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Je ne m'étais pas rhabillée. Pas depuis que j'étais sortie de la cuve qui m'avait maintenue en vie. Pas depuis mon entrevue avec la Reine. Mon corps n'était donc que peu vétu, un tissu entourant ma poitrine et une espèce de pagne protégeant ce que les vierges nomment leur jardin secret. A chaque pas que je faisais, une sensation semblable au vent se faisait sentir sur ma peau, signe que je marchais d'un pas déterminé. Mais c'était là le signe que je sentais moi. Pour autant, ma détermination n'était pas moins visible, palpable par l'extérieur.

Il y avait tout d'abord la Force, et des phéromones que je ne contrôlais absolument pas. L'impression que laissait la symbiose n'était pas pour rassurer. Que du contraire ! Cela ressemblait plus à un élan de torpeur emmêlé de rage, LA rage que je ressentais en ce moment. Puis il y avait mon regard. Irradié de la flamme de ma volonté, il était le signe de ma détermination. Et sans vêtements, j'apparaissais à visage découvert, chose qui n'arrivait définitivement pas souvent sur ce monde.

Drommund Kaas. Tous les Sith voyaient en ce lieu une expression du Coté Obscur, mais mon orgueil me poussait moi à me voir plus proche de cette expression que la planète ne le serait jamais. Ce monde, à mes yeux, n'était au final que le monde de ma soeur, ou celui de mon défunt mari. Pour ceux qui remonterait assez loin, il était aussi une étape que feu-mon maitre avait jadis programmé pour moi, bien avant que je ne me débarrasse de lui. Aujourd'hui, ce dernier serait fier de moi. Enfin, son Isobel foulait réellement le sol de ce monde avec la mentalité qu'il avait façonné, qui avait fini par ressortir.

Ressortir car j'en avais besoin. J'avais besoin de laisser cette facette de mon caractère s'exprimer, et cela même si ma propre soeur venait à ne pas comprendre mes motivations profondes. J'avais besoin... de laisser libre cours à mon âme, si psychopathe soit-elle. Et alors que j'arrivais au sphère d'entrainement, je ressentais la présence que je cherchais. Elle était là. Elle était là !

Mon pas décidé s'accéléra alors, ma main se resserrant sur elle, formant un poing de colère. J'étais privé de mes sabres, de mes crocs comme j'aimais les appelés, et elle allait payer cet échec envers moi. Parce qu'elle était elle. Parce qu'elle aurait du être présente et faire preuve de clairvoyance. Mais alors qu'elle arrivait à l'embrasure de la porte, ses yeux se plissèrent. Eerhia était là, mais pas seule. Sabre à la main, c'était deux Sith face à elle. Leurs tatouages ne trompaient pas : Jughal avait encore des adeptes, et qui n'appréciaient ce qui avaient été fait. C'était facile de le deviner, il n'y avait qu'à le sentir. Quant au troisième, son corps transperçait indiquait que l'Arkanienne n'avait pas rien appris au cours de ses derniers entrainements.

Ma présence interrompit un instant les hostilités. Ressentaient-ils ma colère ? En tout cas, même Eerhia n'avait jamais réellement vu mon visage.

-"Vous êtes ... "

Les mots furent prononcés par un des acolytes. Ce n'était pas de la peur que j'entendais dans sa voix, mais de l'hésitation. Je ne pouvais que le comprendre, comment pouvait-il être sur de lui ? Mais les tatouages, la présence dans la Force, tout cela ne mentait pas. Et dans un élan de courage, de détermination et d'idioties, il se jeta vers moi, criant "Pour Darth Jughal". Trois pas ... deux pas ... Il n'était qu'à deux pas quand il s'écroula. Sa main s'était portée sur sa poitrine alors que j'avançais à nouveau. Et alors que je passais à coté, il trépassait dans un bruit sourd, son corps s'affalant sur le sol. Eerhia profita de ce moment pour abattre le dernier obstacle, dernier obstacle entre moi et elle. Avait-elle compris ? Je ne pense pas. Je dirais plutôt qu'elle fut entrainée par ma rage dans cet acte, pensant me plaire. Mais je n'étais pas venu pour ces acolytes. Et dans une grimace de colère, mes lèvres tremblantes d'excitation, ma main se porta sur sa chevelure et la traina alors que je continuais mon avancée sans m'arrêter.

Je n'avais aucune envie d'y aller de main morte. Et dans un mouvement violent, sans aucune délicatesse et mue par la rage qui m'habitait, je la plaquais au mur. Je savais pertinemment ce que j'allais faire, mais d'abord, mon genou vint percuter le juste en dessous de ses cotes, cela afin d'être sûre d'une chose : sa tête quitterait le mur, son corps se pliant en avant. Ma main la saisit alors au front, et le sort de son crâne fut une nouvelle fois de faire connaissance avec la matière qui composait le mur noir de cette pièce.

