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Que de plaisirs c'étaient qu'enfin avoir un nouveau corps, jeune et palpable. La prison quittée, et explications faites avec sa soeur, Riakath redécouvrait les joies de voir, sentir, toucher et gouter l'environnement. Et si l'anzat avait su se montrait convaincante, Riakath aimait à penser que sa toute dernière attention -fêter son retour- était le réel signe de la "paix" entre elles deux.

Elles s'étaient finalement quittées, quelques heures plus tôt, après palabres, pour se préparer à une virée rocambolesque. Et quelle virée ... Se retrouvant près d'un vaisseau, elles avaient choisi une destination tout à fait particulière : Corellia. Le monde du noyau abritait bien des villes où "l'amusement Sith" restait un jeu plaisant à entreprendre. Et bien que le voyage aurait pu lui sembler long, il n'en fut rien, tant la Zeltronne s'afféra dans les appartements du vaisseau, choisissant une tenue.

Son choix s'arrêta sur une dont l'aspect était traditionnelle, une bure peu élégante mais représentative d'un rang prestigieux. Et alors que l'annonce se faisait de l'approche de l'atmosphère corellienne, l'ex-prisonnière se présenta à la salle de communication, où se trouvait déjà sa soeur.

-"Corellia ... Douce planète. C'est gentil de m'amener ici pour jouer ? Mais rassures-moi, tu restes avec moi pour cette partie ?"

Elle ne l'imaginait pas autrement. Son altesse, la Dame Noir, ne pouvait pas simplement lui proposer de fêter son retour en ne faisant que la lâcher sur un terrain de jeu aussi attractif.

-"Mais dis-moi ... Au vu de ce que tu as fait sur Artorias ... Tu peux vraiment te poser ici ? Sans rien craindre ?"

Des codes volés ? Une plateforme allouée sous société-écran ? Des pots-de-vins ? Un allié précieux ? Ou encore du culot, ou un champ de camouflage ? La Zeltronne ne savait pas ce que l'esprit de sa soeur avait pensé, mais l'envie de le savoir était comme d'accoutumé importante.
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Le vaisseau argenté filait à travers l’espace, telle une dague s’apprêtant à crever la planète vers laquelle elle pointait. Corellia, une planète réputée pour ses contrebandiers et pirates malgré la forme d’une structure gouvernementale rattachée à la République. Elle abritait surtout ce port d’où arrivait et repartait les contrebandiers et qui en faisait un lieu ou la marchandise tout comme les gens arrivaient repartaient à une vitesse qui était telle qu’il était impossible de tout comptabiliser. Le vaisseau, nommé T’Sahaal, entrait dans l’orbite de la planète. Darth Ynnitach laissait le soin à celui qui avait la responsabilité de la manœuvre d’annoncer à la douane quel vaisseau arrivait et la raison de sa venue, « pour affaire et plaisir ». C’est à ce moment que l’autre Sith qui voyageait avec la Dame Noire venait d’entrer sur la passerelle. La Sith accueillait sa comparse d’un signe de tête ponctué d’un sourire.

 -Oui, bien sur que je viens avec toi !

Elle avait dit ça avec un petit air d’incompréhension face à cette question. Bien entendu qu’elle allait venir, elle qui voulait revoir sa sœur à l’œuvre ! La seconde question ne put qu’arracher un sourire mystérieux à la Dame Noire. Elle avait prise bon nombre de précaution avant de venir ici. Tout d’abord ce vaisseau n’était pas du tout enregistré dans la République ce qui facilitait les choses pour lui créer une identité. Selon son enregistreur de vol il provenait de l’Espace Hutt, donc c’est une donnée invérifiable.  Bien entendu cela nécessiterait quelques aménagements une fois au sol, mais rien d’insurmontable.

-Ne t’inquiètes pas, j’ai prévu plusieurs options pour nous garantir une certaine tranquillité durant notre séjour… A moins que tu ne veuilles corser les choses ? Dit-elle sur un ton taquin.

