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C'était la fin de la semaine, La jeune blonde ne travaillait pas ce soir au night-club de Johanna. Elle n'avait qu'un soir de repos et c'était aujourd'hui. Le soleil baignait de lumière le petit bureau. Assya était debout devant la fenêtre et regardait dehors. Son visage montrait un curieux mélange de gravité et de mélancolie. Appuyée contre la vitre, elle soupira bruyamment. Perdue dans son passé, elle ne remarqua pas l'arrivée de sa patronne. Elle soupira à nouveau et essuya une larme qui perlait le long de sa joue. Cela faisait quelques jours qu'elle n'avait pas eu de contrats. Malgré son travail de danseuse, elle commençait à s'ennuyer et l'ennui augmentait sa peine en ce jour si particulier.

« Assya, tu comptes rester là à te morfondre encore longtemps ? »

La jeune fille sursauta et se retourna d'un coup. Elle fixa ses yeux clairs sur la femme en face d'elle et haussa les épaules.

« Je ne me morfonds pas ! Je...
- Tu te recueilles ? Écoute Assya je sais que cette journée est spéciale pour toi mais tu ne peux pas rester planter devant cette fenêtre toute la journée.
- Et pourquoi pas ?
- Parce qu'elle ne voudrait pas. Écoute fais ce que tu veux mais tu ferrais mieux de t'aérer l'esprit. »

Johanna embrassa sur le front sa protégée et quitta la pièce. Elle n'avait plus rien à lui dire et de toute façon, Assya ne l'écouterait pas davantage. Johanna avait vu juste. Assya retourna à la fenêtre et plongea son regard dans le lointain. Elle repensa à ce que lui avait dis Johanna et elle finit par se décoller de la vitre. Elle jeta un coup d'œil au datapad. Rien il n'y avait toujours rien. Désespérée, Assya quitta la pièce et l'appartement. Elle alla se distraire dans les boutiques des hautes sphères de Coruscant. Assya aimait faire les magasins. Même si elle revenait le plus souvent bredouille, elle aimait essayer de nouveaux vêtements. Après plus d'une heure de lèche-vitrine, elle revint à l'appartement. Elle se laissa choir dans un fauteuil quelque minute puis retourna dans le bureau. Là elle regarda désespérément l'écran du datapad posé sur le meuble. C'est à ce moment là que le message s'afficha en grand sur l'écran « ENFANT » et se mit à clignoter. La jeune blonde se mit à sourire bêtement devant le petit ordinateur. Enfin, elle avait enfin une mission. Elle commençait un peu s'ennuyer. Elle ouvrit le message transféré depuis l'astre et prit connaissance de l'ordre. Elle prit un petit calepin d'un tiroir et fin crayon et nota les informations importantes. Une fois sa prise de note terminée, elle supprima le message comme à son habitude. Elle supprimait toujours toutes traces de ses ordres de missions. Cette précaution, c'était Johanna qui le lui avait apprise. Elle disait que c'était plus prudent. Elle rangea ensuite le calepin dans le tiroir et quitta la pièce en chantonnant. Elle alla prévenir sa patronne et se prépara aussi bien psychologiquement que physiquement à cette nouvelle aventure.


