Invité
Anonymous
Un message,

    Posant un pied sur les terres humides de Darth Ynnitach, le seigneur Sith reprit connaissance du message qui lui avait été délivré quelques jours plus tôt par la Dame Noire. Celui-ci se présentait comme une simple convocation qui se voulait pour le moins intransigeante, mais aussi particulièrement polie, ce qui ne surprit qu'à peine Darth Laduim. En effet, il avait toujours eu de très bonnes relations avec la Sith, sans doute parce qu'il l'avait soutenu sans la moindre retenue lors de sa prise de pouvoir, soutient qui lui avait permis d’asseoir son règne de la plus belle des façons soit dit en passant.

    Laissant le soin aux divers membres du spatioport privé de la Dame Noire de s'occuper de la navette qu'il avait " emprunté " à son défunt maître, après avoir bien évidement vérifié qu'elle ne contenait aucun renseignement pouvant le lier à celui-ci, le Twi'lek passa sa capuche avant d'affronter sous une pluie battante les quelques dizaines de mètres menant au palais. C'était la toute première fois qu'il rendait visite à la Sith dans sa propre demeure et non pas sur Korriban comme cela avait toujours été le cas par le passé et il ne put s’empêcher de remarquer la beauté des installations. Avait elle construit tout cela après son accès au pouvoir ou bien était-ce là qu'elle s'était terrée lors de sa disparition ? La seconde option paraissait être la plus probable, car construire tout cela à partir de rien demanderai un temps fou et il était clairement impossible que l'emprunte que le côté obscur laissait partout autour de lui se soit installée aussi profondément dans les murs en moins de deux ans. Restait évidement la possibilité que Darth Ynnitach ait simplement réhabilité de vieux bâtiments servant jadis à l'ordre Sith.

    Passant le sas qui s'ouvrait à lui, Darth Laduim retira sa capuche alors accueillit par un être se présentant comme l'intendant de la Dame Noire.


    " Seigneur Laduim, je suis ravi de vous voir si prompt à répondre à la convocation de notre Reine. Mon nom est Winz, laissez moi vous guider jusqu'à elle. Votre trajet s'est il passé selon votre bon désir ? "

    N'offrant le moindre mot à cet homme, considérant n'ayant rien à avoir à faire avec lui, le Twi'lek ne lui offrit pas même un regard, gardant le silence pendant quelques secondes avant que l'homme se décide à prendre la tête. C'est donc, sans un mots qu'ils traversèrent un long couloir offrant un accès direct à ce qui semblait être des appartements privés que winz décrit comme étant l'une des plus belles réalisations de sa maîtresse ce qui arraché un sourire à Darth Laduim qui ne pouvait s’empêcher d'imaginer que la plus belle création de cette chère Ynnitach devait sans doute être cet pantin qui s'agitait sans cesse à chaque petit désir de sa maîtresse. N'avait il la moindre once d'amour propre ? Où alors la Dame Noire lui faisait elle croire avec doigté qu'il était plus important qu'il ne le serait jamais réellement ? Une chose était certaine, il aimait l'idée de voir ce petit être gesticuler sous l'habille main de la Sith.

    Ouvrant la porte devant lui, le dénommé Winz fit signe au Seigneur Sith d'entrer avant de refermer celle-ci derrière lui, disparaissant enfin. Il y avait au moins une chose sur laquelle il fallait être d'accord, les appartements de cette chère Ynnitach étaient bien plus luxueux que la cellule qu'il avait occupé des mois durant. Était-ce pour le récompenser de sa loyauté que la Dame Noire voulait elle le voir ? Où alors au contraire pour s'assurer qu'elle avait toujours celle-ci ? Après tout cela faisait déjà de longues semaines qu'il avait été libéré et il n'avait offert aucune nouvelles, trop occupé à s'occuper de ses propres affaires. Cela avait été une erreur de calcul il s'en rendait compte à présent, mais comment aurait il pu faire autrement ? Lloyd était dans un tournant décisif de sa vie, peut être le plus important, il ne voulait le laisser s'échapper au " contrôle " qu'il était entrain d'essayer de lui offrir. Évidement ce n'était pas la seule raison de son manque de contact, la mort de son maître l'avait pendant un temps affecté, avant qu'il ne se rende compte qu'il pouvait utiliser cela pour grandir plus qu'il ne l'avait jamais fait !

    Faisant les quelques pas le séparant de la Sith, le Twi'lek se stoppa avant d'effectuer une révérence tout ce qu'il y avait de plus aristocratique, comme à son habitude.


    " Dame Ynnitach, j'ai ouïe dire que vous me cherchiez ? "
Invité
Anonymous
Un éclair zébrait le ciel sombre de Dromund Kaas. Le flash de lumière bleutée se répercutait à travers l’immense baie vitrée. La pièce était plongée dans une douce pénombre. Des ombres menaçantes semblaient danser sur les murs puis disparaissaient subitement. S’ensuivit alors un grondement de tonnerre assez fort pour masquer temporairement les bruits des vaisseaux qui allaient et venaient. La pluie reprenait ensuite ses droits. Torrentielle et puissante, frappant continuellement l’immense baie vitrée dans le dos de la Dame Noire des Sith. Le temps de Dromund Kaas était à l’image de l’humeur de leur maîtresse.
 
Depuis plusieurs heures, tant qu’elle en avait perdue toute notion du temps, la Sith était plongée dans les préparatifs de la réunion qui aurait lieu avec le Chancelier,  le Ministre Rejliidic et le sénateur d’Aargau. Mais ça se serait au cas où la réunion est belle et bien lieu. Car par ce biais un autre plan était en préparation. Depuis plusieurs jours déjà, Darth Ynnitach s’était montrée plus qu’insistante quant au fait et comment aurait lieu cette « interruption ». La seule réponse valable donnée fut que cela passerait réellement pour une surprise si elle ne savait rien. Réponse sensée mais sans intérêt et depuis Darth Ynnitach ne cessait de relancer sa « chère sœur » et ses fichues surprises, quand bien même c’était elle qui les avaient commandées !
 
C’est plongé dans ses réflexions que la Sith en avait oublié la venue de celui qu’elle attendait depuis un bon moment. La navette venait de se poser et il était en route pour la rencontrer, comme elle le désirait. Il approchait, accompagné qu’il était par cette misérable créature rampante, ce Winz. Profitant des quelques instants qu’il lui restait avant de le recevoir, elle fermait le dossier du datapad concernant la réunion. Le Twi’lek avait passé une année dans les geôles Jedi, mais depuis sa sortie il avait certainement entendu parler du traité de paix entre la République et l’Empire. Et comme avec d’autres, Darth Ynnitach s’attendait à recevoir des critiques de sa part, chose qu’elle accepterait tant qu’elle resterait mesurée et qu’au final il se pliait à cette vérité.
 
Darth Laduim, un seigneur Sith Twi’lek, qu’elle connaissait peu à dire vrai. Rencontrée curieusement dans la tombe de celui qui la précédait sur le trône de Seigneur Noir des Sith, Darth Orn. Un cadavre qu’elle aurait mille fois préférée oublier. Mais ce Twi’lek le ferait constamment et il en était ainsi. La première raison quant à sa survie c’est qu’il s’était montré d’une aide précieuse dans cette fichue tombe sur Korriban. Et aussi, une fois encore sur Korriban lorsqu’elle avait pris le pouvoir, en se tenant auprès d’elle, tel un « chevalier servant ». Même s’il ne fallait être dupe. Il avait agit ainsi en sachant que cette place serait dûment récompensée. Chose qu’elle-même avait implicitement promise, une récompense.
 
*Est-ce ta récompense que tu viens chercher Laduim ?*
 
Toujours à pianoter sur son datapad, la Sith ouvrait un autre fichier. Un fichier envoyé par sa « sœur », car étant responsable des renseignements cela fait partie de sa tâche, concernant le seigneur Sith qu’elle s’apprête à recevoir. Des brefs renseignements sur ses allées et venues, rien de bien intéressant. Ce qu’il a fait depuis sa sortie de prison. A priori à errer sans but véritable pendant un temps, voir une filature sans savoir ce qu’il suivait. L’autre fait notable était le meurtre d’un autre Sith. La chose était floue mais ce n’est pas tant le duel mais le nom du mort qui intéressait la Dame Noire, celui de Darth Deavas. Tout comme Darth Orn celui-ci semblait surgir d’outre-tombe.
 
La pitoyable créature qu’est Winz venait de faire son entrée. Peu à l’aise, il semblait désorienté et s’aidait grâce à la lumière blanche qui provenait du couloir et par la lueur dégagée par le datapad qui dévoilait en partie la Sith. Il s’inclinait bassement et annonçait l’arrivée du seigneur Sith. Chose qu’elle savait déjà, mais cette façon de pouvoir le laisser accompagner d’autres Sith, des êtres supérieurs par rapport à lui, de les mener jusqu’à elle et de pouvoir lui adresser la parole, même pour tenir des propos aussi simples qu’inutiles, semblait le faire paraître plus grand. Et il en tirait de l’orgueil. C’est d’un simple geste de la main, sec, que la Dame Noire le congédiait comme la chose qu’il était à ses yeux avec la consigne de « rester dans les parages ». Le Twi’lek faisait finalement son entrée, la saluant comme d’ordinaire, tel un courtisan.
 