-"Essayes de te défendre. Ta souffrance n'en sera que meilleure à délecter..."

Du mépris. C'est ce qu'il y avait dans ma voix. Cette garce m'avait fait faux bond sur Byss, et j'allais me le prouver. Sans autre sommation, et de la manière la plus brutale qui soit. Ma main était en elle-même le lien parfait. Elle plaquait sa tête par la tempe contre le mur, et moi j'avais retrouvé la Force. J'allais passer ses protections mentales, mais pas comme d'habitudes. Riakath, elle, aurait pris son temps, tout comme Nosfera. Mais pas Isobel. A chaque défense, j'allais être comme le bélier qu'on envoie contre l'obstacle, afin de le faire voler en éclats, jusqu'à trouver ce que je voulais savoir : m'était-elle loyale ? L'avait-elle seulement jamais été ? Pouvait-elle me suivre encore ? Et pénétrant son esprit, c'est ce que je fis. Je n'avais cure des conséquences, peu m'importait qu'elle finisse complétement brisée et impuissante, inutile comme une carpette. J'étais en rage, et elle allait le ressentir comme personne. J'étais furieuse et elle allait en faire les frais.

Survivrait-elle ? Si oui, alors elle serait forte. Ce n'était pas impossible, car après tout, je l'avais choisie. Son esprit se dévoila à moi, a chaque fois que je détruisais littéralement et avec douleurs ses défenses. Parfois, ma main se resserait sur sa tête pour la retirer du mur un peu et ensuite la reclaquer. Mais au final, rien ne la trahissait. Pas même ce copulage dont elle avait tenu le secret à mon égard avec un certain Lord. Après de longues minutes, ma main la relacha, et je revenais sur mes pas. M'arrêtant au centre de la pièce, sans même me retourner ou faire preuve de compassion, de regrets pour avoir peut-être trop doutait d'elle, j'affirmais :

-"Je t'autorise à me suivre à nouveau. Mais ne me fais plus jamais défaut."

Mes pas franchirent les derniers mètres jusqu'à la porte, avant que je ne m'arrêtes une dernière fois.

-"Prends leur sabres. Là où l'on va, tu auras besoin de plus que d'un sabre à la main."
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Elle était en vie. La nouvelle m’était parvenue peu de temps après ma fuite de Trayus en présence de Noval et de la Nautolane qui lui sert de porte-flingue. Ignorant d’abord tout de sa localisation, j’étais revenu sur Trayus sans un mot à ce sujet. J’avais pris la direction des opérations, prétextant que la maitresse des lieux était occupée ailleurs et qu’elle m’avait laissé les commandes. Personne n’eut son mot à dire. Comme l’avait clairement explicité Riakath, j’étais la seule en charge en son absence. Je fis de mon mieux pour maintenir toutes les affaires à flots, déboursant toute mon énergie à cette tâche. Je découvrais lentement l’ampleur des projets de ma Maitresse et je comprenais à présent que siéger au Conseil Noir, avec de telles responsabilités, n’étaient pas toujours facile. Je fus longuement débordé et ce n’est que vers la fin de mon séjour là-bas que je parvins à tenir la cadence. Mais voilà, on avait enfin prit le temps de me répondre pour m’informer que Darth Riakath, alias Nosfera, se trouvait au cœur de la tour de la Dame Noire. Je comprenais alors : la Reine des Sith avait dû l’emmener avec elle lors de l’évacuation de Byss et avait tenu son sort au secret. Mais à présent que je savais où la trouver, rien ne me retînt de quitter le siège confortable de Trayus pour le manoir de Darth Riakath, sur Dromund Kaas.
 
Le voyage me parut plus long qu’à l’accoutumée. J’étais particulièrement stressée. Je me demandais de quelle manière elle prendrait mon absence à ses côtés lors de son réveil. Pire, si elle serait toujours la même ? Ne penserait-elle pas que je l’ai trahit en ne l’honorant pas de ma présence pour la sauver de l’enfer qu’était devenu Byss grâce à la réussite quasi-totale de notre plan ? Je savais que je ne tarderais pas à la découvrir. Mais qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque je vis mon entrée refusée, les gardes ayant reçu l’interdiction formelle de laisser quiconque approcher à plus de cent mètres des lieux où ma Maitresse récupérait ! C’est avec dégoût que j’avais dû révulser mon envie de transformer les sentinelles en simple pâtée pour Gundarks. Je fus donc résignée à rester au manoir, où à me laisser dériver dans les rues de Kaas City tout en observant, de loin, la tour de Darth Ynnitach. Je pouvais sentir la présence de Nosfera, je savais que bientôt, elle serait capable de reprendre sa place.
 
