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# Les enchères de Raxus | PV Darth Anetherion - Mer 30 Juil 2014 - 23:25
Planète Nam Chorios
« Il faudrait quand même que je jette un œil sur ces ruines...
-Mais dans quel but ? Vous êtes ici et je vous payes uniquement pour que vous assuriez dans vos rapports que rien d'historique n'a été récupéré et que nous pouvons creuser comme bon nous semble. Nous avions convenus de cela depuis le début, vous n'allez pas me la jouer protecteur du patrimoine maintenant ? Surtout pas sur ce caillou désolé !
-Ne vous en faites pas, je signerai cette décharge, mais j'aimerais quand même inspecter ces ruines. Parfois on y trouve des choses de valeurs que le profane détruirait sans s'en rendre compte.
-Hum... bon très bien jetez-y un œil, mais je vous préviens que l'on creusera, peu importe ce que vous trouverez. »
Le contremaître s'éloigna en maugréant, retournant à grand pas à son bureau, dans l'un des bâtiment préfabriqué de fortune que leur compagnie avait installé en amenant les mineurs. Ce monde avait été repéré par quelques sondes et semblait avoir un potentiel minier important, mais il avait évidemment fallut qu'ils tombent sur la seule ruine témoignant que cette planète avait été un jour habitée à des kilomètres à la ronde. Et l'archéologue corrompu qu'il avait engagé éprouvait maintenant une rigueur malvenue.
Il étudiait des plans depuis une bonne demi-heure, discutant avec quelques ouvriers, quand l'archéologue refit son apparition. Il semblait joyeux mais aussi soucieux. Il intima aux ouvriers de sortir, lesquels s'exécutèrent de mauvaise grâce, puis se laissa tomber sur une chaise en face du contremaître.
« Qu'est-ce qu'il y a ? Vous avez l'air tendus.
-Cette ruine, c'est un poste d'observation de l'empire de Malak. Le sith, précisa-t-il devant la mine d'incompréhension.
-Un simple poste d'observation ? On peut le faire sauter tranquillement alors. » répondit le contremaître en haussant les épaules.
« Non. C'est très étrange pour une structure aussi petite, mais il y a également un espèce de temple sith, pas très grand mais en plutôt bon état et renfermant encore des statuettes et d'autres pièces de ce genre. Je ne sais pas quelle était son utilité sur un tel monde mais...
-De l'art sith ? Vous déconnez ! Si ça se sait c'est pas la république qui va fermer le chantier, c'est les jedis ! Je vais tout de suite allez faire sauter ce lieu et enterrer le tout, on creusera un peu plus loin.
-Non, ne soyez pas idiot.
-Les jedi réquisitionnent ces objets. Ils interdiront que quiconque approche le lieu.
-Précisément. L'art sith est interdit dans la République par les jedis. Et vous savez quel prix mettent certaines personnes pour obtenir ce qui leur est interdit. »
Le contremaître se calma aussitôt tandis qu'une lueur d'intérêt brillait dans son regard.
« Mais... comment contacter ces personnes ?
-J'ai quelques connaissances qui pourraient nous y aider, dans les espaces neutres. Avec leur aide nous pourrions organiser une vente aux enchères. Il me semble qu'un d'eux habite sur Raxus. Ce n'est pas loin et en dehors de la République.
-Il va falloir se montrer discret.
-Oui. D'autant que ces bénéfices ne sont pas ceux attendus par vos supérieurs. Ils ne s'en rendront donc pas compte s'ils venaient à leur manquer.
-Assurément. Contactez vos amis, moi je vais trouver deux trois gars discrets pour nous aider à sortir tout ce qui peut-être intéressant. Mais va quand même falloir creuser pour ne pas attirer de soupçons...
-Inventez une raison quelconque justifiant de décaler votre puits, faites marcher votre imagination. Je suis sûr que vous trouverez. »
Planète Raxus, capitale planétaire
Sheala finissait de se préparer, debout au milieu de sa chambre d'hôtel. Elle n'avait guère eu de mal à trouver un établissement puisque la planète était impliqué dans un certain nombre de routes commerciales locales. Elle était en plus une destination touristique assez agréable et localement connue : climat tempéré et urbanisation modérée y contribuaient, mais c'était surtout sa position galactique, limitrophe de la République sans y appartenir, qui lui valait ce statut : on ne risquait pas grand chose à venir sur Raxus, mais on y trouvait moins de lois que sur les mondes républicains. En particulier celles qui concernaient des secteurs comme le jeu ou le divertissement.
Mais ce n'était rien de tout cela qui attirait la nautolan. Elle était venue après avoir eu vent d'enchères organisées par un collectif local. Elle le savait car les Frey avaient parfois fait affaire avec eux, leur revendant des œuvres d'art ou des pièces historiques trouvés sur leurs lieux de prospection. Ils avaient donc été naturellement au courant lorsque les premières rumeurs avaient été lancées : des reliques siths avaient été retrouvées.
Bien sûr, Sheala s'était empressée de s'y rendre. Elle doutait un peu que ces reliques soient intéressantes, ou même authentiques, mais il fallait quand même vérifier. Et ceux qui organisaient la vente avait quand même une réputation honorable, ce qui l'induisait à penser qu'elle ne perdrait pas son temps. Le seul problème de ce genre de réceptions était qu'elle allait devoir supporter tout le décorum qui allait avec. Fort heureusement, ces événements se faisaient le plus souvent en petit comité, les intéressés n'étaient pas légions entières et la proximité de Raxus avec la République obligeait les organisateurs à un peu de discrétion. Si celle-ci n'avait pas légalement le droit d'intervenir, les jedi, eux, pouvaient se le permettre.
Elle quitta la chambre, vêtue d'une tenue légèrement plus chic qu'à son habitude, et sortit du bâtiment pour emprunter un speeder de location et rejoindre le lieu où s'effectuerait la vente. C'était un manoir privé légèrement à l'écart de l'agglomération, presque au bord de l'océan. Cadre qui ne déplaisait pas à la nautolan bien sûr. Elle se présenta à un droïde d'accueil qui après une courte vérification l'invita à entrer et à passer au salon de réception.
Il y avait déjà près d'une vingtaine de personnes, dont un certain nombre de couples, et elle les passa rapidement en revue. Quelques uns ne lui étaient pas inconnus, elle avait déjà du les apercevoir à semblable réunion. Elle fut alors abordée par un zeltron qui était leur hôte et l'invita à se joindre à une conversation entre quelques uns des potentiels acheteurs présents. L'un d'eux, un chagrien encore plus grand qu'elle même et tout à fait impressionnant, interrogea leur hôte :
« J'aimerais surtout savoir si vous êtes en mesure de prouver leur authenticité ? Je n'ai aucune intention d'acheter des pièces falsifiées.