Quelques jours plus tard, ce n'était plus la même blondinette qui se présenta pour récupérer un petit vaisseau. Hel, la fille aux cheveux châtain tirant sur le brun, au regard aussi vif qu'un chat marchait d'un pas serein. Ses cheveux plus lisse se laissait porter par le petit vent matinal. Elle portait de simples vêtements noirs. Elle n'avait pas de manteau, pas de cap pour cacher son visage. Elle n'en avait pas besoin. Devenue Hel, elle avait totalement changé de look. Elle était une autre personne, une tueuse redoutable, professionnelle jusqu'au bout des ongles. Elle ne laissait rien au hasard. Elle passa une main gantée dans ses cheveux et disciplina une mèche de cheveux rebelle. Elle arriva bientôt le vaisseau qu'on lui avait indiqué. Elle y monta et trouva à bord un astrodroïde. Hel sourit satisfaite de voir à quel point on l'avait cerné sur ce point aussi rapidement. En effet, il était certain que par soucis de sécurité, elle aurait du tuer le pilote une fois arrivée sur la station. Une fois montée à bord, Hel alla s'installer à sa place. Elle donna la destination et le vaisseau décolla en direction de la station abandonnée en orbite dans le secteur de Corellia. Pendant le trajet, la jeune femme somnola. De temps en temps, elle ouvrait un œil pour vérifier le temps qu'il lui restait avant d'arriver. Quelques secousses et puis le vaisseau commença à ralentir. Hel se réveilla définitivement. Elle se redressa dans son siège et riva ses yeux sur la station qui apparaissait devant elle. L'astrodroïde mit le cape dessus et finit par s'y poser en douceur. Lorsque le aisseau s'arrêta, Hel se détacha et sortit à l'extérieur. Il y avait déjà deux autres vaisseaux posés près du sien. Elle revint à l'intérieur, effaça toutes les données concernant son point de départ et débrancha le droïde. Puis elle quitta le vaisseau et commença à explorer les alentours. Elle marchait lentement, guettant le moindre bruit, le moindre mouvement qui trahirait une présence. Dans son exploration, elle aperçut deux silhouettes au loin. Elle se rapprocha discrètement et sortit son couteau laser. Il s'agissait de deux femmes. La jeune femme ne s'attendait pas à voir d'autres personnes ici. Il n'était mentionné nul part qu'il y avait d'autres engagés sur cette mission. Hel arriva jusqu'à elles et engagea la conversation.

« Qui êtes vous ? Retournez-vous doucement et répondez-moi. Que faites vous ici ? »
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« Qui êtes vous ? Retournez-vous doucement et répondez-moi. Que faites vous ici ? »

Au timbre de la voix, provenant de derrière, Aia expira. Elle avait appris qu'il serait trois, et ce n'était donc pas une surprise d'entendre une voix de plus. Mais la question en était une par contre. Cela laissait entendre que cette dernière venue n'était pas au courant de son contrat. Ou qu'elle n'était pas la personne prévue. Dans les deux cas, c'était embêtant. Passablement embêtant.

Se retournant alors, Aia laissa apparaitre son visage dans la lumière, la partie basse de celui-ci recouverte par un masque à oxygène raccordée à sa ceinture. Et la voix trafiquée par ce genre d'appareil, elle répondit alors :

-"Personnellement, je n'ai pas le temps de jouer aux devinettes. Si tu n'es pas assez ingénieuse pour te renseigner sur la nature de ton travail, peu m'importe."

Au moins, c'était dit. Mais la vérité était là. Si elle était la troisième du groupe, son égo en prendrait un coup, mais elle ne broncherait pas plus. Par contre, si ce n'était pas le cas, elle renchérirait d'une manière qui serait reconnaissable très probablement. Pour Aia, elle garderait un oeil sur elle, au cas où, mais il y avait pire dans l'immédiat. Il y avait cette station.

Quelques jours plus tôt...

Aia scrutait les primes et les offres de contrats, quand son attention s'arrêta sur une d'entre elle. La somme d'argent semblait disproportionnée, et pourtant, à la lire et la relire, tout semblait simple. Pas de meurtres d'une personnalité, pas de missions de sauvetage suicide, non ... juste une mission où l'on venait se poser sur une station d'exploitation Corellienne, et où l'on récoltait un peu d'un truc bizarre.

La somme de crédit était substancielle, ce qui laissait donc à penser qu'il y avait un hic. Et le hic, il était simple. Il tenait en soit en deux mots : quarantaine corellienne.

Retour au présent

-"Ranges pas ton arme, on risque d'en avoir besoin. A voir ces corps... Et soit gentil, équipes-toi."

La chasseuse supposait, et espérait d'une certaine manière que cette dernière venue avait au moins un masque à oxygène. Il y avait des mesures préventives à prendre avant d'aller plus loin, c'était l'évidence. Il fallait reconnaitre que si ce lieu avait été mis en quarantaine, c'était pour une bonne raison. Vu les informations, tout devenait fou dans cette station.

-"On récupère un échantillon et on se casse. J'espère que ça vous va, car je tiens pas à m'éterniser ici. Les Forces de sécurité de Corellia ne vont pas tarder à réagir au fait qu'on visite leur zone."

