Darth Velvet
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Mon regard glisse de ma main … au visage de mon adversaire. Un léger sourire s’étiole à la commissure de mes lèvres soulignant l’amusement de mes prunelles alors que je cherche à découvrir l’étendue de son jeu. Un clignement de l’œil… une invisible tension de la mâchoire… un froissement de sa bouche … n’importe quoi pouvant me renseigner sur les cartes qu’il serre avidement entre ses doigts.

« Hum… alors on me laisse cette manche Capitaine ? »

J’esquisse un rire. Je sais d’avance que Dranor n’est pas du genre à me laisser gagner, mais pour l’instant j’ai quelques points d’avance. D’un mouvement ample, je rapproche du centre de la table, un tas de capsules de bière corelienne.

« Très bien, alors je relance la mise ! »

Lui offrant la surface lisse et impénétrable de mon visage, je le contemple avec attention, déjà certaine qu’il va miser à son tour, voir même peut-être pimenter la donne. Posant à l’envers mon jeu royal, je le tapote d’un index impatient, lui laissant une nouvelle opportunité de se faire plumer.

« Que comptes-tu faire, Dranor ? » Lançais tout sourire, la voix de miel, mes yeux plongées dans les siens

Je ne pourrais affirmer, sans mentir, que les jours et les semaines qui suivirent notre départ de Corruscant, furent éprouvante et infiniment difficiles à supporter. Force est de reconnaitre que ce fut l’exact inverse. Sous ses airs de mauvais garçon empruntant aux archétypes du cow-boy de l’espace et du Don Juan, les mimiques et les expressions, sous la fumée nauséabonde de son éternel cigare, Dranor est de cette espèce d’homme au tempérament léger et chaleureux, capable de vous sortir des situations les plus rocambolesques en un clin d’œil… sourire charmeur compris !

En vérité, moi qui m’attendais à devoir supporter les dents serrées sa présence et sa personnalité frivole, je me retrouve à partager en sa compagnie, partie de dés et pokers, bières corellienne, éclats de rire et leçon de navigation interstellaires. Tout en évitant de partager une proximité trop… proche, pour le salut de ma raison comme celui de son âme, je ne peux m’empêcher de m’amuser de ses frasques, de ce coté joyeux qu’il cultive comme un jardin secret malgré les instants de doutes que je perçois.

Et c’est ainsi que, perdu dans l’espace… enfin pas tout à fait, les verres se vidant à une vitesse déraisonnable, je me retrouve face à lui, dans une partie effrénée où aucun de nous ne semble vouloir capituler.

« Tu veux peut-être pimenter la gageure ? » relevais-je un tantinet cynique alors que devant lui il ne restait pas suffisamment de capsule pour surenchérir.

Nous interrompant dans notre jeu, la sonnerie aigue du vaisseau retenti à l’approche du système de Tatooine. Comme une alarme. Comme le glas d’un agréable intermède. Soupirant, je retourne mes cartes, dévoilant devant moi les têtes couronnées d’un full.

