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# [Bureau du Ministre de l'Economie] Tempora mutantur et nos mutamur in illis - Sam 1 Aoû 2015 - 11:15
La mine grave, les traits sévères, Grendo S'orn s'était levé tôt ce matin, très tôt. Arpentant les couloirs du Sénat, le Neimoidien marchait seul en direction du bureau du Ministère du Trésor et de l'Economie. Un bureau qui lui appartenait encore il y a quelques jours, un lieu dans lequel il avait pu mettre ses compétences à rude épreuve, mais tout cela appartenait désormais au passé. Il avait pris la lourde décision de démissionner. Une démission fortement critiquée par certains, saluer et encourager par d'autres. Quoi qu'il en soit il était convaincu d'avoir pris la bonne décision.
Ce matin là, il ne croisa que peu de personne au Sénat. La Rotonde était encore vide, seuls quelques assistants et vulgaires grattes papiers rodaient déjà dans les couloirs. Grendo bouscula l'un d'entre eux sans prendre la peine de s'excuser et entra dans son ancien bureau. L'endroit avait déjà tellement changé. Les meubles, les sculptures, les objets d'arts, tout avait été déménagé quelques heures plus tôt sous l'ordre express de son assistante. Retour à son bureau de Sénateur de Neimoidia, plus petit et moins prestigieux mais tout aussi confortable.
Se remémorant chaque instant passé en ces lieux, le Neimoidien s'approcha lentement de la large baie vitrée donnant sur le paysage urbain. L'occasion d'observer une dernière fois cette vue sublime qui avait impressionné plus d'un interlocuteur. Il regrettait déjà ce lieu même si il n'y avait passé qu'un peu plus de trois mois de sa vie. Trois mois. Ce n'était rien dans la vie d'un homme et pourtant ...
« Monsieur le Min ... Sénateur pardon ? » il tourna son regard en direction de la porte du bureau. Lyn Ornfray était là, le visage paisible et serein comme à son habitude. La jeune femme avait été nommée Chef de Cabinet par le Neimoidien lors de son ascension. Malheureusement sa démission impliquait le départ de nombreux de ses collaborateurs. Il en était parfaitement conscient.
« Mademoiselle Ornfray ... cela fait bien longtemps, que faites-vous ici ? » demanda-t-il l'air intrigué par sa présence sur les lieux.
« Je .. euh .. j'ai voulu venir une dernière fois dans ce bureau .. vous comprenez .. trois mois ... »
Devait-il lui en vouloir ? Non, il était là pour les mêmes raisons qu'elle. Se remémorer les derniers souvenirs au service de l'exécutif républicain. Sa vie allait prendre un tout nouveau tournant à présent. Comme précisé dans son discours destiné à la presse, S'orn allait se consacrer exclusivement à son Parti Politique, le Front Libéral Républicain. L'occasion de faire entendre la voix des entrepreneurs, des sociétés et des libéraux dans la Rotonde. La tâche ne serait évidemment pas simple mais il avait de nombreux soutiens derrière lui. Il comptait bien les utiliser intelligemment.
« Je comprends ne vous inquiétez pas. Venez, observer avec moi une dernière fois ce magnifique spectacle. » lui dit-il en faisant un signe de la main pour qu'elle s'approche. La jeune femme s'exécuta et se positionna aux côtés de l'ancien Ministre.
« Pensez-vous que c'était la meilleure solution ? »
Le regard braqué vers l'horizon, imperturbable, le Neimoidien s'exprima :
« Seul l'avenir nous le dira Mademoiselle Ornfray, mais je ne pouvais plus mettre de côté mes opinions politique. Je me sens ... libéré à présent. »
Elle laissa apparaître un léger sourire, son attachement à Grendo S'orn n'était plus une surprise pour personne.
« Pourvu que vous ayez raison Sénateur ... pourvu que vous ayez raison ... » répondit-elle calmement au politicien.
Les deux individus restèrent là une dizaine de minutes environ, en silence, observant la splendide vue qu'offrait le bureau du Ministère du Trésor et de l'Economie. Puis ils quittèrent les lieux, sans se retourner, Grendo prenant soin de refermer la porte derrière lui. Une page se tournait ... mais une autre était sur le point de commencer.
Ce matin là, il ne croisa que peu de personne au Sénat. La Rotonde était encore vide, seuls quelques assistants et vulgaires grattes papiers rodaient déjà dans les couloirs. Grendo bouscula l'un d'entre eux sans prendre la peine de s'excuser et entra dans son ancien bureau. L'endroit avait déjà tellement changé. Les meubles, les sculptures, les objets d'arts, tout avait été déménagé quelques heures plus tôt sous l'ordre express de son assistante. Retour à son bureau de Sénateur de Neimoidia, plus petit et moins prestigieux mais tout aussi confortable.
Se remémorant chaque instant passé en ces lieux, le Neimoidien s'approcha lentement de la large baie vitrée donnant sur le paysage urbain. L'occasion d'observer une dernière fois cette vue sublime qui avait impressionné plus d'un interlocuteur. Il regrettait déjà ce lieu même si il n'y avait passé qu'un peu plus de trois mois de sa vie. Trois mois. Ce n'était rien dans la vie d'un homme et pourtant ...
« Monsieur le Min ... Sénateur pardon ? » il tourna son regard en direction de la porte du bureau. Lyn Ornfray était là, le visage paisible et serein comme à son habitude. La jeune femme avait été nommée Chef de Cabinet par le Neimoidien lors de son ascension. Malheureusement sa démission impliquait le départ de nombreux de ses collaborateurs. Il en était parfaitement conscient.
« Mademoiselle Ornfray ... cela fait bien longtemps, que faites-vous ici ? » demanda-t-il l'air intrigué par sa présence sur les lieux.
« Je .. euh .. j'ai voulu venir une dernière fois dans ce bureau .. vous comprenez .. trois mois ... »
Devait-il lui en vouloir ? Non, il était là pour les mêmes raisons qu'elle. Se remémorer les derniers souvenirs au service de l'exécutif républicain. Sa vie allait prendre un tout nouveau tournant à présent. Comme précisé dans son discours destiné à la presse, S'orn allait se consacrer exclusivement à son Parti Politique, le Front Libéral Républicain. L'occasion de faire entendre la voix des entrepreneurs, des sociétés et des libéraux dans la Rotonde. La tâche ne serait évidemment pas simple mais il avait de nombreux soutiens derrière lui. Il comptait bien les utiliser intelligemment.
« Je comprends ne vous inquiétez pas. Venez, observer avec moi une dernière fois ce magnifique spectacle. » lui dit-il en faisant un signe de la main pour qu'elle s'approche. La jeune femme s'exécuta et se positionna aux côtés de l'ancien Ministre.
« Pensez-vous que c'était la meilleure solution ? »
Le regard braqué vers l'horizon, imperturbable, le Neimoidien s'exprima :
« Seul l'avenir nous le dira Mademoiselle Ornfray, mais je ne pouvais plus mettre de côté mes opinions politique. Je me sens ... libéré à présent. »
Elle laissa apparaître un léger sourire, son attachement à Grendo S'orn n'était plus une surprise pour personne.
« Pourvu que vous ayez raison Sénateur ... pourvu que vous ayez raison ... » répondit-elle calmement au politicien.
Les deux individus restèrent là une dizaine de minutes environ, en silence, observant la splendide vue qu'offrait le bureau du Ministère du Trésor et de l'Economie. Puis ils quittèrent les lieux, sans se retourner, Grendo prenant soin de refermer la porte derrière lui. Une page se tournait ... mais une autre était sur le point de commencer.
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