Aia se demandait même s'ils n'étaient pas déjà au courant. Dans tous les cas, plus vite elles auraient terminées, plus vite elle n'aurait plus à se poser la question. Encore que... Comment savoir ?

-"Vous y croyez vous à cette histoire ? Qu'ils seraient tous devenus fous et qu'ils se seraient entretuer ?"

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L'argent... Pourquoi est-ce que tout tourne toujours autour de l'argent ? Voilà une question qui mérite réflexion, est-ce pour quantifier la qualité d'un objet ? Est-ce pour mettre certaines personnes sur un piédestal ? En tout cas j'en avais besoin comme tout le monde. Mes maigres économies s'épuisaient à vu d'œil, il était grand temps que je commence à travailler si je veux pouvoir continuer ma traque. En tant que jedi gris, beaucoup de porte m'étaient maintenant ouvertes, notamment celle du crime organisé et de la contrebande, évidemment les gens restaient suspicieux mais ils ignoraient pas l'utilité d'un sabre laser en tout circonstance, c'est ainsi que je fus mis en contact avec une mystérieuse personne dont j'ignorais tout qui aurait une mission à proposer. Il s'agissait d'enquêter sur une vieille station abandonnée remplit de plantes mutantes et de gaz potentiellement mortelle puisqu'elle donnerait des envies suicidaires et de meurtres, autant dire une petite promenade de santé. J'étais arrivée en premier sur la plateforme, mon contact m'avait fournit le transport, un masque à oxygène se plaçait sur la partie inférieure de mon visage, il était presque inutile puisque la force pouvait me permettre de filtrer l'air entrant dans mes poumons mais il était préférable de garder ses forces en cas de pépins.

Je n'étais aucunement au courant que des personnes devaient nous rejoindre et j'en conclus que le second transporteur qui arriva devait être la "concurrence", cette mission se transformait en course, il semblerait. ça va être au premier qui trouve les données sans se faire tuer et qui revient... Ou alors c'est le même commanditaire mais il veut qu'on se bouge le train alors il créait un semblant de concurrence, dans tout le cas il est hors de question que je porte en mission avec des chasseurs de prime ou des criminels, je les ais toujours considérés comme les pire rebuts de l'humanité mais je ne pouvais pas non plus partir ou les affronter, j'avais besoin de cette argent et je n'avais pas quitter le côté lumineux. Je repris donc mon choix initial, je partirais tout seul en tentant d'arriver en premier à remplir les objectifs. Finalement, l'arrivante s'avança, arrivante puisque c'était une jeune femme qui portait elle aussi à masque à oxygène. Je me retrouvais face à une très jeune femme, du moins d'aspect, avec de long cheveux noirs, le masque rend le reste de la description difficile. Je restais dans un coin d'ombre ou je me trouvais, j'attendrais de voir si la situation évolue avant de me dévoiler à elle. Après quelques minutes d'attentes, ou je vis que l'humaine m'avait remarquée, je cherchais pas non plus à être discrète, un nouveau transporteur arriva.

Cette fois encore, se fût une humaine qui apparut par la porte de son vaisseau, nous étions entre femmes il semblerait, merveilleux. Tandis qu'elle s'avançait vers nous l'arme à la main, elle se ravisa puis tenta d'engager la conversation, je gardai le silence alors que la première humaine aux cheveux noirs lui répondit. J'en profitai pour regarder la dernière concurrente, elle portait un masque qui cachait son visage, se qui me fît sourire, et j'eus une délicieuse envie d'utiliser la force pour la forcer à la retirer mais il n'était pas l'heure de jouer, j'avais une mission à accomplir. Je sortis donc de l'ombre pour qu'elles puissent voire toutes les deux qui j'étais puis j'annonçais d'une voix forte:

-Je ne sais pas qui vous a engagé et comment il vous à présentait votre mission mais, et je regardais Aïa, je compte bien partir dans cette station toute seule, vous vous vous organisez comme vous voulez, peu m'importe.

Après cette rapide mise au point, je fis demi-tour et m'avança vers l'entrée de la station ou plusieurs corps gisaient inanimés tentant visiblement de fuir, je ne savais pas ce qu'il y avait la dedans mais j'avais hâte de le découvrir.
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Hel soupira bruyamment alors que l'une de ses interlocutrices se retournait pour lui faire face. Malgré le jour, la jeune tueuse ne pouvait voir que les cheveux noirs de la jeune femme. Le reste de son visage était en partie caché par un masque à oxygène. Hel sourit en le voyant. Mais la fille à la rose déchanta rapidement. La réponse de la Brune lui arracha une grimace qu'elle ne dissimula pas. Ne prêtant pas attention à sa remarque sur son arme, Hel rangea son couteau. De ce qu'elle pouvait en conclure, elle devrait faire équipe avec cette femme, ou du oins elles étaient pas totalement en concurrence direct.

« Tss, tu parles pour ne rien dire là je te signale. Je ne te demande en quoi consiste la mission. Merci mais je sais lire les ordres qu'on me donne. Il se trouve juste qu'on ne m'a pas fait parvenir de précision concernant d'éventuelle «collègue». Pour mon arme, merci mais je suis assez grande pour savoir quoi faire. »

Hel fit une fois de plus une petite moue à la pique que lui lança la Brune. Piquée dans son orgueil, la jeune femme ne regarda même pas l'autre femme et repartit en direction de son vaisseau. Elle venait à peine d'arriver et déjà l'ambiance avait un goût désagréable du vent de Tatooine qui vous assèche la gorge. Hel devait tenir à l’œil cette Brune et surtout ne pas trop répondre à ses provocations. Bien sûr qu'elle avait un équipement. Elle ne l'avait juste pas encore prit. Elle avait préféré descendre et faire un petit tour de reconnaissance au alentour de son vaisseau avant de vraiment commencer sa mission. Mais voilà, elle était tombé sur cette orgueilleuse qui la prenait de haut. En revenant vers elles, Hel lança un regard noir à la jeune femme aux cheveux noirs et lui répliqua :

« Je ne suis pas idiote merci et je tiens à garder tout mon esprit. »

Elle allait finalement répondre à sa question lorsque la seconde femme se décida à parler. Manifestement et d'après ses dires, elle n'était pas non plus au courent qu'il y aurait d'autres personnes sur cette mission. Hel se demanda qui pouvait bien être se commanditaire pour donner des informations aussi partielles. Et si ce commanditaire avait fait un séjour sur cette station maudite, son état mental s'expliquerait alors. Enfin si il n'était pas capable de donner trois fois de suite les mêmes informations Hel devait s'attendre à tout. De plus les corps qui jonchaient le sol un peu plus loin n'étaient pas très rassurent sur le sort potentiel qui les attendait.

« En ce qui concerne la mission je pense que faire la chose rapidement est en effet plus que souhaitable. Je ne compte pas non plus m'éterniser ici. Pour eux je ne sais pas si ce qu'on dit est vrai mais je ne tiens pas à faire l'expérience juste pour vérifier ou infirmer les dires. »

Après cela, Hel finit par mettre son masque sur son visage. Maintenant équipée elle aussi, la jeune femme était prête. Son regard se porta ensuite sur l'autre femme, une Nautolane et, les yeux de chat de la tueuse entr'aperçut une arme qu'elle n'avait pas l'habitude de voir dans son milieu. Était-elle une jedi ? La vision de ce qu'elle supposa être un sabre surprit Hel. Qu'est-ce qu'une jedi faisait ici ? Peu importait pour Hel, mais une chose était certaine si un membre de l'ordre était ici, récupérer un échantillon allait s’avérer plus compliquer que prévu. Surtout si cette dernière faisait cavalier seule.

« Attend un peu toi ! Partir seul je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Au moins au début, non ? On ne sait pas ce qui leur est arrivé exactement à ces pauvres gars. Je ne compte pas subir leur sort. Mais si la concurrence te pose problème on peut s'arranger. »

Sur ces quelques mots, Hel rejoignait la Nautolane et finissait par la dépasser pour lui barrer la route. La regardant froidement elle pointa son couteau laser en sa direction.
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-"Mais non, laisses-la. Et toi aussi. Après tout, si vous voulez faire ça seules, pourquoi je vous en empêcherais."

Aïa les regardait, toutes les deux. Pourquoi pas après tout ? Ce n'est pas comme si l'armée républicaine elle-même avait été tenu en échec face à ce qui se trouvait ici... Ou comme si lorsque les Forces de Sécurité Corelliennes ne chercheraient pas à ouvrir le feu sur elle si leur passage s'avérer dix secondes trop long...

-"Je me moque de savoir qui vous envoie, ou pour qui vous bossez, mais l'évidence est là. Les probabilités pour que 3 fêlés aient eu en même temps l'envie de mettre la main sur ce qui se cache là-dedans est mince. Alors allez là dedans seules si vous voulez : je récupérerais l'échantillon une fois que vous vous serez entre-tuées."

Elle n'allait pas s'en plaindre. Folle, mais seule, elle aurait peut-être plus de chance de s'en sortir que folle mais accompagnée. Surtout si l'on compte que ces deux là avaient une certaine tendance visible à la discorde. Pour autant, cela ne voulait pas dire non plus que leurs capacités à chacunes étaient à déplorer. Leur commanditaire commun avait choisi de les envoyer à trois, sans pour autant les mettre au courant. C'est un détail qui permettait pour l'humaine de supposer qu'il y avait peut-être là une raison.

-"Ou alors contre mauvaise fortune bon cœur, on s'associe pour l’occasion et on partage les bénéfices. Ainsi, on aura peut-être une chance de s'en sortir à temps. Mais c'est à vous de voir."

Elle n'allait pas chercher à les forcer non plus. Rien de pire qu'une personne qui agissait contre ses instincts propres. Ça vous poignardait à la première petite anicroche, au premier petit détail qui allait mal, et au final, c'était pas le but poursuivi. Aussi, une main sur le blaster, Aïa se détourna sur un "Bref" pour avancer vers l'une des portes et en activer l'ouverture. Puis elle se dirigea vers un corps à terre et s'agenouillant, elle chercha à l'observer. La première chose à faire était de savoir répondre aux questions en suspens. Qu'est-ce qui s'était réellement passé ? Et où se trouvait la toxine ? Et y a-t-il quelque chose d'intéressant sur le corps, à part les cinq crédits dans sa poche ?

Fourrant les crédits dans sa propre poche, la chasseuse ajouta :

-"Merci pour ça, mais voyons ce que tu peux nous apprendre d'autre ..."
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Je regardai droit dans les yeux l'humaine qui me menaçait avec son couteau laser, je savais que je n'aurais aucun mal à la désarmer et même plus si elle insistait mais je devais finir cette mission sans créer de problème et de préfèrence vite. Je m'approchai de l'humaine, une fois arrivée devant elle, je la dominais de toute ma hauteur et l'obligea à lever la tête pour me regarder en face, je n'avais fait aucun geste d'attaque, je me contentai de la regarder froidement dans les yeux. L'autre humaine parlait mais je l'écoutai que d'une oreille distraite, elle disait des choses sans intêret et d'une certaine évidence, je ne la coupais pas dans son petit speech tandis que je posai doucement ma main sur l'épaule de l'humaine qui me faisait face, elle était crispé :


-Calme toi, je vais pas te faire du mal, si tu tiens à que je t'accompagne qu'il en soit ainsi.


J'avais un plan simple pour réussir sur tout les tableaux, je devais prendre deux échantillons, l'un pour toucher la prime de la mission et l'autre pour l'ammener à la république histoire de trouver un moyen de le détruire quoi que cela puisse être. J'allais donc devoir jouer sur deux tableaux en même temps et ça me plaisait pas forcement, la subtilité n'était pas mon fort mais ce serait tout à mon avantage, j'allais donc devoir supporter mes deux compagnons... Je m'approchai à mon tour du cadavre et vît l'humaine lui faire les poches, je secouai la tête mais ne dit rien, il y avait plus important à faire. En examinant le corps en décomposition, je ne vis aucune trace de blessure ni de combat, je dis donc mes conclusions à mes collègues :


-Le corps est en très mauvais état et c'est difficile de juger mais je dirais que la personne est morte asphixiée, elle a ses mains crispés sur son coup, je pencherais donc pour un gaz ou alors quelqu'un ou quelque chose à tenté de l'étrangler. Au fait, je m'apelle Elina.



L'art de plaçer son nom l'air de rien dans une discussion sans aucun rapport, il était important que je puisse mettre des noms sur le visage des humaines au niveau relationel et aussi pour avoir quelques informations sur elle. Je me plaçais ensuite dans le cadre d'une porte enfoncée qui donnait sur des ténèbres et alluma une lampe se trouvant à ma taille, je n'y voyais pour l'instant rien de bizarre mis à part un couloir sombre, lugubre et surtout très vite et monotone, je jetais un coup d'oeil à mes camarades et leurs demanda de mon regard si on pouvait continuer.
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Hel ne bougea pas. Tout ses muscles étaient tendus. Elle fixait la Nautolane et ne faisait qu'entendre ce que disait l'autre humaine qui les accompagnait. Enfin accompagner, pas vraiment puisqu'elles n'avaient presque pas avancé d'un pouce. Elle leur sortit tout un discours qui fit bouillir le sang de la tueuse. D'apparence calme, elle détourna vaguement le regard de la Nautolane et rapidement jeta un regard mauvais à sa nouvelle interlocutrice. Lorsque la brune prononça le mot «entre-tué», la réaction de la mercenaire fut immédiate. D'un geste vif elle lui lança un de ses carreaux d'arbalète au visage. Ce n'est que parce que la blonde l'avait voulut qu'il alla se fiché derrière elle. Le ton était donné, il y avait des mots à ne pas dire et celui-là en faisait parti. La Nautolane ramena son attention vers elle. Se calmer, mais elle était calme, enfin presque. Elle voulait juste s'assurer qu'elle ferait plus ou moins équipe ensemble. L'essentiel c'est que la Nautolane ait accepté. Hel rangea son couteau et un léger sourire à peine perceptible se dessina sur son visage.

Une fois le pseudo incident passé, Hel reporta son attention sur l'environnement qui les entourait. Elle regarda la brune ouvrir une porte et se pencher ensuite au-dessus d'un corps de soldat. Elle lui fit les poches et en sorti quelque crédits qu'elle glissa discrètement dans sa poche. Le pauvre avait du mourir d'en d'atroces souffrances. La Nautolane avait raison. Tout indiquait qu'il était mort suite à une perte d'oxygène soudaine. L'option du gaz n'était plus à mettre de côté. La jeune file resta un peu à l'écart et se contenta de regarder ses deux acolytes faire le petit tour. Ses yeux, eux étaient en alerte maximum. Elle cherchait à mémoriser chacun des coins et recoins qui s'offraient à sa vue. Elle ne perdrait pas une miette de ce lieu. La Nautolane glissa son identité dans sa dernière réplique l'air de rien. Elina, un nom qu'elle n'oublierait pas. La tueuse n'oubliait jamais rien, ni un visage, ni un nom ou un simple geste. Elle gardait tout cela bien rangé dans sa mémoire et le jour où elle avait besoin de s'en servir, elle retrouvait toutes ses informations.

« Moi c'est Hel », répondit simplement la jeune fille. Elle ne jugea pas utile de dévoiler son surnom. De toue façon, soit les deux autres la connaissaient et au quel cas elles feraient le lien entre son nom, son tatouage connu dans le milieu et surtout son surnom, soit elle ne la connaissaient pas vraiment et dans ce cas ce n'était pas très grave. Soudain un nouveau bruit se fit entendre. Hel sur ses gardes, regarda tout autour d'elle. Elle ne voyait rien pourtant elle sentait bien que quelque chose clochait.

« Je vais jeter un coup d’œil rapide. J'aime pas ce bruit bizarre. »

Sur ses mots, elle s'éloigna du groupe et se dirigea lentement, couteau sorti et la main sur son arbalète bien cachée, prête à s'en servir. Elle marcha et finalement se stoppa net. Elle attendit là, que quelque chose ou que quelqu'un bouge. Au moindre mouvement suspect, elle n'hésiterai pas à jouer de ses armes. Un nouveau bruit se fit entendre, derrière elle cette fois. Instinctivement elle brandit son arbalète et ses saberdad. Elle fixa le lieu d'où provenait le bruit. Nouveau son et l'arme mortelle fila dans les airs. Elle alla se ficher dans la chair de l'autre humaine. Hel pinça les lèvres. Ce n'était pas son attention, mais elle était trop sur les nerfs. Tant pis, elle rangea son arme et se focalisa à nouveau vers l'endroit d'où était venue sa sensation étrange.
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