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Corellia! L'une des planètes de la République que j'aurais volontiers vu brûler. Ne serait-ce que pour ses chantiers navals qui fournissaient cette pathétique bande de clowns. Et puis aussi, je dois le reconnaître, parce que j'aimais bien l'idée de voir brûler un monde. Il y avait peu de choses qui valaient ce genre de spectacles et j'avais toujours gravé quelque part dans mes souvenirs la vision d'Artorias en flamme. Et j'espérais un jour voir à nouveau pareil délice pour les yeux! Quelque part j'étais une sorte d'artiste incomprise qui savait apprécier la mort et la destruction à leurs justes valeurs...

Pourquoi je me rendais sur cette planète? Et bien je ne le savais pas vraiment moi-même! Peut-être qu'après une si longue absence due à ma quarantaine j'avais le désir de voyager un peu, de parcourir à nouveau la galaxie. Pourquoi un monde républicain? Parce que j'appréciais le risque et les plaisirs qu'il procurait. Et puis j'avais peut-être des chances de grappiller quelques informations sur Dranor. C'était typiquement le genre de monde qu'il appréciait! Dans tous les cas j'avais pas mal changé physiquement et je doutais qu'on puisse me reconnaître si tant est que je sois recherchée. Et puis je pourrais ainsi en savoir un peu plus sur l'ambiance actuelle chez mes ennemis. Une façon comme une autre de s'occuper, pas vrai?

Pour l'instant tout se passait bien et j'avais pu passer sans encombres la douane sur l'une des stations orbitales. Il avait suffit d'une somme de crédits plutôt alléchante pour corrompre l'homme qui s'était chargé de vérifier mes papiers. Ça plus quelques sourires et regards enjôleurs. Toujours est-il que j'avais échappé à la fouille et que mes sabres restaient toujours soigneusement camouflés sous les pans de ma cape, au creux de mes reins. Mais je n'avais pas à être étonnée d'un si grand laxisme dans la mesure où ce monde était réputé pour les contrebandiers en tout genre qui en étaient issus, non? Parfois l'argent représente un argument presque aussi puissant que la Force elle-même...
*C'est tellement pathétique que je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer...* songeai-je alors que mon regard acier se posait sur la planète.
La navette de transport de passagers dans laquelle je me trouvais commençait sa descente dans l'atmosphère et j'étais plutôt impatiente de me retrouver au sol. Ne serait-ce que pour ne plus voir la tronche des extraterrestres qui étaient assis à côté de moi! Les non-humains étaient bien l'une des choses que je détestais le plus dans cette galaxie. Si ça ne tenait qu'à moi je les exterminerais en masse. Mais comme bien souvent je n'avais ni les ressources ni le temps pour m'en occuper! Pour l'instant en tout cas...

C'est donc passablement irritée que je quittai la navette non sans avoir été bousculée par une bande de Dralls au passage. L'envie de séparer leurs ridicules têtes de leurs minuscules têtes m'avait un instant effleuré l'esprit, évidemment. Mais j'étais en territoire étranger et il valait mieux se montrer prudente. Après tout se faire remarquer avant même d'être descendu de notre moyen de transport n'était certainement pas la chose la plus avisée à faire. Je ravalai donc mes pulsions meurtrières en serrant le poing pour m'y aider. Une autre fois peut-être...

Il me fallut plusieurs longues secondes avant de me rendre compte qu'il me manquait quelque chose. Ce fut précisément à l'instant où je me passai la main dans le dos que je compris que l'un de mes sabres ne se trouvait plus dans son étui. Il me fallut encore un instant pour me remémorer les derniers événements et ainsi arriver à la conclusion que les seuls ayant eu un contact physique avec moi avaient été les Dralls. Foutues créatures!
*Je vais en faire de la charpie!* me promis-je.
Mais avant toute chose il s'agissait de les retrouver. Et des créatures qui atteignaient à peine le mètre dans une foule composée en grand majorité d'humains c'était... hum, comment dire? Un sacré challenge? Je sautai sur un banc et me mis sur la pointe des pieds pour observer les environs. Fort heureusement cela ne faisait que quelques instants que le vol avait eu lieu et ces enfoirés n'avaient pas pu s'éloigner très loin. Que ce soit par chance ou à cause de ma vision affutée, je trouvai l'un des voleurs présumés grâce à son pelage particulier. Et maintenant que je l'avais repéré il était hors de question que je le perde à nouveau!
*Je vous tiens!*
Je fendis la foule en profitant de ma fine taille pour me glisser entre les gens et je parvins finalement à m'approcher suffisamment du groupe de Dralls pour les suivre efficacement. Ce que je fis en cachant ma présence dans la Force comme je l'avais fait depuis que j'étais arrivée en orbite de Corellia. Je n'avais plus qu'à attendre le moment propice pour frapper et leur faire regretter amèrement leur manque de courtoisie. Un sourire s'esquissa sur mes lèvres à cette pensée...
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Corellia.

Je n'avais pas visité mon monde natal depuis des mois voir même des années mais je ne pouvais pas oublier le sentiment de bien-être qui venait me transcender à chaque fois que je débarquais de la navette ou du vaisseau qui m'y emmenait. Ce ressentiment était semblable à celui que je trouvais lorsque je venais prendre place le soir sur ce rocher qui bordant la petite cascade du parc du Temple d'Ondéron. Planète recouverte de végétation où poussait ici et là de vaste mégalopoles telles que Coronet City ou Tyrena, j'en préférais clairement le premier aspect bien plus calme et empli de sérénité. Cela me rappelait mes vagues souvenirs d'enfance dans la maison familiale qui bordait la rivière. J'avais profité de mon séjour pour retourner prendre un grand bol d'air en ces lieux reculés tôt en faisant cependant l'impasse sur l'idée de visiter de nouveau le lieu de mon enfance. Un jour, je ferais le pas. J'irais retrouver mon père afin de lever le voile sur bon nombre de choses.

Mais aujourd'hui j'arpentais les rues de la capitale, Coronet City, à la recherche d'un Jedi en mission. Une mission bien simple qui m'avait déjà été confiée alors que je n'étais qu'un Padawan de dix-huit ans. C'était peut-être l'après coup de cette audience au Conseil en présence de Zelonion et de certains membres de notre haute instance. Nous avions défendu notre position avec volonté et nous n'aurions pu faire mieux. Nos arguments étaient des plus précis possible et nos preuves des plus véridiques. Mais cela n'excusait pas vraiment notre comportement initial. J'avais contourné les instructions du Conseil et je ne les avais pas prévenu de mon changement d'initiative. Mais à ma décharge, je leur avait tout de même ramener un élève qui avait, à mes yeux, évolué vers de meilleurs auspices. C'est donc en attente de ma nouvelle affectation que je me trouvais à jouer le rôle de livreur pour le compte du Conseil. Cependant, retrouver le Jedi se révèla plus compliqué qu'il n'y paraissait. Ce dernier semblant vouloir se faire discret, ne communiquait que brièvement sa position et plusieurs de nos rendez-vous se retrouvèrent avortés aux derniers moments pour des raisons diverses. Et à force de porter mon paquet sous le bras de ruelles en ruelles pendant plusieurs heures, on finit rapidement par remarquer le Jedi qui le traîne sur son chemin, c'est à dire moi. Je me sentais de moins en moins à mon aise alors que je parcourais une énième rue, je finissais par m'arrêter devant les étales d'une épicerie aux prix raisonnables. Je posais mon paquet à proximité, fouillant dans les profondes poches de ma bure à la recherche des quelques crédits qui pouvaient encore s'y affronter. Ressortant l'argent nécessaire à payer le vendeur, je me saisissais des denrées dont j'avais fais l'achat d'une main et glissait l'autre en direction du dit colis dont je ne gardais pas à constater la disparition du bout de mes doigts.

- Guerfel !

Je pivotais immédiatement, les sens en alerte. Il n'y avait pas foule et je constatais rapidement que je venais de me faire voler par un groupe qui disparaissait au coin de la rue. Glissant habilement les denrées dans une des poches de ma bure, je glissais rapidement sur le sol en dur de la ruelle, à la poursuite des voleurs. Je ne courais cependant pas dans un désir de ne pas attirer l'attention. Je réalisais alors que je risquais de perdre leur trace à tout moment étant donné qu'il s'agissait d'un groupe de Draals. Ces derniers peuplent Corellia, ils sont donc nombreux. Je m'efforçais donc de fixer discrètement le paquet que j'étais censé livrer pendant un certain temps avant d'empreinte en compte un indice que m'envoyait mon amie la Force. Je tournais soudainement au coin d'une rue, abandonnant brusquement ma filature pour m'élancer d'une impulsion sur une passerelle de service qui surplombant le semblant de zone industrielle dans laquelle je semblais mettre les pieds. En réalité, je les contournant. Je comptais les rattraper en prenant un raccourci. Et c'est ainsi qu'allait de passerelles en passerelles, je finissais par m'immobiliser au bout de l'une d'elle. Je visualisais l'entrepôt à proximité: ce devait être le point de chute de ce groupe de Draals.

- Ils ne vont pas tarder.. Quand ils s'apprêtent à ouvrir la porte, je débarque en plein milieu. Cela devrait les surprendre. J'aurais l'avantage... lançais-je calmement, presque à moi-même. J'étais loin de me douter qu'une surprise de taille m'attendait...

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J'avais suivi les Dralls depuis la zone d'arrivée des navettes en provenance des stations orbitales jusqu'à une zone qui se voulait plus industrielle. J'avais rapidement compris que les voleurs ne se contentaient pas de flâner à la recherche d'une future cible qu'ils pourraient délester de quelque objet de valeur mais qu'ils se dirigeait vers un endroit précis. Leurs regards résolument rivés devant eux et non sur les passants signalaient clairement qu'ils ne cherchait plus personne à voler et j'en conclus qu'ils étaient pressés de mettre à l'abri leur butin. Je ne savais pas si j'avais été leur première victime de la journée mais j'étais certainement la dernière. Après tout la valeur d'un sabre laser au marché noir pouvait atteindre des sommes astronomiques et il était plus prudent de le mettre en sûreté jusqu'à sa vente. En tout cas c'est ce que j'aurais fait si j'avais été à leur place. Et je savais de quoi je parlais puisque j'avais passé une bonne partie de mon enfance sur Nar Shaddaa et que je connaissais les rouages du vol...

D'un autre côté j'étais plutôt satisfaite de la tournure que prenaient les événements. Il était plus facile - et plus discret - de m'attaquer à ces enfoirés dans une zone moins peuplée de la capitale, là où j'avais moins de chance d'être repérée. Une manieuse de la Force restait malgré tout aisément reconnaissable par une personne connaissant un tant soit peu les Jedi, les Sith ou ce qu'il se racontait sur eux. Spécialement lorsqu'elle maniait un sabre-laser pour découper ces espèces de nains à poils...
*C'est ça, rendez-moi service!* songeai-je alors. *Allez vous planquez loin des regards que je puisse m'amuser avec vous!*
Un sourire carnassier assombrit mon visage tandis que je me délectais par avance de la souffrance que j'allais leur infliger. Je levai mon regard couleur acier vers des passerelles qui surplombaient les bâtiments et je rejoignis l'une d'elle de quelques gracieux bonds, me réceptionnant souplement une fois à destination. Dès lors il fut plus aisé de les suivre depuis les hauteurs jusqu'à ce qu'ils me mènent directement à un entrepôt dont les portes se refermèrent derrière leur passage. Je m'accordai alors un instant pour observer le bâtiment que j'allais devoir infiltrer. Enfin, infiltrer... J'étais plus d'humeur à massacrer tout ce qui se trouvait sur ma route qu'à jouer la carte de la discrétion pour l'instant. D'un autre côté j'étais forcée d'agir rapidement avant que mon petit soit remarqué par les autorités...

