Invité
Anonymous
Glissant une main sous la capuche tombante de son long manteau noir, Tzao promena tristement ses doigts gantés de cuir sur le pourtour des tentacules sectionnés par Borrosk. Un "souvenir" que lui avait laissé l'apprenti sith Bothan, et qui la défigurait tel une tonsure dans l'opulente chevelure d'une humaine. Retirant sa main, la Nautolan reprit son chemin en relativisant froidement sur son sort, s'emparant pour cela du sabre qui était accroché à sa ceinture depuis peu.

" Mes tentacules repousseront... Et puis, c'est un bien maigre prix à payer en échange de la fin de ma période d'humiliation. "

Depuis que sa maîtresse l'avait abandonnée sur Korriban, sans sabre ni mentor, l'amphibienne avait été une souffre-douleur, une victime de choix pour les autres élèves de l'académie désireux d'humilier ou de rudoyer quelqu'un. Désarmée, sans protecteur et, de surcroît, non-humaine, elle avait encaissé les insultes racistes et les coups gratuits en serrant les dents, sa rancœur alimentant le feu d'amertume du côté obscur que sa connexion avec la Force lui permettait d'invoquer. Obsédée par l'idée de progresser pour pouvoir prendre sa revanche, l'orpheline de Glee Anselm savourait, depuis "l'accident" qui avait coûté la vie à Krell et Borrosk, de disposer à nouveau d'un sabre-laser. L'arme produisit son petit effet dès que Tzao se mit à le porter. Terminés, les rudoiements et les commentaires salaces, si aisés à faire face à une pauvre femelle esseulée, mais beaucoup moins tentant lorsque la femelle arborait une épée de lumière dont elle savait parfaitement se servir.

" Enfin... Ce n'est tout de même pas demain que je pourrai vaincre Zora en duel. "  Songea en se renfrognant l'humanoïde à peau olivâtre, qui plissa les yeux de frustration.

L'apprentie d'Ynnitach lui avait également laissée un souvenir de leur rencontre ; le sien ayant tout de même le bon goût d'être invisible tant que Tzao ne dénudait pas son dos. En revanche, il s'avéra rapidement nettement plus douloureux que la perte de quelques tentacules (qui, eux, pouvaient se régénérer), le sillon tracé au sabre-laser continuant de la brûler chaque nuit, obligeant l'adepte du côté obscur à dormir sur le flanc ou sur le ventre pour parvenir à trouver le sommeil. De mauvaise humeur, l'aspirante sans maître occupait donc son temps libre à se familiariser avec le sabre de Borrosk, en s'entraînant et en répétant les katas enseignés par le maître d'arme de Korriban. L'espoir lointain de réussir à ridiculiser Zora durant un futur combat la motivait à prolonger ses efforts, afin que son corps et son esprit épuisés sombrent dans un sommeil lourd au terme de chaque journée d'exercice. Ainsi, la douleur dans son dos ne l'empêchait quasiment plus de dormir.

Comme la veille, la Nautolan se dénicha un coin de la salle d'entraînement au calme, où elle se positionna. Abaissant lentement sa capuche, l'apprentie sith fit jouer les muscles de sa nuque pour en échauffer les tendons. Ramenant les pans de sa cape, elle se débarrassa de cette épaisseur de tissus superflue et gênante lors des passes d'arme, se retrouvant en bottes, pantalon et tunique sans manches, l'ensemble intégralement noir. Ses bras nus, secs et noueux, se tendirent et se replièrent à mesure que l'orpheline amphibienne étirait ses membres. Roulant des épaules, Tzao enserra entre ses deux mains gantées le cylindre de métal, étirant puis refermant les doigts pour assurer sa prise. D'une pression du pouce, l'élève sith alluma son sabre, dévoilant la lame régulière et intégralement rouge, qu'elle inclina de droite à gauche pour en éprouver l'équilibre.

Son précédent propriétaire n'avait pour ainsi dire aucun point commun avec la Nautolan, en terme de style de combat. Lourde et peu maniable, l'épée de lumière du Bothan avait été prédisposée au Djem So, la forme la plus agressive du combat au sabre, reposant sur des mouvements puissants mais lents et de forte amplitude. Par opposition aux formes de combat exploitant l'agilité et la mobilité pour infliger des séries rapides d'assauts harcelant l'opposant, le Djem So manquait de souplesse, présentant comme principal inconvénient de laisser ses utilisateurs très vulnérables pour qui savait se glisser sous leur garde. Tout cela, la native de Glee Anselm le tenait de sa maîtresse Togruta, qui avait instruit sa disciple aux rudiments du combat au sabre.
Pour Tzao justement, Salma Jekth avait dédaigné le Djem So (bien que la Nautolan ait disposée d'une force musculaire suffisante pour le pratiquer) préférant miser sur l'endurance de sa jeune élève. L'initiant à un style volontairement défensif, la maîtresse de l'amphibienne lui inculqua les mouvements de parade du Soresu, incitant sa jeune apprentie à fatiguer son adversaire en repoussant chaque attaque pour guetter une faille, puis conclure le combat par une botte plus agressive venue du Makashi. Naturellement, cette approche des combats exigeait de connaître sur le bout des doigts deux styles totalement différents pour être fonctionnelle. Un objectif qui aurait pu être atteint sur le long terme, mais auquel Tzao ne pouvait que difficilement prétendre, à présent.


" Qu'importe... Il faut déjà que je m'habitue à l'utilisation de cette lame lourde dans mes mouvements de parade. "

Résolument, elle se plaça en garde, l'épée levée à la diagonale, légèrement inclinée vers un opposant imaginaire, et commença à reproduire un kata simpliste de défense. Respirant à fond pour maintenir une oxygénation constante à ses muscles, l'épéiste sentit le flot de ses pensées se tarir graduellement, à mesure que les minutes s'écoulaient et que son corps s'échauffait. Par des gestes de plus en plus rapides, elle s'efforçait d'automatiser ses enchaînements, d'inscrire dans la mémoire de ses muscles la succession de parades, bottes et contre-attaques à force de répétitions. Concentrée sur son duel contre un ennemi imaginaire ressemblant trait pour trait à Zora Shaar-lâ, la demoiselle ferrailla sans tenir compte de son environnement, perdant toute notion du temps. Ayant trouvée son rythme, la guerrière en puissance se cala sur une fréquence d'attaques qu'elle se savait capable de tenir longtemps sans faiblir, et suffisante pour malmener la garde de son opposante humaine. Malheureusement, une parcelle paranoïaque de son esprit décela le poids d'un regard sur sa personne, l'avertissant d'une possible menace. S'interrompant en plein entraînement pour analyser la dangerosité de la menace, la bretteuse virevolta sur l'appui de ses bottes, tournant son regard incandescent sur l'inconnu qui l'épiait.