« Maintenant que nous sommes presque arrivé, nous allons devoir préparer une stratégie pour nous rendre sur leur base. Je pense pas qu’on nous y invite aussi facilement… Tu as des idées ? »
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Le voyage. Un long voyage à travers la galaxie. Le capitaine, assis devant une table ou se trouvait étalé cartes à jouer et capsules de bière faisant office de jetons, avait le visage froid, impassible, son regard caché derrière ses lunettes de soleil, un peu pour masquer sa réaction, beaucoup pour masquer son œil factice. Il ne préférait pas dénombrer le nombre de capsules, une chose était sur, les dernier jours, entre deux cours de pilotage, et même pendant d'ailleurs, lui et Vevlet, sa compagne d'infortune(?), avaient bu comme des trou. Oh pas à se saouler raide et à en finir tout les deux nus dans la baie de chargement, ils avaient bu, juste comme ça, boire pour le plaisir, le plaisir d'être en bonne compagnie, boire pour passer le temps. Boire pour oublier ? Peut être aussi après tout. Dranor avait ses démons, mais au fil du temps il s’était bien rendu compte que Velvet aussi avait les siens, elle avait du vivre des choses terribles, et pour cela le jeune capitaine se sentait dans un certain sens proche d'elle. Elle savait être impitoyable, le bourreau du jeune contrebandier en avait malheureusement payé un lourd tribut certes mérité, mais la jeune femme à la peau verte savait être également de bonne compagnie, voir même de très bonne compagnie, même si elle refusait de l'entendre. Le capitaine aimait cette présence, et elle lui manquerait à coup sure une fois tout ceci terminé, enfin, si du moins ils s'en sortaient vivant, ce qui n’était pas courut d'avance.
Leur voyage qui s’annonçait long et fastidieux, ne le fût clairement pas.
''Velvet...si tu mène le jeu, c'est uniquement parce que tout ceci n'est qu'un vaste plan pour te mettre en confiance. Un vaste plan issu de mon esprit tordu, cela va de sois.''
Laissât échapper le capitaine entre ses lèvres, le visage toujours absent de toute émotions.
La jeune femme relançât le jeu disposant plus de jetons au centre de la table. Le capitaine stoïque se contentât de regarder ses cartes en mains et de poser son jeu sur la table prêt de ses jetons. Enlevant ses lunettes et pliant les montures de ses doigts en acier, qu'il vint glisser dans son encolure, le jeune contrebandier se mit à darder la jeune femme à la peau verdâtre, de ses iris de couleur dépareillés. Croisant les bras et s'adossant dans le canapé circulaire, il répondit calmement à Velvet.
''Ce que je vais faire ?'' Il rit légèrement. ''Gagner bien entendu.''
Il fixait la jeune femme tout en poussant toutes ses capsules restantes au centre de la table dans un léger tintement métallique. Dranor jouait tout ce qu'il lui restait, de toutes façons, l'alarme disposée dans le cockpit venait de les rappeler à la dur réalité, finit le bon temps, finit les rires, finit la légèreté. S’étant adossé une nouvelle fois bien confortablement dans le canapé, le jeune homme au cheveux noirs, observait les fin traits du visage de sa partenaire qui venait de l'interroger sur leur future plan d'attaque. Après avoir croisé ses bras sur sa poitrine, son avant bras cybernétique laissant dans l'air une petite mélodie mécanique parfaite, le capitaine Darinson répondit à Velvet :
''Et bien j'y ai pensé rapidement, la station étant dans un champ astéroïde, la meilleure façon aurait été de slalomer entre les rochers, et d'arriver par le dessous de la station, le détecteur ayant un angle mort, ça nous permettrait de passer inaperçue.''
Il passât sa main droite dans ses cheveux noirs, venant en finalité masser sa nuque alors qu'il terminait son mouvement. Il semblait réfléchir tout en fixant de ses yeux Velvet, un petit sourire se dessinant sur le visage du jeune homme.
''Ensuite on se pose sur le cailloux, on enfile une combinaison spatiale et on rentre par un sas de maintenance. Ah oui et j'oubliais, on tue tout ces enfant de putain et on fait tout sauter avec les torpilles que j'ai a bord de mon vaisseau.''
Dranor regardât ailleurs un instant, il prenait presque du plaisir à cette perspective, récupérer son vaisseau et tuer tout le monde ? Hmmm oh oui....s'en était presque jouissif. Imaginer tout ces enfoirés brûler. Bientôt Dranor....Bientôt....
Puis glissant de nouveau son regard sur la jeune femme, il lui envoyât son sempiternel sourire, séducteur, et pointât son jeu retourné sur la table du menton .
''Tu sais pertinemment que tu vas perdre, tu devrais te coucher...''
La jeune femme se contentât de secouer la tête, repoussant également toute ses capsule dans une attitude de défie. Dranor éclatât d'un rire franc, amusé, et cristallin, quel incroyable femme cette Velvet...Elle retournât ses cartes après un petit temps d'attente, et le capitaine se penchât pour regarder. Une full aux rois. Décidément la jeune Mirialan au corps élancé était pleine de surprises, tant mieux s’était il dit.
Se levant et prenant ses cartes de sa main cybernétique, il fit le tour de la table se dirigeant vers Velvet. Le capitaine faillit poser sa main sur son épaule, mais retint son geste, il savait qu'elle n'aimait pas la proximité, ni les contacts, elle ne lui avait pas dit, mais le jeune homme l'avait observé et finalement compris qu'elle n'en avait pas après lui personnellement. Peut être la jeune femme au teint vert lui en parlerais elle un jour, il espérait. Dranor était peu être égoïste, mais parfois il aimait aider les gens, d'autant plus ceux qui avaient su l'aider et gagner sa confiance.
Retenant toujours sa main, il la regardât dans les yeux, quelques secondes et adressât un doux sourire à Velvet avant de se reculer.
''Joli jeu Velvet, je n'en n'attendait pas moins de ta part.'' il lui sourit une nouvelle fois.
''J'ai un vaisseau à piloter, tu peux me rejoindre si tu veux....'' Le capitaine s’éloignât de quelques pas, et s’exclamât :
''Oh j'allais oublier....'' Dranor revint lentement et déposât ses cartes par dessus celle de Velvet et s’éloignât d'elle lui envoyant un sourire aguicheur agrémenté d'un clin d’œil.
Un Carré de 7 s'étendait sur les cinq cartes de la jeune femme. Ce coup ci il avait gagné....
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Mes bras se croisent nonchalamment, alors que mon regard s’arrête sur le visage du jeune homme en pleine explications. Son approche du problème ne manque pas de stratégie, pourtant je sens comme un léger défaut dans ce plan aux petits oignons. Si slalomer dans une pluie d’astéroïdes est un jeu plutôt dangereux, le faire en se soustrayant des radars de sécurité de la base, me parait encore plus improbable. Oh évidemment, je ne suis qu’une piètre pilote, pour ne pas dire une complète incapable mais il me semble que la manœuvre est bien complexe et aléatoire.

« C’est un peu hasardeux la première partie de ton plan… Je sais que c’est toi le pilote, mais même pour un as de la voltige, on a un paquet de chance de se faire repérer non ? Si je peux me permettre… pourquoi on ne prend pas l’une des nacelles de sauvetage. Elles sont plus petites et donc plus aisée à manier dans la ceinture d’astéroïdes. En plus, vu leur taille elles seraient moins facilement repérables. On laisse le vaisseau en stationnaire, on repassera le prendre au retour. Tu en penses quoi ? »

Perdue dans cette réflexion à voix haute que je m’adresse autant qu’à lui, je le remarque à peine contourner la table pour me rejoindre et afficher un sourire sincère.

« Je crois qu’il est préférable que je prépare notre équipement… »

Ses cartes, victorieusement déposées sur mon full de têtes couronnées, étalent leur supériorité, arrachant à ma mine concentrée l’esquisse évanescente d’un sourire.

« … je ne voudrais surtout pas te déconcentrer et puis… comme tu viens de me battre à plate couture, je préfère aller bouder dans mon coin en astiquant mon scaphandre. » concluais sur un ton taquin signifiant l’exacte inverse de mes propos.

Je me lève à mon tour, abandonnant sur la table ma mise perdue avec un léger regret. Le bon temps s’achève, ouvrant devant nous les portes d’une bataille future que je me refuse à envisager comme une potentielle défaite. Je m’engage dans les corridors du vaisseau, jusqu’à l’armurerie complète et parfaitement équipée. Une petite exigence de ma part qui trouve toute sa potentialité dans l’instant présent. Deux combinaisons spéciales conçues dans un alliage souples de phrik, combinant la légèreté et la résistance attendent sagement sur leur mannequin l’arrivée de leurs utilisateurs. Otant ma bure et le reste de mes affaires pour finir en sous-vêtement, je passe l’une des armures parfaitement ajustée à ma taille. Prenant le temps d’accrocher le long de ma cuisse, le cylindre de mon sabre, j’enfile les gants, et plie mes mains pour en vérifier la mobilité. Le casque relié par des tuyaux à la réserve d’oxygène, lui, finit coincé sur ma hanche par mon bras, alors que j’équipe les étuis vides de blasters et autres petites inventions sympathiques. Je suis prête. Prête à en découdre, prête à cette excursion spatiale. Soigneusement je prépare la seconde armure, et son matériel, me doutant que dans le feu de l’action, et sous la pression des événements à venir, Dranor n’aura pas le temps de s’en charger.

A nouveau mes pas résonnent dans le corridor jusqu’à la plateforme de pilotage. Ceinte de mon attirail de métal, je rejoins le contrebandier.

« Comment ça se présente ? » demandais-je en posant ma main sur le dossier de son fauteuil, le buste vers l’avant, et le regard fixé sur l’horizon.



