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Myrra en avait marre de se lasser sur Ondéron, dans sa chambre au Temple Jedi. Qu'allait-il encore qu'Elle fasse pour se faire accepter par un maître Jedi. Elle était pourtant l'une des meilleures duellistes du Temple et personne ne semblait la remarquer. Ils préféraient tous lui donner des tâches bidons ou peu importe, en autant que ce n'était pas des missions en groupe. De plus en plus que les jours passaient, de plus en plus que Myrra se demandait si elle était vraiment à sa place ici, méritait-elle une vie différente, comme Van qu'elle ne revit plus du tout depuis des années? Une chose était sûr, elle ne deviendrait jamais un Chevalier Jedi en continuant ainsi. Elle revint à elle lorsque son comlink sonna dans sa poche. Elle l'alluma et un des membres du Conseil Jedi apparu.

Oui j'écoute.....

Padawan Myrra, nous avons aujourd'hui une tâche importante et nous avons décidé de vous la confier.

Une cible Sith à pulvériser?!

Diable, pourquoi voulez-vous tant tuer des Sith à chaque fois que l'on vous donne une mission?

Ma famille a été décimée par un Sith je vous rappel...

Non, nous vous avons plutôt choisit pour vos qualités de diplomate. Le nouveau Musée des Arts et Cultures de Coruscant, toujours en construction, ouvre une nouvelle section sur l'histoire des Jedi. Nous pensons que cette tâche pourrait très bien vous convenir.

Un musée sur Coruscant, voilà qui est inattendu... D'accord je m'y rendrai, si c'est pour au moins me changer les idées...

Elle coupa la transmission et sortit de sa chambre après s'être vêtue de sa robe rouge habituelle au collet plumé, son sabre laser dissimulée sous robe et ses souliers noirs en cuir. Myrra prit ensuite une navette une fois au spatioport du Temple Jedi et fit signe au chauffeur de se diriger vers le Musée des Arts et Cultures de Coruscant. Enfin elle était arrivée sur la ville-planète où elle avait rarement mit les pieds, cela ne prit que quelques heures seulement. Il était vraiment inutile de demander aux passants où était ce musée, car il était assez immense, même encore en construction. La padawan noble se dirigea donc vers le musée, mais à la marche. Elle en profita pour regarder toute l’architecture des monuments et buildings gigantesques de cette planète. En entrant enfin à l'intérieur du musée, elle vit un droïde de protocole venir l'accueillir.

Bonjour milady, vous devez sûrement être la padawan qu'on nous a envoyé?

C'est moi-même, je suis ici sur ordre du Temple Jedi pour superviser la section dédiée à l'histoire des Jedi. L'ayant étudiée, je pourrai bien vous aider. ... Au juste, à qui appartient ce musée?!?

ELle ignorait totalement que le propriétaire était un Seigneur Sith et si elle ne cachait pas vite ses émotions, le propriétaire la remarquerait bien vite.
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«Ce matin, à 10 heures, une jeune Jedi doit se rendre au Musée des Arts et Cultures, afin de visiter l'exposition que vous organisez au sujet de l'histoire de l'Ordre. Dois-je envoyer mademoiselle Evans pour aller à sa rencontre ?»

Comme chaque matin, CZ-33, le nouveau droïde intendant de Lord Janos, réalisait à l'attention de ce dernier un récapitulatif de l'emploi du temps quotidien.

«Non. J'irai moi-même.»

«J'aimerais tout de même vous signaler que vous devez rencontrer à 10h30 Kal Nomos, le sénateur d'Anaxes, qui aimerait rediscuter avec vous de la position du Rassemblement Républicain face aux actions militaires de la L.M.P. C'est une affaire d'importance...»

Tout en terminant de s'habiller, le Lord fronça les sourcils. Il hésita un instant, puis trancha :

«Demandez à Shadley de s'en occuper. Il a mon entière confiance.»

Lars Shadley, ancien polytechnicien émérite d'Aargau qui avait su faire carrière dans la politique tout en côtoyant les hautes sphères économiques de la planète, était devenu depuis quelques temps le suppléant de Janos. L'homme savait faire preuve de prudence tout en se montrant très entreprenant... et très fidèle au parti. On pouvait décemment compter sur lui.

«Pardonnez-moi mon incompréhension, sénateur, mais j'aimerais que vous m'expliquiez quels attraits vous trouvez à une telle rencontre. Il est tout de même bien plus important de rencontrer vos collègues du Rassemblement Républicain qu'une simple padawan, si je ne m'abuse...»

«Une question... As-tu déjà constaté que je n'ai jamais manqué une seule entrevue avec un Jedi ?»

Le droïde opina du chef.

«En effet. Mais je ne comprends pas, sauf votre respect, bien sûr.»

«C'est que j'aime ce type de rencontre. Je peux discuter à souhait de mes représentations de la Force, me confronter à d'autres types d'idéaux... Par exemple, mes entretiens avec le Chevalier Carnock se sont avérés extrêmement stimulants pour mon système de pensée.»

Et c'était vrai. Les membres de l'Ordre avaient toujours le mérite d'apporter beaucoup. Il en était de même, d'ailleurs, de l'autre côté des frontières, dans l'Empire Sith : dès qu'il en avait l'occasion, le Maître des Forges n'hésitait pas à développer ses propres représentations de la Force, que ce fût auprès d'un simple apprenti ou d'un très haut placé dans la hiérarchie.

Par ailleurs, Janos appréciait d'autant plus ces entrevues qu'elles lui permettaient de se ressourcer, d'échapper un bref instant à la rigueur exaspérante que lui imposait son double emploi du temps. Sénateur d'Aargau, sous-secrétaire général du Rassemblement Républicain, Maître des Forges... La multiplication de ses fonctions politiques, ajoutée au secret de la double identité, posait des problèmes considérables en matière d'organisation. Et au milieu de ce casse-tête absolu, retrouver un petit espace de liberté ne faisait franchement pas de mal, même s'il s'agissait encore et encore de parler de l'Ordre...

Aussi le sénateur se sentit-il léger quand il se rendit dans le Temple des Arts et Cultures qu'il faisait construire au cœur de Coruscant. Depuis la dernière année, le bâtiment avait bien avancé : certes, lorsqu'on prêtait un œil au nombre de droïdes qui s'affairaient sur ses parois, cette gigantesque pyramide ressemblait encore à une fourmilière ; mais elle commençait tout de même à avoir l'allure d'un édifice officiel en bonne et due forme.

Janos était arrivé quelques minutes en avance, afin de s'installer dans la vaste salle d'exposition où il comptait recevoir la jeune Jedi que lui envoyait le Conseil. Quand les lourdes portes s'ouvrirent et que cette dernière fit son entrée, précédée par un droïde de protocole aux reflets argentés, le Lord se tenait assis dans un large fauteuil, les jambes croisées, la tête légèrement inclinée. Il l'accueillit de sa voix rauque et austère.


«Soyez la bienvenue, mademoiselle Khor. Je suis Lord Janos, le fondateur de ce Musée encore inachevé, et je me fais un plaisir de vous recevoir en ce lieu. Mais je vous en prie, asseyez-vous.»
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Alors que le droïde de protocole l'entraînait à travers le haut arche qui faisait office d'entrée à ce musée en forme de pyramide, elle vit qu'il y avait déjà quelqu'un pour l'attendre, assis sur un fauteuil au milieu de la pièce, pendant que les autres ouvriers continuaient leur longue besogne matinale. Cet homme qui l'attendait devait bien mesurer au moins six pieds de grandeur, Myrra pouvait s'en apercevoir même en le voyant assis sur le fauteuil. La seule chose qui la frappa c'est que Côme Janos, ou plutôt Lord Janos semblait avoir des parties métalliques sur son corps. Cela ne voulait dire qu'une chose, elle avait affaire avec un cyborg aujourd'hui mais heureusement pour elle, celui-ci semblait fort sympathique et charismatique.... pas comme le dernier qui était un Sith, qu'elle détruit à l'aide de la surtension, qu'elle maîtrisait à présent. En fait, celui-ci aussi était un Sith mais Myrra le prenait comme un autre homme non sensible à la Force et rien de plus.

Soyez la bienvenue, mademoiselle Khor. Je suis Lord Janos, le fondateur de ce Musée encore inachevé, et je me fais un plaisir de vous recevoir en ce lieu. Mais je vous en prie, asseyez-vous.

Eh bien quel accueil, je vous remercie du fond du coeur, c'est un honneur pour moi de venir ici en tant que représentante du Temple Jedi sur Ondéron. Je m'appelle Myrra Khor, une padawan de noble lignée. C'est sans doute pour ça d'ailleurs que le Conseil m'a choisit, pour mes qualités diplomatiques. Étant un sénateur, j'imagine que vous connaissez........ euh, plutôt "connaissiez" ma mère, Lumina Adasca, représentante d'Arkania au Sénat Galactique? Désolé, j'ai le moulin à parole assez facile, pardonnez-moi.

Elle ignorait sans doute que l'oeil gauche du Seigneur Sith sous couverture pouvait la scanner et même lui donner un peu une biographie de la padawan. Il était donc inutile pour elle de lui raconter tout ça mais comme elle n'en savait absolument rien, elle se présentait en se décrivant un peu. Il avait sans doute deviné que cette très belle padawan était à moité Arkanienne... du moins en parties. Myrra avait le goût de lui en dire plus sur son sujet, mais inutile de dire que c'était une mordue de la machinerie et de la biotechnologie car tous les Arkaniens l'était. Bref, Myrra s'avança vers Janos et attira le fauteuil libre vers elle en utilisant la tlékinésie, puis s'assit confortablement.

Je suis ici non seulement pour représenter le Temple Jedi mais aussi pour vous aider à superviser la section dédiée à l'histoire de l'Ordre Jedi. Étant une passionnée de la lecture, je pourrais très bien vous être utile. .... OHH!! Attention!!!

Elle esquissa un rapide coup d'oeil lorsque ses sens de Jedi lui dit de regarder derrière elle et vit l'un des ouvriers échapper son marteau accidentellement d'une échelle, tombant droit vers la tête d'un autre. Elle le stoppa net dans sa chute et le redonna l'ouvrier comme si rien ne s'était passé, signe qu'elle était davantage orientée consulaire. Elle se retourna ensuite vers Janos et reprit la conversasion en se ventant un peu, disant que c'était une chance qu'il y ait ici, au moins une personne sensible à la Force aujourd'hui.

Bon, revenons à nos moutons.
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Quand Lord Janos accueillait un individu, son premier réflexe n'était autre que de sonder l'esprit du nouveau venu. C'était l'un des principaux avantages qu'il tirait de sa maîtrise de la Force, et il ne rechignait pas à en abuser. Quel que pût en être le résultat, une telle attitude lui donnait toujours une myriade de renseignements sur son interlocuteur : un esprit qui y opposait une certaine résistance était la marque d'un grand charisme ; dans le cas contraire, il suffisait d'en lire le contenu et d'en tirer la substantifique moelle. Généralement, les invités sensibles à la Force représentaient, avec les Hutt et les politiciens, les plus impénétrables d'entre tous ; mais il s'avérait parfois que certains apprentis n'en étaient pas encore parvenus à ce stade.

En l'occurrence, la jeune Myrra Khor faisait partie de cette seconde catégorie...


«Eh bien quel accueil, je vous remercie du fond du coeur,», répondit-elle en toute franchise. «c'est un honneur pour moi de venir ici en tant que représentante du Temple Jedi sur Ondéron. Je m'appelle Myrra Khor, une padawan de noble lignée. C'est sans doute pour ça d'ailleurs que le Conseil m'a choisit, pour mes qualités diplomatiques. Étant un sénateur, j'imagine que vous connaissez........ euh, plutôt "connaissiez" ma mère, Lumina Adasca, représentante d'Arkania au Sénat Galactique? Désolé, j'ai le moulin à parole assez facile, pardonnez-moi.»

«Je vous en prie, c'est toujours un plaisir que de converser avec un membre du Temple.», répondit le Lord en respectant les sacro-saints codes de la bienséance. [/color]«Effectivement, je connais bien votre mère. Une politicienne brillante dont la compétence diplomatique n'avait d'égal que la noblesse de ses origines.»[/color]

En réalité, Janos n'avait jamais entendu parler de cette femme. La Rotonde était tellement peuplée qu'en connaître même une centaine de sénateurs relevait quasiment de l'exploit. Entre les noms exotiques des uns et les changements de mandat des autres, la mémoire d'un politicien ne pouvait qu'être stimulée au quotidien. Heureusement, Lumina Adasca faisait partie des fichiers enregistrés dans la mémoire cybernétique du Lord, ce qui lui permettrait de donner un peu de chair à ce mensonge courtois si la conversation se reportait sur la mère de cette jeune femme.

Janos allait sonder l'esprit de son invitée quand il la surprit à utiliser les dons de la télékinésie pour s'emparer d'une chaise. Voilà qui suffit à le rendre perplexe. Du temps où lui-même vivait au Temple, on lui avait appris à ne jamais utiliser ses pouvoirs gratuitement : la Force, quand elle n'est pas contrôlée, peut mener à toutes les déviances ; disposer d'une telle puissance parvient à griser même les plus humbles. Seuls les individus portés vers le Côté Obscur s'amusent à utiliser leurs pouvoirs en permanence. Janos lui-même évitait d'ailleurs de s'adonner à ce petit jeu, bien qu'il fût désormais indépendant de toute pression du Temple, car il jugeait de telles pratiques pour le peu chaotiques. En tout cas, cette simple considération lui inspira une idée...

Derrière eux, des ouvriers travaillaient sur l'exposition. Il ne s'agissait pas de droïdes, car les objets à manipuler étaient particulièrement fragiles, et - paradoxe de la technoscience - les êtres de chair pouvaient se montrer infiniment plus minutieux que des machines dirigées par une intelligence artificielle. Janos maîtrisait la télékinésie avec une certaine habileté. Aussi, de son index, influença-t-il le mouvement du marteau d'un ouvrier monté sur une échelle, pour le propulser sur le travailleur qui se trouvait en dessous. Aussitôt, son regard se reporta sur son hôte pour voir comment celle-ci réagirait. Et, de fait, la réaction fut au rendez-vous :


«OHH!! Attention!!!»

Bien... Fait maintenant avéré : la jeune Myrra Khor n'hésitait pas un seul instant à utiliser ses pouvoirs comme bon lui semblait. En l'occurrence, la cause était juste : il s'agissait de la vie d'un homme. Mais le Lord était fixé sur son caractère : élancé, impétueux et sans retenue. Une Jedi qui avait encore beaucoup à apprendre, donc, et qui ne suivait pas à la lettre le Code Jedi. De ces esprits innocents auxquels on peut inculquer d'autres idées sur la Force que les traditions stupides et bornées du Temple. De ces esprits auxquels on peut parler de la philosophie de l'Ordre en toute impunité...

Fort de ce constat, Janos put désormais suivre le rôle qu'il avait décidé de s'octroyer.


«Je remarque que vous êtes pleine de vivacité, mademoiselle Khor. Excellent réflexe que le vôtre. L'enseignement Jedi vous réussit à merveille...»

Cette dernière phrase, volontiers provocatrice, devrait très probablement susciter une réaction, venant d'une apprentie si peu fidèles aux enseignements Jedi, justement..

Le sénateur d'Aargau se retourna et s'adressa à ses deux ouvriers :


«Vous pouvez nous laisser. Vous, emmenez votre collègue dans le secteur médical, pour vérifier qu'il n'a rien.»

Une fois que les deux travailleurs eurent pris congé de leur employeur, ce dernier refit face à son invitée.

«Le Conseil m'a dit vous avoir chargé d'inspecter la présente exposition pour lui livrer son rapport. Faites donc. Si vous avez des questions, n'hésitez absolument pas : je suis à votre entière disposition...»
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Myrra ignorait que la chute du marteau avait en fait été provoquée par le sénateur lui-même. Il faut dire qu'il était très habile car étant encore et toujours une padawan, la jeune adolescente n'avait même pas remarqué le mouvement de l'index de Janos. D'ailleurs, si jamais elle savait que c'était un Seigneur Sith, elle aurait probablement voulu le combattre, même si elle ne ferait pas du tout le poid face à lui. En fait, Janos ne faisait que la tester et la mettre un peu à l'épreuve, voir ce qu'elle pouvait faire et comment elle réagissait. Mais il s'en doutait un peu que Myrra utiliserait la Force du côté lumineux (du moins pour l'instant) pour sauver la vie de l'autre ouvrier.

Je remarque que vous êtes pleine de vivacité, mademoiselle Khor. Excellent réflexe que le vôtre. L'enseignement Jedi vous réussit à merveille...

Sur ces paroles, Myrra eu un choc, comment un sénateur peu parler et sembler connaître "l'enseignement Jedi" alors que cela est strictement réservé aux Jedi eux-mêmes. Myrra eu un moment d'hésitement, cherchant ses mots. Toujours un peu confuse, elle regarda Janos avec un gros point interrogation au dessus de la tête. Puis elle décida d'ouvrir la bouche.

Co.... comment semblez-vous connaître les lois et l'enseignement Jedi alors que vous n'en êtes même pas un?!?! Je suis un peu confuse, là... Peu importe. De toute façon vous m'excuserez si je vous dit cela et ne le répéter surtout pas au Conseil, mais je me demande de plus en plus ce que je fais dans l'Ordre alors qu'il y a plein de lois dans le code Jedi que je ne suis même pas. En plus, le dernier maître que j'ai eu date de plusieurs années alors que j'était encore une novice... En plus ce foutu code Jedi est un peu trop bidon à mon gout: Il n'y a d'émotions, il n'y a que la paix, déjà ce premier vers du code ne signifie rien pour moi. le code défend également les Jedi d'avoir un amoureux, alors que j'en ai déjà un. Selon moi, le vers: Par le pouvoir j'ai la victoire, du code Sith me semble plus réaliste, haha!

Myrra était peu-être un Jedi, mais elle connaissait le code Sith car elle l'avait vu à quelque pasrt dans un gros livre, mais elle ne se rappelait pas où. Déjà là en lui racontant tout cela, elle pensait de plus en plus à quitter l'ordre car ça frustrait Myrra de savoir que le Conseil Jedi lui refusait plein de chose, surtout de tuer le Sith qui avait tué sa famille, à savoir son propre frère. En plus, presque toute la galaxie était au courant de cela car sa mère était la sénatrice d'Arkania et propriétaire de la maison Adasca. D'ailleurs, le nom complet de Myrra était "Myrra Adasca Khor". Janos pourvait certainement discerner les émotion de la jeune padawan car elle grinçait légèrement des dents en lui parlant de tout ça.

Vous voulez savoir la meilleure? Le Conseil Jedi me cache la vérité à propos de la mort de mais parents, quoi de plus frustrant.....? Je maudirai ce foutu Sith jusqu'à la fin de mes jours! Bref, revenons à la raison de ma venue ici, je me suis laissé un peu trop emporté, désolé. J'ai dû pas mal vous ennuyer et je m'en excuse.

Puis, Janos fit signe aux autres dans la pièce de les laisser seuls.

Le Conseil m'a dit vous avoir chargé d'inspecter la présente exposition pour lui livrer son rapport. Faites donc. Si vous avez des questions, n'hésitez absolument pas : je suis à votre entière disposition...

C'est exact, je dois superviser l'avancement de cet exposition. Je serait d'ailleurs ravit de visiter se musée au complet, le Conseil peut attendre, haha! ria-t-elle de bon coeur en blaguant.

Par ici milady, dit le droîde dans la pièce.

Myrra suivit donc le droïde protocolaire qui la mena à la section dédiée aux Jedi. L'exposition était vraiment belle et la padawan était en admiration. Il y avait plein de gigantesques tablettes de marbres avec l'hisrtoire des Jedi gravés dessus. Il y avait même des statues de Jedi qui passèrent à l'histoire, même la statue de Revan.

Wow, je l'avoue, cela m’épate au plus haut point, dit-elle en pitonant sur son holo-calpin dans lequel elle rédigeait son rapport. Tiens, il y a même ici des inscriptions sur les différents styles de combats au sabre laser. Je connais déjà le Shii Cho, l'Ataru, le Zez-Kaï et le Jar-Kaï mais je me demande si Maître Saï Don les connait tous? Juyo.... je ne le connait pas celui-là.

Elle continua donc à observer toutes les reliques derrières les vitrines pendant un certains temps, toujours en ignorant que Janos était un Sith, normal puisqu'il devait sans doute couper son lien avec la Force pour ne pas que Myrra le capte.
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Quand il constata avec quelle absence de pudeur la jeune Myrra Khor pouvait exprimer ses opinions, Lord Janos fut partagé entre une surprise amusée et une perplexité irritée. Avait-on idée de blâmer l'Ordre Jedi auprès d'un inconnu, et sénateur de surcroît, en cette époque troublée où le Temple avait perdu beaucoup de crédit ? Pour sûr, cette padawan se montrait très impétueuse, et si elle n'y remédiait pas bientôt, son absence de contrôle en ferait une candidate idéale pour le Côté Obscur de la Force. Et voilà qui piqua tout particulièrement l'intérêt de Janos...

Ceci dit, celui-ci ne laissa transparaître aucune émotion. Il se contenta d'acquiescer poliment lorsque son interlocutrice se lança dans cette invective enflammée contre le Temple. Mais c'en était fait : l'esprit du Lord déroulait déjà toute une série de projets dont il ne put se détacher. Depuis son élection au statut de Maître des Forges, il avait découvert dans le détail les coulisses de l'Empire Sith. Et, pas plus que l'Ordre Jedi, le système impérial ne l'avait convaincu : quand les uns s'adonnaient aveuglément à leur code passéiste, les autres passaient le clair de leur temps à déployer une cruauté sans limite. Au final, la Force semblait ballottée entre deux formes de bêtise. Et à l'issue des conversations qu'il avait pu entretenir avec tel Jedi et tel Sith, Janos était désormais persuadé que cette dialectique minable entre Côté Obscur et Côté Lumineux devait être transcendée. Transcendée vers une forme plus pure, plus dynamique et plus harmonieuse de la Force. Transcendée par la métaphysique de l'Ordre.

Bref, depuis quelques temps, Janos avait effectué un pas de plus dans sa progression : il désirait désormais fonder une véritable école de la Force. Mais pour y parvenir, encore fallait-il trouver des adhérents... Et mis à part Gabrÿelle Evans, son courant de pensée n'avait encore aucun adepte.

Voilà qui détermina le Lord à tester son système de pensée sur cette jeune personne, dont l'innocence puérile et la franchise excessive devaient représenter le principal point faible...


«Toutes ces techniques de combat, oui... Vous l'aurez remarqué, j'ai moi-même beaucoup d'affinités avec la Force.», déclara-t-il alors que son hôte s'émerveillait en regardant l'exposition. «Si vous vous intéressez à mon CV, vous y apprendrez très certainement que j'ai passé mes vingt-cinq premières années d'existence dans le Temple. Je suis sensible à la Force, et le Conseil l'a découvert alors que je n'étais qu'un nourrisson. Les relations entre mon défunt père et l'Ordre Jedi y ont aidé, je crois. Ce que je fais partie d'une ancienne famille aristocratique, tout comme vous, famille qui a elle-même dirigé Aargau durant plusieurs générations.

Quoi qu'il en soit, je me destinais à devenir Jedi consulaire, quand un attentat terroriste a failli me tuer. La République n'avait déjà plus confiance en l'Ordre, et un groupuscule a décidé de me retrancher une carrière qui s'annonçait déjà prolifique. À la suite de ce forfait, le groupe a été démantelé, et l'enquête a amené la Cour Suprême de Justice à découvrir les commanditeurs de ce crime : trois sénateurs qui envisageaient les Jedis comme une secte dangereuse pour le système républicain.

Mais la justice avait beau punir, le mal était fait. Bien que j'aie survécu grâce à la Force, une partie de mon corps a été détruite, et il a fallu la remplacer par des membres robotiques. La cybernétique a achevé de mettre en œuvre ce que ma volonté avait su préserver.

Par la suite, une fois que je fus de nouveau en mesure de marcher et de mener une vie normale, j'ai décidé de quitter le Temple. Voyez-vous, toute cette énergie qu'il m'a fallu déployer pour me garder en vie, cet élan désespéré vers la Force... si je m'étais contenté de respecter le code Jedi, je serais un homme mort... Ce que j'ai rencontré dans ma volonté de puissance relève, je crois, de ce qu'on appelle le Côté Obscur. Et croyez-moi, ce déploiement peut s'avérer très nuisible : certains Sith deviennent totalement fous quand ils découvrent que leurs pouvoirs s'accroissent. Mais le Côté Obscur n'a pas ce visage si sombre que l'Ordre Jedi se plaît à lui donner, loin s'en faut...»


Tout en racontant son parcours, Lord Janos marchait aux côtés de son invitée. Leur pérégrination les mena dans une partie reculée de l'exposition, une partie bien plus sombre, aux objets nettement moins chatoyants.

«Bien entendu, je ne me suis jamais livré au Côté Obscur de la Force.», déclara-t-il, conscient qu'un tel mensonge était préférable. Pour l'instant, du moins. «Mais j'ai décidé de lui accorder une petite place dans cette exposition, comme un hymne à une dimension de la Force qui, elle aussi, peut s'avérer salvatrice lorsqu'elle est bien dirigée...»

Sur ces mots, il interrompit sa marche et considéra un instant l'espace dans lequel tous deux venaient de pénétrer.

«Eh bien ? Qu'en dites-vous, mademoiselle Khor ?»
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Alors comme ça vous avez bien été un Jedi jadis? Je me disait bien aussi que votre façon de parler sur la Force et les Jedi était étrange pour un seimple sénateur. Donc j'imagine que vous comprenez sans doute ce que je peu endurer là-bas... C'est dommage pour vous que vous ayez perdu une partie de vous même, dit-elle alors qu'elle l'écouta parler de sa vien antérieur, tout en marchant à côté du sénateur.

Ils arrivèrent ensuite dans une salle très sombre, bien plus quel les autres pièces en tout cas. Myrra pouvait même sentir le côté Obscure de la Force planer dans cette salle qui baignait dans l'obscurité. C'était difficile à expliquer pour elle, mais elle se sentait à la fois effrayée et libre. Mais c'est surtout l'holocron Sith en forme de triangle qui attira tout particulièrement son attention. Il avait l'air de flotter à l'intérieur de quelque chose qui ressemblait à du gaz noir, probablement la Force du côté Obscur sou sa forme matérielle. Mais en se tournant la tête, elle aperçue un sabre laser à double lame, elle s'en approcha et le prit dans ses main. Mais en le touchant, elle fut prit d'une vision du passé, elle ne savait pas trop pourquoi.

Dans sa vision, elle revoyait tous les moments les plus atroces de sa vie, notamment la mort de ses parents sous ses yeux. Elle se vit elle-même à ses 12 ans, à genou devant la dépouille de ses parents, ce qui la fit encore plus grincer des dents car elle ne souhaitait plus revoir ces images. Il y avait quelque chose de bizarre dans cette pièce, comme si le côté Obscur de la Force voulait lui jouer des tours, ce qui était probablement le but de Janos. La padawan actionna les lames et vit qu'elles étaient violettes, sa couleur préférée.

Hummm, pas mal pour un sabre laser à double lame, il est encore plus légé que le mien, dit-elle en l'essayant en donnant des coups dans le vide.

Mais j'ai décidé de lui accorder une petite place dans cette exposition, comme un hymne à une dimension de la Force qui, elle aussi, peut s'avérer salvatrice lorsqu'elle est bien dirigée...