" Qu'est-ce que tu regardes, toi ? "  Lâcha-t-elle, furieuse d'avoir été obligée de s'arrêter si vite.
Invité
Anonymous
Un pied glissa lentement sur métal chaud de la navette dessina un arc de cercle. Le bruit caractéristique de l'activation des sabres laser se fit entendre , un premier suivi d'un second. Soudainement le grondement des bottes sur la taule se fit entendre de façon plus rapproche , après une course de quelques mètres le jeune homme s'éleva dans les airs , il effectua un salto avant et atterrir sur le sable du désert créa une légère onde de choc qui balaya un petit cercle de sable autour de Van. La force permettait de belle prouesse physique encore fallait t-il s'y entraînait afin de voir un quelconque résultat probant. C'est ce que le jeune apprenti faisait chaque jour depuis qu'il était arrivé sur Korriban , sauf exception il ne laissait pas passé un jour sans s'entraîner histoire de toujours garder une condition physique au top de sa forme. Si l'ambiance sur cette planète désertique n'était pas aussi malsain il ne se serait pas infligé une discipline aussi dur, mais comme il l'avait très vite comprit. Ici sur la planète d'origine des sith ... seul les plus forts pouvaient espérer survivre assez longtemps pour voir leurs rêves et leurs idéaux s'accomplirent. Pour sa part il n'aspirait qu'à une chose devenir assez fort pour voir protéger sa famille. En y repensant bien elle lui manquait terriblement ... il avait bien reçu et envoyer des messages sur le canal sécurisé de sa maison , mais cela n'arrive pas à traduire la véritable force de ses sentiments. En même temps vu sont emploi du temps il n'avait pas souvent le temps d'y penser ... une lueur verdâtre apparut et fut dévier par le jeune homme. L'entraînement aller pouvoir commencer , autour du jeune apprenti plusieurs droïdes de combat s'avancèrent pour en finir avec lui.
Ses deux lames formèrent une défense casi impénétrable , il sentait la force en lui aiguiser ses réflexes. Il se livra à une danse gracieuse faisait s'élever par comment quelques jets de sable. Durant ses premières fois il n'avait pas prit compte du terrain et s'était prit le sable du désert en plein figure ce qui l'avait déstabilisé et du coup il s'était prit plusieurs décharges paralysantes en plein face. Rien de mortel heureusement , mais le souvenir de cette douleur était encore présent dans son esprit ce qui l'aida à faire désormais plus attention. Depuis lors il pouvait se concentrer sur la force en fermant les yeux durant quelques secondes. Sa danse de lames rougeoyantes dura quelques minutes certaines droïde furent mis Hs par les renvois de décharger renvoyer par Van , d'autres avaient fini coupé en deux par ses lames tous simplement. Pour ceux là il faudra un peu plus de temps pour les réparer , justement le jeune apprenti sith appel son petit droïde R6 qu'il chargea de remonter les droïdes inerte au sol dans le vaisseau pendant ce temps il irait prendre une bonne douce , car la chaleur étouffante de cette après-midi coupler à son intense entraînement l'avait fait suer. Il rejoignit la douce et se dévêtit , un flot d'eau froid inonda son corps musclé où se trouvaient de nombreuses cicatrices du à ses rudes et dangereux entraînement. Une fois terminée il sortit de là avant une simple serviette enrouler autour de sa taille.
Il se plongea dans le canapé de son salon et une question vint le travailler. Il est vrai qu'il n'aimait pas vraiment aller à l'académie en raison de tous ses apprentis imbu de leur personne et vaniteux au possible. Mais il devait bien l'avouer ils étaient sans doutes meilleurs que des droïdes d'entrainement enfin pour la plupart. Bon bien que ça le fasse vraiment c.... il se motiva et s'habille pour se rentre à l'académie afin de trouver quelques avec qui s'entraîner ... une personne correct si possible , car il ne voulait pas ce cela se finisse en règlement de compte , non pas parce qu'il n'était pas sur de l'emporter , mais pour sa réputation. S'il devait prendre la vie d'un apprenti il préférait le faire discrètement ... sans aucun témoin... Une fois arrivée à l'académie il se rendit en salle d'entraînement et s'installa dans un coin et observa , aujourd'hui il n'y avait pas vraiment grand monde une chance ? Possible. Son regard se tourna vers une jeune Nautolan , plutôt séduisante il faut bien le reconnaître il venait d'arriver et commencer à s'entraîner seul , ce qui étonna le jeune homme.
Invité
Anonymous
" Voyez-vous ça... "

L'importun qui avait cru bon de venir interrompre la session d'entraînement de Tzao arborait la tenue standard des apprentis sith, toute en épaisseurs de tissus et en capuche masquant le visage. De bonne taille et plutôt solide, son timbre et sa silhouette indiquaient qu'il s'agissait d'un mâle proche-humain, le peu de sa peau apparente ne trahissant pas une carnation de couleur inhabituelle. D'approximativement l'âge de la Nautolan, il dégageait une sorte de noblesse dans sa façon de se tenir. Raisonnablement poli, et moins agressif que la plupart des élèves de l'académie dans son approche, il dégageait malgré tout une impression diffuse de fausse prestance, à l'image des courtisans maniérés certains de déborder d'un charme raffiné.

" Les mâles... Certains se croient irrésistibles..." Songea furtivement l'amphibienne, qui préférait encore ce genre d'apprenti imbu de son physique aux siths désireux de se faire connaître en inspirant peur et angoisse à leurs contemporains.

Sabre-laser à la main, la jeune sensible arqua un sourcil condescendant à l'adresse de l'encapuchonné, qui se proposait de lui servir d'adversaire... Dans le cadre de l'entraînement uniquement, sous-entendait-il sans doute. Circonspecte, Tzao ne donna pas de réponse immédiatement, se fendant pour gagner du temps d'un commentaire dans le plus pur style du côté obscur :


" C'est en faisant des « moulinets dans le vent » que j'ai appris ce que je sais aujourd'hui... Nous n'avons pas tous la chance de pouvoir compter sur un maître avec qui pratiquer en permanence. "

Les soupçons de l'orpheline de Glee Anselm, alimentés par le vif souvenir de la trahison de Krell et Borrosk, incitaient fortement Tzao à se méfier de tout individu l'approchant. Une tentative d'assassinat pouvait de déguiser de bien des manières. En l’occurrence, néanmoins, il se trouvait dans l'espace dédié aux exercices physiques assez de témoins oculaires pour que l'hypothèse d'un meurtre en préparation soit négligeable. Pourquoi, alors, décliner une invitation si alléchante à un duel ?

" Au pire, j'en profiterai pour étudier ses mouvements. Ce sera au minimum instructif. "

" Très bien, j'accepte. Après tout, qui refuserait une offre si gentiment proposée ? " Ironisa-telle en se remettant en garde.

En face, l'autre ne pipa mot. Adoptant ce qui ressemblait énormément à une posture de combat, il ne dégaina pourtant aucun sabre, se contentant manifestement de laisser venir à lui son adversaire. Sur ses gardes, la Nautolan décocha à l'humanoïde un regard ouvertement méfiant, ses iris orangées cerclant de feux deux pupilles étrécies par le doute et l'appréhension. De deux choses l'une : soit son opposant espérait la surprendre en faisant apparaître dans sa mains son arme au tout dernier moment, tel un bretteur d'holofilm ménageant ses effets (auquel cas, il allait être déçu) ; soit, plus insultant, cet élève prévoyait de se contenter d'esquiver, estimant ne pas avoir besoin de lame pour éviter d'être touché.


" Quel importance ? Qu'il frime si ça l'enchante ; moi, je compte bien y aller à fond sans me fatiguer à donner dans le spectaculaire ! "