Pensive, accolée contre un mur longeant l’une des grandes rues de la ville-capitale, je me protégeais de la pluie incessante qui  battait le parvis des grands bâtiments précédant le cœur politique de l’Empire. Je songeais à la manière dont je pourrais faire évoluer les plans si jamais, ô grand jamais, Riakath ne devait resurgir sur les devants de la scène. Ou plutôt, dans son cas, dans les coulisses. Je rêvassais presque, lorsque je fus dérangée par une bande d’acolytes et d’apprentis qui ne tardèrent pas à m’encercler.
 
 «Hé, sale garce, ton moment est venu ! Tes actes contre Darth Jugal, Cardinal Noir de l’Empire, ne resteront pas impunis ! On va te régler ton compte et trainer ton cadavre jusqu’aux plus hautes marches du palais ! Fais tes prières, salope ! » lança le premier, sans doute le chef de file de cette bande d’abruti.
 
Je pris le temps d’esquisser un large sourire malsain avant de redresser lentement mon visage dans leur direction. Je savais que ce jour finirait par arrivée. Il était vident que tous les sbires de Jugal n’avaient pu être éliminés sur Byss. La tâche à accomplir pour placer Noval à la place de Cardinal Noir restait longue. Il allait falloir légitimer son pouvoir. Un rire malsain s’empara de moi alors que je dévisageais lentement la dizaine de personnes qui me faisaient face. Déjà, je sondais les esprits les plus faibles et les plus manipulables du groupe. Je savais pertinemment que ma plus grande force était ma capacité à m’infiltrer dans l’esprit de mes adversaires pour les monter les uns contre les autres. Mais aujourd’hui, mes yeux scintillaient d’une lueur nouvelle.
 
 « Vous n’êtes qu’une bande d’incapables et d’imbéciles ! J’ai tué Darth Jugal de mes propres mains, sans qu’il ne puisse me porter le moindre coup ! J’ai décapité un membre du Conseil Noir, et vous, simple bétail, vous pensez être capable de vous mesurer à moi ?! Je vais tous vous tuer. Et le nombre ne vous apportera rien. Je suis maitresse du jeu ! »
 
Le ton tranchant et déterminé fut rapidement suivit d’un long rire sadique que je répercutais dans l’esprit de chacun de mes adversaires, cherchant à presser et détruire les plus faibles. La confusion fut immédiate et tandis que certains se prenaient la tête, prit d’une douleur plus ou moins foudroyante, je laissais parler mon arme. Cette dernière, dont la lame écarlate ne fit qu’une bouchée du premier adversaire se trouvant sur ma route, s’abattit immédiatement sur le second sans défense qui s’écroula dans un dernier râle de douleur. Aussitôt, mon arme se porta contact de celle de leur chef et y ripa. Pivotant sur moi-même, j’éliminais un troisième individu d’une tranche nette, son corps se scindant en deux à hauteur du torse pour tomber sur le côté en deux parties bien distinctes. Tournoyant au centre de mes adversaires, je sentais leur confusion disparaitre tandis que leur nombre diminuait. La moitié du groupe avait fui devant mon attaque, et il ne restait désormais plus que trois insectes à éliminer. Les plus forts, ceux qui avaient su se montrer capable de résister à mon attaque surprise. Seulement trois pauvres bêtes… Imaginez le carnage que cela aurait été si Nosfera s’était retrouvé à ma place, ou à mes côtés… A présent, je prenais la fuite. Je devais me défaire au plus vite de ces gêneurs et je savais que ma meilleure chance de survie était le manoir de ma Maitresse. Mais je fus rapidement rattrapée et c’est contrainte que je venais me réfugier dans un appartement délaissé, encerclée. Je ramenais mon sabre devant moi, prête à me battre jusqu’à ce que la mort ne décide du dénouement du combat. Une brève pause qui fut rapidement brisée par la charge, au nom d’un Sith déchu, de mes adversaires. Rapidement, acculée, je me libérais à l’aide d’une manœuvre de l’Ataru, non sans laisser trainer mon sabre dont la lame s’abattit sur le visage du troisième de mes adversaires. Je le regardais s’écrouler au sol, mort.
 
Essoufflée, je sentais la fin se rapprocher. J’avais épuisé toute mon énergie lors de mon premier assaut.  Je ne serais pas restée en vie bien longtemps si la porte de l’appartement n’avait pas soudainement claquée pour laisser rentrer l’être à qui j’avais juré loyauté et fidélité. Et alors que les deux derniers Sith plongeaient soudainement dans la confusion la plus totale, je me sentais pour ma part revigorée. Enfin, ma maitresse passait à l’acte. Et de concert, sans comprendre réellement pourquoi, c’est avec un cri de rage que je laissais ma lame frapper le deuxième adversaire, ce dernier chutant au sol dans un râle de douleur. Et non contente de l’avoir neutralisée, je venais terminer mon œuvre en plantant la lame de mon arme dans son cœur, un sourire malsain aux lèvres. Mes yeux d’un naturel blanc avait une nouvelle fois tourné à l’obscur.
 
Ma lame ne tarda pas à retrouver le cœur de mon arme tandis que je me retournais vers Darth Riakath. Mon regard ne put se détacher de son corps. Je ne l’avais jamais vu ainsi auparavant. Et bien que j’avais finis par découvrir une partie de ses origines, Nosfera était toujours resté pour moi cette femme vêtue de frusques et dont le visage était drapé pour rester le plus secret. Aujourd’hui, je la découvrais totalement. Choquée et surtout surprise, je ne fis rien pour m’opposer à son avance. Et ce n’est que lorsqu’elle tira ma longue chevelure que je perdais ma posture stoïque dans un léger râle de douleur.  « Aaah ! Maitresse ! » Je sentais mon corps s’écraser contre l’un des murs de la salle, et c’est apeurée que mon regard se porta vers la Zeltronne enragée qui me faisait face. Mes soupçons étaient donc fondés… Je n’eus pas le temps d’y repenser par deux fois, dès lors que mon souffle fut coupé par son violent coup de genoux dans mes côtés. « Humpf ! » En réaction, je m’étais affaissée en avant, offrant involontairement à ma Maitresse le loisir de maltraiter mon corps comme elle le souhaitait.
 
 « Aaah ! » Ma tête heurta violemment le mur, m’arrachant un long râle de douleur alors que l’écho de l’impact venait résonner dans mon crâne. Mes jambes s’emmêlèrent et je manquais de chuter. Seule sa main qui maintenait à présent mon crâne me retenait dans les airs. Mes bras, eux, tentaient vainement de me repousser loin du mur. Et déjà, je sentais sa présece encercler mon esprit avec la volonté de le percer pour en découvrir les secrets. Bien que d’habitude elle se montrait conciliante, ce ne fus hélas pas le cas en ce jour… « Aaaaaaaaaaaaaaah ! Mes mains se portèrent immédiatement à mon crâne tant la douleur fut violente. Son esprit venait de se fracasser contre le miens pour la première fois. Les premières barrières tombèrent sans plus de résistance. Le visage crispé et meurtri, je peinais à distinguer le mur qui me faisait face. Puis il y eut une nouvelle frappe… « Aaaaaaaaaaaah ! Mait….resse ! »
 
Je retenais des larmes de douleurs devant la brutalité avec laquelle la Sith brisait mes défenses, qui elle, n’avait pas cherché à répliquer. Je cherchais pour la première fois à tourner la tête, à résister au contrôle des esprits pour tenter de croiser son regard. Mais la main de la Zeltronne fut plus rapide et mon crâne revînt se fracasser contre le mur avec, certes, moins de violence. En réponse, je m’affaissais contre le dit mur, mes bras chutant lourdement le long de mon corps pour tenter désespérément de me maintenir debout. Mais sans force, c’était peine perdue. Et lorsque Nosfera me permit de rencontrer une troisième fois le mur, il n’y eut plus de hoquet de douleur, plus de râle si ce n’est un léger soufflement. Mon corps tremblait et mon regard, lui, semblait trouble. Du sang coulait d’une plaie au niveau de ma tempe. Mon esprit, lui, était brisé. Je ne pouvais plus résister, et je subissais. Je recevais ses attaques sans répondre, me contentant d’écouter, d’obéir. Et lorsqu’enfin sa main relâcha mon crâne meurtri, mon corps, lui, glissa de façon humiliante contre le mur pour que je finisse presque allongé sur le sol. Je réalisais alors dans quel état je me trouvais. Je tremblais de toute part et j’haletais péniblement. Mon regard, lui, finit enfin par se porter avec succès en direction de la Sith qui me toisait désormais du regard depuis le centre de la pièce.  Ses paroles arrivèrent à mes oreilles tel un écho lointain, presque incompréhensible. Mais j’avais compris une chose de ses actes : elle n’avait rien trouvé pour justifier ses actions, et c’est pourquoi elle décidait de m’épargner. Pour que je puisse continuer à la servir.
 
Je n’hésitais pas une seconde et je rampais péniblement vers deux des trois cadavres qui jonchaient le sol tandis que la Sith s’éloignait. Toujours haletante, je posais mes mains sur les deux cadavres et je faisais appel de tout mon être à la Force. Et cette dernière me répondit avec une force nouvelle à ma requête. Je ne cherchais pas la délicatesse et puisait dans ma hargne et ma douleur pour absorber l’énergie vitale qui restait dans ces deux traitres pour soigner du mieux possible les blessures les plus profondes qui m’avaient été infligés. Mais je n’eus pas suffisamment de temps pour récupérer le nécessaire. Le mal de crâne était toujours là et se prolongerait durant de longues heures voire journées si je n’y faisais rien. Mais au moins, ma blessure physique s’était refermée et je pouvais de nouveau marcher. Mais j’étais toujours épuisée. Mais la Maitresse avait parlé. Nous devions partir, sur le champ. Je me saisis donc des sabres des trois Sith, comme ordonné, et je la rejoignais. Une de mes mains venait frotter ce crâne encore endolori alors que je suivais Nosfera vers la demeure qui était la nôtre : son manoir. Et pour la première fois, je n’osais pas marcher à ses côtés. Je restais en retrait. Mon regard se portait sur le corps de la Zeltronne. Je ne me concentrais même plus sur le paysage, mais uniquement sur elle. Ses actions sur mon esprit l’avaient affaibli, et toutes les phéromones qu’elle avait lâchées s’étaient infiltrées. C’est pourquoi je ne la quittais pas du regard jusqu’à ce que nous foulions le sol du manoir. J’étais restée silencieuse, et je le resterais jusqu’au prochain ordre…

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Elle me suivait, fidèlement, docilement. C'était parfait. Elle était donc prête à ce qui allait suivre. Encore fallait-il qu'elle soit seule. Et ce ne serait pas le cas longtemps. Les sbires de Jugal, ceux de ma propre soeur, et bientôt d'autres encore... Nous allions avoir du monde à notre suite. Elle savait. Je lui avais parlé. Elle connaissait mon passé. Et donc, elle ne pouvait que savoir que dans cet état, j'étais un électron libre.

-"Fait attention où tu mets les pieds ici."

Ce n'était pas qu'une simple remarque. C'était même bien plus qu'une mise en garde. Ce manoir, c'était mon ancienne demeure. Et si elle était un peu à l'abandon, elle n'en demeurait pas moins une maison d'une des anciennes dynasties des Sith de Dromund Kaas. Certains objets de ce lieu restait de puissants artefacts, à commencer par la pyramide posée au centre de la pièce qui servait jadis de salon, objet que je passais, évitant soigneusement tout contact physique avec elle.

-"Ne touche surtout pas ça."

Un sourire presque mesquin se dessina alors que ma main effleurait la pyramide afin qu'Eerhia puisse prendre le temps de comprendre de quel objet je parlais. Nous l'avions jadis idéalement conçu, et je n'avais pas compris que l'Impératrice s'apprêtait à tester ce travail commun sur ma personne.

-"Suis-moi !"

Quittant la pièce, je prenais alors la direction d'un des bureaux du manoir, un bureau dont les murs étaient emplis de symboles et d'écrits en language anciens, ou des parchemins s'empilaient encore et encore, remplissant les coins de couleurs de papier vieilli et ou un terminal semblait définitivement inopérant. Le pointant alors du doigt :

-"Récupères-moi son bloc de données. Rapidement !"

Inutile qu'elle prenne des gants pour cette tache. L'Arkanienne aurait même bien pu extraire le dit bloc avec son sabre laser que le résultat était la seule chose qui importait. Ca, et des coordonnées qu'il me fallait récupérer. Des coordonnées soigneusement rangées dans un autre bloc de données, qui lui avait été mis de coté. Mais à voir l'état d'Eerhia, elle n'était clairement pas capable de ça donc ...

Brandissant mon bras vers un portrait représentant un Sith de sang pur -celui que j'avais autrefois épousé-, je lâchais des vagues télékinétiques dans sa direction. Et cette action m'emplissait d'une joie presque euphorisante. Même si le sujet était mort depuis longtemps, j'étais en mesure d'encore jouir de le faire disparaitre à nouveau. Chose étant, même ce genre de plaisir ont une fin, et les vagues eurent vite fait de mettre au jour une boite métallique, qui contenait le réel but de ma venu ici.

-"Bien. Très bien. Et maintenant ... "

Je m'arrêtais, regardant à nouveau Eerhia. Étrangement, je commençais presque à me sentir mal pour elle. Il fallait qu'elle se ressource avant de continuer. C'était visiblement plus que capital.

-"Il y a une chambre de méditation au sous-sol. Laisses-moi les sabres et vas-y. Je te donnes quinze minutes. Pas une de plus."

*** Dix minutes plus tard ***

-*râle de douleur* "M..Mon bras ...."

L'individu, un garde de l'Impératrice, était à terre, son compagnon sans vie non loin. Ils s'étaient montré plus rapide que les autres, plus entreprenant dans leur désir de me ramener à leur maitresse. Et ils en payaient le prix. Car personne n'arrêtait Isobel. Ma main l'attrapa par la nuque, et je le trainais au possible vers le sous-sol, vers cette chère Eerhia. Quelle délicieuse hôtesse de maison je faisais à nouveau. J'amenais son repas à mon invitée dans ma demeure.
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Je la suivais, évidemment. Que pouvais-je faire d’autre sinon marcher avec difficultés sur ses traces. Nous aurions pu prendre un speeder pour nous rendre plus rapidement et sans efforts à notre destination. Au lieu de cela, elle avait continué de m’épuiser, comme si je n’étais désormais plus qu’un simple élément remplaçable qui se devait de tenir la cadence s’il ne voulait pas se voir évincer. En étions-nous vraiment arrivées à ce stade entre nous, alors que j’avais fait tout mon possible pour gérer ses affaires en son absence ? Je le saurais sans doute bientôt, ou peut-être jamais. Mais je me devais de la suivre pour espérer entendre un jour la réponse à ce questionnement. C’est de cette manière que nous entrâmes dans son ancienne demeure, alors que je commençais à perdre ma concentration. Seule la mise en garde de la Zeltronne me fit refaire surface, et je prenais alors le temps d’analyser mon environnement. Les pièces étaient immenses, et les couloirs conçus pour être facilement défendables. Je me gardais de toucher à quoi que ce soit, et surtout pas à ce qu’Isobel m’interdisait. Mon regard resta cependant figé sur la dite pyramide pendant quelques instants, avant de se reporter sur les portraits et autres reliques qui ornaient les murs.

Nous marchâmes à nouveau pour faire irruption dans un bureau que j’identifiais presque immédiatement comme le sien. Mes yeux se perdirent immédiatement sur la mine d’informations incompréhensibles que portaient les murs de la pièce. Je ne connaissais pas le Sithese, ou mes bases étaient tout simplement insuffisantes pour déchiffrer un tel niveau de complexité. Mais une seconde fois, mon attention fut attirée par la Zeltronne, cette dernière me désignant la console que j’avais vite fais balayé du regard à mon arrivée. C’est sans un mot que j’exécutais ses ordres. Je m’abaissais à hauteur de la console et faisait apparaitre les puces de traitement. Je les retirais sans aucune forme de procès pour pouvoir saisir le cœur de données dont elle me parlait. Je pris un coup de jus, mais je finissais par arracher le précieux en chutant lamentablement en arrière. Je me redressais rapidement uniquement grâce à l’électrochoc reçu à l’instant.

Je suivais vaguement ce que faisait Riakath, me concentrant surtout sur le dit bloc de donnée. Je passais négligemment ma main sur ma tempe alors que je me laissais tomber contre la dite console. Je me sentais faible, et j’avais besoin de repos. Je ne pourrais pas continuer sur ce rythme sans m’évanouir. Et pour la première fois depuis son retour, elle semblait faire attention à moi. La fixant du regard, j’avais réellement l’impression qu’elle venait de comprendre, et de quitter sa folie pour un bref instant. Pour ma part, je me redressais péniblement pour répondre avec simplicité à ses instructions :

« Oui, Excellence… »

Pas de merci, une simple affirmation suffisait. Dire « Merci » m’aurait valu d’endurer plus encore. Je n’en étais clairement pas en forme pour cela, et j’avais bien appris ma leçon depuis le temps. Je quittais donc la pièce, bien que je ne connaisse rien de la disposition des lieux. Le délai de quinze minutes était trop court. Et la méditation ne m’aiderait pas à me ressourcer en si peu de temps. Je finissais par trouver la chambre en question après avoir errer plusieurs minutes. Je fermais la salle derrière moi à l’aide de la Force, avant de me laisser lamentablement tomber sur le dos. Je prenais le temps de souffler, fermant les yeux pour me reposer. J’étais exténuée, mais je finissais tout de même par me redresser pour me poser à genoux. Je soufflais longuement, avant de fermer les yeux. Je laissais le côté obscur s’étendre dans la pièce alors que je cherchais à entrer en méditation dans la Force. Je faisais appel à la douleur, et à la souffrance subie pour entrer en contact avec elle, pour m’y étendre. J’avais besoin de ressentir un semblant de pouvoir, mais surtout le fait que je n’étais pas faible. Finalement, je finis quelques instants plus tard par ouvrir de nouveau les yeux, mon esprit se portant à l’attention du râle de douleurs perceptible par-delà la porte. D’un geste dans la Force, j’ouvrais la dite salle pour laisser surgir ma Maitresse, cette dernière arguant à mes pieds le corps à l’agonie d’un garde comme l’on donne une proie en pâture. Mon regard glissa sur lui, puis finalement en direction d’Isobel. Le message était on ne peut plus clair : « manges-le ». En réponse, ma main s’était portée sur le visage du garde pour le faire taire. Mon esprit s’était immédiatement connecté au sien, plus faible et sans défense devant la douleur qu’il devait endurer. Je cherchais à le calmer, à le rendre docile alors que mon autre main se portait sur son cou, à la recherche de son pouls. Je finis par le regarder, lui offrant qu’un air d’effroi alors que je venais me saisir de son énergie vitale à ses sources : son corps et son esprit. Je stoppais tout contact avec son esprit, le laissant se tordre soudainement dans la douleur et l’horreur. Je me délectais également de cela, alors que je me sentais presque revivre. La main précédemment sur son visage vînt se poser sur ma tempe pour découvrir ma blessure guérie. Rapidement, je voyais et ressentais sa vie le quitter, son corps finissant par s’immobiliser avec que je me gavai de ses dernières gouttes. Finalement, je me retirais, me relevant bien lus aisément pour me tourner vers Isobel. J’avais écouté ses conseils, et à présent, je m’apprêtais à la suivre, à nouveau…

« Je suis prête, Maitresse… Désirez-vous un rapport sur les évènements qui se sont produits en votre absence ? »

Je repoussais négligemment le corps du pied, avant de me diriger à sa suite vers la sortie, concluant simplement :

« Quelle est notre situation, à présent ? »

C’était légitime. Ce changement de caractère, de personnalité était le signe d’un profond changement. Il restait à présent à savoir si elle voudrait bien me faire partager…


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Je la regardais faire. Je la regardais se nourrir de l'énergie du garde, sans interférer d'une manière ou d'une autre. Est-ce là donc réellement ce qu'elle avait appris à ma suite ? Je lui amené un repas préparé, et elle me donnait l'impression de le manger comme une affamée, sans convenance ni même... sans aucune grâce. J'avais presque l'impression d'être le Maitre d'un grand restaurant, et qu'en fasse de moi, à une table, se trouvait une SDF sans aucune manières.

Il allait falloir corriger cela, et ce qui suivrait aiderait à remettre cette apprentie sur le droit chemin de l'ombre. Ou alors, notre route me débarrasserait d'elle. Il serait intéressant de voir comment l'avenir répondrait à cette question.

« Je suis prête, Maitresse… Désirez-vous un rapport sur les évènements qui se sont produits en votre absence ? »

Mon regard fixa le sien, alors qu'elle s'était effectivement relevée. Mais était-elle vraiment prête ? Bien sur que non. Qui aurait pu l'être ? Des gardes de Jughal l'avaient attaquée ; d'autres, comme celui qu'elle venait de dévorer, avaient été envoyés par cette charmante soeur qui devait avoir cédé à sa paranoïa une fois de plus ;... Il y avait définitivement à faire, et je doutais très sincérement que cette apprentie soit un jour prête à ça. Mais pour ce que ça changeait à mes yeux. Au pire, elle me servirait de bouclier face à une attaque. Au pire...

-"Absolument pas."

Je n'avais pas besoin que l'on me rappelle une fois de plus cet état de faiblesse que j'avais connu. Et encore moins de la bouche d'une petite Arkanienne présomptueuse. Et reprenant le chemin, enfin elle posait une question intéressante, une question qui avait tout son intérêt. Restait maintenant à savoir si elle méritait que je lui réponde, ou si plutôt je me décidais à lui couper la langue pour lui apprendre les bonnes manières.

-"Nous allons nous absenter un peu de l'Empire. L'Impératrice le sait, et tu remarques qu'elle n'est visiblement pas pour cette idée."

Grand bien lui en fasse, à cette chère soeur, mais je lui avais expliquée. Riakath s'en était allée sur Byss, pour laisser une nouvelle fois la place à Isobel, cette personne que mon Maitre de jadis avait forgée. Mon titre, ou plutôt mes titres, ne m'étaient plus correspondants. Et j'allais en récupérés de nouveaux.

-"La seule chose que tu dois savoir : Je ne penses pas que Darth Ynnitach me considère encore comme sa Main, et je ne portes plus mon titre..."

Mais voila que je m'arrêtais net, et me retournant vers, la pointant du doigt la main ouverte en partie, mon controle sur la Force enserra sa gorge pour se refermer quelque peu.

-"Mais je suis toujours ton Maitre, et toi celle qui m'obéis. Rompts ce serment aujourd'hui, et tu deviendras un cadavre de plus sur ma route."

Puis je la relâchais et reprenait encore une fois mon chemin. Un chemin au combien calculé quant à la destination. Je connaissais trop bien cette chère métisse et ses craintes, ses habitudes. Tous les vaisseaux de ses alliés étaient équipés de capteurs, d'appareils de surveillances de toutes sortes. Par contre, le sien...

J'allais lui prendre son Fawks, une navette à la pointe de la technologie et surtout, libre de tout traceurs. Et ça, même ce détail, elle finirait par le comprendre. J'en avais la certitude, mais quant nous arrivâmes au hangar, mon visage se fendit d'un sourire.

-"Ainsi donc, tu y as pensé un peu trop tard."

Il n'y avait que les deux gardes habituels, qui n'opposèrent pas à mes phéromones, et qui plièrent le genou à terre bien vite, avant que sur mon ordre, l'Arkanienne à ma suite ne les achève bien simplement.

-"Entres dans le vaisseau, détruis son identifiant et charge le bloc de données. Nous allons sur Ziost. Et actives les défenses, leur cavalerie arrive."

Je prenais deux sabres à sa ceinture dans ceux qu'elle avait récupéré et je m'apprêtais. Rien ne m'arrêterais. Lorsque les défenses seraient actives, je n'aurais plus qu'à monter la rampe et ça, c'était mon plan parfait.
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Anonymous


Quoi ? Elle s’en foutait totalement ? J’avais cherché à maintenir le navire à flot, à soutenir sa sphère d’influence pour éviter qu’elle ne perde tout, et elle, elle s’en moquait ? Son ton était des plus hautains, et bien différent de celui auquel j’avais été habitué par le passé. Quelque chose clochait en Darth Riakath, en celle que je connaissais. Pire encore, je sentais une aura sombre planer sur moi, comme si elle ne croyait plus réellement en moi. Comme si j’étais l’animal en retard en but de troupeau, menacé par le loup observant depuis un surplomb. Je me sentais contrainte de devoir me méfier d’elle, chose que je n’avais jamais eu à faire par le passé. Ce qui m’inquiétait le plus était qu’elle puisse interpréter cette suspicion comme la défiance de trop. En restant réaliste, il était évident que je ne tiendrais pas plus de quelques minutes contre elle, et je ne disposais d’aucune échappatoire. Si elle voulait m’exécuter, je ne pourrais rien y faire.

La seule chose que j’avais à faire, à l’heure actuelle, était de la suivre. Docile, je ne pouvais qu’approuver l’évidence : nous n’étions plus les bienvenus, sinon pourquoi Ynnitach aurait-elle envoyée des unités pour nous éliminer. Riakath était sa main, et je devais comprendre que cette époque était révolue. Et ma seule chance de survie, c’était elle. La justification, elle, tomba des lèvres même de ma Maitresse. Elle n’était plus la personne d’influence qu’elle avait été avant Byss. Mais du coup, qui était-elle. Son comportement était différent, tout était différent. Etait-ce encore vraiment celle que j’avais accepté de suivre, bien qu’elle pense m’avoir prise sans m’en avoir laissé le choix ?

En tout cas, aujourd’hui, elle ne me le laissait plus et elle me le fit comprendre lorsqu’elle s’arrêta soudainement. Sa main tendue, l’alerte fut immédiate mais je décidais de ne surtout pas m’interposer. Je sentais sa poigne sur ma gorge, et je déglutissais. J’opinais du chef, et attendit qu’elle me relâche pour lâcher un simple :

« … Oui, Maitresse… »

Puis nous reprîmes notre route jusqu’à un hangar où se trouvait un appareil, une navette. Visiblement, Riakath ou je ne sais qui dirigeait à présent son esprit, avait déjà tout calculé, avec un coup d’avance. La navette devait être celle personnelle de l’Impératrice, ou d’une personne proche étant donné que les gardes étaient facilement distinctifs de la masse habituelle. Mais il n’y eut aucune résistance. Ils plièrent les genoux, alors que ma Maitresse semblait avoir fait usage de ces phéromones, car je n’avais rien discerné dans la Force. Et alors qu’elle passait dans leur dos, j’entendais son ordre. Mon sabre glissa dans ma main la lame rougeoyante venant trancher l’armure et le torse du premier alors que d’un pivot, je venais empaler le deuxième dans un gémissement d’agonie. Une agonie à laquelle je mis un terme en lui brisant la nuque.

La suite fut plus entrainante, et je grimpais dans la navette après que ma Maitresse se soit emparée de deux armes. Je rejoignais le poste de pilotage alors que j’entendais déjà tirer au dehors. J’activais les défenses et supprimais le transpondeur alors que les cris d’agonie et le bruit des sabres résonnaient jusqu’à mes oreilles. Je faisais chauffer les moteurs et après m’être assurée d’avoir supprimer et neutraliser les traceurs du système, j’insérais le bloc de données. Et pour signaler notre départ, je faisais lever la rampe, m’assurant à l’aide des caméras que Riakath montait bien à bord. Puis, nous décollions vers l’espace. La chasse tenta de nous rattraper, mais il était déjà trop tard. Je nous faisais quitter l’atmosphère alors que la Zeltronne venait me rejoindre dans le poste de pilotage. Je signalais que nous étions suivis, et que les forces de défense avaient déployé un croiseur pour nous intercepter. Mais nous étions trop loin pour qu’ils puissent nous porter préjudice avant que nous disparussions dans l’hyperespace. Ce n’est que cela fait, et pas en direction de Ziost directement, que je me relâchais. Nous allions faire deux bonds avant de rejoindre notre destination, pour perdre nos poursuivants.

Pour ma part, il était temps de savoir. Celle que je suivais n’était plus la même. Je ne sers pas quelqu’un à l’aveugle. Je pivotais donc dans sa direction, me relevant pour m’approcher quelque peu, tout en restant hors de portée. Je croisais les bras, stoïque.

« Vous n’êtes pas Darth Riakath… Je ne vais vous le demander qu’une seule fois. Qui êtes-vous, et que voulez-vous ? »


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