Il y avait donc plusieurs gardes qui patrouillaient par groupe de deux le long de l'édifice de forme rectangulaire. Des humains mais également quelques twi'leks, trandoshéens, Dralls et autres aberrations biologiques du genre. Certains renfoncement dans le mur ou plaques plus claires que les autres sur le blindage indiquaient la possible présence d'armes lourdes. Du genre de celles que les contrebandiers appréciaient planquer sous le fuselage de leurs vaisseaux. Je ne m'étais pas attendue à une force si importante mais d'un autre côté ça ne rendait la chose que plus agréable n'est-ce pas?

C'est alors que je remarquai la présence d'un homme sur une passerelle adjacente, quelques mètres plus bas. Je lui jetai tout d'abord un regard indifférent avant de froncer les sourcils lorsque les traits de son visage me rappelèrent vaguement quelqu'un. Où l'avais-je bien croisé? Je n'allais pas tarder à le savoir. Je me laissai tomber à sa hauteur quelques enjambées derrières lui. Et lorsqu'il se retourna mon air d'abord surpris traduisit rapidement un certain ravissement.
- "Ça alors... Mon jouet préféré!" glissai-je d'une voix douce avant de poser les yeux sur sa chevelure. "Jouet qui a même perdu son affreuse petite natte!"
Ho oui, je m'en rappelais à présent de ce jeune homme. Nous avions passé tellement de bon temps ensemble sur l'Atramantar! Il avait même réussi à tromper l'ennui qui s'installait à bord du vaisseau prison. Après tout garder des prisonniers était une chose mais les torturer psychologiquement ou physiquement était nettement plus amusant. Et dans ce domaine Joclad avait été une distraction plus que satisfaisante.

Ainsi donc il semblait être passé chevalier si j'en jugeait à l'absence de sa petite tresse ridicule. Est-ce que l'Empire avait à ce point éclairci les rangs de ces pathétiques défenseurs de la veuve et de l'orphelin pendant que j'étais en quarantaine? Il fallait croire sinon pourquoi mon jouet avait-il été adoubé? Et moi qui pensait que l'Ordre Jedi ne pouvait pas tomber plus bas. Comme quoi...
- "Quel dommage que je ne puisse pas m'amuser un peu avec toi!" soupirai-je. "On aurait pu parler du bon vieux temps, de l'Atramantar ou d'Artorias! On rigolait bien à cette époque, pas vrai?"
Une simple petite pique sensée lui rappeler ses actes et les souffrances qu'il avait enduré. Néanmoins je disais vrai en arguant que je ne pouvais pas perdre de temps avec lui. Il y avait certaines priorités dans la vie et pour l'instant il s'agissait de récupérer mon sabre. Je me fichais pas mal de savoir pourquoi il se trouvait ici! Tout ce qui comptait c'était qu'il se trouvait sur ma route. Et ceux qui croisaient mon chemin avaient une délicieuse tendance à mourir...
- "On va directement passer à la partie où je te renvoie à la Force et après je pourrai m'occuper des choses vraiment importantes, d'accord?" questionnai-je en pure rhétorique. "Je suis un peu pressée vois-tu? Mais essaie de résister un minimum histoire de rendre la chose un peu... comment dire... intéressante? Oui, je crois que c'est le mot!"
Après des années enfermée à combattre uniquement des droïdes d'entraînement ou massacrer des esclaves - certes armés pour la forme - j'avais bien besoin de mesurer mon niveau. Mais je ne me faisais pas trop de soucis quand à mes chances de victoire! Après tout n'avais-je pas le côté obscure de la Force comme allié? Que pouvait faire ce pitoyable clown face à moi? Mourir, évidemment...
- "Attention, j'arrive!" l'avertis-je.
Une manifestation de l'assurance qui me caractérisait en cet instant. Et de mon arrogance également... J'invoquai donc la Force pour tenter de créer un brouillard d'obscurité autours de nous et lui rappeler que j'étais sa némésis. Une forme de guerre psychologique que j'appréciais tout particulièrement. Sans attendre je me ruai alors à l'assaut, bondissant félinement après quelques pas d'élan pour frapper le jeune homme en diagonale alors que mon regard luisait du plaisir qui m'envahissait à l'idée d'ôter la vie d'un Jedi...

[1x Jet de Sagesse pour le Brouillard de l'Ombre + 1x jet d'agilité pour une frappe au sabre]

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Jet de sagesse de Zora réussi. Un brouillard épais commence à faire son apparition autour des deux individus.


Zora : - 35 PF.

Attaque de Zora réussie. Joclad peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le désire.



Joc :
HP : 70/70
PF : 94/94

Zora :
HP: 69/69
PF : 45/80

Tours restants avant la disparition du brouillard de l'ombre: 6
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Le bourreau.

J’avais entendu le bruit de a tôle à son arrivée sur ma passerelle, réponse à son impulsion contre cette dernière. En réponse, elle fut prise d’un léger mouvement de balancier. Je pivotais donc, intrigué par l’origine de ce dérangement et par un appel soudain de la Force. Un danger proche, une menace immédiate pour le Jedi que j’étais. Etait-ce des alliés de ces Draals qui m’avaient repéré t qui venait me débusquer ? Non, au lieu de ça je redécouvrais une silhouette que j’aurais préféré ne jamais revoir. On m’aurait offert Corellia tout entière que je n’en aurais pas voulu. Shaar-lâ, mon ancien bourreau lors de mon séjour sur ce vaisseau immonde qu’est l’Atramentar. La Sith n’avait même pas encore commencé à parler que mon sabre était déjà dans ma main, la lame bleutée grésillant devant moi alors que je prenais une posture offensive.

Je réprimais une envie lointaine mais pourtant soudaine de sauter à sa gorge, de provoquer un combat où la seule issue aurait été sa mort. Mais j’étais un Jedi, j’avais des principes, je n’étais pas de ceux qui favorise la vengeance et le prix du sang pour régler un différend. Pour tout dire, je ne l’écoutais même pas parler de l‘Atramentar et d’Artorias. Ce n’était qu’une tentative de déstabilisation précédant un combat inévitable et je préférais me concentrer et rameuter la Force autour de moi. Je visualisais rapidement la situation, le lieu, mes échappatoires. Je réalisais que je ne savais plus réellement à qui j’avais à faire. Si à une époque j’aurais pu prévoir ses premières attaques, je restais aujourd’hui sur la réserve, en attente. Après tant de temps sans l‘avoir affrontée, je n’étais pas à l’abri d’une nouvelle botte. Mais d’ailleurs, quitte à jouer la provocation, pourquoi ne pas s’offrir le droit de répliquer ?

- Et toi ? Ta maitresse t’as enchainé au pied de son lit que l’on ne s’est pas recroisé depuis l’Atramentar ? T’étais punie, c’est ça ?

Je raffermissais ma prise sur mon arme, la sachant facile à provoquer. Qui sait ? Peut-être commettrait-elle l’erreur bête et méchante de bondir sur moi sans aucune préparation… Ou pas. Au lieu de cela, la voilà qui se ridiculisait en osant venir m’expliquer, comme à chaque fois, comment elle comptait me tuer cette fois-ci. Et pour tout dire, je retins de justesse un rire alors que je changeais ma posture pour glisser sur la défensive. Je voyais déjà son prochain coup, reconnaissant l’aura obscure dont découlait le Brouillard de l’Ombre. Je l’avais déjà affronté à plusieurs reprises et je ne cherchais plus à le combattre. Je le laissais nous encercler, préférant faire appel à la Force pour m’aider.



[Jet de sagesse pour Amélioration des capacités : Agilité]


Je la maitrisais à présent suffisamment pour la solliciter en combat et l’utiliser pour combler au mieux mes faiblesses.
Finalement, je me préparais à la voir surgir, sachant pertinemment qu’étant donné nos positions respectives, elle ne pouvait surgir que de face. Le vide qui nous entourait l’empêchait de venir de côté. Le tout était donc de savoir quand elle surgirait.



[Jet d'agilité pour parade au sabre laser.]


Et son attaque ne tarda pas. Je ne pouvais pas la voir mais je pouvais l’entendre. Et lorsque le bruit de ses quelques bons se trouva suffisamment proche, j’en déduisais rapidement son apparition. J’amenais mon sabre en opposition devant moi, en hauteur, et nos lames se heurtèrent dans un fracas terrible. L’éclat rougeoyant glissa le long pour venir légèrement érafler mon avant-bras, me détachant une grimace. Aussitôt, je cherchais à rester au contact, frappant pour tenter de la contraindre à rester proche, dans mon champ de vision. Si je la perdais, je lui offrirais une nouvelle opportunité de me surprendre…

- Tu te ramollis, dis-donc…

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Amélioration des capacités réussie. Agilité réhaussée à 5 !


Défense de Joclad presque réussie.

Joclad : - 2 HP.




Joclad : (68/70) PV -- (94/94) PF

Zora : (69/69) PV -- (45/80) PF


Tours restants avant la disparition du brouillard de l'ombre: 5
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Mais c'est qu'il avait fait des progrès en plus! Bien, ça allait rendre notre affrontement encore plus intéressant! Mon brouillard ne semblait pas vraiment gêner Joclad et ça c'était une nouveauté dont je me serais bien passée. Mon coup de sabre avait été paré plutôt habilement bien que je l'aie légèrement effleuré. C'était toujours ça de pris! Se faire toucher dès le premier coup risquait de lui rappeler que j'avais toujours l'ascendant sur lui. Ça, j'en étais persuadée...

Sa remarque sur mon prétendu ramollissement m'avait fait sourire et je me contentai de hausser les épaules pour marquer mon désintérêt: la suite allait sûrement le faire moins rire! Il tentait de me forcer à rester au corps à corps et je pouvais le comprendre après tout! Il se rappelait sûrement ce qu'il se rappelait quand on me laissait une certaine marge de manœuvre en présence de civils, certes rares présentement. J'étais pratiquement certaine que son précieux code l'empêcherait une fois encore de gagner ce combat si jamais je venais à être mise en mauvaise posture.

- "Ne sois pas si pressé de goûter à ma lame Joclad..." murmurai-je en bloquants quelques instants sa lame de la mienne. "Savoure plutôt le temps qu'il te reste à vivre!"

