Halussius Arnor
Halussius Arnor
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Deux jours avaient passé depuis la réunion rassemblant les plus proches et fidèles sénateurs du Chancelier Arnor. Rasaak se sentait le cœur soulagé. De l'avis de son meilleur ami, la réunion était un franc succès. Les heures à discuter finirent par avoir raison des plus sceptiques d'entre eux. Ses contacts et relations au Sénat se faisaient également écho de la création de ce mouvement inédit. L'annonce avait fait une première forte impression au sein des délégations, à tel point que nombre d'entre elles se trouvaient piquées par la curiosité et demandaient des renseignements sur l'Union loyaliste. Même la presse faisait de cet événement un nouveau sujet de discussion.

Cependant, alors qu'il devrait être pleinement satisfait, Rasaak ne pouvait écarter se sentiment de tristesse qui pesait sur son cœur. Pensant, il regarda autour de lui. L'antichambre et le bureau du Chancelier suprême étaient vides. Pour la première fois, depuis un an, l'endroit était complètement vide. Une scène assez rare que cela marque Rasaak. Certes, le Ministre spécial Rejliidic occupait le bureau le temps de l'intérim, mais les choses étaient différentes.

Le ministre Rejliidic étant en pleine session, Rasaak se laissa aller à un peu de nostalgie. Il commença alors à déambuler calmement dans le grand bureau du Chancelier. Il marchait lentement, montant les marches menant au sur-niveau du bureau. Le souvenir de la première entrevue qu'il avait eu avec Halussius lui revint alors... Il se rappelait ce jeune Jedi, à l'allure assurée mais trahissant une certaine anxiété. Il se rappelait les hésitation de ce dernier à prendre place sur le fauteuil noir massif... Il se rappelait l'expression de son visage lorsque Rasaak lui annonça la montagne de rendez-vous qu'Halussius devait assurer...

Rasaak s'était prit d'une certaine affection pour le Chancelier suprême, non pas qu'il le considérait comme son ami, mais éprouvait une certaine forme d'admiration. D'abord sans avis sur le fait qu'un Jedi en vienne à occuper le poste de dirigeant de la République, Rasaak avait appris à apprécier ce jeune homme plein de bonne volonté et de détermination à force de travail et de discussion... A tel point qu'il pensait à présent que si la République tenait là une chance de s'en sortir avec Halussius à sa tête.

Un droïd extirpa alors le togruta de ses réflexions, l'informant que tel directeur de tel service de la Chancellerie demandait à le voir. Rasaak acquiesça. Il observa encore une fois le fauteuil vide du Chancelier... Il gardait espoir qu'il soit très prochainement de nouveau occupé... Il quitta ensuite le bureau du Chancelier pour regagner son propre office situé à l'opposé.

Concluant un entretient bref avec le directeur, Rasaak se mit assis sur la banquette meublant la partie gauche de son bureau. Le même droïd de protocole vint alors lui proposer un repas.

Alors qu'il venait d'entamer son plat, Rasaak se décida à regarder l'Holonet, manière de se rendre compte de ce qui se passait et se disait. Beaucoup de chaînes diffusaient des séries célèbres, mais une chaîne attira particulièrement son attention. Une émission était sur le point de commencer dont le sujet était l’événement politique majeur qui venait d'avoir lieu. Le jingle de l'émission commença alors et le présentateur commença.


// Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenue dans notre émission quotidienne consacrée au décryptage et à l'analyse de l'actualité. Le thème de se soir est « La République : chronique d'une mort annoncée ? »

Comme le savez, la République traverse en ce moment une crise sans précédent. Menaces de sécession, attentats à répétition, agitation au Sénat ajouté à cela l'attaque d'un planète fédérée risquant de déboucher sur un nouveau conflit galactique, la première année du Chancelier Arnor s'achève avec un goût plutôt amer.//


Rasaak faillit avaler de travers. Il prit immédiatement un verre d'eau tout en ne quittant pas l'émission des yeux.

// Pour nous aider à y voir plus clair, j'ai le plaisir d’accueillir sur ce plateau Erick Deniab, journaliste à Holonews Network ; Cymbelle Cadera, professeur de sciences politiques à l'Université galactique d'Alderaan; Eodarb Istus, analyste politique pour la Tribune coruscanti et enfin Connor Astaran directeur de l'Institut de sondage Daxorb.

Nous vous rappelons que les dernières minutes de cette émission seront consacrées à vos questions que vous pouvez nous envoyez dès maintenant via l'Holonet.

Avant toute chose, je tiens à préciser que le contenu de cette émission à été préparé avant les terribles événements qui viennent de se produire sur Artorias... Événements que nous nous efforcerons de prendre en compte, bien entendu.

Sans plus attendre voici le premier reportage signé Arwani Ord.


L'hologramme changea alors et commença une retransmission commentée, par la journaliste citée, de la séance inaugurale du mandat du Chancelier Arnor. Rasaak esquissa un petit sourire lorsqu'il se vit assis aux côtés d'Halussius alors que ce dernier était en train de s'adresser aux sénateurs. Le reportage montrait le vif échange entre Halussius et le sénateur Keyien et la sénatrice Anthana, puis le reportage se termina par une interview d'Halussius en personne enregistré à la suite de sa première session. L'hologramme se changea, la table rectangulaire autour de laquelle se trouvait tous les invités de l'émission réapparut, le présentateur commença s'adressa aux différents spécialistes.[/color]

- Première question... Comment l'avez vous trouvez ? Ce jour là ?

[i]Cymbelle Cadera fut la première à répondre.


- Pour un non professionnel de la politique, je trouve qu'il s'en est très bien sortie, ma fois. Je dirai même que je m'attendais à quelque chose de moins bien réussi de la part d'un chevalier Jedi.

- Erick Deniab?

- Je suis assez d'accord avec Cymbelle. Voilà, un personnage assez jeune.. Je crois d'ailleurs qu'il est le plus jeune Chancelier suprême que la République ai eu. Assez jeune donc, et pour un premier face à face avec les sénateurs, il s'en est tiré très honorablement.

Eobard Istus enchaîna immédiatement.

- Ce qui m' a marqué dans votre reportage, c'est cette séquence où tout d'un coup, on voit ce jeune Chancelier, d'ordinaire calme, avenant et affichant la décontraction qu'on lui connaît, marquer avec une justesse certaine son autorité en rappelant à l'ordre les sénateurs qui visiblement avaient oublié leurs bonnes manières.

C'est quand même la première fois que l'on voit un Jedi, en tout cas pour ma part, en train de pousser un coup de gueule, certes avec les formes, mais un coup de gueule quand même. Ça m'a bien plus !


Le directeur de l'institut de sondage finit par prendre la parole.

- Au risque de m'attirer les foudres de tous ici, je ne l'ai pas trouvé si excellent que cela.

Les commentaires commencèrent à se faire nombreux autour de la table, le commentateur lui même faisait allusion au caractère peu optimiste du directeur. Le tout restait évidemment bon enfant et les rires des différents intervenants trahissaient une certaine complicité entre eux.

- Non c'est vrai, malheureusement. Il s'est bien défendu, il fait son discours de politique général non sans un talent certain, mais moi ce que je retiens surtout, c'est un certain échec ou du moins un semi-échec.

- Ah ! C'est très intéressant ce que vous venez de dire là... Quel échec alors?

- Si vous vous rappelez bien les débats lors de la campagne, il s'était présenté comme le conciliateur, celui qui en tant que Chancelier n'hésitera pas à traduire devant la Justice de la République, les membres de son Ordre qui ne respecteraient pas les lois républicaines. Or, on est presque à plus d'un an de son mandat et est ce que vous pouvez me dire combien de Jedi ont été inquiété ?

- Eobard ? Vous voulez réagir...

- C'est vrai que pour le moment, sur ce point précis, les choses n'ont pas évolués. Cependant, il faut noter que les choses se compliquent vite lorsqu'il s'agit des Jedi. Vous savez que pour l'heure, les Jedi bénéficient d'un genre de « privilège de juridiction » comme diraient les juristes, en se sens que s'ils commettent une faute, ils sont d'abord jugés par les autorités Jedi. A charge ensuite pour ces autorités d'accepter ou non que le Jedi réponde de ses actes devant la République... Et j'ajouterai même, si la République en fait le demande, car on l'oublie souvent, mais jusqu'à présent, la République se contentait fort bien de cet état de fait... Et ne demandait que très rarement qu'un Jedi soit traduit devant un tribunal républicain. 

- Cymbelle Cadera, qu'est ce que vous en pensez?

- J'aimerai revenir sur la personnalité du Chancelier Arnor... On dit de lui que c'est un parfait inconnu... Ce n'est pas entièrement vrai. Il était déjà au Sénat avant de devenir Chancelier suprême. Rappelez-vous, il avait été désigné d'un commun accord entre l'Ordre et la République pour être le représentant de l'Ordre Jedi au Sénat. Les sénateurs ont donc quand même eut le temps de se faire à lui...

- Une question me vient subitement... A l'annonce des résultats, ça n'a choqué personne que se soit un Jedi qui remporte l'élection ?

Tous se regardèrent alors pour savoir qui allait prendre la parole en premier.

[color=cyan] « Pardonnez-moi, mais à titre personnel j’étais resté sur les belles et grandes histoires que mes parents me racontaient le soir avant de m'endormir sur les grands Chevaliers Jedi, les gardiens et les protecteurs millénaires de la République... Des êtres désintéressés... qui ne font pas de politique... Alors lorsque j'ai vu que le Chevalier Arnor était élu à la Chancellerie, ça m'a fait quelque chose...

Se sentant prête, Cymbelle Cadera reprit la parole.

- Je crois, en effet, que cela a put en surprendre plus d'un... Mais, je suis désolé, mais je dois faire appel à un peu d'Histoire, ce n'est pas la première fois que la République a un Jedi comme Chancelier suprême... Je crois que le Chancelier Arnor est le quatrième ou le cinquième, je ne sais plus trop. Mais ce serait une erreur de croire que les Jedis ne s'intéressent pas à la politique. Au contraire, ils y sont assez attentif..

- C'est très intéressant, êtes ce que vous êtes en train de dire qu'au final, les Jedi font de la politique ?

- Je ne dit pas qu'ils font de la politique... du moins... Comment dire... L'Ordre Jedi et la République partagent, dans l'absolue, les mêmes idéaux de justice et de paix. C'est pourquoi l'Ordre à toujours prétendu protéger la République contre les menaces extérieures mais aussi contre les menaces intérieures... Les Jedi se prêtent au jeu de la politique lorsque les idéaux communs qu'ils défendent sont menacés.

- Je vois... donc si je vous suis, les Jedi acceptent de faire de la politique, du moins de se mêler de politique, seulement dans le but de poursuivre leur mission ?

- Oui, encore une fois c'est ce qui ressort lorsqu'on analyse les circonstances et les situations dans lesquelles se trouvait la République lorsque les Jedi ont occupés la fonction.

- C'est légal ? Je veux dire, si je mes souvenirs sont bons, le Chancelier doit être élu parmi les sénateurs, non ? Or, même en tant que représentant de l'Ordre, je crois savoir que le Chevalier Arnor n'était pas un sénateur...

- Alors oui, c'est vrai en partie... mais là on entre, j'ai envi de dire, dans la mécanique complexe du Sénat et de ses règlements... Tout cela est extrêmement complexe. Certes en tant que représentant de l'Ordre, le Chevalier Arnor ne possédait pas les mêmes prérogatives qu'un sénateur, néanmoins, il n'en demeurait pas moins un membre du Sénat... J'avoue que la nuance est subtile et que c'est discutable sur bien des points, mais il existe un vieil adage qui dit « Tout ce décide au Sénat, de la manière et comme l'entendent les sénateurs » Autrement dit, même si sa candidature est discutable, à partir du moment où elle a été acceptée par les sénateurs, on ne peut plus rien dire.

- Hé bien, vous avez bien fait de venir, c'est très instructif ce que vous nous dites là... Erick Deniab, vous vouliez intervenir ?

- Oui... A mon sens, le fait que le Chancelier suprême soit un Jedi n'est pas un problème. Et tous les sénateurs qui se focalisent sur ce point précis pour s'opposer à la politique du Chancelier font une erreur. Vous savez, je suis pragmatique, peu importe qui se trouve aux commandes pourvut qu'il sache quoi en faire. Or force et de constater que pour le moment, le Chancelier Arnor ne sait pas trop quoi en faire... Depuis son élection seulement deux lois ont été discutés et votés par le Sénat, et encore, une pour moitié seulement ! Donc bon, au lieu de l'attaquer sur sa qualité de Jedi, les sénateurs feraient mieux de s'occuper un peu plus de politique.

- Eobard ?

- Je ne suis pas du tout d'accord avec monsieur Deniab... Vous savez combien de temps il faut pour qu'une loi aboutisse à un vote au Sénat ? C'est incroyablement long et la procédure est certaine la plus complexe de tous les systèmes parlementaires de la galaxie ! Il faut aussi prendre en compte que le Chancelier doit en pratique négocier à chaque instant avec les sénateurs afin de s'assurer une majorité qui votera le projet de loi qu'il propose... Et croyez moi pour en avoir discuter avec d'anciens Chanceliers, deux lois en un an, ce n'est pas si mal...

- Justement, vous parler de majorité... Qu'est ce que vous pensez de l'Union Loyaliste ?  Pour rappel à ceux qui nous suivent, c'est ce mouvement ou parti politique qui vient de se créer récemment dans le but de soutenir et d'assurer, justement, une majorité stable au gouvernement.

- Faut voir ce que cela va donner dans le durée... Vous savez, le Sénat galactique est comme un univers dans l'univers... C'est très compliqué de prédire ce qui va s'y passer sur le long terme... L'élection du Chancelier en est la preuve parfaite... Le Sénat décide de faire la « chasse aux sorcières » en nommant des agents spéciaux chargés d'enquêter sur les membres de l'Ordre, non sans que cela cause des problèmes, et l'année suivante les sénateurs mettent un membre de cet Ordre à la tête de la République ! Vous voyez ?

Des retours que j'ai pu en avoir, la création de cette Union est plutôt bien accueillie par les sénateurs, d'ailleurs lorsque l'on voit qui a signé l'acte fondateurs on peut comprendre pourquoi... Mais reste à avoir comment ce mouvement va réussir à exister et comment il va fonctionner dans les prochains mois.


- Est ce mouvement pourrait trouver un écho dans la population... Est ce que vous pensez que si cela marche bien au Sénat, cette Union loyaliste est vocation à devneir un véritable parti politique, avec un système d'adhésion, etc... Est ce qu'un jour un pourra trouver un candidat de l'Union loyaliste aux élections locales de Metellos ? Cymbelle Cadera...

- C'est allez un peu vite, je pense, si je peux me permettre... Non, je pense pas que cette Union ait une quelconque vocation à s'étendre au delà des murs du Sénat. Je ne vois pas d'ailleurs l'intérêt que cela aurait... Par contre, sur la question de l'impacte que cela pourrait avoir sur l'opinion, là oui, il y a quelque chose à jouer.

Ce genre de mouvement est plutôt inédit, il faut le dire, au Sénat, ce n'est pas dans la tradition du Sénat que de faire un tel rassemblement ou alors ce n'est que ponctuellement... Mais la chose est assez inédite pour susciter de l'intérêt des électeurs, oui.


Plusieurs échanges eurent lieu avant qu'un second reportage soit diffusé sur la politique menée par le Chancelier Arnor... De nombreux passages de ses interventions au Sénat furent diffusés par courts extraits. Le reportage présentait également la personnalité et la manière dont le Chancelier exerçait son mandat. Les extraits étaient entrecoupés d'interviews de sénateurs, parfois assassins dans leurs propos, parfois plus consensuels tandis que d'autres ne cachaient pas leur enthousiasme.

Rasaak entamait son dessert. Les invités du présentateur poursuivirent leur discussion pendant plusieurs longues minutes, lorsque la fin de l'émission arriva.Le présentateur annonça alors le moment des questions des auditeurs.


- La première question est pour vous Erick Deniab...

Pensez-vous qu'un jeune Jedi, simple Chevalier, à la tête du gouvernement de la République soit véritablement le meilleur choix que pouvaient faire les sénateurs ?... Je dois dire que je jusqu'à maintenant je n'y avait pas prêter attention, mais le Chancelier Arnor n'est même pas maître Jedi...


- C'est vrai que c'est surprenant, c'est même la première fois qu'un simple chevalier, si je puis dire, accède à ce poste. Alors est ce que c'est le meilleur choix... Je ne sais pas, il est légitime d'en douter étant donner les derniers événements... Maintenant, on peut voir dans le fait que se soit un simple Chevalier une volonté de l'Ordre Jedi, justement en réaction aux critiques qui se sont élevés rapidement après son entrée au Sénat, de montrer qu'il mettait l'un des leurs à la tête de la République, mais qu'il gardait toute son indépendance vis-à-vis du Conseil des Jedi....

Il est plus difficile de remettre en cause l'indépendance d'un chevalier qui devient Chancelier que celle d'un maître Jedi, membre du Conseil, qui devient Chancelier...


- Je vois. Excusez moi mais vous ne m'avez pas tellement convaincu, mais on est pressé par le temps... C'est dommage sinon je vous aurais demandé de précisez votre réponse.

Tiens celle-ci est pour vous, Cymbelle Cadera... La destruction de la flotte de secours et la disparition du Chancelier suprême ne vont-elles pas plongé le Sénat dans le chaos total ? C'est une très bonne question et je me rend compte qu'on la totalement oubliée.


- Alors là... C'est certains que cela ne va pas arranger les choses. Bon, moi je ne serait pas aussi fataliste... Je dirai plutôt que les sénateurs ont justement eu cet éclair de génie en anticipant un peu les choses, je parle de l'Union loyaliste. Ce mouvement est la preuve qu'un certains nombre de sénateurs sont conscients de la gravité de la situation et sont résolus à résoudre cette crise.

Et puis au niveau institutionnel, les choses sont en ordre. Le Ministre spécial assure l'intérim comme cela est prévu par la Constitution galactique...


- Eobard Istus... Le Chancelier suprême en personne à la tête des troupes envoyées sur Artorias, n'est ce pas une folie ?

- C'est une très bonne question... Le Sénat ayant voté la déclaration de l'Etat d'urgence, la Constitution prévoit que se soit le Chancelier suprême qui devienne le commandant en chef des armées de la République.

Techniquement, il devient comme un super amiral ou un super général... rien dans les textes officiels, tant au niveau législatif qu'au niveau des armées, n'interdit au Chancelier suprême de se comporter comme un officier supérieur, donc de prendre part aux combats et de donner directement les ordres sur le champ de bataille... Maintenant, on peut se poser la question de savoir si cela est encore opportun aujourd'hui ?


- Et l'Etat major dans tout cela ? J'écoutais dans la journée un certains nombre de sénateurs en train de taper avec force sur le Chancelier sur cette défaite, mais je me suis dit, il n'est pas tout seul quand, même ? Et connaissant la personnalité de notre homme, je ne le vois pas n'en faire qu'à sa tête..

- Non, bien sûr. Si le Chancelier suprême est le commandant en chef des armées, le Haut commandement à quand même son mot à dire et je ne doute pas que dans l'affaire d'Artorias, l'Etat-major ai eu son mot à dire... A mon sens, il serait malhonnête de reporter toute la responsabilité sur le Chancelier... L'Etat-major a aussi sa part de responsabilité dans cette affaire.

- La dernière question est pour vous Connor Astaran... Ah... Une question vraiment très intéressante, vous allez voir.... Est ce que la délégation de Kuat et Corellia pourraient s'unir au sein d'un mouvement d'opposition à l'instar de l'Union loyaliste?

- C'est à voir... Le dernier débat entre le sénateur de Corellia et le ministre de l'économie semble toute fois débouché sur un certain apaisement... Kuat et Corellia sont des systèmes assez influents cependant, et je pense que se serait intéressant de voir ce que pourrait donner le Sénat organisé en deux camps....

- Merci à vous, c'était le mot de la fin. Je tiens à remercier nos auditeurs qui sont toujours aussi fidèles et toujours aussi nombreux à nous suivre. Demain, le thème de l'émission aura pour thème : Les Jedi: héros ou bourreaux ? Bonne soirée à tous et portez vous bien.

Le jingle de fin commença alors. Rasaak semblait avoir bien aimé le programme. Le tout n'avait duré que trois quart d'heures à peine.

Un droïd arriva de nouveau prêt de lui, pour l'informer que le Ministre spécial réclamait sa présence dans l'antichambre sénatoriale. Le togruta remis alors sa veste avec précision quitta son bureau.

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