Darth Ynnitach savait très bien que l’envie de profiter de cette planète pendant quelques jours était grande dans le cœur de sa sœur. Mais il avait fort à parier que l’idée de partir d’ici en laissant un souvenir mémorable ne lui déplairait pas non plus.  La plate forme était déjà réservée et les agents de la douane seraient certainement très compréhensif entre de la persuasion mentale et quelques crédits, histoire de se les mettre à leur service pour éloigner quelques gêneurs de toutes sortes. Sait-on jamais ?

L’engin entrait dans l’atmosphère et filait à travers les immenses allées aériennes pour se rendre à la dite plate forme. La nuit allait tomber dans très peu de temps sur la partie de la planète où le vaisseau serait posé. Il se trouve que c’est là aussi que se trouvent les lieux qui intéressent davantage les deux femmes Sith. Quelques minutes plus tard, il se posait sur la plate forme indiqué et le comité d’accueil commençait à se mettre en place à la sortie de la passerelle.

Attendant bien sagement de les faire poireauter près de cinq minutes, Darth Ynnitach et Darth Riakath descendaient la rampe du vaisseau et posèrent le pied sur la passerelle grise métallisée, ce qui pouvait s’apparenter à la terre ferme de Corellia. Elles étaient toutes deux vêtues de tenues simples, mais qui dénotaient tout de même d’un certain rang, d’une certaine importance. La Dame Noire avait pris soin de modifier un peu son apparence, en l’occurrence sa longue chevelure blanche, qu’elle avait teinte en noire et ainsi se faire passer aux yeux de la galaxie pour une Zeltronne, comme sa sœur. Etant à quelques mètres d’une équipe de quatre douaniers, un chef et trois hommes, Darth Ynnitach se penchait à l’oreille de Riakath.


-A toi de jouer, voyons si ta persuasion reste toujours à la hauteur… 
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Corser les choses ? Bien sur que l'idée me traversait l'esprit, de plus en plus même. Et ça, bien avant qu'elle ne me la susurre à l'oreille. Car le prévisible était définitivement ennuyant là où l'imprévisible devenait délectable.

-"Attendons déjà de voir comment ce monde à évoluer depuis ma dernière visite, avant de nous avancer sur des présomptions aussi hasardeuses."

La vraie question était aussi de savoir ce que ce corps était capable de faire, de supporter. Je connaissais Ynnitach pour être quelqu'un de réfléchi, je savais qu'elle était capable de beaucoup de choses, et même de se prévoir une ou deux petites astuces. J'avais "confiance", mais devais-je pourtant être aveugle ?

L'atterrissage se fit sans encombres, et voila que l'envie me dévorait de sortir, de me dégourdir les jambes. J'avais ce sentiment, comme une enfant que l'on emmenait pour la première fois en parc d'attractions. Et alors que la rampe s'abaissait, c'était mes yeux qui brillaient presque d'émerveillement. Dromund Kaas, c'était une chose, et Corellia une toute autre.

-A toi de jouer, voyons si ta persuasion reste toujours à la hauteur…

Mon visage prit alors un fascies souriant, alors que d'un simple et discret geste de main, je faisais signe à ma soeur de s'arrêter alors que moi je continuais. Aucun ordre là derrière, mais si j'avais su contrôler mes phéromones avec elle, rien n'était moins sur pour ses quatre Corelliens.

-"Mesdames. Peut-on savoir ce qui ..."

Le chef de la bande avait commencé à parler, pour ensuite perdre comme toute notions, jusqu'à presque l'équilibre. Le voyant bien vite rattrapé par ses compères, le sourire qui fendait mon visage s'élargissait, alors que l'envie dans mon coeur se transformer en délices de la fête, emplissant la zone de cette même envie.

-"Nous comptons nous amuser sur votre belle Corellia, goûter à des plaisirs ... particuliers. Ça ne vous ennuie pas j'espère ?"

Cette dernière phrase, ponctuée d'un mouvement de paume afin d'agir via la Force sur leur esprit, cela pour le discipliner, fut couronné de succès, et alors mon regard se tourna vers la Dame Noire.

-"Tu as vu ? Ils sont d'accord ..."

Le timbre de ma voix était celui de l'enfant, fière d'elle alors qu'elle venait de réussir un exploit. Et c'en était un tout de même. S'adapter si vite à ce nouveau corps, je ne m'y serais jamais attendu, et le fait que ce soit un tiré de la même race que ce que je fus autrefois n'était surement pas un détail anodin. Toujours est-il qu'alors que les quatre hommes cédaient à leur "propre" envie et manière de faire la fête, j'invitais ma soeur à continuer, désireuse de voir cette probable nouvelle Corellia.

Je n'envisageais pas d'être décue, et il ne fallut pas longtemps pour me rendre compte que je ne le serais pas. Cette planète, et cette partie de celle-ci, était pour mes sens comme une piscine de friandises. Je savais où donner de la tête, mais quoi choisir ? Du père de famille traversant le quartier à pied pour rentrer chez lui, d'un pas décidé et ne montrant clairement aucune envie de s'arrêter au pauvres tocars qui se disait les caïds du coin, avec leur bande derrière eux pour les soutenir, je cédais à une sensation d'extase folle. Une sensation que je ne pouvais pas garder pour moi, et que je partageais à ma manière avec cette "fausse" Zeltronne qui m'accompagnait.

-"Ne le prends pas mal, Ilithya... Mais mon peuple a toujours pensé que le tien ne savait pas s'amuser. Un peu comme les Fallens. Et je trouve pas forcément que c'est faux. Mais merci de m'avoir emmené ici."

Au combien oui, merci. Ici, mon règne de terreur allait reprendre. Ici, j'allais l'inspirer à nouveau, ce sentiment délectable qu'était LA peur. Et je dis bien LA peur, celle que l'on inspire à un être sur le point de mourir, le sachant, et sachant aussi qu'il serait impuissant face à cette torpeur grandissante, et cette inéluctable fin.

Au gré des rues, des allées, je cherchais ma proie, celle qui serait la première de la soirée. Et je la choisit en revoyant ce même homme, qui ne dénotait aucune envie de s'attarder.

-"Il est à moi ..." lancais-je à l'intention de ma soeur, exprimant clairement ma non-envie de le partager, celui-là.

Et me séparant d'elle d'un pas plus rapide que le sien, je pris un chemin me permettant de lui couper la route, avec pour seule réponse à son regard d'étonnement un baiser. Forcé au début, il finit par lâcher prise, et s'abandonner à un ressentit que je contrôlais, instillant en lui un réel plaisir, un réel bonheur. Ma main saisit sa nuque, alors que mon corps entier l'attirait à l'ombre d'une ruelle.

Un baiser ... ce fut son paiement pour ce que je lui réservais. Son dernier acte "d'amour" en échange de sa vie, que j'interrompis en sectionnant au couteau sa carotide. Mes phéromones lui hurlait d'être calme, docile, et c'est ce qu'il fit, sombrant dans la mort sans même regretter de ne pas retrouver les siens ce soir ; sombrant dans la mort alors que mes lèvres avaient quitté les siennes pour se délecter de ce nectar encore chaud qui coulait sur son corps.

Je me relevais, m'étant accroupie en suivant la glissade de cet être insignifiant dans la mort, pour constater qu'elle m'avait suivit, et probablement observée. Et lui souriant, je lui jetais le défi si habituel :

-"Tu te sens capable de faire mieux ?"

Je la savais capable ... mais j'aimais jouer.
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Darth Ynnitach observait, d’un regard froid, l’attitude de Riakath avec les douaniers doublés de voyous. Quelque part elle pouvait comprendre cette attitude, sa « sœur » cherchait à découvrir ses capacités avant de se lâcher plus avant sur Corellia. Le talent de sa sœur revenait, certes, mais la Dame Noire supposait que se ne serait guère suffisant pour le moment. Et puis s’attacher la loyauté de tels individus pour veiller sur leur vaisseau et éloigner ceux qui ne manqueront pas de poser des questions par la suite, n’avait pas de prix. Suivant la Zeltronne, la Sith passait entre les hommes, laissant tomber une bourse de crédits au sol.

-Veuillez à ne laisser personne s’approcher du vaisseau… vous serez… gentil. Leur dit-elle avec un sourire qui se voulait enjôleur.

Puis les plantant là, les laissant se battre pour l’argent l’esprit encore embrumé par les résidus de sensations laissés par Riakath, Darth Ynnitach rejoignait cette dernière. Elle venait d’ailleurs de l’appeler par son prénom, prénom qui n’avait plus réellement de signification à ses yeux. Mais il est vrai que c’est plus discret que le titre Sith. Et si elle voulait faire un peu de provocation, soit…

-Voyons… Isobel. Tu devrais le savoir que je ne suis pas aussi glacial de prime abord ! La prison t’aurait-elle fait oublier tant de choses ? Dit-elle dans un sourire carnassier.

Les Zeltrons aiment les plaisirs, quels qu’ils soient, du moment que sa soit stimulant à l’excès. Encore que ce mot, excès, n’existe pas dans leur vocabulaire. Du moins Darth Ynnitach ne l’a jamais entendu être prononcé par sa « sœur ». Les Anzati ne sont guères différents, eux aussi apprécient les différentes joies que leur réserve l’existence, surtout avec une vie aussi longue que la leur. Bien que la chasse tienne une place très importante chez eux. Prédilection que Riakath avait finie par faire sienne.

Elle la suivait du regard, lorsqu’elle accélérait vers la proie qu’elle s’était désignée pour entamer leurs festivités. Elle avait juste dit un « il est à moi » égoïste. Mais ça c’était une chose qu’Ynnitach ne pouvait que comprendre. Des années enfermées, privée de toute sensation pour une représentante de cette race qui ne vivait que par ça et que le fait de s’en trouver privé avait sonnée comme quelque chose de pire qu’une condamnation à mort. Passant par une ruelle, la Zeltronne avait finie par disparaître à l’angle.

La Dame Sith suivait l’homme, la victime désignée de sa sœur. Une moue étirait ses lèvres. Un humain, un représentant de cette race, de ce bétail qui pullulait dans la galaxie. Un humain sans histoire qui ne vivrait qu’une vie n’ayant pas plus d’éclat qu’une étincelle dans cette immensité sombre. Une proie sans réel attrait en fin de compte. Une proie qu’elle laissait bien volontiers à Riakath si elle souhaitait « se faire les dents » dessus, grand bien lui fasse.

Du coin de l’œil, Darth Ynnitach observait les petites frappes du spatioport. Ils géraient leurs affaires au grand jour, sans se soucier des autorités portuaires. La corruption était un mal nécessaire, mais ô combien agréable, surtout lorsque l’on peut en profiter. Les douaniers doublés de voyous se contentaient de leurs crédits et eux en brassaient des centaines par jour. Ils étaient trois, au pied d’un entrepôt. Tous très jeunes, à peine s’ils avaient la majorité légale selon les lois républicaines en vigueur.

Puis Riakath réapparaissait devant sa proie désignée et se collait à lui, en lui offrant un baiser. Le baiser de la mort, comme se le doutait si judicieusement Darth Ynnitach. Au moins cette étincelle deviendrait flamme avant de disparaître en s’approchant d’un brasier bien plus conséquent. Se brasier le consumait déjà de l’intérieur par un flot d’émotions contradictoire alors que sa gorge se faisait trancher et que le baiser se maintenait envers et contre tout. La flamme se raccrochait au brasier avant de se retrouver avalé par lui et disparaître. Visiblement le moment fut intense pour la Zeltronne, mais au plaisir fugace. Et comme à l’accoutumé un « te sens-tu capable de faire mieux ? » résonnait dans la ruelle déserte.

Le défi, leur petit jeu à elles, était lancé. Bien entendu, la Dame Noire ne pouvait rien faire d’autre que de le relever ! L’odeur cuivrée du sang venait chatouiller ses narines. Elle imaginait déjà le goût métallique qu’il devait avoir sur sa langue. Adressant un sourire à Riakath, Ilithya quittait la ruelle, revenant sur l’allée principale. Un convoi de marchandise était entré dans l’entrepôt d’où les petites frappes faisaient leur business. Trop tard… pour eux, ou du moins pour celui sur lequel elle avait jeté son dévolu, l’odeur du sang l’entêtait encore, réveillant en elle sa faim, sa faim dévorante qui la rongeait et pouvait, si elle se laissait dominer par cette soif irrépressible, la pousser à agir de manière inconsidérée.   

Traversant la rue, la Sith se précipitait déjà vers l’entrepôt, le contournant en voulant passer par l’une des nombreuses entrées de services qui devaient se trouver autour. Une entrée se trouvait en hauteur, le long d’une passerelle de service. Usant de la Force, Darth Ynnitach bondissait pour l’atteindre et s’y hisser avec une vigueur entretenue par sa faim qui se faisait pressente à chaque instant. Sans jeter un regard derrière elle pour s’assurer que sa sœur la suivait, Ynnitach entrait dans le bâtiment, en ouvrant la porte avec la Force. En s’y glissant discrètement à l’intérieur, elle jetait un œil autour d’elle. Des couloirs assombries qui menait à ce qui devait être les bureaux de l’entrepôt. Des bruits de pas et des éclats de voix lui parvenaient, et s’approchait de sa direction, sans attendre elle y entrait…

Darth Ynnitach n’avait pas choisie cette porte par hasard. Elle savait que sa proie était derrière. Il y était, assit sur son fauteuil, le dos tourné à la porte. D’un pas souple, elle allait droit sur lui, les sens en alerte au cas où. L’humain vidait une fiole contenant un liquide violet. Ilithya trouvait ça dommage, cela lui faciliterait les choses. Elle usait de ses pouvoirs pour captiver l’esprit du jeune homme. Lui susurrant par cet intermédiaire de se retourner vers elle qui venait de s’installer sur le bureau. Obtempérant, elle lui offrait un sourire éclatant, en guise d’accueil, lui laissant promettre bien plus…

Une fois que l’emprise était grande, la belle s’approchait et d’un geste langoureux elle se laissait retomber sur les jambes de sa proie. Vu d’aussi près, cet humain était beau, avec un visage encore juvénile mais le regard vert et perçant. Des mèches de cheveux noirs retombaient sur les côtés et le visage, lui donnant un côté rebelle et sauvage. Un jeune homme, un garçon comme se surprenait à le penser Ynnitach, bien trop jeune pour ce qu’il fait et aussi pour ce qu’il va lui arriver, mais c’était trop tard. Elle l’avait choisit et sa faim se faisait plus pressante que jamais.

Ses lèvres venant effleurer les siennes avant de l’embrasser avec une passion dévorante. Puis se saisissant du visage du jeune homme entre ses mains, les poches au niveau de ses joues s’ouvraient, libérant les deux appendices de couleurs rosés qui glissaient lentement vers les narines de sa proie. Lui souriait béatement, ne pouvant décrocher son regard de celui de la belle, alors que les deux tentacules entraient dans le nez et plongeait jusqu’à son cerveau
La Sith laissait exhaler un soupir de plaisir en murmurant un « encore » si évocateur mais à la signification si trompeuse. L’humain comprenant en cela une invitation à aller plus loin. Mais voyant que son corps ne lui appartenait déjà plus tout comme sa vie, il esquissait une grimace trahissant sa douleur alors que du sang perlait déjà de ses narines et qu’Ilithya se retirait de lui en poussant un long soupir de satisfaction. Ses appendices rentraient dans ses joues, puis se penchant en avant, elle venait laisser le bout de sa langue lécher le sang qui perlait du nez de sa victime, laissant échapper un soupir de satisfaction en le goûtant.

-Mmmmh… délicieux jeune homme…  Lançait-elle à l’égard de sa sœur, le regard brillant d’un plaisir sauvage, aussi malsain que pervers.
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-"Franchement ? Comment tu oses tricher ainsi ... ? C'est ... pathétiquement injuste."

Tu parles que je trouvais ça pas sympa de sortir de pareilles avantages, qui faisaient découvrir une sensation que je ne pouvais moi que toucher en la sentant de par les phéromones. Son "encore" raisonnait du coup dans ma tête, emplissant mon être de cette sensation que je trouvais proche de l'insatisfaction tant ma langue me priait d'y goûter plus.

Il n'y avait pas à dire, mais dans ces cas-là, je détestais Ilithya. Au moins autant que je l'appréciais de me faire partager de tels moments. Car autant j'étais frustrée de ce manque, de cet avantage qu'elle avait, autant j'étais ravie de la façon de pouvoir m'en approcher de par mes propres avantages. Et cet état d'entre deux n'était ... pas aisément gérable.

-"En plus, tout de suite, tu mets la barre haute. C'est un petit peu comme si tu étais tellement contente de me retrouver que tu ne souhaites pas te contenir..."

C'est que de toute façon, ça me plaisait de penser ainsi. Mais voila, le petit jeu étant lancé, il me fallait maintenant faire mieux. Et si Nosfera s'était déjà illustrée il y a peu, j'étais encore capable de mieux sous les traits de Riakath. En plus, ma chère soeur avait choisit le terrain de jeu parfait.

-"Mon tour, donc ... Plaçons les prémices réelles de la fête, qu'en dis-tu ?"

D'accord ou non, je la connaissais. Et surtout, elle me connaissait. Un Zeltron n'était déjà pas pour rater une petite fête, mais alors moi ... Et quittant mon point d'observation, qui n'était que l’entrebâillement de la porte du local où se trouvait ma chasseuse de soeur, je me dirigeais calmement vers le centre névralgique de l'entrepôt.

-"Bonjour ... la place !" criais-je alors, avançant d'un pas que je voulais langoureux, avant de me faire pointer de plusieurs canons blasters.

Et la seconde d'après, les blasters se baissaient déjà quelques peu, les phéromones aidant. Mais les phéromones ne seraient pas mon seul instrument cette fois. Pas face à cette bande de petites frappes.

-"Vous ... Vous voulez quoi ... ?"

Celui qui semblait le chef de la joyeuse bande venait visiblement de parler. C'était probablement le plus baraqué de tous, mais aussi et surtout le plus fort mentalement. C'était aisément devinable, au simple détail qu'il était celui qui avait baissé le moins son arme. La prochaine dose lui serait fatale, je le savais, mais ce n'était pas l'unique but.

-"Je viens vous proposer ... un marché disons : intéressant."

Mon visage se fendait d'un sourire alors que je savais maintenant son attention captée. Une nouvelle vague de phéromones vint abaisser définitivement les armes, puis ce fut une autre, emplit d'un fort sentiment de douleur, aigüe et stridente, qui les fit plier le genoux à terre tous, incapable de réagir.

-*Le mal que tu as du te donner pour trouver la Zeltronne si parfaite ...*

Et les relâchant de mon étreinte, je les regardais, prête à leur faire ma proposition, sachant que l'attention y serait maintenant au sommet.

-"Je vous propose de vous laisser la vie sauve, et même de vous sortir de cette vie misérable pour ... me servir jusqu'à votre mort. Me servir moi et ma soeur, cela va sans dire. Qu'en dites-vous ?"

Le silence qui s'ensuivit m'emplissait de joie, parce qu'il signifiait la seule chose que je souhaitais entendre. Et alors que sur ma main se dessinait une nouvelle marque, ainsi que sur la leur, j'avais ma réponse. De nouveaux esclaves, de nouveaux jouets, le tout dans un lieu propice pour faire la fête.

-"Bien ... installez tout pour notre confort. Je veux une grande fête dans ce hangar. Quand à toi et toi, vous allez charger tout ce qui est de valeur dans notre vaisseau. Ah et toi, joli blondinet ..."

Ma main passa autour du bras d'un gamin, un adolescent proche d'une maturité qu'il n'atteindrait jamais, pour l'attirer près de moi dans un geste de désir irrépressible.

-"Toi ... tu vas être notre délice commun." ajoutais-je en regardant ma soeur, l'invitant du regard à partager mon envie insatiable, ainsi que cette fête.
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Darth Ynnitach se redressait, venant s’asseoir sur le bureau devant le jeune homme affalé dans son fauteuil, mort. Le regard pétillant de plaisir, la Sith tournait la tête vers sa consœur un sourire mauvais jusqu’aux lèvres. Riakath avait détesté ça, Ynnitach avait adoré. Bien plus que la « Soupe » c’était la frustration qu’elle avait fait naître chez sa sœur. Elle avait toujours été jalouse de cette façon dont Ynnitach avait de « se nourrir » des autres. Une des nombreuses raisons, mais certainement la plus importante, du fait que les Anzati sont détestés et craints dans l’univers.

-Ah mais c’est toi qui as lancé le jeu ma sœur… Et puis je sais que tu aimes les défis.

*Et j’aime bien tes « petits jeux » qui m’ont manqués…*

Oui le défi de faire mieux que ça, chose pas très difficile, comme la Zeltronne allait le prouver d’ici peu. Oui Darth Ynnitach était plus que ravie quant au retour de sa sœur. Retour qu’elle avait bien voulu de toute manière. Riakath sortait de la pièce et se mettait en quête d’une nouvelle proie et quelle proie ! Tout le hangar… Rien que ça. Darth Ynnitach accordait un dernier regard, froid, à sa victime et s’en allait rejoindre sa vile comparse qui rameutait tout le bâtiment.

*Mmmmh… Tu sais bien que je suis plus qu’heureuse quant à ton retour ma sœur…*

La Dame Noire descendait les marches de la passerelle sur laquelle elle était, dans une posture dominante, appréciant la scène qui se déroulait sous ses yeux. Oui Riakath avait bien récupérée ses capacités de Zeltronne. Celle choisie pour faire revenir sa sœur était bien prometteuse. Cette petite l’avait distraite un temps avant de laisser sa place à une « vieille amie » sur le retour. A l’invitation de Riakath de se joindre à elle, Ynnitach lui faisait signe de monter avec elle avec son nouveau jouet. 

-Viens avec nous mon beau garçon… Elle lui caressait le visage avec douceur. Tu vas découvrir quelque chose… Tu viens ma sœur ? Laissons-les préparer cette petite fête…

Sans attendre, la Sith entraînait la Zeltronne et l’humain avec elle dans une autre pièce, évitant soigneusement celle ou se trouvait sa victime précédente. Les deux Sith s’amusèrent avec le jeune homme, jouant avec lui, ses sensations et bien sur son corps. Elles étaient seules maîtresses de son corps et de sa vie. Sa vie… il l’a perdu au moment ou le plaisir était à son comble pour Riakath. Il était son choix et ceci était son idée en plus d’être sa fête, son retour. Ceci n’avait pas empêché Darth Ynnitach d’en profiter un peu…  avec gourmandise.

A la suite de ce petit jeu la Dame Noire se redressait un sourire aux lèvres, réajustant sa tenue. Cette fois, il fallait admettre que Riakath, sa chère sœur, s’était surpassée. Ynnitach ne pensait pas qu’elle serait allée aussi loin de suite. Cela lui rappelait certaines soirées passées il y a… si longtemps en fait.

-Tu viens ? Dit-elle dans un sourire, près de la porte, se préparant à retourner en bas et voir la suite de cette petite fête. Même si honnêtement, Darth Ynnitach ne se serait pas amusée à se servir de tout ces gens. De plus, il ne fallait pas que Riakath se fasse de soucis, elle lui fournirait de tout ce qu’elle aurait besoin pour leur projet. Après tout, c’est ta fête. 
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-"Combien de fois t'es-tu ainsi amusée pendant mon "absence"?"

Il y en avait des choses dont j'étais sûre grâce aux phéromones, mais alors que mon corps quittait celui de notre victime commune, et que ma soeur "réajustait" sa robe, je ne pouvais que sentir sa propre extase devant ce moment complice. Et quel moment. Ce "beau jeune homme" aura eu droit au comble du plaisir, d'abord parce que nous étions toutes deux belles et sensuelles à nos heures, et ensuite parce que je voulais que ce soit ce qu'il ressente avant de mourir. L'espace d'un instant bien sur, le dernier de sa vie éphémère, j'avais rompu le lien, laissant sa peur reprendre le dessus. Et quelle peur. Il n'y avait presque rien de plus délectable que ce sentiment de torpeur qui s'échappait si rapidement, devant l'éternel sommeil.

-"Je dois tout de même te remercier. Il y a septante ans, je ne l'aurais jamais trouvé cet enfant-là, si ... délicieux."

Et voila que le caractère Zeltron refaisait surface. J'avais été bafouée, trahie, presque humiliée et pourtant, je me faisais une raison, je m'en accommodais trouvant la situation fort aise.

-"Et comment que je viens... Allons nous amuser dignement."

Et alors que je me relevais, et entamais la marche, je ralentissais en passant à coté d'Ilithya pour dire :

-"Allons-y... comme les deux soeurs que nous sommes. Prenons notre place... celle qui nous revient de droit."

Mon regard, elle le remarquerait sans doute, pétillait de l'envie qui me traversait la tête. Corellia cette nuit serait marquée par notre visite, et le joyau de la Galaxie saurait. Un spectacle macabre allait se dessiner, pour notre plus grand plaisir. Et alors je descendais les marches, en première eut égard qu'il s'agissait de "ma" fête, comme l'avait souligné la Dame Noire. Et l'instant d'après on nous plaçait, dans des fauteuils tout de même confortable. La pièce avait été arrangé, et l'entrepôt se remplissait peu à peu de monde. Des danseurs et danseuses aux "invités", je voulais que tous participent à ce moment presque sacré à mes yeux.

Avisant Ynni, qui était en train de se faire servir une coupe de rafraichissement juste à coté de moi, je lui souriais en pensant à cette formule si populaire : "Que le spectacle commence...". Et il allait commencer, j'allais m'en assurer. Autant que m'assurer que j'étais toujours aussi capable. Me levant donc, j'avançais sur l'estrade où nous étions et prenais la parole :

-"Chers amis ... Cette fête est en l'honneur de mon retour et en même temps mon cadeau d'anniversaire en retard à ma soeur."

La fin de ma phrase fut ponctuée d'un geste de main vers Ynnitach, et d'un tonnerre d'applaudissement. Chaque mot de ma phrase avait été lâché avec tout ce que je pouvais de phéromones, dans le but d'emplir cet hangar, et la fin -j'étais heureuse qu'Ynni soit la seule à pouvoir le voir, le ressentir- fut un soupir d'épuisement. Dignement, je venais me ré-installée, moi-même sous l'emprise de ma folie et du sentiment que je venais de lâcher. Prenant mon propre verre, et le portant à mes lèvres, j'en bus une gorgée, le laissant m'apaiser autant que possible.

-"Il ... il va me falloir autre chose que du vin... j'ai sur-estimé ce corps..."

Ce corps, et non moi bien sur. Mais cette phrase, presque implorante, ne fut que murmurer pour ma soeur. Elle comprendrait le message, j'en étais sûre.
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