Ceci dit j'avais beau jouer la carte de l'arrogance il n'en restait pas moins que certaines zones d'ombre persistaient. Après tout j'avais été retenue bien trop longtemps en quarantaine et mon entraînement en avait souffert! Je n'avais pas perdu mes capacités mais est-ce que je les avais évoluées? En combattant des droïdes et des esclaves qui tenaient plus du sacrifice que de réels adversaires, j'en doutais. La seule question qui restait en suspend, finalement, était celle de savoir à quel point le padawan à présent chevalier avait évolué! Le challenge était important et une défaite pouvait entraîner ma mort! Néanmoins je restais absolument convaincue que le côté obscure de la Force m'offrirait la victoire! Ce combat allait durer peut-être plus longtemps que prévu, me pousser dans mes derniers retranchements ou se révéler simplement plus long que prévu. Mais Joclad ne ferait que retarder l'inévitable...

- "Puisque c'est toi je vais te révéler un petit secret! Ce serait dommage que tu meurs sans en avoir connaissance..." glissai-je entre deux passes d'armes. "J'ai déposé suffisamment d'explosifs sur ta précieuse planète pour rayer cette ville de la carte! C'est presque dommage que tu ne puisses pas y assister.! Tu aurais sûrement adoré..."

Un mensonge, évidemment! Un poison susceptible d'embrouiller l'esprit de mon adversaire. Mais surtout une police d'assurance! Peut-être retiendrait-il un coup mortel si jamais je lui en offrais l'opportunité. On était jamais trop prudente n'est-ce pas?

- "Oui je sais, je suis incorrigible! J'adore voir des cités brûler..."

Quoi de mieux pour conclure qu'un petit enchaînement? Je tendis ma main libre devant moi avec la ferme intention de lui décocher une volée d'éclairs! J'avais amélioré cet art pendant ma quarantaine et j'espérais que Joclad apprécierait ce petit présent. Après tout il y avait goûté tant de fois sur l'Atramantar que ça allait lui rappeler des bons souvenirs. Sur ma lancée je tentai une frappe circulaire en direction de sa gorge. Est-ce qu'il avait tant évolué que ça? Nous n'allions pas tarder à le savoir.

[Jet de sagesse pour des éclairs de force + jet d'agilité pour une attaque au sabre]

J'étais tellement absorbée par notre combat que je n'avais même pas remarqué qu'entre temps une poignée de garde avait repéré notre présence et commençait à s'organiser contre ce qui semblait bien être une menace. Sur ce coup-là, ils n'avaient pas tout tort...
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Éclairs de Force de Zora réussis. Joclad peut résister avec un jet de sagesse s'il le désire.
Zora : - 22 PF.

Attaque de Zora réussie. Joclad peut se défendre avec un jet d'agilité.


Joclad : (68/70) PV -- (94/94) PF
Zora : (69/69) PV -- (23/80) PF


Tours restants avant la disparition du brouillard de l'ombre: 4
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La douleur.

Nos armes s'entrechoquaient encore et toujours, dégageant des étincelles à chaque contact. Les rambardes de la passerelle étaient en partie découpées autour de nous du fait de nos coups larges. Nos lames la découpait comme on trancherait du beurre. Le combat était des plus intenses, et je réalisais alors que je risquais à chaque instant d'embarquer Zelonion dans ce genre de situation. Était-ce règlement ce que je souhaitais ? Le voir confronté à un tel danger ne me plaisait guère, je devais l'admettre. Ce combat, en plus d'être des plus éprouvant, me servait de piqûre d'échapper quand à mes choix fait à propose celui-là qui j'avais fais la promesse de le former.

"Tu mens comme tu respires ! Tu as déjà tenté de m'avoir a plusieurs reprises par le passé avec ce genre de diversion et cette fois-ci, ça ne prendra pas. Et pour information, ma chère, je ne suis pas encore passé de vie à trépas. Je dirais même que j'ai le dessus. Regardes ! Tes artifices ne fonctionnent plus. Tu es perdues..."

Bien évidemment, je n'aurais jamais dû sortir une idiotie pareille car ce fut justement le moment où elle décida de changeante tactique. Me prenant par surprise, j'encaissais la vague d'éclairs d'un râle de douleurs alors que mon corps et mon esprit se rappelaient parfaitement les souvenirs qui y étaient liés. Plus que la douleur physique, c'était mentalement que je compartimentais mon esprit pour ne pas me faire souffrir plus encore. Mais perdant l'équilibre, plaçant de ce fait un genoux à terre, je fus en parfaite position pour contrer la frappe qui suivait. Mieux encore, je pus pousser de l'avant pour me relever et lui faire à nouveau face.



[Jet de sagesse contre les éclairs (Echec) + jet d'agilité pour parade au sabre-laser (Réussite quasi parfaite)]


Le combat s'éternisait, à la différence de l'Atramentar où je fus défait en un rien de temps. J'avais progressé, c'était une évidence. Qui plus est, le fait que je ne sois pas éreinté par des jours de torture y était forcément pour quelque chose. Mais ce qui me surprenait le plus dans tout ça, c'est que mon adversaire -on pourrait même prendre le terme de rival étant donné l'amour mutuel que nous entretenons- ne semblait pas avoir progressé depuis la fin de ma captivité. Mieux encore, elle paraissait en deçà de ses capacités. Que lui était-il donc bien arrivé depuis lors pour qu'elle soit ainsi ? Ou alors jouait-elle la comédie pour que je baisse ma garde ? Tout ceci semblait trop étrange pour ne pas attirer attirer mon attention.

Et alors que nos lames s'entrechoquaient à nouveau, je venais forcer de mon sabre pour tenter de la bloquer le temps nécessaire pour me permettre de m'exprimer. "Tu es une imbécile, Shaar-lâ... Depuis tout ce temps, j'ai eu toute la liberté de transmettre ton signalement au Conseil comme à la République." Nos sabres se séparèrent alors pour venir se rencontrer à nouveau à hauteur de genoux dans un fracas des plus distinctifs. Forçant, je tentais à nouveau de profiter de mes capacités physiques pour la contraindre. "N'es-tu pas au courant que depuis la signature du traité, tout Sith retrouvé sur le territoire Républicain est sujet à arrestation et donc, emprisonnement et jugement ? Tu n'es plus protégée et personne ne viendra te chercher."

Je libérais nos lames, écartant la mienne pour tournoyer et venir frapper côté opposé dans un parfait Jung-ma -un tour complet sur moi-même-, y allant de nouveau de toute ma force. Cela m'offrait l'opportunité de conclure mes propos tout en sachant qu'elle s'en détachait sûrement, les Sith ayant pour fâcheuse habitude de se croire les dieux de la galaxie et donc de pouvoir y faire ce qu'ils veulent. Fort heureusement, ils n'étaient rien de tout ça et le serons, je l'espère de toute mon âme, jamais.

"Tu es en état d'arrestation, Shaar-lâ. Tu ne quittera pas ce monde tant que je serais apte à te poursuivre." lançais-je tel une promesse que j'espérais pouvoir mettre à exécution. M'apprêtant à reculer pour revenir à l'attaque, le bruit de nos armes s'entrechoquant pourtant avec violence fut étouffé par un fort vrombissement, le temps d'un instant, suivit d'une surprenante explosion au bout de la passerelle. Cette dernière se mit soudainement à chavirer sur le côté avant de céder. Nous échangeables tout deux un regard emplis de surprise, alors que nous fûmes contraint à la chute. Je finis par atterrir dix mètres plus bas, me recepoonnant grâce à une roulade des plus improvisées étions imprécise. Une nouvelle douleur lancinante vînt parcourir mon avant bras alors que je me ressaisissais. Le sabre relevé, je recherchais mon adversaire pour la découvrir tout près de moi. Mon regard se releva alors pour fixer la cohortes gardes composée de Draals comme de proches humains, armes braquées dans notre direction. "Et bhesj..."

"Des Jedi ?! Ahahahaha ! Une excellentes prise... Capturez-les ! Au mieux ils feront de bons jouets pour le Maître, au pire de bonnes monnaies d'échange !

Et sans attendre guère plus longtemps, ils ouvrir le feu, tirant au passage à l'aide de lance-grenades des projectiles aux effets des plus douteux. C'était un fait, nous étions dans la merde...

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Défense de Joclad raté!

Joclad: -15 Hp

Défense de Joclad moyennement réussie!

Joclad: - 2 Hp

Joclad : (51/70) PV -- (94/94) PF
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Dommage, ma petite tentative pour le déstabiliser n'avait pas fonctionné. Il faut dire que pendant que j'étais retenue captive en quarantaine il avait eu le temps de progresser. Visiblement il n'était plus aussi naïf qu'autrefois mais c'était plutôt une bonne chose dans la mesure où il représentait maintenant un vrai défi. Bien loin du padawan qu'il avait été autrefois, donc! Mais s'il avait progressé, il semblait bien que j'avais encore l'ascendant sur lui puisque mes éclairs l'avaient atteint de plein fouet! Il y avait certaines choses qui ne changeaient pas, on dirait...

Il bloqua alors ma lame lors de l'un de nos échanges de coups pour me parler du fait qu'il avait transmis mon signalement aux autorités de la République. Sans blagues? C'est qu'il faisait bien son travail en plus! Au contraire des autorités républicaine visiblement puisque j'avais posé le pied sur la planète sans avoir été inquiété. Ce que ça m'avait coûté? Quelques crédits! Visiblement la galaxie n'avait pas changé en mon absence, ses habitants étant toujours attirés par l'appât du gain. Facile ou non...
- "Pourtant c'est étrange parce que j'ai l'impression d'être toujours en liberté..." glissai-je avec une petite moue amusée. "Et si c'est toi qui compte m'arrêter tu n'es pas seulement stupide, tu es aussi incroyablement cinglé!"
S'ensuivit une remarque sur le traité passé entre la République et l'Empire et dont je n'avais pas connaissance? Pourquoi? Parce que j'avais été coupée du monde un bon moment mais surtout parce que la politique ne m'intéressait pas! Je me fichais pas mal des règles ou des lois! Je ne répondais qu'aux miennes et à celles que m'imposaient la Dame Noire. Le reste n'était tout simplement d'aucune importance à mes yeux. Je lâchai un rire cristallin lorsque Joclad m'avertit que je n'étais pas protégée et que personne ne viendrait à mon aide...
- "Parce que tu crois que j'ai besoin de la protection de quelqu'un?" m'amusai-je. "Je n'ai jamais compté sur l'aide des autres et encore moins maintenant qu'auparavant! Je suis une Sith, pas une Jedi! Essaie de ne pas l'oublier avant de me sortir des inepties..."
Il me repoussa d'une frappe à la force amplifiée par un tour complet et je regagnai mes appuis après un léger bond en arrière. Sur quoi il ajouta que j'étais en état d'arrestation et que je ne quitterais pas ce monde tant qu'il serait en état de me poursuivre. À nouveau je me fendis d'un sourire angélique à son attention, plus amusée que véritablement inquiète.
- "C'est drôle, tiens... Le dernier qui m'a dit ça n'est plus là pour en parler!" relevai-je avec détachement. "Et s'il suffit de te tuer pour avoir la paix alors je ne vois aucune raison de m'en priver. Ce sera même un plaisir à défaut d'être un honneur!"
Quelques instants plus tard une explosion frappait durement la passerelle, la faisant vaciller et nous projetant sur le sol. J'eus à peine le temps d'échanger un regard de surprise avec mon adversaire que j'eus le souffle coupé à l'impact. Je tentai alors de me redresser en m'aidant de mes mains mais je retombai lourdement sur le sol tiède, sonnée. J'attirai néanmoins mon sabre dans ma paume pour ne pas rester sans défense tout en cherchant de mon regard acier ce qui avait bien pu se passer. J'eus la réponse quelques secondes plus tard lorsque ma vision s'affina et que je découvris un groupe de gardes qui nous entourait. Composée de proches humains et de Draals, ces derniers nous pointaient de leurs armes avant que celui qui était vraisemblablement leur chef intimait l'ordre aux autres de nous capturer pour servir de monnaie d'échange ou... de jouets pour leur maître?
- "Ben voyons..." soufflai-je en parvenant finalement à me redresser. "Et c'est avec vos gadgets que vous pensez m'avoir je suppose?"
Malgré la douleur qui vrillait mon corps je gardais ma supériorité! Et si je devais affronter Joclad et ces types alors qu'il en soit ainsi! J'activai à nouveau mon sabre qui libéra sa lame rougeoyante avant de lever la main pour dévier les armes qui me visaient de leur objectif. Pour l'instant il fallait que je m'occupe de Joclad avant de régler leurs comptes à ces insectes.