-Seigneur Laduim… Dit-elle d’une voix semblable à du velours.
 
Darth Ynnitach restait assise derrière son bureau. Une fois la porte refermée la pièce replongeait dans la pénombre. Des flashs venaient l’illuminer par moment, dévoilant le Twi’lek à la peau rouge et aux tatouages noirs qui ornaient son crâne, seule zone du corps visible. Ses deux sabres lasers ornaient sa ceinture, la Sith pouvait le deviner, l’ayant déjà vu à l’œuvre.
 
-Oui en effet. Vous avez été capturé par les Jedi depuis… un an environ ? Et vous êtes sortis depuis quelques semaines et vous n’êtes jamais revenu avant aujourd’hui. Je peux aisément comprendre que vous ayez eu fort à faire, mais vous œuvrez pour moi, seigneur Laduim ! Croyez-vous que j’aurai finie par l’oublier peut être ? Dit-elle plus sèchement.
 
Les interrogations se bousculaient dans l’esprit  paranoïaque de la Sith. Laduim était avec elle dans la tombe d’Orn, Laduim connait son « véritable » nom et depuis peu il a tué Deavas. Rien ne le relie pourtant à tout ça, rien ! Mais cela faisait bien trop de coïncidences, beaucoup trop ! Comme en réponse à cet agacement psychique de la Sith, du coin de l’œil cette dernière remarquait que les tentures qui recouvraient les murs, dans le fond de la pièce, se gonflaient davantage. Deux de ses gardes en faction se tenaient prêt à intervenir le cas échéant.
 

-Et bien ? J’attends une explication, seigneur Laduim, quant à ce retard !    
Invité
Anonymous
Seigneur Laduim,

    Voilà bien longtemps que son nom n'avait pas été prononcé avec une telle saveur, chose qui outre plaire au dit sith, lui rappela qu'il devait prendre grand soin quand au discours qu'il allait énoncer en ces lieux. La donne avait changé depuis leur dernière rencontre et Darth Laduim ne savait pas encore comment il devait se positionner dans ce nouvel ordre établi. La Sith qui lui faisait face semblait plus puissante encore et lui n'avait pas encore retrouvé la pleine mesure de ses dons, du moins pas encore assez pour défier un être comme celui qui lui faisait face. La mort de son mentor et sa rencontre avec l'objet de ses désirs avait aussi ouvert de toutes nouvelles possibilités au Twi'lek qui avait besoin de temps pour les mesurer pleinement. Et c'est sans un mot que le seigneur Sith écouta les dires de celle qu'il lui faisait face. Cette Sith qu'il avait aidé à gravir la plus haute marche de leur ordre afin de se créer une alliée dans ce monde inconnu qu'était l'empire Sith.

    Aux derniers mots de sa reine, Darth Laduim laissa un léger sourire imprégner ses lèvres et c'est avec esprit qu'il se retient de laisser aller sa verve dans diverses piques qui auraient pu lui valoir quelques remontrances, au mieux. Oui, il œuvrait pour elle et il ne l'avait pas oublié durant cette longue année à garder les quelques secrets qu'il connaissait d'elle et ce n'était pas l'envie qui lui manquait de faire savoir à cette femme qu'il avait en effet pendant longtemps douté du fait qu'elle s'en souvenait, elle. Un an ! C'était le temps qu'il lui avait fallut pour le faire sortir des prisons Jedi ! Était-ce là tout ce qu'elle pouvait faire ?! Le Twi'lek n'avait pas eu vent du résultat de la bataille à laquelle il avait participé avant sa libération, ni même des bouleversements qui s'en était suivi, mais un an après cette cuisante défaite, tout semblait avoir changé.

    La voix de la Sith résonna une nouvelle fois dans la pièce, elle voulait des explications, elle voulait comprendre pourquoi avait il mit aussi longtemps avant de réapparaître devant elle, elle voulait savoir pourquoi elle avait du le faire quérir alors qu'il aurait dû se présenter de lui même. Comment expliquer cela sans se trahir ? C'était une question qu'il avait tourné de longues heures durant le voyage qui l'avait conduit jusqu'ici et il s'était rendu compte que la vérité aurait sans l'ombre d'un doute un impact bien plus fort que n'importe quel autre mensonge qu'il pouvait inventer. Évidement, la vérité avait à être utilisée avec parcimonie et se devait d'être travailler pour ne pas l'envoyer rejoindre Darth Orn dans l'autre monde, mais en partant d'une base aussi solide que celle-ci, il était aisé de l’agrémenter de quelques subterfuges. Se redressant de toute sa taille, Darth Laduim prit alors la parole offrant un mot et un seul dans un premier temps.


    " Akared Rakash "

    Quelques secondes passèrent avant que l'homme ne daigne ajouter quoi que ce soit, le seul nom de cet apprenti lui arrachant encore quelques douleurs.

    " Sa tête est mienne... Et voilà une des raisons de mon retard à vos côtés, Ma Dame. "

    Faisant quelques pas sans en avoir eu la moindre permission, le Seigneur Sith vint se placer devant la large baie vitrée présente dans la pièce, sans se soucier des gardes qu'il pouvait ressentir non loin. Après tout, il n'avait aucunement l'intention de faire quelques chose de stupide, alors pourquoi devrait il se soucier d'eux ?

    " Peut être ne le savez vous pas, mais votre académie dévoile nos enseignements à des traites et ce sans la moindre vergogne ! Des enseignements qu'ils usent sans le moindre savoir, sans même prendre la mesure de ce qu'ils risquent en les utilisant contre leurs créateurs... Depuis quand les êtres rampants se prennent ils pour des oiseaux de proie ? "

    La voix du Twi'lek montra sans le moindre doute l'irritation qu'il avait ressenti à être ainsi défié et vaincu par la faute d'un des leurs et c'est avec une voix plus douce qu'il reprit.

    " Cet apprenti formente quelques trahisons avec les Jedis et leur a sans l'ombre d'un doute vendu son savoir, s'ils ont bien voulu l'écouter, chose dont je ne doute pas, ils sont si avides de renseignements vous concernant... "
Invité
Anonymous
Cet Akared Rakash ne disait rien à la Dame Noire. Selon les dires de son interlocuteur il s’agissait d’un obscur apprenti de Korriban. Une personne dont elle n’avait jamais entendu parler. Mais le Twi’lek semblait bien le tenir pour responsable de bien des maux. Dont un aspect des plus personnels ! Chose intéressante ! Ce qui l’intéressait davantage était l’empressement que Laduim exprimait un danger, qui, s’il était réel serait primordial. Quoiqu’il en soit, elle ne pouvait pas ignorer le fait qu’une menace pouvait exister. Il était étrange qu’un apprenti ayant été à Korriban finissent par s’en prendre à un seigneur Sith au profit des Jedi.
 
-Soit, si vous souhaitez prendre sa tête, vous pourrez !
 
Un bien faible prix à payer s’il en ait pour contenter un Sith comme lui. Que vaut la vie d’un aspirant, d’autant plus d’un renégat ? Rien. Si ce n’est que l’exemple du châtiment sera très certainement utile pour les autres. Néanmoins l’explication fournie ne suffisait pas à la Dame Noire, loin de là ! D’autant que si cet apprenti était inaccessible il eut été plus simple d’obtenir de l’aide. Alors que les arguments donnés pour son élimination sont déjà suffisants. Non il y avait autre chose.
 
-Je dirais, seigneur Laduim, que les êtres rampants comme vous dîtes, se prennent pour des oiseaux de proie lorsque nous croyons déceler en eux des griffes et un bec acérés ! Ou tout du moins que nous promettons de leur en sculpter !
 
La Sith laissait passer un instant de silence. Ce qu’elle venait de dire dans un sourire, s’effaçait pour laisser place de nouveau à son visage impassible. Pour se donner une contenance elle relisait une énième fois le fichier qui était ouvert sur son databloc. Cette histoire de renseignements donnés aux Jedi la laissait perplexe. Entre Laduim et l’apprenti, c’est le seigneur Sith qui pourrait causer le plus de dégâts s’il parlait. Un court instant, la Sith en venait à se demander si ce n’était pas Laduim le « traître » et que cet Akared Rakash ne soit que celui qui aurait découvert sa trahison ! Quoi de plus logique que d’éliminer un témoin gênant ? Un raisonnement aussi valable que celui donné par son interlocuteur, même s’il ne satisfaisait pas la Dame Noire ! Mais il y avait un autre détail bien plus troublant pour Darth Ynnitach.
 
-Mais je crains que la raison, les torts causés par cet apprenti, ne puisse expliquer votre retard… Dès lors je peux avoir à me méfier de vous ! Je sais que peu après votre sortie de prison vous avez tué un Sith…
 
Darth Ynnitach laissait encore planer un silence plutôt lourd.
 
-Et pas n’importe quel Sith… Un Sith que j’aurai cru mort depuis longtemps…
 
Vive, elle se levait du fauteuil, faisant face à Darth Laduim, le regard emplie de colère.
 
-Je savais que quelque chose ne tournait pas rond avec vous, seigneur Laduim ! Depuis notre première rencontre sur Korriban ! Ceci explique bien des choses ! Votre présence dans la tombe de cette pourriture de Darth Orn ! Comment auriez-vous pu le connaître sinon ? Le fait que vous sachiez des choses sur moi que la plupart des vivants ignorent ! EXPLIQUEZ-VOUS !!!!
 