-J'ai fait dater les pièces et elles correspondent chronologiquement parlant, qui plus est la ruine où elles ont été trouvés abritait un complexe militaire dont les données étaient très clairement celles de l'empire de Malak. Mais surtout, vous aurez tout le loisir d'examiner les pièces dans la salle d'exposition avant que les enchères ne démarrent. Tant qu'aucun d'entre vous ne les touche, bien entendu. »
« Il faudrait quand même que je jette un œil sur ces ruines...
-Mais dans quel but ? Vous êtes ici et je vous payes uniquement pour que vous assuriez dans vos rapports que rien d'historique n'a été récupéré et que nous pouvons creuser comme bon nous semble. Nous avions convenus de cela depuis le début, vous n'allez pas me la jouer protecteur du patrimoine maintenant ? Surtout pas sur ce caillou désolé !
-Ne vous en faites pas, je signerai cette décharge, mais j'aimerais quand même inspecter ces ruines. Parfois on y trouve des choses de valeurs que le profane détruirait sans s'en rendre compte.
-Hum... bon très bien jetez-y un œil, mais je vous préviens que l'on creusera, peu importe ce que vous trouverez. »
Le contremaître s'éloigna en maugréant, retournant à grand pas à son bureau, dans l'un des bâtiment préfabriqué de fortune que leur compagnie avait installé en amenant les mineurs. Ce monde avait été repéré par quelques sondes et semblait avoir un potentiel minier important, mais il avait évidemment fallut qu'ils tombent sur la seule ruine témoignant que cette planète avait été un jour habitée à des kilomètres à la ronde. Et l'archéologue corrompu qu'il avait engagé éprouvait maintenant une rigueur malvenue.
Il étudiait des plans depuis une bonne demi-heure, discutant avec quelques ouvriers, quand l'archéologue refit son apparition. Il semblait joyeux mais aussi soucieux. Il intima aux ouvriers de sortir, lesquels s'exécutèrent de mauvaise grâce, puis se laissa tomber sur une chaise en face du contremaître.
« Qu'est-ce qu'il y a ? Vous avez l'air tendus.
-Cette ruine, c'est un poste d'observation de l'empire de Malak. Le sith, précisa-t-il devant la mine d'incompréhension.
-Un simple poste d'observation ? On peut le faire sauter tranquillement alors. » répondit le contremaître en haussant les épaules.
« Non. C'est très étrange pour une structure aussi petite, mais il y a également un espèce de temple sith, pas très grand mais en plutôt bon état et renfermant encore des statuettes et d'autres pièces de ce genre. Je ne sais pas quelle était son utilité sur un tel monde mais...
-De l'art sith ? Vous déconnez ! Si ça se sait c'est pas la république qui va fermer le chantier, c'est les jedis ! Je vais tout de suite allez faire sauter ce lieu et enterrer le tout, on creusera un peu plus loin.
-Non, ne soyez pas idiot.
-Les jedi réquisitionnent ces objets. Ils interdiront que quiconque approche le lieu.
-Précisément. L'art sith est interdit dans la République par les jedis. Et vous savez quel prix mettent certaines personnes pour obtenir ce qui leur est interdit. »
Le contremaître se calma aussitôt tandis qu'une lueur d'intérêt brillait dans son regard.
« Mais... comment contacter ces personnes ?
-J'ai quelques connaissances qui pourraient nous y aider, dans les espaces neutres. Avec leur aide nous pourrions organiser une vente aux enchères. Il me semble qu'un d'eux habite sur Raxus. Ce n'est pas loin et en dehors de la République.
-Il va falloir se montrer discret.
-Oui. D'autant que ces bénéfices ne sont pas ceux attendus par vos supérieurs. Ils ne s'en rendront donc pas compte s'ils venaient à leur manquer.
-Assurément. Contactez vos amis, moi je vais trouver deux trois gars discrets pour nous aider à sortir tout ce qui peut-être intéressant. Mais va quand même falloir creuser pour ne pas attirer de soupçons...
-Inventez une raison quelconque justifiant de décaler votre puits, faites marcher votre imagination. Je suis sûr que vous trouverez. »
Planète Raxus, capitale planétaire
Sheala finissait de se préparer, debout au milieu de sa chambre d'hôtel. Elle n'avait guère eu de mal à trouver un établissement puisque la planète était impliqué dans un certain nombre de routes commerciales locales. Elle était en plus une destination touristique assez agréable et localement connue : climat tempéré et urbanisation modérée y contribuaient, mais c'était surtout sa position galactique, limitrophe de la République sans y appartenir, qui lui valait ce statut : on ne risquait pas grand chose à venir sur Raxus, mais on y trouvait moins de lois que sur les mondes républicains. En particulier celles qui concernaient des secteurs comme le jeu ou le divertissement.
Mais ce n'était rien de tout cela qui attirait la nautolan. Elle était venue après avoir eu vent d'enchères organisées par un collectif local. Elle le savait car les Frey avaient parfois fait affaire avec eux, leur revendant des œuvres d'art ou des pièces historiques trouvés sur leurs lieux de prospection. Ils avaient donc été naturellement au courant lorsque les premières rumeurs avaient été lancées : des reliques siths avaient été retrouvées.
Bien sûr, Sheala s'était empressée de s'y rendre. Elle doutait un peu que ces reliques soient intéressantes, ou même authentiques, mais il fallait quand même vérifier. Et ceux qui organisaient la vente avait quand même une réputation honorable, ce qui l'induisait à penser qu'elle ne perdrait pas son temps. Le seul problème de ce genre de réceptions était qu'elle allait devoir supporter tout le décorum qui allait avec. Fort heureusement, ces événements se faisaient le plus souvent en petit comité, les intéressés n'étaient pas légions entières et la proximité de Raxus avec la République obligeait les organisateurs à un peu de discrétion. Si celle-ci n'avait pas légalement le droit d'intervenir, les jedi, eux, pouvaient se le permettre.