Sans informations sur le style de son ennemi, Tzao entama les hostilités par quelques frappes basiques visant à délimiter grossièrement l'allonge, la réactivité et la mobilité de son opposant sans se mettre en danger. Campée sur ses position, l'adepte du Soresu s'en tint à des passes courtes, l'autorisant à s'adapter rapidement en cas de contre-attaque imprévue. N'enchaînant jamais plus de trois coups avant de se remettre à tourner autour du proche-humain, elle bénéficiait encore de muscles échauffés par ses précédents exercices, et son endurance n'avait pas eu le temps d'être entamée par sa brève série de katas. Placée dans d'excellentes dispositions pour aborder ce duel, la Nautolan garda les yeux bien ouverts, son esprit focalisé sur les mouvements de son rival encapuchonné.
Invité
Anonymous
Notre jeune apprenti avait grandi dans un milieu favorisé au sein de la noblesse Alderaanienne toute son enfance il avait été éduqué avec des codes et des normes de conduite strictes, comme en témoigne sa façon de parler ou de se tenir. Au fil des années cela était devenu une routine, il agissait ainsi le plus naturellement du monde. Beaucoup d'apprentis qu'il avait rencontré pensaient qu'il se la racontait, ou qu'il faisait montre d'un trop plein d'orgueil. Fatalement on juge souvent mal ce qu'on ne connait pas suffisamment. Mais au final cela l'arrangé qu'on pense ça de lui, ainsi il avait un coup d'avance et pouvait facilement jouer là-dessus pour surprendre ses adversaires. L'apprenti en face de lui prit le temps de la réflexion son regard était plutôt ... méfiant, et prudent et c'était justifié, car ici au sein de l'académie il était rare que deux apprentis cherche à s’entraîner en tout bien tout honneur sans prévoir un coup-bas dans le dos. Néanmoins, il y avait toujours des exceptions et notre jeune aristocrate espérait vraiment trouver en cette jeune fille une guerrière intelligente et perspicace, un peu comme son « amie » Zora au final.
" C'est en faisant des « moulinets dans le vent » que j'ai appris ce que je sais aujourd'hui... Nous n'avons pas tous la chance de pouvoir compter sur un maître avec qui pratiquer en permanence. "
Le commentaire de la Nautolan était intéressant, Van l'avait un peu provoqué et elle avait répondu avec tout autant de style, celui qui caractérisait les adeptes du côté obscur. Sous son capuchon il ne savait que penser...
« - Que peut-on bien apprendre seul en faisant des « moulinets dans le vent » ? »
Il s'entraînait lui aussi souvent seul, il est vrai que cela l'avait aidé à s'améliorer, sans que ses progrès ne soient exceptionnels et pourtant il s'entraînait durement avec une régularité quotidienne. Mais sans quelqu'un pour te dire si tu fais fausse route ou pas, sans quelqu'un pour t'aider et de guider... « Tu ne deviendras jamais un vrai sith » c'est ce qu'il pensait. La fin de sa réplique laissait-elle entendre que Van avait un maître pour l'enseigner ? Quoi qu'il en soit une chose était sûr elle n'avait pas de professeur, une information que Van releva avec attention. Vu ses paroles, son niveau de combat ne devait pas être extraordinairement élevé, néanmoins prudence ... peut-être que tout cela n'était qu'une mise en scène destiner à tromper sa vigilance, il n'excluait pas cette possibilité, si Korriban lui avait appris une chose c'est de ne pas sous-estimer son adversaire, car cela s'avéra très souvent fatal, ici plus qu'ailleurs.
- Alors tu ne dois pas connaître grand-chose … répliqua-t-il presque aussitôt toujours avec une certain ironie forçant la provocation sans en abuser toutefois Tu as raison dit-il simplement avec franchise en marquant une pause afin de marquer l’esprit de la Nautolan Je t’avouerai que je ne dirais pas non si un maître venait à me choisir , mais comme tu l'as sans doute constaté depuis que la reine noire s’est installée sur Dromund Kaas l’académie manque cruellement d’instructeurs compétants… dit-il plus simplement sur le ton de la discussion pour détendre un peu l’ambiance
Chacun de ses mots était soigneusement pesé si au départ de sa réplique il se voulait agressif pour rentrer dans une sorte de joute verbale ironique, ce qu'il adorait faire avec Zora la suite était plus posée et sans doute plus réfléchie. Il avait affirmé à la jeune fille « tu as raison » en marquant une pause, la laissant penser qu'il était d'accord avec elle une chose assez étonnante, peut-être déconcertante pour elle ? Il continuait avec « je t'avouerais », comme si les deux apprentis était proche, s'agissait t-il d'une confidence ? La suite n'était qu'une demi-vérité, car oui il n'avait pas de maître, mais cela n'avait pas toujours était le cas, de plus même si aucun maître ne l’entraînait en permanence il pouvait profiter des cours dispensés par les différents instructeurs de l'académie. Lui et elle faisait face au même problème ... un manque de personnes qualifiées pour enseigner, ce qui les mettaient de la même situation ... cela semblait les rapprocher non ? Dans sa phrase le jeune alderaanien affirma «si un maître venait à me choisir », en général à l'académie c'est le maître qui choisit un tel ou un tel apprenti s'il le juge apte à recevoir ses enseignements. Sans le vouloir laissait-il entendre qu'il n'avait pas été assez doué pour qu'on le choisisse ? Beaucoup de questions ... en sachant que sa façon de parler, de s'exprimer était tout à faire naturelle, disait-il cela simplement sans arrières pensées ? Ou bien profitait-il de son éducation à des fins autres ? Comme tromper, mettre en confiance ou sous tirer des informations ? ... peut être l'un ou l'autre ... peut -être un peu des deux ... ou une plus que l'autre …
" Très bien, j'accepte. Après tout, qui refuserait une offre si gentiment proposée ? " Ironisa-t-elle en se remettant en garde.
- Et qui refuserait de se livrer à un corps à corps avec une si ravissante personne ... dit-il de manière toute aussi ironique, avec un clin d’œil dissimulé mais perceptible grâce à la légère et rapide inclinaison de la commissure de ses lèvres
Si sa réponse se collait parfaitement avec l'ironie de l'adolescente, il y avait une part de vérité dans ses propos, il la trouvait vraiment agréable à regarder, bien sûr chez les sith il n'était pas de mise d'avouer ses sentiments tel quel soit, car cela aurait été pris pour de la faiblesse. Inconsciemment c'est en partie ce qui avait attiré Van vers le côté obscur, le fait de pouvoir laisser libre cours à ses envies et ses sentiments, ce qu'il trouvait normal, en venir à dire le contraire comme le faisait le code jedi, était contre la nature humaine (et la nature en général) du moins selon lui.
La Nautolan se tient prête, visiblement sérieuse
"-Tant mieux" pensa-t-il
Dans l'optique où les paroles de l'apprenti encapuchonné aurait servi à déstabiliser son adversaire, il attendait de voir si cela allait prendre effet ou non. Même s'il n'en avait pas l'air, l'aspirant sith se concentra afin de ne pas de laisser surprendre. Dans un premier temps il allait observer afin de voir quelle était la façon de combattre de sa « partenaire » d'entrainement. Comme il l'avait prévu au dernier moment il fit jaillir de sous sa manche son sabre laser contrant ici le premier coup de la séduisante Nautolan. Son effet de surprise ne prit pas, une bonne chance en soit ce qui voulait dire qu'elle l'avait anticipé avant le combat. Ses frappes basiques furent simplement détournée par Van qui ne bougea pas tant que son adversaire n'avançait pas. Il ne voulait pas laisser couler le moins d'information possible sur son style, du moins sauf si sa vie en dépendait. A moins d'y être vraiment contraint il ne comptait pas faire plaisir à son opposant qui devait sans doute être observatrice. Dans son enfance au temple jedi on lui avait appris les rudiments du maniement d'un sabre unique, pour le moment il se contenta de copier les mouvements de son adversaire, passes courtes, etc... il n'était pas dans sa nature d'attaquer directement et brutalement  mais cela, elle ne le savait pas, du moins pas encore, en essayant de copier son style de combat il ne prenait pour le moment pas beaucoup de risques. Qui pouvait savoir qu'il était lui aussi un fin bretteur et partisan du Soresu ? Le style de défense par excellence.
Invité
Anonymous
Grésillant à chaque contact, les lames adverses ponctuaient d'éclats lumineux d'un blanc rosâtre les environs directs des deux jouteurs. Peut-être spectaculaire pour un non-initié, ce début de combat oscillait entre la mise en route laborieuse et la guerre de tranchées. Tzao et son opposant ignorant tout du style de l'autre, les premières passes se déroulèrent d'abord et avant tout sur le plan mental, où chacun s'efforçait d'en apprendre le plus sur l'autre sans dévoiler son propre jeu. Tout aussi statique et désireux de s'économiser que la Nautolan, l'humain au visage dissimulé par une longue capuche se borna à singer les manœuvres simples, pour ne pas dire basiques, de son opposante.

À l'issue d'un échange de frappes s'étant soldé par un énième ex æquo, l'orpheline de Glee Anselm s'éloigna de l'aire de combat en opérant une rotation du poignet pour amener son sabre à tournoyer dans sa main, s'amusant à présent qu'elle s'était habituée au poids du manche.


" Hé bien... Quel ennui ! Et moi qui croyais avoir à faire à un initié des combats au sabre. Tssss.... Pas étonnant qu'aucun maître ne se soit intéressé à toi, mon pauvre chéri ! Personne n'aime les hommes passifs. "  Tança Tzao en imitant la déception, pour provoquer à son tour l'éloquent adepte du côté obscur, ainsi que pour fanfaronner un peu.