[jet d'agilité pour une attaque au sabre sur Jojo (ouais j'pas pu résister x')]

Je ne vis pas si mon coup atteignit sa cible car des éclairs aveuglants m'aveuglèrent presque immédiatement. Je me doutais que les gardes de l'entrepôt venaient d'user de grenades aveuglantes ce qui supposait qu'ils étaient drôlement bien équipés pour de simples voleurs. De plus gros morceaux qu'ils en avaient l'air? Sûrement! Décidément tout allait de mal en pis aujourd'hui...

Quelques instants plus ce fut une odeur étrange qui capta mon attention. Mes paupières devinrent lourdes et mes jambes se mirent à trembler, supportant avec peine mon poids. Je n'eus même pas confiance de heurter le sol, déjà endormie par le gaz soporifique qui se dégageaient de la seconde volée de grenades. Oui, ils étaient effectivement bien équipés...
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Attaque de Zora réussie!

Joclad peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le désire!

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Incorrigible.

Je dansais déjà, mon sabre fendant l’air pour dévier et renvoyer les tirs qui étaient destinés tant à moi qu’à mon Némésis. Je me savais évidemment apte à me défendre seul contre autant de gens. Mon Soresu était des plus efficaces et performant dès lors que j’élançais dans une méditation mobile. Mais le fait d’être encerclé faisait que les tirs fusaient de toute part. Et lorsque les attaquent viennent de tout sens ; il était impossible, même pour un Maitre d’Armes, d’y réchapper indemne. J’avais besoin de compter sur ma rivale Sith pour que l’on puisse tous les deux sortir libre et surtout vivant de cet accrochage. Ensemble nous mettions toutes les chances de nos côtés. Nous pouvions aisément nous débarrasser de cette bande de criminels. Si nous coordonnions nos mouvements, nos ennemis se mettraient à mort d’eux même, tués par leurs propres rafales de blasters.

Mais c’était sans compter sur la suffisance et la mégalomanie des Sith. Surement absorbée par sa volonté de me voir mort, elle avait sans doute oublié tout le reste. Etait-elle donc assez stupide au point de sacrifier sa vie juste pour me mettre à mort ? Sérieusement, y avait-il un seul intérêt stratégique ou tactique faire cela ? La réponse était évidemment non. Elle était juste abrutie, dominée par ses propres pouvoirs. Elle ne devait plus pouvoir se contrôler elle-même, c’était à mon avis une quasi-certitude.



[Jet d'agilité pour une défense au sabre laser]


Sabrant devant moi pour renvoyer un tir, je me voyais contraint de bondir en arrière, laissant une rafale trouer par trois fois ma bure sans, par miracle, m’atteindre. Et ceci pour simplement ramener mon arme à temps pour parer la lame de mon adversaire. Mon regard fut soudainement noyé d’incompréhension, cherchant à comprendre une fois de plus ce qui se tramait dans l’esprit de la Sith. Sérieusement, n’avait-elle pas comprit que l’on devait collaborer ? Dans tous les cas, son attaque était une réponse suffisante. Je devais donc m’éloigner au plus vite. Sortir de ce cercle meurtrier était nécessaire.

Hélas, je n’eut point le temps d’effectuer le moindre pas tant je finis aveugler par l’explosion d’une grenade aveuglante. Déstabilisé, je faisais automatiquement appel à la Force pour ne pas baisser ma garde. Je renvoyais un tir, puis un autre. J’espérais que ma vue reviendrait rapidement. Il ne fallut que quelques instants pour les couleurs et les contrastes reviennent. Mais c’était déjà trop tard. Aucun de nous deux n’avait repéré ces autres grenades, plus silencieuses desquelles s’échappait de larges volutes d’un gaz des plus pernicieux. Et c’est dès lors que l’on en reniflait l’odeur qu’il était déjà trop tard. En effet, le soporifique avait d’ores-et-déjà commencé à agir et je ne pouvais plus l’arrêter. Tout comme Shaar-lâ, d’ailleurs. Je sentais mes forces me quitter et mes jambes se ramollirent sous l’effet du gaz. Les paupières déjà lourdes, je cherchais à m’enfuir alors que je réalisais que les tirs adverses avaient cessés. Mais je ne pus aller très loin. Trébuchant dans les jambes de mon adversaire déjà endormie, je m’étalais de tout mon long sur le sol, à ses côtés. Et quelques secondes plus tard, entendant de très loin des bruits de pas, je venais moi aussi rejoindre les bras de Morphée…

Rapidement, les assaillants firent leur apparition. Masqués pour éviter d’être affecté par le gaz encore ambiant, ils prenaient soin de totalement nous désarmer, retirant tout ce qu’ils pensaient pouvoir être utilisé contre eux. Cela fait, ils n’hésitèrent pas une seconde à nous neutraliser dans le but que nous ne puissions réagir au cas où nous nous nous réveillerions un poil trop tôt. Soulevant nos corps totalement inertes, ils laissèrent leur chef s’approcher.

- Par-fait. Je n’aurais jamais imaginé que le plan initial nous en amène deux pour le prix d’un ! Emmenez-les à l’intérieur, histoire de vérifier l’état de cette… marchandise ! Et assurez-vous qu’ils ne représentent aucuns dangers durant leur « séjour » parmi-nous. Exécution !

Les exécutants ne se firent pas prier. Finissant de nettoyer le site, ils transportèrent nos corps endormis dans la série d’entrepôt non loin. Je n’aurais pas été surpris de découvrir de mes propres yeux que ces entrepôts renfermaient en réalité un complexe souterrain plus vaste. Ce qu’ils firent de nous ensuite, je l’ignorais. En réalité, enfermé dans un profond sommeil, je rêvais du Temple et de la beauté de son parc. Je m’y revoyais plus jeune, courant après les oiseaux qui volaient par-dessus la rivière. Le paysage était beau, trop beau. Ce n’est qu’environ trois heures plus tard que ma vue se brouillait à nouveau alors que je me réveillais péniblement, un mal de tête venant s’abattre sur moi. Pourtant, je sentais immédiatement sa présence. Shaar-lâ était là, non loin de moi. Je pouvais aisément la repérer dans la Force alors que mes autres sens parvenaient seulement à s’éveiller. « ….. Nnnnhnn… qu’est-ce… qu’est-ce que… »

Je revenais enfin à moi. Restait encore à savoir où, quand, comment, et pourquoi….

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Défense de Joclad parfaitement réussie.



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La salle était petite, circulaire et plongée dans une semi-obscurité. Joclad se trouvait pendu par les bras à l'aide de chaînes basiques mais néanmoins efficaces. Il en était de même pour moi et j'étais obligée de me mettre sur la pointe des pieds pour toucher le sol et alléger ainsi le poids de mon propre corps qui cisaillait mes poignets. Un liquide chaud et visqueux - mon sang? - me coulait sur le côté droit du visage et je devais de temps à autre fermer un oeil pour éviter d'être aveuglée. Je n'avais pourtant pas eu conscience d'avoir été frappée avant mon sommeil forcé. Peut-être que nos geôliers aimaient simplement la violence gratuite... Si c'était le cas ça nous faisait toujours un point commun. Point commun qui ne m'empêcherait pas de massacrer tout le monde sur mon passage quand j'arriverais à me libérer. Ce n'était pas une question de si mais bien de quand...

Joclad était encore endormi et je me fis un devoir de lui décocher un coup de pied dans le ventre comme pour mieux passer mes nerfs. Il était la cible toute indiquée même si ma position inconfortable m'empêchait de lui écraser la trachée ou quelque chose dans le genre. Je me sentais trop faible pour user de la force, comme si j'avais passé la soirée à me saouler et qu'une horrible gueule de bois m'étreignait. Mais je récupérerais mes moyens et là...

Malgré mon désir d'ôter la vie du Jedi face à moi j'étais plutôt partagée quant à la nécessité de ce geste. J'étais dans une sale galère pour l'instant et peut-être qu'il était plus sage d'envisager une forme de coopération avec lui. Une fois que j'aurais retrouvé mes sabres et mes esprits je serais alors à même de me débarrasser de ce pathétique insecte avant de quitter Corellia. Finalement ça allait prendre plus de temps que prévu mais je restais confiante quant à la suite des événements. Avec la Force comme alliée, je ne risquais rien...

- "C'est le moment..." soufflai-je quand le jeune homme ouvrit enfin les yeux.

Je ne le montrais bien évidemment pas mais d'une certaine façon j'étais satisfaite qu'il soit enfermé avec moi! Déjà parce que je pouvais garder un oeil sur lui mais aussi car j'avais été trop longtemps enfermée seule et qu'une présence - quelle qu'elle soit - était toujours bonne à prendre. Comme si ça m'évitait de repenser à ces deux dernières années et de me retrouver face à des plaies qui n'étaient pas vraiment cicatrisées...

- "Non seulement j'ai été capturée par des moins que rien mais en plus il faut que je me retrouve enfermée avec toi! Quelle merde!" mentis-je. "Et au cas où il te prenait l'envie de me faire des sermons surtout ne te gêne pas pour les ravaler!"

Nous allions devoir nous entraider si nous souhaitions sortir d'ici mais pour le moment ça ne semblait pas gagné! Nos liens étaient solides et les chaînes qui les composaient était fondues dans le plafond et non simplement accrochées. La télékinésie risquait de ne pas beaucoup nous aider, tiens. Mais on allait bien nous libérer un jour ou l'autre de ces entraves et ce serait alors le moment rêvé pour tenter une petite évasion. Évasion que j'espérais déjà sanglante avec un petit sourire au coin des lèvres...