 Ivre de colère et de rage, la Sith écartait les pans de la bure noire qui était négligemment posée sur ses épaules, dévoilant ses armes à la ceinture, les mains posées dessus. La Force coulait en elle, se nourrissant de la colère et de la haine qu’elle éprouvée envers ce passé honni à ressasser une guerre entre Sith oubliée de tous.
 
-Dîtes moi, seigneur Laduim… Sa voix sifflait comme celle d’un serpent. Combien de temps pensiez-vous me le cacher ?! Qu’espériez-vous accomplir auprès de moi ?! Qu’avez-vous à dire pour votre… « Défense » ?…
 
Voyant cela, les gardes de la Dame Noire dissimulés derrière les tentures se dévoilèrent. Leurs longues lames rituelles sorties de leurs fourreaux. Ils prenaient des postures menaçantes, prêts à fondre sur le Sith s’il ferait le moindre geste hostile envers leur maîtresse.
Invité
Anonymous
Déférence ou orgueil ? Complots ou projets ? Malice ou prudence ? De ma place -quand je l'occupais-, je pouvais ressentir bien souvent l'étroite ligne qui existait entre ces choses, analysant qui se présentait devant la Dame Noire, mais aujourd'hui, c'était différent. Je savais du Seigneur Ladium ce que ma soeur m'avait appris, car le malin avait réussi a bien effacé les traces derrière lui. Il était astucieux, c'était acquis, celui qui pouvait se jouer de mes services de renseignements. Et son lot de souffrances s'abattrait sur ceux qui avaient échoués dans leurs rapports.

Quant à moi, j'étais surprise de l'envie d'Ynnitach de confier tant d'importance à un ex-détenu chez les Jedi. Il m'arrivait souvent de manquer une entrevue, mais à cause de ce choix de ma soeur, je ne pouvais manquer celle-ci. Et puis... Si le passé du Seigneur Ladium m'était trouble, sa réputation quant à elle n'était à déconsidérer. Et je ne pouvais me permettre un jeu des Sith. La reine était en place, et par allégeance je serais sa folle protectrice.

Mais qui dit folle ne dit pas bouffonne, à exhiber n'importe où ou à attirer les regards. Non, j'étais la folle dans l'ombre, et c'est ce que j'avais toujours aimé. Telle un animal tapis dans l'ombre, j'aimais observé, attendre patiemment un signe, de ma Reine ou de la Force m'indiquant le moment propice où frapper se révélerait utile. Un autre type de chasse, mais pas moins succulent que celle dont je me droguais par habitude et envie insatiable.

Et le jeu de la discussion commence. Allons Ilithya, depuis quand te plais-tu à rappeler les dettes qu'on les gens à ton égard avec cet air ? Peut-être oublies-tu cette époque où l'on agissait pareille avec toi ? Non. Je préfères nettement m'attribuer ce mérite. Tu aimes le Pacte de l'Ombre pour ça, mais jamais tu ne ferais tien ce pouvoir hein... Tu aimes à prendre seulement les avantages. Coquine diablesse. Mais ton interlocuteur te répond, et mon esprit malsain sait lire entre les lignes. C'est peut-être du au fait que moi, je suis terrée dans mon ombre, avec une possibilité de recul que toi, tu n'as pas. Des mots bien choisis, voila ce qui compose sa réponse et toi ma chère, tu te laisseras emporter. Je le sais... je te connais.

-Mais je crains que la raison, les torts causés par cet apprenti, ne puisse expliquer votre retard… Dès lors je peux avoir à me méfier de vous ! Je sais que peu après votre sortie de prison vous avez tué un Sith…

Et voila. Dame, voyons. Le Sieur Rakash était une des raisons. En cela, il ne t'avait pas menti, ni même caché la vérité. Mais il avait habillement caché ce que tu nommes la vraie raison. Ce Sith qu'il aurait tué... Tu m'en a parlé, et je sens encore ton indignation quand tu as découvert la vérité, mais je ne la comprend pas encore. Il y a, autour de ce nom et de toi, une aura de mystère qu'il me plairait de découvrir, et tu sais au fond de toi que je le découvrirais.

Soudain mes yeux se plissent, et je sens mon coeur s'accélérer. La rage, la colère... Septante années loin de toi n'ont pas enlevé ce lien qui nous unit et je la sens encore, avec force et violence. Et ma tête quitte ton interlocuteur pour t'aviser toi. Ta main est sur ton sabre, comme les miennes sur ceux présent à ma ceinture. Tes pensées pourtant sont tournés vers le passé, mais ta rage n'est pas moins réels. Le détail est là : le passé. Et alors que je me libères de tes sentiments, c'est à Ladium que revient le choix maintenant : t'apaiser ou répondre à ta colère par la sienne.

Vais-je devoir sortir de l'Ombre ?
Invité
Anonymous
Un rire,

    L'homme eut envie de rire lorsque la Sith lui fit part de son analyse sur la trahison de cet apprenti, chose qu'elle ne semblait pas savoir ce qui rajouta une touche humoristique à la chose. Oui tous ici formaient les générations de demain, mais quel était l’intérêt si celle-ci décidait de les trahir ? Darth Laduim n'était pas particulièrement au fait de la formation que l’académie offrait à ces apprentis, mais il y avait une chose qui semblait y manquer et c'était la peur qu'ils devaient ressentir si jamais l'idée de les trahir ne faisaient que leur traverser l'esprit ! Comment ces créatures rampantes pouvaient aussi aisément retourner leur veste contre leur créateurs sans ressentir un frisson de peur les parcourir ? Jamais lui même n'aurait osé trahir Darth Deavas dans ses jeunes années et il avait fallut attendre longtemps et la rencontre de Lloyd pour qu'il se décide à commencer à se lancer dans ses propres projets...

    " Peut être alors, Ma Dame, devriez vous mieux surveiller vos oiseaux de proie en formation... Cet apprenti aurait pu être un atout, s'il avait été dressé comme il faut ! "

    Les reproches étaient aisés, mais l'homme les imaginait nécessaire, car en effet ce Sith avait un très large potentiel, il était dommage qu'ils en viennent à le tuer à cause d'une formation décevante... La réponse de la Sith fut sans équivoque et entraîna dans un débat qui allait vite devenir plus délicat pour tous. Darth Laduim n'avait pas imaginé que la mort de son maître passerait inaperçu, il n'était pas aussi bête, mais il aurait aimé amener cela sur le tapis lui même et ainsi gagner l'avantage de la révélation... Tant pis, il allait falloir faire sans et donc trouver une autre stratégie pour le Seigneur Sith que celle qu'il avait imaginé, ou tout du moins l'adapter suivant ce que la Sith avait découvert...

    Sans vraiment lui laisser le temps de prendre la parole, la dame noire se redressa de son fauteuil en reprenant la parole sur un ton plus sec, la colère brute qu'elle ressentait venant emplir la pièce. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ressenti une telle puissance dans la force, la colère et la haine que Darth Ynnitach ressentait en cet instant étant bien plus vivre que les mots qu'elle était entrain de lâcher perdant tout self contrôle en dévoilant ses armes alors que le Seigneur Sith qui lui faisait face restait impassible à la provocation. Le changement de ton de la Dame lui fit instantanément repenser à cette nuit où son maître avait apprit que Darth Orn, son éternel rival, avait péri de la main d'un autre que lui. C'est Sith n'avaient aucun contrôle d'eux même et cela arracha un léger rictus au Twi'lek qui savait que cela signifiait aussi que la Sith pouvait œuvrer dans le plus mauvais de ses intérêt s'il ne jouait pas la chose finement. Impression accentuée par l'apparition de deux gardes aux côtés de leur maîtresse.


    " Je vois que vous n'avez pas perdu votre temps pendant que je croupissais chez les Jedi... Cela explique peut être la raison d'un si long emprisonnement... "


    Le Seigneur Sith fit quelques pas en regardant le fouet laser à la ceinture de la Sith. Elle s'était donc entraîné à son maniement et puisqu'elle l'arborait avait sans doute décidée que l'utilisation de celui-ci lui offrait de certains avantages...

    " Quelles raisons avais-je de vous parler de lui ? M'offrez vous l'exclusivité de vos petits secrets, Ma Dame ? "

    Le seigneur Sith aurait pu utiliser le véritable nom de la Sith et cela pouvait se ressentir dans la façon qu'il avait eu de prononcer ses derniers mots, mais avait elle envie que ses gardes apprennent celui-ci ? Il en doutait et pour cela s'était contenté de la provoquer, chose qui n'était sans doute pas la plus belle des idées, mais il était hors de question qu'il se laisse entraîner dans le petit jeu de la Sith et lui laisse découvrir ce qu'il ressentait face à la colère qui la parcourait. S'il y avait une chose qu'il avait apprit avec Darth Deavas c'était d'éviter une confrontation avec des êtres aussi anciens surtout lorsqu'ils perdaient le contrôle d'eux même.

    " Darth Deavas n'était qu'une épave d'un autre temps ! Un outil qui m'a particulièrement bien servi au fil des années, j'ai appris plus que je ne l'avais l'imaginé en entretenant ses vielles rancœurs, mais lorsque l'outil devient désuet, il est temps de s'en séparer..." 

    Laissant tomber sa bure sur le sol à son tour, dévoilant les deux sabres laser qui se trouvaient à sa taille, le Seigneur Sith reprit la parole.