S'en tenir au Soresu lui aurait sans doute assuré de maintenir le statu quo un très long moment, mais la pertinence d'un combat démarrant en égalité et terminant sur une égalité lui échappait. Si son approche de prédilection des affrontements au sabre reposait sur un duel d'endurance, la Nautolan savait aussi quand varier sa stratégie. En l’occurrence, confrontée à un adversaire qui paraissait lui aussi ne pas vouloir produire d'efforts, la jeune sensible craignait de ne rien gagner à prolonger les échanges de coup. Téméraire, elle révisa son jugement, et décida de basculer sur la forme II, la plus élégante des attitudes de combat.


" On ne progresse pas, si on ne se met jamais en danger. "

Cette décision ne s'avérerait peut-être pas la plus judicieuse, puisqu'à l'opposé du Soresu dont elle maîtrisait globalement l'ensemble des mouvements, Tzao ne connaissant du Makashi qu'une portion, à peine un tiers. Son répertoire d'attaques diminuerait donc drastiquement, cette observation valant également pour ses feintes et ses parades. Toutefois, ce que l'humanoïde aquatique perdrait en diversité, elle le récupérerait en agressivité, la deuxième forme s'axant nettement plus sur l'attaque et la prise d'initiative. Comme son dernier commentaire vantard le laissait entendre, l'amphibienne déplaça sa garde pour coller à son changement de style, espérant surprendre l'autre apprenti.

Traditionnellement, les adeptes du Makashi tenaient leur arme à une main, la forme II soulignant la précision et l'élégance des escrimeurs joutant sabre contre sabre. L'orpheline, néanmoins, se dispensa de cette étiquette, la précision requise par ses attaques lui interdisant de ne rien laisser au hasard de la Force. Frappant une première fois d'estoc, son épée de lumière s'inclina sur le côté gauche puis droit, harcelant les lignes adversaires pour en dévoiler les points faibles. D'un arc-de-cercle ascendant, l'assaut rubis se poursuivit, les subites et difficilement prévisibles variations de vitesse de la lame provoquant un vrombissement tantôt aigu, et tantôt bas. Motivée par cette mélopée, l'épéiste en formation poussa le vice jusqu'à porter une attaque en fente, poussant sur sa jambe de rappel pour propulser le rouge de son sabre droit sur le torse du proche-humain. Beaucoup trop à découvert, elle battit ensuite en retraite, le temps de réorganiser sa ligne de défense, désormais moins statique, reposant presque uniquement sur le mouvement.

Sa série de frappes violentes avait fatigué Tzao plus que de raison. Repoussant l'un de ses tentacules d'une ruade de la tête, elle lâcha malgré son absence de réel avantage :


" Tu vois, mon grand ? C'est ça qu'on aime ! Quand ça bouge, qu'il y a de la tension. Les mous du bulbe qui se contentent de tendre timidement leur sabre devant eux et de se défendre en espérant que l'assaillant se lassera sans qu'ils aient à attaquer, on les appellent des jedis ! Nous, nous sommes des siths. Tu situes la différence ?"  Provoqua de nouveau la native de Glee Anselm.

Loin d'être gratuite, cette pique sournoise et blessante visait principalement à énerver l'encapuchonné, pour le pousser à se laisser envahir par la colère. Bien que la rage soit l'un des meilleur pourvoyeur de puissance, pour les siths, elle demeurait à double tranchant, offrant force et vitesse contre la clarté d'esprit et la tempérance d'un duelliste gardant son sang froid. Très audacieux et mouvant, le Makashi, s'il était mal maîtrisé (comme Tzao se savait l'être) conduisait ses utilisateurs à laisser de nombreuses ouvertures dans leur garde. L'unique moyen de s'en prévaloir consistait à empêcher l'opposant de conserver assez de vigilance pour les repérer, sans quoi le combat tournait court, chaque faille exploitée coûtant beaucoup dans un duel au sabre-laser.

L’extrémité de la lame de la Nautolan serpenta en courbes sinueuses, lorsque sa botte suivante s'amorça. Telle un bourdon lumineux, la pointe de l'épée se déhancha d'un air menaçant, dessinant au ralenti des spirales et des ondulations dans les airs de la salle d'entraînement, freinant son ballet une seconde avant de marteler le camp adverse de furieuses percées, déversant des séries diluviennes de coups moins puissant que précisément placés. Chauffée à bloc, l'amphibienne perçut le début d'un serpentin de sueur lui lécher la peau du dos. Confiante, elle se campa sur ses appuis, certaines de ne pas manquer d'énergie avant encore un petit moment.
Invité
Anonymous
Le combat continua sous l'œil attentif de la petite foule réunie autour des deux apprentis sith. On y trouvait un peu de tout, des novices encore équipés de vibrolame et pour qui le combat devait sembler particulièrement excitant, les autres, ceux qui possédaient déjà un sabre laser devait commencer à s'ennuyer, enfin peu importe, Van ne prêta guère attention aux spectateurs et encore moins à leurs réactions. Il était pleinement concentré dans le combat qui commençait à devenir monotone, les deux combattants cherchant à s'évaluer mutuellement ne prenaient pas beaucoup de risque enfin de ne rien dévoiler. Finalement la jeune Nautolan en eut assez ; elle tenta alors de provoquer son adversaire par des paroles, cherchant à blesser la fierté de jeune alderaanien.

" Hé bien... Quel ennui ! Et moi qui croyais avoir à faire à un initié des combats au sabre. Tssss.... Pas étonnant qu'aucun maître ne se soit intéressé à toi, mon pauvre chéri ! Personne n'aime les hommes passifs. "

C'était bien essayé, car elle avait bien pris en compte les paroles qu'il avait prononcées précédemment, mais malheureusement pour elle, pour le provoquer il fallait beaucoup plus que de simples mots, il ne faisait pas parti de ses apprentis impulsifs, loin de là, il était d'un naturel  serein et imperturbable, à moins de vraiment trouver les mots justes, ce qui était difficile pour une personne qui ne le connaissait pas. Pour ce duel le jeune homme comptait bien user de son endurance, en se contentant pour le moment de repousser les attaques de l'apprentie. Désirant sans doute faire avancer ce duel en sa faveur, elle usa d'un autre style de combat, la forme deux appelée aussi Makashi , un style fluide et précis beaucoup plus élégant. Il fallut quelques passes d'armes au jeune adolescent pour comprendre de quel style il s'agissait, maintenant il ne pouvait pu se contenter de rester fixé  sur place. Le style du Makashi l'obligeait à bouger davantage. Van se demandait si la jeune fille faisait preuve d'audace en changeant ainsi de style, ou bien avait-elle un plan en tête ? En général les apprentis sith ne maîtrisaient quand parti un style de combat voire deux, du coup il se demandait si elle était aussi douée avec la forme trois ou Soresu , qu'avec la forme deux Makashi.

Van du redoubler de vigilance, car les attaques de la Nautolan se firent de plus en plus agressives, après quelques coups et échanges violents et acerbes, il se rendit compte que sa liste d'attaque était beaucoup moins conséquente que précédemment, une chance pour lui qui essayait du moins du mieux qu'il pouvait de mémoriser les attaques de son adversaire avant de pouvoir les contrer avec plus d'efficacité. Néanmoins, rien n'était gagné d'avance, car la grande flexibilité de ce style était tel que son utilisateur pouvait varier de nombreux paramètres comme la vitesse, l'inclinaison de sa lame etc…  Dans ce combat, difficile de dire qui dominait réellement , le moindre coup , la moindre inattention pouvait faire pencher la balance d'un camp à l'autre. L'adepte du style Makashi batit alors en retraite après une attaque plutôt habile, mais repoussée une fois de plus par l'apprenti qui lui faisait face. Sa remarque sur les jedi lui fit intérieurement sourire, car lui avait fait partie de l'ordre jedi quelques années avant de s'envoler pour Korriban. Une réflexion qui visait sans doute encore à provoquer le jeune homme. Pour lui, le style de combat dépendait de l'individu et non de la faction dans laquelle il était affilié, même s'il est vrai qu'il y avait certaines exceptions comme par exemple la forme VII connut aussi sous le nom de, Juyo / Vaapad une forme de combat utilisant des émotions agressives.