- "Si tu t'étais simplement laissé crever on en serait pas là j'espère que tu en es conscient?" ajoutai-je en soupirant.

Pourquoi fallait-il toujours que les Jedi rendent les choses plus compliquées au lieu d'accepter la domination Sith? Ce genre de comportement était particulièrement irritant même si au fond je pouvais bien comprendre son envie de vivre. Mais il aurait au moins pu avoir la décence d'accepter son sort avec honneur au lieu de repousser constamment l'inévitable! Ce qu'il en résultait? Une perte de temps monstrueuse pour moi! L'avantage? Nous étions au moins au coeur du bâtiment dans lequel je devais de toute façon pénétrer si je souhaitais récupérer mon sabre.

*Mes sabres, finalement...* songeai-je avec agacement.

La lourde porte - l'unique entrée - de la pièce coulissa dans un sifflement tandis qu'un proche-humain faisait son entrée dans la pièce avec un plateau sur lequel se trouvaient deux plats à l'allure peu ragoûtante. Visiblement nos geôliers tenaient à nous garder en vie encore un moment s'ils prenaient la peine de vouloir nous nourrir. Un autre garde, fusil blaster au poing, jouait le rôle de rempart entre nous et la liberté et passait son regard de l'un à l'autre. Je fus gratifiée d'une caresse plus que déplacée sur les fesses de la part du premier qui me jeta un sourire goguenard en guise d'accompagnement. Je répliquai de la même manière, consciente que me montrer docile pouvait m'ouvrir bien des portes.

Je jetai ensuite un regard à la dérobée à Joclad comme pour lui signaler qu'il était peut-être temps de faire quelque chose pour nous libérer de nos liens. Puisque l'autre pervers lui tournait le dos et se trouvait entre nous deux, autant laisser l'initiative au Jedi pour la suite des opérations. En espérant qu'il ne souhaite pas discuter...
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Liberté.

J'encaissais le choc presque sans rien dire. Clignant une nouvelle fois des yeux pour faire disparaître cette brume qui hantait ma vue, je réalisais que mon corps avait été roué de coups. C'était sans doute pour cette raison que je n'avais pas réagis. Pendu par les poignets, mes pieds touchant avec peine le sol, une autre douleur accaparait mon esprit. La Force était là, et j'y faisais lentement appel pour apaiser ces maux messagers de mon corps endolori. L'espace d'un instant la peur de la voir inatteignable s'était installée dans mon esprit, avant de disparaître encore plus vite que la sensation était apparue. Je prenais enfin le temps de porter mon regard sur notre environnement: une pièce vide, grisâtre et baignée dans une semi-obscurité. Pendu uniquement par les poignets, nos kidnappeurs n'avaient visiblement jamais eu à faire à un adepte de la Force. La meilleur preuve était sans aucun doute le fait que nous puissions toujours faire appel à cette entité mystique. Tout être un minimum au courant de nos capacités aurait fait en sorte que l'on y fasse pas appel en nous droguant par exemple. Au lieu de ça, bien que retenu au plafond par une chaîne, je me sentais libre.

Portant finalement mon regard vers Zora, c'est avec un air des plus suffisant et révolté que je recevais ses propos à mon sujet. Sérieusement, cette imbécile ne maquait pas de culot. Je me demandais même comment personne n'avais déjà pu lui fermer son caquet. Avec un tel débit de conneries par secondes, je réalisais difficilement de quelle manière elle pouvait disposer de la responsabilité dont elle s'était tant vantée sur l'Atramentar.

" - La ferme, wagyx !" lançais-je instinctivement, profondément agacé par ce ton insupportable venant d'une personne n'ayant pas encore passé l'âge de la crise d'adolescence. Visiblement, les Sith sont toujours à la traîne ! Et j'en profitais pour rajouter :"C'est par ta faute si nous sommes pendus comme des gigots ! T'es pas capable de te retenir cinq minutes ? Non, il faut que tu tranches et découpe tout sur ton passage en croyant soulager ton fardeau ! Que tu t'attaques à moi en sachant pertinemment que tu n'avais aucune chance de t'en sortir en agissant seule ! Tu n'es qu'une imbécile, Zora..."

Je soupirais longuement. Pourquoi les Sith venaient-ils toujours nous emmerder en venant foutre la merde au delà de leurs portes ? Sérieusement, ils n'ont aucuns droits. Leurs souhaits sont illégitimes ! Ils n'ont en rien le droit de se revendiquer comme dirigeant d'une galaxie qu'ils ne dirigent pas. Leur Empire est faible et au moindre échec, il se fracturera et s'autodétruira sous nos yeux. Shaar-lâ est le parfait exemple de la stupidité du modèle Imperialo-Sith.

Et alors que je m'apprêtais à en rajouter une couche, la grande et unique porte d'entrée se mit à coulisser, laissant apparaître deux de nos geôliers. L'un transportait deux plats qui étaient sans aucuns doutes des plus infects. Mais j'avais déjà vu pire... sur l'Atramentar... Je réalisais d'ailleurs qu'ils allaient peut-être profiter du repas pour nous droguer, et ainsi s'assurer notre docilité. Il me fallait dod agir au plus vite. Et si possible, de concert avec mon adversaire mais potentiel allié dans cette lutte des plus temporaires. Je savais très bien qu'elle finirait par tenter de planter un de ses sabres dans mon dos le moment venu. C’était donc à moi qu'incomberait la tâche de protéger mes arrières.

Pourtant, je n'agissais pas. Alors que le premier individu semblait profiter de la détresse de Shaar-lâ, je me contentais de détourner le regard. Comment osait-elle espérer mon aide après ce qu'elle m'avait fait subir sur ce foutu vaisseau ? Même si mon éthique m'obligeait à intervenir, elle se retrouvait en opposition directe à ma volonté sous-jacente à la voir souffrir à son tour. Évidemment, je laissais parfois mon regard glisser dans sa direction et je voyais ce pervers se montrer plus entreprenant à chaque instant. Et cela jusqu'à ce qu'il se décide, sous le regard amusé de son collègue, à passer à la vitesse supérieure...

S'en était trop. Je devais agir tant je trouvais cela répugnant et humiliant. Suffisamment ressourcer grâce aux dons de guérison que j'avais développé, je pivotais comme je pouvais pour faire face à Zora. Et attendant le moment où le pervers se retrouva dos à moi, je finissais par agir. Faisant appel à la Force, je soulevais mes jambes pour attraper ses épaules puis son cou, l'attirant à moi avec une certaine violence. Tentant de se débattre, il fut atteint par la décharge provenant du fusil blaster de son compère. Ce dernier reçu presque immédiatement le plateau repas du premier en pleine face suite à un mouvement télékinesique de ma part. Sonné, il resta au sol alors que je faisais une nouvelle fois à la Force pour me libérer de mes liens avec une aisance presque déconcertante. Je finissais par retomber enfin sur mes pieds, venant me saisir du fusil blaster avant de me tourner vers Zora, faisant feu sur les chaînes qui la suspendait au plafond.

" - Si tu veux vivre, suis-moi. Sinon je t'abats tout de suite et je m'épargne tes ridicules caprices..." finissais-je par lâcher platement avec une froideur presque déconcertante.


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Soulager mon fardeau? Aucune chance de m'en sortir en agissant seule? S'il croyait que j'avais besoin de son aide pour m'en sortir, il se fourrait le doigt de l'oeil! Je ne comptais sur personne et ça m'avait toujours été profitable jusqu'à maintenant. Il y avait toutefois de rares personnes sur qui je comptais et qui comptaient pour moi, comme la Dame Noire ou Dranor. Mais en aucun cas un Jedi! Croyait-il que j'allais réellement remettre ma vie entre ses mains? Et puis il oubliait un peu vite que sans sa présence je me serais déjà introduite dans cet entrepôt pour récupérer mon bien, laissant dans mon sillage mort et destruction. Oui, s'il n'avait pas été là tout serait déjà terminé depuis longtemps et en plus d'avoir pu profiter du plaisir de massacrer des innocents, je n'aurais a subir ces éternelles remarques d'un type dont je n'avais absolument rien à apprendre sinon le meilleur moyen de me faire tuer...

Mais pour l'instant j'avais des choses plus importantes à régler, comme la présence des mains de ce garde sur ma féminité. Je restai stoïque, me contentant de lui adresser des regards noirs. Que faisait Joclad? J'avais compté sur sa pitoyable éthique pour intervenir mais il se faisait désirer. Il était peut-être temps de prendre les choses à mon compte et tant pis si le geôlier voyait le coup venir. J'appréciais l'effet de surprise mais je savais également m'en passer lorsqu'il le fallait. Le Jedi décida finalement de passer à l'action après avoir sûrement évalué le pour et le contre de la situation. Doués pour réfléchir, un peu moins pour agir... Toujours est-il qu'il s'occupa de nos deux bourreaux et alla même jusqu'à tirer sur la chaine qui me retenait. Je me fendis d'un sourire angélique en me redressant après m'être libérée de mes liens: tellement prévisible...

- "Si les rôles avaient été inversés tu sais que je n'aurais pas hésité à t'abattre comme un chien, tu le sais ça pas vrai?" m'amusai-je. "Mais comme d'habitude tu es trop faible pour faire ce qui doit être fait!"

Je haussai les épaules avant de récupérer la vibrolame du second garde et le pistolet blaster accroché à la ceinture du premier. J'achevai d'un mouvement leste celui qui s'était pris le plateau repas en pleine tête et me délectai un instant du spectacle que le sang qui s'écoulait de sa gorge offrait.

- "Un partout! Tiens, on pourrait faire un concours? Celui qui tue le plus de ces enfoirés?" proposai-je avec indifférence. "Ha mais non c'est vrai, ce n'est pas le genre de la maison... Votre truc c'est de blesser vos ennemis, leur laisser le temps de se rétablir une fois que vous êtes partis et les laisser causer du tort à d'autres! C'est LA solution, à n'en pas douter..."

J'étais ironique à souhait, à n'en pas douter. Mais ne plaisantait-il pas lui aussi alors qu'il me disait que je devais le suivre pour vivre? La bonne blague! Suivre quelqu'un qui n'était même pas capable de tuer lorsqu'il le fallait? Il oubliait un peu trop vite que je n'avais guère besoin de son aide et que je la désirais encore moins...

- "Vas-y, abats-moi!" fis-je en écartant les bras. "Qu'est-ce que tu attends?"

Je m'offrais à la mort, incapable de me défendre vu la position de mon corps. Si les rôles avaient été inversés je n'aurais pas hésité une seule seconde mais la vue d'une personne incapable de se défendre dans les temps devait lui causer quelques soucis morales. Je lâchai un petit soupire avant de passer devant lui pour ouvrir la voie.

- "Amateur..." glissai-je au passage. "Te suivre? Même pas en rêve! Si tu veux coopérer tu n'as qu'à me suivre, moi!"

J'ouvris donc le chemin jusqu'à ce qu'on se retrouve dans un couloir s'étirant sur une trentaine de mètres. Après un regard de chaque côté je m'y engouffrai en m'ouvrant à la force pour déceler un éventuel danger. Non seulement venant de l'avant mais aussi de derrière-moi. Joclad pouvait toujours être tenté de m'attaquer alors que je lui tournais le dos. J'avais toujours pensé que la limite entre le côté clair et obscur de la Force était bien mince. Et spécialement dans le cas de Joclad! J'avais encore en mémoire ce qu'il avait fait sur l'Atramentar. Délicieux souvenirs s'il en était...

On se retrouva face à un turbolift verrouillé par un code d'accès et je m'effaçai pour laisser place au Jedi. J'avais bien quelques idées pour contourner ce problème mais pourquoi prendrais-je la peine de faire un effort alors que j'avais un tout sous la main? Il voulait coopérer? Qu'il commence par nous ouvrir la voie...
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Coopération.

Elle s’amusait… Non mais sérieusement, qui avait-il de drôle ou de plaisant étant donné la situation actuelle ? Je me retrouvais désarmé ou presque au milieu d’un repère grouillant d’ennemis aux côtés d’une Sith totalement tarée. Non, franchement il n’y avait rien de drôle. Elle pouvait bien sourire de malice ou pire, j’offrais pour seule réponse un air empli d’indifférence à son égard. Elle n’est rien, si ce n’est une pauvre jeune femme perdue et totalement dominée par les pires côtés de la Force. Je n’avais même pas l’intention de tenter de l’arrêter et de la faire emprisonner. En agissant de la sorte, je ne ferais que participer à son jeu et donc me faire avoir. Elle m’avait connu émotif et désireux de me combattre. J’allais lui montrer que je pouvais également être tout autre. Alors oui, évidemment, je tenterais à un moment où à un autre de m’en débarrasser. En tant que Sith, elle était un poison pour la galaxie. Ce n’était peut-être pas moralement correct pour certain mais si je pouvais la tuer une fois sortit de ce maudit bastion criminel, je n’hésiterais pas. Ce n’est pas la Force qui fait que nous sommes bons ou mauvais, mais bien la façon dont on l’utilise. La Force n’est pas à doubles tranchants. Elle n’est pas blanche ou noire. Elle est un tout uniforme. Le tout étant d’aspirer à faire le bien, même si pour cela il me fasse faire usage de méthode plus ou moins légitimes.

Alors non, je n’allais pas l’exécuter froidement. Elle avait beau être une véritable raclure, un mal affirmé pour la paix et la justice, je n’allais pas me rabaisser à ce genre de choses. Mais ce qui comptait pour elle comptait aussi pour les autres. Aussi, je trouvais sa réplique concernant mes méthodes totalement dépassée et hors propos tant cela ne reflétait pas la réalité.

« - Tu es toujours aussi inculte et stupide que lorsque l’on s‘est rencontré pour la première fois dans cet astroport de Mon Calamari. Franchement, c’est désolant. Bien évidemment que non, on ne laisse pas à un adversaire la capacité de se relever pour nous menacer à nouveau. C’est une pure logique. Mais bon, venant d’une imbécile comme toi, qui jubile quand tout explose autour d’elle, je serais bête d’être étonné par tes propos. Je ne te tuerais pas pour autant. Pas encore en tout cas. Mais incruste toi bien ça dans ta tête une bonne fois pour toute : Je finirais par te mettre hors d’état de nuire à la République, aux Jedis et à la galaxie dans son ensemble. »

Quant à l’idée de coopérer, elle ne me plaisait guère tant on ne pouvait avoir confiance en la parole d’un Sith. Je l’avais bien vu à mes dépends. Et avec Zora en prime ! Alors autant dire que je savais que dès qu’elle le pourrait, elle tentera soit de me coller une rafale entre les deux yeux, soit de me découper en petits morceaux avec son sabre laser. Cela me rappelait que je devais à tout prix récupérer mon arme avant elle, ainsi que ce colis dont j’ignorais encore le contenu. Je la suivais pourtant. Non pas avec plaisir mais bien par nécessité. Et puis bon, si elle pouvait se faire trouer la peau au passage, je n’irais pas chercher à la sauver. Mais hélas, nous ne rencontrâmes strictement aucune résistance. A croire que nos kidnappeurs avaient déserté les lieux. Ou bien peut-être étaient-ils tous réunis autour d’un holo-écran pour regarder un match ?

Nous arrivâmes finalement devant un turbolift verrouillé et voilà que la belle s’effaçait pour me laisser faire. Qu’est-ce qu’elle croyait ? Que j’étais serrurier peut-être ? Je m’avançais vers l’interface d’ouverture du système non sans surveiller mes arrières. Je passais mes doigts dans les interstices du boitier et en retirait d’un coup sec la face avant, la balançant droit dans la face de l’apprentie qui m’accompagnait. « Woooops… Désolé ! » me justifiais-je à peine, clairement amusé par la situation. Et finalement, j’usais de la Force pour surtensionner le système et appeler le turbolift. Et dès lors que ce dernier arrivait et que la porte coulissait, je me faufilais à l’intérieur. Je réalisais alors que nous étions dix niveaux en dessous de la surface, et j’appuyais par intuition sur le bouton qui devait nous mener deux étages plus haut. Mon sabre était là-bas, je le sentais…

« - Je serais toi je me dépêcherais de grimper avant de te retrouver coincée ici ! »



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Zora attendait patiemment que son bouclier humain s'occupe de l'ascenseur pour pouvoir enfin quitter l'étage. Ce faisant elle repensait aux propos de Joclad quelques instants plus tôt. Elle avait toujours trouvé ce type amusant et elle pouvait constater qu'il restait toujours le même. Ses grands discours et ses grands airs faisaient souvent sourire l'apprentie qui les considérait comme l'expression de son aveuglement. Les Jedi étaient définitivement doués lorsqu'il s'agissait d'endoctriner les gamins dès leur plus jeune âge. En revanche pour sauver la galaxie de ce qu'ils considérait comme une menace, ils étaient nettement moins performants...

La jeune femme dévia d'un revers de sa vibrolame le partie de boitier que Joclad lui envoyait dessus avec un plaisir qu'il n'arriva pas à réprimer. L'envie de lui planter sa lame dans la gorge reprit le dessus quelques instants avant qu'elle ne se rappelle qu'il lui était encore utile pour le moment. En bon chien il se chargerait d'ouvrir la voie et de se prendre les éventuels premiers tirs de blaster. Zora se contentait d'attendre ce moment avec impatience tout en tentant de modérer sa rage pour résister au désir de s'occuper du problème elle-même. Mais jusqu'à ce qu'elle retrouve son sabre elle devrait supporter l'agaçant jeune homme et aurait sûrement encore droit une fois ou deux à des leçons de moralité. Aberrant...

- "À la bonne heure..." soupira-t-elle lorsque les portes du turbolift s'ouvrirent enfin.

L'apprentie s'y glissa d'un mouvement félin en ignorant la remarque de Joclad. Elle l'observa néanmoins appuyer sur le bouton qui devait les amener deux étages plus haut. Pourquoi le huitième sous-sol? Le hasard ou un signe de la Force? Quoi qu'il en soit Zora ne ressentait rien. Sûrement un signe de son manque d'entraînement en situations réelles et de la perte de connexion avec la Force. Il faudrait corriger ce problème rapidement...

Les portes s'ouvrirent finalement sur un couloir richement décoré qui contrastait pour le moins avec l'environnement industriel que le duo avait pu découvrir jusque-là. Deux gardes flanquaient une porte recouverte de velours depuis laquelle provenait les notes trainantes d'une musique d'ambiance. Zora décocha un regard sceptique à son improbable partenaire tout en haussant un sourcil. Se débarrasser des gardes ne fut pas compliqué, ces derniers se montrant étrangement passifs jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Et lorsqu'on pénétra dans la salle qu'ils protégeaient on compris pourquoi: un casino. Ou plutôt un mélange de casino et de maison-close. Jeu et sexe! Nos kidnappeurs savaient se diversifier...

- "Tu peux me dire ce qu'on fout là?!" glissa la jeune femme au Jedi. "La prochaine fois JE choisis l'étage! Ça nous évitera de nous retrouver dans le bordel du coin!"

Le soucis c'est qu'il ne fut bientôt plus question de changer de niveau puisque la turbolift s'ouvrit à nouveau pour libérer une dizaine de gardes armés. Juste avant qu'ils ne remarque la présence du duo, Zora entraîna Joclad à sa suite dans l'établissement clandestin. Elle le plaqua ensuite contre un mur et l'embrassa avec dégoût sans vraiment lui laisser le choix. Elle ne s'arrêta que lorsque la bande armée eut passé son chemin pour rejoindre une porte à l'opposé de leur position, poursuivant leurs recherches sans les remarquer.

Ceci fait la demoiselle s'écarta du jeune homme et réprima son envie de mourir. Au moins sa ruse - basique mais efficace - avait fonctionné même si elle ne pouvait s'empêcher de penser à Dranor et à ce qu'il penserait de tout ceci. Qu'importe finalement, c'était encore elle qui avait payé de sa personne. C'était elle, la victime!

- "Ne me dis pas que tu n'as jamais touché une femme de ta vie quand même?" questionna-t-elle, curieuse et moqueuse à la fois. "Et en plus il a fallut que ce soit moi! Super!"

Cette fois c'était plus de la résignation que de l'irritation alors qu'elle convenait de la réponse avant même qu'il ait pu lui-même le faire. Il fallait se faire une raison au bout d'un moment: quand la Force vous en voulait, elle vous en voulait! Tout ce qu'on pouvait faire c'était attendre que cela passe...

- "Vu que tu nous a menés ici, vois ce que tu peux trouver! Moi j'ai un vieil ami qui m'attend!"

Le vieil ami en question étant le bar et un verre de brandy corellien. Deux ans privée des plaisirs simples de la vie! Même si la situation était plutôt critique, il fallait profiter des instants de liberté. Quels qu'ils soient. Le regard constamment rivé sur Joclad pour vérifier ce qu'il faisait, elle savoura donc les premières gorgées d'alcool avec ravissement. Quant au Jedi, il n'avait qu'à travailler! Qu'il se montre utile pour une fois...
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Bon, ok, le huitième sous-sol ne fut peut-être pas le meilleur choix que j’eu à faire pendant ces évènements. Mais il fallait voir le bon ôté des choses. Avec tous ces gens, il serait plus simple de se fondre dans le décor pour passer inaperçu ! Bon, il nous a d’abord fallu nous débarrasser des deux gardes qui nous barraient la route mais leur surprise les mena à leurs pertes. En deux temps, nous finîmes sur eux, les neutralisants en silence pour ne pas rameuter toute la meute qui attendait peut-être à deux pas de là, et cela malgré la forte musique d’ambiance qui semblait émaner de la pièce adjacente. Mon regard se porta un instant sur mon alliée du jour, et je me demandais comment tout ceci avait bien pu arriver et surtout, pourquoi la Force me faisait-elle un coup aussi foireux ? Travailler de concert avec un autre Sith quel qu’il soit m’aurait évidemment réprimé, mais devoir faire alliance avec celle qui m’avait torturé pendant de longues journées voir peut-être même des semaines était sans doute la pire des situations qui s’étaient offertes à moi. Mais que faire d’autre ? J’étais obligé de la garder avec moi le temps que l’on récupère nos effets. Ou bien nous pourrions dire adieu à notre volonté d’évasion.

« Ecoutes, tu croyais vraiment qu’ils allaient mettre un gros bouton clignotant avec « Vos effets sont ici. » écrit dessus quand même ?! Sérieusement, réfléchis avant de parler. »

En parlant de réfléchir, nous fûmes rapidement coupés par l’alarme caractéristique d’un turbolift s’arrêtant à notre étage. Tout comme la Sith, j’avais immédiatement détecté la présence de gardes armés dans la Force et je fus contraint de me laisser entrainer dans le casino par cette incarnation de mort et de souffrance. Cependant, la suite ne fut que surprise et dégoût, dès lors qu’elle me plaqua contre le premier mur venu pour laisser ses lèvres s’entremêler aux miennes telles des sangsues venues s’agripper à leur proie. Je sentais une de ses mains passer dans mon dos et l’autre se plaquer contre mon épaule, me contraignant à en faire de même avec elle pour ne pas glisser sous le choc. Cela n’offusquera personne si j’avouais que c’était la première fois de toute mon existence que je me retrouvais confronté à une pareille situation. Et la seule idée qui me traversa la tête fut de verrouiller mon esprit et de la laisser faire, en l’imitant. Bien que cet échange ne dura guère plus de quelques minutes, ce sont des heures qui parurent s’écouler le temps que les gardes s’immobilisent pour nous observer, sourires pervers aux lèvres, avant de s’éloigner pour totalement sortir de la salle. Je manquais de m’étouffer dès lors qu’elle eut fini de s’écarter, honteux et épris d’un profond dégoût. C’était peut-être une femme attirante e séduisante, elle n’en restait pas moins une Sith et plus encore, mon bourreau. Elle ne méritait pas. Mon regard, lui, balaya la salle pour vérifier qu’il n’y avait aucun individu trop suspect pour venir nous dénoncer.

« Contentes-toi juste de la fermer. Ce sont des choses qui ne te regardent pas. Comme toujours, d’ailleurs. Alors au lieu de te morfondre, on ferait mieux de trouver un moyen de sortir d’ici pour retrouver nos armes. Je ne tiens pas à me balader avec un blaster toute ma vie. »

Bon, ok… vu sa réaction immédiate, nous étions sur la même longueur d’onde. C’est-à-dire se renvoyer la balle comme deux imbéciles. Et stupide, elle l’était clairement plus que moi, vu qu’elle préféra aller se saouler au bar tandis que je restais simplement planté à côté d’elle sans consommer quoi que ce soit. On ne sait jamais ce qu’il y a dans ces verres. Et le barman semblait vraiment suspect. Le regard qu’il nous avait offert laissait à parier qu’il n’était pas qu’un simple tenancier. Je me contentais de regarder la pièce alentour pour masquer le fait que je faisais appel à la Force pour sonder les alentours à la recherche d’un objet qui était une partie intégrante de ma personne. Le cristal de mon arme était lié à mon esprit via la Force. Il me serait donc simple de le repérer. Pourtant, ce n’est qu’après un peu moins d’une dizaine de minutes que j’esquissais un léger sourire, me tournant vers la Sith qui devait surement en être à son troisième verre. D’ailleurs, au passage, il devait vraiment y avoir un truc spécial dedans, vu que la Force m’ordonnait presque de ne pas y toucher. Enfin bref, au pire, tant pis pour elle..

« Bon… Je pense avoir trouvé. Mais d’abord… » lançais platement, m’interrompant brusquement pour me saisir de son visage pour l’abattre contre le marbre du comptoir, me redressant de mon siège pour prendre un ton plus convainquant dans l’idée de convaincre le barman qu’il ne s’agissait là que d’un problème qui ne concernait que mon associée et moi. « … ne refait plus jamais ce genre de choses sans avoir mon avis sur la question, guerfel !


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Je n'avais jamais eu un goût très prononcé pour l'alcool mais j'appréciais la légèreté qu'il procurait. Il me rappelait la liberté que je considérais comme acquise quelques années plus tôt mais qui s'était brutalement transformée en une captivité longue et éprouvante. J'avais appris la patience et compris la valeur du simple fait d'être libre de ses mouvements ou de ses choix. Changée, je l'étais. Et la plupart des gens bien pensant considéreraient sûrement que ce n'était pas dans le bon sens. La haine qui dévorait mes pensées et motivait mes actes n'en était que plus ardente. Ardente mais contenue... Et avant de la laisser se déchaîner sur la République, mes pseudo-camarades de l'académie ou tout ce qui passerait à ma portée, je comptais bien rattraper le temps perdu. Simplement vivre et profiter des plaisirs que la vie pouvait vous offrir. L'alcool, le sexe, la simple caresse du vent sur mon visage ou la clarté d'une lune qui déchire péniblement les nuages... Tant de choses qui avaient semblé anodines mais dont je comprenais à présent la valeur!

Je n'avais donc pas le moindre problème de conscience - si toutefois il restait quelque chose de cette dernière - à laisser Joclad faire le travail tandis que je consommais de l'alcool avec un certain manque de modération. Le brandy tournoya dans le verre sous l'impulsion que je lui donnais avant de finir dans ma gorge. En le reposant sur le comptoir je vis le reflet du Jedi qui s'approchait de moi et je lâchai un vague soupire résigné tout en le regardant me rejoindre. Franchement surprise qu'il ait pu trouver quelque chose d'utile, je haussai un sourcil pour exprimer mon scepticisme. Depuis quand était-il devenu un minimum compétent celui-là? Bref, c'était toujours bon à prendre. J'attendis qu'il veuille bien m'en dire plus en penchant la tête sur le côté et il choisit précisément cet instant pour me saisir et plaquer ma tête contre le comptoir. J'amortis du mieux que je le pu l'impact d'une main mais ne put empêcher le verre d'éclater et me couper le cuir chevelu. À nouveau surprise par tant... d'entrain de sa part et sonnée par le choc, je fis de mon mieux pour reprendre mes esprits. Et lorsque ce fut le cas je laissai échapper un léger rire cristallin:

- "Et maintenant?" murmurai-je, sourire aux lèvres et regard rivé sur lui. "Tu me lâches ou je fais payer aux clients du bar ton manque de discernement?"

Je bougeai légèrement ma main libre et le blaster dirigé discrètement vers un groupe de jeunes de notre âge dans un coin de la salle. L'idée d'appuyer sur la détente ne me gênait pas le moins du monde et ça Joclad le savait. S'il aimait s'imposer de stupides limites ce n'était de loin pas mon cas.

- "Tu crois que j'aurai le temps d'abattre combien de personnes avant que tu finisses ce que tu as jusque-là été à peine capable de commencer? Tu es sûr de vouloir jouer à ce petit jeu-là avec moi?"

Je me dégageai sans réelle résistance de sa part, ce qui marqua la fin de cet échange encore aimable malgré les circonstances. Je toisai alors le jeune homme tout en passant le revers de ma main sur mes plaies pour ensuite y découvrir des traînées de sang. Irritant... Je réajustai ensuite ma combinaison de cuir avant de pivoter pour faire face à Joclad.

- "Je suis consciente qu'il vaut mieux coopérer pour récupérer nos affaires et même si ça me répugne, je fais avec! De ton côté tu serais bien avisé de me garder comme alliée encore quelques temps histoire de profiter d'une vie un peu plus longue..." glissai-je en me penchant à son oreille. "Et puis tu n'as pas envie de me faire du mal pas vrai? Tu le sais bien au fond de toi non même si tu te refuses de l'avouer?"

[Jet de charisme pour déstabiliser le père Joclad! What a Face]

Je laissai un instant mon souffle chaud caresser le lob de son oreille tout en m'amusant de la situation. J'avais un peu honte d'utiliser ainsi de mon charme sur un adversaire mais s'il y avait bien une vérité absolue dans l'univers, c'est que la beauté pouvait faire des ravages si elle était utilisée correctement. Est-ce que ça allait fonctionner? Peu importe au fond... La seule chose qui comptait c'est que ça m'amusait, moi!

J'en profitai alors pour saisir d'un geste leste la main du barman qui ramassait les débris du verre et absorbai sa vitalité pour soigner mes blessures au visage. Il n'en subsista bientôt plus que des traces du sang sur une peau lisse tandis que l'homme s'effondrait derrière le bar. Un sourire malsain et absent traduisant bien le plaisir que je prenais en cet instant apparut furtivement sur mes lèvres.

- "Tu as oublié le prix à payer n'est-ce pas?" m'amusai-je. "Que je préfère me venger sur les autres, sur les personnes innocentes? Je suis un brin déçue tout de même, je pensais que tu avais appris certaines choses en me côtoyant..."

Je haussai les épaules en arborant un air de résignation. Mais d'un certain côté ça me rassurait de constater que si des choses avaient changé, d'autres en revanches restaient immuables. Joclad en était le parfait exemple...

- "Et tu as de la chance, je suis de bonne humeur aujourd'hui! Recommence encore à jouer au Corellien et je ne me limiterait pas au barman cette fois-ci! Maintenant qu'on est au clair là-dessus j'aimerais biens savoir ce que tu as sois-disant trouvé! Ce serait une belle preuve de ton désir de... comment on dit déjà? Ha oui, coopérer!"

Les sens en alerte - bien que quelque peu embrumés par l'alcool - pour éviter d'être à nouveau prise par surprise, j'attendis quelques instants avant de lui désigner d'un signe de la tête nos geôliers qui revenaient sur leurs pas. Cette fois ils semblaient bien plus attentif que lors de leur premier passage et ma petite ruse de tout à l'heure n'allait certainement pas fonctionner une deuxième fois. Tant mieux d'ailleurs, la perspective de remettre ça ne me plaisant pas particulièrement...

- "En fait tu m'expliqueras en route!" fis-je en reculant pour partir dans le sens opposé. "Quoique..."

Être dans le rôle de la proie alors que j'étais naturellement une chasseuse m'était plus qu'insupportable. Je levai donc mon blaster pour tirer plusieurs fois dans la direction des nouveaux-arrivants, désireuse de prendre l'initiative et de jouer sur la surprise. Et tant pis si au passage je touchai en pleine poitrine l'une des employées qui tomba sur le sol. Dommage collatéral! Ne restait plus qu'à espérer que Joclad n'allait pas me faire une crise de nerf pour si peu... Je plongeai derrière le bar, blaster fumant dans une main et vibrolame dans l'autre

- "J'en ai marre de fuir..." indiquai-je simplement.

Je me redressai à nouveau pour décocher plusieurs tirs en direction de nos geôliers avant de me remettre à l'abri pour éviter la riposte. Le chaos s'en mêla lorsque les clients se mirent à courir partout pour éviter les tirs, la plupart se faisant faucher par les miens ou ceux de nos adversaires. Les cris de souffrance ou de peur résonnèrent avec délice dans l'établissement tandis qu'un large sourire de plaisir s'installait peu à peu sur mes lèvres. j'avais oublié à quel point j'aimais ça! La vie n'était jamais aussi belle que lorsqu'elle était rythmée par la violence...


