Invité
# Message au Ministre Spécial d'Etat - Jeu 6 Juin 2013 - 15:30
Darth Ynnitach était dans son vaisseau personnel, un vaisseau de combat léger, modifié selon ses besoins, le « S’Veyval ». La suite de la Dame Noire était plongée dans la pénombre. Cette dernière était assise sur le fauteuil de son bureau personnel. Elle entrait des données dans le système de communication holographique, telle que les coordonnées, le destinataire et même des détails sans intérêts comme la taille de l’hologramme dans lequel elle souhaitait paraître. Le paraître était quelque chose d’important, surtout en ce moment et dans sa position actuelle. Pour s’exprimer avec le nouveau chef d’état de la République Galactique en l’absence du chancelier, elle avait opté pour sa tenue martiale, choisie exprès pour l’évènement qu’était la guerre d’Artorias. Elle lui donnait l’air d’une de ces antiques amazones de légende, une guerrière, d’une reine en guerre.
Une fois les données entrées et la demande de communication envoyée, elle n’avait plus qu’attendre la confirmation. Son esprit semblait être ailleurs, le regard perdu dans le vague, dans cette pièce à peine éclairée. C’est tout juste si elle pouvait distinguer la silhouette de l’homme qui était au sol. Il y avait une sorte d’attrait morbide sur le cadavre de cet humain. Il avait l’air ridicule dans la posture dans laquelle il se trouvait figé dans la mort.
C’est alors qu’un bip retentissait dans la pièce, annonçant enfin que l’interlocuteur acceptait la communication. D’un bond, la Sith gagnait la zone de projection holographique. Une silhouette bleutée, fantomatique, apparaissait. Le Hutt éminemment élevé dans la République, apparaissait sous sa taille réelle et occupait grande l’espace devant elle.
-Bonsoir, Ministre spécial d’état. Dit-elle en souriant et en inclinant légèrement la tête en guise de salut. Je pense que le moment est bien choisit pour que nous puissions mettre en œuvre ce que nous avions prévu… la crise est consommée de votre côté et déjà, je suppose, que vos soldats de plombs se préparent à répliquer tout en faisant en sorte d’ignorer votre nouvelle position. Quoiqu’il en soit, la guerre ne dure qu’un temps et permet de ne faire briller la paix que davantage.
C’est cette paix, monsieur le Ministre, que j’offre à la République. La guerre a été un mal. Un mal nécessaire pour faire en sorte que la politique belliqueuse de votre chancelier ne puisse aboutir à une nouvelle catastrophe indigne de l’auguste gouvernement dont vous en étiez le représentant, maintenant le chef.
C’est d’ailleurs à ce titre, que j’accepte d’engager des pourparlers de paix entre vous, Ministre Spécial d’état et moi-même. Le chancelier étant entre mes mains, il est inutile de préciser que ceci le rend inapte à exercer cette tâche. De plus, à l’instar des Jedi, le trait particulier de votre race vous rend imperméable aux manipulations de la Force. Je laisse le lieu de notre rencontre à votre convenance ainsi que les modalités. Acceptez-vous ?
Une fois les données entrées et la demande de communication envoyée, elle n’avait plus qu’attendre la confirmation. Son esprit semblait être ailleurs, le regard perdu dans le vague, dans cette pièce à peine éclairée. C’est tout juste si elle pouvait distinguer la silhouette de l’homme qui était au sol. Il y avait une sorte d’attrait morbide sur le cadavre de cet humain. Il avait l’air ridicule dans la posture dans laquelle il se trouvait figé dans la mort.
C’est alors qu’un bip retentissait dans la pièce, annonçant enfin que l’interlocuteur acceptait la communication. D’un bond, la Sith gagnait la zone de projection holographique. Une silhouette bleutée, fantomatique, apparaissait. Le Hutt éminemment élevé dans la République, apparaissait sous sa taille réelle et occupait grande l’espace devant elle.
-Bonsoir, Ministre spécial d’état. Dit-elle en souriant et en inclinant légèrement la tête en guise de salut. Je pense que le moment est bien choisit pour que nous puissions mettre en œuvre ce que nous avions prévu… la crise est consommée de votre côté et déjà, je suppose, que vos soldats de plombs se préparent à répliquer tout en faisant en sorte d’ignorer votre nouvelle position. Quoiqu’il en soit, la guerre ne dure qu’un temps et permet de ne faire briller la paix que davantage.
C’est cette paix, monsieur le Ministre, que j’offre à la République. La guerre a été un mal. Un mal nécessaire pour faire en sorte que la politique belliqueuse de votre chancelier ne puisse aboutir à une nouvelle catastrophe indigne de l’auguste gouvernement dont vous en étiez le représentant, maintenant le chef.
C’est d’ailleurs à ce titre, que j’accepte d’engager des pourparlers de paix entre vous, Ministre Spécial d’état et moi-même. Le chancelier étant entre mes mains, il est inutile de préciser que ceci le rend inapte à exercer cette tâche. De plus, à l’instar des Jedi, le trait particulier de votre race vous rend imperméable aux manipulations de la Force. Je laisse le lieu de notre rencontre à votre convenance ainsi que les modalités. Acceptez-vous ?
Ragda Rejliidic
# Re: Message au Ministre Spécial d'Etat - Jeu 6 Juin 2013 - 23:01
Lorsque E.V.A., l'intelligence artificielle que Ragda employait comme secrétaire personnelle fit irruption dans la pièce pour lui annoncer la communication entrante, le Hutt fit une grimace de mécontentement : il détestait être dérangé... Surtout lorsqu'il donnait l'ordre de ne pas être dérangé ! Mais très rapidement, son faciès constipé céda la place à une moue interrogative, immédiatement remplacée par une expression de surprise... ELLE !
Avec une naïveté dictée par un espoir vain, le Hutt avait espéré que cette dernière, la Dame Noire des Sith, l'ignore quelques temps encore... Il n'avait évidemment pas oublié leur petit marché, même si celui-ci, très vague, risquait de le mener sur une pente bien plus dangereuse qu'il ne l'avait estimé de prime abord... S'il avait espérer se faire oublier, c'était seulement parce que cette rencontre annoncerait l'apogée de ses petites magouilles politiques, celles qui pouvaient tout aussi bien le mener au sommet, comme le traîner plus bas que terre...
Mais la surprise ne venait pas tellement de cette constatation, que Ragda avait déjà maintes fois tournée et retournée dans son énorme tête, dans l'espoir que, le moment venu, il serait prêt à éviter les pièges qu'il s'était lui même jeté aux pieds. Non, la surprise trouvait sa source dans le mode de communication choisi par la Sith... Putain ! Elle le contactait directement, abordant de manière quasi directe leurs petits plans... Il avait usé et abusé de son identité secrète justement pour éviter toute allusion de ce genre... Et voilà que la Dame Noire mettait les deux pieds dans le plat ! A moins qu'il ne s'agisse d'une habile maladresse, volontaire, préméditée, justement destinée à le mettre en porte-à-faux ? A lui rappeler qui menait la danse ? Elle en aurait bien été capable... Mais c'était aussi prendre un très grand risque... L'intelligence, telle un cerbère, scrutait ses faits et gestes... EVA n'avait toujours pas effacé les enregistrements où il tentait de pirater le système informatique de la Chancellerie... Si cette dernière décidait d'informer la Cour Suprême, fort de ces preuves, pour l'accuser de haute-trahison, il risquait de tout perdre, absolument tout ! Et Ynnitach aussi, dans une bien moindre mesure évidemment...
Il ne lui restait qu'une option pour garder la face : l'intransigeance. Ragda gonfla le torse, et répondit à son interlocutrice, yeux dans les yeux :
« Dame Ynnitach... Je ne pensais pas vous revoir de sitôt depuis notre malencontreuse rencontre sur Nar Shaddaa... Votre imposture devrais-je dire... Mais si vous vous adressez à moi aujourd'hui, sous le titre de Ministre Spécial qui plus est, c'est que vous êtes parfaitement au courant de ce qui se passe au sein de la République... Auriez-vous des yeux et des oreilles dans mon entourage ? »
Instinctivement Ragda pensa à Lana Anthana, qu'il soupçonnait de plus en plus d'être une Sith, ou tout du moins une utilisatrice de la force aux intentions peu ragoutantes. Était-elle une espionne de la Dame Noire, ou agissait-elle pour son propre compte ? Ce n'était ni le lieu ni l'heure pour répondre à cette question. Il continua :
« Mettre en œuvre ce que nous avions prévu ? Étrange, la seule chose que je prévois actuellement, c'est de VOUS reprendre Artorias... Et je doute qu'il s'agisse d'une part de vos plans, étant donné les moyens démesurés que vous mettez en œuvre pour nous couper totalement de ce système...
Ne vous trompez pas sur moi Sith. Ne vous trompez pas au sujet de la République... L'abus de confiance est le talon d'Achile de tous les conquérants. Si vous avez pu nous battre cette fois-ci, c'est en grande partie grâce à votre effet de surprise... Qui pourrait prédire l'issue d'une longue et sanglante guerre ? Ni vous, ni moi... Personne en réalité. Alors épargnez moi vos mielleux discours faussement pacifistes, nous n'avons ni l'un ni l'autre quelque chose à gagner de cette situation... »
Ragda respira un grand coup, puis continua :
« Toutefois, compte tenu des circonstances, et parce que j'ai promis à mes citoyens d'étudier toutes les options qui pourraient nous permettre d'échapper à un conflit majeur, j'accepte vos pourparlers... Et il est évident qu'à l'heure actuelle, personne ne serait mieux en mesure que moi-même pour vous faire face, d'égat à égal. »
Au moins, maitenant il n'y avait plus de doute : elle détenait Halussius... Et si elle en parlait aussi ouvertement, cela voulait dire qu'il était encore en vie... Et suffisamment en bonne santé pour servir de moyen de pression.
Au moins à force de repenser à cet instant tant redouté, Ragda disposait d'un plan d'action longuement médité :
« Très bien, si vous me laissez le choix... Voici ce que je propose :
Je viendrais à bord du Défiance, un vaisseau de ligne de classe Valor, dans trois jours, à la lisière du système Artorias, dont vous connaissez chaque recoin maintenant j'imagine... Nous nous rencontrerons à bord de ce navire de guerre.
Au moindre signe d'agressivité, vous aurez plus de la moitié des flottes de la République sur le dos en moins de quelque minutes... Et votre présence à bord m'assurera que vos petits officiers zélés n'oublient pas de retirer leur index de la détente de leurs tourelles turbolasers...
Quand à votre sécurité... Et bien, disons qu'un ou deux croiseurs de classe Interdictor devrait suffire à vous garantir que nous n'aurons pas l'idée saugrenue de filer en douce, en vous embarquant avec nous... Et puis, je ne doute pas que les forces conséquentes que vous avez laissé dans le système Artorias puissent entièrement garantir votre sécurité.
De mon coté, je veillerai bien évidemment à ce que notre entretien puisse s'effectuer dans la plus grande des confidentialité... Et si vous avez le moindre doute là dessus, n'hésitez pas à embarquer quelques appareils de brouillages. Aucun enregistrement, ni vidéo, ni audio ne quittera cette pièce... Seulement le document que nous auront négocié, et qui stipulera avec précision les clauses de notre cessez le feu, voire de notre accord de paix...
Cela vous conviendrait-il ? »
Ragda croisa ses petits bras devant lui, sur sa grosse bedaine. Peut-être que la Dame ne s'était pas attendu à une réponse aussi sèche... Mais il n'avait guère le choix... Et elle était suffisamment calculatrice pour savoir lire entre les lignes... Ce n'était pas aux vieux singes plusieurs fois centaines qu'on apprenait à faire les grimaces.
Avec une naïveté dictée par un espoir vain, le Hutt avait espéré que cette dernière, la Dame Noire des Sith, l'ignore quelques temps encore... Il n'avait évidemment pas oublié leur petit marché, même si celui-ci, très vague, risquait de le mener sur une pente bien plus dangereuse qu'il ne l'avait estimé de prime abord... S'il avait espérer se faire oublier, c'était seulement parce que cette rencontre annoncerait l'apogée de ses petites magouilles politiques, celles qui pouvaient tout aussi bien le mener au sommet, comme le traîner plus bas que terre...
Mais la surprise ne venait pas tellement de cette constatation, que Ragda avait déjà maintes fois tournée et retournée dans son énorme tête, dans l'espoir que, le moment venu, il serait prêt à éviter les pièges qu'il s'était lui même jeté aux pieds. Non, la surprise trouvait sa source dans le mode de communication choisi par la Sith... Putain ! Elle le contactait directement, abordant de manière quasi directe leurs petits plans... Il avait usé et abusé de son identité secrète justement pour éviter toute allusion de ce genre... Et voilà que la Dame Noire mettait les deux pieds dans le plat ! A moins qu'il ne s'agisse d'une habile maladresse, volontaire, préméditée, justement destinée à le mettre en porte-à-faux ? A lui rappeler qui menait la danse ? Elle en aurait bien été capable... Mais c'était aussi prendre un très grand risque... L'intelligence, telle un cerbère, scrutait ses faits et gestes... EVA n'avait toujours pas effacé les enregistrements où il tentait de pirater le système informatique de la Chancellerie... Si cette dernière décidait d'informer la Cour Suprême, fort de ces preuves, pour l'accuser de haute-trahison, il risquait de tout perdre, absolument tout ! Et Ynnitach aussi, dans une bien moindre mesure évidemment...
Il ne lui restait qu'une option pour garder la face : l'intransigeance. Ragda gonfla le torse, et répondit à son interlocutrice, yeux dans les yeux :
« Dame Ynnitach... Je ne pensais pas vous revoir de sitôt depuis notre malencontreuse rencontre sur Nar Shaddaa... Votre imposture devrais-je dire... Mais si vous vous adressez à moi aujourd'hui, sous le titre de Ministre Spécial qui plus est, c'est que vous êtes parfaitement au courant de ce qui se passe au sein de la République... Auriez-vous des yeux et des oreilles dans mon entourage ? »
Instinctivement Ragda pensa à Lana Anthana, qu'il soupçonnait de plus en plus d'être une Sith, ou tout du moins une utilisatrice de la force aux intentions peu ragoutantes. Était-elle une espionne de la Dame Noire, ou agissait-elle pour son propre compte ? Ce n'était ni le lieu ni l'heure pour répondre à cette question. Il continua :
« Mettre en œuvre ce que nous avions prévu ? Étrange, la seule chose que je prévois actuellement, c'est de VOUS reprendre Artorias... Et je doute qu'il s'agisse d'une part de vos plans, étant donné les moyens démesurés que vous mettez en œuvre pour nous couper totalement de ce système...
Ne vous trompez pas sur moi Sith. Ne vous trompez pas au sujet de la République... L'abus de confiance est le talon d'Achile de tous les conquérants. Si vous avez pu nous battre cette fois-ci, c'est en grande partie grâce à votre effet de surprise... Qui pourrait prédire l'issue d'une longue et sanglante guerre ? Ni vous, ni moi... Personne en réalité. Alors épargnez moi vos mielleux discours faussement pacifistes, nous n'avons ni l'un ni l'autre quelque chose à gagner de cette situation... »
Ragda respira un grand coup, puis continua :
« Toutefois, compte tenu des circonstances, et parce que j'ai promis à mes citoyens d'étudier toutes les options qui pourraient nous permettre d'échapper à un conflit majeur, j'accepte vos pourparlers... Et il est évident qu'à l'heure actuelle, personne ne serait mieux en mesure que moi-même pour vous faire face, d'égat à égal. »
Au moins, maitenant il n'y avait plus de doute : elle détenait Halussius... Et si elle en parlait aussi ouvertement, cela voulait dire qu'il était encore en vie... Et suffisamment en bonne santé pour servir de moyen de pression.
Au moins à force de repenser à cet instant tant redouté, Ragda disposait d'un plan d'action longuement médité :
« Très bien, si vous me laissez le choix... Voici ce que je propose :
Je viendrais à bord du Défiance, un vaisseau de ligne de classe Valor, dans trois jours, à la lisière du système Artorias, dont vous connaissez chaque recoin maintenant j'imagine... Nous nous rencontrerons à bord de ce navire de guerre.
Au moindre signe d'agressivité, vous aurez plus de la moitié des flottes de la République sur le dos en moins de quelque minutes... Et votre présence à bord m'assurera que vos petits officiers zélés n'oublient pas de retirer leur index de la détente de leurs tourelles turbolasers...
Quand à votre sécurité... Et bien, disons qu'un ou deux croiseurs de classe Interdictor devrait suffire à vous garantir que nous n'aurons pas l'idée saugrenue de filer en douce, en vous embarquant avec nous... Et puis, je ne doute pas que les forces conséquentes que vous avez laissé dans le système Artorias puissent entièrement garantir votre sécurité.
De mon coté, je veillerai bien évidemment à ce que notre entretien puisse s'effectuer dans la plus grande des confidentialité... Et si vous avez le moindre doute là dessus, n'hésitez pas à embarquer quelques appareils de brouillages. Aucun enregistrement, ni vidéo, ni audio ne quittera cette pièce... Seulement le document que nous auront négocié, et qui stipulera avec précision les clauses de notre cessez le feu, voire de notre accord de paix...
Cela vous conviendrait-il ? »
Ragda croisa ses petits bras devant lui, sur sa grosse bedaine. Peut-être que la Dame ne s'était pas attendu à une réponse aussi sèche... Mais il n'avait guère le choix... Et elle était suffisamment calculatrice pour savoir lire entre les lignes... Ce n'était pas aux vieux singes plusieurs fois centaines qu'on apprenait à faire les grimaces.
Invité
# Re: Message au Ministre Spécial d'Etat - Ven 7 Juin 2013 - 17:10
Darth Ynnitach était amusée de l’attitude du Hutt. Elle qui se montra la plus aimable possible en la circonstance, lui… Comment disent les humains déjà ? Ah oui, il râlait comme un pou. C es humains et leurs expressions… Ce qui amusait la Sith n’était pas seulement l’attitude du Hutt, qu’elle imaginait comme étant une feinte, mais aussi les propos. Un tantinet exagérés, ce qu’elle supposait, mais…
-Je suis certaine que vous, vous prendriez toutes les dispositions pour garantir votre sécurité en zone de guerre. Cependant, je me permettrais d’objecter que, si vous envoyez la moitié de vos forces sur Artorias au moindre signe agressif de notre part, c’est que votre République serait vidée de ses forces les plus importantes. Dans ce cas, je pourrais très bien continuer cette guerre et amasser plus de gains territoriaux à vos dépends, monsieur le Ministre… Si les gains territoriaux m'intéressait...
La Dame Noire souriait, plus pour rassurer son interlocuteur que cette idée d’attaquer de manière aussi irréfléchie, l’enchantait.
-Venez avec votre croiseur si cela vous rassure, les deux interdictors seront là… Mais pour que les choses soient plus simples, un vaisseau non armé, « diplomatique », dirons-nous, sera installé entre nos vaisseaux de guerre. Vous pourrez vous y rendre par navette avec une escorte raisonnable due à votre rang. J’en ferais autant de mon côté. Le vaisseau sera sans armes et sera plus « conviviale » qu’un austère vaisseau de guerre.
La Sith se penchait en avant, non pas pour menacer, mais comme si elle faisait la leçon à un enfant, tout en prenant une voix qui semblait mener à des confidences.
-Ainsi JE serais sûre que tout ce qui sera dit à bord sera confidentiel.
Bien entendu la reine Sith savait très bien que ce désir d’une entrevue confidentielle était celui du Hutt. Ayant bien profité de la déconvenue du chancelier dans l’affaire d’Artorias, il ne fallait pas que la pente du pouvoir ne devienne fatale pour lui à son tour.
-J’attends votre venue impatience, monsieur le Ministre Spéciale d’Etat. Bonsoir.
D’un geste nonchalant de la main, la Dame Sith éteignait l’holoprojecteur. Elle restait là, pensive, avant de relever la tête et de transmettre un message à la flotte restée sur Artorias pour prendre toutes les dispositions pour accueillir la délégation de la République.
-Je suis certaine que vous, vous prendriez toutes les dispositions pour garantir votre sécurité en zone de guerre. Cependant, je me permettrais d’objecter que, si vous envoyez la moitié de vos forces sur Artorias au moindre signe agressif de notre part, c’est que votre République serait vidée de ses forces les plus importantes. Dans ce cas, je pourrais très bien continuer cette guerre et amasser plus de gains territoriaux à vos dépends, monsieur le Ministre… Si les gains territoriaux m'intéressait...
La Dame Noire souriait, plus pour rassurer son interlocuteur que cette idée d’attaquer de manière aussi irréfléchie, l’enchantait.
-Venez avec votre croiseur si cela vous rassure, les deux interdictors seront là… Mais pour que les choses soient plus simples, un vaisseau non armé, « diplomatique », dirons-nous, sera installé entre nos vaisseaux de guerre. Vous pourrez vous y rendre par navette avec une escorte raisonnable due à votre rang. J’en ferais autant de mon côté. Le vaisseau sera sans armes et sera plus « conviviale » qu’un austère vaisseau de guerre.
La Sith se penchait en avant, non pas pour menacer, mais comme si elle faisait la leçon à un enfant, tout en prenant une voix qui semblait mener à des confidences.
-Ainsi JE serais sûre que tout ce qui sera dit à bord sera confidentiel.
Bien entendu la reine Sith savait très bien que ce désir d’une entrevue confidentielle était celui du Hutt. Ayant bien profité de la déconvenue du chancelier dans l’affaire d’Artorias, il ne fallait pas que la pente du pouvoir ne devienne fatale pour lui à son tour.
-J’attends votre venue impatience, monsieur le Ministre Spéciale d’Etat. Bonsoir.
D’un geste nonchalant de la main, la Dame Sith éteignait l’holoprojecteur. Elle restait là, pensive, avant de relever la tête et de transmettre un message à la flotte restée sur Artorias pour prendre toutes les dispositions pour accueillir la délégation de la République.
Ragda Rejliidic
# Re: Message au Ministre Spécial d'Etat - Lun 17 Juin 2013 - 23:33
L'hologramme de la femme s'évapora. Il était déjà tard, et par mesure de précaution – on n'était jamais trop prudent – Radga avait ordonné à E.V.A. de fermer les stores de l'immense baie vitrée du Bureau du Chancelier qu'il occupait à présent.
Le Hutt, dans la semi-pénombre, laissa échapper une moue contrariée... Dans d'autres circonstances, il aurait été plus qu'excité par la concrétisation des petits accords qu'il avait passé avec la Dame Sith sur Nar Shaddaa... Mais là... Depuis qu'il était devenu Ministre Spécial d'Etat, il n'avait plus une seconde à lui... Il avait même été contraint de mettre en veille ses activités illégales de trafic d'informations sensibles... Et il y avait EVA... Ragda ADORAIT EVA... Mais elle était tout autant une présence réconfortante qu'un cerbère épiant volontairement, ou involontairement puisqu'il s'agissait d'une simple programmation, ses faits et gestes dans l'enceinte des bâtiments officiels de la République. Les propos de la Sith risquaient de déclencher une série de questions indiscrètes... Mais tant pis... Il les assumeraient le moment venu.
« Et bien... Fort intéressant... Une proposition de paix... »
Ragda se retourna pour faire face à l'autre hologramme toujours actif. Celui de Baltus Needa, le directeur des services de renseignements de la République. Le Hutt posa son regard droit dans le sien. Il avait été imprudent de le contacter avant de prendre la communication de la Sith... Et dire qu'à la base il avait agit ainsi pour justement disposer d'un témoin extérieur, et donc pour éviter toute accusation de traitrise, ou de magouilles secrètes !
L'homme gardait une expression d'une neutralité écœurante... Avait-il relevé les sous-entendus lancés par la Sith ? Évidemment que oui ! Il n'avait pas été nommé à ce poste pour rien ! Mais pour le moment il n'en laissait rien paraître... Ce qui arrangeait parfaitement Ragda :
« M. Needa... Vous avez entendu... Nous avons rendez-vous dans trois jours dans le système Artorias ! Je compte sur vous pour préparer l'expédition... Dans le plus grand des secrets ! Il n'est pas question qu'une seule personne, autre que les membre du Conseil de Défense Républicain, soient au courant. Il faut que tout ceci reste secret afin d'éviter les contretemps ou les tentatives de sabordage.»
« Je comprends Monsieur... En tout cas... Je ne m'attendais pas à ce que la Sith accepte pour Artorias... »
« Oui, c'est une chance... Nous pourrions faire d'une pierre deux coups. Arrangez-vous pour le Défiance soit équipé au plus vite de matériel d'espionnage. Nous pourrons ainsi profiter des quelques heures de rencontre pour scanner l'intégralité du système : mouvement de navire, signatures résiduelles hyperspatiales, écoute et enregistrement des holosignaux cryptés, analyse des rayonnements gamma... Je veux la totale ! »
« Très bien... Et, simplement curiosité : pourquoi le Défiance ? »
« Parce que je trouve son nom de circonstance ! »
Ragda allait couper la transmission, puis se ravisa pour ajouter :
« M. Needa, nous avez carte blanche pour convaincre le Grand-Amiral Fyrd de nous céder son navire amiral... Mais ne traînez pas trop, nous n'avons que trois jours devant nous pour charger tout le matériel ! »
Finalement, la proposition d'Ynnitach, de mettre un navire neutre entre leurs deux vaisseaux arrangeait bien Ragda... Au moins, comme celà, il serait sure que Baltus ne tenterait pas de l'espionner à son insu... A partir de ce soir, il lui faudrait garder un oeil sur le Directeur des services de renseignements de la République.
Le Hutt, dans la semi-pénombre, laissa échapper une moue contrariée... Dans d'autres circonstances, il aurait été plus qu'excité par la concrétisation des petits accords qu'il avait passé avec la Dame Sith sur Nar Shaddaa... Mais là... Depuis qu'il était devenu Ministre Spécial d'Etat, il n'avait plus une seconde à lui... Il avait même été contraint de mettre en veille ses activités illégales de trafic d'informations sensibles... Et il y avait EVA... Ragda ADORAIT EVA... Mais elle était tout autant une présence réconfortante qu'un cerbère épiant volontairement, ou involontairement puisqu'il s'agissait d'une simple programmation, ses faits et gestes dans l'enceinte des bâtiments officiels de la République. Les propos de la Sith risquaient de déclencher une série de questions indiscrètes... Mais tant pis... Il les assumeraient le moment venu.
« Et bien... Fort intéressant... Une proposition de paix... »
Ragda se retourna pour faire face à l'autre hologramme toujours actif. Celui de Baltus Needa, le directeur des services de renseignements de la République. Le Hutt posa son regard droit dans le sien. Il avait été imprudent de le contacter avant de prendre la communication de la Sith... Et dire qu'à la base il avait agit ainsi pour justement disposer d'un témoin extérieur, et donc pour éviter toute accusation de traitrise, ou de magouilles secrètes !
L'homme gardait une expression d'une neutralité écœurante... Avait-il relevé les sous-entendus lancés par la Sith ? Évidemment que oui ! Il n'avait pas été nommé à ce poste pour rien ! Mais pour le moment il n'en laissait rien paraître... Ce qui arrangeait parfaitement Ragda :
« M. Needa... Vous avez entendu... Nous avons rendez-vous dans trois jours dans le système Artorias ! Je compte sur vous pour préparer l'expédition... Dans le plus grand des secrets ! Il n'est pas question qu'une seule personne, autre que les membre du Conseil de Défense Républicain, soient au courant. Il faut que tout ceci reste secret afin d'éviter les contretemps ou les tentatives de sabordage.»
« Je comprends Monsieur... En tout cas... Je ne m'attendais pas à ce que la Sith accepte pour Artorias... »
« Oui, c'est une chance... Nous pourrions faire d'une pierre deux coups. Arrangez-vous pour le Défiance soit équipé au plus vite de matériel d'espionnage. Nous pourrons ainsi profiter des quelques heures de rencontre pour scanner l'intégralité du système : mouvement de navire, signatures résiduelles hyperspatiales, écoute et enregistrement des holosignaux cryptés, analyse des rayonnements gamma... Je veux la totale ! »
« Très bien... Et, simplement curiosité : pourquoi le Défiance ? »
« Parce que je trouve son nom de circonstance ! »
Ragda allait couper la transmission, puis se ravisa pour ajouter :
« M. Needa, nous avez carte blanche pour convaincre le Grand-Amiral Fyrd de nous céder son navire amiral... Mais ne traînez pas trop, nous n'avons que trois jours devant nous pour charger tout le matériel ! »
Finalement, la proposition d'Ynnitach, de mettre un navire neutre entre leurs deux vaisseaux arrangeait bien Ragda... Au moins, comme celà, il serait sure que Baltus ne tenterait pas de l'espionner à son insu... A partir de ce soir, il lui faudrait garder un oeil sur le Directeur des services de renseignements de la République.
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