[Navrée de la petitesse et du flagrant manque d'inspiration... c'est pas terrible alors je me rattraperais la prochaine fois]
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« C’est un peu hasardeux la première partie de ton plan… Je sais que c’est toi le pilote, mais même pour un as de la voltige, on a un paquet de chance de se faire repérer non ? Si je peux me permettre… pourquoi on ne prend pas l’une des nacelles de sauvetage. Elles sont plus petites et donc plus aisée à manier dans la ceinture d’astéroïdes. En plus, vu leur taille elles seraient moins facilement repérables. On laisse le vaisseau en stationnaire, on repassera le prendre au retour. Tu en penses quoi ? »


La jeune femme au teint vert, venait de faire une judicieuse remarque au capitaine. Dranor réfléchit un instant, frottant sa main métallique sous ce menton fin ou courait une légère barbe de trois jours, repensant au paroles de la guerrière Mirialan. Elle n'avait pas tord, de tout façons le capitaine Darinson n'avait jamais eu l'intention d'avoir la science infuse, bon...par le passé oui, mais comme il se plaisait à penser: "il n'y que les cons qui ne changent pas d'avis!" un proverbe qui allait à merveille à toutes les races connues et inconnues de la galaxie! Mais enfin!

"Tu veux vraiment savoir ce que j'en pense Vel'?"

Il laissât sa phrase légèrement en suspends, contournant toujours la table avant de lui révéler son jeu de cartes.

"Hmmm et bien tu vois, je dirais que je suis le genre d'homme qui pense qu'on réfléchit toujours mieux à deux que tout seul. Je trouve que c'est une très bonne idée et surtout largement moins dangereuse. Je suis d'accord, on procédera, comme ça."

Alors que le contrebandier se dirigeait vers le couloir menant au cockpit, Il prit une bouteille de bière, une des dernières survivantes d'un pack de 24 complètement éventre, posé par terre et s’exclamât d'un air solennel presque princier, heu après tout il venait de gagner au cartes!

"Et d'ailleurs je vais boire à cette excellente idée!"

Il rit légèrement avant de deviser la capsule et d'ouvrir de sa main cybernétique la bouteille de bière Corrélienne dont il but instantanément une gorgée, sous le fin sourire de sa coéquipière d'un temps.

"Et puis comme tu dis, après une victoire aussi écrasante que la mienne, je peux comprendre que tu ai besoin de t'isoler un peu pour préparer le matériel!"

Il lui sourit sincèrement, tout comme elle, c’était exactement l'inverse de ce dont il pensait. Riant légèrement il se dirigeât vers le poste de pilotage.

"Allez je t'attends tout à l'heure au cockpit"

S'asseyant dans le fauteuil de cuir, sur lequel il n'avait d'ailleurs toujours pas pris ses repères, le dossier de son fauteuil penché en arrière et les pieds sur le tableau de bord, le jeune homme attendait que le vaisseau sorte de l'hyperespace.

Au bout d'environs une heure le vaisseau décélérât et les étoiles qui formaient un tunnel presque parfait se fixèrent autour du vaisseau, dans le noir intersidérale. Vel' ne tardât pas à arriver.

Lorsqu'elle réapparu, installée dans sa combinaison spatiale, Velvet demandât au capitaine comment les choses se présentaient, tout se penchant au dessus de son épaule regardant le champ d'astéroïdes commençant à remplir la vitre du cockpit du vaisseau argenté.

Dranor se contentant de la regarder un peu, ajoutant accompagné de son sempiternel air de ne pas y toucher:

''Si tu veux savoir ce que j'en pense? Tu es largement moins attirante comme ça...''

Se penchant en arrière regardant la courbure du dos de la jeune femme et, malgré la grosse combinaison, le contrebandier rajoutât.

''hmmm quoique....tu sais je viens de me rendre compte d'un truc,que ce soit a jeun ou totalement saoul tu es toujours aussi jolie Velvet. C'est pas un plan drague à deux crédits, c'est juste un compliment...''

Puis un sourire franc assortit d'un léger rire cristallin vint crever le voile de silence qui recouvrait poste de pilotage. Dranor ne lui faisait pas vraiment du rentre dedans, il avait laissé ça de côté. Velvet était le genre de femme que l'on pouvait désirer de tout son être, mais que l'on ne pouvait jamais vraiment approcher. Comme il le regrettait, mais, peut être que dans une autre vie les choses seraient différentes. Rien que pour ça Dranor aurait aimé y croire mais voilà, les choses étaient ainsi.

''Pour en revenir au véritable sujet de ta question, les choses se présentent plutôt pas mal.''

Il lui montrât du bout du doigt, un astéroïde de taille respectable.

''On va se poser la dessus, j'aimerais pas laisser le vaisseau en stationnaire comme ça. Au moins là on sait ou on va le retrouver.''

Le capitaine saisit donc les manettes et dirigeât le vaisseau vers son air d'atterrissage improvisée, à savoir un gros cratère de roche marron d'une cinquantaine de mètres de diamètre.

Dranor se tournant une nouvelle fois vers Velvet lui demandât d'une voix légère:

'' Velvet ma chère, tu sais que tu serais la plus merveilleuse des femmes si tu pouvait me préparer mon scaphandre.....à? Hum il est déjà prêt...et bien! Tu es la plus merveilleuse des femmes!''

Dranor lui sourit de nouveau, l'astéroïde se rapprochait, à bonne vitesse, alors qu'au loin se profilait une station spatiale plus ou moins dissimulée, accroché à ce qui rassemblait à une poire de roche géante. Drôle de forme pour un astéroïde.... la station était de la couleur de la roche, marron sombre. Quatre gros hangars aux portes métallique fermées parcouraient le long de ses flancs, alors qu'une antenne radar discrète, d'une quinzaine de mètres tournait lentement, scrutant l'espace en apparence vide.

Le vaisseau trouvât finalement le fond du cratère, sa piste improvisée, la femme et, après avoir éteint tout les systèmes à bord, le jeune homme se dirigèrent vers les capsules de sauvetage.

Dranor s'équipant relativement vite observait Velvet, la dardant de ses yeux dépareillés, posant sa main en travers du sas d'accès de la capsule de sauvetage pour l'empêcher de passer, et dégainant son blaster qu'il pointât vers elle:

''Je suis désolé Velvet, tu m'as donné un sacré coup de main mais la j'y vais seul. Je sais qu'on à déjà eu cette discutions ensemble, mais tu n'as pas besoin de risquer ta vie pour rien. Je sais ce que j'ai à faire, et de toutes façons si je m'en sors pas je vais m'arranger pour tout faire sauter...''

La regardant de nouveau, il ajoutant d'une voix douce mais sincère:

''Tu es mon amie, peut être même la seule que j'ai. Et je sais que malgré tout ce que tu dis et tout ce que tu veux montrer, tu es quelqu'un de bien et que j'aime énormément, alors non, s'il te plais, ne viens pas.''
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Le compliment de Dranor m'arrache un léger sourire. Évidemment je sais que son exubérance recèle de la sincérité malgré tout, même si je ne me reconnais pas dans la moitié de ses gentillesses dont il m'affuble. Il faut dire qu'à l'écouter....

« Jolie et merveilleuse ? Mais qu'attends-tu donc pour me demander en mariage ? » répondis je en pouffant sur un ton de franche rigolade tout en l'observant s'équiper.

Je suis prête. Passant mes doigts rapidement sur le sabre me ceignant la taille, vérifiant une dernière fois le matériel embarqué, prenant une inspiration pour appeler le calme dans mon esprit. On dit qu'avant un assaut, les mains des soldats tremblent sous le stress et la peur des combats. Les miennes restent immobiles, impassibles, comme si l'adrénaline parcourant mes veines n'y laissait aucune trace. Peut être parce que la perceptive de mourir ne m'est pas aussi douloureuse...

Dranor éteint un à un les différents systèmes du vaisseau, nous laissant dans l'obscurité grésillante des néons de secours. Les lueurs, vert acide, illuminent chichement le sol, balisant l'issue jusqu’à la nacelle de secours. C'est maintenant que les choses se compliquent, maintenant que le risque grandit. S'approcher de la station sans être aperçue est le point névralgique de notre plan d'approche... et sa plus grande faiblesse. Je sais que nous avons cependant pris les meilleures et uniques dispositions en notre possession pour palier à nos déficiences. Il n’empêche que je gage que l'approche n'en sera pas pour autant facilité. Au moins, avec le contrebandier, il nous reste une chance, alors que s'il avait fallu que je dirige moi même la nacelle...

Le canon d'un blaster pointe sur ma poitrine, m'extirpant de mes élucubrations.

''Je suis désolé Velvet, tu m'as donné un sacré coup de main mais la j'y vais seul. Je sais qu'on à déjà eu cette discutions ensemble, mais tu n'as pas besoin de risquer ta vie pour rien. Je sais ce que j'ai à faire, et de toutes façons si je m'en sors pas je vais m'arranger pour tout faire sauter...''

Les mots coulent sur moi mais ne m’imprègnent pas de leurs sens. Je suis là, le visage décomposée, le cœur au bord des lèvres, la colère allumant ses flambeaux dans un regard impitoyable embrassant le jeune homme de ses feux turquoise. La seule chose que je vois, la seule chose que mon esprit comme anabolisé perçoit, c'est cette fichue arme dont je suis la cible. Ma bouche se tord d'un rictus passablement cruel.

''Tu es mon amie, peut être même la seule que j'ai. Et je sais que malgré tout ce que tu dis et tout ce que tu veux montrer, tu es quelqu'un de bien et que j'aime énormément, alors non, s'il te plais, ne viens pas

« Et tu menaces tes amis, maintenant Dranor. »

Ma voix est ferme, doucereuse et empoissonnée, assujettie à cette trahison qui me broie les entrailles. Je me souviens de ce que disais un Seigneur Sith aux élèves de l'académie lors d'un cours très particulier. « Dans chaque ami, il y a un traître » . J'inspire lentement cherchant à enchaîner ces vieux démons dont la laisse se lâche inexorablement. Leurs mâchoires claquent dans le silence stupéfait de mon âme, leurs gueules béantes s'ouvrant sur les crocs de la vengeance, mais je les fait taire. Pour une fois je les musèle sans peine.

« J'y vais, avec ou sans toi Capitaine, mais fourres toi bien dans le crâne qu'il n'est pas question que tu me laisses en arrière ! »

J'avance d'un pas, offrant le contact de l'arme contre ma combinaison de guerrière.

« Si tu me menaces, Dranor... sois au moins prêt à tirer. »

Pour la première fois depuis que nous nous connaissons, mon regard se fait hivernal, et mes doigts, gantées de métal effleurent sa joue dans un geste presque tendresse mais sans la moindre chaleur, comme si je m'étais éteinte, comme si le feu de notre amitié gisait sous les braises froides de ses propos. Un instant, l’envie de le gifler me traverse, galvanisant cette main que je juge subitement bien mollassonne pour ne pas punir son outrecuidance. Mon regard, océan d’impétuosité sous un vent de tempête, harponne celui de Dranor.

« Parce que cette amie, dont tu uses la patience, pourrait se saisir de ton hésitation… »

Dans un mouvement vif, quasi-imperceptible, la garde de mon sabre, c’est logée au creux de son rein avec suffisament de force pour qu’il en ressente le contact, comme une mise en garde, un avertissement. Un appui, un seul sur l’interrupteur, et je le coupe en deux. Pourtant le pli amer de mes lèvres se dissipe, et je relâche l’attention de mes muscles, glissant sous son bras pour accéder à la navette.

« Ne me refait jamais plus ça, et surtout pas au nom de mon bien. Je suis assez grande pour décider et choisir de mes combats. »

Je me glisse sur les banquettes, bouclant ma ceinture, bras croisé et mine indéchiffrable. Je suis du voyage. Il est absolument hors que question qu’il en aille autrement.
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Dranor regardait Velvet, avec ses yeux dépareillés. Quel caractère de cochon ! Il avait la net impression qu'elle n'avait pas saisit ce qu'il voulait lui dire. Sentant le métal de son sabre laser, lui effleurer les rein, il eu un bref moment d'hésitation ou son doigt faillit presser la détente. Mais contre toute attente la jeune femme se retirât dans leur bouée de sauvetage intersidérale, bouclant sa ceinture autour de sa grosse combinaison spatiale. Le contrebandier rester un instant à l’extérieur de la capsule de sauvetage, le pistolet toujours dans sa position initiale, il semblait réfléchir à ce qui venait de se passer. Mais le jeune contrebandier décidât de ranger son blaster dans une poche en tissu noir épais de la combinaison spatiale.
Alors qu'il s'assit sur le fauteuil en face des commandes de vol rudimentaires, le contrebandier marmonnât quelques paroles audibles dans sa barbe de trois jours.

- ''T'as vraiment rien compris Velvet... ? Ou tu le fais exprès ?''
Alors qu'il procédait à l'allumage des systèmes de vol de la capsule, un regard en coin vint croiser celui assombrit de la jeune femme, le visage prit dans une expressions des plus impénétrable. Cependant le jeune homme parlait doucement, ayant malgré tout son sempiternel sourire accroché aux lèvres.

- ''T'as pas compris que j'avais peut être déjà perdu assez de personnes chères à mon cśur, pour éviter d'en perdre encore une ? et de plus par ma faute ?''

Le pilote activât la fermeture de la capsule, laissant échapper un long bruit d'air sous pression, la cabine se pressurisant lentement.

- ''Je veux dire, Velvet...c'est si dur que ça à comprendre.... ?''

Il fit une légère pause, semblant chercher des mots sincères, la voix non assurée. Quand il parlait de ce qu'il ressentait, que ce soit de l'amour ou de l'amitié, il se sentait toujours comme à nu, et ça lui faisait peur. Dranor était un homme qui aimait se cacher derrière une apparence de quelqu'un bourré d'assurance, alors que bien évidement, il était tout le contraire de ce qu'il voulait bien montrer :

- ''Je....sais que j'ai pas toujours l'art ni la manière, mais, t'es mon amie merde...J'ai pas envie qu'il t'arrive des ennuis ! Essaie au moins de comprendre ça. Que tu veuille foncer tête baissée quoi qu'il arrive oui, je peux le comprendre.''

Le jeune homme regardât de nouveau la Mirialan, le regard passablement miteux, voir désolé, alors qu'il allumait les systèmes moteurs de la capsule de sauvetage. Tout ce qu'il avait fait il y avait moins de cinq minutes partait, avant tout d'un bon sentiment. Il était protecteur envers ceux qu'il aimait et appréciait mais, l’était il peut être trop ? La capsule, légèrement secouée alors qu'elle se désarrimait du vaisseau taillé comme une grande pointe de flèche argentée, filait lentement vers la station, quittant l’abri temporaire que leur avait offert l’astéroïde.
Les minutes s'égrainaient lentement. Aucune parole n'avait été prononcée depuis. Peut être que Velvet la coéquipière temporaire du contrebandier cherchait ce qu'elle voulait dire ? Peut être était elle en colère ? Dranor n'en savait rien, et cela le rendait un peu nerveux. Elle avait replacé sur son visage son éternel masque de cire, les traits figés. Comment savoir à quoi elle pensait ? Avec elle, le contrebandier allait toujours de surprises en surprise. Mais pour une fois c'est lui qui provoquât la surprise. Il était avare en excuse, mais une fois n’étant pas coutume il lui présentât ses excuses.

- ''Bon Vel' tire pas la tronche, je suis désolé t'es contente ? J'ai agis comme un con...mais t'a vraiment aussi des fois un caractère de cochon ..''

Flottant mollement dans l'espace intersidérale, la capsule se rapprochait de plus en plus de la station, ils devaient tout les deux être à mi chemin. Une fois atterrit , les choses se passeraient elles comme prévu ?
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« Bon sang Dranor, sort ta tête de ton fichu égoïsme jovial. Tu veux pas perdre une personne chère ? Tu refuses de devoir assister aux funérailles d’une amie ? Et moi Dranor ? Tu crois que ça m’amuserais de te voir t’exploser avec cette station parce que t’auras pas  été fichu de te rendre compte que je suis parfaitement apte à assurer tes arrières en tant que coéquipière et que tu m’auras laissé en arrière pour des principes machistes ! Ouvres les yeux, mon vieux, je suis pas une petite poupée docile et mignonne incapable de se rendre utile. Je suis… avant même d’être ton amie, une guerrière. Alors soit gentil, ne me rabaisse pas à cette fonction d’accompagnatrice stupide et incapable. »



Impossible. Il m’est tout simplement impossible de me réfréner. Les mots jaillissent d’eux même, enflammés et blessés. A quel moment exact la fissure de mon barrage à cédé, déversant sa flopée d’indignation et d’agacement avec l’agitation de l’énervement, je n’aurais su le dire mais maintenant que les valves s’ouvrent, il m’est difficile de les contrôler.



« Pour une fois, Dranor, cesse de tout rapporter à toi. En plus des ennuis j’en ai déjà jusqu’au cou ! »



Prétendre qu’il en est l’unique origine est assurément exagéré, même si mes contacts avec le docteur semblent se détériorer davantage à chaque jour supplémentaire de retard sur le paiement de ses honoraires, mais au moins cela m’évitera potentiellement les questions qu’il soulèvera lorsque nous arriverons à la base d’opération de ses ex-employeurs. Son idée de tout faire sauter, ne me dérange pas outre mesure, mais en sus de récupérer son vaisseau, il me faut absolument, il nous faut absolument récupérer marchandises, informations et crédit. L’espace d’un instant, la pensée de réduire cette base aussi sophistiquée qu’elle le semble à coup de bombes plasma, me parait exagérée… pourquoi ne pas la...Conserver ? S’en servir comme d’une plateforme, comme un QG…. Qu’importe, la question n’est pas à l’ordre du jour et je doute qu’elle trouve faveur à ses yeux… quoique…



- ''Bon Vel' tire pas la tronche, je suis désolé t'es contente ? J'ai agis comme un con...mais t'a vraiment aussi des fois un caractère de cochon..''



Je soupire. L’agacement me quitte pour laisser place à une certaine lassitude. Du temps pour nous disputer, nous n’en disposons pas…



« Je sais, mais ça fait partie de mon charme, non ? Ceci dis, niveau caractère de cochon, tu n’es pas mal non plus. »



Je me tais, je préfère le laisser pleinement à sa manœuvre puisque finalement, c’est la partie la plus périlleuse de notre attaque. Dans l’espace il n’y a pas de rattrapage possible, si la capsule se retrouve à un moment ou un autre touchée… nous serons immédiatement voués à une mort aussi désagréable que lente, même avec nos scaphandres de combat. Tant qu’à faire, j’aimerais autant que mon corps ne devienne pas l’une de ces étoiles filantes dans les nuits froides de Tatooine, pas plus qu’un objet non identifié à la dérive dans l’immensité glaciale de l’univers.



« Tu es certain qu’en suivant ton plan , nous ne serons détecté ? » demandais je en étouffant l’étreinte angoissante qui m’opprime mais sans réellement attendre une réponse de sa part.