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Jet de charisme réussi!

Effet critique!
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Ok. Vu la situation, je l’admets, ce ne fut pas très malin de ma part. Mais Zora l’avait cherché. Malgré ce qu’elle pouvait sans doute insinuer, que cela me faisait me rapprocher du Côté Obscur, que je devenais un méchant Jedi, je ne retirais absolument rien de mon acte. Aucune fierté, aucun plaisir. Simplement la nécessité de la faire chuter du nuage sur lequel elle était perchée depuis sans doute des années. Ce n’est pas parce qu’elle est une Sith qu’elle peut tout se permettre. Cependant, je devais relever qu’il y avait un certain avantage à ce que ce soit elle qui vienne semer la zizanie sur un monde Républicain, et non pas un autre de ces êtres vaniteux, arrogant et totalement décalé des réalités. Zora ne se cachait pas, et c’est ce qui finirait par la perdre. Elle disait haut et fort qui elle était, se contentant de faire parler le sabre sans prendre garde à son identité. Si bien qu’elle avait sans doute finit fichée dans toutes les forces de sécurités républicaines.

Pourtant, il m’était impossible d’ignorer ses menaces, l’ayant déjà vu les mettre à l’œuvre en toute occasion. Heureusement que Shaar-lâ était d’une arrogance à toute épreuve, et qu’elle prenait toujours le temps d’expliquer ses plans ! C’est pourquoi je lui offrais la possibilité de se détacher et de prendre ses distances vis-à-vis de ma personne. La suite, je la connaissais par cœur : une moquerie, puis un sermon des plus stupides où elle se définirait comme inatteignable ! Elle agissait toujours de la sorte. C’est pourquoi je fis mine de ne pas prêter attention à son blaster tendu dans la direction d’un groupe qui, tout comme le barman, étaient tout sauf des âmes charitables. En réponse, mon propre blaster vînt se coller contre son bas ventre, signe qu’elle n’était pas la seule à paraître sérieuse.

Mon regard était rivé sur elle seule. J’étais des plus attentifs au moindre détail, au moindre geste de sa part. Tout aussi conscient dans la Force, je m’apprêtais à réagir à la moindre turbulence. Si elle décidait de tirer, et je l’en savais capable bien que cela provoquerait notre perte à tout deux, elle n’aurait pas le temps d’enchainer deux tirs directs. Je n’hésiterais plus à me débarrasser d’elle si cela s’avérait nécessaire, et c’est ce qu’elle n’avait toujours pas compris. Mon voyage sur Tython avait changé bon nombres de choses, plus que mon séjour sur l’Atramentar. Lors de ce voyage, j’avais découvert une nouvelle vision des choses au travers de mes méditations sur la Force Unificatrice. Ce périple ne mettait pas en cause mon statut de Jedi, mais la philosophie que j’avais développé, elle, avait évolué. A présent, il n’était plus question d’attentisme…

« Très peu, et tu le sais très bien… » lâchais platement pour insister sur le désintérêt que je portais à ses menaces. Elle avait proféré pire que ça par le passé, et elle le ferait à nouveau. En réalité, Shaar-là me donnait l’impression de ne vivre que de ça, comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Elle était la preuve même que la confiance n’existait pas chez les Sith.

De ce fait, j’étais prêt à la faire passer de vie à trépas. Mon regard quitta un instant le sien, alors qu’elle réajustait sa tenue de cuir et je me maudissais presque aussitôt d’avoir osé penser la trouver attirante. J’étais encore perturbé par ce baiser forcé échangé avec elle, ne sachant réellement comment réagir après ça. Et c’est pourquoi je ne réagis presque pas lorsqu’elle vînt presque se coller à moi, pour venir murmure à mon oreille. Je tentais faiblement de la repousser de ma main libre, quelque peu surpris et, je devais hélas l’avouer, envouté par sa voix presque suave et le souffle chaud qui s’échappait de ses lèvres. Et bêtement, sans vraiment réfléchir, je répondais aussitôt à ses propos qui, il fallait l’admettre, avait du sens : « Tes propos ont du sens, en effet… »

Mon ton était étrangement calme et presque doucereux. Je fermais les yeux un instant, pleinement conscient qu’elle profitait de mon inaction pour se « servir » sur le barman resté incrédule devant la scène qui s’était présentée devant lui. Je soupirais longuement au moment où il chutait sur le sol, portant de nouveau mon regard sur la Sith, que je repoussais cette fois-ci plus vigoureusement, ma main se portant sur son torse pour la forcer à faire deux ou trois pas en arrière. Je gardais le canon de mon arme baissé, résigné à devoir continuer à faire équipe avec elle, car même si nous étions libres, notre situation restait des plus précaires.

« Innocentes ? Voyons, Shaar-lâ… Nous sommes dans un repaire du crime, surement de l’Echange ou un établissement du genre, planqué dans un ensemble d’entrepôt miteux masquant sans doute des installations souterraines dans lesquelles nous nous trouvons. Et toi, tu crois que ces gens sont de simples innocents ? Ce ne sont que des criminels, et ce barman est sans doute assassin à ses heures perdues ! Tu crois vraiment que je vais passer mon temps à protéger ces gens ? »

Le ton était à présent celui du mépris pour son manque de réflexion et de discernement. Être Jedi ne signifiait pas être naïf et stupide au point de protéger les membres du grand banditisme, les assassins et les trafiquants d’êtres pensants ! Sinon cela ferait longtemps que les Jedi protègeraient ceux qu’ils sont sensé combattre : les adeptes de l’Obscur, de la Destruction et de l’Asservissement.
Et comme pour appuyer mes propos concernant les êtres peuplant le bar, je voyais Zora me désigner du chef le groupe de gardes qui revenaient avec plus d’entrain. Sans doute que quelqu’un avait dû les prévenir de notre présence et de tout le remue-ménage que notre scène avait causé ! Cette fois-ci, je fus bien de son avis et je m’apprêtais déjà à détaler vers le couloir le plus proche pour échapper à la vingtaine de mercenaires en armes qui commençaient à boucler le périmètre. Sauf que voilà, Zora faisait encore des siennes et venait nous placer dans une situation des plus catastrophiques… La voyant faire feu sans ménagement en direction des premiers gardes, j’eu envie de la laisser sur place et de profiter de son action pour prendre la fuite. Sauf que seul, j’aurais moins de chances d’atteindre mon objectif. C’est pourquoi je finis par poser un genou à terre, saisissant mon arme pour offrir un appui à la Sith en me plaçant à couvert contre un pilier. Je faisais donc feu, offrant ainsi l’occasion à Shaar-lâ de se mettre à couvert. Je ne tardais pas à la rejoindre, quittant ma position pour me laisser glisser à ses côtés. Affalé contre le comptoir, je secouais négativement la tête pour signaler ma désapprobation.

« Ah bah bravo, Shaar-lâ ! Vraiment, on ne pouvait pas rêver mieux comme situation ! » criais-je dans sa direction pour que ma voix couvre les bruits causés par l’échange de tir, avant d’offrir mon soutien en abattant sans ménagement trois mercenaires qui tentaient une manœuvre d’encerclement par le flanc que je protégeais. « Tu n’aurais pas pu attendre cinq secondes de plus ? Le temps que l’on atteigne un des couloirs qui se trouve désormais derrière eux ? Désormais on doit avoir de bons guignols ainsi encerclé ! »

Je reprenais le feu, me relevant pour cibler les cibles les plus proches. Je cherchais à ouvrir un corridor au milieu de nos adversaires, pour voir s’il nous serait possible de fuir. Hélas, mon idée fut avortée par l’arrivée des premiers renforts, évitant de justesse un tir paralysant.

« Petchuk ! En voilà d’autres ! »


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Joclad se plaignait, comme d'habitude... Et Zora arborait son petit sourire en coin habituel comme pour exprimer le peu de cas qu'elle faisait des remarques du Jedi. Les tirs s'écrasaient autours d'eux et laminaient peu à peu le comptoir derrière lequel elle avait trouvé refuge. La situation n'était pas vraiment à leur avantage mais elle n'en restait pas moins jouissive. La mort prenait ses droits sur l'endroit et l'apprentie ne pouvait que savourer la violence qui régnait autours d'eux. Mais Joclad aurait été incapable de comprendre la beauté qu'il pouvait y avoir dans tout ce chaos...

- "Tu es fatiguant... Vraiment fatiguant..." soupira-t-elle.

Elle décocha une rafale en direction du nouveau groupe avant de propulser des morceaux de verre sur d'autres assaillants. Ceci fait elle retourna à couvert. Si elle avait eu ses sabres le soucis serait déjà réglé. Les choses étaient nettement plus compliquées qu'elles auraient du l'être. Et tout ceci à cause de ce fout dégénéré qu'elle était obligée de se trimballer. Quitte à ce qu'il se plaigne, autant que ce soit en silence.

- "Ne me dis pas que tu as peur de quelques abrutis armés de blasters quand même? Je te savais lâche mais pas à ce point!"

Quelques échanges de tirs plus tard, ils n'étaient pas plus avancés... Les assaillants se rapprochaient peu à peu et la situation devenait de plus en plus critique. Que faire? Se rendre? Se libérer une seconde fois n'allait pas être facile surtout après le bordel qu'ils avaient causé. Lutter jusqu'à la mort? Honorable mais stupide! Le regard de l'apprentie se posa sur le Jedi à ses côtés. Il pouvait peut-être être utile finalement...

- "J'ai un plan pour nous sortir de là mais quelque chose me dit que tu ne vas pas l'aimer..." l'interpella-t-elle avec un sourire en coin mais sur un ton néanmoins parfaitement sérieux. "Je te garantis qu'on va pouvoir s'en sortir les deux mais pour ça il va falloir que tu attires leur feu! À mon signal fonce derrière la table là-bas et arrose-les tant que tu peux!"

Elle accompagna cette "demande" d'un regard et d'un air qui transpirait la sincérité. Où, en tout cas, qui se voulait ainsi...

[jet de charisme pour inviter Jojo à s'arranger pour se faire tirer dessus Razz Edit: foiré! Suspect ]

Mouais, visiblement il ne fallait pas en demander trop non plus... Dommage, c'était bien essayé! Joclad s'étant visiblement rendu compte qu'elle se fichait de lui et ne parvenant pas à garder son sérieux plus longtemps, Zora se fendit d'un sourire amusé. Abandonnant l'idée de faire de Joclad une cible pour leurs adversaires, l'apprentie puisa l'aide dont ils avaient besoin dans la Force. Elle invoqua un épais brouillard d'ombre qui remplit rapidement l'espace autours d'eux. Les tirs s'atténuèrent ou se perdirent dans le vide. Parfait!

Zora y voyait parfaitement et décida de tenter sa chance en bondissant vers la sortie la plus proche, fauchant de ses tirs les gens se trouvant sur sa route et n'obtenant en réponse qu'une riposte symbolique. Elle ne savait pas si Joclad allait suivre le mouvement ou non mais c'était le cadet de ses soucis pour le moment...
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