La jeune fille, après une frénétique série d'attaques, commençait à fatiguer. C'était le but de son adversaire : la fatiguer enfin qu'elle baisse sa vigilance pour qu'il puisse lui infliger un coup décisif. S'il l'aurait voulu, il aurait pu utiliser les différentes ouvertures laissée par  la jeune amphibienne, mais il doutait de pouvoir la vaincre de suite, il préféra  laisser le temps faire son travail. Il ne répondit pas à la jeune fille, pensant qu'un long silence serait plus rageant pour elle que de belles paroles.
Invité
Anonymous
En dépit de l'immobilisme flagrant du duel, Tzao savourait pleinement le combat contre cet apprenti sith si peu loquace. Celui-ci opposait à la jouteuse un style résolument défensif depuis le début des heurts, son comportement se bornant à parer, esquiver ou détourner les assauts de sa "partenaire", laquelle put donc s'en donner à cœur joie pour exhiber au vu et au su de tous les observateurs présents son panel de techniques. Sans le savoir (ou peut-être le savait-i au contraire ?), l'encapuchonné provocateur fournissait à la Nautolan une véritable tribune pour afficher son réel niveau de compétence aux résidents, et ainsi rabattre le caquet de tous ces élèves jugeant Tzao faible et impotente. Après près d'une année entière à raser les murs en pierre de l'académie de Korriban, la sensible de Glee Anselm se trouvait de nouveau en possession d'un sabre, et à même de dévoiler sa dangerosité. Le duel lui servant de démonstration, elle ne se fit pas prier pour donner aux apprentis l'observant toutes les raisons de la craindre en combat, laissant ses mouvements et son ardeur parler pour elle lors du ballet nerveux qu'opéraient les duellistes avec leurs épées de lumière réciproquement rouges.

" Le Makashi ne fonctionne visiblement pas... La défense de ce mâle proche-humain réduit à néant mes efforts pour le faire vaciller. Inutile de lui mâcher tout le travail. "  Statua la demoiselle en tunique sans manches, en revenant sur sa décision précédente.

Son choix de passer à la forme II s'était principalement tablé sur l'argument qu'ainsi, l'équilibre tranquille installé entre son adversaire et elle basculerait, ne fusse que d'une infime fraction. Or, contrairement à ses prévisions, l'amphibienne ne parvenait absolument pas à déranger l'autre élève. La faute à son manque de maîtrise d'un style autrement plus compliqué à appréhender que le Shii-Cho tout autant qu'à l'habileté non des moindres du proche-humain, pour ce qui était de cadenasser sa garde. Poursuivre sur la ligne du Makashi propulserait Tzao vers la défaite. Bien qu'une égalité ne lui soit guère flatteuse, elle préférait terminer sa première passe d'arme en public sur un ex æquo que sur une défaite humiliante. L'orpheline en avait assez, des humiliations. Réajustant ses appuis, la bretteuse aquatique abandonna les mouvements amples et les attaques stylisées pour en revenir au mur impénétrable du Soresu. Si la Force l'épaulait, son rival pouvait s'avérer mon endurant qu'elle. En coupant son effort dès à présent, Tzao pouvait encore espérer qu'en bout de combat, le premier à montrer de réels signes de faiblesse ne soit pas elle.

Bien que peu spectaculaire, la joute ne manquait pas de leçons à retenir, pour la disciple du côté obscur en quête d'un maître. Alors qu'elle se croyait la seule assez lucide et maligne pour privilégier l'endurance au sein d'une académie débordant d'étudiants portés sur la violence et l'action brute, la Nautolan comprit que son intelligence ne la porterait pas au-dessus du lot. On l'avait déjà trompée, manipulée, et à présent, même dans le domaine du combat au sabre-laser, ses idées lumineuses s'avéraient n'être qu'une banale variante déjà envisagée par plusieurs générations d'élèves siths.


" J'ai besoin d'une victoire pour gagner le respect des autres. Il faut absolument que je me débrouille pour l'emporter... Comme une sith, de préférence. "

La ruse et la duperie. Les véritables armes du côté obscur, bien plus que l'épée ou la Force. Si l'orpheline de Glee Anselm souhaitait la victoire, et qu'elle ne pouvait l'obtenir par le biais le plus simple, il lui faudrait s'en emparer par des moyens détournés. En souriant à part elle-même, la Nautolan sentit son regard s'enflammer, luire tandis que les enseignements passés de sa mentor lui revenaient. Amorçant une nouvelle confrontation, Tzao se débrouilla pour que le jeu des confrontations l'amène, elle et son opposant, à se retrouver collés l'un à l'autre quelques secondes. D'un murmure feutré, elle demanda à l'inconnu encapuchonné :

" Laisses-moi gagner ce duel... Et je te rendrai cette faveur, de la manière qui te plaira. Marché conlu ? "

Repoussant violemment son interlocuteur à la force de ses bras, l'escrimeuse aux tentacules manquants diminua le rythme de ses frappes, espaçant ses bottes et ses feintes, déterminée à récupérer pleinement pour la suite des réjouissances.
Invité
Anonymous
Le combat continua , l'humain ne chercha pas pour le moment à prendre l'avantage, se contentant de parer et de renvoyer les attaques de son adversaire. Ayant grandi sur Alderaan au sein d'une famille bourgeoise de l'aristocratie alderaanienne, Van se voyait plutôt devenir un politicien comme c'était déjà le cas pour son père qui siégeait au sénat et son grand-frère qui lui servait d'assistant. Mais voilà le destin en avait décidé autrement en choisissant de faire s'éveiller en lui « la force ». Depuis lors il avait toujours essayé d'utiliser au mieux de concilier politique et maîtrise de la force. A l'époque contrairement au jedi il n'hésite pas à utiliser dans le plus grand secret la Persuasion de Force une technique basique mais des plus efficaces pour influencer les esprits faibles. Van était donc observateur et calculateur , il remarqua alors avec intérêt que la jeune fille revint au style Soresu , car elle avait bien constaté qu'elle ne viendrait pas à bout de son adversaire à l'aide du Makashi qui l'épuisait sans donner de réels résultats. Durant quelques secondes il fut au corps à corps avec la belle Nautolan qui lui proposa subtilement un arrangement à sa convenance ? Il faut dire que ses arguments n'étaient pas sans laisser le jeune homme indifférent bien au contraire. S'il s'était rencontrée lors de son arrivée à l'académie cela aurait certainement pu marcher, mais pas dans l'état actuel des choses. Il avait déjà eu ce qu'il voulait pour ce qui ai des plaisirs , allait-il perdre ce duel simplement pour avoir les beaux yeux de l'apprentie en face de lui ? Il y avait du monde maintenant autour d'eux ... il avait une réputation à tenir si en plus on apprenait qu'il s'était laissé duper simplement dans le but de ... non il n'avait pas l'attention de tomber aussi bas , néanmoins, un arrangement était toujours possible... une idée lumineuse lui traversa l'esprit pendant qu'il parait les attaques de sa « partenaire d'entrainement ». Il orienta subtilement le combat de façon à être dos à la porte qui donnait directement sur le reste de l'académie. Lors d'une attaque il repoussa avec plus d'ardeur la Nautolan afin d'avoir assez de temps pour fuir.

D'une passe de la main il ouvrit la porte et quitta la salle d'entraînement en courant à toute vitesse son sabre laser toujours allumé. Dans le couloir sa lame rougeoyante frotta légèrement le mur indiquant à la jeune fille la direction à suivre. Il n'eut pas besoin de fournir de réels efforts pour esquiver les quelques apprentis , et soldats , car le voyant arriver arme au poing c'est plutôt eux qui s'écartèrent légèrement. Arrivé dans le grand hall il emprunta les escaliers qui donnaient sur le deuxième étage et une fois arrivé en haut il put voir l'apprentie sortir du couloir. Il lui fit un signe de la main comme pour dire « aller viens approche ». Il poursuivit sa course et arriva dans la bibliothèque il jeta un rapide coup d’œil aux environs et sonda la salle grâce à la force.

