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Dans la pénombre de l'imposant hall d'entrée de l'Académie Sith, baignée d'une malsaine lumière rouge, des pas retentirent soudain. Cela faisait longtemps que l'on avaiit plus entendu des bruits de pas. Les Siths se portaient mal, très mal. Ils étaient encore là, mais peu nombreux.

Les pas cessèrent, tandis qu'un jeune Nautolan s'immobilisait au milieu du Hall. Sa peau vert sombre reluisait de la même lumière rouge qui éclairait le couloir, et les tentacules qui lui faisait office de cheveu lui tombait sur le dos. Il était vêtu de larges vêtements sombres, d'une cape noire, et de bottes et de gants noires, à la mode chez les Sith. Il était habillé avec classe, mais sans extravageance car il tenait beaucoup à se faire remarquer par son maître non pas par son arrogance et sa prétention, mais par ses talents et son ambition.

Il attendit là longtemps, patiemment, ne bougeant presque pas. Malgré qu'il devait attendre longtemps, l'attente en valait la chandelle, vu qu'il s'agissait bel et bien de son apprentissage en temps que Sith qui était en jeu. Il maîtrisait déjà certains notions, mais il en voulait plus.

Tout à coup, de nouveaux pas retentirent. Son maître approchait. Sans laisser le temps de parler au Grand Maître Sith qui se tenait devant lui, il s'inclina respectueusement, mais sans en faire trop, et sans fausseté.

-Bonjour Seigneur... Seriez vous mon Maître?
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Le sith avançait lentement. Le vent soufflait fort, mais rien ne l’empêcherai d’atteindre l’Académie sith. Thron arriva devant la lourde porte et l’ouvrit avec la force pour ne pas se salir les mains. Il faisait froid dehors, mais encore plus à l’intérieur. Mais là n’était pas le problème. Le seul problème, s’était la lumière du soleil. Moins il y en a et mieux le maître sith se porte.

Il avança lentement au sein du bâtiment, observant les fresques gravées sur les murs, les statues et tout ce qu’il y avait autour de lui. Thron sentait une autre présence dans l’Académie. Un sith… non un apprenti sith pensa t-il. L’umbaran avança vers l’apprenti. Il était impossible pour le sith de déterminer quelle était sa race ou ces intentions.

Thron s’arrêta à une dizaine de maître de l’autre sith. L’écart de puissance ne faisait aucun doute. L’apprenti fit une courbette et demanda si Thron n’était pas son maître. Le jeune sith venait de faire deux erreurs pour Thron. Ce dernier n’était habitué à parler seulement quand son maître lui donnait la parole. Et il n’aurait jamais eu la prétention de dire « mon maître ».

Le sith s’approcha de nouveau de l’apprenti jusqu’à arriver juste devant ce dernier. Puis l’umbaran lui décocha un soufflet. Il était fort mécontent de l’attitude de jeune sith, et il allait lui expliquer :

« Pour qui te prends-tu ? T’ai-je demandé de parler, t’ai-je donné l’autorisation de parler ? Je n’en ai pas le souvenir. Et qui t’a dit que je serai ton maître ? Aurais-tu la prétention de dire que c’est toi qui choisis ton maître ? »

Le sith s’arrêta un instant, reprenant son calme. Il continua d’avancer en direction de la bibliothèque. L’umbaran se dirigeait dans le bâtiment comme s’il le connaissait. Il s’arrêta à côté de l’apprenti et lui dit d’une voie monocorde

« Je ne suis pas ton maître, je ne le serai peut être jamais. Ton attitude est inacceptable. Si je suivais mon envie, je t’aurai déjà tué. Rien ne m’en empêchera, mais je ne le ferai pas. Peut être feras-tu partis de ces grands sith qui dominerons la galaxie ou peut être seras-tu tué par un autre maître qui trouve lui aussi que ton attitude est inacceptable. Pars, va t’entraîner contre les créatures peuplant la planète, et ne reviens qu’une fois que tu seras discipliné et plus fort. »

Le sith continua sa marche. Sa robe pourpre flottait dans les airs au rythme des mouvements de son porteur. Thron continua sa marche vers la bibliothèque. Bien qu’étant considéré comme maître de la part des apprentis, l’umbaran était loin d’être tout puissant, et sa soif de pouvoir et de connaissance le rongeait de plus en plus. Plus il apprenait et plus il désirait apprendre. C’est dans un cercle sans fin que le sith c’est entraîner, et il n’en ressortira jamais. Son premier objectif et d’obtenir un moyen pour avoir l’immortalité physique et mentale. Avec cela, Thron pourrait apprendre sans compter, mais pour atteindre ce niveau de perfection, il lui faut apprendre les secrets de la sorcellerie sith, et créer une armée d’être étant très présent dans la force pour éliminer les jedi.

Bien qu’il n’en est jamais vu, son maître lui a raconté tout le mal qu’ils ont fait aux sith. Thron est bien déterminer à mettre fin à cette tuerie et à devenir le plus puissant des sith, et ainsi contrôler la galaxie.
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Le jeune Nautolan fut surpris par la réponse de l'Umbaran, et se la prit comme une douche glacée. Il fut aussi très vexé, mais ne l'afficha pas extérieurement. Il avait cru trouver en cet homme un probable maître, pourtant, sa question avait bel et bien été "Seriez vous mon maître!" et non pas "Vous êtes sans doute mon maître!". Puis son comportement n'inspira que du dédain à Lionel Heim, qui commençait sérieusement à se demander si tous les Sith étaient atteints de cette prétention aigue. Tous ceux qu'il avait vu, ou entr'aperçu, semblaient ne voir qu'eux, et que leurs plans égoïstes pour la possession de la Galaxie. S'en était pitoyable, ou en tout cas, extrêmement violent.

Il regarda celui qui était apparemment un maître Sith, pour se permettre tant d'orgeuil, et qui était tellement peu sage et réfléchis qu'il n'avait pas pris le temps de comprendre la question.

Il allait le laisser partir comme ça, sans rien dire, comme un vulgaire esclave soumis, pui se ravisa. Il suivit le Maître, bien décider à montrer qu'il possédait du caractère, et que les menaces de morts, si sérieuses qu'elles soient, ne marchaient pas avec lui.

Il rattrapa donc l'Umbaran et l'interpella à nouveau...

-Excusez-moi, Seigneur, mais vous n'avez probablement pas compris le sens de ma question... Je ne m'imposais pas comme apprenti, je vous demandais juste, avec tout le respect qui vous est dû, si vous vouliez de moi...

Prenez moi à l'essai... Je ne suis pas ce qu'on pourrai appeler un poids, un boulet, et si je vous dérangeais trop pendant ma "période d'essai" il serait très facile de me tuer. Outre ce fait évident, je pourrais vous aider, à arriver à vos soins, et je saurais faire mon possible pour devenir un auxiliaire très utile...

Il jouait à présent un jeu dangereux, avec un être puissant, et pressé... Mais il prenait le risque...
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Thron marchait volontairement doucement, attendant que l’apprenti vienne à sa rencontre. L’umbaran voulait tester le jeune sith pour voir sa détermination et s’il était apte à ne pas se laisser marcher dessus. Quand le sith le rattrapa et dit :

« Excusez-moi, Seigneur, mais vous n'avez probablement pas compris le sens de ma question... Je ne m'imposais pas comme apprenti, je vous demandais juste, avec tout le respect qui vous est dû, si vous vouliez de moi...

prenez-moi à l'essai... Je ne suis pas ce qu'on pourra appeler un poids, un boulet, et si je vous dérangeais trop pendant ma "période d'essai" il serait très facile de me tuer. Outre ce fait évident, je pourrais vous aider, à arriver à vos soins, et je saurais faire mon possible pour devenir un auxiliaire très utile... »


L’umbaran eut un grand sourire. Son futur apprenti venait de passer le premier test haut la main. Il avait prit des risques et n’avait laissé paraître aucune émotion, il pouvait être fier. Le principal problème de Thron pour le moment est d’accorder sa confiance. Après avoir passé plus de quinze années avec la même personne sans jamais parler, l’umbaran avait finit par devenir associable, et son esprit torturé ne cessait d’inventer de nouveau plan, de nouvelle trahison pour atteindre son but.

Thron regarda alors le jeune apprenti puis lui dit en lui tendant une main amicale :

« Je me nomme dark Excidium, maître sith et ancienne apprenti de Dark Milenium. Tu viens de passer le premier test et tu l’as réussit. En revenant vers moi, tu as prouvé que tu avais un minimum de détermination et de caractère. Il se pourrait que tu es ta place ici, à mes côtés en temps qu’apprenti, puis à ton tour en temps que maître après m’avoir vaincu…

Viens, suis-moi, continuons à marcher vers la bibliothèque. »


Mais la main que l’umbaran avait tendu était-elle réellement amicale ou était-ce un nouveau test ? Thron réfléchit avec une certaine logique et il avait déjà imaginé trois tests différents : Celui du caractère, celui de la confiance et celui de la combativité. La main tendue pourrait être le test de la confiance, mais deux questions se posent alors :

Doit-on accorder une confiance en un parfait étranger bien que ce dernier soit maître ou lui montrer que vous n’avez aucune confiance en lui et que le maître mots chez les sith est trahison.

Seul Thron connaissait la réponse, et de la réaction de l’apprenti dépendait sa formation. L’umbaran enleva son capuchon, étant maintenant à l’abri du soleil.

¤Quel sera ta réaction jeune apprenti ? Tomberas-tu dans le piège ou réussiras-tu à le contourner comme la première fois ? Quoi qu’il en soit, tu as ta place parmi les sith, mais as-tu ta place à mes côtés ? à toi de me le prouver¤

Pensa le maître sith. Mais peine la deuxième épreuve de passé que la troisième commencerait, beaucoup plus dure, beaucoup plus longue et beaucoup plus subtile. Le jeune sith allait-il réussir à gagner sa place ? Thron ne voulait pas choisir le mauvais apprenti, et l’idée d’une période d’essaie était inutile. Pour l’umbaran, c’est soit l’apprenti est doué et évite les trois pièges soit c’est un incapable et dans ce cas là, il n’aura qu’à se trouver quelqu’un d’autre pour lui enseigner les secrets des sith.
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[Aaargh, tu m'as posé une belle colle là^^]

Alors que le Maître Umbaran parlait, le Nautolan ressenti un élant de joie, d'être accepté par cet homme. C'est alors que le Sith, qui affichait, de l'avis de Lionel Heim, un drôle de sourire, lui tendit la main. Le jeune apprenti du côté obscur de la force se mit à douter. Il n'avait jamais entendu dire que c'était un mode de salutation répandu chez les Siths. Et puis l'homme affichait un visage impassible parfaitement lisse de toute émotion, mais pourtant, Lionel croyait déceler une ombre d'un sourire malsain. Encore une fois il réfléchissait à toute vitesse. Peut être le maître lui imposait-il une nouvelle épreuve.

Choississant la voie qui paraissait la plus dangereuse, encore une fois, il s'inclina humblement, afin de prouver au Maître Sith combien il avait du respect pour lui, et pour son rang au sein de la hierarchie Sith.

-Merci, commença t-il très respectueusement, toujours peu sûr qu'il avait pris la bonne décision, Je ne vous décevrais pas. Je suis Lionel Heim

Il paraissait impassible, mais avant, en réalité, extrêmement peur, il ne savait s'il avait choisit la bonne solution, s'il n'avait pas compromis son avenir au côté de ce maître, voir sa propre vie...
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Le maître sith retira sa main. Un large sourire naquît sur son visage. La main partie se cacher dans les longues manches de la bure de l’umbaran. Thron regarda soigneusement le jeune sith, puis il partit en direction de la bibliothèque. Tournant la tête vers l’apprenti, il lui dit :

« Tu as fait le bon choix. Tu me respect sans pour autant me faire confiance. C’est certainement la meilleure arme que tu es contre les autres sith. Tu ne dois faire confiance à personne, même pas ton propre maître et pus tard ton propre disciple. Le mot d’ordre chez les sith est trahison, et cette trahison peut arriver n’importe quand pour n’importe qui, retient-le. Deux sith sont avant tout ennemie l’un par rapport à l’autre, mais allier face aux jedi. Retient-le. Ta première leçon est sur le point de commencer, viens avec moi et observe moi et surtout, n’oublie pas ce que je viens de te dire. Maintenant accompagne moi dans mes périple jeune Lionel Heim et ensemble, redressons les sith »

Le maître continua sa marche. Rien ne semblait ébranler sa volonté d’avoir un apprenti puissant, mais avant tout intelligent. Un apprenti qui ne pense pas qu’à cogner, mais qui sait aussi se servir de son cerveau. Selon Thron, le cerveau est l’arme la plus puissante pour un non-utilisateur de la force. Une fois que ce dernier maîtrise la force, le cerveau deviens une arme de destruction, pour peu que l’on sache s’en servir correctement.

¤ C’est bien mon apprenti, tu te rapproche du pouvoir. Que ta méfiance soit nourrie par te colère et ta haine. Tu me surpasseras et tu conduiras les sith vers une aire de domination sans précédente. Du moins si tu résiste aux épreuves que tu vas devoir affronter…¤

Pensa le maître sith pendant qu’il avançait. La lueur dans les couloires se faisait de plus en plus discrète. Mais elle fut remplacée par des torches. Plus éclairante, mais aussi plus utiles car elles réchauffaient en même temps le couloire et les salles adjacentes.

La troisième épreuve allait commencer, certainement la plus dure des trois. Mais aussi la plus longue. Celle de la combativité. Cette dernière n’empêche pas l’apprenti d’être formé pendant l’épreuve car justement, elle repose sur la volonté de l’apprenti à essayer de surpasser son maître. Mais Thron allait-il se laisser faire ? Allait-il se laisser dépasser ? Certainement pas, mais justement, sa puissance grandissante devrai motiver son apprenti pour que ce dernier travail dure et atteigne un niveau de puissance exceptionnelle.

La porte de la bibliothèque se rapprochait et une puissante lumière sortait de la salle. La connaissance était à porté de main, mais c’est aussi un endroit dangereux. Certainement le plus dangereux de l’Académie. Cette salle renferme de sombres secrets susceptibles de détruire celui qui essaye de les apprendre. Mais Thron se devait de prendre ce risque pour pouvoir apprendre les antiques secrets sith et ainsi, maîtriser pleinement la sorcellerie sith pour que l’empire sith puisse de nouveau prendre le contrôle de la galaxie grâce à sa nouvelle armée…
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Lionel Heim, très heureux d'avoir, apparemment, passé la deuxième épreuve que son maître lui avait réservé, le suivit dans les couloirs, gravant dans sa tête les mots que celui-ci venait de prononcer, sur la méfiance.

Il le suivit dans les couloirs, qui paraissaient tous aussi "malsains" les uns que les autres, par rapport aux somptueux décors de l'Académie Jedi, où il avait passé son enfance. Mais maintenant il était d'un bon côté de la Force et n'avait aucun regret. Il marcha plus rapidement, afin de ne pas se faire distancer par son maître qui avait l'air d'être très exigeant.... Mais bon, comme le dit le dicton "Les meilleurs sortent des plus dures écoles"....

Il arrivèrent enfin à la Bibliothèque, qui dégageaient un sorte d'aura malfaisante, emplie de mystères et de complots...
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suite ici : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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