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Un bip, puis un autre, puis encore un suivant. La douce symphonie régulière d'un cœur tout ce qu'il y avait de plus vivant, il battait avec régularité dans le scope de contrôle relié à la poitrine de Randall. Les yeux fermés, dans son lit, le jeune homme en chemise de nuit d'hôpital tentait de remettre ses idées en place. Le froid, le noir, c'était là une des rares choses que le militaire se souvenait de son théâtre d'opérations. Artorias, ce nom resterait gravé dans sa mémoire, une cuisante défaite, un échec sans commune mesure, en deux mots: la honte. Ouvrant de nouveau les yeux, il les déposa sur les trois poches de soluté qui coulaient doucement.
Après l'assaut des sith, Randall avait été évacué de là bas. De quel façons exactement? Il l'ignorait. Tout ce qu'il savait, c’était qu'il était là, dans un hôpital militaire sur Coruscant.

Trois jours s'était écoulés, plusieurs membres de la Treizième escouade n'étaient pas revenus. Cinq de ses hommes avaient été tués durant l’opération presque la moitié, c'était pour lui insupportable. Perdre autant de soldats, d'amis, de frères et par dessus tout échouer, voilà qui laissait dans sa gorge un arrière goût. Était il un raté? Avait-il donné les bonnes directives? Avait-il tout fait foirer ? Toutes ces questions ne faisaient que tourner sans arrêt dans son esprit, mais, la présence d'un infirmier venant enlever sa perfusion et les électrode de l’électrocardiogramme le tira de ses pensées malsaines.

"Votre état est stable Major, votre blessure à l’épaule risque de vous donner du fil à retordre. Vous aurez un débriefing de l'opération avec le colonel Keld'oar et vous devrez lui faire votre rapport. Mais le plus dur est derrière vous. ''

Reposant sa tête sur l'oreiller, le militaire passa une main sur son visage, puis dans ses cheveux, essayant d'occulter la mort de ses amis. Il jeta un regard à l'infirmier avant de tourner ses yeux vers la fenêtre, laissant échapper à voix basse :

"Pour être honnête, j'en suis pas tout à fait sûr..."

Oui, pour Randy, le plus dur était à venir. Le syndrome post-traumatique du soldat était plutôt courant dans l'armé, du moins, il avait déjà vu des vétérans le chopper. Les cauchemars, les poussées de sueurs froides, la paranoïa et tant d'autres choses qui vous pourrissaient la vie. Ah non ! impossible qu'il succombe à cela, il était fort et fier, et cela faisait déjà plus de dix ans qu'il était militaire... Mais... ses amis ? Qu'allait-il écrire à leur famille ? Bien sur il l'avait déjà fait par le passé, mais... là tout était si différent, tant de morts...
L'infirmier l'avait à présent quitté sa chambre, Randall, légèrement mal à l'aise, sentait monter une boule dans sa gorge. Serrant les dents, il ravala ses larmes naissantes et deposa de nouveau l’arrière de son crane contre l'oreiller blanc, préférant fermer les yeux pour oublier l'espace d'un instant l'horreur dont-il n'avait pu être témoin.

Randall se réveilla quelques heures plus tard, en sursaut. Une pellicule de sueur froide parcourait son corps. Son sommeil avait été hanté par de mauvais rêves. D'une main tremblante, le jeune homme vint essuyer son visage et ses cheveux trempés. Bon sang, qu'est ce qui pouvait bien lui arriver ? C’était étrange... et malsain à la fois. Dans une grimace de douleur, le major se leva. Le sol de l’hôpital était froid, on l'avait envoyé se faire soigner sur coruscant, et sur une petite table à un mètre cinquante de lui se trouvait ses affaires. Il déambula difficilement jusqu'au sac, fouillant à l’intérieure de sa main toujours tremblante, le militaire parvint finalement à extraire son holocommunicateur.

Romy... ou pouvait-elle etre ? Randy l'ignorait, mais il avait besoin de la voir. Il avait besoin de ce petit rayon de soleil qui avait brièvement illuminé sa vie avant son départ. Peut etre répondrait-elle à l'appel ?

Ce ne fut malheureusement pas le cas. Largement déçu, se sentant presque abandonné, il lui laissa cependant un message :

''Romy, c'est Randy... Je suis à l’hôpital militaire de Coruscant...j'ai besoin de toi...si tu peux venir...
J’espère que pour toi tout va bien....Tu me manques...''


D'un petit geste, le militaire termina la communication, et s’écrasa de nouveau sur son lit, observant les médicaments posés sur sa table de nuit. Le psy était venu le voir la veille, et lui avait laissé les « pilules du bonheur » ça ne ferait sûrement pas de mal... La main secoué d'un léger tremblement, Randy ouvrit le petit contenant en plastique, et le porta à sa bouche. Deux ou trois cachets, ça lui ferait sûrement pas de mal...et puis peut être qu'il ne verrait plus le visage de ses amis morts pendant son sommeil.
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Après la bataille Romy avait subi un léger traitement à la cuve de koto pour soigner sa blessure abdominale et les autres égratignures, au centre médical de l'armée sur Coruscant. Elle n'avait pas subi de débriefing car, elle n'appartenait pas à un corps de l'Armée ni des Jedis, elle était une simple mercenaire humaine qui avait risqué sa vie dans une bataille contre les forces obscures, mais rien de bien glorieux ! Elle avait récupéré ses affaires quelques heures seulement après sa cure et avait marché jusqu'à son ancien logement, « sa famille » était comme toujours très heureuse de l'accueillir et lui demanda de leur raconter l'année qui venait de s'écouler. Tellement de choses s'étaient passées qu'elle ignorait par où commencer : son enlèvement. Son recrutement dans une mafia ? La fuite de Dranor ? Ses derniers mois à trouver une raison de vivre ? Sa rencontre avec Randall ?

Randy elle l'avait vu ou plutôt entre aperçus il avait subi de graves dommages, elle était si inquiète qu'une montée de larmes lui coinça la gorge à plusieurs reprisent lorsqu'elle contait son année. Elle vivait dans l'espoir qu'il s'en soit sorti et priait pour avoir de ses nouvelles, mais le silence radio régnait. Rom reprit du service dans la petite guinguette qui lui servait autrefois de maison, les jours se ressemblaient, il était tous moroses pour la pauvre jeune femme.

Quand un après-midi alors qu'elle prenait sa pause, qu'elle passait dans son vieil appartement presque vide, son holo communicateur lui indiqua un message. Elle appuya sur l'application pour le lire, un visage bien familier apparut.

''Romy, c'est Randy... Je suis à l'hôpital militaire de Coruscant...j'ai besoin de toi...si tu peux venir...
J'espère que pour toi tout va bien... Tu me manques...''

Ainsi il avait survécu et se trouvait qu'à quelques mètres d'elle. Ni une ni deux elle attrapa son blouson de pilote, posa son après-midi et courut vers l'hôpital militaire. Le bâtiment était légèrement austère et semblait plein d'activité. Elle passa la grande porte d'entrée avec une boule d'angoisse dans le ventre, un peu hésitante elle se dirigea vers le comptoir. Là un robot et un être qui semblait humain travaillaient d'arrache-pied, elle dût patienter le temps dont un des deux se libère.

« Bonjour vous désirez mademoiselle. »

« Je cherche à voir un de vos patients, le major Mac Allistair Randall. »

Cherchant sur son listing informatique « hein hein... Je vois... Il est bien admis ici, vous êtes un membre de sa famille... Un proche ? »

« Euh... On peut dire ça... Oui une proche... »

« Votre nom s'il vous plaît. »

« Romy Rorch. »

« Vous n'êtes pas sur la liste des personnes à joindre... Mais... Il semblerait que le major ait mentionné votre nom plusieurs fois au cours de son léger coma... Chambre 258, couloir de gauche.»

« Merci. »

Romy prit la direction indiquée son coeur battait la chamade, elle lisait les numéros indiqués sur les portes plus elle se rapprochait du nombre plus elle marchait vite. Son regard s'arrêta sur le fameux numéro, son coeur aussi elle sentait son pouls dans ses oreilles. Elle prit son courage à deux mains et poussa la porte qui la séparait de la flamme qui manquait à sa vie. Derrière se cachait une chambre aussi spartiate que le reste de la bâtisse, à gauche sur son lit sommeillait Randy il semblait paisible, un sourire solaire s'afficha sur le visage de Red.
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Randall s'était littéralement envoyé un shoot de médicaments, tellement écrasé par la dose qu'il ne rêvait même pas. Le visage creusé et cerné, marqué par le combat et ses blessures, le jeune homme semblait dormir comme un loir. Depuis qu'il avait prit ses somnifères, il ne s'était pas réveillé, tout juste si sa paupière s'était levé lorsque l'infirmier était venu prendre ses paramètres vitaux. Rien d’étonnant à ce qu'il soit dans cet état, il avait besoin de sommeil, un sommeil calme, sans cris, hurlements ni sueur froides. Avait-il un mental aussi fort qu'il le pressentait? La réponse était plutôt décevante. Le jeune militaire du grade de major glissait lentement sur une pente raide. Pouvait-il remonter seul cette lente descente aux enfers? Rien n'était moins sur.

Randy ne vit pas la porte s'ouvrir lorsque la jeune femme qu'il espérait tant voir apparut. Il n'aurait pas espéré la voir de si tôt, et ce fut dans un froissement de draps lorsqu'elle s'assit sur le matelas à coté de lui qu'il ouvrit un doucement les yeux. Était il en train de rêver? Était ce dû à l'effet des somnifères et des anxiolytiques, ce qui en toute évidence aurait pu s'avérer probable?
Non il ne semblait pas rêver, car il sentit sa main sur sa joue mal rasée. Sa peau sur la sienne fit battre son cœur, elle était là, c'était bien elle. Ses jolis yeux à la lueur rougeoyante, ses cheveux courts tout blonds entourant son magnifique petit minois d'où s'échappait un sourire radieux. Oui, Randy n'avait plus aucuns doutes, c'était bien celle qu'il attendait, celle qui faisait battre son cœur depuis leur rencontre dans ce petit bar sans prétention de Nar Shaddaa, celle qu'il pensait finalement ne jamais revoir. D'un doux sourire fatigué, le jeune homme posa son regard dans le sien avant de couvrir la main que Romy avait posé sur sa joue de la sienne.
Le colosse d'un mètre quatre vingt onze couché dans le lit avait bien piètre allure, et de ce fait inéluctable, le major, dont les chairs avaient été transpercées de part en part par le sabre laser de son ennemi, détourna son visage ainsi que son regard noisette. Randall avait honte, honte d'être là, honte d'être un perdant. L'échec, voilà quelque chose qu'il n'arriverait jamais a digérer, même si tout homme sensé était capable d'apprendre de ses erreurs, cette vieil des choses était totalement occulté aux yeux du jeune homme.

"Je suis tellement content de te voir Romy, j'ai bien cru que j'allais y passer une bonne fois pour toutes... Ce "sith" avec son sabre mauve... Je ne suis pas prêt de l'oublier... La moitié de mes hommes sont morts.... La moitié de mes amis..."

Laissât-il échapper doucement d'un ton morose, presque dénué de sentiments, les médicaments qu'il avait prit y étaient pour beaucoup. Mais peut être que la jeune femme au yeux de feu pourrai le sortir de cette situation? Tout était si incertain...
Mais, après un léger temps ou la voix de Randy ne se fit pas entendre, le jeune homme se contentant simplement de regarder par la fenêtre de sa "cellule" d’hôpital, il reprit cependant doucement la parole, serrant amoureusement sa main dans la sienne.

"Je suis désolé, j'ai pas de trucs formidable à te raconter, et je suis dans un état un peu pitoyable... J'aurais aimé qu'on puisse se revoir dans de meilleures circonstances."

Caressant de son pouce le dessus de la main de la jeune femme dont il était éperdument amoureux, Randall la regarda un instant dans les yeux. Romy n'avait probablement pas de difficultés à voir que quelque chose en lui avait changé, et pas forcément en bien...
Le ton monocorde qu'il utilisait lorsqu'il parlait, son air de déterré et son regard légèrement fuyant ne pouvait que confirmer cette impression.

Mais contre toutes attentes le jeune homme leva les bras pour la serrer contre lui. Randall avait besoin de la sentir près de lui, de sentir qu'elle ne l'avait pas abandonné comme ses amis. Il l'aimait mais n'avait pas le cœur de lui avouer, le moment n'était jamais propice. C'est donc en enfouissant son visage dans le creux du cou de son petit rayon de soleil qu'il laissa échapper un long soupir de lassitude.


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Romy s’assit doucement sur le lit pour éviter de le réveiller et posa sa main sur cette joue mal rasée et creusée par la fatigue. Elle se rendit compte que le combat avait été rude pour lui sans parler de ses coéquipiers qui étaient tombé pendant la bataille. Elle n’avait jamais vécu avec de militaire jusqu’à présent mais elle connaissait les conséquences d’un tel traumatisme, car les syndromes posttraumatiques pouvaient aussi arriver à de simples mercenaires, espionnent… Mais pour le moment elle ne pouvait pas réellement identifier tout ça chez son partenaire elle était trop absorbée par sa contemplation une joie immense l’habitait. Il était vivant c’était le plus important

"Je suis tellement content de te voir Romy, j'ai bien cru que j'allais y passer une bonne fois pour toutes... Ce "sith" avec son sabre mauve... Je ne suis pas prêt de l'oublier... La moitié de mes hommes sont morts... La moitié de mes amis..."

À ces mots Rom prit conscience de la perte énorme que Randy avait subie il avait été meurtrie dans sa chair oui, mais ce qui le dévorait plus que tout c'était la mort de ses équipiers, ses amis avec qui il avait vécu des choses fortes. Elle se sentit d’un coup petite à côté de tout ça, arriverait elle a pris une place aussi importante dans sa vie, ne jouait-elle pas un rôle qu’elle ne serait pas tenu ?

Alors qu’elle était plongée dans ses pensées peu réconfortantes Red fut interrompue par la voix morose, presque sinistre de Randall, qui après un soupir d’outre-tombe ajouta :

"Je suis désolé, je n'ai pas de trucs formidable à te raconter, et je suis dans un état un peu pitoyable... J'aurais aimé qu'on puisse se revoir dans de meilleures circonstances."


Rorch croisa ce regard qui autrefois sur cette planète mal famée brillait d’une envie de vivre, aujourd’hui elle croisa le regard éteint et fatigué d’un guerrier qui avait perdu le goût de vivre. Elle n’aurait jamais pensé le voir si fragile et qui plus est en un regard, mais avant qu’elle puisse dire la moindre chose il l’attira à lui. Elle pût entendre son cœur battre rapidement et lui cacher sa tête dans son cou comme pour oublier les horreurs qu’il avait vues et vécues.

Ce moment parut durer une éternité elle se redressa calmement, puis observant Randy qui avait toujours la tête basse, elle glissa ses doigts sous son menton et d’une légère pression elle fit remonter ces noisettes dans les siennes. Un sourire ensoleillé, bienveillant illuminait son visage. Et d’un ton chaud et rassurant elle lui adressa enfin la parole.

« Je suis également heureuse de te voir, si tu savais comme je me suis inquiétée… Ce sith était vraiment de la pire espèce… Oui je l’ai combattu enfin… Presque… Je suis réellement désolée pour tes amis s’étaient de braves combattants… Et tu sais tu n’es pas seule à avoir subi des dommages durant cette guerre j’ai moi aussi un souvenir… » Elle plaça sa main sur son côté, à l'endroit exact où le tir de l’ennemi avait brûlé ses chairs. « Et je me fiche pas mal que tu sois des choses à me raconter le plus important pour moi s’est que tu sois en vie et en un seul morceau… Je tiens tellement à toi si tu savais… » Elle jeta à son cou et versa une larme qui vient s’écraser dans le creux musqué de Randy « …Et puis j’aime les hommes cassés… Une chance pour toi » dit-elle en se relevant toute souriante et encore plus rayonnante que précédemment, elle souhaitait qu’une chose ne plus quitter et que sa joie de vivre revienne, elle était prête à tout pour ça !
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Romy... Romy... Son petit rayon de soleil était finalement réapparut dans le ciel orageux de sa vie. La serrant fort dans ses bras, le visage perdu dans le creux de son cou, donnait au militaire une petite lueur d'espoir. Tout s'était assombri en lui, randall avait perdu l'entrain qu'il avait habituellement. Mais elle aussi semblait avoir souffert et selon ce qu'elle semblait dire, elle aussi avait été la bas.

Légèrement surpris, le militaire, se redressa et la regarda un instant, l'incompréhension se lisant dans ses yeux noisette. Bien sur, elle ne pouvait être une simple petite serveuse, cela l'avait frappé des l'instant ou il avait posé son regard amoureux sur elle. Red avait géré avec un tel aplomb la situation dans le bar, et elle était elle aussi revenu d'artorias, comme quoi, la vie était parfois bien étrange et surprenante. Était-ce vraiment un mal pour randall qu'elle soit ce genre de femme? Cette question trotta un instant dans son esprit, mais s'y perdit finalement. Quelle importance? Ne l'aimait-il pas? Bien sur que si. Et puis elle avait répondu à son appel, cela prouvait bien que leur petite histoire n'avait pas été qu'une passade, voir même un simple flirt. Romy avait su être près de lui alors qu'il en avait le plus besoin, c'était tout ce qui comptait à ses yeux.
Bien entendu la suite ne serait pas rose, loin de là. Il était évident que le jeune major début trentaine était en train de glisser lentement sur une pente qu'il n'aurait jamais pensé prendre.
Alors qu'il avait reposé sa tete sur l'oreiller, Randy ecouta la jolie jeune femme. Ses paroles étaient apaisantes, elle avait les mots justes, les mots qu'il lui fallait entendre.
Puis, ce fut finalement elle qui s'accrocha à son cou, laissant échapper quelques larmes de ses yeux rougeoyants. Ce fut probablement des larmes de joie, c'est du moins ce que se dit le militaire. Grimaçant cependant à ce contact, sa blessure martelant d'une pointe de douleur sourde dans sa poitrine, il la serra dans ses bras, saisissant ses habits dans ses doigts pour ne pas la laisser partir.
Il souffrait, autant physiquement que psychologiquement, mais il la serrait contre lui comme pour lui signifier qu'il ne voulait plus se séparer d'elle. Randall allait avoir droit à quelques mois de convalescence bien mérité, mais après? Que se passerait il? Le major l'ignorait, mais d'ici là ils pourraient peut être enfin vivre leur histoire, leur histoire rien qu'à eux. Et, d'une voix légèrement secoué par l'émotion, le sous officier républicain lui glissa doucement à l'oreille:

"Je crois que j'arriverai pas à me passer de toi Romy... Et... Je crois que toi non plus..."

Randall se décolla lentement d'elle, la regardant de ses yeux noisette cerné de sombre, et rajouta doucement:

"Ils devraient me laisser sortir d'ici une semaine, et à part chez mes parents sur Corellia, j'ai pas franchement d'idées où aller... Et puis il est peu etre un peu tôt pour te les présenter... On pourrait peut être se louer un petit truc dans le coin, ou n'importe où, histoire d'essayer de tourner la page sur toute cette histoire...  "

Ho bien sur il n'était pas dans le besoin, loin de là, le jeune homme avait une bonne solde, sans compter les primes pour les opérations interplanétaires. De plus il n'était pas vraiment dépensier, à être dans l'armé, il avait au moins l'avantage d'être nourrit, logé et blanchit. Mais il était cependant vrai qu'il n'avait pas vraiment de point de chute à part chez ses parents sur Corellia. Et puis peu être qu'en effet ils pourraient se louer un petit truc, histoire qu'ils puissent s'apprivoiser un peu mieux, même si, soit dit en passant le courant passait plutôt bien entre eux..
Lui caressant la main de la sienne, entrelaçant ensuite ses doigts au siens, le jeune homme marqué par le combat, se laissa un peu aller dans son ressenti:

"Tu sais Romy ma jolie, j'ai... Tellement de choses à te dire...."

La porte s'ouvrit, alors que le major se tût instantanément, une infirmière entra dans la chambre, un plateau à la main sur lequel reposait une petite dizaine de pillules.

"C'est l'heure de votre traitement major..."


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Romy lui souriait bêtement, elle était si contente de le voir qu'il pouvait ben lui dire toues les âneries, vulgarité entre chose elle continuerait à lui sourire, il avait eu être perdu un peu de cette flamme mais, pas elle et s'il le fallait elle l'aurait pour deux ! La suite de ce qu'il lui dit lui fit encore plus plaisir, car malgré le fait qu'elle ne soit pas une fille comme les autres, la proposition ensemble lui semblait être une étape importante. Ce qui lui parut étonnant c'est qu'elle n'avait aucune appréhension sur cette possibilité de vivre avec cet homme malgré le fait qu'ils ne se connaissent pas encore très bien ! Elle se sentait rassuré dans ses grands bras, en paix avec elle-même lorsqu'elle se trouvait à proximité et bien sûr elle mourait d'amour pour lui ! Un jour peut être lui avouerait-elle ?
Mais pour le moment les choses n'étaient pas encore là, lui devait rester encore une semaine ici, pendant ce temps elle chercherait un peu coin d'amour et de repos. Certaine elle n'était pas médecin mais s'il devait encore rester hospitaliser une semaine c'est sûrement que sa blessure était profonde et grave ! Mais revenons à nos moutons !


« Je serais ravis de partager un petit endroit avec toi et je comprends pour tes parents, t'inquiète... C'est vrai que s'est récent, mais sache que le jour où tu décideras de me les présenter je serais ravis... Pour ce qui de la planète j'ai un emploi sur Coruscant et sur Nar Shaddaa, mais si tu veux vraiment changer d'air je te propose Naboo. C'est joli et vert contrairement aux deux autres planètes précédentes ! " finit-elle avec un petit rire enfantin.

Le jeune homme prit une sorte de pause comme pour réfléchir à comment il allait annoncer ce qu'il allait dire, ce qui mit légèrement Rom mal à l'aise, Mais finalement il se lança.

"Tu sais Romy ma jolie, j'ai... Tellement de choses à te dire...."

La porte s'ouvrit, alors que le major se tût instantanément, une infirmière entra dans la chambre, un plateau à la main sur lequel reposait une petite dizaine de pilules.



"C'est l'heure de votre traitement major..."


Red se leva du lit comme si les soins allaient être meilleur si elle s'éloignait et pour ajouter à cette précaution elle renchérit.


« Je te laisse tu es entre de bonnes mains je reviendrai quand tes soins seront finis. »


Elle ne savait pas exactement pas ce qu'il en pensait, mais tant pis s'était dit, elle commença à s'éloigner en direction de la porte. Comme pour le rassurer elle lui envoya un baiser assortit d'un clin d'oeil et s'adressa à l'infirmier :


« Prenez soin de lui s'il vous plaît j'en ai encore besoin et puis... J'ai eu du mal à le trouver... Sur ce à plus tard messieurs amusez-vous bien... »


Alors qu'elle se retrouva de nouveau dans le couloir elle regarda à droite à gauche et réfléchit où elle pouvait trouver une machine à café dans ce genre de bâtiment.


Après un bon café trouver dans un coin de l'établissement elle rejoignit la chambre de son grand blesser préféré au même moment que l'infirmier en ressortait.


« Toc toc s'est moi ? Je peux ? » annonça-t-elle par l'entrebâillement de la porte.
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Randall écoutait la jeune et jolie jeune femme parler de sa voix cristalline. Naboo, pourquoi pas ? C’était plutôt une bonne idée, ce qui lui remonta un peu le moral. Et puis en plus il ne connaissait pas cette planète. En tant que militaire, le major était plutôt habitué des coins reculés de la galaxie, ou l'anarchie, la loi du plus fort régnait le plus souvent.Mais leur discussion fut bien vite interrompue, l'heure du traitement. Discrète, Romy le laissa un instant, alors qu'un brin déçu qu'elle le laisse déjà, la jeune femme lui envoya un petit clin d’œil assortit d'un sourire dont elle seul avait le secret, ce qui lui réchauffa le cœur.Regardant la jeune blonde sortir, l'infirmier regarda le major allongé dans le lit médical.

''Elle est plutôt jolie, vous la connaissez depuis longtemps ?"

Prenant la petite poignée de pilules sur le plateau, Randy les avala dans une longue gorgée d'eau, avant de répondre :

''On s'est vu quarante huit heures.''

''Et bien Major...sauf votre respect, si j'étais vous...''

"Je n'en ai rien a foutre de votre respect et vous n'êtes pas à ma place, alors donnez moi vos putain de médocs, faites votre boulot et foutez moi la paix..."

Conclut Randall sèchement. La dose de médicaments transformait son état en ascenseur émotionnel, passant de la joie à la colère. Il n'avait qu'une hâte, déguerpir de ce maudit hôpital. Alors, une fois ses pilules avalées, le jeune homme entreprit malgré les objections de l'infirmier de rassembler ses affaires. Le major était dans état jugé stable, mais il restait toujours faible, et psychologiquement instable. Le traitement de sa blessure au kolto, avec l'aide d'un droïde chirurgien avait été pour le moins efficace, mais ses jambes vacillaient légèrement alors que la jeune femme réapparut dans la chambre. L'infirmier s'adressa à elle en ces termes :

"Faites quelque chose! Raisonnez le!"

Légèrement fébrile, le jeune homme rassemblait ses affaires dans son sac, désirant manifestement quitter les lieux.

"Te mêle pas de ça la blouse blanche! fais moi signer une décharge et je fou le camp d'ici..."

 Randall était agressif, continuant de ranger ses affaires autant que faire se peut, sous le regard interrogateur et légèrement perdu de la jeune femme qui tenait son café à la main.Se dirigeant vers elle après quelques pas peu assurés, Randy lui glissa doucement:

"Je t'en supplie... Fais moi sortir d'ici... J'ai l'impression que je vais devenir fou. Je sais que je suis pas au meilleur de ma forme mais...on pourrait se tirer, juste tout les deux... "

L'infirmier profita de cet instant d'accalmie pour se sauver discrètement, allant appeler le médecin du service et un peu de renfort. Une petite dose de tranquillisants doublée de sangles de contentions seraient probablement la meilleure solution pour régler le problème "Mac Allistair".Ne voyant plus que la jeune femme dans son champ de vision, le major semblait craquer, l'envie de partir loin avec elle était trop forte. Partir, loin d'ici, loin de ses responsabilités. Penser à autre choses, juste vivre un peu pour tout oublier avec elle,s'était la seule chose qu'il voyait. Alors comme ça on voulait l'en empêcher? Ha ça hors de questions! Pas de débriefing! Pas de chambre d'hôpital! Randall partirait que cela leur plaise ou non!

"S'il te plais ...aide moi à terminer mes affaires ..."

Randall venait de perdre pied avec la réalité, il ne voyait plus que ce qu'il voulait voir. La fuite semblait si simple. Allait-il gâcher son avenir de sous officier qui semblait si prometteur pour une balade sans autorisation?Romy indécise, le regardait toujours alors que dans le couloir résonnait le son des talons claquant sur le sol, les renforts semblaient arriver à grand renfort de cris.Se voyant pris dans une situation dont il n'arriverait pas à se sortir, le jeune homme, les jambes tremblotantes se laissa glisser jusqu'au sol, les lèvres tordues par une grimace alors que des larmes coulèrent de ses yeux rougis.Les choses n'étaient pas aussi simples qu'elle semblaient être...

      
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Romy était très surprise face au comportement de Randall elle ne l'avait jamais vu comme ça et ne l'imaginait pas comme ça, pour elle il était calme, posé et réfléchit pas du style à prendre une décision sur un coup de tête. Elle resta un bon moment totalement interrogative face à la situation Randay était si désespéré et l'infirmier aussi, elle se douta qu'il n'en resterait pas, certes il était parti, mais pour mieux revenir. Le temps était compté, il fallait absolument qu'elle gère la crise d'angoisse subite du militaire.


Alors que celui-ci s'était rapproché d'elle tout en l'implorant encore plus, elle essayait de garder son calme, de freiner ses ardeurs, car sinon elle l'aurait aidé à faire ses bagages et à quitter l'hôpital discrètement. Mais la situation était toute autre, Randou souffrait de blessures sévères et pas seulement physique surtout mentales qu'elle, simple mortelle ne serait prendre en charge seule. Les soins infirmiers, bon à la rigueur ! Mais pour ce qui est du psychologique s'était une autre histoire et elle ne souhaitait pas prendre le risque. Et plus concrètement il fallait également penser à sa carrière elle supposait que cela comptait énormément pour lui, même dans un moment pareil.


A cet instant précis où celui-ci s'écroula à terre elle compris l'importance qui allait peser sur ses épaules et les responsabilités qui accompagnaient le tout. Avec la rapidité que lui avait enseigné ses années de terrains elle examina la situation : d'abord rassurer Randy, ensuite lui faire prendre conscience de la situation, puis connaître tout de l'état de son compagnon aussi bien le positif que le négatif et surtout tout faire pour que cela se passe le mieux possible.




C'est parti ! Rom s'approcha de lui avec douceur, en affichant un visage un peu maternelle et surtout rassurant, puis elle se glissa derrière lui, entre ses jambes, elle l'entoura de ses bras et commença à le bercer d'avant en arrière en lui chuchotant quelques mots sécurisant.


« Chut... Ca va aller... Calme toi... Tu fais une petite crise d'angoisse... Chut... Tu es en sécurité... Je suis là... Je ne vais plus te quitter... Là là.... Respire profondément... Je suis là... Aller...... Tu peux continuer à pleurer... Je reste là... »


Petit à petit elle sentait les muscles du jeune homme se décontracter, son souffle devenir plus régulier, la crise commençait tout juste à se calmer quand l'infirmier et les renforts arrivèrent dans la chambre. Red qui avait fermé les yeux et qui continuait de bercer son partenaire en chuchotant un air de chanson de son enfance. Jeta un regard rougeoyant de colère aux intrus qui venaient de pénétrer dans la chambre, elle redoutait que la rage qui avait habité le militaire refasse surface aux moindres petits détails, mais il semblait calmer, sur un ton sec qui ne laissait aucune discussion elle s'adressa aux blouses blanches.

« Je gère la situation. Laisser nous s'il vous plaît. Merci. »


Une fois la troupe sortie, Rorch se concentra sur son patient qui semblait de nouveau détendu.


« Randy ?... Tu te sens capable de te lever pour atteindre ton lit ? »


Il fallut attendre quelques secondes mais qu'importe il se sentait mieux et avait quitté le sol peu confortable pour un matelas et un drap. Elle resta près de lui, allonger sur le bord, son bras autour des épaules, sa tête poser sur le côté près de la poitrine et sa main parcourant et massant sa tête tout en continuant de chantonner ce fameux petit air relaxant. Une fois qu'elle fut sûre qu'il se soit assoupit elle attrapa la sonnette, appuya sur le bouton et sortit de la chambre pour avoir une conversation.




Le coup de la sonnette n'avait pas loupée ni une ni deux l'infirmier arriva en trottinant, malheureusement face à lui une espionne, mercenaire et mécanicienne un peu furax.


« Bon vous allez me dire clairement l'état dans lequel il se trouve sinon je vous jure qu'il sera le cadet de vos soucis ! »


« Mademoiselle je ne peux pas faire ça, même si je le voulais, je dois respecter le secret médical et à moins que vous soyez un professionnel de santé je ne peux rien vous dévoiler. Sauf que le Major McAllistaire à subit un gros traumatisme aussi bien physique que psychique. Malgré son état stabilisé il doit rester une semaine ici, avec nous, pour qu'on puisse lui administrer des soins et qu'il va devoir avoir un suivi psychologique ainsi qu'un debriefing avec ses supérieurs. C'est tout mademoiselle... Euh ? Mademoiselle comment j'ai pas bien saisit votre nom ? »


« Normal je ne vous l'ai pas donné... Sinon je vois... Vous ne pouvez pas m'en dire plus... Soit... Tant pis pour vous... Oh fait j'ai juste réussit à le calmer... pour l'instant... je vais essayer de le faire rester ici, mais je ne promets rien... Et lorsque je vais m'absenter essayer de le garder calme... Parce que je ne serais peut-être pas dans les parages pour vous sauver la mise.... »


Son ton était tranchant et son comportement aussi, elle ne laissa pas le temps au pauvre jeune homme de répondre quoique se soit, elle tourna les talons et rentra de nouveau dans la chambre. Randou était toujours assoupi elle se rallongea à sa place et s'endormit à son tour..
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Une fois au sol, Romy vint le rejoindre pour le prendre dans ses bras, le rassurant de sa voix douce. Le militaire se trouvait méprisable, lui qui avait d'habitude un mental d'acier, il était là, tel une vulgaire larve, écrasé au sol dans les bras d'une femme qui essayait tant bien que mal de le calmer.
Qu'était-il donc devenu? Un lâche? Peut être, peut être pas, le temps seul serait juge. Mais, les bras enroulés de la jeune femme autour de lui ainsi que sa voix douce et presque maternelle, l'apaisait. Randy se sentait bien avec elle contre lui, depuis le temps qu'il avait souhaité la revoir... Quel temps gâché. Mais il fallait rattraper ce temps précieux qui leur avait manqué... Oui ... Il le fallait.... Mais tout semblait s'embrouiller une fois de plus dans son esprit. Il était fatigué, si fatigué... Les médicaments prescrit à dose de cheval et la petite chanson que fredonnait Romy commençaient a faire leur effet.
 
Alors que rentra les renfort médicaux, la petite blonde tenant le colosse brisé dans ses bras leur intima l'ordre de les laisser seuls, la situation semblait être sous contrôle. Ce que les quatre hommes firent sans autre forme de protestation, autant ne pas aggraver la situation déjà précaire.
 
Une fois le départ des quatre hommes, et d'une voix douce, Romy lui demanda s'il pouvait retourner sur son lit d’hôpital. D'un léger hochement de tete et complètement hagard, Randy arriva à se lever pour diriger vers le matelas largement plus confortable que le sol dur et froid de sa chambre. Pas de doutes, la petite blonde savait s'y prendre avec lui et Randall ne mit pas longtemps à s'endormir, presque paisiblement.
 
Endormit, le jeune homme n'eut pas conscience de la conversation qu'eu la jeune femme avec le corps médical.
Mais il était évident que les médecins ne pouvaient pas le laisser tout seul dans la nature. Les blessures physiques et psychologiques ne faisaient pas bon ménage dans la vie dite "normale". Mais d'un autre coté la jeune femme semblait la mieux placée pour l'aider à remonter la pente. Elle ne s'était pas sauvée en courant lors de sa "crise d'angoisse" et semblait déterminer à lui saisir la main fermement pour le sortir de ce mauvais pas.
C'était du moins ce qui ressortit de la réunion entre les médecins qui s'étaient penchés sur le cas du major Mac Allistair. Les médicaments trouvaient vite leurs limites et l'enfermer dans une camisole de force chimique n'était pas forcément la meilleur chose à faire. D'un commun accord, les blouses blanches se décidèrent donc d'opter pour ce traitement alternatif, sous étroite surveillance.
Baisser la la dose de psychotropes qui le faisait rentrer dans un état végétatif, tout en compensant par des anxiolytiques.
Et c'était donc avec un contrat de décharge dans les mains que le médecin chef du service frappât à la porte de la chambre de Randall.
Lui et Romy dormaient paisiblement l'un contre l'autre, le médecin chef, venant doucement réveiller la petite blonde d'un mouvement de la main, l'emmena avec lui dans le couloir.
 
"Bon... Mademoiselle je ne sais comment... Voilà ce que nous allons faire... Mes collègues et moi même sommes arrivé à la conclusion suivante... maintenir le major ici semble tout à fait néfaste pour son état psychologique..."

Le médecin remonta ses petites lunettes ronde sur son nez puis continua doucement tendant la feuille et le stylo à la jeune femme.
 
"Vous pouvez signer pour son départ demain matin, nous vous donnerons les traitements nécessaires, pour ses blessures. Le major à avant tout besoin de repos et surtout... Aucun choc émotionnel! Cela pourrait être, comment dire.... Très fâcheux... Mais bon, il nous semble plus approprié de le laisser sortir en votre compagnie, mais restez tout de même vigilante, il est très....très instable... Et afin de s'assurer de sa position... Nous devons lui injecter une puce de traçage... N'y voyez pas la une quelconque maladresse de notre part.... C'est juste une précaution pour garantir sa sécurité... Enfin en cas de force majeur, nous vous laissons une seringue hypodermique de tranquillisants... Le reste est entre vos mains ma chère... En espérant que tout se passe pour le mieux pour.... Le... "bien commun"... Dirons nous..."
 
D'un air entendu, le médecin reprit la feuille signée et retourna à son travail. Randy repartirait donc le lendemain avec Romy. Le temps en sa compagnie arrangerait sûrement les choses. Il fallait bien positiver un peu...
 
Le jeune homme au yeux noisette se réveilla le lendemain, la gueule enfarinée, lorsqu'on vint finalement lui injecter la puce de traçage dans le gras de la cuisse, tel que l'on aurait fait pour un chien fou que l'on remettrait en liberté. Mais qu'importe, il savait très bien qu'il pourrait s'en aller.
 
Romy pour sa part, n'était plus dans la chambre. Rien d'étonnant, Randall avait été dans un état végétatif toute la fin d'après midi ainsi que toute la nuit. Mais, l'heure du départ avait sonné pour lui, et il était heureux. Heureux de partir avec sa belle et jolie blonde dont il attendait l’arrivée pour enfin quitter cet endroit maudit.
Préparant ses affaires, en relativement meilleure forme que la veille, on lui avait laissé pour recommandations de faire son débriefing d'ici une semaine, mais par chance, il pourrait le faire par holocommunicateur, ce qui lui enlevait un poids de sur les épaules. Le major en convalescence devrait aussi s'occuper des lettres pour les familles de ses soldats. Randall ne pouvait fuir toutes ses responsabilités, pas celle là du moins, il leur devait bien ça... La porte de sa chambre s'ouvrit soudainement doucement, c'était forcément elle, enfin!
 
 
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Romy devait le reconnaître elle ignorait totalement dans quoi elle allait s'engager, elle tenait beaucoup à Randall et devait surement ressentir plus voir beaucoup plus que de l'amitié pour lui, un amour profond sans nul doute. Cela dit elle ne savait pas à quoi s'attendre ! Bon à par ces crises d'angoisses bien sûres...


Rom marchait relativement vite dans les rues ensoleillées de Coruscant, elle ne voulait pas louper une minute si précieuse auprès de son militaire. Une petite brise bien agréable caressait ses jambes nues, aujourd'hui elle avait opté pour une robe bustier, dont la partie supérieure était rayée, horizontalement, noire et blanche et la partie jupe, s'arrêtant à la moitié des cuisses, à 3 volants étaient noires. Le tout était agrémenté de sa ceinture qui lui tombait si bien sûr les hanches, de sa paire de botte et d'une veste en cuir rouge écarlate.

Elle l'avait quitté en fin d'après-midi la veille et était retournée de suite à la petite guinguette non pour travailler, mais pour rechercher rapide des postes libres sur Naboo. Elle ne devait s'occuper que de ça, car pour le logement elle avait déjà un point de chute, précaution oblige avec son travail et puis celui-là elle était sûre que personne ne le connaissait. Elle avait fait l'acquisition de ce bien quelques mois avant de se retrouver seule sur Nar Shaddaa, il s'agissait d'une petite maison non loin du centre de la capitale. Heureusement pour elle un petit boulot de mécanicienne était à pourvoir, le job rêvé !


Le logement était sur 1 étages, la façade était de couleur coquille d'oeuf, d'extérieur elle n'avait vraiment rien de particulier, dans la rue toutes les maisons étaient similaires. Le rez-de-chaussée était composé d'une relative grande pièce à vivre que comptait l'entrée, le salon et la salle à manger. La cuisine était une pièce séparée, à droite de la porte d'entrée et à gauche se trouvait des toilettes ainsi que les escaliers. Le premier étage comptait 2 pièces pour dormir ainsi qu'une salle de bain et un cagibi. Red avait installé sa chambre en face de la salle d'eau et l'autre pièce était convertie en bureau/ salle de sport. Pour la décoration l'ensemble des appartements était sobre, elle n'avait pas eu le temps de mieux faire que ça.

Mais pour le moment tout ça lui semblait bien dérisoire, elle allait rejoindre son bien aimé et s'était le plus important pour l'instant ! D'ailleurs au moment où elle entra dans la chambre spartiate elle vit Randy en train de finir son sac, il semblait presser de sortir d'ici et d'une certaine manière elle le comprenait. Elle le salua d'un petit signe de la main et un grand sourire, il paraissait heureux de la voir, tant mieux ! Elle se souvenait encore des paroles du médecin à propos de l'état de fragilité dans lequel se trouvait Randy, elle se doutait qu'il en était conscient et que ça ne devait pas être évident mais qu'importe elle le soutiendrait quoi qu'il arrive sur le chemin de la guérison.


"Bonjour Randy, ça va ? Alors, prêt pour une nouvelle aventure ? Mais cette fois on est tous les deux !"
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