"- Parfait ... "

Il n'y avait personne à cette heure de la journée hors mit un ou deux archivistes occupés à leur tâche quotidienne et quelques droïdes de protocoles. Van profita pour souffler et récupérer un peu. Assis sur une table face à la porte il attendait patiemment. En attendant la belle Nautolan il éteignit son sabre afin d'éviter qu'il ne surchauffe trop , car qui sait combien de temps ce duel allait encore durer. Avant l'arrivée de son « poursuivant » il changea de sabre et récupéra celui qu'il tenait caché, les deux étaient semblables d'aspects aucune chance ou très peu qu'elle fasse la différence. Quand elle arriva il utilisa la force pour fermer la porte enfin que les quelques curieux qui les avaient suivit ne puissent pas les déranger.

- Voilà , tu as gagné le combat satisfaite ? Demanda-t-il en leva les bras vers le ciel

Il les fit retomber aussitôt observant la réaction de son adversaire. Sans doute s'attendait-elle à pouvoir dominer le jeune alderaanien , lequel aurait volontairement joué la comédie pour la laisser gagner devant le reste de la foule. Elle n'en avait rien dit , mais c'était tout comme , peut-être aurait-elle due être plus expressive. Toujours prêt à se défendre le beau jeune homme attendit patiemment.
Invité
Anonymous
Lors des minutes qui suivirent, la Nautolan guetta la moindre approchée de son opposant, la moindre manœuvre que le mâle en tenue d'apprentis entreprendrait pour livrer ses conditions de rééditions à Tzao. Discrètement, naturellement. L'esprit à moitié focalisé sur le combat, elle chercha mentalement à deviner quel contrepartie son adversaire comptait exiger. Des crédits ? Banal, mais l'argent demeurait le nerf de bien des choses, sur Korriban comme ailleurs. De l'aide pour éliminer un apprenti rival ? C'était l'hypothèse la plus probable ; les petites intrigues de couloirs résolus à l'emporte-pièce fondant la base même de l'ordre ennemi des jedis. À moins que ce ne soit une connaissance, un savoir particulier, qu'il convoite. Des conseils pour réussir à maîtriser un pouvoir du côté obscur, ou peut-être de l'aide pour déchiffrer un ancien parchemin obtenu d'une manière discutable ?

" Enfin... Il peut bien demander ce qui lui chante, je ne vois pas ce qui m'obligera à tenir parole. " Ricana la sournoise Nautolan tandis qu'une fugitive expression de pure vilénie distordait ses traits délicats en un masque de noirceur.

L'approche menaçante d'une lame l'obligea à se recentrer uniquement sur le duel, sa propre épée n'intervenant qu'au dernier moment pour détourner le dangereux faisceau à la lueur sanguine. Inclinant son sabre pour s'adapter aux directions changeantes des assauts de son partenaire, l'orpheline sentit la réponse de l'encapuchonné tarder à venir. Avait-il flairé l’iniquité du marché ? Ou ne concluait-il jamais de pactes avec d'autres élèves de l'académie, par prudence  ?


" Il semblerait que ce combat soit destiné à s'éterniser... " Songea l'amphibienne, frustrée de ne pas avoir réussi à raccourcir le combat à son avantage par la ruse.

Basculant son poids vers l'avant, elle attaqua sans chercher à mettre l'autre en difficulté, juste pour éviter de tomber dans la spirale du tout-défensif. Sans qu'elle ne s'y attende, le proche-humain au visage dissimulé interrompit son coup presque aussitôt, la repoussant de toutes ses forces sans crier gare. Ouvrant grand les yeux, Tzao se sentit partir en arrière, déséquilibrée, et piétina frénétiquement pour ne pas atterrir au sol sur le dos, position dans laquelle son adversaire se serait fait un plaisir de la contraindre à l'abandon. Un pas après l'autre, la créature aquatique récupéra son assise sans se découvrir, son sabre se chargeant de maintenir à distance le danger. Toutefois, cette fois-ci à l'étonnement général, aucun assaut ne vint, le proche-humain choisissant de prendre la fuite.


" Il me cède la victoire. " Décrypta au ralenti la native de Glee Anselm, incrédule devant la réaction d'une naïveté risible de sa dernière rencontre, qui quitta le cercle de combat sans mot dire.

Demeurée seule dans la salle, son sabre encore allumé, la demoiselle en tenue de combat aperçut de loin le sillon d'un orangé aussi vif que celui de ses prunelles creusé par l'arme toujours active de son ennemi « défait ». Une jolie piste aisée à remonter, et qui disparaîtrait aussitôt que la pierre des couloirs refroidirait. Rengainant son épée à sa ceinture, l'apprentie sith sourit à la cantonade, laquelle lui rendit un regard mi-évaluateur, mi-impressionné. Déjà s'échauffaient les esprits d'autres gladiateurs, qui, ayant vu le niveau de Tzao, ne rêvaient plus que d'une chose : écraser comme un insecte de Kashyyyk l'aspirante, afin de briser ses illusions et ses espoirs. Bien que sachant se défendre, la Nautolan ne pouvait compter sur l'aura d'aucun maître pour lui éviter des provocations. Prendre la tangente risquait de s'avérer de nouveau salvateur. Pour se justifier auprès des spectateurs, elle décréta, avec dans la gorge une rugosité impitoyable :


" Que ceux qui veulent tenter leur chance contre moi attendent un peu... Je vais m'assurer que ce minable retienne bien la leçon. "

S'emparant sèchement de son manteau, la Nautolan s'emmitoufla dans l'étoffe lourde et uniformément noire, sans accorder la moindre attention à ceux des spectateurs qui l'épiaient telle une adversaire potable. Rejetant ses tentacules en arrière d'un mouvement altier, Tzao se mit en quête de l'humanoïde, qui ne s'y serait pas pris autrement s'il avait voulu être retrouvé. Là où son sabre n'avait pas fait rougir la roche des corridors, des témoins de sa fuite apparente (qui n'en était pas une, bien sûr) persifflaient à voix basse en lançant de frénétiques coups d’œils dans la direction empruntée par le jeune sith. Étrangement, loin de chercher à sortir de l'enceinte de l'académie, l'encapuchonné s'était au contraire orienté dans l'aile de la construction vieille de plusieurs siècles abritant la bibliothèque. Refusant de croire qu'il s'agissait là de sa destination finale, l'orpheline fut conviée d'un geste à continuer de suivre cet élève anonyme grimpant les étages, souriant un bref instant devant la nonchalance affectée par ce dernier.

" Qu'est-ce qu'il veut, en fin de compte ? "

N'ayant rien à perdre à lui emboîter le pas, Tzao reprit sa filature pour enfant en bas âge, le talon de ses bottes claquant sur l'antique sol rocheux. Par habitude, la bretteuse encore malhabile avec les changements de style anticipa sur le risque de courbature en se rappelant de s'étirer dès que possible. Inutile d'avoir des muscles noués le lendemain, même si cela constituait un faible prix au regard de ce que cette journée lui avait offerte. Parvenue au pallier, les indices semés par son fuyard l'aiguillèrent vers l'un des lieux les plus désertés de l'académie sith : la bibliothèque, hospice des parchemins jaunis et des chroniques vantardes d'anciens siths disparus. Rares étaient les apprentis considérant cette salle comme un réservoir de connaissances, le temps nécessaire pour extraire des données pratiques de centaines de pages insipides n'incitant pas à l'investissement. Installé bien en vue depuis l'entrée, son adversaire balaya doucement l'air d'une main, paume ouverte, provoquant la fermeture et le verrouillage de la porte. Un geste qui, sur Korriban, signifiait souvent que l'on vous avait isolé pour pouvoir vous tuer loin des témoins. Toutefois, la bibliothèque , même si elle se trouvait souvent déserte d'élèves, n'en disposait pas moins d'employés. Des archivistes et autres petites mains rangeant, répertoriant et entretenant les ressources du centre de documentation ouvert aux novices. Autant de témoins qui, s'ils mourraient, attireraient au coupable les foudres des professeurs.

Depuis son poste, le proche-humain peu loquace accueillit sa suivante d'une gesticulation légèrement théâtrale. Quelque-chose, dans son ton, laissa la Nautolan dubitative. Tout se passait bien trop facilement pour que cela ne dissimule rien. Aux aguets, l'orpheline à la peau d'un vert de vase se fendit d'un demi-sourire, ses yeux luisant néanmoins d'un éclat méfiant.