    " Je n'ai aucun intérêt à vous affronter, je ne sais que trop bien votre puissance et je la respecte, une des raisons qui on fait que j'ai éliminé Darth Deavas pour vous... Après une année loin de tout contrôle il aurait pu être dangereux... J'espère que cela vous montre que je sais toujours où se trouve ma place. Mais si vous voulez juger de mon dévouement une nouvelle fois, je vous en prie, je vous attends... "

    Le Sith gardait les mains loin de ses armes, mais il était clairement prêt à s'en saisir si cela devenait nécessaire...
Invité
Anonymous
Darth Ynnitach ignorait, ou alors feintait d’ignorer, la présence de sa chère « sœur », Darth Riakath. La connaissant, ou ne se fiant qu’à des suppositions, on parierait, sans prendre de risque, sur la seconde solution que la première. Dans sa colère la Dame Noire se retrouvait avec une puissance décuplée au sein de la Force. Elle ressentait bien l’âme sombre de Laduim. Il y avait celles des deux gardes encore présents dans la pièce. Leur attention rivée sur le Twi’lek, bien qu’ils semblaient aux yeux de leur maîtresse, totalement inutiles dans le cas présent. Mais il y en avait une autre. Une autre qui ne devrait pas être là. Jetant un discret regard dans cette direction, elle n’y voyait qu’une tenture. La Sith n’arrivait pas à savoir si la place derrière était occupée par sa « sœur ». C’était SA place, si elle voulait avoir la possibilité de surveiller une entrevue particulièrement intéressante. Darth Ynnitach trouvait dommageable de voir que la Zeltronne ne lui avait rien dit concernant sa présence.
 
-Laissez-nous ! Dit-elle à l’adresse de ses gardes.
 
Ils gardèrent le regard rivé sur le Twi’lek une seconde encore avant d’incliner la tête et de se retirer en silence, sans jamais tourner le dos. Deux battements de cœur plus tard, les Sith étaient seuls.
 
-La raison ? Vous osez me la demander, seigneur Laduim ? Dit-elle passablement en colère. La raison est que cette épave d’un autre temps, devrait être déjà mort ! Vous entendez ? Mort !
 
Elle se souviendrait encore pendant longtemps le jour où Deavas fut battu. Et Darth Ynnitach, croyait bien qu’il était finit. Jamais, pas un seul instant, elle n’avait envisagé qu’il serait encore en vie. Ni elle, ni Darth Orn d’ailleurs. Mais tout ceci n’était rien de plus que le passé. Il avait finis par mourir et par la main de celui qui se tenait face à elle. Pour prouver sa loyauté prétendait-il. Tellement semblait prêt à vouloir le faire… Même si Laduim fut, Riakath mise à part, le premier d’entre eux. Semblant se calmer la Dame Noire reprenait la parole.
 
-Soit… seigneur Laduim… J’accepte donc votre présent. Et vous en remercie pleinement !
 
Cependant, malgré la tension qui semblait redescendre, la Sith restait debout, face à Laduim. Continuant de le toiser comme le « serviteur » qu’il est. La main restait toujours posée sur le sabre laser. Elle était « seule » face à lui. Et si l’envie lui prenait de s’en prendre à elle, au vue de l’intérêt qu’il semble porter pour le combat, il aurait une désagréable surprise.
 
-Vous avez cependant, parfaitement raison, seigneur Laduim. Finit-elle par lâcher pour rompre ce silence quelque peu lourd. L’encadrement de notre académie de Korriban, la principale, tout comme les autres d’ailleurs, laisse à désirer. Et au vue de l’intérêt dont vous semblez porter à cet état fait, ne fait que conforter ma décision. C’est pourquoi, nous avons, pris la décision de vous nommer au titre de Gardien des Mystères. Vous serez ainsi responsable des académies de l’Empire Sith et vous aurez ainsi une place au Conseil Noir.
 
Le « nous » quelque peu sibyllin employé par Darth Ynnitach, ne pouvait au final que désigner elle. Mais cela laissait entendre à une décision collégiale prise par le dit Conseil Noir.
 
-Voyez, seigneur Laduim, que votre… loyauté, malgré ce petit égarement, cette omission, vous apporte une grande récompense…  
Invité
Anonymous
Un regard,

    Les sens exacerbés du Seigneur Sith ne manquèrent en rien ce léger regard que la Dame Noire offrit à un angle vide de la pièce, un angle qui avant cet instant ne présentait aucun intérêt pour Darth Laduim. Alors pourquoi venait il de présenter un intérêt pour elle ? Pourquoi avait elle détourné le regard de celui qui à tout instant pouvait brandir les armes contre elle ? Pourquoi quitter des yeux un Sith que l'on venait de provoquer aussi sèchement ? Là était toute la question ! Certes les Sith, dans un état tel que celui de celle qui lui faisait face, pouvaient par moment se montrer étranges, voir illogiques, mais jamais ils ne se laisseraient détourner par une chose insignifiante et cela, Laduim le savait parfaitement pour avoir côtoyé l'un deux durant de si longues années.

    L'ordre qui s'en suivi confirma à Darth Laduim qu'il y avait quelque chose qui rendait la Dame Noire confiante, si confiante qu'elle en venait à retirer les deux gardes censés la protéger. Ho, ne soyons pas stupide, ils n'étaient en rien une menace, mais ceux-ci pouvaient tout de même offrir un avantage certain à Darth Ynnitach si jamais le combat devait être engagée, ils tenteraient d'attirer l'attention du Twi'lek sur eux et offriraient ainsi diverses ouvertures à leur maîtresse qui ne manquerait pas de les exploiter. Leurs demander de partir pouvait vouloir dire deux choses, la première, qu'elle souhaiter se battre à la régulière si jamais bataille il y avait, la seconde, qu'elle avait un atout dans la manche et Darth Laduim n'était pas stupide, il ne croyait pas la Sith prête à un duel équitable si cela pouvait signifier la défaite.

    La voix de la Sith retenti à nouveau alors que les gardes quittaient la pièce en silence. Oui il devait être mort, tout le monde l'avait imaginé mort et ce depuis des décennies et son ancien maître avait toujours compté sur cela pour prendre la place qui lui revenait de droit sur le trône des Sith ! Mais l'homme avait était gourmand, il avait voulu plus que sa loyauté, il avait voulu son avenir en essayant par deux fois de tuer Lloyd, il n'y aurait pas de troisième fois, il s'en était assuré ! Au final cette homme qui lui avait tout apprit était comme les autres, incapable de contrôler cette colère et cette cupidité qui par le passé lui avait valu de si cuisantes défaites. Gardant le silence, Darth Laduim écarta lentement les mains de ses sabres effectuant une légère révérence signifiant clairement une nouvelle fois qu'il s'était chargé de Deavas et que donc, il était à présent bel et bien mort.

    Dans le même temps, le Twi'lek, aveugle depuis si longtemps, se mit à chercher ce qui avait intéressé la Sith quelques instants plus tôt. L'homme percevait les choses d'une façon dont bien peu de voyant pouvait se targuer de le faire et il ne lui fallut qu'un instant pour cerner ce qui semblait être une femme caché dans l'ombre. Ainsi ils n'étaient bel et bien pas seuls, voilà qui ajoutait de l’intérêt à la situation et sans mentionner ce détail qu'il venait de découvrir il se redressa, répondant aux remerciements de sa Reine.


    " Ce fut un réel plaisir. Je savais que cela vous plairez Ma Dame, car il était sans doute le dernier être vivant à pouvoir venir quémander votre trône. "


    Et avec son aide, réussir à s'en emparer évidement. Mais l'homme avait raté sa chance ! S'il n'avait pas chercher à le provoquer tout se serait passé de façon bien différente, mais comme beaucoup pouvaient le dire, c'était au final un mal pour un bien car à présent et avec un peu de travail, Darth Laduim venait de récupérer un véritable empire. Il connaissait tous les codes et emplacements des installions de Deavas et en se montrant assez malin il allait pouvoir en profiter pleinement. La voix de Darth Ynnitach vint à nouveau se glisser à ses oreilles, lui offrant plus qu'il ne l'aurait imaginer ! Une place au Conseil noir lui avait déjà été promise de par sa loyauté et l'aide qu'il avait offert à la Sith lors de sa prise de pouvoir, mais le rôle qu'il y tiendrait lui était encore inconnu. Inutile de préciser que celui que l'on venait de lui offrir était parfait à ses yeux ? Darth Deavas se retournerait dans sa tombe s'il en avait une à voir son apprenti se voir offrir une rôle qui aurait pu lui tracer une voie d'or vers le trône qu'il avait pendant toute une vie désiré. Souriant, le Twi'lek reprit la parole.

    " Et je vous en remercie Ma Dame... "

    Sans quitter une certaine attitude défensive, ne voulant se laisser endormir par la promotion que l'on venait d'agiter devant son nez, l'homme ajouta.

    " Pouvons nous nous asseoir afin que vous m'informiez de tous les changements auxquels je vais avoir à faire face ? Il semblerait que j'ai manqué de nombreux événements depuis mon emprisonnement. "
Invité
Anonymous
*Et tu penses que je vais me laisser endormir par de telles paroles, Laduim ?*

C’est la première chose à laquelle la Dame Noire pensait lorsque le Twi’lek s’aventura à déclarer que la mort de Deavas allait clore une bonne fois pour toute la question de la succession concernant le trône de Seigneur Noir. Bien que se ne soit pas exactement ce qu’il avait dit. Mais de ça elle ne pouvait pas réellement lui en vouloir. Il ne connaissait pas vraiment l’Ordre Sith avant son arrivée sur Korriban il y a plus d’un an de cela. Et ensuite il fut capturé par les Jedi. Du coup il ne peut connaître les autres Sith qui seraient en mesure de convoiter la place. En revanche, ce n’est pas pourtant qu’elle en baisserait la garde. De ceux pouvant convoiter la place, Lord Janos et Laduim sont en têtes des suspects. Le premier, est considéré comme un être peu fiable, mais dont la Sith garde plus ou moins l’espoir de pouvoir en tirer quelque chose de lui. Le second, elle le soupçonne d’en savoir autant que son maître sur elle et son passé. Ce qui est déjà bien suffisant à ses yeux, pour devenir suspect.

Sentant la tension actuelle retomber quelque peu, Darth Ynnitach reculait d’un pas et allait s’asseoir au moment ou le Twi’lek la remerciait du titre qu’elle venait de lui offrir. A la demande de Laduim, la Sith laissait planer un instant avant de hocher la tête.

-Oui, asseyez-vous, seigneur Laduim…

Il y avait deux fauteuils de l’autre côté du bureau. Ces fauteuils n’étaient pas aussi élaborés et confortable que celui de la Dame Noire. A vrai dire, ils étaient plus là pour la décoration qu’autre chose. Rares sont les visiteurs à pouvoir venir jusqu’ici et rester assez longtemps pour qu’il y ait besoin de s’asseoir. La Sith claquait des doigts. Dans l’instant, un serviteur apparaissait. Sa maîtresse exigeait des rafraichissements et le congédiait aussitôt. Le serviteur en question tournait les talons dans une ultime révérence, repartant par là où il était apparu, près de l’endroit où se dissimulait une autre Sith en la personne de Darth Riakath. L’homme revenait, portant un plateau avec deux verres et une carafe contenant un liquide rouge sanguin. Chose que ne manquerait de remarquer la Sith Zeltronne et qui lui ferait doublement envie, sans nul doute.

-Bien… Elle reprenait la parole, une fois que l’esclave se soit éclipsé. En effet, seigneur Laduim, il y a certains sujets auquel vous devriez vous familiariser au plus vite. Depuis les fâcheux incidents de la part des séditieux et des traîtres, et la reprise en main de l’intérieur de l’Empire, il a fallu se prémunir de la République. Le geste inconsidéré des traîtres avait ouvert la voie à une riposte de cette dernière. Avec l’aide d’un autre seigneur, Darth Araya, bien que je doute que vous le connaissiez, j’ai lancé une offensive limité dans le temps et l’espace vers Artorias. Cette planète devait rejoindre la République et il se trouve qu’elle est la planète natale du Chancelier et chevalier Jedi Halussius Arnor. Les forces d’interventions de la République envoyées sur place avec des Jedi, dont le chancelier à leur tête, furent écrasées et grâce à mes contacts au sein de la République j’ai pu en retirer une trêve.

Le mot était dur, trêve, est souvent peu acceptée avec ce que cela implique. Mais en tant que futur membre du Conseil Noir, il était normal que le seigneur Laduim soit réellement au fait de ce qui s’est joué à la suite de cette campagne. Mais bien entendu, elle ne dévoilerait rien quant au comment elle a pu forcer ce pari insensé de combattre la République sur son terrain, de triompher sur le champ de bataille et d'obtenir une paix "honorable" par la suite.  

-Il y eut bien sur des compromis mais pour le moment, la République est empêtrée par cette paix forcée et cela nous laisse le temps de nous préparer pour la suite. Les prisonniers furent relâchés, les Jedi capturés en échange des Sith détenus sur Ondéron, dont vous mon seigneur. Vous voyez donc, que je ne vous avais pas oublié…

Sur ce, la Dame Noire se saisissait d’un verre, déjà servit au préalable. Elle sentait le liquide, légèrement alcoolisé et la petite pointe de sang mélangée avec, qui rendrait folle de jalousie sa « sœur » dissimulée.

-A votre retour, seigneur Laduim. Dit-elle en guise de toast.

Elle allait le laisser réagir à tout ceci. Cette courte guerre et cette paix qui s’en est suivie avec la République, ayant comme conséquence sa propre libération. Elle se demandait tout de même comment il allait réagir à cela. Comme bien d’autres Sith, avec véhémence ? Ou bien avec un certain étonnement et un pragmatisme bien plus grand que ses semblables. Chose qui le rendrait très certainement bien intéressant aux yeux de son interlocutrice.  
Invité
Anonymous
Oui, asseyez-vous…

    Quelques mots confirmant la baisse de tension présente dans la pièce, ce qui ne pouvait que faire plaisir au Seigneur Sith qui ne cherchait en rien l'affrontement, d'autant qu'il n'était que peu sûr d'avoir en cet instant la moindre chance face à la Dame noir. Voilà une année qu'il n'avait pas affronté un adversaire plus puissant que lui, si l'on oubliait Deavas bien évidement, mais cela était différant... Comment celui-ci aurait il pu imaginer que sa pièce maîtresse se retournerait contre lui ? Après tout n'avait il pas montré une fidélité à toute épreuve pendant prêt de vingt huit ans ? Une fidélité qui avait affaibli sans même qu'il ne sent rende compte le clawdite lui même qui avec l'âge, et sans doute trop certain de sa propre puissance, avait délaissé toute forme d’entraînement à proprement parlé. Certes, l'homme restait puisant, bien plus que nombre des Sith d'un âge aussi avancé, mais il n'était plus à l'apogée de sa puissance, il avait pendant trop longtemps compté sur son apprenti pour faire le sale boulot et cela avait offert la victoire à Darth Laduim malgré son handicap...

    Relâchant sa position défensive, le Seigneur Sith suivit la main offerte en direction des deux fauteuils et s'y dirigea d'un pas léger. Usant de la force dans le même temps pour que sa bure, qu'il avait délaissé sur le sol quelques instants plus tôt, vienne se glisser dans sa main à son passage avant qu'il ne la pose sur la chaise qu'il ne comptait pas occuper. Un claquement de doigt accompagna sa progression, un des multiples serviteurs devant animer le palais de la Sith faisant son apparition d'un pas pressé. À croire qu'il n'était pas le premier à occuper ce poste, chose qui n'étonnerait que peu l Twi'lek qui était habitué aux méthodes pour le moins radicales de son ancien maître concernant les serviteurs qui avaient pu passer sous ses ordres. Un sourire se dessina sur les lèvres de l'homme qui se rappelait à quel point les Sith aimaient être servis et adulés par des êtres inférieurs. Lui même n'avait jamais véritablement apprécié cela, mais par moment il fallait avouer qu'il y avait certains avantages à disposer de larbins...

    Le larbin en question s’éclipsa dans la seconde suivant l'ordre de la maîtresse des lieux avant de réapparaître presque aussi vite un plateau contenant deux verres et une carafe l'accompagnant cette fois ci. L'odeur vint jouer avec les sens du Twi'lek lorsque le plateau fut déposer devant eux, était-ce une habitude qu'avait la Sith de servir un breuvage à base d'alcool et de sang à ses invités ? Ou bien était-ce tout simplement un breuvage célèbre dans cette partie de la galaxie ? La réponse viendrait en temps et en heure sans doute, mais pour le moment il y avait plus important et la Dame noire semblait être de son avis puisqu'elle prit la parole commençant à expliquer à l'homme qu'en effet, il y avait plusieurs sujets dont il allait devoir se familiariser et ce rapidement. Gardant le silence, Darth Laduim prit soin de ranger dans un ordre chronologique chacun des faits exposés par la Sith parmi les brides d'informations qu'il possédait déjà. Ainsi c'était vrai ? Les Sith et la république avait bel et bien signé un accord de paix ? Surprenant ! Jamais il n'aurait imaginé cela possible et son point de vu et ses connaissance sur les siens lui laissèrent penser que cela n'avait pas dû faire l'unanimité. Y avait il eu un vote parmi le conseil noir ou Darth Ynnitach avait manœuvré seule ? La seconde possibilité semblait la plus crédible puisque son interlocutrice parlait de ses propres contacts cette fois ci et non pas au nom de plusieurs. Dommage...

    Gardant le silence, Darth Laduim fini d'écouter les dires de sa Reine et prit le verre qu'elle lui avait servi dans le même temps, ainsi que la parole.


    " Et à votre aide bien venue, Ma Dame. "


    Goûtant des lèvres l'étrange boisson, l'homme en bu une gorgé avant de reprendre la parole pour approfondir les dires de son vis à vis.


    " Avez vous pu tirer des informations utiles des Jedi capturés avant de devoir les relâcher ? Je veux dire, pour que les Jedi acceptent un tel accord, vous deviez détenir plusieurs personnalités influentes, n'est-ce pas ? Avez vous eu le temps de briser leurs esprits ? Voir d'en corrompre quelques uns ? "

    Ce n'était pas une supposition que l'homme avançait quand aux rangs possibles des captifs Jedi, mais une certitude, car jamais la Sith n'aurait pu faire sortir une personne comme lui, captif depuis plus d'une année, sans avoir un atout de poids dans sa manche. Darth Laduim n'avait aucune idée du nombre de Sith capturés par les Jedi, mais il était évident qu'ils avaient dû être nombreux pour qu'un échange soit profitable aux deux partis. Lui même n'était pas assez important pour justifier une telle manœuvre, il n'était pas dupe... à moins que la Sith n'ait eu peur qu'il dévoile le secret de son passé aux Jedi ?

    " Concernant cette " trêve ", mais surtout les compromis qui l'accompagnent... Pouvez vous m'en dire plus ? Je suis très intéresse de savoir ce que vous leur avez promis, mais surtout de savoir ce qu'ils ont exigés de " nous ". "

    L'homme semblait prendre la chose avec un intérêt certain et se montrait dans ses paroles plutôt curieux et loin d'être dérouté par cette idée, comme de nombreux Sith avaient dû l'être. Après tout, suivant les compromis offert de part et d'autre, il y aurait peut être du bon à prendre...
Invité
Anonymous
-"Quel intérêt ?"

Ma voix s'était dessinée dans l'obscurité, audible à qui était dans la pièce présent. Et c'était bien parce que je comprenais enfin l'intérêt que pouvait porter ma soeur à ce Twi'lek. A travers la Force, je ne pouvais nier son potentiel brut, et il semblait à mon instar loyal. Mais pouvait-on seulement parler de loyauté quand il s'agissait des Sith, la question était matière à débats. Mais était-ce ce qu'elle souhaitait ? Voulait-elle savoir ce que j'allais proposer en pareil cas ? Voulait-elle connaitre mon avis ? Se retourner contre moi en la présence de ce Seigneur Ladium, comptant sur sa présence ?

Mes sens ne me disaient rien dans ce sens, mais j'avais appris à ne pas m'y fier quand il s'agissait de la Reine, et pourtant, il me tardait de le proposer. L'envie était forte. Trop forte pour qu'au final j'y résiste, mais mon intervention demandée à s'expliquer d'abord. Et sortant de l'ombre, glissant telle une cape sortant de l'obscurité, je laissais ma capuche voilant la partie haute de mon visage encore pour l'instant. Seul un regard aguerri pourrait voir, perçant l'obscurité couvrant ainsi mon visage le scintillement de mes iris, enflammé comme l'accoutumée.

-"Quel intérêt que celui de corrompre un Jedi. Si Jedi est un être, à jamais il est devenu inutile. Leur enseignement est une perfidie, un poison plus tenace que celui d'un basilisk arrivé à maturité."

Je n'aimais pas les Jedi, et ceux qui était d'ex-Jedi. Mon apprentie avait elle-même su échappé de justesse à ce passé horrible que celui de devoir subir leur formation et prêter serment. Son esprit avait été sauvegardée grâce à leurs règles étriquées. Et corrompre un Jedi était par conséquent à mes yeux une perte de temps considérable, car à chasser un naturel, il revient constamment au galop. Les Jedi avaient cela de rusé : l'éducation dès le plus jeune âge. De quoi marqué l'esprit à jamais.

Quant à briser leurs esprits, je laissais le soin à ma chère soeur de répondre à la question. Stupide était celui qui ne pensait pas au Masque de torture Sith, mais l'interrogation de Ladium était justifiée à mon sens. Je ne comptais pas lire son esprit, mais je présumais qu'il apprécierait savoir le détail, que celui-ci, indirectement, lui apporterait la consolation nécessaire à oublier son séjour en cellule. Mais voila que ma main se portait sur la table et mon regard sur les verres et la boisson. Et j'étais heureuse qu'il n'y en ait pas pour moi. Gâcher ainsi du sang en le mélangeant, je n'étais pas du tout fan.

-"Qu'aurait-il pu exiger, si ce n'est la paix ? Un cessez-le-feu. La République est plus faible que jamais, comme une vieille Tukata essouflée par le manque d'exercices qu'on est venue chatouiller. La paix est réellement le seul atout qu'ils pouvaient réclamer, sot qu'ils sont et abattus par leurs affrontements stupides."

Un regard se porta vers Ynnitach, et je savais qu'elle pensait la même chose que moi : la paix était une parfaite couverture. Un magnifique simulacre pour l'intégralité de nos plans. La magnifique démonstration d'une idée plus fausse encore que l'idée de voir un Sith main dans la main avec un Jedi. Et je ne vivais que pour ça : l'anéantissement de cette République et de ses défenseurs de toujours, ces pseudo prêcheurs du coté Lumineux.

Nul besoin d'être devin non plus pour savoir que l'interrogation devait se dessiner dans l'esprit du Twi'lek, et ma voix se fit entendre une nouvelle fois :

-"Riakath. Main Noire de l'Impératrice."

Le Darth s'imposait de lui-même, au nom de la place que j'occupais. Mais j'hésitais encore à me lancer dans une réelle proposition avec ce Seigneur Ladium. J'étais tentée, mais il me fallait sentir sa réaction à mon appellation et à mon immiscions dans leur conversation "privée".
Invité
Anonymous
La Dame Noire savourait l’alcool quelque peu étrange, laissant lentement glisser le liquide dans sa gorge en savourant chaque goutte. Il était rare qu’elle savoure autant un breuvage aussi particulier que celui-ci. Se laissant aller dans le fauteuil, la Sith écoutait les nouvelles interrogations de son interlocuteur. Questions sensées, mais formulées de sorte qu’il s’agissait presque d’une demande. Elle remarquait même qu’il semblait déjà prendre à cœur son nouveau rang au sein du Conseil Noir. Sentiment fort louable, quoique, Darth Ynnitach n’étant plus une novice, elle devinait sans mal qu’il cherchait à se faire bien voir. La convaincre peut être, que son choix de le nommer à ce poste soit bon. Au fil des secondes c’est l’impression al plus plausible qu’elle ressentait.
 
-Pour cette paix « inespérée », la République à marchandé comme à son habitude. Mais il se trouve qu’au lieu de respecter les lieux des Anciens Sith, ils ont fait preuves d’encore moins de respects pour les mondes éloignés de la Bordure. En effet, la République à décidé de façon arbitraire de nous donner toute une portion de planètes. Certaines ne leur appartiennent pas, d’autres oui, mais ils ont jugés ceci comme n’ayant que peu d’importance.
 
A ces mots, Darth Ynnitach appuyait une touche et un hologramme en jaillissait. La forme spectrale représentait une carte à l’échelle galactique, mise à jour dernièrement. Elle prenait en compte les nouveaux territoires qui seront laissés aux Sith dans peu de temps, le délai arrivant bien tôt à son terme.
 
-Voyez seigneur Laduim, ce que la République consent, aujourd’hui, à nous livrer en pâture après une escarmouche sur Artorias. Pour ça, j’ai juste promis que je leur laissais un délai de quatre mois pour évacuer les populations souhaitant partir, que les prisonniers fait sur Artorias, militaires et Jedi, seraient relâchés en échange des prisonniers Sith.
 
Pour Darth Ynnitach, un seigneur Sith « loyal » avait bien plus de valeurs que ces prisonniers, quand bien même il s’agissait du Grand Maître de l’Ordre Jedi et le Chancelier de la République. Mais ça, elle se refusait de l’admettre à voix haute. De toute manière, elle se disait que Darth Laduim finirait bien par le comprendre de lui-même, un jour. Une voix se faisait entendre. Surprise, la Dame Noire n’en laissait rien paraître. Elle savait que cette personne était là, à veiller sur elle. A observer et à écouter avec une curiosité avide, insatiable. Son regard glissait du Twi’lek à la Zeltronne pour revenir se poser sur Laduim, observant sa réaction quant à cette apparition qui n’était à la base pas prévue. Il n’est guère dans les habitudes d’Ynnitach de permettre à sa « chère sœur » se faire une apparition dans une conversation privée. La Dame Noire se mit à penser qu’elle devra remédier à cela avec Riakath… La Sith « nouvellement venue » venait de donner son point de vue et finit, comme la bienséance l’exige, à se présenter.  
 
 -Les Jedi capturés étaient peu enclins à se laisser corrompre, seigneur Laduim. Mis à part quelques padawans qui auraient pu se révéler prometteurs, il n’y avait que peu de Jedi de valeur…
 
Dans son esprit, les Jedi de peu de valeurs en avait une véritable. Mais elle ne voulait certainement pas faire un aveu de faiblesse et encore moins d’incompétence, d’autant qu’il ne fallait pas trop tourmenter leurs prisonniers. Du moins pour les plus importants, les padawans quant à eux en avaient moins, de l’importance. Mais si l’envie leur prenait de « changer de camp », il serait plus intéressant et avantageux qu’ils le fassent d’eux même plutôt que contraint et forcé !
 
-Et j’avais surtout besoin d’eux vivants et en bonne santé physique et mentale.

Quand bien même il persistait des doutes quant à la santé mentale du Chancelier après cette mésaventure dans l’orbite d’Artorias et sur la dite planète.
 
-Mais à présent, se sera à vous seigneur Laduim de faire ce choix quant à ceux pouvant prétendre être des nôtres… ou pas. Mais laissons cette question de côté pour le moment. Concernant la République, contrairement à Darth Riakath, je ne la vois pas comme une entité faible. Bien au contraire ! Mais leur défaite, mineure à l’échelle galactique, en tâche leur prestige et crée des divisions au sein du Sénat. Ce qui nous laisse du temps, rien de plus. C’est à partir de maintenant et par les actions entreprises sur Artorias, qu’elle va s’affaiblir.
 
La Dame Noire se mit à sourire avec franchise à l’adresse du Twi’lek.
 
-Voyez, seigneur Laduim, que vous avez fait le bon choix sur Korriban, de me soutenir lors de ma prise du pouvoir…    
 

En lâchant cette phrase, Darth Ynnitach était bien consciente de jouer sur la jalousie que pourrait ressentir Riakath quant à cette révélation et de transformer Laduim comme un « rival affectif » auprès d’elle. 
Invité
Anonymous
Inespérée,

    Le mot fit sourire le Twi'lek qui pouvait imaginer à quel point la Sith avait prit du plaisir à négocier celle-ci. Avait elle eu besoin de forcer son propre talent ou bien la république lui avait elle mangé dans la main au point de donner plus qu'elle n'aurait dû obtenir ? La question resterait sans doute à jamais dans l'esprit du Seigneur Sith qui écouta les mots de sa Reine avec attention. Ainsi l'empire Sith allait s'agrandir avec l'accord de la république et donc des Jedi ? Cette nouvelle était tant intéressante qu'amusante au yeux de l'homme qui n'arrivait à imaginer quelle devait être les pertes de la république pour qu'ils acceptent, en plus de la libération de tous leurs captifs, ce genre de conditions. Avaient ils perdu tout sens logique ou leur défaite avait été telle que les Sith aurait pu s'emparer de bien plus en continuant à mener l'assaut ? Cela expliquerait sans doute les rumeurs qu'il avait entendu de ci de là, rumeurs qui murmuraient que la trêve était mal vu par bon nombre des siens. En effet, que pourrait il y avoir de plus frustrant pour un Sith que de devoir ralentir sa montée au pouvoir pour des raisons qu'il ne comprendrait sans doute jamais ?

    Un bruit vint attirer l'attention de l'homme qui, reconnaissant l'activation d'un système holographique, usa de sa vision si particulière afin d'en percevoir les contours. La carte représentait l'ensemble connu des mondes peuplant la galaxie et diverses couleurs firent peu à peu leurs apparitions par zone afin d'en délimiter les différences influences ou possession. La voix de la Sith accompagnait les diverses apparitions, dévoilant surtout un des points les plus importants, il n'y avait eu qu'un simple échange de prisonniers pour que de telles donations soient offerte part la république. La défaite des républicain avait dû être terrible pour qu'ils consentent à de si gros sacrifices, sans parler du fait qu'ils offraient des planètes n'étant pas même sous leur contrôle. S'imaginaient ils que cela allait affaiblir les rancœurs à naître à leur égard ? À moins qu'ils n'aient dors et déjà décidés de mentir sur les raison des évacuations afin de garder le beau rôle dans tout cela ?

    Un voix vint interrompre les réponses aux questions que le Twi'lek avait posé, une voix qui bien vite s'accompagna d'une silhouette féminine qu'aucune cape ne pouvait masquer aux yeux du Seigneur Sith. Quel intérêt ? Fallait il vraiment qu'il réponde à cette question ou bien n'était elle là que pour introduire l'intruse qu'il avait ressenti quelques minutes plus tôt ? La première réponse semblait être la bonne puisque l'inconnue se mit à argumenter sur le peu, voir l’absence d’intérêt que corrompre le moindre Jedi pouvait avoir. Ne voulant se lancer dans un long face à face sans avoir plus d'informations quand aux Jedis captifs, le Seigneur Sith se contenta d'hocher la tête avant d'ajouter un mot, lorsque la Main Noire De l’Impératrice se présenta, afin d'écouter l'échange qui devient bien vite " animé ".


    " Enchanté... "

    Ainsi les deux femelles ne semblaient être en accords sur tout les points ? Comme cela n'était pas surprenant ! Deux Sith ayant le même avis dans un même pièce, cela ne devait que rarement arriver, si l'on prenait en compte que bien souvent le maître et l’élève étaient eux aussi en désaccord bien que l'un n'osait le clamer à haute voix. Les explications continuèrent longuement pour se finir sur un état de fait qui fit sourire le Twi'lek qui prit la parole aussitôt, ne manquant pas une occasion de rabaisser son ancien maître afin de le garder loin de tout intérêt. Darth Laduim avait commencé à jouer la carte de l'utilité en ce qui concernait Darth Deavas, il fallait que cela continu et la Sith lui en offrait l'occasion.

    " Qui d'autre aurais-je pu soutenir pour ce poste ? "

    Se redressant, offrant sa chaise à Darth Riakath, le Twi'lek se saisit de sa bure avant de prendre place sur la seconde avant de reprendre la parole.

    " Pour ce qui est de votre opinion sur les Jedi, Dame Riakath, je dois avouer ne pas la partager. Mon enseignement m'a apprit à ne pas les sous estimer. Peut être devriez vous en rencontrer quelques un afin de vous faire une idée sur ce qu'ils sont réellement et non pas vous contenter de " ouïe dire ". Si je puis me permettre... "


    L'homme aurait avec plaisir ajouter qu'il avait aussi apprit à ne pas surestimer les siens, mais il préférait garder ce savoir pour lui seul car bien peu de Sith pouvaient comprendre la sens réel de ce principe.

    " Pour ce qui est des captifs, il est regrettable que l'on ait pu les amadouer, mais je comprends sans peine... Et qui sait, les plus faibles on peut être suffisamment été exposé au coté obscur pour qu'une graine se soit implanté dans leurs pures et belles intentions futures. "


    Le mal tache est souille plus facilement les âme jeunes, cela était bien connu et il en était la preuve parfaite à vrai dire. C'était pour cela entre autre que les Jedi n'étaient pas à sous-estimer, eux qui prenaient leurs membres au berceau pour la plus part. D'un certain point de vu, le coté dit clair de la force n'était pas moins sombre que le coté obscur...

    " Avez vous déjà profité de cette paix pour faire grandir nos forces et nos moyens de productions ?Ou les mondes promis par les Jedi sont nécessaires à cette tâche ? "

    Oui, il était inutile de faire un dessin au Twi'lek qui ne pouvait ne pas comprendre que cette paix profitait largement plus à l'empire Sith qu'à la République qui devait, comme l'avait précisé Darth Ynnitach, être empêtré dans une guerre ouverte entre sénateurs.
Invité
Anonymous
Devais-je répondre "De même" à la réplique du Twi'lek quand il se prétendait enchanté de me rencontrer ? En tout cas, il n'en serait rien. Car je n'éprouvais au final encore nul respect envers cet ex-détenu. Quant à Ynnitach, cette chère soeur ...

En prenant place là où le Twi'lek me cédait sa chaise, je la toisais. Sa simple pensée, son envie se concrétisa en moi si bien que je ressentis une once de jalousie. Mais cette once fut maitrisée bien vite. Je n'avais cure de la laisser me gangréner, car au final, je voulais savoir et comprendre ce qui se tramait. Et je voulais connaitre ce "soutien" qu'elle s'était faite en mon absence, le jauger par moi-même. Si bien qu'il aurait été mal avisé de le démanteler de moi-même maintenant.

-"Et c'est peut-être ce sentiment qui vous a conduit à passer un an dans leurs geôles..."

Il y avait craindre et craindre, respecter et respecter, mais au final, j'étais trop prétentieuse pour reconnaître un jour qu'il puisse exister Jedi à même de me battre, de me faire mordre la poussière ou de me terrasser. Une seule avait réellement réussi à ce jour, me condamnant à un exode de la vie auquel je ne m'attendais pas. Elle m'avait trahie, pour ensuite m'offrir une nouvelle vie toute aussi plaisante et intrigante.

Encore que je me devais de reconnaitre une certaine finesse dans ses paroles, à ce Ladium. J'aimais assez la tournure de ses phrases, au moins quand à la graine implanté dans le coeur des plus faibles Jedi. Certes, dans mon cas, il s'agissait d'autres raisons, mais le principe était le même. Je me délectais de l'idée d'imaginer un padawan, ou un Jedi mur en proie à une part d'obscurité, et y goutant, sombrant peu à peu et se rendant compte avec horreur de la perfidie de son code abject.

Un serviteur s'approcha de moi, une coupe de sang dans la main pour venir la poser sur la table. Et mon regard dériva sur lui de depuis la coupe, pour finalement que mon esprit s'instilla dans le sien, prenant possession de ce dernier. Sa main se leva alors, après avoir saisi un couteau présent à sa ceinture, pour se trancher les veines au niveau du poignet. La maitresse des lieux, j'en étais sûre, me pardonnerait d'ainsi jouer de ses pions, et mes mains portèrent la plaie sanguinolente à ma bouche, alors que j'écoutais la remarque suivante de notre nouveau confrère, le Maitre des Académies.

Profiter de la paix pour grandir nos forces, renforcer l'Empire en lui-même, ou autre encore. Une question digne d’intérêt, mais les Sith restaient divisés. L'Empire visait à les réunir sous une bannière, mais ce n'était pas encore finalisé. Certes, de ma position, je savais que c'était en bonne voie, tant la purge que j'avais mené dans l'ombre était proche du but. Pour autant, je n'avais pas d'idée du niveau de production, ni même encore de qui l'Impératrice avait fini par choisir pour répondre au sein de l'Empire de ce genre de questions.