Elle quitta la chambre, vêtue d'une tenue légèrement plus chic qu'à son habitude, et sortit du bâtiment pour emprunter un speeder de location et rejoindre le lieu où s'effectuerait la vente. C'était un manoir privé légèrement à l'écart de l'agglomération, presque au bord de l'océan. Cadre qui ne déplaisait pas à la nautolan bien sûr. Elle se présenta à un droïde d'accueil qui après une courte vérification l'invita à entrer et à passer au salon de réception.
Il y avait déjà près d'une vingtaine de personnes, dont un certain nombre de couples, et elle les passa rapidement en revue. Quelques uns ne lui étaient pas inconnus, elle avait déjà du les apercevoir à semblable réunion. Elle fut alors abordée par un zeltron qui était leur hôte et l'invita à se joindre à une conversation entre quelques uns des potentiels acheteurs présents. L'un d'eux, un chagrien encore plus grand qu'elle même et tout à fait impressionnant, interrogea leur hôte :
« J'aimerais surtout savoir si vous êtes en mesure de prouver leur authenticité ? Je n'ai aucune intention d'acheter des pièces falsifiées.
-J'ai fait dater les pièces et elles correspondent chronologiquement parlant, qui plus est la ruine où elles ont été trouvés abritait un complexe militaire dont les données étaient très clairement celles de l'empire de Malak. Mais surtout, vous aurez tout le loisir d'examiner les pièces dans la salle d'exposition avant que les enchères ne démarrent. Tant qu'aucun d'entre vous ne les touche, bien entendu. »
Darth Anetherion
# Re: Les enchères de Raxus | PV Darth Anetherion - Ven 1 Aoû 2014 - 19:07
//ATHISS, Sardaral, Quelques jours après avoir retrouvé la Sombre Trinité//
Sardaral, l'ancienne place forte de Jaboro le Hutt et de son culte, avait retrouvé le visage d'une cité de l'Empire. Après que le Cartel des Hutt, eût découvert " par hasard " les activités de Jaboro le Hutt sur Athiss, il envoya des " émissaires " sur la planète pour présenter le mécontentement des anciens chefs de Jaboro à ce dernier...Suite à la disparition dite subite de l'ancien seigneur du crime de Nar Shaddaa devenu gourou de sa secte personnelle, l'autorité impériale reprit le dessus sur la décadence qui s'était installée dans la ville. Selon divers témoignages et tuyaux fournis par des anonymes, de nombreux dignitaires et officiers de Sardaral et même d'Athiss dans son intégralité furent condamnés à de lourdes peines voire à la condamnation à mort pour certains, pour des motifs allant de la perception de pots-de-vin à la haute-trahison.
C'est donc en cette douce matinée, dans laquelle l'odeur du sang et de la mort flottait dans le vent, qu'Anetherion, l'officieux véritable maître de toute cette purge de la cité, allait assister, le cœur joyeux et l'esprit sadique, à l'exécution du 8ème dignitaire condamné à mort en 3 jours...Accompagné par La Sombre Trinité, qui ne perdait pas la moindre miette des mises à mort, il prenait une sorte de plaisir pervers à regarder le visage du supplicié juste avant de mourir...
" C'est dans les derniers instants de la vie d'un être, que l'on découvre la nature, l’essence de son existence, c'est donc un moment qu'il faut apprécier..."
Cette phrase était une des rares que son maître, Darth Malvae, lui avait enseigné et qui, surtout avait du sens...
Le peloton d'exécution fit son entrée, un simple groupe d'environ 6-7 soldats impériaux en armure rouge, armés de fusils blasters, se mettant en joue devant l'accusé avant de l'abattre sans ménagement...Darth Anetherion ne pût se retenir de sourire, dissimulé sous le masque de Darth Umbraal, SON masque désormais...
C'est alors que le Seigneur Repremith arriva sur la balcon d'observation de l'enceinte impériale de Sardaral et s'inclina humblement devant le Sorcier Sith avant de se relever.
- Monseigneur ? Il faut que je vous parle... dit-il avec respect.
- Cela ne peut pas attendre ? Il y a encore des condamnés qui attendent leur sentence...
Le Jedi Noir s'approcha de son maître et lui murmura à l'oreille, Darth Anetherion le regarda.
- Vous êtes sûr de vous, Seigneur Repremith ? lui répondit le Sorcier Sith, suspicieux.
- Notre agent sur place m'a confirmé l'authenticité des marchandises...je tenais à vous en parler...
Darth Anetherion réfléchit quelques minutes, puis il se tourna face aux trois sorcières.
- Allez sur Serreno, vous y serez à l'abri...c'est au Domaine Saro que je vous retrouverais...
- Des affaires plus urgentes que moi, Darth Anetherion ? demanda Darth Venemor, avec sensualité.
- Désolé mais nous nous reverrons, il s'agit d'un simple détour sur une planète et je retourne sur Serreno...
- Nous vous attendrons là-bas, comme vous le demanderez...Excellence... répondit Darth Evilia.
Cela gênait un peu le Sorcier Sith, d'entendre ses anciennes maîtresses l'appeler " Excellence " ou " Maître ". Elles l'avaient formé, mieux que Malvae mais maintenant il était celui qui les dirigeait...C'était étrange pour lui...Il salua la Sombre Trinité comme il se doit et se quitta le fort impérial avec le Seigneur Repremith pour rejoindre son vaisseau à la hâte.
- Quel monde ? demanda-t-il à son subordonné.
- Les reliques viennent de Nam Chorios mais la vente aura lieue sur Raxus... lui répondit le Seigneur Repremith.
- Qui est notre contact là-bas ?
- Agelo Bonteri III, un éminent collectionneur d'antiquités, affilié à notre branche " Recherche et Récupération ". C'est l'un de ses serviteurs qui nous a contacté sur son ordre. Agelo sera présent à la vente, il essayera d'acquérir autant d'artefact de Darth Malak pour notre compte si les ventes débutent avant notre arrivée.
Darth Anetherion décolla d'Athiss et passa en hyperespace afin de rejoindre Raxus dans les plus brefs délais, espérant qu'Agelo Bonteri III serait à la hauteur de sa réputation de collectionneur...
Invité
# Re: Les enchères de Raxus | PV Darth Anetherion - Lun 11 Aoû 2014 - 1:02
Finalement les mondanités s'étaient finies, chacun des invités était allé contempler les pièces à vendre, afin de jauger celles qui l'intéressaient et les conversations entre participants au sujet des antiquités avaient déjà commencées. On les invita à passer dans une pièce pourvue de chaises pour chacun autour de guéridons sur lesquels étaient disposés verres et boissons. Elle s'installa à l'une des tables, jambes croisées, et fut bientôt rejointe par un autre collectionneur solitaire à l'aspect aristocratique.
Face à eux, au bout de la salle, était dressée une petite estrade sur laquelle un podium de présentation était mis en valeur par des projecteurs à lumière terne. Leur hôte se tenait à côté, contemplant d'un œil satisfait la petite troupe d'amateurs éclairés -et riches-. Il avait réussit à attirer des gens qui, ils le savaient, étaient prêt à mettre une fortune dans ces œuvres d'art et il comptait bien en tirer un substantifique profit. Ceux qui les lui avait vendus n'avaient presque aucune idée de ce qu'elles pouvaient valoir réellement dans les cercles éclairés et il comptait bien en tirer dix fois ce qu'il avait dépensé pour les obtenir. S'il avait été un sournois comploteur, il se serait frotté les mains en ricanant de manière grotesque. Mais comme il était un aristocrate parvenu, il se contentait de faire bonne impression tout en se gargarisant intérieurement. Ce que Sheala n'avait aucun mal à percevoir, surtout si l'on ajoutait que l'homme était un zeltron et qu'il émettait des phéromones à un taux dépassant toute concurrence. L'ambiance dans la salle n'en était que plus agréable, la plupart des convives atteints d'une légère euhporie qui allait sans doute les amener à dépenser sans compter. On ne se méfiait jamais assez des zeltrons sous le seul prétexte qu'ils étaient beaux à se damner.
Un droïde parut sur scène, portant un fragment de métal gravé qu'il déposa sur le socle, où il lévita doucement, en rotation lente pour que chacun puisse l'observer également.
« Notre première pièce, mesdames messieurs, est une plaque gravée en sithese, récupérés sur les murs de ce qui était selon toute vraisemblance un temple sith. Notre première enchère sera à dix mille dataries. Oui ? Onze mille à la table sept. Douze mille à la table cinq. Treize, non quatorze mille à la table huit. Quinze mille à la table une. Quinze mille une fois, quinze mille deux fois, quinze mille trois fois, adjugé ! »
Et le spectacle se poursuivit, avec des pièces d'abord communes et sans grand intérêt, puis des statuettes, des statues, des gravures de plus grandes tailles. Les prix montaient rapidement, atteignant des centaines de milliers de dataries pour certaines pièces. Elle avait participé de temps en temps, sur des choses qui lui semblaient plus intéressantes, et avait fait l'acquisition d'une autre plaque gravée potentiellement intéressante.
Puis vint une pièce réellement intéressante. Il s'agissait d'une petite urne en métal, qui était gravé de runes en sithese. En soit elle était tout à fait quelconque. Néanmoins, elle pouvait le sentir, elle avait un réel impact dans le côté obscur. Il ne s'agissait pas d'une banale pièce de décoration comme les autres. Celle-ci avait réellement servis. Beaucoup, pour autant qu'elle pouvait en juger.
« Voici l'un des joyaux de la collection, une urne d'alchimie. Nul ne sait ce qu'elle a put contenir lors des rites qui ont été pratiqués, mais il ne fait aucun doute que leur seule mention suffirait à effrayer le plus aguerris des jedis. Messieurs, mesdames, je vous demande de vous concentrer un instant et de contempler cette pièce unique d'artisanat, puis de me dire si vous ne sentez pas votre échine se dresser rien qu'à ce spectacle. » Naturellement les plus influençables le sentirent aussitôt, mais entre l'ambiance de la pièce et les phéromones du zeltron, difficile de croire que la véritable aura de l'objet ait pus se faire sentir : « Notre première enchère sera fixée à deux cent cinquante mille dataries. Deux cent soixante mille pour la table trois. » rajouta-t-il lorsque Sheala signala une enchère.
Face à eux, au bout de la salle, était dressée une petite estrade sur laquelle un podium de présentation était mis en valeur par des projecteurs à lumière terne. Leur hôte se tenait à côté, contemplant d'un œil satisfait la petite troupe d'amateurs éclairés -et riches-. Il avait réussit à attirer des gens qui, ils le savaient, étaient prêt à mettre une fortune dans ces œuvres d'art et il comptait bien en tirer un substantifique profit. Ceux qui les lui avait vendus n'avaient presque aucune idée de ce qu'elles pouvaient valoir réellement dans les cercles éclairés et il comptait bien en tirer dix fois ce qu'il avait dépensé pour les obtenir. S'il avait été un sournois comploteur, il se serait frotté les mains en ricanant de manière grotesque. Mais comme il était un aristocrate parvenu, il se contentait de faire bonne impression tout en se gargarisant intérieurement. Ce que Sheala n'avait aucun mal à percevoir, surtout si l'on ajoutait que l'homme était un zeltron et qu'il émettait des phéromones à un taux dépassant toute concurrence. L'ambiance dans la salle n'en était que plus agréable, la plupart des convives atteints d'une légère euhporie qui allait sans doute les amener à dépenser sans compter. On ne se méfiait jamais assez des zeltrons sous le seul prétexte qu'ils étaient beaux à se damner.
Un droïde parut sur scène, portant un fragment de métal gravé qu'il déposa sur le socle, où il lévita doucement, en rotation lente pour que chacun puisse l'observer également.
« Notre première pièce, mesdames messieurs, est une plaque gravée en sithese, récupérés sur les murs de ce qui était selon toute vraisemblance un temple sith. Notre première enchère sera à dix mille dataries. Oui ? Onze mille à la table sept. Douze mille à la table cinq. Treize, non quatorze mille à la table huit. Quinze mille à la table une. Quinze mille une fois, quinze mille deux fois, quinze mille trois fois, adjugé ! »
Et le spectacle se poursuivit, avec des pièces d'abord communes et sans grand intérêt, puis des statuettes, des statues, des gravures de plus grandes tailles. Les prix montaient rapidement, atteignant des centaines de milliers de dataries pour certaines pièces. Elle avait participé de temps en temps, sur des choses qui lui semblaient plus intéressantes, et avait fait l'acquisition d'une autre plaque gravée potentiellement intéressante.
Puis vint une pièce réellement intéressante. Il s'agissait d'une petite urne en métal, qui était gravé de runes en sithese. En soit elle était tout à fait quelconque. Néanmoins, elle pouvait le sentir, elle avait un réel impact dans le côté obscur. Il ne s'agissait pas d'une banale pièce de décoration comme les autres. Celle-ci avait réellement servis. Beaucoup, pour autant qu'elle pouvait en juger.
« Voici l'un des joyaux de la collection, une urne d'alchimie. Nul ne sait ce qu'elle a put contenir lors des rites qui ont été pratiqués, mais il ne fait aucun doute que leur seule mention suffirait à effrayer le plus aguerris des jedis. Messieurs, mesdames, je vous demande de vous concentrer un instant et de contempler cette pièce unique d'artisanat, puis de me dire si vous ne sentez pas votre échine se dresser rien qu'à ce spectacle. » Naturellement les plus influençables le sentirent aussitôt, mais entre l'ambiance de la pièce et les phéromones du zeltron, difficile de croire que la véritable aura de l'objet ait pus se faire sentir : « Notre première enchère sera fixée à deux cent cinquante mille dataries. Deux cent soixante mille pour la table trois. » rajouta-t-il lorsque Sheala signala une enchère.
Darth Anetherion
# Re: Les enchères de Raxus | PV Darth Anetherion - Lun 18 Aoû 2014 - 15:20
Après des heures de trajets en hyperespace, Darth Anetherion et son serviteur finirent enfin par approcher de Raxus, une petite planète recouverte de plaines et de forêts luxuriantes. Le tout mêlé à une architecture respectant l'environnement...en d'autres termes, une planète parfaite pour le développement du Nouvel Empire Sith. Il avait plein d'idées pour l’extension de l'Empire, plein de planètes facilement dominables...mais le traité d'Artorias et le désir de paix de la Dame Noire empêcherait toute possibilité d'extension...Anetherion ne pouvait plus supporter cette situation, les Sith étaient fait pour conquérir...l'Empire pourrait redresser la tête, si il n'était pas dirigé par tellement d'incompétence...Vivement la mise en place de son Projet Final...Il parviendra à redresser l'Empire et à le ramener à sa gloire d'antan....Le Sorcier Sith posa son vaisseau à l'astroport du domaine Bonteri où l'attendait Silva Bonteri, la femme d'Agelo Bonteri III.
- Excellence...C'est un honneur de vous voir parmi nous...Agelo est déjà sur place à acheter autant d'artefacts que possible.
- Parfait, où se passe la vente ?
- Un manoir en bord de mer, nous avons préparé une navette pour vous. dit-elle en accompagnant les deux Sith.
- Espérons que votre mari saura remplir la mission qui lui a été confiée... rajouta le Seigneur Repremith.
- Ne vous en faites pas, Monseigneur, il connait la valeur de ce que vous convoitez et il obtiendra tout ce qu'il peut acquérir...
Les trois individus se rendirent à la navette et allèrent à la propriété où se déroulait la vente. Après un quart d'heure dans la navette à parler de reliques, de l'Empire et de Raxus, ils arrivèrent à l'entrée de l'immense maison, un garde privé vînt demander l'identité des trois " convives ".
- Je suis Lady Silva Bonteri, mon époux est là, ses messieurs m'accompagnent.
Le garde laissa passer la dame mais les deux Sith restèrent dans le hall.
- Nous accompagnons Lady Bonteri, nous pouvons entrer.
- Non, désolé, nous avons des ordres et vous n'êtes pas sur la liste des invités.
Le Sorcier Sith se frotta les yeux avec agacement, se retourna et croisa les bras face à l’extérieur.
- Seigneur Repremith...je vous demanderai de nous faire entrer...
- Attendez...vous...vous...vous l'avez appeler " Seigneur " ? Vous...vous etes des Sith ?!
Le garde n'eut pas le temps de donner l'alarme que le Seigneur Repremith le faisait valser dans les airs avec la Force, Le Sorcier Sith souriait en regarder l'horizon, sachant pertinemment ce qui se passait dans son dos. Quand Repremith eut terminer de jouer avec le corps du garde, il le lacha sur le sol et enjamba l'individu totalement assommé par ce traitement. Darth Anetherion se retourna et s'approcha et s'agenouilla à coté du jeune garde.
- Deux hommes en longues robes noires, plus ou moins volumineuses...Ça ne vous a pas marqué l'esprit ?
Il entra dans la salle des ventes et alla s'asseoir prés de Silva et d'Agelo, ce dernier se leva et fit s'asseoir Darth Anetherion à sa place.
- Monseigneur...je...je suis honoré que vous aillez répondu à mon appel...
- Ne perdons pas de temps, qu'avez-vous acheté ? demanda le Sorcier Sith avec cynisme.
- Euh...et bien...Malak a laissé de grands objets derrière lui...J'ai acquis des tablettes, des statuettes et des manuscrits, tout ce que vous appelez des vestiges du passé...
Darth Anetherion sourit et regarda autour de lui, jetant des regards soupçonneux aux autres convives, un Zeltron, des humains, des twi'lek et une...nautolan...Il pouvait sentir la coté obscur dans cette salle, au début, il crût qu'il s'agissait d'une des reliques qui étaient plus puissantes que les autres mais il s’aperçut que cette puissance venait de quelqu'un et non de quelque chose, il continua de sonder les esprits de chaque convives à la recherche de cette présence sombre. Il finit par sentir cette présence en la personne de la Nautolan...Intrigué, il se tourna vers Agelo et Silva Bonteri.
- Continuez d'd’acquérir...Il y a quelque chose que je dois vérifier...
- Vous avez besoin de moi, Excellence ? demanda le Seigneur Repremith.
- Non...surveillez les acheteurs et gardez leurs visages en tête...au cas où il ferait l'acquisition d'objets intéressants...Agelo...Je vous débloquerais des credits supplémentaires...mais achetez tout ce qui peut avoir une valeur culturelle...
Le Sorcier Sith rejoignit la Nautolan et s'assit à ses cotés.
- Alors on s’intéresse aux vestiges de l'Empire de Malak ?
- Excellence...C'est un honneur de vous voir parmi nous...Agelo est déjà sur place à acheter autant d'artefacts que possible.
- Parfait, où se passe la vente ?
- Un manoir en bord de mer, nous avons préparé une navette pour vous. dit-elle en accompagnant les deux Sith.
- Espérons que votre mari saura remplir la mission qui lui a été confiée... rajouta le Seigneur Repremith.
- Ne vous en faites pas, Monseigneur, il connait la valeur de ce que vous convoitez et il obtiendra tout ce qu'il peut acquérir...
Les trois individus se rendirent à la navette et allèrent à la propriété où se déroulait la vente. Après un quart d'heure dans la navette à parler de reliques, de l'Empire et de Raxus, ils arrivèrent à l'entrée de l'immense maison, un garde privé vînt demander l'identité des trois " convives ".
- Je suis Lady Silva Bonteri, mon époux est là, ses messieurs m'accompagnent.
Le garde laissa passer la dame mais les deux Sith restèrent dans le hall.
- Nous accompagnons Lady Bonteri, nous pouvons entrer.
- Non, désolé, nous avons des ordres et vous n'êtes pas sur la liste des invités.
Le Sorcier Sith se frotta les yeux avec agacement, se retourna et croisa les bras face à l’extérieur.
- Seigneur Repremith...je vous demanderai de nous faire entrer...
- Attendez...vous...vous...vous l'avez appeler " Seigneur " ? Vous...vous etes des Sith ?!
Le garde n'eut pas le temps de donner l'alarme que le Seigneur Repremith le faisait valser dans les airs avec la Force, Le Sorcier Sith souriait en regarder l'horizon, sachant pertinemment ce qui se passait dans son dos. Quand Repremith eut terminer de jouer avec le corps du garde, il le lacha sur le sol et enjamba l'individu totalement assommé par ce traitement. Darth Anetherion se retourna et s'approcha et s'agenouilla à coté du jeune garde.
- Deux hommes en longues robes noires, plus ou moins volumineuses...Ça ne vous a pas marqué l'esprit ?
Il entra dans la salle des ventes et alla s'asseoir prés de Silva et d'Agelo, ce dernier se leva et fit s'asseoir Darth Anetherion à sa place.
- Monseigneur...je...je suis honoré que vous aillez répondu à mon appel...
- Ne perdons pas de temps, qu'avez-vous acheté ? demanda le Sorcier Sith avec cynisme.
- Euh...et bien...Malak a laissé de grands objets derrière lui...J'ai acquis des tablettes, des statuettes et des manuscrits, tout ce que vous appelez des vestiges du passé...
Darth Anetherion sourit et regarda autour de lui, jetant des regards soupçonneux aux autres convives, un Zeltron, des humains, des twi'lek et une...nautolan...Il pouvait sentir la coté obscur dans cette salle, au début, il crût qu'il s'agissait d'une des reliques qui étaient plus puissantes que les autres mais il s’aperçut que cette puissance venait de quelqu'un et non de quelque chose, il continua de sonder les esprits de chaque convives à la recherche de cette présence sombre. Il finit par sentir cette présence en la personne de la Nautolan...Intrigué, il se tourna vers Agelo et Silva Bonteri.
- Continuez d'd’acquérir...Il y a quelque chose que je dois vérifier...
- Vous avez besoin de moi, Excellence ? demanda le Seigneur Repremith.
- Non...surveillez les acheteurs et gardez leurs visages en tête...au cas où il ferait l'acquisition d'objets intéressants...Agelo...Je vous débloquerais des credits supplémentaires...mais achetez tout ce qui peut avoir une valeur culturelle...
Le Sorcier Sith rejoignit la Nautolan et s'assit à ses cotés.
- Alors on s’intéresse aux vestiges de l'Empire de Malak ?
Invité
# Re: Les enchères de Raxus | PV Darth Anetherion - Dim 24 Aoû 2014 - 18:05
Elle avait réussit à emporter l'urne. Pour une somme élevée, on n'avait pas voulus lui laisser. De fait elle ne pensait pas acheter encore quelque chose aujourd'hui. Néanmoins elle restait à l'affût d'autres pièces intéressantes. Si vraiment elles en vaudraient le coup, il y aurait toujours des moyens moins doux de les récupérer. Mais tout aussi légaux, puisque virtuellement ces objets n'avaient aucune existence aux yeux de la plupart des instances de la galaxie. Ce qui facilitait bien la tâche il fallait le reconnaître.
Elle sentit l'arrivée d'une présence sans se retourner. Ça ne venait pas d'une relique cette fois-ci, elle en était certaine. Quelqu'un venait de pénétrer dans la salle, et ce quelqu'un possédait une certaine puissance. Elle se retourna furtivement. Cela lui suffit à apercevoir un humanoïde en large robe noire. Certes, ce n'était pas exactement ce qu'il manquait dans la salle, tous jouaient plus ou moins à se grimer ainsi, mais elle était certaine de ne pas avoir vus celui-ci au début de l'enchère. Elle ne bougea pas toutefois, se contentant de légèrement ajuster sa robe sur le côté, dégageant légèrement l'accès à son sabre, par simple mesure de précaution.
Elle eut confirmation de ses soupçons lorsque le nouveau venu vint s'asseoir à côté d'elle. Ou bien s'agissait-il peut-être d'un formidable hasard. Mais elle en doutait sérieusement. Et sa question ne fit pas grand chose pour la détromper. Détournant son attention des antiquités, elle le détailla de plus près, plissant quelque peu les yeux comme pour essayer de le percer à jour.
« Vous êtes perspicace. » elle ne fit pas de gros efforts pour cacher le sarcasme : « Vous aussi, je suppose. Mais il ne me semble pas vous avoir vus au début. Voyage trop long ? A moins que ce ne soient des responsabilités qui vous aient retenues ? »
La question semblait anodine. De fait, au vu de leur richesse, la plupart des personnes ici occupaient des postes prestigieux, que ce soit dans la République, l'Espace Hutt ou d'autres territoires. Comme l'Empire Sith, devenu le sujet de conversation galactique depuis sa révélation. Elle espérait vaguement, sans excès toutefois, qu'il allait lui fournir un indice sur ce qu'il était. Elle-même n'était pas spécialement encline à le faire. Mais elle ne doutait pas que s'il le voulait il trouverait la plupart des informations qui pourraient l'intéresser. Déjà, le maître de maison connaissait son clan et son lieu de résidence et ne tarderait sans doute pas à se montrer bavard.
« Dans tout les cas, lorsque l'on s'invite à la table de quelqu'un, la politesse veut que l'on se présente, n'êtes-vous pas d'accord ? »
Elle sentit l'arrivée d'une présence sans se retourner. Ça ne venait pas d'une relique cette fois-ci, elle en était certaine. Quelqu'un venait de pénétrer dans la salle, et ce quelqu'un possédait une certaine puissance. Elle se retourna furtivement. Cela lui suffit à apercevoir un humanoïde en large robe noire. Certes, ce n'était pas exactement ce qu'il manquait dans la salle, tous jouaient plus ou moins à se grimer ainsi, mais elle était certaine de ne pas avoir vus celui-ci au début de l'enchère. Elle ne bougea pas toutefois, se contentant de légèrement ajuster sa robe sur le côté, dégageant légèrement l'accès à son sabre, par simple mesure de précaution.
Elle eut confirmation de ses soupçons lorsque le nouveau venu vint s'asseoir à côté d'elle. Ou bien s'agissait-il peut-être d'un formidable hasard. Mais elle en doutait sérieusement. Et sa question ne fit pas grand chose pour la détromper. Détournant son attention des antiquités, elle le détailla de plus près, plissant quelque peu les yeux comme pour essayer de le percer à jour.
« Vous êtes perspicace. » elle ne fit pas de gros efforts pour cacher le sarcasme : « Vous aussi, je suppose. Mais il ne me semble pas vous avoir vus au début. Voyage trop long ? A moins que ce ne soient des responsabilités qui vous aient retenues ? »
La question semblait anodine. De fait, au vu de leur richesse, la plupart des personnes ici occupaient des postes prestigieux, que ce soit dans la République, l'Espace Hutt ou d'autres territoires. Comme l'Empire Sith, devenu le sujet de conversation galactique depuis sa révélation. Elle espérait vaguement, sans excès toutefois, qu'il allait lui fournir un indice sur ce qu'il était. Elle-même n'était pas spécialement encline à le faire. Mais elle ne doutait pas que s'il le voulait il trouverait la plupart des informations qui pourraient l'intéresser. Déjà, le maître de maison connaissait son clan et son lieu de résidence et ne tarderait sans doute pas à se montrer bavard.
« Dans tout les cas, lorsque l'on s'invite à la table de quelqu'un, la politesse veut que l'on se présente, n'êtes-vous pas d'accord ? »
Darth Anetherion
# Re: Les enchères de Raxus | PV Darth Anetherion - Jeu 28 Aoû 2014 - 10:33
- Vous êtes perspicace. dit-elle avec un sarcasme gros comme le nez.
Cela amusa Darth Anetherion, de voir ce comportement provenant d'une Nautolan. Elle venait d'acquérir une urne ancienne Sith, un des ces vestiges que le Sorcier Sith aimait tant étudier mais il sentait dans la Force que la Nautolan face à lui, était une Sith...Ce qui perturba beaucoup Anetherion. En tant que Sith conservateur, il semblait totalement impossible d'une alienne comme cette Nautolan puisse détenir le pouvoir du Coté Obscur mais bon...Quand la souveraine de tout un Empire Sith est, elle-même, un métis de deux races...Il est possible de voir de tout. Le Sorcier Sith était convaincu que l'Empire ne serait pas sur le bon chemin tant que des aliens continuerait à se dresser dans les rangs Sith...Certains peuvent être tolérés, comme les Zeltrons, pour leur attachement à la passion...ou les Rattataki, pour leur nature belliqueuse et guerrière mais aux yeux d'un Sith si fermement encré sur les traditions Sith, comme l'est Darth Anetherion...Les Nautolans ne devraient pas servir l'Empire Sith...C'est également un problème qui scindait l'esprit du Sorcier Sith en deux, car les aliens chassés de l'Ordre Sith peuvent apprendre auprés des Jedi...préts à faire ce maigre sacrifice, celui de supporter leurs mensonges insidieux et leurs idéaux pacifistes à la noix, uniquement dans le but d'apprendre à user de la Force...Anetherion préféra ne pas partir dans une nouvelle introspection sur cette question qui le turlupinait depuis un bon moment maintenant et remit les pieds sur terre en reprenant la discussion avec cette Sith.
- Vous aussi, je suppose. Mais il ne me semble pas vous avoir vus au début. Voyage trop long ? A moins que ce ne soient des responsabilités qui vous aient retenues ? dit-elle
- Système de sécurité incompétent...et problème dans la liste d'invités...la routine... répondit Darth Anetherion, en souriant sous son masque, se souvenant du petit traitement subi par le garde de l'accueil.
- Dans tous les cas, lorsque l'on s'invite à la table de quelqu'un, la politesse veut que l'on se présente, n'êtes-vous pas d'accord ?
Si cela ne venait pas d'une Sith, Anetherion aurait arracher la tête de cette petite alienne. Et comme il avait mieux à faire que de déclencher une énième bataille, il n'en fit rien.
- En effet...Toutes mes excuses, je suis Darth Anetherion, Si vous me connaissez, c'est une bonne chose, si ce n'est pas le cas...c'est que je sais bien brouillé mes pistes...Enfin bref...Vous avez un intérêt à rechercher les artefacts ?...ou ce n'est que de la collection ?...ou peut-être de la recherche ?...Dites-moi tout...
Bien évidement, il savait qu'il parlait à une Sith et donc qu'il ne servirait à rien d'essayer de tirer la moindre information de sa bouche...mais bon, il peut toujours se montrer courtois et faire semblant de s’intéresser à elle. Et si elle présentait un intérêt, elle pourrait devenir une alliée...
Cela amusa Darth Anetherion, de voir ce comportement provenant d'une Nautolan. Elle venait d'acquérir une urne ancienne Sith, un des ces vestiges que le Sorcier Sith aimait tant étudier mais il sentait dans la Force que la Nautolan face à lui, était une Sith...Ce qui perturba beaucoup Anetherion. En tant que Sith conservateur, il semblait totalement impossible d'une alienne comme cette Nautolan puisse détenir le pouvoir du Coté Obscur mais bon...Quand la souveraine de tout un Empire Sith est, elle-même, un métis de deux races...Il est possible de voir de tout. Le Sorcier Sith était convaincu que l'Empire ne serait pas sur le bon chemin tant que des aliens continuerait à se dresser dans les rangs Sith...Certains peuvent être tolérés, comme les Zeltrons, pour leur attachement à la passion...ou les Rattataki, pour leur nature belliqueuse et guerrière mais aux yeux d'un Sith si fermement encré sur les traditions Sith, comme l'est Darth Anetherion...Les Nautolans ne devraient pas servir l'Empire Sith...C'est également un problème qui scindait l'esprit du Sorcier Sith en deux, car les aliens chassés de l'Ordre Sith peuvent apprendre auprés des Jedi...préts à faire ce maigre sacrifice, celui de supporter leurs mensonges insidieux et leurs idéaux pacifistes à la noix, uniquement dans le but d'apprendre à user de la Force...Anetherion préféra ne pas partir dans une nouvelle introspection sur cette question qui le turlupinait depuis un bon moment maintenant et remit les pieds sur terre en reprenant la discussion avec cette Sith.
- Vous aussi, je suppose. Mais il ne me semble pas vous avoir vus au début. Voyage trop long ? A moins que ce ne soient des responsabilités qui vous aient retenues ? dit-elle
- Système de sécurité incompétent...et problème dans la liste d'invités...la routine... répondit Darth Anetherion, en souriant sous son masque, se souvenant du petit traitement subi par le garde de l'accueil.
- Dans tous les cas, lorsque l'on s'invite à la table de quelqu'un, la politesse veut que l'on se présente, n'êtes-vous pas d'accord ?
Si cela ne venait pas d'une Sith, Anetherion aurait arracher la tête de cette petite alienne. Et comme il avait mieux à faire que de déclencher une énième bataille, il n'en fit rien.
- En effet...Toutes mes excuses, je suis Darth Anetherion, Si vous me connaissez, c'est une bonne chose, si ce n'est pas le cas...c'est que je sais bien brouillé mes pistes...Enfin bref...Vous avez un intérêt à rechercher les artefacts ?...ou ce n'est que de la collection ?...ou peut-être de la recherche ?...Dites-moi tout...
Bien évidement, il savait qu'il parlait à une Sith et donc qu'il ne servirait à rien d'essayer de tirer la moindre information de sa bouche...mais bon, il peut toujours se montrer courtois et faire semblant de s’intéresser à elle. Et si elle présentait un intérêt, elle pourrait devenir une alliée...
Invité
# Re: Les enchères de Raxus | PV Darth Anetherion - Mer 3 Sep 2014 - 23:33
Sheala ne s'intéressa pas plus à ce qui l'avait mis en retard. Il se présenta, et elle tiqua sur le fait qu'il utilise l'épithète des seigneurs siths. Il ne cherchait visiblement pas la discrétion. De fait, il n'avait probablement pas grand chose à cacher au milieu de cette assemblée mais, tout de même, elle se serait attendus à plus de simagrées. Il parlait également de brouiller les pistes, ce qui était étrange. Qui était-il, un espèce d'agent ? Envoyé ici pour en extraire les artefacts potentiellement intéressants ? Mais au service de qui, si ce n'était le fameux empire dont toute la galaxie avait pris conscience de la présence lorsqu'il avait attaqué la république avant de signer une paix aussi inattendue que douteuse.
Elle avait espéré rencontrer un de ses représentants, mais elle avait aussi espéré pouvoir s'y préparer un peu plus que cela. Que pouvait-elle se permettre de lui dire ? Mais il était aussi possible qu'elle surinterprète ses mots. Après tout elle-même agissait souvent dans l'ombre. De fait elle n'avait pas de certitude à son sujet.
« Dame Frey, enchantée. »
On ne risquait pas grand chose à être polie tout au moins. Il était toujours plus agréable de commencer ce genre de discussions sur des bases saines. Quand bien même elles soient les seules choses possiblement saines.
« Disons que je m'intéresse à l'Histoire et à ce qui peut me permettre d'en dévoiler le plus possible. Qui plus est ce genre d'informations ne se trouvent pas dans les simples archives. Les jedi mettent un point d'honneur tout particulier à les enterrer, mais vous le savez sans doute déjà.
Et vous-même ? Simple passe-temps ou quelque chose de plus professionnel, si je puis dire ? »
Elle se demandait s'il allait mentir ou non. Puisqu'il semblait plutôt évident qu'il ne s'intéressait pas à cela uniquement pour son amusement. Sa présence dans la Force était importante et il était directement venu s'adresser à elle. Il y avait peu de chance qu'il ne soit là que dans un but de pur divertissement. Assez peu pour qu'elle considère cela comme un mensonge s'il venait à l'affirmer. Ce qui lui permettrait déjà de se faire une petite idée de ses réactions et de sa manière d'être. Toujours intéressant lorsqu'on cherche à jauger les dessins de quelqu'un.
« La qualité est assez fluctuante, mais il faut reconnaître que leur source est prolifique, j'ai rarement vus une vente de cette ampleur. Sauf lors de la liquidation de collections particulières, éventuellement. Mais ils ne reluisent pas assez pour sortir d'un musée privé. Je me demande où ils ont trouvés tout ça. »
Elle était revenu sur la vente comme si de rien n'était, plus ou moins pour dérouter son interlocuteur, un peu trop à son aise à son goût.
Elle avait espéré rencontrer un de ses représentants, mais elle avait aussi espéré pouvoir s'y préparer un peu plus que cela. Que pouvait-elle se permettre de lui dire ? Mais il était aussi possible qu'elle surinterprète ses mots. Après tout elle-même agissait souvent dans l'ombre. De fait elle n'avait pas de certitude à son sujet.
« Dame Frey, enchantée. »
On ne risquait pas grand chose à être polie tout au moins. Il était toujours plus agréable de commencer ce genre de discussions sur des bases saines. Quand bien même elles soient les seules choses possiblement saines.
« Disons que je m'intéresse à l'Histoire et à ce qui peut me permettre d'en dévoiler le plus possible. Qui plus est ce genre d'informations ne se trouvent pas dans les simples archives. Les jedi mettent un point d'honneur tout particulier à les enterrer, mais vous le savez sans doute déjà.
Et vous-même ? Simple passe-temps ou quelque chose de plus professionnel, si je puis dire ? »
Elle se demandait s'il allait mentir ou non. Puisqu'il semblait plutôt évident qu'il ne s'intéressait pas à cela uniquement pour son amusement. Sa présence dans la Force était importante et il était directement venu s'adresser à elle. Il y avait peu de chance qu'il ne soit là que dans un but de pur divertissement. Assez peu pour qu'elle considère cela comme un mensonge s'il venait à l'affirmer. Ce qui lui permettrait déjà de se faire une petite idée de ses réactions et de sa manière d'être. Toujours intéressant lorsqu'on cherche à jauger les dessins de quelqu'un.
« La qualité est assez fluctuante, mais il faut reconnaître que leur source est prolifique, j'ai rarement vus une vente de cette ampleur. Sauf lors de la liquidation de collections particulières, éventuellement. Mais ils ne reluisent pas assez pour sortir d'un musée privé. Je me demande où ils ont trouvés tout ça. »
Elle était revenu sur la vente comme si de rien n'était, plus ou moins pour dérouter son interlocuteur, un peu trop à son aise à son goût.
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