" Pour être satisfaite, ça, je le suis ! Tous les apprentis qui étaient présent déduiront de ton départ précipité que tu te savais inférieur à moi, et que tu auras préféré prendre tes jambes à ton cou plutôt que de risquer de poursuivre le combat une seconde de plus. Je n'en attendais pas tant, surtout pour une faveur gratuite ! " Ponctua l'orpheline, qui se sentit devenir radieuse à mesure que la réalité des faits s'imprégnait en elle.

C'était bien arrivé. Elle, Tzao Vebd, avait remporté un combat. En trichant, mais qui, à l'académie sith, ne trichait pas ? Incapable de dire si son complice de fraude à la victoire avait provoqué cette rencontre à huis clos uniquement pour s'assurer de sa satisfaction, la Nautolan estima avoir tout dit à son partenaire. Lui adressant un signe d'adieu amical en ondulant fluidement les doigts de sa main gauche, l'adepte du côté obscur dévoila deux rangées de dents nacrées et articula d'une voix aussi provocatrice que douçâtre :


" N'hésites pas à me recontacter à l'avenir, si tu as besoin d'une bonne raison pour fuir la queue entre les jambes. "
Invité
Anonymous
Après cette représentation théâtrale le jeune alderaanien sortie un petit datapad de sa veste et commença à d'y intéresser plus qu'à le jeune Nautolan. Même s'il avait fait en sorte d'être à bonne distance de son adversaire le jeune alderaanien garda toujours son sabre fermement emprisonnant dans une main. Van avait besoin qu'elle se sente en confiance pour la suite de sa démarche. Il avait remarqué que la jeune demoiselle était quelques de plutôt réfléchit rien avoir avec la plupart des têtes brûlées de l'académie. Cependant, il voulait pousser le vice encore plus lui. S'il avait voulu l'abattre dans un endroit sans témoins la bibliothèque n'était surement pas le meilleur endroit. Il devenait évidant qu'il voulait donc se rendre en théorie ... Assis sur un bureau il pianotait sur son petit datapad tout en écoutant attentivement les paroles de la jeune fille.


- Je vois fit-il encore l'esprit occupé parce qu'il était en train de faire donc tu n'était pas sérieuse ... hummm alors séduisante et menteuse dit-il en faisait mine d'inscrire ses informations sur son datapad et aussi ah oui naïf ! Dit-il en insistant sur le dernier mot


Une fois qu'il eut finit sa manipulation il rangea son datapad à coter de lui et se redressa avant qu'elle ne veuille partir. Mais la porte était verrouillée elle aurait du mal à l'ouvrir manuellement, car en plus d'avoir eu recours à la force il avait momentanément bloqué l'accès grâce à son datapad.


- Point de précipitation chère amie fit-il d'une voix douce trop aimable pour être sincère dit moi cela fait longtemps que tu es as l'académie ? Demanda t-il sans attendre de réponse

Il se leva et fit les cents pas dans la bibliothèque tournant le dos à l'apprentie , signe de provocation.

- Visiblement non ... tu sais je ne viens pas souvent ici , mais je sais ce qui s'y passe... fit-il en marquant une pause Je sais qui viens , qui meurt , ext ... dit-il en faisant mine de s'intéresser à un ouvrage qu'il prit dans son rayon.


- Tu penses vraiment que les apprentis pourrons mettre un nom sur mon visage ? dit-il en tournant son regard encapuchonner vers elle, Je vais te dire ce qu'il en aie , il y a deux sortes d'apprentis les crédules et les réfléchit. Les premiers penseront sur le coup quand effet je me suis enfuis , mais après coup leur esprit aussi primaire soit t-il seront toujours dans l'impossibilité de dire qui sorti vainqueur puis qu'ils n'ont pas assisté à la suite des évènements, expliqua t-il en marquant un temps d'arrêt les autres en revanche auront bien vite réaliser que tu ne pouvais pas vaincre ton adversaire et qu'il t'aurait dominé à la fin , comment jugerons t-il mon départ ? Sans doute comme une forme de clémence et donc comme une faiblesse , mais là encore impossible de mettre un nom sur la personne qui prit la fuite

Le jeune aristocrate manipulateur reprit place sur le bureau ses boites croises attendant de voir la réaction de son adversaire. Il était à la fois satisfait et déçu, satisfait , car il avait pu mettre en avant une fois de plus son sens tactique des « affaires » et déçu , car il ne pensait pas que la jeune fille croit réellement qu'il l'avait laissé gagner de cette manière. Quoi qu'il en soit son petit databloc n'avait pas servit qu'à bloquer la porte il avait également une autre fonction , bien plus intéressante.
Invité
Anonymous
L'accroche sonna comme une pitoyable tentative de séduction sortie tout droit des tréfonds du ramassis des remarques les plus éculées de la galaxie. « Hey ? T'es nouvelle, dans cette cantina ? » Et pourquoi pas « C'est à vous, ces beaux yeux verts ? ». Frémissantes, les lèvres de la Nautolan glissèrent en un sourire moqueur, la demoiselle se retenant de répliquer trop vite, pour ne pas gâcher la beauté de l'instant. Elle s'apprêtait tout de même à crucifier un apprenti sith. Mieux valait mûrir sa réponse, afin de lui donner le ton et le cinglant nécessaires. Croisant les bras en attendant, l'orpheline comprit finalement que le cliché déballé ne devait servir qu'à la retenir. Pour preuve, l'autre élève se proposait à présent d'éclairer la lanterne de la native de Glee Anselm, qui ne fréquentait l'académie que depuis un an.

" Je rêve, ou il cherche à meubler, là ? "

De moins en moins à l'aise, Tzao réalisa qu'un apprenti un peu plus malin que les autres pouvait très bien jouer les rabatteurs. L'encapuchonné repère une cible, se débrouille pour qu'elle le suive jusqu'au point de rendez-vous (la bibliothèque, en l’occurrence) où deux, voire trois autres complices et lui s'organisent pour la supprimer sans laisser de traces. À trois ou quatre, assassiner puis disposer d'un cadavre en moins de trente seconde devenait très réalisable. Inquiète pour sa survie, la Nautolan recula doucement en marche arrière, feignant d'être tout ouïe au babillage du proche-humain dont elle ne retint rien. Profitant qu'il lui tourne le dos, elle tenta par trois fois d'ouvrir la porte de la bibliothèque pour sortir, essuyant à chaque tentative un refus.

" Le datapad. "  Precuta-t-elle en revoyant l'apprenti en plein épanchement pianoter sur la console portative.

Comme une imbécile, elle avait cru que cette attitude désintéressée constituait une manœuvre infantile pour se donner de l'importance et masquer un manque de charisme ; en vérité, son ancien adversaire de duel s'était débrouillé pour accéder à distance au système commandant les portes de cette section de l'académie... L'encapuchonné savait y faire avec un datapad, aucun doute. Peut-être même vivait-il de hacks et de revente d'informations bancaires volées, avant de devenir résident de l'académie ?


" En tout cas, il m'a coincée. Impressionnant de sa part, d'avoir réussi à hacker l'informatique de l'académie... On peut définitivement dire qu'il avait prévu tout ça depuis le début."

Tel un sith, l'anonyme avait amené sa cible à le sous-estimer pour ensuite la piéger. Par la tromperie, il avait joué avec la Nautolan, l'introduisant sur son terrain, là où, comme un joueur de Sabbac disposant d'une forte affinité avec la Force, il contrôlerait sans peine l'issue de la partie. Savourant sa victoire, le mâle au visage dissimulé par l'ombre monologua, la langue de Tzao lui semblant tout à coup trop lourde pour lui servir. Son instinct lui avait soufflé qu'il se passait quelque-chose d'anormal, et elle n'en avait strictement pas tenu compte. Une belle bêtise. Sans conséquences graves pour le moment, mais en situation réelle, cela ne se serait pas terminé par un monologue.

" Au moins, je n'aurais pas perdu ma journée... Sans le vouloir, mon comportement aura amené cet individu à me dévoiler ses compétences en piratage. Or, on a toujours besoin d'un petit pirate informatique dans sa manche..."

