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# Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Sam 1 Fév 2014 - 23:54
Ondéron... Sordide planète. Jungles impénétrables, chaleur torride, taux d'humidité étouffant...
Ragda détestait ce monde. C'était sa troisième visite, et ses impressions ne variaient pas. La première fois il était venu présenter le fonctionnement du Sénat aux jeunes padawan de l'Ordre... Une initiative enrichissante qui entrait pleinement dans le programme de rapprochement entre la République et ses gardiens, dont les relations étaient toujours aussi tendues, surtout depuis l'évocation du fameux traité de paix avec l'Empire Sith. La seconde, il était venu pour signer les accords exceptionnels entourant l'exil des Artoriens sur Aargau.
Que faisait-il ici ? Se demanda-t-il pour la millionième fois... Il venait tâter le terrain comme on disait. Très prochainement la Ligue des Mondes Périphériques tenterait un rapprochement avec ce monde, en entrant en contact avec sa souveraine, la délicieuse – et non moins imprévisible – Reine Emalia Kira. Il n'avait pas revu cette dernière depuis l'annonce des termes du traité. Seuls ses discours dans la presse locale et galactique témoignait de son état d'esprit... Mais s'agissait-il réellement du fond de sa pensée ? Son peuple pensait-il la même chose ? Quelles étaient ses attentes ? Autant de paramètres qu'il fallait déterminer avant d'entamer le dialogue avec cette dernière, au risque de faire échouer toute tentative de rapprochement. Certes Ondéron n'était ni dans la bordure médiane ni dans la bordure extérieure... Mais du fait de ce traité, elle devenait une sorte de frontière temporelle entre la République et l'Empire Sith, et donc un monde de la Périphérie.
Ragda avait donc décidé de prendre quelques jours de « vacances » sur Ondéron, afin de se mêler au peuple, et de l'écouter parler. Pour ce faire, il avait choisi de voyager incognito. Il avait pris un transport public sur Bakura, et s'était posé dans le spatioport d'Iziz, comme n'importe quel citoyen de la République. Ne risquait-on pas de le reconnaître ? Peu probable. Aux yeux de la plupart des espèces de la galaxie, tous les Hutt se ressemblaient. Afin de s'en assurer, il se déplaçait totalement nu, sans ses ponchos colorés qui avaient fait sa réputation. Pour son plus grand déplaisir, il se mouvait également sans son chariot répulseur. Une vraie torture sous cette atmosphère étouffante. Mais il fallait parfois savoir faire preuve de sacrifice pour la bonne cause, c'est à dire la sienne.
Il était arrivé le matin même, et avait déposé ses valises dans un hôtel qu'il jugeait minable, alors que le citoyen lambda l'aurait probablement trouvé coquet. Puis il était allé se promener, sous ce soleil de plomb, dans les divers marchés à ciel ouvert que comptait cette ville cosmopolite. A vrai dire, il n'avait pas appris grand chose. Les gens, écœurés par les litres de mucus qu'il laissait derrière lui à cause de la chaleur, se poussaient promptement, coupant court à toutes leurs conversation. Comme espion discret, on avait largement vu mieux...
Finalement, n'en pouvant plus, le Hutt s'était décidé à prendre le chemin du parc le plus proche. Une immense zone de plusieurs hectares, toute proche des imposantes bâtisses du palais royal, où poussaient quantité d'essences exotiques, autour de lacs et de plan d'eau artificiels très rafraîchissants. Glisser dans l'herbe était tellement plus agréable que sur les pavés usés de la capitale planétaire... Au bord de l'un de ces plans d'eau, Ragda s'affala, laissant son esprit divaguer. Au loin, il observait des jeunes gens en train d'apprendre à faire de la planche à voile. Les chutes de certain le firent pouffer. Il soupira. Malgré son désamour pour ce monde, ces vacances lui faisaient le plus grand bien... Éloigné de Coruscant, il se sentait plus libre, plus calme, loin des intrigues politiques et de ses ennemis. Il avait l'impression de reprendre sa respiration après une apnée prolongée... Cette pensée lui donna une idée... Il hésita... Puis finalement se lança.
Il glissa dans l'herbe humide puis s'enfonça lentement dans les eaux peu profondes des bords du lac artificiel. Après quelques minutes à se délecter des frissons créés par l'eau fraîche sur sa peau surchauffée, il avança encore, jusqu'à ce que celle-ci arrive au niveau de son large cou. Enfin, il piqua une tête. Les Hutt, espèce amphibie, pouvait retenir leurs respiration longtemps. Des dizaines de minutes s'ils le souhaitaient. Ainsi porté par les flots, Ragda se laissa aller... Il en oubliait le temps qui passe. Si l'on ignorait l'énorme tache huileuse qui se formait au dessus de sa tête, rien n'aurait pu présager la présence d'un énorme Hutt sous la surface lisse de l'eau. Lorsqu’enfin ses poumons réclamèrent à nouveau de l'air, il remonta, complètement revigoré.
« Bon... Il est temps de passer aux choses sérieuses... » lâcha-t-il, pour lui même, avant de regagner la rive, pour s'ébrouer plusieurs fois. L'humidité sous ses bourrelets l'aiderait à lutter contre la chaleur ambiante. Il allait regagner le chemin de gravier qui menait jusqu'à l'entrée du parc, lorsqu'un cri d'enfant lui fit tourner vivement la tête. Un timbre de voix qui ne lui était pas inconnu, et dont il ne su remettre immédiatement un visage dessus...
Ragda détestait ce monde. C'était sa troisième visite, et ses impressions ne variaient pas. La première fois il était venu présenter le fonctionnement du Sénat aux jeunes padawan de l'Ordre... Une initiative enrichissante qui entrait pleinement dans le programme de rapprochement entre la République et ses gardiens, dont les relations étaient toujours aussi tendues, surtout depuis l'évocation du fameux traité de paix avec l'Empire Sith. La seconde, il était venu pour signer les accords exceptionnels entourant l'exil des Artoriens sur Aargau.
Que faisait-il ici ? Se demanda-t-il pour la millionième fois... Il venait tâter le terrain comme on disait. Très prochainement la Ligue des Mondes Périphériques tenterait un rapprochement avec ce monde, en entrant en contact avec sa souveraine, la délicieuse – et non moins imprévisible – Reine Emalia Kira. Il n'avait pas revu cette dernière depuis l'annonce des termes du traité. Seuls ses discours dans la presse locale et galactique témoignait de son état d'esprit... Mais s'agissait-il réellement du fond de sa pensée ? Son peuple pensait-il la même chose ? Quelles étaient ses attentes ? Autant de paramètres qu'il fallait déterminer avant d'entamer le dialogue avec cette dernière, au risque de faire échouer toute tentative de rapprochement. Certes Ondéron n'était ni dans la bordure médiane ni dans la bordure extérieure... Mais du fait de ce traité, elle devenait une sorte de frontière temporelle entre la République et l'Empire Sith, et donc un monde de la Périphérie.
Ragda avait donc décidé de prendre quelques jours de « vacances » sur Ondéron, afin de se mêler au peuple, et de l'écouter parler. Pour ce faire, il avait choisi de voyager incognito. Il avait pris un transport public sur Bakura, et s'était posé dans le spatioport d'Iziz, comme n'importe quel citoyen de la République. Ne risquait-on pas de le reconnaître ? Peu probable. Aux yeux de la plupart des espèces de la galaxie, tous les Hutt se ressemblaient. Afin de s'en assurer, il se déplaçait totalement nu, sans ses ponchos colorés qui avaient fait sa réputation. Pour son plus grand déplaisir, il se mouvait également sans son chariot répulseur. Une vraie torture sous cette atmosphère étouffante. Mais il fallait parfois savoir faire preuve de sacrifice pour la bonne cause, c'est à dire la sienne.
Il était arrivé le matin même, et avait déposé ses valises dans un hôtel qu'il jugeait minable, alors que le citoyen lambda l'aurait probablement trouvé coquet. Puis il était allé se promener, sous ce soleil de plomb, dans les divers marchés à ciel ouvert que comptait cette ville cosmopolite. A vrai dire, il n'avait pas appris grand chose. Les gens, écœurés par les litres de mucus qu'il laissait derrière lui à cause de la chaleur, se poussaient promptement, coupant court à toutes leurs conversation. Comme espion discret, on avait largement vu mieux...
Finalement, n'en pouvant plus, le Hutt s'était décidé à prendre le chemin du parc le plus proche. Une immense zone de plusieurs hectares, toute proche des imposantes bâtisses du palais royal, où poussaient quantité d'essences exotiques, autour de lacs et de plan d'eau artificiels très rafraîchissants. Glisser dans l'herbe était tellement plus agréable que sur les pavés usés de la capitale planétaire... Au bord de l'un de ces plans d'eau, Ragda s'affala, laissant son esprit divaguer. Au loin, il observait des jeunes gens en train d'apprendre à faire de la planche à voile. Les chutes de certain le firent pouffer. Il soupira. Malgré son désamour pour ce monde, ces vacances lui faisaient le plus grand bien... Éloigné de Coruscant, il se sentait plus libre, plus calme, loin des intrigues politiques et de ses ennemis. Il avait l'impression de reprendre sa respiration après une apnée prolongée... Cette pensée lui donna une idée... Il hésita... Puis finalement se lança.
Il glissa dans l'herbe humide puis s'enfonça lentement dans les eaux peu profondes des bords du lac artificiel. Après quelques minutes à se délecter des frissons créés par l'eau fraîche sur sa peau surchauffée, il avança encore, jusqu'à ce que celle-ci arrive au niveau de son large cou. Enfin, il piqua une tête. Les Hutt, espèce amphibie, pouvait retenir leurs respiration longtemps. Des dizaines de minutes s'ils le souhaitaient. Ainsi porté par les flots, Ragda se laissa aller... Il en oubliait le temps qui passe. Si l'on ignorait l'énorme tache huileuse qui se formait au dessus de sa tête, rien n'aurait pu présager la présence d'un énorme Hutt sous la surface lisse de l'eau. Lorsqu’enfin ses poumons réclamèrent à nouveau de l'air, il remonta, complètement revigoré.
« Bon... Il est temps de passer aux choses sérieuses... » lâcha-t-il, pour lui même, avant de regagner la rive, pour s'ébrouer plusieurs fois. L'humidité sous ses bourrelets l'aiderait à lutter contre la chaleur ambiante. Il allait regagner le chemin de gravier qui menait jusqu'à l'entrée du parc, lorsqu'un cri d'enfant lui fit tourner vivement la tête. Un timbre de voix qui ne lui était pas inconnu, et dont il ne su remettre immédiatement un visage dessus...
Invité
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Jeu 6 Fév 2014 - 11:52
Milésya Kira se réveilla en hurlant, comme la plupart du temps depuis une semaine. Comme à l'ordinaire, on vola à son secours terrifié, mais cette fois-ci, la fillette repoussa ses nourrices. Pourquoi Mère n'était-elle pas là, avec elle ? Il n'était pas juste que ses vacances durent plus longtemps. Elle avait beau porter son petit frère, Ethan, elle n'avait tout de même pas le droit d'abandonner sa fille, la princesse héritière !
Boudeuse, installée sur son lit en boule de pijama froissé, la princesse ondéronienne réfléchissait pour la centième, pour la millième fois à ce qu'elle avait entendu dans le vaisseau de plaisance qui l'avait ramené au palais. Qu'Ondéron allait être donné aux sith. Que la République allait donner tout le monde et que les vaisseaux de guerre allait faire exploser la planète. Enfin, ça, c'était elle qui l'imaginait, parce que tout ceci était tellement incroyable que l'enfant se demandait souvent si cela n'avait été qu'une plaisanterie. Alors elle avait fini par poser la question à Aleema - et la vérité avait été pire que tout pour la royale gamine qui n'avait jamais eu qu'une jolie vision rose de la vie. La planète n'allait pas exploser, mais elle serait mariée à un sith et ils commanderaient, lorsqu'elle serait vieille. Et tout cela pour faire plaisir à la planète Artorias, qui était une planète étrangère à la République. Une planète sith. Et Milésya avait peur des siths. Elle les détestait. Ils étaient les méchants, et elle ne voulait pas devenir une méchante, jamais !
Et depuis, les cauchemars avaient commencé. Les siths prenaient la proportion de vilains monstres aux doigts crochus. Ils lui tiraient l'oreille, ils lui disaient des choses qu'elle ne voulait pas entendre. Ils la faisaient pleurer très fort. Ils avaient capturer Zelonion sur leur vaisseau, avec des prisons qui ressemblaient aux caves du palais, et avec ses petites jambes, elle essayait désespérément de le rejoindre. En vain !
Elle se réveillait généralement là-dessus, et les contours familiers de sa jolie chambre d'enfant lui faisait peur. Elle ne voulait pas aller dans la prison des méchants siths ! Alors elle se remettait à hurler, et ses nourrices accouraient.
Aleeema disait souvent qu'être princesse, ça demandait beaucoup de courage et de l'intelligence. Et à force d'y réfléchir, l'enfant avait eut une idée. Une idée de princesse, dont elle était très fière ! Puisque Mère était en vacances avec Ethan dans le ventre, il était de son devoir de protéger Ondéron. De défendre sa planète devant le Sénat, le vrai Sénat, et de convaincre les autres mondes qu'ils devaient sauver Ondéron. C'était une tâche de princesse, non ? Et puis, elle avait appris beaucoup de choses sur le Sénat. Le grand problème était qu'il était loin - sur Coruscant - et qu'il fallait un vaisseau pour y aller. Jamais Mère ne serait d'accord qu'elle parte si loin... mais Zelonion, lui, il faisait toujours tout ce qu'elle voulait. Il était grand, il savait certainement piloter... mais il était encore à l'infirmerie. Peut-être que son oncle pourrait l'aider ?
Alors, sans attendre, la jeune Milésya Kira, qui n'avait aucune idée de l'accueil qu'elle pourrait recevoir au Sénat, mais qui n'avait peur de rien (nanananère!), se saisit de son datapad rose qui était rangé dans sa table de chevet.
"A l'intention de monsieur Leonard Tianesli,
Je dois vous parler de Zelonion. Je suis très inquiète pour lui. Pouvons-nous nous voir ce matin, au parc devant le palais ? Je vous attendrais près de l'eau. J'espère que vous ferez vite, c'est une convocation royale.
Bisous,
Princesse Milésya Kira."
Elle relut une dernière fois son message avant de l'envoyer sur le service de messagerie du Temple Jedi. Oui, d'accord, c'était un petit mensonge, mais il fallait être discret, n'est-ce pas ? Se montrer intelligente. Tout bien réfléchir.
Un peu rassérénée, l'enfant rangea son datapad dans un petit sac à dos en forme de peluche, avant de s'habiller d'un pantalon de toile jaune brodé de petits soleils et d'une chemisette assortie. Il faudrait qu'elle ait chaud, parce que Coruscant était une planète plus froide que la sienne. Cela aussi, elle l'avait appris ! Enfin, elle appela une de ses nourrices.
De bien meilleure humeur, l'héritière réclama une promenade au parc, ce qui lui fut accorder sans délai étant donné ses problèmes de sommeil, et elles sortirent juste après la prise de son médicament quotidien.
A peine arrivée, l'enfant se montra soudainement particulièrement nerveuse. D'habitude très sensible à la nature, cette dernière n'y prêtait cette fois-ci aucune attention ; et enfin, elle se retourna vers Mira. La perspective de ne plus être avec sa nourrice effrayait l'enfant au-delà de tout...mais les siths lui faisaient encore plus peur. Une princesse ne devait pas pleurer. Elle devait se contrôler.
Il lui fut extrêmement aisé de se mettre à pleurer en réclamant quelque chose qu'elle avait oublié au palais. Mais une fois Mira partie, elle eut un mal incroyable à s'arrêter, pour commencer à errer près du lac artificiel, les joues encore humides... et les pensées presque choquées d'avoir passé le pas. Bien sur, il lui suffirait de faire demi-tour encore, de courir vers la maison, mais un éclair vert retint l'attention de la petite fille.
Elle agrandit ses yeux. Mais n'étais-ce pas Ragda ? Le sénateur Ragda, le hutt ? Oh ! Son petit cœur innocent bondit de joie et de soulagement. Lui, elle le connaissait, elle allait pouvoir tout, tout lui raconter ! Elle se remit à pleurer doucement, en volant pratiquement vers la silhouette du hutt.
- "Sénateur Ragda ! Sénateur Ragda ! Comme je suis heureuse de vous voir !"
Sans plus réfléchir, elle se précipita dans ses bras trempés et un peu visqueux. Maintenant qu'un adulte était là, la petite princesse se sentait tellement, tellement mieux ! Lorsque Léonard serait là... elle partirait le cœur plus léger.
Boudeuse, installée sur son lit en boule de pijama froissé, la princesse ondéronienne réfléchissait pour la centième, pour la millième fois à ce qu'elle avait entendu dans le vaisseau de plaisance qui l'avait ramené au palais. Qu'Ondéron allait être donné aux sith. Que la République allait donner tout le monde et que les vaisseaux de guerre allait faire exploser la planète. Enfin, ça, c'était elle qui l'imaginait, parce que tout ceci était tellement incroyable que l'enfant se demandait souvent si cela n'avait été qu'une plaisanterie. Alors elle avait fini par poser la question à Aleema - et la vérité avait été pire que tout pour la royale gamine qui n'avait jamais eu qu'une jolie vision rose de la vie. La planète n'allait pas exploser, mais elle serait mariée à un sith et ils commanderaient, lorsqu'elle serait vieille. Et tout cela pour faire plaisir à la planète Artorias, qui était une planète étrangère à la République. Une planète sith. Et Milésya avait peur des siths. Elle les détestait. Ils étaient les méchants, et elle ne voulait pas devenir une méchante, jamais !
Et depuis, les cauchemars avaient commencé. Les siths prenaient la proportion de vilains monstres aux doigts crochus. Ils lui tiraient l'oreille, ils lui disaient des choses qu'elle ne voulait pas entendre. Ils la faisaient pleurer très fort. Ils avaient capturer Zelonion sur leur vaisseau, avec des prisons qui ressemblaient aux caves du palais, et avec ses petites jambes, elle essayait désespérément de le rejoindre. En vain !
Elle se réveillait généralement là-dessus, et les contours familiers de sa jolie chambre d'enfant lui faisait peur. Elle ne voulait pas aller dans la prison des méchants siths ! Alors elle se remettait à hurler, et ses nourrices accouraient.
Aleeema disait souvent qu'être princesse, ça demandait beaucoup de courage et de l'intelligence. Et à force d'y réfléchir, l'enfant avait eut une idée. Une idée de princesse, dont elle était très fière ! Puisque Mère était en vacances avec Ethan dans le ventre, il était de son devoir de protéger Ondéron. De défendre sa planète devant le Sénat, le vrai Sénat, et de convaincre les autres mondes qu'ils devaient sauver Ondéron. C'était une tâche de princesse, non ? Et puis, elle avait appris beaucoup de choses sur le Sénat. Le grand problème était qu'il était loin - sur Coruscant - et qu'il fallait un vaisseau pour y aller. Jamais Mère ne serait d'accord qu'elle parte si loin... mais Zelonion, lui, il faisait toujours tout ce qu'elle voulait. Il était grand, il savait certainement piloter... mais il était encore à l'infirmerie. Peut-être que son oncle pourrait l'aider ?
Alors, sans attendre, la jeune Milésya Kira, qui n'avait aucune idée de l'accueil qu'elle pourrait recevoir au Sénat, mais qui n'avait peur de rien (nanananère!), se saisit de son datapad rose qui était rangé dans sa table de chevet.
"A l'intention de monsieur Leonard Tianesli,
Je dois vous parler de Zelonion. Je suis très inquiète pour lui. Pouvons-nous nous voir ce matin, au parc devant le palais ? Je vous attendrais près de l'eau. J'espère que vous ferez vite, c'est une convocation royale.
Bisous,
Princesse Milésya Kira."
Elle relut une dernière fois son message avant de l'envoyer sur le service de messagerie du Temple Jedi. Oui, d'accord, c'était un petit mensonge, mais il fallait être discret, n'est-ce pas ? Se montrer intelligente. Tout bien réfléchir.
Un peu rassérénée, l'enfant rangea son datapad dans un petit sac à dos en forme de peluche, avant de s'habiller d'un pantalon de toile jaune brodé de petits soleils et d'une chemisette assortie. Il faudrait qu'elle ait chaud, parce que Coruscant était une planète plus froide que la sienne. Cela aussi, elle l'avait appris ! Enfin, elle appela une de ses nourrices.
De bien meilleure humeur, l'héritière réclama une promenade au parc, ce qui lui fut accorder sans délai étant donné ses problèmes de sommeil, et elles sortirent juste après la prise de son médicament quotidien.
A peine arrivée, l'enfant se montra soudainement particulièrement nerveuse. D'habitude très sensible à la nature, cette dernière n'y prêtait cette fois-ci aucune attention ; et enfin, elle se retourna vers Mira. La perspective de ne plus être avec sa nourrice effrayait l'enfant au-delà de tout...mais les siths lui faisaient encore plus peur. Une princesse ne devait pas pleurer. Elle devait se contrôler.
Il lui fut extrêmement aisé de se mettre à pleurer en réclamant quelque chose qu'elle avait oublié au palais. Mais une fois Mira partie, elle eut un mal incroyable à s'arrêter, pour commencer à errer près du lac artificiel, les joues encore humides... et les pensées presque choquées d'avoir passé le pas. Bien sur, il lui suffirait de faire demi-tour encore, de courir vers la maison, mais un éclair vert retint l'attention de la petite fille.
Elle agrandit ses yeux. Mais n'étais-ce pas Ragda ? Le sénateur Ragda, le hutt ? Oh ! Son petit cœur innocent bondit de joie et de soulagement. Lui, elle le connaissait, elle allait pouvoir tout, tout lui raconter ! Elle se remit à pleurer doucement, en volant pratiquement vers la silhouette du hutt.
- "Sénateur Ragda ! Sénateur Ragda ! Comme je suis heureuse de vous voir !"
Sans plus réfléchir, elle se précipita dans ses bras trempés et un peu visqueux. Maintenant qu'un adulte était là, la petite princesse se sentait tellement, tellement mieux ! Lorsque Léonard serait là... elle partirait le cœur plus léger.
Invité
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Lun 10 Fév 2014 - 16:24
-Chevalier Tianesli ?
Je fis un geste du bras, demandant à l'importun de me laisser tranquille. Je n'aimais pas du tout qu'on me dérange pendant que je médite.. D'ailleurs, comment avait-l ouvert ma porte, cet énergumène là.. ?
-Chevalier Tianesli.. ? J'ai du courrier pour vous..
Irrité, je montrais la table basse de mon alcôve.
-Chevalier.. C'est un mot urgent. Il est arrivé sur votre pad, mais vous ne semblez pas l'avoir vu..
Je me relevais, fusillant de l'acier gris de mes yeux ce coursier clairement désagréable à mon regard.
-Ce qui est mon courrier me regarde, fichez-moi le camp, je médite, là..
-C'est une convocation royale..
Je fis des yeux ronds, me trouvant sans mots. C'était rare qu'une surprise me coupe le sifflet. Là, pourtant.. Et pas que. Vu mes rapport avec sa Majesté, j'étais même un peu inquiet.. Poussant mon coursier hors de la chambre en lui assurant que je ferai ce qu'il faut, je lui fermais la porte au nez, avant de regarder mes messages.
J'avais en effet un message émanant de la royauté.. Sauf qu'il était au nom de Kira fille et non pas de Kira mère.
Allons donc.. Quelle drôle de nouvelle pouvais bien mener l'héritière de trône d'Ondéron, et fille de la seconde femme à me détester la plus dans la Galaxie à m'écrire personnellement et à me.. Convoquer. Étrangement, cette obligation ne m'enchantait pas, surtout que je n'avais aucune raison d'y répondre. Levant la main, je fis léviter à moi une tasse de thé tiède.. Avant de lâcher cette dernière, la brisant au sol, médusé.
Milésya Kira voulait me parler de mon neveu.. Non mais attendez, ça devient grotesque là ! Et « inquiète » ? Ca veut dire quoi ça ? La Peste soit de ces abrutis de Tianesli qui passent leurs temps à s'attirer des emmerdes ! Oui, moi le premier !
Et puis comment ça « Bisous ».. ? C'est protocolaire, ça ? Je restais, je crois, plus surpris d'imaginer la dauphine d'Ondéron en train de m'embrasser que du reste. N'y voyez pas de pensées déplacées hein. Au contraire, d'une enfants, c'est amusant et adorable. Mais quand on pense à sa mère et à l'affection particulière qu'elle me porte.. « Bisous », c'est assez.. Unique. Et j'imaginais d'ici la tête qu'avait du faire la Reine lorsque sa fille lui avait annoncé, d'une, qu'elle connaissait et s'amusait avec Tianesli 2ème génération, et de deux, qu'elle voulait rencontrer Tianesli l'original. Toute une lignée d'emmerdeurs ça hein.. ?
Je pris vite fait une bure présentable, sans trous ni rien, quelque chose de sobre et de gris -couleur morne certes, mais déjà très originale quant au marron coutumier des Jedi. Après avoir ajusté ma tunique, j'enfilais ma bure, vérifiais que ma barbe était parfaite -elle l'était, comme chaque jour depuis 15 ans maintenant..-. Chantonnant doucement cette vieille comptine « Higitus Figitus », j'utilisais la Force pour ramasser, nettoyer et jeter les débris de tasse et restes de thé au sol, avant de sauter dans mes bottes, et de ramasser ma canne pour aller boitiller jusqu'au parc.
En chemin, j’envoyais un message à Joclad pour lui dire de ne pas m'attendre cet après-midi, que je serai sûrement occupé, et qu'il ne fallait pas s’inquiéter.
M'étant rendu sur place après quelques temps de speeder, je pris le temps d'apprécier le parc. J'adorai la nature et l'expression de cette dernière, même en milieux artificiel. J'étais un des cultivateurs des vergers et parcs du Temple, aussi l'endroit de la rencontre me ravissait. Le tableau local était par contre plus.. Saisissant.
Un petite fille dans les bras d'une grosse limace grise. Je peux me targuer d'une intelligence rare et d'une rapidité d'esprit tout aussi peu commune. Ce que c'est que de developper l'intellect sur l'affect. Mais s'imposait à présent à mon esprit une équation que le premier des sots aurait pu résoudre et qui ne m’enchantait guère.
Milésya + Ragda = Problèmes.
Et si en plus on avait déplacé le ministre de l'économie et la Dauphine d'Ondéron pour me parler de mon neveu.. Aïe aïe aïe..
M'avançant, je m'inclinais tout de même deux fois, impeccable dans la politesse, du moins aussi bas que ma patte folle me le permettait.
-Dauphine Kira.. Mr Le Ministre et Sénateur. Salutations...
Puis me tournant plu spécifiquement vers la jeune fille, encore que les deux fussent concernés, je demandais de cette voix calme paisible et monocorde, laissant l'acier de mes yeux adoucir légèrement mon profil de rapace.
-Vous désiriez me voir, princesse ?
Je fis un geste du bras, demandant à l'importun de me laisser tranquille. Je n'aimais pas du tout qu'on me dérange pendant que je médite.. D'ailleurs, comment avait-l ouvert ma porte, cet énergumène là.. ?
-Chevalier Tianesli.. ? J'ai du courrier pour vous..
Irrité, je montrais la table basse de mon alcôve.
-Chevalier.. C'est un mot urgent. Il est arrivé sur votre pad, mais vous ne semblez pas l'avoir vu..
Je me relevais, fusillant de l'acier gris de mes yeux ce coursier clairement désagréable à mon regard.
-Ce qui est mon courrier me regarde, fichez-moi le camp, je médite, là..
-C'est une convocation royale..
Je fis des yeux ronds, me trouvant sans mots. C'était rare qu'une surprise me coupe le sifflet. Là, pourtant.. Et pas que. Vu mes rapport avec sa Majesté, j'étais même un peu inquiet.. Poussant mon coursier hors de la chambre en lui assurant que je ferai ce qu'il faut, je lui fermais la porte au nez, avant de regarder mes messages.
J'avais en effet un message émanant de la royauté.. Sauf qu'il était au nom de Kira fille et non pas de Kira mère.
Allons donc.. Quelle drôle de nouvelle pouvais bien mener l'héritière de trône d'Ondéron, et fille de la seconde femme à me détester la plus dans la Galaxie à m'écrire personnellement et à me.. Convoquer. Étrangement, cette obligation ne m'enchantait pas, surtout que je n'avais aucune raison d'y répondre. Levant la main, je fis léviter à moi une tasse de thé tiède.. Avant de lâcher cette dernière, la brisant au sol, médusé.
Milésya Kira voulait me parler de mon neveu.. Non mais attendez, ça devient grotesque là ! Et « inquiète » ? Ca veut dire quoi ça ? La Peste soit de ces abrutis de Tianesli qui passent leurs temps à s'attirer des emmerdes ! Oui, moi le premier !
Et puis comment ça « Bisous ».. ? C'est protocolaire, ça ? Je restais, je crois, plus surpris d'imaginer la dauphine d'Ondéron en train de m'embrasser que du reste. N'y voyez pas de pensées déplacées hein. Au contraire, d'une enfants, c'est amusant et adorable. Mais quand on pense à sa mère et à l'affection particulière qu'elle me porte.. « Bisous », c'est assez.. Unique. Et j'imaginais d'ici la tête qu'avait du faire la Reine lorsque sa fille lui avait annoncé, d'une, qu'elle connaissait et s'amusait avec Tianesli 2ème génération, et de deux, qu'elle voulait rencontrer Tianesli l'original. Toute une lignée d'emmerdeurs ça hein.. ?
Je pris vite fait une bure présentable, sans trous ni rien, quelque chose de sobre et de gris -couleur morne certes, mais déjà très originale quant au marron coutumier des Jedi. Après avoir ajusté ma tunique, j'enfilais ma bure, vérifiais que ma barbe était parfaite -elle l'était, comme chaque jour depuis 15 ans maintenant..-. Chantonnant doucement cette vieille comptine « Higitus Figitus », j'utilisais la Force pour ramasser, nettoyer et jeter les débris de tasse et restes de thé au sol, avant de sauter dans mes bottes, et de ramasser ma canne pour aller boitiller jusqu'au parc.
En chemin, j’envoyais un message à Joclad pour lui dire de ne pas m'attendre cet après-midi, que je serai sûrement occupé, et qu'il ne fallait pas s’inquiéter.
M'étant rendu sur place après quelques temps de speeder, je pris le temps d'apprécier le parc. J'adorai la nature et l'expression de cette dernière, même en milieux artificiel. J'étais un des cultivateurs des vergers et parcs du Temple, aussi l'endroit de la rencontre me ravissait. Le tableau local était par contre plus.. Saisissant.
Un petite fille dans les bras d'une grosse limace grise. Je peux me targuer d'une intelligence rare et d'une rapidité d'esprit tout aussi peu commune. Ce que c'est que de developper l'intellect sur l'affect. Mais s'imposait à présent à mon esprit une équation que le premier des sots aurait pu résoudre et qui ne m’enchantait guère.
Milésya + Ragda = Problèmes.
Et si en plus on avait déplacé le ministre de l'économie et la Dauphine d'Ondéron pour me parler de mon neveu.. Aïe aïe aïe..
M'avançant, je m'inclinais tout de même deux fois, impeccable dans la politesse, du moins aussi bas que ma patte folle me le permettait.
-Dauphine Kira.. Mr Le Ministre et Sénateur. Salutations...
Puis me tournant plu spécifiquement vers la jeune fille, encore que les deux fussent concernés, je demandais de cette voix calme paisible et monocorde, laissant l'acier de mes yeux adoucir légèrement mon profil de rapace.
-Vous désiriez me voir, princesse ?
Jake Darinson
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Mar 11 Fév 2014 - 11:39
Pour Jake, le petit séjour dans la résidence secondaire de sa majesté se passait pour le mieux, la future maman était toujours aussi belle avec son ventre qui ne cessait de s’arrondir et le mercenaire passait agréablement son temps à s'occuper de Milésya, alors que tout les soirs le jeune homme venait se glisser discrètement dans les appartements privé de la Reine.
Bien sûr, ils étaient en comité restreint, mais Jake préférait rester discret, les gens avait souvent tendance à trop parler, et il serait assez mal venu que la relation entre le mercenaire déguisé d'un costume trois pièce et la dame au teint de nacre ne soit révélé au grand jour. Cela ferait les choux gras de la presse, et il estimait qu'Émalia n'avait pas vraiment besoin de ça, surtout en ce moment, d'autant plus que ces derniers jours, la jeune reine avait l'air préoccupée par ses affaires d'état, ne voulant manifestement pas lui en dire d'avantage pour le moment.
Enfin tout cela pour dire qu'elle devait partir sous peu d'ici quelques jours pour Coruscant.
Jake ne pouvait pas vraiment lui en tenir rigueur, il n'était pas au fait des tenant et aboutissement de la politique, pour le jeune homme, cela restait un domaine inconnu, et qu'il ne souhaitait pas vraiment connaître. Pour lui les problèmes se réglaient en général avec sa tête. Oh pas au sens littéral, mais bien au sens premier du terme. Un bon coup de tête ça faisait souvent l'affaire, et puis si ça ne suffisait pas, et bien il restait le blaster !
Oui, vu depuis les yeux de Jake, la vie était relativement simple, il était un homme d'action, pas un cérébral qui tournait trois fois du cul pour trouver une solution.
Lia' allait partir enceinte jusqu'au dents, Jake n'appréciait que peu cette idée de départ... Ce n'était pas le moment qu'un problème arrive, le stress il le savait, ça affectait souvent la grossesses des femelles banthas, alors à plus forte raison celle d'Émalia... Mais bon... il ne pouvait que se contenter de comprendre qu'il y avait des choses plus importantes que sa petite personne à la gueule cassée, Lia' était parfois une caractérielle doublé parfois, il fallait l'admettre d'une sacré emmerdeuse, mais Jake l'aimait aussi pour ça, oui ça faisait partie de son charme ! Et puis elle lui avait promis de faire très attention et de revenir pour l'accouchement. Putain de politique à la con...
Milésya pour sa part était repartie au palais, Jake se retrouverait donc tout seul ici lorsqu'Emalia partirait elle aussi. Cette immense résidence secondaire serait bien vide sans elles... Et c'est à juste titre que le mercenaire demanda à retourner au palais. Il y'a avait la petite chambre qu'il avait eu lors de sa première visite et pour lui habitué à un confort spartiate cela ferait amplement l'affaire. Émalia avait donc accédé à sa requête, au moins ils avaient passé du temps ensemble tout les trois, et au palais, il pourrait veiller sur Milésya comme il avait promis à sa mère.
***
De retour au palais, alors que la Reine toujours dans l’arrière pays Ondéronnien préparait son départ pour Coruscant, Jake passait son temps à surveiller de loin la petite héritière. Les promenades dans le parc avec sa nourrice étaient relativement communes.
Jake se contentait souvent de la suivre des yeux tel un ange gardien, cigarette à la bouche et deux blasters planqués dans son dos au niveau de la ceinture.
Lorsqu'elle était avec sa nourrice, le mercenaire se faisait discret, la Togruta qui s'occupait d'elle ne l'aimait pas vraiment, et c’était un peu réciproque... Mais on pouvait pas plaire à tout le monde... c'est du moins ce que disait le dicton.
Seulement, une des promenades ne se passa pas vraiment comme d'habitude, Mil' piqua une crise, se mettant à pleurer à chaude larmes... Les crises en elles même c'était plutôt de famille pensa ironiquement le jeune homme caché discrètement cinquante mètres plus loin au coin d'un large tronc d'arbre. Et alors que la nourrice semblât partir précipitamment, Jake soupira tout en secouant la tête.
''Bon sang... ça devient vraiment une habitude de la laisser toute seule... Heureusement que bibi est là pour veiller sur elle...''
La petite fille continua de pleurer dirigeant ses pas vers le petit lac artificiel. Le mercenaire la surveillait de ses yeux verts, se rapprochant discrètement jusqu'à ce qu'un Hutt qui faisait ses ablutions -Jake trouvait cette vision relativement malsaine et grotesque pour la ptite- ne rentre dans son champ de vision. Les Hutts ? Jake n'aimait pas trop ça, et celui ci ne lui disait rien... Un bon Hutt c’était souvent un Hutt avec trois tirs de blaster dans la chose molle et adipeuse qui leur servait de tête. Mais contre toute attente, la petite lui sauta dans les bras, Jake fronça instantanément ses sourcils noirs avant qu'un des deux ne se relève en signe d'interrogation et surtout avant que son visage ne se barre d'une grimace de dégoût...
Qu'est ce que c'était que ce cinéma ? Il ne savait pas trop, mais il n'entendait pas vraiment ce qu'ils se disaient... Se rapprochant toujours discrètement, au couvert d'un buisson derrière lequel il se dissimula, sortant un blaster de son dos, le cachant le long de son corps, il vit arriver un barbus au cheveux long, et en robe de chambre.
''Ah ouais... super les amis de la famille...''
Murmura Jake entre ses lèvres d’où dépassait une cigarette.
Entre un Hutt ou on ne différencie pas la tête des fesses et un baba cool... ouais super le tableau...
Mais à présent il était à bonne distance pour entendre leur petite discussion :
''Dauphine Kira.. Mr Le Ministre et Sénateur. Salutations...Vous désiriez me voir, princesse ?''
Plissant les yeux, Jake écarta une petite branche de devant ses yeux pour mieux observer la scène. Alors comme ça... Milésya s’était arrangée pour éloigner sa nourrice, et avait visiblement convoqué un Jedi... -oui parce-qu’avec cette dégaine s'en était forcément un...- en plus de tomber sur un Ministre doublé d'un Sénateur... Hmmm.. ça promettait d'être intéressant... Jake allait donc rester caché pour l'instant, en attendant dans savoir plus, mais une constatation frappa le jeune homme, Milésya était bien la digne héritière de sa mère, et l'avenir promettait d'être mouvementé...
Ragda Rejliidic
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Mer 12 Fév 2014 - 22:53
Ragda se retourna juste à temps pour voir une petite silhouette lui sauter littéralement dans les bras. Le Hutt n'oubliait jamais un visage, surtout s'il appartenait à l'une des personnes les plus influentes de la galaxie... Alors certes, la petite princesse n'était pas ce que l'on pouvait communément appeler une personnalité influente... Pas encore tout du moins... Pas encore. Mais elle demeurait une future Reine, ni plus ni moins.
« Princesse Kira ! » lança-t-il sur un ton étonné « Ne... vous jetez pas comme ça sur moi... » dit-il, un peu rude. Ragda ne savait absolument pas comment il s'adresser à un enfant humain... Et encore moins comment se comporter devant lui. Pour ne pas la vexer, il tenta d'adoucir ses propos : « Vous allez salir vos précieux vêtements ! » La bave de Hutt, ça tachait, tout le monde savait ça ! Mais la petite avait de la chance... Il venait juste de prendre un bain, et sa peau commençait seulement à redevenir huileuse. Les tâches plus sombres sur ses vêtements disparaîtraient rapidement, avec l'évaporation.
Une fois la surprise passée, le Ministre-Sénateur remarqua un détail incongru : elle était seule. Inattendu et improbable. Une myriades de questions lui dévorèrent l'esprit : Pourquoi était-elle seule ? Pourquoi sautait-elle dans ses bras ? Pourquoi arborait-elle un minois aux yeux rougis par les larmes ? Le Hutt ne pu retenir sa langue tant la curiosité lui brûlait les lèvres :
« Princesse ? Que faites-vous ici ? Où sont vos précepteurs, votre mère ? Quelque chose ne va pas ? » demanda-t-il tout simplement, d'une voix douce. Ne sachant trop quelle capacité intellectuelle pouvait avoir un enfant de cet âge, Ragda fit simple et direct. Certes, lors de sa conférence au Temple Jedi, la petite princesse avait fait preuve d'un esprit vif et alerte... Mais qu'en était-il vraiment ? Lors de ce débat, ses précepteurs l'entouraient et lui soufflaient probablement les arguments à défendre.
En réalité, sous cette foule d'interrogation, une seule taraudait réellement l'esprit de la limasse : Comment pouvait-il tirer parti de cette situation ? Et oui... Il n'avait pas posé queue sur cette boule humide pour jouer aux touristes étonnés. Et qui mieux que la dauphine d'Ondéron pouvait le renseigner sur le véritable état d'esprit de la souveraine ? Et puis... S'il parvenait à séduire et à manipuler Milésya, il pourrait ensuite plus aisément se rapprocher de sa mère. Une occasion parfaite ! Il ne fallait pas...
Un nouvel arrivant lui coupa sa masturbation intellectuelle. Il ne fallu pas plus d'un clignement de paupière pour que le Hutt comprenne à qui il avait à faire : Un Jedi. Surtout sur Ondéron, ce genre d'accoutrement ne trompait pas. Qui d'autre portait encore des bures de nos jours ? Quel manque de classe... Bon, en même temps, lui, se promenait totalement « à poil » aujourd'hui... Mieux valait faire l'impasse sur une quelconque remarque, vu les circonstances. L'homme le salua. Venait-il d'imaginer cette pointe de sarcasme dans sa voix ? Lorsqu'il l'avait désigné de Ministre ET Sénateur ? Habituellement les gens s'adressaient à lui sous un titre plutôt qu'un autre, cela dépendait des circonstances... Ragda plissa des yeux. Ça commençait mal ! Malgré l'envie de lui renvoyer une pique acerbe, le Hutt se contenta de répondre par un hochement de tête. L'expérience lui avait appris à n'ouvrir la bouche que devant les personnes dont il connaissait l'identité et les fonctions. En tout cas il n'appartenait pas au Conseil Jedi, Ragda s'était beaucoup documentés sur les Grand-Maitre. Que venait-il faire ici, pourquoi leur adressait-il aussi directement la parole ?
La réponse ne fut pas longue à attendre. La princesse... A quoi rimait tout ce bordel ? Une princesse, un Jedi et un Hutt... Telle aurait pu commencer une vulgaire blague de bas étage. Les yeux globuleux du Sénateur ventripotent passèrent de la jeune fille à l'homme, visiblement interrogatif sur les circonstances ayant conduit à une telle situation. S'il avait voulu s'esquiver, il aurait tenu là l'instant parfait... Mais la limasse disposait d'un instinct sûr lorsqu'il s'agissait de sentir les emmerdes et les magouilles. Et là, ça puait carrément à des kilomètres ! Une odeur alléchante d'intrigues ! Exactement comme celles dans lesquelles il adorait se rouler. Il y avait un truc pas net sur le feu... Au diable les raisons de sa venue sur Ondéron, il devait en savoir plus !
Toutefois un détail dérangeait Ragda. Il devait sa présence seulement au caprice du destin... Tandis que le Jedi répondait à une invitation. S'il voulait rester sans paraître louche, ou donner l'impression de jouer aux voyeurs indiscret, il lui fallait au plus vite trouver une raison de s'incruster... Et pour cela, il faudrait jouer quitte ou double. Ragda adorait ce genre de pari... Il tenta sa chance :
« Princesse Milésya... Ravi de vous avoir revu, je vous laisse en compagnie de votre ami... Passez une agréable journée. » dit-il en esquissant un mouvement en arrière. Quitte ou double. Soit la petite ne réagirait pas... Soit elle l'inviterait à rester. Et dans ce cas, il aurait gagné toute la légitimité requise pour mettre son grain de sel dans cette affaire louche. Tout reposait sur les épaules frêle de cette gamine. Inconfortable, mais terriblement excitant !
« Princesse Kira ! » lança-t-il sur un ton étonné « Ne... vous jetez pas comme ça sur moi... » dit-il, un peu rude. Ragda ne savait absolument pas comment il s'adresser à un enfant humain... Et encore moins comment se comporter devant lui. Pour ne pas la vexer, il tenta d'adoucir ses propos : « Vous allez salir vos précieux vêtements ! » La bave de Hutt, ça tachait, tout le monde savait ça ! Mais la petite avait de la chance... Il venait juste de prendre un bain, et sa peau commençait seulement à redevenir huileuse. Les tâches plus sombres sur ses vêtements disparaîtraient rapidement, avec l'évaporation.
Une fois la surprise passée, le Ministre-Sénateur remarqua un détail incongru : elle était seule. Inattendu et improbable. Une myriades de questions lui dévorèrent l'esprit : Pourquoi était-elle seule ? Pourquoi sautait-elle dans ses bras ? Pourquoi arborait-elle un minois aux yeux rougis par les larmes ? Le Hutt ne pu retenir sa langue tant la curiosité lui brûlait les lèvres :
« Princesse ? Que faites-vous ici ? Où sont vos précepteurs, votre mère ? Quelque chose ne va pas ? » demanda-t-il tout simplement, d'une voix douce. Ne sachant trop quelle capacité intellectuelle pouvait avoir un enfant de cet âge, Ragda fit simple et direct. Certes, lors de sa conférence au Temple Jedi, la petite princesse avait fait preuve d'un esprit vif et alerte... Mais qu'en était-il vraiment ? Lors de ce débat, ses précepteurs l'entouraient et lui soufflaient probablement les arguments à défendre.
En réalité, sous cette foule d'interrogation, une seule taraudait réellement l'esprit de la limasse : Comment pouvait-il tirer parti de cette situation ? Et oui... Il n'avait pas posé queue sur cette boule humide pour jouer aux touristes étonnés. Et qui mieux que la dauphine d'Ondéron pouvait le renseigner sur le véritable état d'esprit de la souveraine ? Et puis... S'il parvenait à séduire et à manipuler Milésya, il pourrait ensuite plus aisément se rapprocher de sa mère. Une occasion parfaite ! Il ne fallait pas...
Un nouvel arrivant lui coupa sa masturbation intellectuelle. Il ne fallu pas plus d'un clignement de paupière pour que le Hutt comprenne à qui il avait à faire : Un Jedi. Surtout sur Ondéron, ce genre d'accoutrement ne trompait pas. Qui d'autre portait encore des bures de nos jours ? Quel manque de classe... Bon, en même temps, lui, se promenait totalement « à poil » aujourd'hui... Mieux valait faire l'impasse sur une quelconque remarque, vu les circonstances. L'homme le salua. Venait-il d'imaginer cette pointe de sarcasme dans sa voix ? Lorsqu'il l'avait désigné de Ministre ET Sénateur ? Habituellement les gens s'adressaient à lui sous un titre plutôt qu'un autre, cela dépendait des circonstances... Ragda plissa des yeux. Ça commençait mal ! Malgré l'envie de lui renvoyer une pique acerbe, le Hutt se contenta de répondre par un hochement de tête. L'expérience lui avait appris à n'ouvrir la bouche que devant les personnes dont il connaissait l'identité et les fonctions. En tout cas il n'appartenait pas au Conseil Jedi, Ragda s'était beaucoup documentés sur les Grand-Maitre. Que venait-il faire ici, pourquoi leur adressait-il aussi directement la parole ?
La réponse ne fut pas longue à attendre. La princesse... A quoi rimait tout ce bordel ? Une princesse, un Jedi et un Hutt... Telle aurait pu commencer une vulgaire blague de bas étage. Les yeux globuleux du Sénateur ventripotent passèrent de la jeune fille à l'homme, visiblement interrogatif sur les circonstances ayant conduit à une telle situation. S'il avait voulu s'esquiver, il aurait tenu là l'instant parfait... Mais la limasse disposait d'un instinct sûr lorsqu'il s'agissait de sentir les emmerdes et les magouilles. Et là, ça puait carrément à des kilomètres ! Une odeur alléchante d'intrigues ! Exactement comme celles dans lesquelles il adorait se rouler. Il y avait un truc pas net sur le feu... Au diable les raisons de sa venue sur Ondéron, il devait en savoir plus !
Toutefois un détail dérangeait Ragda. Il devait sa présence seulement au caprice du destin... Tandis que le Jedi répondait à une invitation. S'il voulait rester sans paraître louche, ou donner l'impression de jouer aux voyeurs indiscret, il lui fallait au plus vite trouver une raison de s'incruster... Et pour cela, il faudrait jouer quitte ou double. Ragda adorait ce genre de pari... Il tenta sa chance :
« Princesse Milésya... Ravi de vous avoir revu, je vous laisse en compagnie de votre ami... Passez une agréable journée. » dit-il en esquissant un mouvement en arrière. Quitte ou double. Soit la petite ne réagirait pas... Soit elle l'inviterait à rester. Et dans ce cas, il aurait gagné toute la légitimité requise pour mettre son grain de sel dans cette affaire louche. Tout reposait sur les épaules frêle de cette gamine. Inconfortable, mais terriblement excitant !
Invité
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Sam 15 Fév 2014 - 6:05
Le lac artificiel, aux eaux habituellement d'une profonde couleur bleue, reflétait le soleil du matin d'un éclat d'or intense, tandis qu'une brise chaude et parfumée parcourait doucement le jardin tout entier, courbant les parterres de fleurs colorées dans leur sillon de terre noire et moite. Mais la princesse Milésya Kira d'Ondéron, qui d'ordinaire adorait s'ébattre dans ce décor familier et non moins somptueux - domestiquer la nature sur la planète était un défi de chaque jour, qui s'accompagnait de coûts importants - n'y prêtait plus guère d'attention.
Non, toute son attention était actuellement tournée vers un hutt à peu huileux qui venait de sortir du lac, et qui, sans ses vêtements, ressemblait à une énorme boule de graisse un peu suintante. Bien sûr, elle s'en serait amusée en d'autres circonstances... sauf que ce jour-là était un jour réellement différent des autres. Tant et si bien exceptionnel qu'elle ne se posa aucune question sur la venue du Ministre sur Ondéron : d'habitude fort curieuse, l'enfant y voyait plutôt quelque chose de naturel et de logique. Il avait forcément un vaisseau, et puisqu'elle était la princesse et lui le Ministre, il l'emmènerait certainement facilement au Sénat. C'était aussi simple que cela !
Cependant, ce dernier semblait plutôt étonné, et une petite moue boudeuse se forma instantanément sur la figure enfantine de la petite princesse lorsqu'il lui rappela les bonnes manières. Les petites filles de son rang de son âge ne devait plus montrer de tels signes d'affection en public, Mère, ses précepteurs et ses nourrices le lui rappelaient souvent - néanmoins, c'était si dur de se réfréner toujours ! Heureusement, avant que les larmes ne jaillissent à nouveau, le sénateur-ministre tempéra un peu sa remarque, et la petite fille recula de quelques pas, en observant distraitement les quelques tâches qui s'étaient formés sur son joli ensemble couleur de soleil. Mais bien vite, son attention fut de nouveau captée par l'adulte.
Que devait-elle répondre ? La vérité, ou le mensonge qu'elle désirait offrir au jedi pour qu'il accepte de l'emmener au Sénat ? Si elle disait le mensonge, tous les adultes seraient convaincus. Cela ne marchait jamais quand ses nourrices avaient une version différente de l'histoire... même si les mensonges étaient toujours difficiles à se souvenir. C'était pour cela qu'elle avait tout noté sur son datapad quand elle avait eu des idées convaincantes !
- "Pardonnez-moi, sénateur Ragda. J'étais seulement contente de vous voir... Mère porte mon petit frère, dans son ventre, alors elle se repose, à la maison de vacances en dehors d'Iziz. Et..."
L'enfant s'interrompit à nouveau. Au même instant, l'oncle de Zelonion venait de faire irruption, et la petite fille s'inclina le plus gracieusement qu'elle put, pour répondre à la salutation du nouvel arrivant. Elle se sentait un peu soulagée qu'il soit déjà arrivé, à vrai dire. Si sa nourrice les retrouvait à ce moment précis... elle serait peut-être même punie par Mère !
Ce qui était une perspective bien peu réjouissante, car la reine impressionnait toujours autant sa fille.
- "Bonjour, jedi Tianesli. Je suis heureuse que vous ayez fait vite."
La petite fille déglutit. Après cela, il ne serait pas possible de rentrer tout de suite à la maison. Elle serait au moins partie jusqu'à demain ! Sans Mira, sans gardes... la perspective commençait à lui faire peur, aussi la rusée héritière se campa bien sur ses petits pieds, pour dévisager les adultes avec un mélange d'assurance et de malaise. Enfin, elle réussit à sourire. Les princesses ne pleuraient pas, et n'étaient jamais effrayées, même lorsqu'un humain au drôle de profil et qu'un hutt tout mouillé la dominait de leurs hautes tailles. Absolument.
Elle allait se remettre à parler, lorsque le sénateur fit mine de s'éloigner. Le cœur de l'enfant fit un bond dans sa poitrine : il ne devait pas partir, tout aurait été si simple avec sa présence ! Et puis, l'enfant ne connaissait pas vraiment l'oncle de Zelonion. Tandis qu'elle avait (naïvement) confiance dans le politicien qui se trouvait encore à côté d'elle.
La voix de Milésya partit dans les aigus, tandis qu'elle se dressait brusquement sur la pointe des pieds, comme pour mieux retenir le sénateur du haut de son mètre trente environ.
- "Oh.. non... Ministre Ragda, s'il vous plait, restez ! Ce que j'ai à dire... concerne le Sénat. Alors, vous êtes ... vous devriez rester. C'est très important."
Oui, c'était très important. Il était si facile de se persuader elle-même de son mensonge, de faire semblant d'y croire, que l'enfant se laissait emporter et finissait par être convaincue elle-même que c'était la vérité. Ce qui était effectivement le cas, dans un sens... Les siths prenaient Ondéron - et cela était la chose la plus horrible de toute la galaxie.
A nouveau, elle se tourna vers le jedi, tout en jetant de temps à autre des petits coups d’œil vers le hutt, qui était resté finalement sur place, à son grand soulagement. Il "fallait capter l'attention de l'auditoire", comme disait son précepteur numéro 2.
- "Monsieur Tianesli, je vous ai demandé de venir parce que j'ai entendu des choses très graves. Et je dois vous dire que j'ai beaucoup réfléchi."
Elle reprit une grande inspiration, étrangement oppressée. De grosses larmes lui venaient naturellement aux yeux, sans qu'elle ait besoin de se forcer. Le film qu'elle avait regardé l'avant-veille, d'une petite fille miraluka qui avait identifié un vilain meurtrier par la voix lui était resté en mémoire - c'était d'ailleurs à partir de là qu'elle avait élaboré son mensonge. Même si pour l'heure, elle y croyait réellement, tellement la fillette était entrainée à élaborer des jeux de fiction dans lequel elle se prenait pour différents personnages.
- Je jouais à cache-cache dans les passages secrets du palais lorsque j'ai entendu des voix parler de Zelonion. Alors j'ai écouté, parce qu'il est mon meilleur ami, pour la vie. La voix était toute bizarre... Il a dit qu'il avait ramené Zelonion à l'intérieur des frontières de la République après l'avoir sorti de la prison des siths. Et puis après, il a dit que comme il avait passé la frontière, il devait accomplir sa mission. Il veut tuer le sénateur d'Ondéron !"
A vrai dire, le scénario de l'holo-film était bien un méchant sith qui voulait tuer le sénateur, ce qui avait bien arrangé la fillette qui s'était beaucoup démenée pour rattacher l'histoire à son cher Zelonion.
- "C'était hier soir. Alors je me suis dit ce matin que je devais vous contacter rapidement. Je connais bien le sénateur... Moi je pourrais savoir qui lui veut du mal, parce que je suis sûre que je reconnaitrais sa voix ! C'est... c'est très important ! je n'ai osé en parler à personne, parce que j'ai peur de l'autre personne à qui le monsieur parlait, au palais... Il n'y a que Mère qui soit au courant. Elle est d'accord pour que vous m'emmeniez au Sénat trouver le méchant meurtrier."
Toute rouge, la princesse - d'un geste fort peu royal - ne put s'empêcher de passer d'un pied sur l'autre. Jamais, au grand jamais, elle ne voudrait que le sénateur meurt. Il lui offrait toujours de si jolis cadeaux !
Non, toute son attention était actuellement tournée vers un hutt à peu huileux qui venait de sortir du lac, et qui, sans ses vêtements, ressemblait à une énorme boule de graisse un peu suintante. Bien sûr, elle s'en serait amusée en d'autres circonstances... sauf que ce jour-là était un jour réellement différent des autres. Tant et si bien exceptionnel qu'elle ne se posa aucune question sur la venue du Ministre sur Ondéron : d'habitude fort curieuse, l'enfant y voyait plutôt quelque chose de naturel et de logique. Il avait forcément un vaisseau, et puisqu'elle était la princesse et lui le Ministre, il l'emmènerait certainement facilement au Sénat. C'était aussi simple que cela !
Cependant, ce dernier semblait plutôt étonné, et une petite moue boudeuse se forma instantanément sur la figure enfantine de la petite princesse lorsqu'il lui rappela les bonnes manières. Les petites filles de son rang de son âge ne devait plus montrer de tels signes d'affection en public, Mère, ses précepteurs et ses nourrices le lui rappelaient souvent - néanmoins, c'était si dur de se réfréner toujours ! Heureusement, avant que les larmes ne jaillissent à nouveau, le sénateur-ministre tempéra un peu sa remarque, et la petite fille recula de quelques pas, en observant distraitement les quelques tâches qui s'étaient formés sur son joli ensemble couleur de soleil. Mais bien vite, son attention fut de nouveau captée par l'adulte.
Que devait-elle répondre ? La vérité, ou le mensonge qu'elle désirait offrir au jedi pour qu'il accepte de l'emmener au Sénat ? Si elle disait le mensonge, tous les adultes seraient convaincus. Cela ne marchait jamais quand ses nourrices avaient une version différente de l'histoire... même si les mensonges étaient toujours difficiles à se souvenir. C'était pour cela qu'elle avait tout noté sur son datapad quand elle avait eu des idées convaincantes !
- "Pardonnez-moi, sénateur Ragda. J'étais seulement contente de vous voir... Mère porte mon petit frère, dans son ventre, alors elle se repose, à la maison de vacances en dehors d'Iziz. Et..."
L'enfant s'interrompit à nouveau. Au même instant, l'oncle de Zelonion venait de faire irruption, et la petite fille s'inclina le plus gracieusement qu'elle put, pour répondre à la salutation du nouvel arrivant. Elle se sentait un peu soulagée qu'il soit déjà arrivé, à vrai dire. Si sa nourrice les retrouvait à ce moment précis... elle serait peut-être même punie par Mère !
Ce qui était une perspective bien peu réjouissante, car la reine impressionnait toujours autant sa fille.
- "Bonjour, jedi Tianesli. Je suis heureuse que vous ayez fait vite."
La petite fille déglutit. Après cela, il ne serait pas possible de rentrer tout de suite à la maison. Elle serait au moins partie jusqu'à demain ! Sans Mira, sans gardes... la perspective commençait à lui faire peur, aussi la rusée héritière se campa bien sur ses petits pieds, pour dévisager les adultes avec un mélange d'assurance et de malaise. Enfin, elle réussit à sourire. Les princesses ne pleuraient pas, et n'étaient jamais effrayées, même lorsqu'un humain au drôle de profil et qu'un hutt tout mouillé la dominait de leurs hautes tailles. Absolument.
Elle allait se remettre à parler, lorsque le sénateur fit mine de s'éloigner. Le cœur de l'enfant fit un bond dans sa poitrine : il ne devait pas partir, tout aurait été si simple avec sa présence ! Et puis, l'enfant ne connaissait pas vraiment l'oncle de Zelonion. Tandis qu'elle avait (naïvement) confiance dans le politicien qui se trouvait encore à côté d'elle.
La voix de Milésya partit dans les aigus, tandis qu'elle se dressait brusquement sur la pointe des pieds, comme pour mieux retenir le sénateur du haut de son mètre trente environ.
- "Oh.. non... Ministre Ragda, s'il vous plait, restez ! Ce que j'ai à dire... concerne le Sénat. Alors, vous êtes ... vous devriez rester. C'est très important."
Oui, c'était très important. Il était si facile de se persuader elle-même de son mensonge, de faire semblant d'y croire, que l'enfant se laissait emporter et finissait par être convaincue elle-même que c'était la vérité. Ce qui était effectivement le cas, dans un sens... Les siths prenaient Ondéron - et cela était la chose la plus horrible de toute la galaxie.
A nouveau, elle se tourna vers le jedi, tout en jetant de temps à autre des petits coups d’œil vers le hutt, qui était resté finalement sur place, à son grand soulagement. Il "fallait capter l'attention de l'auditoire", comme disait son précepteur numéro 2.
- "Monsieur Tianesli, je vous ai demandé de venir parce que j'ai entendu des choses très graves. Et je dois vous dire que j'ai beaucoup réfléchi."
Elle reprit une grande inspiration, étrangement oppressée. De grosses larmes lui venaient naturellement aux yeux, sans qu'elle ait besoin de se forcer. Le film qu'elle avait regardé l'avant-veille, d'une petite fille miraluka qui avait identifié un vilain meurtrier par la voix lui était resté en mémoire - c'était d'ailleurs à partir de là qu'elle avait élaboré son mensonge. Même si pour l'heure, elle y croyait réellement, tellement la fillette était entrainée à élaborer des jeux de fiction dans lequel elle se prenait pour différents personnages.
- Je jouais à cache-cache dans les passages secrets du palais lorsque j'ai entendu des voix parler de Zelonion. Alors j'ai écouté, parce qu'il est mon meilleur ami, pour la vie. La voix était toute bizarre... Il a dit qu'il avait ramené Zelonion à l'intérieur des frontières de la République après l'avoir sorti de la prison des siths. Et puis après, il a dit que comme il avait passé la frontière, il devait accomplir sa mission. Il veut tuer le sénateur d'Ondéron !"
A vrai dire, le scénario de l'holo-film était bien un méchant sith qui voulait tuer le sénateur, ce qui avait bien arrangé la fillette qui s'était beaucoup démenée pour rattacher l'histoire à son cher Zelonion.
- "C'était hier soir. Alors je me suis dit ce matin que je devais vous contacter rapidement. Je connais bien le sénateur... Moi je pourrais savoir qui lui veut du mal, parce que je suis sûre que je reconnaitrais sa voix ! C'est... c'est très important ! je n'ai osé en parler à personne, parce que j'ai peur de l'autre personne à qui le monsieur parlait, au palais... Il n'y a que Mère qui soit au courant. Elle est d'accord pour que vous m'emmeniez au Sénat trouver le méchant meurtrier."
Toute rouge, la princesse - d'un geste fort peu royal - ne put s'empêcher de passer d'un pied sur l'autre. Jamais, au grand jamais, elle ne voudrait que le sénateur meurt. Il lui offrait toujours de si jolis cadeaux !
Invité
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Mar 18 Fév 2014 - 20:50
Bien sur que j'ai fais vite.. Ben tien, on me demande, j'arrive. Enfin, on me.. « Convoque » et j'arrive, j'vois pas ce qu'il y a d'étrange à ça.. Et c'était bien la seule chose qui n'était pas étrange ici..
Je promenais mes yeux d'acier gris sur la princesse et sur Ragda, et je ne pouvais m’empêcher de trouver cette situation, et ces revirements, totalement.. Artificiels. Il se passait quelque chose. Il y avait anguille sous roche.
J'en étais au mode « Moulinette » comme on pourrait dire : chaque détails était passé au crible de mon esprit empirique. Parce que c'était là qu'on finissait par découvrir ce voile qui couvrait la vérité. Il devait bien y avoir un bout de languette qui dépassait et me permettrait d'y voir clair.
Mes yeux inquisiteurs fouillaient donc, sans aménité ni pitié, laissant la place à un esprit calculateur, froid et logique qui ne souffrait pas de..
…
Mon neveu ? Tuer le Sénateur d'Ondéron.. ? Qui voulait le zigouiller ? Et qu'est-ce qe mon neveu avait à voir la dedans, hein ?!
STOP ! On met en pause et on revient.. Je me concentrais plus avant sur ce qu'avait dis la Princesse. Mon regard planté sur elle, j'avais toujours cette impression d'artificiel.. Cet indéchiffrable sentiment que rien de ce qui se passait ici ne pouvait concrètement se justifier sans quelques manipulations habiles en amont..
Après fallait dire ce qui était. Je pouvais pas ne pas prendre en compte l'impact moral de cette nouvelle. J'étais inquiet, et quelque part, l’empêcher mon neveu de faire une connerie, c'était ce qui importait le plus. Un.. Cas d'urgence.
Bon sang ! Si je restais loin de lui, c'était justement parce que je craignais ce genre de chose, de me retrouver à agir en tant qu'oncle inquiet et pas en tant que Jedi. J'étais loin de perdre mes moyens, puisque j'avais conscience de cette situation délicate dans laquelle ce neveu me plongeait.. Et j'étais loin d'oublier que cette princesse d'Ondéron était aussi peu digne de confiance que cette situation foireuse.
Mais actuellement, je n'étais pas en mesure de me réfugier dans le dénis. Il existait un risque et une logique dans cette situation. Je ne disais pas que tout était vrai. Mais que tout s’enchaînait. Après, que tout se base sur un mensonge.. Je ne pouvais laisser ce risque sans réponses.
D'autant plus que maintenant, la Princesse se trouvait au cœur d'un complot, et qu'a ses dires, elle avait l'aval de la Reine pour tâcher de s'en tirer. C'était.. Farfelu, très farfelu. Au au fond, pourquoi pas.. La Princesse n'était pas plus en sécurité au palais qu'ailleurs si y'avait ce genre d'intrigue.
Amusant.. Les parents disaient toujours « Arrête de regarder la télé » à leurs enfants.. Paradoxalement, j'aurai vu le programme d'hier soir, j'aurai vite compris d'ou venait l'inspiration de la Dauphine. Ne l'ayant pas fait, je devais parer au pire et prendre le risque, si ce n'était pour Zelonion ou moi, je devais au moins la protéger elle.
-Dauphine.. La tâche que vous vous confiez est extrêmement dangereuse.. Vous devriez déléguer cette affaire. Je sais que vous êtes la mieux placée pour reconnaître cette voix.. Mais c'est une affaire de sécurité, et vous seriez en danger..
Et pis si jamais la Dauphine d'Onderon se fait attaquer sous ma garde, on va tous trinquer, depuis mon neveu, jusqu'au Temple.
-N'ai-je pas raison, Mr le Ministre ?
S'il restait, au moins qu'il se rende utile.. Embarquer une gamine pour des affaires de complots, ou même pour une lugubre histoire obscurcie par des mensonges, c'était pas DU TOUT envisageable. Oui, j'en étais à demander l'aide de Ragda.. Ce sénateur verreux (littéralement). Après tout, je pouvais bien m'abaisser à ça.. Lui rampait bien devant moi..
En tout cas, il suffisait de voir la princesse, rouge vif et gênée, pour comprendre que c'était louche cette affaire.. Mais j'avais les mains liées pour le moment.
Je promenais mes yeux d'acier gris sur la princesse et sur Ragda, et je ne pouvais m’empêcher de trouver cette situation, et ces revirements, totalement.. Artificiels. Il se passait quelque chose. Il y avait anguille sous roche.
J'en étais au mode « Moulinette » comme on pourrait dire : chaque détails était passé au crible de mon esprit empirique. Parce que c'était là qu'on finissait par découvrir ce voile qui couvrait la vérité. Il devait bien y avoir un bout de languette qui dépassait et me permettrait d'y voir clair.
Mes yeux inquisiteurs fouillaient donc, sans aménité ni pitié, laissant la place à un esprit calculateur, froid et logique qui ne souffrait pas de..
…
Mon neveu ? Tuer le Sénateur d'Ondéron.. ? Qui voulait le zigouiller ? Et qu'est-ce qe mon neveu avait à voir la dedans, hein ?!
STOP ! On met en pause et on revient.. Je me concentrais plus avant sur ce qu'avait dis la Princesse. Mon regard planté sur elle, j'avais toujours cette impression d'artificiel.. Cet indéchiffrable sentiment que rien de ce qui se passait ici ne pouvait concrètement se justifier sans quelques manipulations habiles en amont..
Après fallait dire ce qui était. Je pouvais pas ne pas prendre en compte l'impact moral de cette nouvelle. J'étais inquiet, et quelque part, l’empêcher mon neveu de faire une connerie, c'était ce qui importait le plus. Un.. Cas d'urgence.
Bon sang ! Si je restais loin de lui, c'était justement parce que je craignais ce genre de chose, de me retrouver à agir en tant qu'oncle inquiet et pas en tant que Jedi. J'étais loin de perdre mes moyens, puisque j'avais conscience de cette situation délicate dans laquelle ce neveu me plongeait.. Et j'étais loin d'oublier que cette princesse d'Ondéron était aussi peu digne de confiance que cette situation foireuse.
Mais actuellement, je n'étais pas en mesure de me réfugier dans le dénis. Il existait un risque et une logique dans cette situation. Je ne disais pas que tout était vrai. Mais que tout s’enchaînait. Après, que tout se base sur un mensonge.. Je ne pouvais laisser ce risque sans réponses.
D'autant plus que maintenant, la Princesse se trouvait au cœur d'un complot, et qu'a ses dires, elle avait l'aval de la Reine pour tâcher de s'en tirer. C'était.. Farfelu, très farfelu. Au au fond, pourquoi pas.. La Princesse n'était pas plus en sécurité au palais qu'ailleurs si y'avait ce genre d'intrigue.
Amusant.. Les parents disaient toujours « Arrête de regarder la télé » à leurs enfants.. Paradoxalement, j'aurai vu le programme d'hier soir, j'aurai vite compris d'ou venait l'inspiration de la Dauphine. Ne l'ayant pas fait, je devais parer au pire et prendre le risque, si ce n'était pour Zelonion ou moi, je devais au moins la protéger elle.
-Dauphine.. La tâche que vous vous confiez est extrêmement dangereuse.. Vous devriez déléguer cette affaire. Je sais que vous êtes la mieux placée pour reconnaître cette voix.. Mais c'est une affaire de sécurité, et vous seriez en danger..
Et pis si jamais la Dauphine d'Onderon se fait attaquer sous ma garde, on va tous trinquer, depuis mon neveu, jusqu'au Temple.
-N'ai-je pas raison, Mr le Ministre ?
S'il restait, au moins qu'il se rende utile.. Embarquer une gamine pour des affaires de complots, ou même pour une lugubre histoire obscurcie par des mensonges, c'était pas DU TOUT envisageable. Oui, j'en étais à demander l'aide de Ragda.. Ce sénateur verreux (littéralement). Après tout, je pouvais bien m'abaisser à ça.. Lui rampait bien devant moi..
En tout cas, il suffisait de voir la princesse, rouge vif et gênée, pour comprendre que c'était louche cette affaire.. Mais j'avais les mains liées pour le moment.
Ragda Rejliidic
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Dim 23 Fév 2014 - 13:58
« Tout à d'accord avec vous M. Tialesni ! » répondit du tac-o-tac le Ministre-Sénateur.Pafait pensait-il, voilà qu'il se retrouvait pleinement intégré à cette intrigue... La petite princesse sollicitait sa présence, tandis que le Jedi cherchait son soutient. Parfait. N'en restait pas moins que cette histoire d'assassinat dépassait tout ce que le Hutt avait pu s'imaginer, et pourtant, son esprit était fertile !
Sa première réaction, bien involontaire, avait été d'écarquiller de grands yeux ronds et globuleux, dévisageant la princesse d'Ondéron comme si elle venait de lui révéler l'un des secrets de la création. Aussitôt, il avait senti son pouls s’accélérer, alors que sa cervelle dopées aux stimulants intellectuels tentait de décrypter ses mots, d'en imaginer les conséquences, de déterminer les possibilités qu'il avait. Mais rapidement, l'adrénaline retomba comme un soufflet raté. Non, quelque chose clochait. Ce genre de complot pouvait être parfaitement probable certes... Mais qui ? Pourquoi ? Et surtout... Pourquoi le meurtrier en question irait s'amuser à raconter ses plans ? Etrange... Et la Reine dans tout ça, envoyait-elle sa propre fille, une gamine, seule sur Coruscant ? Sans protection, sans aide, sans soutient ? Hmmm...
Alors qu'il venait tout juste de répondre au Jedi, il repris :
« Cette affaire est de la plus haute importance, c'est sur ! Un complot visant à assassiner un Sénateur ? Je vais tout de suite prévenir les autorités... » Tout en parlant, Ragda récupéra un datapad qu'il avait dissimulé dans sa poche ventrale. Celui-ci, heureusement étanche, dégoulinait d'un petit filet de muscus. Après avoir pianoté, il plaça l'appareil devant sa bouche :
« Ici le Ministre Rejliidic. Code prioritaire, sécurité du territoire. Menace terroriste au Sénat. Je répère : Menace terroriste. Je demande la réquisition immédiate de deux flottes afin de mettre Ondéron et Coruscant sous quarantaine. Prenez toutes les mesures nécessaires pour mettre sous protection les Sénateurs, particulièrement celui d'Ondéron, qui est visé. Vous avez carte blanche, l'usage de la force est plus que recommandé... »
Il coupa la communication pour reporta son regard sur la filette :
« Merci Princesse, vous rendez un fier service à la République en apportant ces informations. Dans quelques heures, tout la planète grouillera de soldats de la République, et le ciel sera noir de vaisseaux. Je pense que nous aurons retrouvé votre suspect très rapidement. Si celui-ci est déjà parti pour Coruscant, la seconde flotte l'interceptera. » Il avait une mine grave. « On ne rigole pas avec ce genre de menace... Nous devrions nous mettre tout de suite à l'abri, j'ai bien peur que les tirs de blaster fusent dans tous les sens d'ici quelques temps.
Mais avant que j'envoie la confirmation de ces ordres, vous voulez peut-être me donner un peu plus de renseignements ? »
Il releva les yeux pour dévisager le Jedi, et lui lâcher un discret clin d’œil.
Cette histoire puait le mensonge juvénile à plein nez. En mensonge, tromperie, distorsion de la vérité, Ragda en connaissait un rayon. Son flair était infaillible. A quoi jouait le princesse ? Le meilleur moyen de lui faire cracher sur morceau, n'était-il pas de la mettre face aux conséquences de ses mensonge, afin de lui mettre un peu la pression ? Après coup, il se dit qu'il y avait peut-être été un peu fort... Ce n'était qu'une enfant... Mais trop tard pour revenir sur ce qui avait été dit.
Sa première réaction, bien involontaire, avait été d'écarquiller de grands yeux ronds et globuleux, dévisageant la princesse d'Ondéron comme si elle venait de lui révéler l'un des secrets de la création. Aussitôt, il avait senti son pouls s’accélérer, alors que sa cervelle dopées aux stimulants intellectuels tentait de décrypter ses mots, d'en imaginer les conséquences, de déterminer les possibilités qu'il avait. Mais rapidement, l'adrénaline retomba comme un soufflet raté. Non, quelque chose clochait. Ce genre de complot pouvait être parfaitement probable certes... Mais qui ? Pourquoi ? Et surtout... Pourquoi le meurtrier en question irait s'amuser à raconter ses plans ? Etrange... Et la Reine dans tout ça, envoyait-elle sa propre fille, une gamine, seule sur Coruscant ? Sans protection, sans aide, sans soutient ? Hmmm...
Alors qu'il venait tout juste de répondre au Jedi, il repris :
« Cette affaire est de la plus haute importance, c'est sur ! Un complot visant à assassiner un Sénateur ? Je vais tout de suite prévenir les autorités... » Tout en parlant, Ragda récupéra un datapad qu'il avait dissimulé dans sa poche ventrale. Celui-ci, heureusement étanche, dégoulinait d'un petit filet de muscus. Après avoir pianoté, il plaça l'appareil devant sa bouche :
« Ici le Ministre Rejliidic. Code prioritaire, sécurité du territoire. Menace terroriste au Sénat. Je répère : Menace terroriste. Je demande la réquisition immédiate de deux flottes afin de mettre Ondéron et Coruscant sous quarantaine. Prenez toutes les mesures nécessaires pour mettre sous protection les Sénateurs, particulièrement celui d'Ondéron, qui est visé. Vous avez carte blanche, l'usage de la force est plus que recommandé... »
Il coupa la communication pour reporta son regard sur la filette :
« Merci Princesse, vous rendez un fier service à la République en apportant ces informations. Dans quelques heures, tout la planète grouillera de soldats de la République, et le ciel sera noir de vaisseaux. Je pense que nous aurons retrouvé votre suspect très rapidement. Si celui-ci est déjà parti pour Coruscant, la seconde flotte l'interceptera. » Il avait une mine grave. « On ne rigole pas avec ce genre de menace... Nous devrions nous mettre tout de suite à l'abri, j'ai bien peur que les tirs de blaster fusent dans tous les sens d'ici quelques temps.
Mais avant que j'envoie la confirmation de ces ordres, vous voulez peut-être me donner un peu plus de renseignements ? »
Il releva les yeux pour dévisager le Jedi, et lui lâcher un discret clin d’œil.
Cette histoire puait le mensonge juvénile à plein nez. En mensonge, tromperie, distorsion de la vérité, Ragda en connaissait un rayon. Son flair était infaillible. A quoi jouait le princesse ? Le meilleur moyen de lui faire cracher sur morceau, n'était-il pas de la mettre face aux conséquences de ses mensonge, afin de lui mettre un peu la pression ? Après coup, il se dit qu'il y avait peut-être été un peu fort... Ce n'était qu'une enfant... Mais trop tard pour revenir sur ce qui avait été dit.
Invité
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Lun 10 Mar 2014 - 9:32
De rouge, la petite princesse devint écarlate. Ses yeux presque noirs balayèrent les deux adultes avec un mélange de soulagement et d'embarras, tandis qu'une grosse boule se formait petit à petit dans sa gorge, la forçant à déglutir avec peine.
Du haut de ses sept années, elle sentait bien qu'elle n'était pas encore aussi douée que Mère pour négocier et commander ; mais il fallait tout de même dire que la tâche n'était pas aisée. Non pas à cause du statut de ses interlocuteurs - après tout, elle était la princesse héritière et elle était au moins leur égale dans sa petite cervelle trop certaine de son pouvoir - mais parce qu'il était toujours plus difficile de mentir aux adultes, même lorsqu'on y croyait presque réellement. Ils avaient le don de deviner ce qu'elle allait faire, et ce qui se cachait derrière ses idées parfois farfelues.
Mais cette situation dépassait tout ce que l'enfant avait pu vivre jusqu'à présent. Aussi incroyable que cela paraisse, son mensonge avait fonctionné. Beaucoup trop bien fonctionné, en fait : l'oncle de Zelonion voulait l'écarter du danger et le Ministre hutt l'approuvait sans réserve, ce qui n'entrait évidemment dans les plans de la fillette qui se trouvait désormais bien embêtée pour trouver une autre idée pour les persuader d'agir selon sa volonté.
Et alors que Milésya se creusait la cervelle pour répondre comme une adulte l'aurait fait, le sénateur et ministre Ragda reprit la parole.
Muette de stupéfaction, elle le regarda déployer son datapad, sur lequel elle ne put s'empêcher de remarquer le mince filet vert se distendre jusqu'à terre...avant de relever des yeux ébahis.
Code prioritaire, sécurité du territoire.
Étais-ce comme cela que la République avait procédé lorsque les siths avaient envahi le Temple, à sa naissance ? Il y aurait des tirs de blaster partout. Ondéron et Coruscant sous quarantaine... elle n'était pas tout à fait certaine de la signification de ces mots, mais c'était quelque chose de très grave. De sécuritaire aussi.
Un sentiment de terrible culpabilité envahit l'enfant. Si des vaisseaux arrivaient pour tirer partout, personne ne serait en sécurité ! La bouche entrouverte, la petite silhouette vêtue de jaune soleil fixa le jardin tout autour d'elle, ses yeux s'arrêtant sur les quelques personnes bien habillées qui s'ébaudissaient dans le parc. Elles allaient être en danger à cause de son mensonge, tout de suite, si elle n'arrêtait pas Ragda. Elle allait faire déplacer deux flottes. Il y avait beaucoup de vaisseaux dans les flottes, même si son précepteur ne lui avait jamais dit combien.
La royale héritière baissa des yeux débordants de larmes impossibles à réprimer sous ceux du ministre.
Mère serait extrêmement fâchée. Cette seule idée l'emplissait d'une pure terreur. La culpabilité et la honte tordit le ventre de la fillette, et elle éclata brusquement en lourds sanglots, tandis qu'elle se laissait tomber sur les fesses, sur l'herbe tendre.
- "Il... il faut pas confirmer les vaisseaux... Il ne faut pas..."
Milésya, de la Maison Kira, avait rarement connu un chagrin de cette violence. Incapable d'identifier les sentiments qui l'agitaient, elle se contentait de vider tout le chagrin contenu dans son cœur. Toute tremblante, elle renifla bruyamment - personne ne lui tendait de mouchoirs - et essaya de lever un regard rougi et trempé sur le jedi et le sénateur.
- "Mais je dois quand même aller sur Coruscant... c'est mon travail... mon devoir... de protéger Ondéron... Les siths... Mère... elle a Ethan dans le ventre... elle se repose à la maison de campagne... c'est moi... qui doit protéger Ondéron. Parce que la princesse a la responsabilité de toute la planète."
Elle avait le devoir que Zelonion et son oncle reste en vie. Comme les autres promeneurs du parc. La tâche lui fit encore plus peur, et la fillette redoubla brusquement ses pleurs. Elle essaya néanmoins de prononcer une dernière phrase, difficile à articuler à travers ses hoquets de pleurs d'enfant.
- "Si vous ne voulez pas m'aider, je trouverai quand même un transport."
Maladroitement, l'enfant se redressa, pour croiser les bras avec une étonnante détermination. Aucun sith ne viendrait la manger, ni manger Zelonion, ni personne. Et c'était à elle de prendre les choses en main... si seulement Mère était là, alors tout serait bien plus simple...
Mais la Reine n'était pas là. Il n'y avait qu'elle, et elle ne faillirait pas !
Du haut de ses sept années, elle sentait bien qu'elle n'était pas encore aussi douée que Mère pour négocier et commander ; mais il fallait tout de même dire que la tâche n'était pas aisée. Non pas à cause du statut de ses interlocuteurs - après tout, elle était la princesse héritière et elle était au moins leur égale dans sa petite cervelle trop certaine de son pouvoir - mais parce qu'il était toujours plus difficile de mentir aux adultes, même lorsqu'on y croyait presque réellement. Ils avaient le don de deviner ce qu'elle allait faire, et ce qui se cachait derrière ses idées parfois farfelues.
Mais cette situation dépassait tout ce que l'enfant avait pu vivre jusqu'à présent. Aussi incroyable que cela paraisse, son mensonge avait fonctionné. Beaucoup trop bien fonctionné, en fait : l'oncle de Zelonion voulait l'écarter du danger et le Ministre hutt l'approuvait sans réserve, ce qui n'entrait évidemment dans les plans de la fillette qui se trouvait désormais bien embêtée pour trouver une autre idée pour les persuader d'agir selon sa volonté.
Et alors que Milésya se creusait la cervelle pour répondre comme une adulte l'aurait fait, le sénateur et ministre Ragda reprit la parole.
Muette de stupéfaction, elle le regarda déployer son datapad, sur lequel elle ne put s'empêcher de remarquer le mince filet vert se distendre jusqu'à terre...avant de relever des yeux ébahis.
Code prioritaire, sécurité du territoire.
Étais-ce comme cela que la République avait procédé lorsque les siths avaient envahi le Temple, à sa naissance ? Il y aurait des tirs de blaster partout. Ondéron et Coruscant sous quarantaine... elle n'était pas tout à fait certaine de la signification de ces mots, mais c'était quelque chose de très grave. De sécuritaire aussi.
Un sentiment de terrible culpabilité envahit l'enfant. Si des vaisseaux arrivaient pour tirer partout, personne ne serait en sécurité ! La bouche entrouverte, la petite silhouette vêtue de jaune soleil fixa le jardin tout autour d'elle, ses yeux s'arrêtant sur les quelques personnes bien habillées qui s'ébaudissaient dans le parc. Elles allaient être en danger à cause de son mensonge, tout de suite, si elle n'arrêtait pas Ragda. Elle allait faire déplacer deux flottes. Il y avait beaucoup de vaisseaux dans les flottes, même si son précepteur ne lui avait jamais dit combien.
La royale héritière baissa des yeux débordants de larmes impossibles à réprimer sous ceux du ministre.
Mère serait extrêmement fâchée. Cette seule idée l'emplissait d'une pure terreur. La culpabilité et la honte tordit le ventre de la fillette, et elle éclata brusquement en lourds sanglots, tandis qu'elle se laissait tomber sur les fesses, sur l'herbe tendre.
- "Il... il faut pas confirmer les vaisseaux... Il ne faut pas..."
Milésya, de la Maison Kira, avait rarement connu un chagrin de cette violence. Incapable d'identifier les sentiments qui l'agitaient, elle se contentait de vider tout le chagrin contenu dans son cœur. Toute tremblante, elle renifla bruyamment - personne ne lui tendait de mouchoirs - et essaya de lever un regard rougi et trempé sur le jedi et le sénateur.
- "Mais je dois quand même aller sur Coruscant... c'est mon travail... mon devoir... de protéger Ondéron... Les siths... Mère... elle a Ethan dans le ventre... elle se repose à la maison de campagne... c'est moi... qui doit protéger Ondéron. Parce que la princesse a la responsabilité de toute la planète."
Elle avait le devoir que Zelonion et son oncle reste en vie. Comme les autres promeneurs du parc. La tâche lui fit encore plus peur, et la fillette redoubla brusquement ses pleurs. Elle essaya néanmoins de prononcer une dernière phrase, difficile à articuler à travers ses hoquets de pleurs d'enfant.
- "Si vous ne voulez pas m'aider, je trouverai quand même un transport."
Maladroitement, l'enfant se redressa, pour croiser les bras avec une étonnante détermination. Aucun sith ne viendrait la manger, ni manger Zelonion, ni personne. Et c'était à elle de prendre les choses en main... si seulement Mère était là, alors tout serait bien plus simple...
Mais la Reine n'était pas là. Il n'y avait qu'elle, et elle ne faillirait pas !
Invité
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Mar 25 Mar 2014 - 0:37
Si ça n'avait pas été aussi grotesque, j'aurais surement manqué de m'étouffer. Quoi ? Mobiliser deux flottes ? Mettre deux planêtes en quarantaine et..
Et oui, d'accord, comme je le pensais, il bluffait. Aussi, grand acteur -privilège de celui qui sans avoir d'émotion les étudiait avec brio- je pris un air grave en hochant la tête, l'air de dire que oui, il avait totalement raison. L'affaire était très grave, et il fallait prendre des mesures exceptionnelles.
L'avantage c'était que je trouvais pas ça drôle du tout, et que Ragda n'eut qu'un regard glacial en réponse à son clin d'oeil. Mais je me prêtais au jeu. J'avais juste pas envie de rire.
Il avait aussi bien compris que moi que cette histoire était louche.. Mettons à son crédit en tout cas qu'il avait clairement mieux su prendre en main la situation que moi. Ce gros mensonge.. J'aurai jamais été capable de le jouer.
Et le pire c'est qu'au vu des couleurs et réaction de la Princesse.. Ça marchait magnifiquement bien ! Même un peu trop.. La princesse semblait avoir perdu tout ses moyens, perdue dans les pleurs et le malaise. Elle se rendait compte que son mensonge avait été à deux doigts de provoquer un incident diplomatique grave. Et comme toute enfant de son âge, je la devinais terrorisée à l'idée de la fessée qu'elle prendrait.
Mais j'étais surpris de la voir s'exprimer à cet âge avec une telle volonté d'aider Ondéron, et de remplacer sa mère souffrante, enceinte visiblement. De l’abnégation et un sens des responsabilité, le tout avec la façon de penser d'un enfant. C'était presque touchant. Presque.
Je posais un genou au sol, ainsi qu'une main sur l'épaule de la princesse, sortant un mouchoir de ma bure de l'autre, pour essuyer avec douceur les larmes et yeux.
-Schhhht. Calmez-vous, Dauphine. Il ne se passera bien, Mr le Ministre a compris qu'il ne fallait pas.. Nous ne provoqueront aucun incident.. Respirez lentement, lààààà.
Cette tendresse que je dégageais parfois lorsque je soignais les gens était présente à ce moment là. J'avais toujours eu ce genre de comportement avec les enfants lorsqu'ils n'allaient pas bien. Par utilitarisme, déja, parce que je savais que ça les apaisait.. Et ensuite parce qu'un enfant avec le don de faire jouer en moi la corde sensible, pour me rendre à ce que j'avais.. D'humain.
-Il ne faut plus vous en faire, et ce n'est pas royal que de pleurer ainsi.. Allez, ressaisissez-vous vite, Princesse, et parlez-nous donc.. Mr le Ministre et moi-même sommes des défenseurs de la République, et d'Ondéron aussi. Nous sommes donc tout indiqué pour vous aider si vous nous dites sans mensonges ce que vous voulez..
Preuve de finesse de ma part, j'ajoutais comme à contre cœur, mais avec une petite note heureuse, comme si j'étais ravis de lui concéder un point. Il fallait agir de façon intelligente.. Être suffisamment doux pour qu'elle comprenne qu'elle peut se fier à nous, et être assez direct pour qu'on lui fasse comprendre qu'elle peut plus reculer.. Visiblement, c'était Ragda dans le rôle du flic méchant.. Et moi dans celui du gentil.
-Il faut bien vous rendre compte que nous préférons largement vous aider directement plutôt que de vous dire non et courir le risque que vous vous fassiez capturer par un homme malhonnête qui profiterai de votre besoin de mobilité. Allons.. Si vous désirez aider Ondéron, Dauphine, alors vous n'avez ici que des alliés.
Une chose était sure. Elle avait un secret, un secret grave. Et il était difficilement concevable de la laisser filer comme ça. Elle en avait trop dit. Surtout que même si elle avait menti, il était pas impossible que mon neveu soit effectivement dans le coup. Il fait tellement de bêtises celui-là.. Donc je voulais en être !
Et oui, d'accord, comme je le pensais, il bluffait. Aussi, grand acteur -privilège de celui qui sans avoir d'émotion les étudiait avec brio- je pris un air grave en hochant la tête, l'air de dire que oui, il avait totalement raison. L'affaire était très grave, et il fallait prendre des mesures exceptionnelles.
L'avantage c'était que je trouvais pas ça drôle du tout, et que Ragda n'eut qu'un regard glacial en réponse à son clin d'oeil. Mais je me prêtais au jeu. J'avais juste pas envie de rire.
Il avait aussi bien compris que moi que cette histoire était louche.. Mettons à son crédit en tout cas qu'il avait clairement mieux su prendre en main la situation que moi. Ce gros mensonge.. J'aurai jamais été capable de le jouer.
Et le pire c'est qu'au vu des couleurs et réaction de la Princesse.. Ça marchait magnifiquement bien ! Même un peu trop.. La princesse semblait avoir perdu tout ses moyens, perdue dans les pleurs et le malaise. Elle se rendait compte que son mensonge avait été à deux doigts de provoquer un incident diplomatique grave. Et comme toute enfant de son âge, je la devinais terrorisée à l'idée de la fessée qu'elle prendrait.
Mais j'étais surpris de la voir s'exprimer à cet âge avec une telle volonté d'aider Ondéron, et de remplacer sa mère souffrante, enceinte visiblement. De l’abnégation et un sens des responsabilité, le tout avec la façon de penser d'un enfant. C'était presque touchant. Presque.
Je posais un genou au sol, ainsi qu'une main sur l'épaule de la princesse, sortant un mouchoir de ma bure de l'autre, pour essuyer avec douceur les larmes et yeux.
-Schhhht. Calmez-vous, Dauphine. Il ne se passera bien, Mr le Ministre a compris qu'il ne fallait pas.. Nous ne provoqueront aucun incident.. Respirez lentement, lààààà.
Cette tendresse que je dégageais parfois lorsque je soignais les gens était présente à ce moment là. J'avais toujours eu ce genre de comportement avec les enfants lorsqu'ils n'allaient pas bien. Par utilitarisme, déja, parce que je savais que ça les apaisait.. Et ensuite parce qu'un enfant avec le don de faire jouer en moi la corde sensible, pour me rendre à ce que j'avais.. D'humain.
-Il ne faut plus vous en faire, et ce n'est pas royal que de pleurer ainsi.. Allez, ressaisissez-vous vite, Princesse, et parlez-nous donc.. Mr le Ministre et moi-même sommes des défenseurs de la République, et d'Ondéron aussi. Nous sommes donc tout indiqué pour vous aider si vous nous dites sans mensonges ce que vous voulez..
Preuve de finesse de ma part, j'ajoutais comme à contre cœur, mais avec une petite note heureuse, comme si j'étais ravis de lui concéder un point. Il fallait agir de façon intelligente.. Être suffisamment doux pour qu'elle comprenne qu'elle peut se fier à nous, et être assez direct pour qu'on lui fasse comprendre qu'elle peut plus reculer.. Visiblement, c'était Ragda dans le rôle du flic méchant.. Et moi dans celui du gentil.
-Il faut bien vous rendre compte que nous préférons largement vous aider directement plutôt que de vous dire non et courir le risque que vous vous fassiez capturer par un homme malhonnête qui profiterai de votre besoin de mobilité. Allons.. Si vous désirez aider Ondéron, Dauphine, alors vous n'avez ici que des alliés.
Une chose était sure. Elle avait un secret, un secret grave. Et il était difficilement concevable de la laisser filer comme ça. Elle en avait trop dit. Surtout que même si elle avait menti, il était pas impossible que mon neveu soit effectivement dans le coup. Il fait tellement de bêtises celui-là.. Donc je voulais en être !
Jake Darinson
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Mar 1 Avr 2014 - 13:38
Hmmm Hmmm Hmmm ! Oula oui, la situation devenait vraiment intéressante. Jetant sa cigarette par terre et l’écrasant sous la pointe de sa chaussure noire taille quarante quatre, Jake ne cessait d’écouter la discutions à trois. On pouvait aisément dire qu'il était tomber sur du lourd, si on mettait bien entendu le poids du ministre de coté.
Milésya avait de la suite dans les idées, il était évident que son mensonge ne dupait personne, et surtout pas lui, c’était pour dire. Sur ce niveau là, sa maman devrait lui apprendre à user de plus de mesquinerie, ce qu'elle ne manquerait sûrement pas de faire dans l'avenir, après tout l'enfant deviendrait reine un jour.
Ah la perfidie féminine ! Jake ne put s’empêcher de sourire à cette pensée. Oui, Milésya saurait de qui tenir ! Mais tant que cela restait pour une bonne cause, cela pouvait être excusable.
Cependant un sourire illumina un instant son visage. La réponse du ministre était plutôt drôle en fin de compte !
Il était peut être finalement l'heure pour lui d’arrêter d'espionner et de sortir de sa cachette. Le blaster toujours au bout du bras, le mercenaire s'alluma une autre cigarette avant de relâcher la petite branche qui cachait auparavant son champ de vision.
Mais un truc l’énervait tout, ce jedi en robe de chambre, pour qui se prenait-il ? Y'en avait qu'un pour savoir protéger la princesse comme il se devait, c’était lui !
Jake sortit nul part tel un assassin, son blaster à la main se dirigea donc vers le trio. L'image qu'il reflétait n'était pas vraiment à son avantage comme bien souvent, mais il ne s'arrêta pas la dessus.
Secouant son index tendu d'une façon vindicative vers le Jedi, celui ci prit la parole sur un ton tout aussi vindicatif.
"Hey le barbu! y à qu'une personne qui est capable de protéger la princesse comme il faut! Et c'est moi, tu enregistres? Milésya ne se fera capturer par personne tant que je serais là! "
Ah oui... là, son orgueil de mâle Darinson avait été touché en plein cœur. Bien sur qu'il était le meilleur pour ça, il lui avait déjà sauvé la vie non d'un chien vornsk!
Cependant tout le monde semblait le regarder avec une touche d'interrogation bien accentuée. Il fallait dire qu'un gars qui sortait de nul part avec une clope au bec et un blaster à la main, tout en gueulant comme un putois n’était peut être pas la meilleur des images... ce fut donc donc pour cette raison qu'il rangea tout de même assez rapidement son arme dans son pantalon...
"hum bon... je suis Jake... au fait..."
Laissa t-il finalement échapper de ses lèvres, se rendant compte qu'il avait peut être agit d'une façon excessive. Mais cependant il reprit sur un ton de voix un peu plus magnanime.
"Coutez'... Si la princesse veut aller sur coruscant, je crois pas que ce soit un caprice... Et je vois pas où est le problème... Lia' hum, enfin.. sa majesté doit s' absenter bientôt... et si elle sait que je suis là pour la protéger... Je crois, enfin je suis sûr qu'elle serait d'accord!"
Bon, Émalia l'engueulerait probablement... mais ne serait-ce pas une bonne excuse pour faire la paix sur l'oreiller? Oui il arriverait probablement à lui faire oublier tout ça très vite... Mais il ne pourrait sans doute pas lui faire toute ses spécialités maison... faudrait être inventif et se renouveler, après tout elle était enceinte et fallait faire attention à ne pas trop la remuer...
Le regard émeraude perdu dans les cieux, et souriant béatement à cette pensé, le mercenaire atterrit de nouveau sur Iziz en catastrophe sous le regard toujours interrogatif de l'auditoire.
"Oui bon... allez! Ça ne coûtera rien à personne... et puis ça lui permettra de voir un peu de la galaxie! Pas vrai ma jolie cacahuète? "
Jake glissa un petit clin d’œil complice à l'attention de la petite princesse. Oh ça oui, ils allaient faire un ptit tour dans la galaxie, passer un bon moment, et s'amuser comme des dingues, enfin même s'il y avait un ministre limace et un barbu en robe de chambre. Mais d'un autre côté il serait sûrement exempt de contrôle d'identité! Avec un gratin tel que celui là, on ne viendrait sûrement pas lui demander de s'identifier. Oui les hautes sphères ça avait du bon quand même! Mais il devrait tout de même s'occuper de son casier... ça serait ballot qu'il se fasse arrêter et passer à la chaise électronique en pleine classe verte de la princesse... Mais bon il avait toujours le brouilleur de Mat' ca serait sûrement utile des fois que...
Son regard vert se porta ensuite sur le ministre Hutt, fronçant les sourcils alors qu'il observait sa peau suintant d'un liquide gluant, le jeune homme tira sur sa cigarette avant de s'en approcher et de laisser échapper le plus naturellement du monde:
"Putain le ministre.... T'as pas une gueule de porte bonheur... C'est quoi ce sacré bon dieu de truc visqueux qui suinte?"
Il était vrai que la diplomatie et les relations humaines n'étaient pas son fort. Bah... de toutes façons, relations humaines mon cul! Ce n'était jamais qu'un Hutt, tout ministre et sénateur qu'il soit, alors qu'est ce qu'il pouvait bien en avoir à caler le Darinson?
Ragda Rejliidic
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Mar 22 Avr 2014 - 22:45
Tel est pris qui croyait prendre... Toujours cette même histoire de l'arroseur arrosé, immanquablement. Le petit sourire amusé du Hutt se métamorphosa en une grimace lorsqu'il contempla, horrifié, l'expression de la jeune fille se décomposer. Autant Ragda avait flairé le mensonge, autant il sentait que cette crise larmoyante n'avait rien d'une feinte !
« Je... Hum... » bredouilla-t-il visiblement mal à l'aise. Malgré sa nudité, son col le démangeait, preuve de la nervosité qui électrisait chaque centimètre carré de sa peau graisseuse. Et merde, en voulant jouer au malin, il venait de faire une sacré connerie...
Cette même réaction, venant d'une jeune fille lambda lui aurait fait ni chaud ni froid... Il en fallait plus pour attendrir ou mettre mal à l'aise un gros Hutt au sens de la morale atypique. Mais là, face à lui pleurnichait Milésya, la dauphine de la couronne d'Ondéron : apeurée, paniquée, blessée par ses propres... La fille adorée de la Reine qu'il espérait convaincre de rejoindre la Ligue des Mondes Périphériques... Rien de moins.
Il fallait rattraper le coup, et vite !
« Je p... » tenta-t-il de dire, au moment où le Jedi prit la parole. Manquant de confiance, le Hutt ne termina jamais sa phrase, préférant couper court à ses tentatives afin de laisser une personne plus expérimentée que lui avec les sentiments humains prendre la situation en mains. De ses deux yeux globuleux, devenus parfaitement rond sous l'effet du stress, Ragda écoutait attentivement, dans un silence quasi-religieux, comme si cet adepte d'un Ordre millénaire allait répondre à ses prières muettes. Et, comme par miracle, celui-ci semblait trouver les mots justes. Le gastéropode ventripotent soupira de soulagement. Avec ce souffle, il expulsa pratiquement toute la tension nerveuse née de son manque de tact manifeste.
« Je v... » commença-t-il à dire. Cette fois non plus, il ne put terminer sa phrase. La surprise et l'incrédulité lui coupèrent le sifflet. Ragda déshabillait littéralement du regard celui qui venait de surgir d'un buisson tout proche... Blaster en main. Il eut même une pointe de panique, face à cette arme aussi nonchalamment dégainée, dans un lieu public, devant quantité de civils... Dont la princesse d'Ondéron ! Fort heureusement celui-ci n'avait visiblement pas des intentions hostiles... Quoi que...
« Vous feriez bien de baisser d'un ton... » répondit du tac-o-tac le Hutt « Je ne suis pas certain que la police locale verrait d'un bon œil un type dans votre genre, armé d'un blaster, à proximité de leur princesse. Alors ne me forcez pas à me renseigner auprès d'un officier...» Oui, Radga était un tantinet énervé... Ces remarques stupides, il en avait entendu toute sa vie, et il en entendrait encore... Des gars sans éducation, bourrés de préjugés. Qui s'exprimait ainsi pour combler un complexe d'infériorité manifeste, ou simplement une frustration quelconque...
Mais il sortait d'où celui-là d'ailleurs ? Jake... Jake... Ce nom ne lui disait absolument rien... Et avec une gueule pareille, il ne l'aurait pas oublié. D'autant qu'il se présentait comme le protecteur de la petite. Hmmm, bluff ou pas ? Depuis quand la couronne d'Ondéron recrutait des gardes du corps low-cost même pas capable de se fringuer correctement ? Dépité, Ragda secoua lentement la tête de gauche à droite... Pas la peine d'en rajouter. Gaspillage de salive.
Nouvelle personne, nouvelles informations, nouvelles perceptives. La princesse mentait, mais pourquoi ? Son mensonge contenait certainement une part de vérité. Mais laquelle ? Ce Jake, quel rôle jouait-il ? Pouvait-il se porter garant aussi facilement de la princesse ? En tout cas, il représentait une opportunité intéressante : celle d'accéder aux désirs de la monarque en herbe, tout en se défaussant de toute forme de responsabilité. Il avait déjà assez de problème comme ça avec le Sénat... Ragda n'avait pas envie d'être accusé d'enlèvement pour être parti à la va-vite, en secret, avec l'héritière du trône d'Ondéron. Mais ce type ferait le parfait fusible en cas problème.
Évidement, il aurait pu expliciter tout cela à voix haute. Mais il n'avait pas envie de se perdre en explications certainement trop complexes pour être compris d'une petite fille, d'un Jedi ou d'un ex-taulard. Il aurait d'ailleurs été amusant de voir lequel des trois avait le plus de quotient intellectuel... La réponse n'avait vraiment rien d'évident.
« Si Monsieur Jake ici présent peut nous accompagner... Princesse, vous nous certifiez avoir pleine confiance en cet homme ? Si c'est le cas, je ne vois pas ce qui nous retiendrait d'aller sur Coruscant. Mon yacht est au spatioport, je peux nous faire envoyer une navette... »
« Je... Hum... » bredouilla-t-il visiblement mal à l'aise. Malgré sa nudité, son col le démangeait, preuve de la nervosité qui électrisait chaque centimètre carré de sa peau graisseuse. Et merde, en voulant jouer au malin, il venait de faire une sacré connerie...
Cette même réaction, venant d'une jeune fille lambda lui aurait fait ni chaud ni froid... Il en fallait plus pour attendrir ou mettre mal à l'aise un gros Hutt au sens de la morale atypique. Mais là, face à lui pleurnichait Milésya, la dauphine de la couronne d'Ondéron : apeurée, paniquée, blessée par ses propres... La fille adorée de la Reine qu'il espérait convaincre de rejoindre la Ligue des Mondes Périphériques... Rien de moins.
Il fallait rattraper le coup, et vite !
« Je p... » tenta-t-il de dire, au moment où le Jedi prit la parole. Manquant de confiance, le Hutt ne termina jamais sa phrase, préférant couper court à ses tentatives afin de laisser une personne plus expérimentée que lui avec les sentiments humains prendre la situation en mains. De ses deux yeux globuleux, devenus parfaitement rond sous l'effet du stress, Ragda écoutait attentivement, dans un silence quasi-religieux, comme si cet adepte d'un Ordre millénaire allait répondre à ses prières muettes. Et, comme par miracle, celui-ci semblait trouver les mots justes. Le gastéropode ventripotent soupira de soulagement. Avec ce souffle, il expulsa pratiquement toute la tension nerveuse née de son manque de tact manifeste.
« Je v... » commença-t-il à dire. Cette fois non plus, il ne put terminer sa phrase. La surprise et l'incrédulité lui coupèrent le sifflet. Ragda déshabillait littéralement du regard celui qui venait de surgir d'un buisson tout proche... Blaster en main. Il eut même une pointe de panique, face à cette arme aussi nonchalamment dégainée, dans un lieu public, devant quantité de civils... Dont la princesse d'Ondéron ! Fort heureusement celui-ci n'avait visiblement pas des intentions hostiles... Quoi que...
« Vous feriez bien de baisser d'un ton... » répondit du tac-o-tac le Hutt « Je ne suis pas certain que la police locale verrait d'un bon œil un type dans votre genre, armé d'un blaster, à proximité de leur princesse. Alors ne me forcez pas à me renseigner auprès d'un officier...» Oui, Radga était un tantinet énervé... Ces remarques stupides, il en avait entendu toute sa vie, et il en entendrait encore... Des gars sans éducation, bourrés de préjugés. Qui s'exprimait ainsi pour combler un complexe d'infériorité manifeste, ou simplement une frustration quelconque...
Mais il sortait d'où celui-là d'ailleurs ? Jake... Jake... Ce nom ne lui disait absolument rien... Et avec une gueule pareille, il ne l'aurait pas oublié. D'autant qu'il se présentait comme le protecteur de la petite. Hmmm, bluff ou pas ? Depuis quand la couronne d'Ondéron recrutait des gardes du corps low-cost même pas capable de se fringuer correctement ? Dépité, Ragda secoua lentement la tête de gauche à droite... Pas la peine d'en rajouter. Gaspillage de salive.
Nouvelle personne, nouvelles informations, nouvelles perceptives. La princesse mentait, mais pourquoi ? Son mensonge contenait certainement une part de vérité. Mais laquelle ? Ce Jake, quel rôle jouait-il ? Pouvait-il se porter garant aussi facilement de la princesse ? En tout cas, il représentait une opportunité intéressante : celle d'accéder aux désirs de la monarque en herbe, tout en se défaussant de toute forme de responsabilité. Il avait déjà assez de problème comme ça avec le Sénat... Ragda n'avait pas envie d'être accusé d'enlèvement pour être parti à la va-vite, en secret, avec l'héritière du trône d'Ondéron. Mais ce type ferait le parfait fusible en cas problème.
Évidement, il aurait pu expliciter tout cela à voix haute. Mais il n'avait pas envie de se perdre en explications certainement trop complexes pour être compris d'une petite fille, d'un Jedi ou d'un ex-taulard. Il aurait d'ailleurs été amusant de voir lequel des trois avait le plus de quotient intellectuel... La réponse n'avait vraiment rien d'évident.
« Si Monsieur Jake ici présent peut nous accompagner... Princesse, vous nous certifiez avoir pleine confiance en cet homme ? Si c'est le cas, je ne vois pas ce qui nous retiendrait d'aller sur Coruscant. Mon yacht est au spatioport, je peux nous faire envoyer une navette... »
Invité
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Lun 19 Mai 2014 - 9:22
Le jedi avait mis genou en terre. Déjà, il lui tendait un mouchoir, l'apaisait de ses paroles rassurantes et douces. Il était bien évident que l'on pouvait faire confiance aux jedis - malgré ce que disait Mère quelques fois. Enfin, elle lui racontait surtout qu'ils étaient sots, et qu'il ne fallait surtout pas le répéter.
Mais Milésya Kira ne les trouvait pas sots non plus. A vrai dire, son âme d'enfant lui soufflait qu'ils étaient les gardiens d'Ondéron et qu'en tant que tel, ils avaient leur place ; cette planète était autant leur maison que la sienne. Sauf qu'elle personnifiait Ondéron, bien sûr... mais ceci était une autre histoire.
Comme l'adulte le lui demandait, elle expira lentement, ce qui la calma un peu plus encore. D'instinct, la royale fillette se rapprocha de ses bras sans un mot, de plus en plus rassurée par les paroles lénifiantes de l'humain en bure ; et jeta un dernier regard au Ministre qui la fixait de ses gros yeux globuleux, si comiques qu'elle eut tout de suite envie de rire, avant de se remémorer que l'affaire était bien trop grave pour se laisser aller ! C'était parfois si difficile de rester concentrée, surtout devant le sénateur Ragda et ses bourrelets étranges...
Mais sa planète était en jeu, aussi la fillette se décida t-elle.
- "Je dois sauver la planète pa..."
Elle s'interrompit brusquement, tandis que Jake s'avançait vers eux à grands pas. Habillé comme à l'ordinaire, sa cigarette à la main, il était apparu comme dans les livres de contes, blaster à la main, pour se précipiter sur Léonard Tianesli. Ses yeux sombres écarquillés, la princesse l'écouta proclamer qu'il était le seul à la protéger des méchants, puis se présenter, un peu plus maladroitement, alors que le Ministre parlait de lieutenant de police.
Milésya fit un pas en arrière, un peu dépitée.
Les adultes étaient vraiment étranges : parfois ils vous écoutaient et vous sermonnaient (mais pas trop tout de même, parce qu'ils n'étaient pas Mère), et parfois, ils s'absorbaient dans des conversations interminables et stériles qui n'avaient en plus aucune importance ! Sauf bien entendu lorsqu'ils prenaient votre défense. Là, forcément, tout allait mieux, et l'enfant réagit avec enthousiasme, se collant tout contre Jake, heureuse qu'il soit arrivé de nul part, finalement.
- "Oui, Jake. On va aller voir la galaxie et Coruscant !"
Elle dessina un sourire triomphant sur son visage enfantin. Mère était d'accord, Jake était d'accord, tout comme le Ministre - et probablement l'oncle Léonard Tianesli.
Si seulement Zelonion avait pu venir ...!
Satisfaite, elle eut l'idée de s'incliner gracieusement alors que le Ministre Ragda proposait son yatch pour les emmener tous - quand une personne était aimable, la princesse devait les remercier en se montrant aussi aimable. C'était le rôle des princesses.
- "Nous vous remercions beaucoup de votre gentillesse, messire Ragda. Je suis sûre que Mère vous sera très reconnaissante ! Jake est le capitaine de ma garde personnelle. Il veille sur ma sécurité, alors on peut lui faire confiance aussi... Il faut arriver au plus vite au Sénat. J'avais envoyé un message à Zelonion, mais je crois qu'Iniri a dû rentrer dans sa cage..."
Comme la peur paraissait loin, désormais ! Toute timidité oubliée - la présente de Jake y étant pour beaucoup - la petite fille souffla enfin :
- "Il faut que j'aille au Sénat... Les siths vont venir pour prendre la planète. Alors je dois les empêcher. Je dois parler aux sénateurs et aux journalistes. ...Jedi Tianesli, est-ce que vous m'aiderez à les contacter ? Je vais écrire un joli discours comme Mère. Je vais protéger tous les ondéronniens des méchants. Zelonion nous retrouvera sûrement après !"
Ils allaient embarquer dans le Yatch... et pendant ce temps-là, elle écrirait quelque chose qui impressionnerait tous les sénateurs. Et Ondéron serait sauvé !
Elle se colla à jake, souriant avec candeur à la petite assemblée, soulagée au-delà des mots d'avoir enfin pu partager son secret. Tout irait pour le mieux, désormais, et plus jamais elle ne ferait de cauchemars !
Mais Milésya Kira ne les trouvait pas sots non plus. A vrai dire, son âme d'enfant lui soufflait qu'ils étaient les gardiens d'Ondéron et qu'en tant que tel, ils avaient leur place ; cette planète était autant leur maison que la sienne. Sauf qu'elle personnifiait Ondéron, bien sûr... mais ceci était une autre histoire.
Comme l'adulte le lui demandait, elle expira lentement, ce qui la calma un peu plus encore. D'instinct, la royale fillette se rapprocha de ses bras sans un mot, de plus en plus rassurée par les paroles lénifiantes de l'humain en bure ; et jeta un dernier regard au Ministre qui la fixait de ses gros yeux globuleux, si comiques qu'elle eut tout de suite envie de rire, avant de se remémorer que l'affaire était bien trop grave pour se laisser aller ! C'était parfois si difficile de rester concentrée, surtout devant le sénateur Ragda et ses bourrelets étranges...
Mais sa planète était en jeu, aussi la fillette se décida t-elle.
- "Je dois sauver la planète pa..."
Elle s'interrompit brusquement, tandis que Jake s'avançait vers eux à grands pas. Habillé comme à l'ordinaire, sa cigarette à la main, il était apparu comme dans les livres de contes, blaster à la main, pour se précipiter sur Léonard Tianesli. Ses yeux sombres écarquillés, la princesse l'écouta proclamer qu'il était le seul à la protéger des méchants, puis se présenter, un peu plus maladroitement, alors que le Ministre parlait de lieutenant de police.
Milésya fit un pas en arrière, un peu dépitée.
Les adultes étaient vraiment étranges : parfois ils vous écoutaient et vous sermonnaient (mais pas trop tout de même, parce qu'ils n'étaient pas Mère), et parfois, ils s'absorbaient dans des conversations interminables et stériles qui n'avaient en plus aucune importance ! Sauf bien entendu lorsqu'ils prenaient votre défense. Là, forcément, tout allait mieux, et l'enfant réagit avec enthousiasme, se collant tout contre Jake, heureuse qu'il soit arrivé de nul part, finalement.
- "Oui, Jake. On va aller voir la galaxie et Coruscant !"
Elle dessina un sourire triomphant sur son visage enfantin. Mère était d'accord, Jake était d'accord, tout comme le Ministre - et probablement l'oncle Léonard Tianesli.
Si seulement Zelonion avait pu venir ...!
Satisfaite, elle eut l'idée de s'incliner gracieusement alors que le Ministre Ragda proposait son yatch pour les emmener tous - quand une personne était aimable, la princesse devait les remercier en se montrant aussi aimable. C'était le rôle des princesses.
- "Nous vous remercions beaucoup de votre gentillesse, messire Ragda. Je suis sûre que Mère vous sera très reconnaissante ! Jake est le capitaine de ma garde personnelle. Il veille sur ma sécurité, alors on peut lui faire confiance aussi... Il faut arriver au plus vite au Sénat. J'avais envoyé un message à Zelonion, mais je crois qu'Iniri a dû rentrer dans sa cage..."
Comme la peur paraissait loin, désormais ! Toute timidité oubliée - la présente de Jake y étant pour beaucoup - la petite fille souffla enfin :
- "Il faut que j'aille au Sénat... Les siths vont venir pour prendre la planète. Alors je dois les empêcher. Je dois parler aux sénateurs et aux journalistes. ...Jedi Tianesli, est-ce que vous m'aiderez à les contacter ? Je vais écrire un joli discours comme Mère. Je vais protéger tous les ondéronniens des méchants. Zelonion nous retrouvera sûrement après !"
Ils allaient embarquer dans le Yatch... et pendant ce temps-là, elle écrirait quelque chose qui impressionnerait tous les sénateurs. Et Ondéron serait sauvé !
Elle se colla à jake, souriant avec candeur à la petite assemblée, soulagée au-delà des mots d'avoir enfin pu partager son secret. Tout irait pour le mieux, désormais, et plus jamais elle ne ferait de cauchemars !
Invité
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Sam 7 Juin 2014 - 21:17
C'est.. Amusant ce que la Force peut vous réserver comme.. Sales tours. Je parle de bonhomme malhonnête, et voilà déjà qu'un mal-rasé de malandrin m'apostrophe, arme à la main.. Ni une, ni deux, je me mis devant la Dauphine, tandis que mon sabre glissait doucement depuis l'endroit dans ma manque ou il était attaché jusqu'à ma main.
Je n'étais pas préventif outre mesure, car la réaction joyeuse de la Dauhine laissait peu de place au doute.. Il était connu d'elle, et elle l'aimait visiblement bien. Mais pas question de laisser mon sabre tant que cet type agitait blaster et doigt sous mon nez.
Imperturbable néanmoins, je le laissais terminer sa diatribe avant de relever, fraîchement :
-Avec de telles manières, Mr Jake, non seulement vous ne la protégerez de rien du tout.. Mais en plus, elle finirait par être mise en danger par les réactions vives que pourraient provoquer votre inconséquente conduite..
A présent qu'il avait rangé son arme, je m'inclinais légèrement sans le lâcher des yeux, ajoutant d'une voix sans âme :
-Cela étant dis, enchanté de vous rencontrer, Mr Jake.
Ragda qui juste là n'avait littéralement pas pu baver le moindre mot réagit en bon Hutt et Ministre offusqué, c’est à dire avec une brimade, laquelle m'indifférait, au demeurant. J'avais depuis longtemps analysé chaque détails de l'apparition de Jake.. De plus en dépits des admonestations de notre Sénateur huileux, ce malandrin n'avait pas hésité à se montrer familier avec la Dauphine.. Et plus surprenant encore.. Avait laissé passer un surnom affectueux non pas envers elle.. Mais bel et bien envers la Reine. Qu'il se soit de justesse rattrapé ne changeait rien à cet état de fait..
Aussi, avant même que la princesse n'ait validé le vote de confiance que ce Jake disait avoir d'elle.. J'étais dépité de comprendre que la partie était perdue.
Avec ce Jake, on ne tirerait plus rien de la Dauphine qui avait considérablement gagner en assurance. Et l'ont ne pourrait insister sans avoir à se confronter à ce molosse « Chef de la garde personnelle ». Et vu sa capacité à réagir dans la plus grande tradition des mâles plein d'une testostérone tatillonne.. Non, on allait éviter d'avoir à se battre contre un copain de la Dauphine..
-Mr Jake.. Là ou nous sommes et là ou nous iront possiblement n'est ni l'intimité de la Reine, ni celle de la Dauphine.. Aussi, j'appuierai les propos de Mr le Ministre en vous conseillant de garder ce blaster dans son holster
Et votre langue dans votre bouche.. Mais ça, même prononcé sans la moindre animosité, j'avais l'impression que ça pourrait se terminer par une esquive forcée d'une droite malencontreuse.
En tout cas, les dés étaient jetés. Nous irions sur Coruscant, Ragda devait en être aussi conscient que moi, et la seule question était de savoir si oui ou non, on prendrait le train en route..
Non.. S'il fallait encore tenter de lire derrière les lignes, la question qui se posait encore était de savoir à quel point la Reine nous détesterait pour ça.. Parce que je n'avais pas la folie de croire qu'elle était d'accord. Mais bon.. Je me penchais vers Milésya qui m'avait sollicité en hochant la tête.
-Si un membre de l'administration royale ainsi que la Dauphine valident ce voyage, il est de mon devoir de vous aider à le faire, eut égards aux bonnes relations qu'il faut renouer et conserver entre le Temple et la Couronne.. Je vous aiderai à vous faire entendre, votre Altesse.
Si quelqu'un avait eu vent des boutons que j'avais filé à la Reine et à sa Cour en venant jusque dans son palais pour la froisser, je crois que ma phrase aurait pu le faire hurler de rire.. Et oui, pour le coup, ca faisait pas super crédible, même si j'étais clairement sincère.
-Je pense, Mr le Ministre, que nous sommes arriver à un consensus.. Aucun de nous ne voulant laisser Ondéron aux Siths, et puisque nous avons la garanti de Mr Jake.. Je crois que votre idée de navette et de yatch est de loin la meilleur option à adopter. Nous vous en remercions par ailleurs..
Le regard que je jetais au Hutt était plus qu'éloquent.. Lui non plus n'avait rien demandé, lui aussi se retrouvait mêlé dans une histoire dans laquelle il avait des interêt sans pour autant tout en comprendre.. J'allais sérieusement devoir me sentir plus proche d'un Hutt politicien que d'un de mes confrères humain.. ? Oh, funeste Force et drôle de farce..
-Et vous, tâchez de vous tenir tranquille, Capitaine de la Garde Personnelle.. Votre juridiction s'arrête dès que vous aurez quitté cette planète, essayez de pas l'oublier..
Baby-sitting... Voilà ce que j'étais en train de faire, du baby-sitting. Sauf que sur mes trois gosses, y'en avec un qui était armé et instable, et l'autre qui pesait deux tonnes et était malhonnête.
Je levais les yeux vers le ciel en soupirant.. Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça.. ?
Mais ne pouvais faire confiance ni à l'un, ni à l'autre, il fallait bien qu'un type fiable se colle à la protection de la Dauphine.. Pour être au plus prêts de ce secret qu'elle tenait à ne révéler qu'au plus grand public..
Je n'étais pas préventif outre mesure, car la réaction joyeuse de la Dauhine laissait peu de place au doute.. Il était connu d'elle, et elle l'aimait visiblement bien. Mais pas question de laisser mon sabre tant que cet type agitait blaster et doigt sous mon nez.
Imperturbable néanmoins, je le laissais terminer sa diatribe avant de relever, fraîchement :
-Avec de telles manières, Mr Jake, non seulement vous ne la protégerez de rien du tout.. Mais en plus, elle finirait par être mise en danger par les réactions vives que pourraient provoquer votre inconséquente conduite..
A présent qu'il avait rangé son arme, je m'inclinais légèrement sans le lâcher des yeux, ajoutant d'une voix sans âme :
-Cela étant dis, enchanté de vous rencontrer, Mr Jake.
Ragda qui juste là n'avait littéralement pas pu baver le moindre mot réagit en bon Hutt et Ministre offusqué, c’est à dire avec une brimade, laquelle m'indifférait, au demeurant. J'avais depuis longtemps analysé chaque détails de l'apparition de Jake.. De plus en dépits des admonestations de notre Sénateur huileux, ce malandrin n'avait pas hésité à se montrer familier avec la Dauphine.. Et plus surprenant encore.. Avait laissé passer un surnom affectueux non pas envers elle.. Mais bel et bien envers la Reine. Qu'il se soit de justesse rattrapé ne changeait rien à cet état de fait..
Aussi, avant même que la princesse n'ait validé le vote de confiance que ce Jake disait avoir d'elle.. J'étais dépité de comprendre que la partie était perdue.
Avec ce Jake, on ne tirerait plus rien de la Dauphine qui avait considérablement gagner en assurance. Et l'ont ne pourrait insister sans avoir à se confronter à ce molosse « Chef de la garde personnelle ». Et vu sa capacité à réagir dans la plus grande tradition des mâles plein d'une testostérone tatillonne.. Non, on allait éviter d'avoir à se battre contre un copain de la Dauphine..
-Mr Jake.. Là ou nous sommes et là ou nous iront possiblement n'est ni l'intimité de la Reine, ni celle de la Dauphine.. Aussi, j'appuierai les propos de Mr le Ministre en vous conseillant de garder ce blaster dans son holster
Et votre langue dans votre bouche.. Mais ça, même prononcé sans la moindre animosité, j'avais l'impression que ça pourrait se terminer par une esquive forcée d'une droite malencontreuse.
En tout cas, les dés étaient jetés. Nous irions sur Coruscant, Ragda devait en être aussi conscient que moi, et la seule question était de savoir si oui ou non, on prendrait le train en route..
Non.. S'il fallait encore tenter de lire derrière les lignes, la question qui se posait encore était de savoir à quel point la Reine nous détesterait pour ça.. Parce que je n'avais pas la folie de croire qu'elle était d'accord. Mais bon.. Je me penchais vers Milésya qui m'avait sollicité en hochant la tête.
-Si un membre de l'administration royale ainsi que la Dauphine valident ce voyage, il est de mon devoir de vous aider à le faire, eut égards aux bonnes relations qu'il faut renouer et conserver entre le Temple et la Couronne.. Je vous aiderai à vous faire entendre, votre Altesse.
Si quelqu'un avait eu vent des boutons que j'avais filé à la Reine et à sa Cour en venant jusque dans son palais pour la froisser, je crois que ma phrase aurait pu le faire hurler de rire.. Et oui, pour le coup, ca faisait pas super crédible, même si j'étais clairement sincère.
-Je pense, Mr le Ministre, que nous sommes arriver à un consensus.. Aucun de nous ne voulant laisser Ondéron aux Siths, et puisque nous avons la garanti de Mr Jake.. Je crois que votre idée de navette et de yatch est de loin la meilleur option à adopter. Nous vous en remercions par ailleurs..
Le regard que je jetais au Hutt était plus qu'éloquent.. Lui non plus n'avait rien demandé, lui aussi se retrouvait mêlé dans une histoire dans laquelle il avait des interêt sans pour autant tout en comprendre.. J'allais sérieusement devoir me sentir plus proche d'un Hutt politicien que d'un de mes confrères humain.. ? Oh, funeste Force et drôle de farce..
-Et vous, tâchez de vous tenir tranquille, Capitaine de la Garde Personnelle.. Votre juridiction s'arrête dès que vous aurez quitté cette planète, essayez de pas l'oublier..
Baby-sitting... Voilà ce que j'étais en train de faire, du baby-sitting. Sauf que sur mes trois gosses, y'en avec un qui était armé et instable, et l'autre qui pesait deux tonnes et était malhonnête.
Je levais les yeux vers le ciel en soupirant.. Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça.. ?
Mais ne pouvais faire confiance ni à l'un, ni à l'autre, il fallait bien qu'un type fiable se colle à la protection de la Dauphine.. Pour être au plus prêts de ce secret qu'elle tenait à ne révéler qu'au plus grand public..
Jake Darinson
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Lun 7 Juil 2014 - 16:27
Le mercenaire en villégiature avait bien l'impression qu'il avait dégoté un petit voyage gratuit vers Coruscant, ça tombait bien ! Le jeune homme avait l'impression que cela faisait une éternité qu'il n'y était pas allé, c’était donc une bonne nouvelle en soi et sur quel vaisseau allait-il faire le voyage mesdames et messieurs ? Et bien sur le vaisseau personnel d'un Hutt ministre ! Oui la grande classe, y'avait pas de doutes la dessus. Bon il serait accompagné de la petite princesse sur qui il garderait un œil quasi paternel, et pour le reste serait accompagné de deux bras cassés. A savoir un Jedi barbus, et un Hutt suintant d'une chose dont il ne préférait pas vraiment savoir la composition... mais bon ! Si c’était le prix à payer pour passer un minimum de bon temps, alors vogue la galère !
Souriant d'un air confiant à la jeune fille qui laissait a présent libre court a son inquiétude, le mercenaire rajouta :
''Bien entendu que l'on va t'aider, pas question que ces enfoi... hum... ces... siths prennent possession d'Ondéron, même si je dois m'en débarrasser jusqu’au dernier, ne t’inquiète pas ma grande... tout se passera bien !''
« Mais si je peux éviter d'avoir a m'en débarrasser jusqu'au dernier... ça m'arrangerait vachement quand même... Pensât-il intérieurement...
Oui, rien que de penser que tout ces cinglés pouvaient prendre possession d'Ondéron, le révoltait, d'une part parce qu'il s’était déjà frotté à des siths, et que ce n’était pas un vraiment un souvenir des plus agréable, et surtout parce qu'il se sentait ici chez lui ! Pour une fois que tout semblait enfin aller, pas question que cela change, même si tout cela se passerait dans quelques années ! Non il ferait ce qu'il pourrait pour que cela n'arrive pas. Alors même si le petit discours de la princesse ne changerait rien, cela valait tout de même le coup d'essayer. Le ridicule ne tuait pas, Jake le savait très bien...
Ce fut donc avec un sourire d'apparat barrant sa gueule cassé que Jake accueillit la nouvelle du départ, mais le sourire disparut bien vite alors qu'il écoutait le Jedi. Celui là, c'était décidé, il ne l'aimait pas ! Autant il pouvait apprécier Luuna qui était une jedi -doublée d'une maman certes, ce qui pouvait aider- autant celui là, Jake était certain que ça ne passerait pas sans faire du grabuge... Il devait le reconnaître, son attitude et sa fâcheuse tendance à sortir son blaster pour un rien avait souvent tendance à le desservir, mais de la à lui donner des conseil sur la marche a suivre, et sur sa façon d’être.... Heu comment dire ? … Non ! Et puis quoi encore ? Bon... il était évident que dans cette nouvelle vie il allait devoir mettre un tout petit peu d'eau dans son vin, surtout en face de personnalité tel que le ministre... Bon le Jedi à la rigueur, lui n'était pas spécialement important...
''Mouais... la juridiction je m'en balance... si quelqu'un s'approche de la petite je lui colle un pruneau... que ce soit ici où ailleurs, je suis plus vraiment à ça près... Tache de pas l'oublier non plus le barbus.''
Glissa Jake d'un air nonchalant, réajustant son blaster à sa ceinture. Et puis c’était vrai bon sang, si quelqu'un allait s'en prendre a Milésya, le laisserait-il faire sous prétexte qu'il n’était pas sur Ondéron ? Tsss ! grotesque... Mais bon, il n'avait pas vraiment envie de s’étendre sur le sujet... Au moins avec lui, les deux ''adultes'' savaient à quoi s'en tenir...
Se rallumant une cigarette, le jeune homme caressa ensuite les cheveux de la jeune princesse, lui faisant un clin d’œil complice. Avant de finalement reprendre d'un air beaucoup plus amical et enjoué :
''Bon et bien vu que tout le monde est d'accord, si on se mettait en route ? Le voyage risque d’être long... alors autant si mettre tout de suite, non?''
Conclut le mercenaire en prenant la main de la petite fille dans la sienne, comme s'ils allaient en promenade. Sauf que là leur petit voyage ne s’apparenterait sûrement pas à une promenade, après tout l'avenir d'Ondéron était en jeu... Même si les paroles d'une petite fille n'y changerait probablement rien... Enfin... qui vivra verra, pensât-il en tirant une bouffée sur sa cigarette.
Ragda Rejliidic
# Re: Une limace verte... Qui courait dans l'herbe... [PV milésya] - Jeu 10 Juil 2014 - 23:41
« Je vous en prie messieurs... Pas devant la princesse tout de même » répondit immédiatement le Hutt en esquissant un sourire voulu amical sur son faciès hideux. Après avoir généreusement offert de transporter tout ce beau monde jusqu'à la planète-capitale, voilà qu'il se posait comme un médiateur, soucieux du bien être du groupe, et surtout de la jeune princesse. Parfait pensa-t-il. De cette manière il resterait dans les bonnes grâces de la gamine, malgré les propos durs qu'il avait tenu à l'encontre de ce Jake. Celui-ci, de toute évidence, occupait un rôle que son apparence débraillée ne laissait supposer. Ragda gardait son objectif principal en tête : glaner des informations sur les véritables sentiments de la Reine d'Ondéron vis à vis du traité de paix avec les Sith. Et pour ce faire, il lui faudrait conquérir le cœur de la princesse et lui soutirer tout ce qu'elle savait. Pour cela, il devait jouer sur deux tableaux : obéir à la petite souveraine, et traiter ses « amis » avec un respect qu'ils ne méritaient peut-être pas. Dans la tête du Hutt ce Jake restait l'élément fusible du groupe, celui sur lequel il n'hésiterait pas à faire retomber toutes les conséquences néfastes de ce voyage. Un fusible de luxe en quelque sorte, puisqu'il devrait le chouchouter au nom de ses bonnes relations avec la Dauphine.
« Monsieur Jake, vous avez raison : le voyage jusqu'à Coruscant prendra quelque temps, surtout que, par les temps qui courent, mieux vaut suivre les voies les mieux sécurisées afin d'éviter les mauvaises rencontres. Il ne faudrait pas prendre des risques inutiles au nom de la précipitation... »
Il marqua une pause, méditatif. Il était temps de révéler une facette faussement paternaliste :
« Princesse » dit-il, d'un ton très doux, les yeux rivés sur le petit visage angélique. « Je suppose que vous ne voyagerez pas dans cette tenue, et sans bagages ? Vous devriez retourner au palais afin de faire votre valise, pendant ce temps, je retourne au spatioport afin de m'assurer que le vaisseau est ravitaillé... Et de faire charger les vivres nécessaires pour que nous ne manquions de rien. Y-a-t-il un plat en particulier que vous apprécierez manger ce soir en notre compagnie ? »
Il se tourna ensuite vers les deux hommes :
« Vous devriez également profiter de ce laps de temps pour préparer vos affaires. On ne sait jamais ce qui nous attend lorsqu'on parle de Sith, n'est-ce pas ? J'imagine que vous aurez au minimum besoin de quelques changes, d'un peigne et d'une brosse à dent ? » Intérieurement, il se demandait si ce Jake changeait effectivement de slip tous les jours, ou se brossait les dents après chaque repas. N'était-il pas plutôt du genre à prendre un chargeur de rechange plutôt qu'un tube de dentifrice ou un gel-douche ? Quant aux Jedi, ils étaient toujours habillés de la même façon, à se demander s'il changeaient de vêtements de temps en temps. Il pouffa. Non pas à cause de ces pensées déplacées, mais parce que tout ceci lui semblait tellement ridicule : peigne, brosse à dent, sous-vêtements... Autant d’ustensiles dont il n'aurait jamais besoin. Aaah, ces humains, ils ne comprendraient jamais à quel point il était pratique d'être un Hutt : L'Espèce Supérieure, avec un grand "E" et un grand "S".
« Si nous en avons fini, retrouvez-moi au Spatioport dans deux heures. Mon yacht, l'Agonie d'Ardos, est stationné dans le secteur A, emplacement 1. Je préviendrai la sécurité de votre arrivée. » Et avant de prendre congés de ses futurs compagnons de voyage, il se tourna une dernière fois vers la gamine :
« Princesse, mon plan d'action vous convient ? »
[HRP : c'est un peu court, mais je n'ai pas grand chose de plus à ajouter. Je vous laisse le temps de réponse, si vous le souhaitez, puis je continue en ouvrant un sujet à bord de mon vaisseau ? Ca vous va ?]
« Monsieur Jake, vous avez raison : le voyage jusqu'à Coruscant prendra quelque temps, surtout que, par les temps qui courent, mieux vaut suivre les voies les mieux sécurisées afin d'éviter les mauvaises rencontres. Il ne faudrait pas prendre des risques inutiles au nom de la précipitation... »
Il marqua une pause, méditatif. Il était temps de révéler une facette faussement paternaliste :
« Princesse » dit-il, d'un ton très doux, les yeux rivés sur le petit visage angélique. « Je suppose que vous ne voyagerez pas dans cette tenue, et sans bagages ? Vous devriez retourner au palais afin de faire votre valise, pendant ce temps, je retourne au spatioport afin de m'assurer que le vaisseau est ravitaillé... Et de faire charger les vivres nécessaires pour que nous ne manquions de rien. Y-a-t-il un plat en particulier que vous apprécierez manger ce soir en notre compagnie ? »
Il se tourna ensuite vers les deux hommes :
« Vous devriez également profiter de ce laps de temps pour préparer vos affaires. On ne sait jamais ce qui nous attend lorsqu'on parle de Sith, n'est-ce pas ? J'imagine que vous aurez au minimum besoin de quelques changes, d'un peigne et d'une brosse à dent ? » Intérieurement, il se demandait si ce Jake changeait effectivement de slip tous les jours, ou se brossait les dents après chaque repas. N'était-il pas plutôt du genre à prendre un chargeur de rechange plutôt qu'un tube de dentifrice ou un gel-douche ? Quant aux Jedi, ils étaient toujours habillés de la même façon, à se demander s'il changeaient de vêtements de temps en temps. Il pouffa. Non pas à cause de ces pensées déplacées, mais parce que tout ceci lui semblait tellement ridicule : peigne, brosse à dent, sous-vêtements... Autant d’ustensiles dont il n'aurait jamais besoin. Aaah, ces humains, ils ne comprendraient jamais à quel point il était pratique d'être un Hutt : L'Espèce Supérieure, avec un grand "E" et un grand "S".
« Si nous en avons fini, retrouvez-moi au Spatioport dans deux heures. Mon yacht, l'Agonie d'Ardos, est stationné dans le secteur A, emplacement 1. Je préviendrai la sécurité de votre arrivée. » Et avant de prendre congés de ses futurs compagnons de voyage, il se tourna une dernière fois vers la gamine :
« Princesse, mon plan d'action vous convient ? »
[HRP : c'est un peu court, mais je n'ai pas grand chose de plus à ajouter. Je vous laisse le temps de réponse, si vous le souhaitez, puis je continue en ouvrant un sujet à bord de mon vaisseau ? Ca vous va ?]
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