-"Il est évident que ces mondes représentent une main d'oeuvre non allouée. Les soumettre à notre régime sera ... productif et utile. Mais doit-on penser que nous sommes faibles ? Je ne pense pas. Pourtant, je suis pour que nous nous renforcions, ne serait-ce que pour mieux écraser notre ennemi le moment venu."

République. Jedis. Les voila, mes ennemis. J'étais née, formée, choisie pour les détruire. Et j'y vouais ma vie, prônant la grandeur et la force du coté obscur.
Invité
Anonymous
Darth Ynnitach répondit par un sourire mystérieux à la réponse du sans équivoque du Twi’lek. Oui c’est vrai, qui d’autre aurait-il pu soutenir ? L’un de ces envieux dont il ne savait rien du tout alors que sur elle, il savait certaines choses. Ou tout du moins il savait à quoi s’en tenir. Restant silencieuse, la Sith assistait à l’arrivée de sa chère sœur, qui semblait bien prise au dépourvue à l’idée qu’il existe un lien entre Laduim et la maîtresse des lieux. La Dame Noire observait et savourait ce semblant de rivalité qui se mettait doucement en place entre eux deux, avec elle-même comme enjeu.
 
-Oui seigneur Laduim, c’est dommage. Mais d’un autre côté, les Jedi captifs avaient plus de valeur à mes yeux en tant que monnaie d’échange. De plus j’avais besoin qu’il reste… « Sans tâche » pour que leur fichu Conseil jedi ne voie rien à y redire quant à la bonne fois de cette paix que je voulais mettre en place.
 
Encore une fois, la Dame Noire se montrait évasive quant au véritable pourquoi. Récupérer Laduim en faisait partie. Récupérer un Sith qui la connait et la soutient. Le récupérer avant qu’il ne se mette à parler, que se soit par la contrainte ou tout simplement dans une idée parfaitement saugrenue de se venger de l’injustice qui le faisait pourrir dans une prison Jedi. Et puis l’autre raison était surtout de plonger les Jedi dans une certaine forme d’incertitude sur l’avenir et d’une « coexistence » avec un Empire Sith.
 
Le choix de Darth Ynnitach de faire revenir Laduim et de le nommer au Conseil Noir semblait à ses yeux, au fil des minutes et des questions soulevées, un bon choix. Certes elle ne pouvait pas imaginer chose dans l’esprit du Twi’lek qu’une volonté de s’élever dans l’Empire et, comme le montrait le meurtre de son maître d’il y a peu, une intention de s’affranchir de tout magister quel qu’il soit. La Sith envisageait déjà le jour où il s’élèverait contre elle. Ce qui ne manquerait pas de faire plaisir à la Zeltronne ici présente…
 
-Bien entendu, seigneur Laduim ! Moderniser, agrandir nos forces et nos industries est une tâche qui a déjà été commencée avant même les opérations sur Artorias. Mais je vous avouerais que c’est une chose qui nécessitera une étude plus approfondie. Et d’ailleurs…
 
La Dame Noire s’interrompait en voyant à quel « jeu » s’amusait Darth Riakath. La Sith s’enfonçait dans on fauteuil, semblant attendre qu’elle ait finie de jouer avec ce malheureux esclave qui servait un « rafraîchissement » à la Zeltronne. Il semblait bien que Riakath oubliait ce qu’est la bienséance, ou alors c’est une manœuvre quelque peu grossière pour montrer au Twi’lek à qui il avait à faire ? Mais peut être serait-ce au goût du Twi’lek ce genre de comportement que certains réprouvent ? A ce sujet Darth Ynnitach était bien curieuse. La « chère sœur » se relevait de son met, tandis que l’humain pathétique qui avait aussi conduit le Twi’lek jusqu’ici, se tenait le poignet et cherchait à se soustraire aux Sith, espérant un ordre de sa maîtresse pour ce faire. Mais il n’en fut rien.
 
-Voyons… Riakath… Tu aurais quand même pu attendre…
 
Darth Ynnitach réprimandait Riakath avec une pointe d’amusement dans la voix. Car c’était plus de l’amusement que de l’agacement le comportement de la Zeltronne au sein de ce petit entretien. En plus cela permettait de sonder davantage Laduim et de le connaître un peu mieux.
 
-Oui j’allais dire que j’ai déjà repéré quelqu’un qui pourrait se charger du problème de nos industries et de préparer déjà une réflexion sur comment intégrer économiquement et industriellement les planètes cédées « généreusement » par la République.
 
Il est vrai que la République se montrait fort généreuse. La peur du Chancelier de voir des planètes républicaines, y compris au cœur du Noyau, accueillir des Sith en toute impunité n’était, semblait-il, pas de bon goût. Il préférait brader la Bordure Extérieure plutôt que de voir l’intégrité de la République se fissurer.  Bien entendu, la Sith ne dévoilait pas qu'il s’agit de Lord Janos, sénateur d'Aargau pour la République et qu'il répond au nom de Darth Deinos. D’autant que son nom ne leur dirait probablement rien pour le moment sauf pour Riakath peut-être qui s’occupe des Renseignements Impériaux.
 
-Nous aurons bientôt l’occasion de reparler de ceci. La première session du Conseil Noir est prévue suite aux pourparlers qui se dérouleront à la station Flydon maxima avec la délégation de la République concernant l’abrogation ou non du traité d’Artorias.
 
Furtivement, la Sith échangeait un regard avec la Zeltronne. Comme si elle cherchait à y voir si tout était fin prêt ou s’il y avait une anicroche, un possible retard.

-Bien entendu, d’autres questions seront à l’ordre du jour. Seigneur Laduim, vous pourrez mettre à profit le temps qui nous sépare de cette réunion pour visiter nos différentes académies et vous nous ferez part de vos impressions et de ce qu’il faudrait corriger et améliorer. Je suis persuadée que vous vous en montrerez capable… 
Invité
Anonymous
Un an,

    Les mots de la Sith auraient pu trouver, face à un autre, une réponse vive voir violente et peut être était-ce ce qu'elle attendait du Twi'lek qui lui faisait face ? À vrai dire, peu importait ce qu'elle attendait, car il était clair qu'il ne semblait pas s'en soucier en cet instant son visage n'ayant pas même cherché à faire face aux mots de la Zeltronne. Lui n'était pas porté par des ressentiments négatifs trop propre aux Sith et savait faire preuve de bon sens même lorsqu'il était mis à mal que ce soit par des mots ou des actes que certains ne laisseraient pas passer. La pique de cette Riakath en était il un ? Sans doute que non... Après tout, ils se contentaient de discuter et comme dans toute discussion les divergences d’opinions pouvaient voir le jour et donc cela ne devait être qu'une divergence d’opinion sur le point sensible que représentait les Jedi. Àvrai dire Darth Laduim ne s'était pas attendu à un autre genre de réponse, ce qui le confortait dans ses certitudes sur les plus âgés de ses confrères.

    " Peut être devriez vous vous y essayer ? Je suis certain que cela pourrait vous faire le plus grand bien pour le futur, si jamais la paix devient plus " sérieuse " "


    Le mot était lâché. Laduim n'était pas stupide et savait parfaitement que la paix ne serait jamais sérieuse entre les deux camps et tout particulièrement d'un point de vu Sith tant que ses membres n'auraient pas apprit à faire fructifier ce qu'ils possédaient déjà avant d'en vouloir encore plus. Darth Deavas avait apprit cela dans la douleur et rapidement il s'était appliqué à transmettre ce savoir à son élève ce qui avait sans doute été l'un de ses plus précieux conseil. En effet, c'était grâce à celui-ci que Darth Laduim avait pu détruire son maître sans qu'il ne s'y attende... La Reine Noir répliqua presque aussitôt, comme pour mettre fin à cette petite querelle en enchaînant sur diverses réponses aux questions du Seigneur Sith nouvellement nommé au sein du Conseil Noir. Pour autant les réponses furent coupés par les actes de l’intruse qui semblait prendre un certain plaisir à oublier ce que les personnes civilisées appelaient les bonnes manières. Décidément cette réunion était sources de bien des surprises et la plus part n'étaient que peu au goût du Twi'lek qui trouvait tout cela grossier...

    " Ce n'est rien... "

    Car oui, lui connaissait les bonnes manières et ne comptait pas se jeter dans une longue énumération des choses que cette Sith ne semblait pas connaître, sans parler que tout cela n'était peut être qu'un test de sa part afin de le mettre mal à l'aise. Qui pouvait le savoir ? Sans rien ajouter de plus, le Seigneur Sith finit d'écouter les explications de la Dame Noire et prêta une oreille attentive à la dite réunion que le Conseil Noir allait tenir " bientôt " comme venait de le préciser la Sith. Aucune date, mais cela n'était pas véritablement grave, peut être celle-ci n'était pas encore certaine et pouvait déprendre des pourparlers en eux même ? L'homme n'était pas vraiment aux faits de tout cela n'ayant jamais eu à jouer de politique avant ce jour.

    " Très bien, j'ai hâte de rencontrer, mais surtout d'entendre l'avis des autres membres du Conseil sur tout cela. "

    Avant de se redresser, le Twi'lek reprit la parole sans quitter des yeux Darth Ynnitach.

    " Si vous le permettez je voudrais m'y mettre dès à présent. "
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn