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Nar Shaddaa... Il n'y a pas à dire, cette lune se mariait à merveille avec la plupart des activités illégales. Contrebandiers, pirates, mercenaires et autres personnes de peu de scrupules se côtoyaient dans une ambiance tout à fait délectable. Chacun y trouvait son compte, que ce soit pour se détendre ou parler business. En l'occurrence c'était plutôt la détente qui avait mené Zarielle dans ce bar réputé malsain - pour Nar Shaddaa, c'est dire! - après des semaines à piller des navires. Le butin avait été vendu et il était à présent temps pour elle et son équipage de profiter de vacances bien mal acquises...

La rousse, jambes croisées sur la table qu'elle occupait seule, portait de temps à autre son verre de brandy à ses lèvres tout en gardant un regard attentif braqué sur la faune de l'établissement. Il y avait là une foule d'espèces différentes mais on sentait rapidement qu'il ne s'agissait pas de la meilleure partie d'entre elles. La plupart avaient sûrement déjà donné la mort et leur gestuelle trahissait expérience et assurance. C'était précisément le genre d'endroits que Zarielle affectionnait. Il y avait toujours une bagarre ou deux pour égayer l'atmosphère et le fait qu'elle garde une main constamment posée sur la crosse de l'un de ses blasters n'était pas dû au hasard. On pouvait gagner beaucoup sur cette lune mais tout perdre très rapidement. Y compris - et surtout! - la vie. C'est ce qui faisait en partie son charme...

- "Dégage, la table est prise!" lâcha-t-elle sans ménagement à un type qui tentait de s'asseoir à ses côtés. "Toute la table!"

Elle tapota son arme du bout des doigts pour bien montrer qu'elle ne se répéterait pas. L'autre prit en compte l'information et s'éloigna tandis que la capitaine écrasait dans le cendrier la fin de sa clope. Cette fois-ci elle avait décidé de fêter loin de son équipage les diverses prises, pour se retrouver avec elle-même. Si tant est que cette expression soit adaptée vu le nombre de clients dans le bar. Mais après des mois passés à voir les mêmes têtes, elle avait envie de nouveauté. Et pour ça il suffisait d'attendre que quelque chose d'intéressant se passe. Comme une conversation au sujet d'une proie potentielle échangée à la table voisine ou plus simplement une opportunité offerte par Dame Chance pour l'aiguiller sur de nouvelles perspectives.

Le butin était bon, mais pas assez! La Firrerreo en voulait plus, bien plus! Et à ce rythme, si elle pouvait espérer avoir une vie confortable d'ici quelque années, elle ne serait jamais la Capitaine crainte et respectée d'un bout à l'autre de la galaxie! Et son égo s'irritait d'une telle constatation. Pour autant elle ne perdait pas espoir! Tout est affaire de patience, dans la piraterie comme dans le reste. Et si Zarielle n'en avait pas vraiment à revendre, il n'en restait pas moins qu'elle en avait suffisamment pour attendre son heure, comme on dit...

Elle continua d'observer les clients et les nouveaux-arrivants à la recherche de quelque chose un tant soit peu intéressant. Est-ce que ça allait être une journée merdique ou le départ d'une nouvelle aventure? Pariant silencieusement sur l'une des possibilités, la jeune capitaine leva son verre en direction du comptoir après l'avoir vidé...
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Nar Shadda, encore et toujours Nar Shadda ... pourquoi je m'accrochais à ce cailloux sur industrialisé, gâté par l'envie et la luxure, infesté par les pires engeances de cette galaxie ? Car au final, je ne suis que le passager invisible. Je me promène et je me promène, voyant ces étoiles, voilées par une nébulosité lumineuse orangée... je ne suis qu'un spectre errant. Inconnu de l'Empire, inconnu de la République – hormis peut-être ce « petit » incident sur Byss, inconnu de tous. Rectification. Je ne suis connu que par eux, ombres avares, présentes depuis des millénaires, réunis sous une seule bannière, celle de l'Échange. L'un des plus grands cartels galactiques. Malheureusement, cette organisation manquait d'ambition, elle stagnait, se contentant de ce qu'elle avait acquis par le passé. Et pourtant ... Elle pourrait avoir bien plus, elle pourrait être bien plus. Voilà ce qui me renvoyait tout le temps ici. Voilà quelle était cette ancre qui me lestait. Je transcenderais l'Échange. Pourquoi ? Ça, mes amis, je ne peux vous le dire tout de suite, où serait le suspense sinon ? Apprécierez-vous pleinement un holo-livre si vous commenciez par la fin ?

Assez de parlottes pour aujourd'hui ne croyez-vous pas ? Et lâchez ces cailloux, je vous promets d'arrêter de me survendre ... Surtout que ce n'est pas mon genre ! Mais pourquoi je suis ici moi ? Cette partie de la ville est sous le contrôle d'un hutt , et comment vous dire simplement qu'ils ne sont pas forcément en bons termes avec mes « employeurs » et il y a fort à parier que ces limaces intergalactiques ont des photographies d'un grand nombre de membres de mon organisation, surement la mienne. Mais au final, je m'en moque, ça rendra les choses plus ... Amusantes non ? Bref, trouvons un endroit pour boire, j'avais envie de me détendre un peu. Des cris, des rires graves, des bruits de verre se cassant, une musique entrainante ... Je crois que j'ai trouvé mon endroit !

J'entrai en essayant pas réellement de me faire discret ... Généralement, plus on va essayer de se faire petit, plus l'attention sera attirée sur nous. Donc restons normal, comme si je n'avais rien à me reprocher, comme un de ces pauvres lads lambdas, venu dans ce troquet pour oublier la misère du monde... Mais pour oublier la misère de Nar Shadda il vous faudra plus qu'une bouteille de liqueur mes amis ! Apparemment, cela marchait. Hormis deux ou trois personnes éparpillés dans la salle, mon entrée ne m'attira pas d'ennui.

Il semblait avoir une célébration ou un évènement particulier ... Hu ... Pas des gars du cartel ... Autant essayer de se les mettre dans la poche. En me penchant vers le Barman, je lui demandai d'aller leur apporter une tournée. Tournée que je paierais ... Peut-être. Il s'exécuta. C'est qu'ils sont bien dressés dans la pègre concurrente. Certains levèrent leur coupe vers moi, les autres continuant à festoyer sans réellement se préoccuper de ce qui arrivait à table. Bande de soûlards. Je vidai mon verre, contenant un cocktail à base de champignons de Balosar, et un homme vint s'asseoir à côté de moi au bar.


Salope de Nexus… J’aurais sa peau…



Une prostitué vous a mordu ?



Prostitué oui … Mordu non. La garce à la table derrière. Seule. Saloperie de blaster…


Il semblait enragé. Amusant. Comment une femme pouvait-elle avoir le pouvoir si facilement dans un endroit comme celui-ci ? Soit elle était un membre haut placé du cartel ... Soit elle était connue ... Soit elle était exactement ce que je recherche. Allons vois ça. En faisant tourner entre mes doigts un bâton de la mort, je me rapprochais lentement de la femme à la chevelure de feu. Pas très commun. Encore moins sur Nar Shadda. Ici, la plupart des humains ou affilés finissent en chair à Bantha. Intéressante. Je m'asseyais en face d'elle, et avant qu'elle ne me troue la tête, j'ouvris mon manteau d'une main –oui, je continuais de jouer avec mon bâton de la mort ! – laissant apparaitre mon sabre.


Oui. Je sais m’en servir.

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Est- ce qu'il y a des rencontres plaisantes sur Nar Shaddaa? Zarielle n'y croyait pas! Il y avait simplement celles qu'on souhaitait ignorer et celles qu'on ne pouvait pas. Mais de temps à autre il se passait quelque chose qui sortait de l'ordinaire. Ou, plutôt, ce qui servait "d'ordinaire" dans un lieu comme celui où la pirate se trouvait actuellement... Toujours est-il que la rencontre avec un manieur de sabre laser était incontestablement à ranger dans cette catégorie. Hasard? La rousse ne croyait pas une seule seconde qu'il avait choisi sa table par hasard. Restait à savoir si c'était à tort ou à raison...

Elle observa l'arme puis l'homme avant de s'allumer une cigarette, indifférente. Pour le moment ce type n'avait pas annoncé clairement ses intentions, se contentant de jouer la carte de l'intimidation. Comme à peu près tout le monde sur cette foutue lune... La capitaine était évidemment curieuse de savoir ce que tout ceci annonçait mais tenait également à ce que les choses soient claires. Aussi après avoir craché un jet de fumée au visage de l'inconnu la pirate brisa le relatif silence qui s'était installé entre eux:

- "Je suppose que vous ne parlez pas de votre cervelle?" glissa-t-elle avec un léger sourire au coin des lèvres. "Dans le cas contraire vous ne seriez certainement pas là à me menacer avec votre jouet..."

Elle lui décocha un regard entendu et un brin malicieux avant de prendre une nouvelle bouffée sur sa cigarette, l'accompagnant par la suite d'une rasade d'alcool. L'assurance était la meilleure arme dont on pouvait se doter dans un endroit comme celui-ci. Montrez la moindre faiblesse et vous vous faites bouffer sur place par vos congénères. Zarielle flirtait entre l'excitation et la peur. Toute la subtilité résidait dans le fait de ne rien montrer...

- "C'est amusant, hein?" reprit-elle après quelques longues secondes. "Ce moment où tout peut basculer, où je peux décider de vouloir vérifier qui de nous deux est le plus rapide, qui mourra en premier s'il me prenait l'envie d'appuyer sur la gâchette du blaster qui est pointé sur votre virilité à cet instant-même..."

La capitaine haussa un sourcil avant de poser le regard sur le bâton de la mort avec lequel son vis-à-vis s'amusait. Quel étrange Jedi... D'après l'image que Zarielle s'en faisait ils n'étaient pas vraiment du genre à se balader avec de la drogue en main. Ce qui ne rendait cette rencontre que plus étrange encore...

- "Mais dans ce cas je ne pourrais jamais savoir ce qui vous a poussé à venir risquer votre vie à ma table bien que j'aie ma petite idée... En général les hommes veulent trois choses de moi: rejoindre mon équipage, me tuer ou me mettre dans leur lit. Parfois même les trois..."

Une courte pause pour s'humecter à nouveau le gosier et écraser la clope dans le cendrier qui commençait à se remplir. La pirate - pardon, la transporteuse indépendante! - prit ensuite davantage ses aises sur sa chaise sans pour autant quitter du regard cet étrange visiteur.

- "Et vous, qu'est-ce que vous voulez?"

Une invitation à aller droit au but. Simple mais efficace! Zarielle n'avait ni la patience ni l'envie de perdre plus de temps que nécessaire en palabres inutiles...
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Un Convor vit un Armaid. Qui lui sembla de belle taille. Lui, qui n'était pas gros comme un œuf, envieux, s'étend, s'enfle, et se travaille, pour égaler l'animal en grosseur, disant « Regardez bien, mon frère, est-ce assez, je peux décider de vouloir vérifier qui de nous deux est le plus rapide – nenni – m'y voici donc, qu'est-ce que vous voulez ? – Toujours pas, vous ne vous en approchez point. ». Le chétif oisillon s'enfla si bien qu'il crevât en plein envol. Cette lune est remplie de gens qui ne sont pas plus sage. Tous chef de secteur veut prendre la place du leader, tout lieutenant veut bâtir un réseau comme son supérieur, tout dealer veut monter rapidement les échelons ...

Ces mises en scène étaient censées m'impressionner ? Huhu ... Pauvre petite chose, tu ne sais pas à qui tu t'adresses n'est-ce pas ? Ce n'est pas important ! C'était amusant ... Bien que je ne fusse pas, et je ne me considérais pas, pas comme une pointure ... Pas pour l'instant. Jolie rousse à la chevelure de feu, pensant être la reine du monde ... huhu ... il y en avait tellement comme elle par ici ... Et généralement, elles finissaient toutes prostituées ... ou égorgées ...

Celui qui était au bar ... disparu ... là-bas, en train de parler à un gamoréen ... désignant d'un signe de la tete ma « compagne » de parlotte ... elle ne pouvait les voir, ils étaient derrière elle ... Lui dire ? Non. Cela risquait de devenir intéressant ... par contre, ses amis me regardaient tout du coin de l'œil ... hu ... ils étaient trop pour tous les prendre seul ...restons donc tranquille pour l'instant. Je fus sorti de mes pensées par un nuage de fumée qui vint s'écraser sur mon visage ... Je clignais des yeux, un peu surpris ...


Un cerveau est surfait sur cette lune ma chère ... trop de luttes de pouvoir. Trop de ... guerre de territoires ... Ce n'est pas l'intelligence qu'il faut. Il faut être critique. Il faut avoir la sagesse de discerner ceux qui nous entourent ...


Un sabre laser sur Nar shadda, ça fait toujours une belle mise en bouche non ? Oui ... Ces objets sont tellement rares dans ce coin de la galaxie ... la question qui devait lui venir à l'esprit ... à qui appartenait ce sabre ? À son actuel détenteur, ou à une de ses victimes ?.. L'une ou l'autre des solutions pouvaient potentiellement être inquiétante non ?


Vous savez que vous m’amusez petite dame ? Si peu de choses que vous contrôlez et pourtant … vous êtes si frêle … et pourtant si rude … Ce qui n’est pas forcément une bonne chose ici … menacer un inconnu, ce n’est pas très … cordial.


Un sourire démonial vint se graver sur mon visage, laissant apparaitre partiellement ces crocs blancs apparaitre ... pas une menace ... pas de méchanceté ... Non, non, non rien de tout cela ! Juste une petite ... je ne sais pas ... une sorte de reflexe. Bref ...


Je ne sais pas ... Deux des trois propositions me paraissent viables ... Apres ... à voir ce que vous avec à proposer ma chère ... Je suis ouvert, vous savez ? Et j'ai un bel appartement très bien localisé ... ailleurs ...


Et bien quoi ? C'est elle qui proposait non ? Et puis devenir membre d'un équipage ... non. Je me voyais mal là-dedans ... trop arrogant, trop théâtral ... je passerais par la planche plus vite que je n'aurais signé mon contrat. Et je dois avouer que ca ne me plairait pas trop. Je tiens trop à la vie ... Et la vie tient trop à moi ... elle a prévu tellement des choses ... Purger cet ordre ... le glorifier ... le rendre plus grand ... Lui redonner sa splendeur ... Mais pour ca ...


Ce que je veux ? Tellement peu et pourtant ... Mais si votre question est « Qu'est-ce que je viens faire à votre table ? » ...On va dire ... Que vous m'intriguez ... Seule sur une table ... Vous voulez que l'on vous voie, sans que l'on vous dérange ... pourquoi ?


Terminant le jonglage digital, je versais une petite partie du liquide dans mon verre, suffisamment pour ressentir de légers effets, mais pas assez pour partir dans un monde multicolore avec des formes qui n'existent pas dans notre perception des choses ... Et je le bue d'un coup sec, secouant ma tête, regardant la rousse dans les yeux, la provoquant, la défiant... J'avais posé le reste du flacon sur la table. Le liquide sortait ... Tous les junkies rageraient de voir cela ... Moi, ca m'amusait de penser à eux dans cet état ...

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Il n'a pas froid aux yeux celui-là! Non seulement il s'incruste à ma table mais en plus il se permet de m'appeler "ma p'tite dame"! On a gardé les banthas ensemble? Non! Alors pourquoi est-ce qu'il agit si familièrement. Je ne suis pas une grande adepte du respect mais lui il me bat à plates coutures. Et le pire dans tout ça? C'est que j'apprécie plus ou moins une telle audace. Le soucis c'est que j'ai l'impression qu'il se comporte comme s'il me possédait, comme si j'étais sa chose et que mon avis sur la question importait peu. Mais je dois le reconnaître: il détonne de la plupart des hommes qu'on trouve sur cette lune. Et le fait qu'il porte un sabre laser ou ce que je considère comme tel n'y est certainement pas étranger...

- "C'est... moi qui vous menace?" je hausse un sourcil pour marquer mon scepticisme. "Aux dernières nouvelles ce n'est pas moi qui suis venue à votre table en dévoilant une arme avant même avoir l'obligeance de me présenter! Si vous ne voulez pas être menacé commencez pas ne pas menacer les autres..."

Ma remarque est fondée à mes yeux mais pourtant il n'y a pas la moindre trace d'animosité. J'aime ce petit jeu qui s'est installé entre nous, cette joute verbale qui nous oppose. Je m'allume une autre cigarette et réceptionne le verre qu'on m'apporte. J'attends qu'on nous laisse à nouveau seuls tandis que l'autre me parle de son appartement. Est-ce qu'il a pris ma précédente remarque sur ce que les hommes me veulent en général comme une sorte d'invitation? Ou s'amuse-t-il simplement de notre conversation comme je suis en train de le faire? Je ne saurais le dire...

- "Merci mais... non merci! Je préfère largement le compagnie de mon verre à la vôtre! Lui, au moins, il se tait!"

Le ton que j'emploie lui laisse certainement deviner que je plaisante... à moitié! Je n'ai rien contre le plaisir charnel avec des inconnus mais il y a certaines limites que je m'impose. Et puisque je ne sais pas encore si cet homme est une menace ou une opportunité je me garde bien d'envisager ce genre de... rapports avec lui! Ce que je veux, c'est connaître les raisons qui l'ont poussées à venir prendre place en face de moi. Et il daigne enfin répondre à mes interrogations quelques minutes plus tard. En partie, du moins...

- "Est-ce qu'on a forcément besoin d'une raison pour vouloir boire un verre d'alcool en paix?" je relève avec un sourire aux coins des lèvres. "Quant à me faire voir... Disons que j'aime bien rappeler à la concurrence que je suis toujours dans la course. Maintenant il y a aussi certains effets négatifs, hein? Comme le fait que certaines personnes estiment que ça leur donne le droit de venir s'installer à ma table sans y avoir été invités!"

Je bois une grande gorge d'alcool et désigne d'un mouvement des yeux l'endroit où il a caché son arme.

- "Mais on va dire que vous avez des arguments qui méritent d'être pris en compte. Sans quoi vous auriez déjà un gros trou fumant entre les deux yeux! Remarquez... ça vous irait plutôt bien!"

Je me redresse sur ma chaise puis me penche vers l'inconnu. J'aime jouer mais je suis aussi du genre à me lasser rapidement des gens qui n'ont rien à m'apporter. Et je n'aime pas tourner autours du pot...

- "Ceci étant dit... Si vous avez quelque chose à dire, dites-le! J'ai passé l'âge de perdre du temps avec le premier dragueur venu! Alors on peut continuer à jouer jusqu'à ce que l'un de nous deux se lasse de cette conversation ou alors utiliser notre temps pour autre chose que des banalités. Je vous repose donc la question: qu'attendez-vous de moi?"

Je continue de l'observer par dessus le bord de mon verre tandis que je reprends une gorgée d'alcool et savoure la brûlure qui l'accompagne lorsqu'il s'écoule dans ma gorge. Le tout, évidemment, sans cesser de pointer l'homme avec le blaster que je tiens sous la table. Le fait qu'il soit amusant ne signifie pas pour autant que je doive baisser ma garde. La balle est dans le camp de mon interlocuteur. Reste à voir ce qu'il en fera...
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Moi ? Menacer une si charmante créature ... ce n'est pas mon genre voyons. Je n'oserais pas ... sauf si celle-ci pointait une arme dur mes parties ...ce qui n'est certainement pas le cas voyons. Elle transpirait la confiance en rembarrant un membre du cartel qui venait lui « parler » ... mais savait elle au moins qui elle avait envoyé paitre, ou même où elle se situait ... peut etre, peut etre pas ... dans tous les cas nos « amis » avaient disparu ... mais le barman semblait nous tenir à l'œil ... quelque chose me dit que tout cela allait devenir sous peu très intéressant. huhu ~


Et aux dernières nouvelles ce n'est pas moi qui renvoie des personnes « sociales » à coup de remarques cinglantes et de menaces avec des armes cachées. Mon nom ? À quoi cela vous avancerait ? Vous voulez que l'on face amis-amis peut-être ? Mais si vous y tenez autant ... Mon nom est Xaphan Iscariote, et pourrais-je connaitre le votre ?Oh ... Et il n'y avait point de menace, c'était simplement ... Une mise en garde, pour que vous hésitiez, au minimum, à me tirer dessus immédiatement, et apparemment, ça a marché n'est-ce pas ?


Je versai le reste du flacon dans le verre vide, ce n'était pour le boire non ... car boire une dose pure de bâton la mort et bien ...ça vous change un homme ... Intégralement. Peut-être trop. Mais ce n'était pas mon problème. Les drogués pensant pouvoir résister à ça sont de simples imbéciles. Mais ce n'est pas le sujet de conversation. Revenant à la belle rousse qui espérait me faire peur ou tout du moins, qui voulait que je la traite comme une menace. Un égal. Mais rien n'est égal dans cet univers.


Alors que vos compagnons festoient joyeusement ? Vous ne me ferez pas avaler ca. Et puis ... « La concurrence »... savez-vous au moins à quelle concurrence vous vous attaquez ici ?

Non, bien sûr que non, elle aurait été plus prudente sinon ... ou alors elle était encore plus téméraire que moi ... Les guerres se jouent sur la duperie, pas sur le fait de charger tête la première pour montrer qu'on a la plus grosse ... ou qu'on désire l'avoir. Cette discussion m'amusait ... ou plutôt, elle, elle m'amusait ... Se prendre autant au sérieux, ne semblant même pas considéré les potentiels dangers ... mais après tout, certains diront que les problèmes ne sont que des possibilités que l'on n'a pas encore envisagées n'est-ce pas ?


Dragueur ? Sincerement ?
Je lâchai un soupir de désespoir. Vous pensez donc qu’a votre physique ? C’est vous qui m’en avez parlé en premier non ? Je dirais plus que c’est vous qui faites des avances, mais vous prenez plaisir a dire non. Sinon … je passe juste le temps, j’observe, je discerner, et optionnellement, je risque de vous faire faire une activité physique éreintante.


Je lui fis un clin d'œil pour accentuer ma phrase, car je savais parfaitement qu'elle le comprendrait de travers, mais je voulais voir jusqu'à quel point elle pourrait tenir. L'activité physique en question ? Juste les quelques membres du cartel qui doivent être en chemin pour venir s'occuper de nous. Pour me tuer certainement, pas contre elle ... Elle terminerait en danseuse au pied d'un hutt, surtout que ces grosses limaces aiment briser les cas dans son genre.

Brusquement, je changeai d'attitude, laissant de côté mon ton moqueur, mais conservant le sourire pervers qui s'était esquissé sur mon visage. Je me levai lentement, prenant appui sur mes dix doigts bien espacés, regardant la porte où une quinzaine d'hommes venaient d'entrer, dirigés par la personne qu'elle avait éconduite plus tôt.


Ce que je vous apporte, ma chère, c’est la guerre.

Mes yeux rayonnaient d’une flamme de rage, le cartel avait récemment prit de plus en plus ses aises sur Nar Shadda, ce qui, embêtaient mes pions qui se prenaient pour les rois. Elle ? Elle n’était pas dans le plan. Comme je l’ai expliqué, c’était simplement de quoi passer le temps… Et je l’avais presque oublié … jusqu’à ce que des hommes et de gamoréens se rapprochent de nous.


Merci de nous l’avoir gardé au chaud, prends ca pour ta peine … on va « s’occuper » d’elle.


Il me balança une bourse pleine de crédit, comme on balance un os à un chien… Dommage, il ne me connaissait pas, je n’ai que faire de son argent … Mes pupilles s’écarquillèrent, mon sourire s’élargit ...

Vous ne la toucherez pas.

Quoi ?

Vous ne la toucherez pas.

Il fit un signe à un gamoréen qui alla se placer derrière moi, m'agrippant l'épaule et me tirant vers lui. Allons-y. Je laissai mon manteau au gamoréen, qui emporté par sa propre force, fit quelques pas en arrière, je plaça une de mes paumes sur son ventre, et je l'envoya valser contre le bar, récupérant et allumant mon sabre au passage.


Oh, j’ai oublié de vous prévenir. Je suis un assassin de l’échange


L’échange ? Mais ca …

C’est la guerre. Ou en tous cas ses prémices.



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On tourne en rond, encore et toujours... Il me renvoit mes arguments et je fais pareil. L'histoire du serpent qui se mord la queue, quoi... Je hausse les épaules et le laisse palabrer. Je préfère me concentrer sur mon alcool et la brûlure qu'il provoque en coulant dans ma gorge. Et puis ma cigarette demande également de l'attention! Toujours est-il que lorsqu'il prononce le mot "guerre", je relève les yeux vers lui:

- "La guerre?" je hausse un sourcil. "C'est plutôt bon pour les affaires, ça..."

Je n'ai pas le temps de lui demander des précisions car une troupe arrive dans le bar. Avant qu'ils annoncent la raison de leur venue - à savoir la prime sur ma tête - je sais que c'est pour moi! Et oui, la rançon de la gloire! Quand on commence à devenir connue on doit s'attendre à ce genre de problèmes... Toujours est-il que j'ai de quoi y faire face. Du moins, en théorie. Un détonateur thermique apparaît dans ma main et les lueurs qui clignotent sur son flanc indiquent clairement qu'il est armé. J'adore ces situations...

- "Pour être honnête je n'ai jamais vu les dégâts que ce détonateur peut provoquer..." J'en ai une vague idée, par contre! "Mais si l'un de vous désire faire un truc stupide on va le découvrir tous ensembles!"

L'avantage quand on est dans ma position, seule contre tous, c'est qu'on n'a plus grand chose à perdre. Me faire capturer? Tu rigoles ou quoi? Je ne serai jamais la trophée de quelqu'un! Et l'assemblée ne tardera pas à le découvrir si un imbécile décide tenter sa chance...

Toutefois ce Xaphan entre aussi en scène et prends ma défense. Tiens tiens... J'aime bien ce côté chevaleresque même si pour le coup je gère plutôt bien la situation. Alors je décide de le laisser faire et poursuivre ce que je fais: boire et fumer. Je n'ai qu'à attendre que la situation se débloque: soit mes assaillants partent, soit je fais péter tout l'étage...

C'est alors que mon allié improbable annonce qu'il fait parti de l'échange. Il donne même un petit côté théâtrale à la chose. Un assassin de l’Échange, lui? C'est fou les rencontres qu'on peut faire sur cette lune! Même si, évidemment, la nôtre ne semble rien devoir au hasard. En tout cas voilà que deux camps se sont formés. Le Cartel et l’Échange! Il y a moi aussi mais je compte bien rester spectatrice!

- "Réglez ça entre vous, ce ne sont pas mes affaires! Si vous vous en prenez à moi vous savez ce qui va arriver!" fixons les règles! "Pour le reste, tant que je ne suis pas menacée... Faites ce que vous voulez!"

Le spectacle va être intéressant! Xaphan a son sabre et semble plutôt doué mais les autres ont l'avantage du nombre. De mon côté je poursuis tranquillement ma tâche principale: vider mon verre! Que le spectacle commence!
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Un détonateur thermique ? Sérieusement ? Elle voulait tous nous faire sauter ou quoi ? Elle a totalement pété un câble ! Mais il fallait avouer qu’au moins, ça motiverait les troupes… Enfin plus ou moins… Ces mauviettes au service des Hutts n’avaient pas osé se déplacer ne serait-ce d’un centimètre pour tenter quoi que ce soit contre elle… Même pas pour tenter de m’attaquer. Aucune créativité de nos jours, les larbins. Ils pensaient peut-être que, malgré ses paroles, elle était de mon côté et qu’elle déclencherait cet explosif s’ils s’en prenaient à moi… Par contre, ce qui était vraiment étonnant, c’est que les « complices » de la belle n’avaient pas bougé. Ils s’étaient calmés, certes, mais ils continuaient pourtant à se saouler et à se goinfrer. Presque désespérant.

Bon, n’était pas enfin temps de remettre un peu d’action dans cette scène qui commençait à se figer. Elle n’avait pas désactivé le détonateur. Parfait. Gentille petite chose qui oublie les « détails » dès la scène. Je la regardai dans les yeux, un sourire presque angélique apparaissant petit à petit sur mon visage. Les lads du cartel nous gardaient en joue sans rien faire. La peur ? Ou peut-être nous voulaient-ils en vie ? Peu importe, ils allaient devoir bouger s’ils voulaient vivre. Je fis un clin d’œil à la rousse, et, dans un mouvement de bras rapide, j’envoyai la grenade voler jusqu’au toit grâce à la Force. Le temps sembla ralentir quelques instants. Ils suivirent tous l’objet de leurs yeux ébahis, attendant sans rien pouvoir faire le moment fatidique. Chose qui arriva rapidement.


Il eut un petit bruit métallique. Le bruit de balle en alliage cognant contre le béton du bâtiment, et ensuite… Le chaos. Une déflagration dantesque vint arracher des cris de peur, pulvérisant ce ciel gris qui trônait au-dessus de nos têtes, faisant tomber des centaines de pierres grisâtres sur nous. Je me jetai sur la rousse indomptable pour essayer de faire en sorte qu’elle ne finisse pas aplatie. Un drap de poussière envahi, toute la salle, il était impossible d’y voir à plus de deux mètres.


Vous voyez, on s’amuse.

Avant qu’elle ne place son blaster sur mes parties pour avoir osé me jeter sur elle comme ca, je me relevai, tentant tant bien que mal d’y voir quelque chose. J’y avais peut-être été un peu fort non ? et surtout… tout cela n’était pas très discret, il y avait fort à parier que bientôt, il y aurait encore plus de membres du cartels qui viendraient sur nous. Nous devions partir. Je lui tendis ma main. Le visage fermé, redevenu sérieux, le sabre éteint. Seuls mes yeux jaunes transparaissaient au milieu de ce nuage morne.


Venez avec moi, il faut partir. Rapidement. Dites à vos … hommes d’aller se cacher. D’éloigner votre vaisseau si vous en avez un. Ils vont nous rechercher tous les deux, mais j’ai peut-être un moyen…


Cette proposition ? Un caprice. Si elle n’acceptait pas, tempi pour elle, j’irais seul. Tout cela n’avait qu’un but, faire passer un message. Les Hutts se rapprochaient trop des terrains de l’Échange. Les Pairs ne voulaient pas la guerre, pas tout de suite. Mais il fallait montrer que nous étions encore là. Que l’Échange ne meurt pas comme ça, et surtout que nous ne nous laissons pas marcher dessus sans rien faire. Elle ? Elle pourrait m’être utile, si ses compétences étaient aussi intéressantes que son caractère… Sinon ? Ça ferait toujours une « danseuse » pour l’un des clubs

Le moyen en question ? Une seule façon de savoir ! Stay tuned !

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Pas mal de gens jugent que ce n'est pas être saine d'esprit que de sortir un détonateur en plein milieu d'une foule. Mais que dire de ce qu'a fait Xaphan alors? Je regarde le détonateur s'élever comme animé par sa propre volonté et je me lève de ma chaise en me demandant ce qu'il convient de faire. Si j'avais anticipé ce qu'il vient de se passer je serais sûrement déjà sous la table. Mais la surprise m'empêche encore de réagir, fascinée et irritée en même temps par la scène qui se déroule sous mes yeux...

Puis ce fut l'explosion! L'illumination du ciel et une pluie de pierre annoncèrent le danger mais la scène se déroula si rapidement que j'eus la merveilleuse occasion de voir un type près de moi se prendre un projectile sur le crâne. Un jet de sang termina sur ma joue avant qu'une force m'entraîne au sol. Je pose le regard sur Xaphan et je ne sais pas s'il convient de le tuer ou de le remercier pour m'avoir mise à l'abri. Après tout il n'aurait pas eu besoin de le faire s'il n'avait pas jugé utile de faire exploser mon arme de dissuasion. Et en plus il trouve qu'on s'amuse! Bon... sur ce coup-là il n'a pas tout à fait tort! J'aime le chaos! Et que dire de celui qui règne actuellement en maître dans ce qu'il reste du bar?

- "Ha pour s'amuser, ça..." je réfrène un sourire et lui jette un regard désapprobateur. "Tu peux peut-être te relever maintenant? Tu fais ton poids!"

Je me relève à sa suite et m'époussette par réflexe. Un nuage de poussière flotte encore dans l'air et nous cache en partie à la vue de ce qu'il reste de nos adversaires. J'en abats un à nos pieds d'un tir en plein visage et me retourne vers Xaphan et lui décoche une gifle.

- "Tu ne me refais JAMAIS ça! C'est moi qui décide quand je veux exploser des gens, un immeuble ou que sais-je encore!" ouais, la colère remplace la surprise. "Et tu me dois un détonateur thermique!"

Ouais, c'est pas donné ces trucs-là! Mais si en l'occurrence j'ai obtenu celui-là lors du pillage d'un navire! Mais ça, il est pas obligé de le savoir pas vrai? Le voilà qui me demande de le suivre et de venir avec lui! Je jette un regard autours de moi: les membres du Cartel encore en vie se relève et reprennent leurs esprits. Combien de temps avant l'arrivée de renforts? Et maintenant que je n'ai plus de détonateur je n'ai plus vraiment de manière d'assurer ma survie...

- "Ouvre la voie!"

Je le suis donc en vitesse et on quitte les ruines de l'établissement. J'attends qu'on se mette à l'abri pour le retenir par le bras afin qu'il se tourne vers moi:

- "J'imagine que je n'ai plus vraiment le choix maintenant que le Cartel croit que je suis avec toi!" Je soupire. "Merci d'ailleurs, j'avais vraiment besoin d'avoir ces enfoirés sur le dos. Comme si la République ce n'était pas assez..."

J'hésite à lui décocher une seconde gifle mais me ravise. Pour l'instant il est ma meilleure chance de régler ce problème!

- "Bon... Je quitterai la planète avec mon vaisseau ou pas du tout! Je dois entrer un code dans l'ordinateur de bord pour qu'il puisse fonctionner sans que l'autodestruction s'enclenche! Une sécurité pour m'assurer qu'aucun petit malin de mon équipage tentera de me le dérober!"

Bah ouais, je suis prudente! Mais j'aime mon navire, c'est mon bébé! Et comme je l'ai dit je ne partirai pas d'ici sans lui! À prendre ou à laisser!

- "Donc tu montes à mon bord ou tu me donnes des coordonnées où on peut se retrouver! Choisis!"

Pendant qu'il prend sa décision j'active mon comlink pour prononcer quelques mots à l'intention de mon équipage et lui ordonner de regagner le vaisseau. Il est plus que temps de dégager avant que le Cartel bloque les astroports...
Invité
Anonymous


Elle était plus intéressante qu’elle ne le laisser voir au premier abord ! Je pense… qu’il y avait quelque chose à tirer d’elle, autre choses que ce semblant de flirter par quatrième degré interposé. Mais je n’eus le temps de me perdre dans mes pensées, comme à mon habitude, que la rouquine qui me faisait face me décolla une gifle… Hu… Il n’y avait pas à dire, elle n’avait pas froid aux yeux. Je venais de démolir un bâtiment de l’une des plus puissantes organisations du crime sans sourciller et elle… Elle me frappait… Perplexe, je clignais des yeux, abasourdis par son geste.

Et puis lui rembourser son détonateur ? Comme si je n’avais que ça à faire ! Et puis bon, ca ne dois pas coûter si cher que ça … À chaque fois qu’un chasseur de primes est dans une galère, il en sort un, j’imagine donc que ça doit se trouver plutôt facilement non ? Bref, nous n’avions pas le temps de plus bavasser. Nous sortîmes rapidement, moi en tête, et elle me suivant de prêt. Une fois que nous étions relativement hors d’un quelconque danger immédiat, elle me saisit le bras, me stoppant dans mon élan. Elle me proposa, soit de venir avec elle, soit de nous séparer ici pour lui donner rendez-vous ailleurs … Et puis quoi encore ?


Alors premièrement ma chère, vous n’aviez pas besoin de moi pour vous mettre dans cette galère, ce n’est pas moi qui est rejeté comme un mal propre un « ami » des tenanciers de ce bar, et si vous pensiez vous en sortir avec votre coup de pression, je me suis surement trompé sur votre compte. Et malgré vos amis présents non loin de vous, ils auraient surement engagé les hostilités… sauf si vous les suiviez gentiment, mais je ne pense pas que ça aurait été le cas n’est-ce pas ?

Secondement, ni vous, ni moi n’irons sur votre navire. Il est fort probable que votre équipage se soit fait suivre et qu’actuellement, ils nous tentent un guet-apens quelque part. Bien que pour l’instant ca m’amuse de jouer le chevalier servant, je pense que quand ils sortiront la grosse artillerie, cela sera différent.

Mais si vous le permettez, j’ai une meilleure idée, mon « organisation » peut nous aider… et vous aider. Bien entendu, je présume que vous voudrez un « dédommagement » n’est ce pas ? Je réglerais ca aussi, et peut être un petit bonus si vous le souhaitez. Mais ca ne sera réalisable que si vous me suivez tout de suite. Je n’ai pas envie de vous voir disparaitre dans la nature, vous comprenez j’espère.

Pour ce qui est de votre navire, je présume que vous savez comment disparaitre non ? Pour une « écumeuse », ça doit être le B.A.-BA non ?


Je lui lançai un clin d’œil, suivis d’un léger sourire en coin, comme si je lui lançais un défi. Comme si je la provoquais, comme si je considérais qu’elle ne serait pas capable de réaliser cela. Et puis, lentement, mon visage changea, devenant plus sombre, aux antipodes de ce que je lui avais montré actuellement. Mon regard devint acéré, plus tranchant encore que les crocs d’un Nexu. Et je le plongeai en elle, comme si le « plaisir » des dernières minutes n’avait jamais existé.


Par contre… je suis généralement patient, et pour l’instant, j’apprécie le peu que je connais de vous. Je pourrais vous aider à réaliser vos rêves les plus fous, je pourrais vous débarrasser de tous vos ennemis… Mais faites attention lorsque vous baffez un inconnu, il y a des choses qu’il ne vaut mieux pas réveiller…


C’était différent de la discussion de tout à l’heure, et il valait mieux pour elle qu’elle l’ai remarqué. Et aussi soudainement qu’il y a quelques secondes, mon expression changea encore, laissant place à un sourire angélique, à ma main tendue vers elle et à une demi-révérence. J’avais hâte de voir sa réaction vis-à-vis de ce comportement lunatique. La folie, ou la suspicion de folie allait-elle la déranger ? Nous verrons ~


Ma chère, je vous en prie.

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Anonymous

Je plonge mon regard dans celui de mon interlocuteur, le jaugeant, cherchant à discerner un quelconque signe de duplicité. Je suis plutôt douée pour ce genre de choses mais l'homme que j'ai en face de moi semble dire la vérité. Peut-être que c'est le cas mais peut-être qu'il est simplement plus doué que moi pour donner le change. Je l'observe encore un instant tandis que je pèse le pour et le contre, les risques et les bénéfices potentiels.

Je ne suis pas très encline à laisser mon vaisseau sur cette planète avec tous les membres du cartel qui vont vouloir le faire exploser ou en prendre possession. Mais j'ai vu ce don mon interlocuteur est capable et s'il dit qu'il peut le préserver - tout en me dédommageant - il peut sûrement le faire. J'ai un peu de peine à laisser mon bébé et mon équipage loin de moi mais il faut reconnaître que les arguments de l'homme ne manquent pas de poids.

Quelque part j'ai un peu l'impression d'être à un moment charnière de ma vie. Si je refuse cette opportunité qui semble s'offrir à moi est-ce que dans quelques années ne le regretterai-je pas? Ne me dirai-je pas que j'aurais voulu avoir le courage de suivre cet inconnu? Comme au sabbac, il faut parfois prendre le risque de tout perdre pour pouvoir gagner plus encore. C'est un jeu et un choix dangereux. Mais également excitant...

Mes épaules s'affaissent au moment ou je laisse échapper un long soupire qui annonce que je cède. Puis j'écarte les bras comme pour exprimer ma résignation, Cet homme est dangereux - l'avertissement qu'il m'a lancé semble sérieux - mais le danger m'attire. J'accepte donc la main gantée qu'il me présente et referme mes doigts autours de cette dernière pour lui faire comprendre que j'accepte ses termes.

- "J'espère que tu ne me donneras pas de raison de regretter ce choix!" je soupire à nouveau avant de lui emboîter le pas vers un avenir qui me semble encore incertain. "Par contre je te préviens: j'ai beaucoup d'imagination! Alors quand tu dis que tu peux réaliser mes rêves les plus fous j'espère que tu as de quoi assurer derrière!"

Je retire néanmoins ma main après quelques instants, ma suspicion et ma méfiance revenant à la charge. Est-ce que je sais dans quoi je m'engage? Non! Est-ce que j'ai envie de le savoir? Oui! Mais avant...

- "De toute façon je suppose que tu n'allais pas me laisser partir comme ça en cas de refus, non?" je me fends d'un léger sourire. "En réalité je n'ai pas vraiment le choix, donc!"

Je lui fais signe de me mener là où il le désire en espérant que l'accord de principe que je viens de lui donner me permettra d'en apprendre plus. Car dans le fond je ne sais rien de cet homme sinon qu'il me promet monts et merveilles sans toutefois avoir décliné son identité. On aurait peut-être pu commencer par là.

- "Comment tu t’appelles? Vu que tu sembles savoir pas mal de choses sur moi je pense qu'un juste retour des choses s'impose, pas vrai? Après tout ce n'est pas comme si je venais de joindre mon destin au tiens... Et j'aimerais bien savoir où on va aussi!"

J'en reste au tutoiement même si l'homme use toujours de la formule de politesse pour s'adresser à moi. L'habitude, sûrement, de ne pas suivre les règles. Spécialement celles liées à la politesse...
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