Brusquement très intéressée par ce mystérieux personnage, Tzao intervint à son tour dans la discussion pour éviter de passer trop longtemps pour la dernière des Gamorréennes. S'asseyant face au tueur de codes pour installer une proximité entre eux deux, elle cala sa tête dans la paume d'une de ses mains, plongeant un regard tendre sur son vis-à-vis.

" À mon tour de te faire une confidence, trésor... "

Volontairement, elle se pencha en avant, comme si elle cherchait à lui susurrer un secret à l'oreille, et non à écraser sa poitrine sur la surface du bureau les séparant.

" Personne ne cherche à mettre un nom sur un perdant. C'est d'ailleurs pour ça que je ne t'ai pas encore demandé le tien. Sous ta capuche, tu pourrais être le plus beau mâle de l'académie, une Zeltronne aux courbes affriolantes, ou un pauvre minable sans intérêts, tout ce que les autres retiendront de notre duel, c'est que moi, Tzao Vebd, j'ai remporté une victoire par forfait aujourd'hui. Parce que, soyons honnête, personne ne s'échappe d'un combat pour le seul plaisir de changer de décor. Je sais que certains élèves sont des crétins, mais la majorité saura tirer la conclusion la plus évidente. On me désignera comme la gagnante de ce combat. Contre qui ? Aucune importance. Au mieux, on retiendra que tu portais une capuche, ce qui incitera les uns à penser que ton visage n'est pas des plus agréables à voir. "  Tenta malicieusement la sournoise amphibienne, très désireuse d'obliger son interlocuteur à lui révéler son identité.

Contrebalançant avec le mépris glacial dont elle venait de faire preuve, la sensible au regard de braise fit doucement coulisser sa bottes gauche contre l'une des jambes de son voisin de table, calant ses coudes sur la table pour y être stable. Penchant le crâne sur le côté pour que son absence de tentacules se voit moins, l'adepte du côté obscur coula une œillade appuyée au "perdant", son index caressant affectueusement le no man's land entre les deux jeunes disciples des préceptes siths.


" Mais nous savons tous les deux que tu n'es pas n'importe qui, pas vrai ? Je ne pense pas qu'il faille énormément de talent pour rivaliser avec moi au sabre...  Précisa un peu inutilement la proche-humaine capable de respirer sous l'eau, détournant transitoirement le regard pour marquer son embarras à énoncer une évidence.  En revanche, tu dois être l'apprenti sith le plus doué avec un datapad que je connaisse... Et j'admets que ça m'intéresse. Énormément. Il y a quelqu'un à qui je voudrais faire pas mal de tort, et, jusqu'à ce que je te trouve, j'ignorais complètement comment je pourrais m'y prendre pour réussir.  Un index censeur vint s'appuyer amoureusement en travers des lèvres à peine apparentes de l'humain, lui intimant tacitement le silence.   Ne me dis pas non tout de suite... Je suis certaine que tu vas adorer. Et en plus, cette fois, je paierai d'avance. "  Lâcha d'un timbre brûlant l'amphibienne, en avançant progressivement son visage à quelques centimètres de l'encapuchonnée, de sorte que ce dernier n'ait dans son champs de vision que la bouche aux lèvres tranchantes de Tzao. La main à laquelle appartenait l'index s'était entretemps confortablement lovée contre le côté gauche du crâne du hacker.

Discrètement, le bras non-employé de la Nautolan se mit en mouvement. Comme un serpent dont la tête aurait eu la forme d'une fine main gantée de noir, le membre bougea, très lentement, presque au ralenti, glissant millimètre après millimètre vers le datapad, dans l'espoir de dérober l'objet à l'élève sans identité pendant que l'orpheline de Glee Anselm continuerait son petit numéro de charme.


" Je ne vaux sans doute pas grand-chose comme pirate informatique, mais je sais au moins ceci : sans datapad, difficile de hacker quoi que ce soit. "
Invité
Anonymous
Le jeune apprenti s'ouvrait comme il se devait ce moment ... il était disont, amusé de voir la jeune Nautolan essayer d'ouvrir la porte bloquée par les codes qu'il avait entré dans son Datapad. On aurait dit un rat en train d'essayer de s'échapper d'un navire qui allait faire naufrage. Voyant qu'elle n'y arrivait pas elle se tourna vers le jeune homme afin de tenter de tourner la situation à son avantage. Van resta concentré sondant la force à chaque moment afin d'être à toutes éventualités , son plan se passait pour le mieux et il avait presque fini ... il aurait été dommage de tout gâcher par précipitation. Il devait simplement encore gagner un peu de temps avant que le programme informatique qu'il avait lancé réussisse sa mission. En attendant il convenait pour lui de rentrer de la jeune de la belle apprentie. Quand elle parla il l'écouta très attentivement du moins c'est l'impression qu'il donnait , car en réalité son esprit était occupé par bien d'autres choses. Durant ses derrières paroles il posa sa main au niveau de son menton et son pousse caressa doucement son menton lui donnant l'air de quelqu'un qui s'intéresse à la chose. Il se laissa tenter , sachant pertinemment qu'elle n'allait pas l'embrasser simplement par plaisir, et puis rien se valait un simple baiser ce n'était pas une chose que l'on pouvait négocier comme des crédits ou autre, et cela que vous soyez la plus belle femme au monde. C'est du moins ce qu'il pensait. Il prit donc un certain plaisir à embrasser avec une certaine fougue la Nautolan, il faut bien dire que dans ce domaine il avait une certaine ... « expérience » et comme il était « généreux » il ne se retint pas de faire partager son expérience à la jeune fille.


Sa main gauche caressa très doucement le visage tentaculaire de Tzao d'un instant non sans une certaine sensualité dans le geste. Néanmoins, celle ne l'empêcha pas de rester réceptif à la force. Sa main droite étant restée prêt de son datapd il vit venir la chose et la laisser espérer jusqu'au moment critique. D'une main il repoussa violemment la jeune apprentie d'une main en lui expédia une légère vague de force qui l'envoya à plusieurs mètres de lui. Il resta alors prêt à activer son sabre qu'il tenait maintenant dans sa main gauche juste au cas où elle aurait décidé de riposter, pour éviter cela il sortit son datapad de sa main droite et le leva bien distinctement. Si elle décidait de l'attaquer elle risquerait de l'endommager et de compromettre ses chances de sortie d'ici. Il s'exprima alors sereinement.


- C'est ça que tu cherches ? Demanda t-il avec une légère ironie dans la voix avant de marquer une petite pause. Si c'est vraiment ce que tu veux nous pourrions arriver à un accord dit-il en renouvellement une pause Que dirais tu de procéder un échange ? Dit-il plus sérieusement rien de bien méchant rassure toi reprit-il toujours avec cette voix noble qui lui donnait un air supérieur paisiblement agaçant disons ... humm ... commença t-il en faisait mine de réfléchir ton sabre laser contre mon datapad ? ça me paraît un marché tout à fait équitable non ? Demanda t-il avec un léger sourire aux lèvres


Sous son capuchon ses yeux regardèrent le datapad qu'il posa devant lui sans que sa main ne le lâche. Le compte à rebours était bien terminé encore un peu de patience ... le sabre laser était un objet précieux , indispensable de la vie d'un sith, mais à quoi pouvait-il servir ici prit au piège ? Il était évident que pour Van le marché était bien loin d'être équitable, car son datapad vierge ne contenait rien de vraiment important hors mis ses codes qu'ils avaient utilisés et qui d'ailleurs seraient bientôt effacés, bien sûr il n'était pas cruel à ce point, si elle acceptait son offre elle pourrait sortir de la bibliothèque sans soucis, mais impossible pour elle de récupérer les codes, car même s'il n'était consultable que par lui en raison d'une reconnaissant faciale obligatoire ils seraient supprimés ce support une fois sortit de la pièce. La balle était dans le camp de la Nautolan, Van attendait avec impatience de voir ce qu'elle allait faire.

Ps : Vraiment désoler pour le retard j'ai eu pas mal de soucis irl ...
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn