Halussius Arnor
# Ces quatre dernières années [PV Conseil] - Mer 18 Fév 2015 - 14:47
Assis en tailleur sur une dalle rembourrée, Halussius méditait profondément, les yeux fermés et le visage paisible. La pénombre s’était faite maîtresse de la salle de médiation, située non loin des archives du Temple, alors que l’après-midi commençait à peine. Il méditait beaucoup, de nombreuses heures depuis son la fin de son mandat et son retour sur Ondéron, beaucoup de choses le tourmentaient encore et suscitaient bien des interrogations dans son esprits. Autant de questions pour lesquelles il cherchait des réponses au moyen de ses méditations quotidiennes.
La méditation… Un exercice fondamental, essentiel et vital autant pour un Jedi que pour un Sith… Si Halussius méditait autant, c’est également parce qu’il en avait besoin, un réel besoin, comme si quelque chose lui avait manqué ces quatre dernières années. Certes, même portant la charge de chancelier suprême, Halussius ne s’était pas privé de se garder des moments de solitude au cours desquels il s’adonnait à la méditation avec application, mais pas aussi fréquemment et aussi intensément que le ferai un Jedi n’ayant pas ce genre de responsabilités… Cela lui avait manqué, même s’il s’était montré plus assidu depuis la crise d’Artorias.
Mais cette méditation du jour était véritablement particulière pour lui. Cette méditation, Halussius l’avait dédiée à la préparation de son entretien avec les maîtres du Conseil… Un moment important s’il en est… Un moment au cours duquel de nombreux sujets allaient être évoqués, dont certains sujets sensibles. Ne faisant qu’un avec la Force, Halussius ordonnait son esprit et ses idées… Faire le point sur les quatre années qui venaient de s’écouler n’était une mince affaire et Halussius, comme à son habitude, voulait que tout se passe bien. Tandis que la Force affluait en lui telle une cascade, Halussius perçu que le moment approchait de plus en plus. Tranquillement, Halussius referma peu à peu son esprit mettant ainsi fin à sa méditation.
Ouvrant les yeux, Halussius commença par se relever calmement. Pour l’occasion, il s’était vêtu à la manière traditionnelle des Jedi, portant son long manteau brun et les atours traditionnels d’un jedi de son rang. D’un geste en direction d’un panneau de commande situé sur le côté des portes d’accès, Halussius désactiva le système occultant les baies vitrées qui redevinrent parfaitement transparentes, puis il quitta la pièce.
Dans les couloirs, Halussius marchait paisiblement, comme à son habitude et arborait un visage agréable, saluant ceux qu’il croisait, car même s’il se trouvait tourmenté parfois, il n’avait rien perdu de sa sympathie, ni de sa bonne humeur.
Arrivé devant les portes de la salle du Conseil, Halussius salua les deux gardes Jedis qui se trouvaient de part et d’autre de la porte, leur présence indiquant que le Conseil était déjà ou sur le point de siéger. Sans attendre, les gardes firent que les portes s’ouvrent et Halussius pénétra dans le corridor menant à l’antichambre, avant d’entrer dans la salle du Conseil. Il n’était revenu dans cette pièce depuis son départ pour la capitale de la République… rien n’avait changé, tout était comme dans ses souvenirs d’alors… Comme si le temps s’était figé… Mais il n’y avait rien d’extraordinaire à cela après tout… tout était identique à ceci près que certains sièges étaient à présent occupés par d’autres. Les nouvelles nominations ne lui avait pas échappé, comme celle de maître Tianesli, qu’il avait un temps connu en tant que Chevalier… Mais cela faisait toujours un effet différent de les voir concrètement siéger à leurs nouvelles fonctions. Un siège restait cependant inchangé… celui de maître Don. Un maître pour qui Halussius avait toujours eu le plus grand respect et la plus grande sympathie depuis qu’il était padawan. Se plaçant au centre du cercle formé par les fauteuils ainsi disposés, Halussius s’inclina légèrement avant de prendre la parole.
« Mes maîtres, le temps m’a semblé bien long depuis la dernière fois où je me suis tenu ici devant vous. Je vous ai quitté en tant que Chancelier suprême de la République, et c’est comme un modeste et humble chevalier que je vous reviens… Je suis… vraiment heureux d’être de nouveau parmi les miens.
Je vous remercie également de m’avoir accordé audience afin que je puisse évoquer avec vous ce qui s’est passé durant ma mandature et les sombres évènements qui nous ont tous ébranlés. »
Halussius en avait fini pour le moment… Il laissai à présent bien volontiers la parole à ses honorables maîtres.
La méditation… Un exercice fondamental, essentiel et vital autant pour un Jedi que pour un Sith… Si Halussius méditait autant, c’est également parce qu’il en avait besoin, un réel besoin, comme si quelque chose lui avait manqué ces quatre dernières années. Certes, même portant la charge de chancelier suprême, Halussius ne s’était pas privé de se garder des moments de solitude au cours desquels il s’adonnait à la méditation avec application, mais pas aussi fréquemment et aussi intensément que le ferai un Jedi n’ayant pas ce genre de responsabilités… Cela lui avait manqué, même s’il s’était montré plus assidu depuis la crise d’Artorias.
Mais cette méditation du jour était véritablement particulière pour lui. Cette méditation, Halussius l’avait dédiée à la préparation de son entretien avec les maîtres du Conseil… Un moment important s’il en est… Un moment au cours duquel de nombreux sujets allaient être évoqués, dont certains sujets sensibles. Ne faisant qu’un avec la Force, Halussius ordonnait son esprit et ses idées… Faire le point sur les quatre années qui venaient de s’écouler n’était une mince affaire et Halussius, comme à son habitude, voulait que tout se passe bien. Tandis que la Force affluait en lui telle une cascade, Halussius perçu que le moment approchait de plus en plus. Tranquillement, Halussius referma peu à peu son esprit mettant ainsi fin à sa méditation.
Ouvrant les yeux, Halussius commença par se relever calmement. Pour l’occasion, il s’était vêtu à la manière traditionnelle des Jedi, portant son long manteau brun et les atours traditionnels d’un jedi de son rang. D’un geste en direction d’un panneau de commande situé sur le côté des portes d’accès, Halussius désactiva le système occultant les baies vitrées qui redevinrent parfaitement transparentes, puis il quitta la pièce.
Dans les couloirs, Halussius marchait paisiblement, comme à son habitude et arborait un visage agréable, saluant ceux qu’il croisait, car même s’il se trouvait tourmenté parfois, il n’avait rien perdu de sa sympathie, ni de sa bonne humeur.
Arrivé devant les portes de la salle du Conseil, Halussius salua les deux gardes Jedis qui se trouvaient de part et d’autre de la porte, leur présence indiquant que le Conseil était déjà ou sur le point de siéger. Sans attendre, les gardes firent que les portes s’ouvrent et Halussius pénétra dans le corridor menant à l’antichambre, avant d’entrer dans la salle du Conseil. Il n’était revenu dans cette pièce depuis son départ pour la capitale de la République… rien n’avait changé, tout était comme dans ses souvenirs d’alors… Comme si le temps s’était figé… Mais il n’y avait rien d’extraordinaire à cela après tout… tout était identique à ceci près que certains sièges étaient à présent occupés par d’autres. Les nouvelles nominations ne lui avait pas échappé, comme celle de maître Tianesli, qu’il avait un temps connu en tant que Chevalier… Mais cela faisait toujours un effet différent de les voir concrètement siéger à leurs nouvelles fonctions. Un siège restait cependant inchangé… celui de maître Don. Un maître pour qui Halussius avait toujours eu le plus grand respect et la plus grande sympathie depuis qu’il était padawan. Se plaçant au centre du cercle formé par les fauteuils ainsi disposés, Halussius s’inclina légèrement avant de prendre la parole.
« Mes maîtres, le temps m’a semblé bien long depuis la dernière fois où je me suis tenu ici devant vous. Je vous ai quitté en tant que Chancelier suprême de la République, et c’est comme un modeste et humble chevalier que je vous reviens… Je suis… vraiment heureux d’être de nouveau parmi les miens.
Je vous remercie également de m’avoir accordé audience afin que je puisse évoquer avec vous ce qui s’est passé durant ma mandature et les sombres évènements qui nous ont tous ébranlés. »
Halussius en avait fini pour le moment… Il laissai à présent bien volontiers la parole à ses honorables maîtres.
Invité
# Re: Ces quatre dernières années [PV Conseil] - Sam 21 Fév 2015 - 18:06
Il était là, devant eux, au centre du cercle que formait les sièges de chaque Maitre : l'homme qui encore "hier" était la personne la plus puissante de la République. Halusius Arnor, Chevalier Jedi, puis représentant de l'Ordre au Sénat et enfin Leader officiel de la République. Pour Gabriel, l'humain qu'il était était un cas intéressant, une histoire fascinante, qu'il était important d'aviser dans son retour.
La politique était ainsi faite aux yeux du Corellien qu'elle laissait sa marque, à son sens bien présente, dans l'esprit d'un homme. Et le Chevalier devant eux n'avait pas seulement flirté avec cette politique, à l'instar d'un Jedi Diplomate en mission, mais s'y était immergé de manière complète, laissant d'une certaine manière son Ordre premier pour s'adonner à la vie qui s'était offerte à lui. Ainsi, il avait tenu entre ses mains un pouvoir que peu de Jedi pouvait réellement se vanter d'avoir eu, et les conséquences possibles n'étaient pas à écarter.
-"Comme tous les membres de notre Ordre, vous serez toujours le bienvenu entre ces murs Chevalier Arnor."
Comprenait-il seulement qu'il n'était pas le seul à être heureux ? Beaucoup aurait pu s'égarer sur une pareille route "professionnelle", mais l'Artorien face à eux était au moins présent ici et maintenant. Et de son esprit ne se dégageait pas les mêmes impressions que celle que le sang mêlés avaient pu ressentir chez certains anciens membres passant eux aussi devant le Conseil. Au contraire, pour peu que l'on y prêtait garde, l'aura qui s'échappait de l'ex-chancelier respirait encore de sa méditation récente.
-"Ne soyez pas pressé d'en arriver à pareil rapport de vos activités. Vous n'étiez pas en mission au sein de la République, mais au service de celle-ci dans une tâche bien différente que celle qui vous lie à l'Ordre Jedi. D'ailleurs, avant de traiter de cela, j'aimerais savoir autre chose : comment vous sentez-vous ?"
Oui il avait dit être heureux d'être de retour. Mais était-ce à dire qu'il était malheureux dans sa tâche d'avant ? Gabriel pariait que non. Et dàs lors, il espérait connaitre le fond plus que la forme. Surtout que ce fond serait une première réponse à ses yeux quant à la seule question qu'il se posait sur l'Artorien : Quelle serait la mesure de ce mandat sur l'esprit du Jedi ? Car il ne fallait pas oublier que le nouveau chancelier avait quant à lui décider de s'entourer de deux Jedi, confiant à ceux-ci des rôles qui pourraient s'avérer des clés pour l'avenir.
-"Comment appréhendez-vous votre retour parmi nous ? Avez-vous peur de la réaction de certaines personnes par rapport à des choix que vous avez pu faire pendant ce mandat ? Ou êtes-vous parfaitement serein quand à votre avenir ?"
Si les questions pouvaient fort malheureusement le sous-entendre, la voix de Gabriel ne transmettait pas un message de jugement, ou de condamnation. Au contraire, son but -simple- était de savoir à quel point le Jedi face à eux avait su conserver sa sérénité. Oserait-il, si le besoin était, solliciter leur aide pour l'aider à retrouver la réelle sérénité ?
-"Parlez sans crainte ici... la quiétude de votre âme vous sera utile pour la suite de votre récit." ajouta Maître Anya Jeseladai, d'une voix ordinairement douce pour qui pouvait la côtoyer souvent.
Halussius Arnor
# Re: Ces quatre dernières années [PV Conseil] - Lun 2 Mar 2015 - 22:03
Parfaitement debout et immobile au centre du cercle, Halussius pouvait apprécier pleinement l’harmonie spirituelle que la présence des maîtres du Conseil générait dans la Force. A n’en pas douter, en cet instant, pas un seul endroit du Temple n’accueillait la Force en si grande abondance. Les premières paroles de maître Fyelën trouvèrent un écho plus que favorable dans l’esprit d’Halussius. Le Jedi sentit comme un certain poids se retirer subitement en entendant qu’il le bienvenu. Le fait que la bonne santé de son esprit soit en premier lieu la préoccupation de ses vénérables aînés réconfortait le Jedi dans l’idée qu’il était enfin de retour « chez lui ».
Un instant cependant, Halussius se sentit comme ridicule au plus profond de lui, et riait même de sa pensée… Son âme était loin, très loin d’être apaisée et ses méditations répétées, les liens plus étroits qu’il avait entreprit d’établir avec la Force ces derniers mois avait également pour but de le masquer d’une certaine manière… Mais il ne se trouvait pas devant n’importe quel Jedi, devant n’importe quel maître… Tous ici possédaient une sagesse, une maîtrise si particulière et une affinité avec la Force propre à chacun d’eux, et une expérience certaine dans les voies de la Force qu’Halussius se sentait ridicule d’avoir imaginé pouvoir dissimuler cela… Halussius prit alors la parole calmement.
« Je me porte aussi bien qu’il m’est possible de l’être, maître Fyelën… Je ne crains pas de devoir faire face à certains comportements ou certaines remarques qui pourraient être interpréter d’une mauvaise manière à mon égard. Je me suis préparé à cela et je dois dire que j’y suis beaucoup mieux préparé que lorsque le mandat de Chancelier m’a été confié… même si les regards, des petits gestes et les petites paroles peuvent parfois faire plus de ravage qu’un coup de sabre-laser, même lorsqu’on y a préparé… »
Halussius commençait peu à peu, sans s’en rendre compte, à s’ouvrir à ses maîtres… Il poursuivit.
« Dès que j’ai accepté d’être le Chancelier de la République, j’ai su de suite que j’allais être dans l’obligation de faire des choix, de prendre des décisions qui seraient parfois mal interprétées, incomprises par certains Jedis… et même… parfois en contradictions avec les principes qui régissent notre Ordre…
A de nombreuses reprises, j’ai sondé la Force, j’ai médité avant de prendre certaines décisions, pensant le pour et le contre afin de déterminer si le chemin sur lequel je m’engageais pour prendre une décision était le bon… Je ne cache pas devant vous, maîtres, mes regrets et mes remords de m’être parfois écartés de mes vœux de Jedi afin de pouvoir agir pleinement comme le Chancelier de la République devait le faire… Il… Il y aura toujours des choses que je me reprocherai d’avoir accomplis, que l’on pouvait attendre de la part du Chancelier… mais pas d’un Jedi. »
Le cœur et la voix d’Halussius s’était fait soudainement plus calme, laissant presque transparaitre une pointe d’amertume et un autre sentiment plus fort et plus profond qui pourtant ne se laissait pas encore clairement identifier… Une chose était cependant évidente, le visage d’Halussius était visiblement plus marqué que d’ordinaire, plus marqué que celui qu’il arborait quatre ans auparavant et même plus marqué que celui qui était le sien il y a quelques minutes à peine…
Un instant cependant, Halussius se sentit comme ridicule au plus profond de lui, et riait même de sa pensée… Son âme était loin, très loin d’être apaisée et ses méditations répétées, les liens plus étroits qu’il avait entreprit d’établir avec la Force ces derniers mois avait également pour but de le masquer d’une certaine manière… Mais il ne se trouvait pas devant n’importe quel Jedi, devant n’importe quel maître… Tous ici possédaient une sagesse, une maîtrise si particulière et une affinité avec la Force propre à chacun d’eux, et une expérience certaine dans les voies de la Force qu’Halussius se sentait ridicule d’avoir imaginé pouvoir dissimuler cela… Halussius prit alors la parole calmement.
« Je me porte aussi bien qu’il m’est possible de l’être, maître Fyelën… Je ne crains pas de devoir faire face à certains comportements ou certaines remarques qui pourraient être interpréter d’une mauvaise manière à mon égard. Je me suis préparé à cela et je dois dire que j’y suis beaucoup mieux préparé que lorsque le mandat de Chancelier m’a été confié… même si les regards, des petits gestes et les petites paroles peuvent parfois faire plus de ravage qu’un coup de sabre-laser, même lorsqu’on y a préparé… »
Halussius commençait peu à peu, sans s’en rendre compte, à s’ouvrir à ses maîtres… Il poursuivit.
« Dès que j’ai accepté d’être le Chancelier de la République, j’ai su de suite que j’allais être dans l’obligation de faire des choix, de prendre des décisions qui seraient parfois mal interprétées, incomprises par certains Jedis… et même… parfois en contradictions avec les principes qui régissent notre Ordre…
A de nombreuses reprises, j’ai sondé la Force, j’ai médité avant de prendre certaines décisions, pensant le pour et le contre afin de déterminer si le chemin sur lequel je m’engageais pour prendre une décision était le bon… Je ne cache pas devant vous, maîtres, mes regrets et mes remords de m’être parfois écartés de mes vœux de Jedi afin de pouvoir agir pleinement comme le Chancelier de la République devait le faire… Il… Il y aura toujours des choses que je me reprocherai d’avoir accomplis, que l’on pouvait attendre de la part du Chancelier… mais pas d’un Jedi. »
Le cœur et la voix d’Halussius s’était fait soudainement plus calme, laissant presque transparaitre une pointe d’amertume et un autre sentiment plus fort et plus profond qui pourtant ne se laissait pas encore clairement identifier… Une chose était cependant évidente, le visage d’Halussius était visiblement plus marqué que d’ordinaire, plus marqué que celui qu’il arborait quatre ans auparavant et même plus marqué que celui qui était le sien il y a quelques minutes à peine…
Invité
# Re: Ces quatre dernières années [PV Conseil] - Lun 6 Avr 2015 - 9:26
-"Il n'y a pas d'émotions, Chevalier. Il n'y a que la paix..."
A nouveau, Maître Jeseladai répondait à Halussius. Le regard de Gabriel se porta un instant vers elle, puis revint sur l'homme au centre. Il comprenait ce qu'elle voulait faire savoir à celui qui était Chancelier jusqu'il y a encore peu de temps. Il le savait, il venait de le dire : certaines attitudes peuvent vous blesser au plus profond de votre âme. Et même s'il se disait préparé, on pouvait penser entendre dans sa voix un soupçon de ce qui n'était ni de la crainte, ni de l'amertume. Peut-être de la tristesse quant à cette nature malheureusement inévitable. Mais dès lors, la remarque était judicieuse. Et à méditer sur ce vers du credo des Jedi, l'ex-dirigeant trouverait le baume nécessaire à soigner ce genre de quiétude.
-"Vous avez accepté une vie difficile, dont peu de personne peuvent imaginer la charge avec une juste mesure. Soyez en convaincu."
Ils seraient nombreux, c'est vrai, à s'imaginer à la place qui avait été la sienne. A se dire peut-être qu'ils auraient mieux agit, fait des choix plus éclairés, mais sans gouter au fruit, peut-on réellement affirmer en connaitre la saveur ? A dire la vérité, même le Conseil devait se garder de ce genre de raisonnement. Car s'il est véridique que la tâche est similaire en son fond -guider un peuple-, eux étaient douze à prendre sur leurs épaules cette tâche. Halussius, lui, avait été seul, d'une certaine manière.
-"Pour votre avenir, la paix de votre âme, dissociez ces deux vies. A nos yeux, pendant cette période, vous étiez le Chancelier. Pas le Jedi. Il vous sera plus difficile de parvenir à ce résultat de pensée, mais le l'oubliez jamais. Car l'Ordre, que nous représentons, vous entrevoit ainsi."
Gabriel espérait vraiment qu'Halussius trouverait un réconfort dans ces paroles. Car maintenant, il devrait à nouveau agir, non pas en Chancelier, mais en Jedi. Cette expérience de vie lui serait profitable, mais elle devait rester une expérience parmi plusieurs autres. Et l'Artorien se devait de l'accepter.
-"Bien... Pour la suite, nous vous écoutons Chevalier Arnor. Votre rapport et vos constatations..."
Le silence se fit, et les yeux des Maitres assis se portèrent sur le Jedi au centre de la pièce. Certains, comme le sang-mêlé, s'adossèrent un peu plus à leur siège ; des mains se posèrent sur les accoudoirs ; des esprits se réveillèrent pour être attentif aux prochaines paroles qui seraient prononcées. Chaque mots, ils en étaient convaincus, seraient choisi avec soin par l'Artorien, et l'emploi de ceux-ci autant que leur signification propre auraient une valeur profonde.
Inconsciemment, Gabriel laissa alors s'évadait de lui une vague d'apaisement, qui emplirait la pièce.
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