Nous filons discret petit engin parmi les astéroïdes composant une ceinture difficilement pénétrable. Bientôt la station, notre objectif, apparait dans cet amas de rochers en stagnation, suspendu dans le vide comme la carcasse d’un vaisseau en perdition. Pourtant je sais qu’il n’en ai rien, que sous cet air tranquille et sans activités, se cache le QG d’un groupuscule aussi dangereux que virulent. L’approche se passe bien mieux que ce que j’avais imaginé. A aucun moment, il ne semble que nous sommes détectés, et c’est sans problème que notre nacelle de sauvetage, se fige dans l’ombre de ce monstre de métal et de plastacier. Si la première difficulté est passée, il nous reste à pénétrer dans le bâtiment.



D’un geste assuré, je verrouille sur mon crâne mon casque, regardant un instant la jauge d’oxygène clignoter pour m’annoncer qu’elle est pleine. Je vérifie le comlink lançant un sinistre :  « tu es prêt ? » à mon coéquipier. L’émotion qui m’envahit à chacune des missions que l’on me confie est inévitablement identique. Un nœud s’enroule dans mon ventre, pareil à un serpent se mordant la queue, mélange détonant d’angoisse, de stress, d’adrénaline et d’excitation. Je lève un regard au travers de cette visière transparente, cherchant dans le regard de mon comparse, ce même sentiment.



« Il est temps de t’offrir ta vengeance, Dranor… à toi l’honneur ! »



Mes yeux coulent de son visage vers le bouton de dépressurisation du sas, comme une invite à le presser.

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« Je sais, mais ça fait partie de mon charme, non ? Ceci dis, niveau caractère de cochon, tu n’es pas mal non plus. »

Dranor rit légèrement, secouant lentement la tête alors que la station spatiale, collé sur le flanc d'un astéroïde d'une taille plus qu’énorme commençait à envahir le petit hublot. Elle avait pas tors, le jeune homme l'aimait bien aussi pour ça, tournant la tête vers elle l'espace d'une seconde, il confirmât ses dire.

''C'est vrais que ça fait partit de ton charme, enfin au on dira que ça compense ta tenue qui te met pas tellement tellement en valeur...Mais bon c'est vrais, j'avoue que des fois, j'ai vraiment un caractère de merde... ''

Faisant pivoter la capsule sur son axe verticale, Dranor répondit à la question de la Mirialan, son plan n’était pas sûr de marcher, mais avec un peu de doigté et de savoir faire, après tout il n’était pas beubeu, il arriverait peut être à faire quelque chose de constructif avec cette bouteille qu'on avait jeté dans le vide interstellaire.

''Tu sais Vel' je suis sur de rien, mais je vais faire mon mieux pour qu'on se fasse pas détecter et par la même occasion que l'on ne meurt pas dans d'atroces souffrance, ça, ça serait fâcheux.'' Il lui jetât encore un petit regard de son œil bleu azur, puis pour la rassurer. ''T’inquiète pas tout est sous contrôle, j'y vais doucement, et puis avec la taille qu'à cet engin ils vont même pas faire attention à nous, surtout que j'ai coupé le transpondeur dans le cockpit, donc de ce coté là on est tranquille.''

Le capitaine contournât lentement la station, tout deux pouvaient apercevoir les docks de chargement et les baies des hangars. Tentant de vainement de repérer son vaisseau, le jeune homme soupirât d'agacement, il n’était pas parké à l’extérieur. Les Mercenaires avaient du le garer dans un hangar disposé à l’intérieur de la station elle même, peut être tentaient-ils de passer le vaisseau au crible fin pour dénicher quelques bonnes trouvailles ? ou peut être simplement avaient-ils prévu de le revendre en pièce détachées ? Cette simple idée fit naître un frisson dans le dos du capitaine.
Après quelques essais périlleux, Dranor arrivât finalement à poser la capsule contre l’astéroïde, derrière un rocher, à une cinquantaine de mètres d'un sas d’accès de maintenance. A son grand désarrois le plus dur restait encore à faire pour eux deux. Il ne savait pas vraiment combien de personnes et de mercenaires se trouvaient sur place, probablement une bonne trentaine, peut être moins ? Peut être plus ? Il n'en avait pas vraiment d'idée. Cela lui était arrivé par le passé de faire escale ici, pour réparer ou pour prendre à son bord un petit contingent de mercenaires pour les emmener faire leur basses besognes pour le compte du « Boss ».
Alors que Velvet entreprit de sceller son casque sur sa combinaison après un sinistre « Tu es prêt ? » le capitaine hochât de la tête pour seule réponse. Il appréhendait cette mission, et pour être tout à fait franc avec lui même cela ressemblait plus à un baroude d'honneur qu'à une mission de sauvetage pour son précieux vaisseau. Une fois le test de comlink effectué, la Mirialan se tournât vers lui, lui laissant le champ libre pour commencer sa vendetta. Lui souriant à travers son casque le jeune homme appuyât sur le bouton d'ouverture du sas de la capsule, la pression descendant instantanément laissant le vide intersidéral envahir l'espace confiné.

''C'est partit Velvet, on va faire pleuvoir le feu de l'enfer sur ces fils de putes...''

Le contrebandier sortit en premier, le vide spatial les faisaient progresser à coup de mouvements lents, presque patauds, laissant échapper un peu de poussière derrière chacun de leur pas.
Contournant le rocher derrière lequel il avait réussit à atterrir discrètement, Dranor et Velvet se dirigèrent vers la station. Parcourir cinquante mètres en apesanteur, c’était long et sportif, mais le jeune pilote n'avait pas voulut prendre de risques inutiles, la suite des événements serait probablement riche en rebondissements...

Regardant le sabre de Velvet disposé dans une de ses sacoches disposées sur la ceinture de sa combinaison, il repensât à Zora, la jeune apprentie qu'il avait rencontré il y avait quelques années. Que de souvenirs...

''Tu sais Velvet, je sais ce que tu es.'' Sonnât la voix du grésillante du capitaine dans son oreillette ''Il y'a quelques années, je me suis amourachée d'un apprentie. Zora qu'elle s'appelait. On à vécu pas mal de trucs ensemble tout les deux...'' Il fit une petite pause continuant à marcher. ''Trop de trucs peut être... Et puis on s'est séparés, un peu parce qu'on avait pas le choix, chacun sa voie, chacun son destin comme on dit...'' Il rit légèrement dans le micro. ''T'en à probablement rien à secouer, pas vrais ?''

Devant eux se profilait lentement le sas de maintenance, des éclaires bleutés jaillissaient de derrière un petit bloc métallique. Un technicien, peut être même deux, étaient à pied d’œuvre, effectuant quelques réparations avec ce qui ressemblait à une torche à souder électrique. Ils étaient également tout les deux en combinaison, vide intersidéral oblige, et particulièrement absorbés par leur tache.

''Tu les vois Vel ? On va rester discret le long des rochers. Fais toi plaisir si tu veux t'en débarrasser.''

Darth Velvet
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J’ai l’impression d’être au ralentie. Un peu comme si les secondes s’écoulaient à la lenteur des heures, comme si chaque minute devenait plusieurs d’entres-elles, interminables et longues. En fait, on peut s’imaginer, à tord, que sans atmosphère pour retenir les mouvements, ils en deviennent plus vifs, plus rapides dans le vide intersidéral. En réalité c’est tout le contraire. Rien n’est simple, et même si le mouvement se prolonge après une impulsion, il n’est en rien fulgurant. Pousser quelqu’un sans l’espace, ne revient pas à lui fournir la synergie nécessaire à son déplacement mais à appliquer une force répulsive, qui expédie avec lenteur, les deux personnes sur ses trajectoires contraires. Autrement dit, il n’est absolument pas aisé d’avancer ou même de se battre en apesanteur.

« Tu sais Velvet, je sais ce que tu es » grésille à mes oreilles la voix de Dranor.

Je soupire imperceptiblement continuant mon avancée, cherchant quoi répondre sans y parvenir. Qu’il sache ce que je suis, ne m’indiffère pas autant que ça le devrait. Peut-être une part de moi, celle qui avait prise en pitié le jeune homme torturé dans cette ruelle, celle qui avait prise en amitié ce contrebandier charmeur, regrette qu’il découvre que je ne suis qu’un monstre déguisée en femme. Machinalement, ma main se porte sur le sabre pendouillant à ma hanche, trophée visible de ma déchéance révélée lorsqu’en jaillie la lame sanguine
.

« Une sith ? » lâchais-je avec amertume et dégout.

Une apprentie… Zora … amouraché ? L’idée m’arrache presque un sourire, non pas à cause de cette séparation dont je ressens encore une certaine tristesse, malgré les années, au fond de sa voix mais parce que c’est du Dranor dans toute sa splendeur ! Qui mieux que lui, pourrait se vanter de séduire une apprentie sith ? Je reconnais bien là, la facette charmeuse de sa personnalité, son coté Don Juan, bandit de grands chemins au cœur tendre…


« Pas rien à secouer Dranor… juste… si tu veux nous pourrons reprendre cette discussion plus tard… concentrons nous sur la récupération de ton vaisseau. »

Justement, le sas apparait au bout de notre ligne de mire, entouré de deux mécaniciens en plein ouvrage. Je longe les rochers, en suivant le conseil du contrebandier, qu’il vient de formuler dans mon casque. Nous ne sommes que deux ombres, avançant en s’appuyant sur les parois saillantes, alliant une inertie plus importante et une attention redoublée de vigilance. Je suis bientôt à portée des deux scaphandres, mais… l’apesanteur étant l’handicap que je sais, je ne cherche pas la confrontation physique trop aléatoire pour m’être utile. Ma main se tend, paume tendue, alors que mon visage grimace sous une concentration. Si je peine à trouver en moi, l’Echo de la Force, elle réagit instantanément, cependant, à mes ordres. D’un geste, je libère les tuyaux d’oxygène de leur sertissage aux bouteilles fixées sur le dos des deux ouvriers. Si le son pouvait se répercuter, je suis certaine que nous entendrions le schhiiiiiiiiiiiiiiit révélateur des fuites d’air, et les cris des hommes, gesticulant pour essayer de se soustraire à l’asphyxie et à la dépressurisation. Une mort lente qu’il me déplait de contempler. Le passage est ouvert et je ne souhaite pas m’attarder. D’une pulsion sur la paroi, je me projette sur le sas, prenant de plein fouet, pour m’arrêter, la porte encore close. Le clavier, commande nécessaire à l’ouverture, attend patiemment que je lui présente un code dont j’ignore tout. Qu’importe… j’use à nouveau de la Force, me jouant des systèmes de sécurité, parvenant presque facilement à pénétrer les instances électroniques pour en forcer l’ouverture.

Enfin nous pouvons pénétrer dans la base. J’invite mon partenaire à me suivre, appuie sur le bouton de répressurisation du sas, et ôte mon casque dans un soupir de soulagement, replaçant juste le comlink pour conserver la communication… juste au cas où nous serions séparés.


« Nous sommes entrés mais à partir de là, je pense que tu devrais nous guider, tu connais certainement mieux que moi le chemin jusqu’à la salle des opérations. Une fois qu’on aura maitrisé le centre névralgique de surveillance et des dispositifs de sécurité, on rejoindra le hangar et ton vaisseau… »

Sortant d’une main mon blaster et de l’autre mon sabre pour prévenir tout rencontre malheureuse, je le laisse passer devant.
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Dranor, suivant Velvet à l’abri des rochers, regardât les tuyaux d'oxygène de la combinaison spatiale des techniciens s'arracher comme par sorcellerie. Cela lui rappelait des souvenirs, bons comme mauvais, mais il ne pouvait constater qu'une chose: Velvet et Zora étaient d'impitoyables machines à tuer, c'était dérangeant, un léger sentiment de mal être naissant en lui. Le capitaine n'aimait pas tuer des gens pour rien, mais là il avait la meilleure des raisons, tout ceux là étaient pourrit jusqu'à l'os. On avait voulu le tuer et par dessus tout lui voler son vaisseau. Casus Beli!
Les deux avait agonisé rapidement et surtout silencieusement, le vide spatial ne laissant échapper aucun cris de douleur. Leur sang avait du jaillir au travers de leur peau, et leurs yeux exploser dans leurs orbites. Une mort plutôt rapide mais atroce, l'intérieur de leurs casques maculés d'un rouge vermeille en était la preuve. Le duo se dirigeât ensuite d'un pas lent et aérien vers le sas d'entrée de la station spatiale. Vel fit sauter le boîtier électrique de contrôle, faisant une nouvelle fois des miracles avec ses pouvoirs défiant la raison humaine du jeune homme.

Pénétrant dans la station spatiale, et attendant que la re-pressurisation soit effectuée, Velvet et Dranor abandonnèrent bien vite leur ample et encombrante combinaison spatiale. Le jeune pilote saisit son blaster de sa main droite alors que la Mirialan se tournât vers lui:

« Nous sommes entrés mais à partir de là, je pense que tu devrais nous guider, tu connais certainement mieux que moi le chemin jusqu’à la salle des opérations. Une fois qu’on aura maîtrisé le centre névralgique de surveillance et des dispositifs de sécurité, on rejoindra le hangar et ton vaisseau… »

La regardant de son œil bleu, le capitaine Darinson, d'un hochement approbateur de la tête, lui répondit:

"Ok Vel' si je me rappel bien, le centre de sécurité est à vue de nez, cinq étages en dessous de nous, pratiquement au milieux de la station. Ça va être dur d'y arriver, mais en la jouant fine, c'est pas impossible!"

Semblant réfléchir quelques instants et faisant quelques pas en rond devant le sas, le jeune Dranor passât sa main rescapée du carnage dans ses cheveux noir de jais. Y arriver sans élever l'attention sur eux... Puis frappant de son poing en acier dans sa paume droite, il fit part de sa réflexion à sa coéquipière:

"On va essayer d'emprunter les conduits d'aération, autant rester discret! Vient suis moins on va pas s'attarder ici!"

Dranor lui fit signe de le suivre, les couloirs n'étaient pas trop éclairés, il se trouvaient près du sommet de la station, le secteur réservé à la maintenance et aux techniciens. Le gros des troupes se trouvait à presque dix niveaux en dessous d'eux, la ou se situaient les hangars et baies d'atterrissage. Sur leur chemin, les deux ferait un saut par la salle de surveillance, peut être qu'en désactivant les systèmes de sécurité ils arriveraient à continuer leur périple sous le couvert d'une relative tranquillité.

"Ouais je pense que c'est la solution la plus adaptée. Suis moi, je vais essayer de trouver un panneau d'accès."

Se mettant en chemin, la Mirialan le suivit, tout deux marchèrent prudemment, le contrebandier cherchant du regard une entrée d'aération. Les conduits étaient assez larges pour qu'il puissent circuler a l'intérieur, la station étaient gigantesque, les conduits devaient être large pour acheminer  les milliers de mètres cubes d'air dans les parties inférieures et supérieures.
Les mètres défilaient lentement sous leurs pieds heurtant avec légèreté le sol métallique. Après avoir descendu quelques escaliers et bifurqué sur la droite après une intersection. Le contrebandier remarquât un long panneau caractéristique, et, d'un signe de main demandât à vel' de s'approcher, pour voir si elle pouvait faire fondre le métal grâce à son sabre pour ouvrir une brèche.

''Je te fais confiance, je connais ton outil « passe-partout » … Je te couvre en cas de besoins. Par contre une fois dedans faudra faire gaffe au droïdes qui nettoient les conduits, ils sont d'assez mauvaise compagnie...mais bon c'est jamais qu'un moindre mal à coté de ce qui pourrait nous tomber sur le coin du nez...''

Regardant la jeune femme sortir son sabre et commencer à entamer le métal qui devint vite en fusion, Dranor couvrait le couloir de son blaster. Retenant la grille d’aération qui allait tomber sur le sol, il n'y avais pas un bruit, pas un son si ce n’était le grésillement de la lame du sabre rouge de la sith.
Le conduit de renouvellement de l'air quand à lui, était assez haut pour se déplacer, et même presque debout. C’était toujours mieux que de ramper à quatre pattes et puis pas sur que Velvet aurait aimé passer devant avec le capitaine lui filant le train. Au sens propre comme figuré bien sur...
Les deux coéquipiers s’infiltrèrent donc dans le conduit, alors que l'air frais circulant à l’intérieur, les engouffrât.

Darth Velvet
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Le métal rougissant sous le feu de mon sabre, crépite, se couvre d’étincelles gémissantes. Mille et une petites étoiles, petits morceaux de ferraille en combustion cascadent le long de ce sillon incandescent que je trace avec précision et efficacité. Lentement, irrévocablement, je descelle le panneau de ventilation avec cette même facilité que l’ouvre-boîte sur l’aluminium ondulé d’une conserve. Un sourire de connivence ourle le velours silencieux de mes lèvres lorsque mon partenaire le rattrape avant qu’il ne sonne contre le sol, l’alarme de notre présence indésirable. D’un bon félin, gracieux et souple, je me hisse dans ce conduit, largement ouvert à nos attentions, laissant le soin au contrebandier d’effacer les traces de notre passage. Replace-t-il la grille, comme si de rien n’était après s’être glisser à son tour dans la gaine ? Ou se contente-t-il de reposer simplement celle-là dans un recoin où elle n’attira pas l’attention ? Je n’en sais rien, toute occupée que je suis à m’engager dans ce dédale argenté.

C’est étrange. Je me suis toujours demandé pourquoi les scénaristes des Holosérie ou des films, s’imaginent que les conduits d’aérations ou de maintenance sont toujours parfaitement propres, si luisants qu’il serait possible d’admirer son reflet sur les parois polies. Comme si les robots d’entretien chargés du nettoyage des galeries de ventilation, prenaient la peine de lustrer ces grandes étendues de tôles et d’acier pour les rendre presque aussi réfléchissantes que des miroirs… Utopie d’écrivain choisissant à la véracité de la réalité, le pratique de la fiction. Loin d’être argentés, les murs, sous le faisceau de ma torche sont recouvert d’une épaisse couche de crasse et de graisse grise. Seuls quelques sillons plus clairs prouvent le passage régulier des robots, probablement plutôt utilisés pour dégager les accès obstrué et les réparations diverses que pour faire la poussière.

J’avance régulièrement ouvrant dans ce labyrinthe étrange, notre procession. Sous mes pas, mes semelles résonnent métalliquement malgré ma démarche souple et usuellement discrète. J’espère juste que s’ils se répercutent à l’infini dans ce réseau de gaines et de grilles, ils ne parviennent pas jusqu’à quelques oreilles indiscrètes qui auraient tôt fait de nous donner la chasse. S’il y eu un problème, il n’arriva pas ce cette crainte ci. Soudainement, au détour d’un coude en angle droit, s’ouvre juste devant moi, l’abîme d’une colonne, me surprenant si bien, qu’elle manquât de me faire chavirer en avant, tête la première dans ce puits sans fond si une main ne m’avait pas saisie par la taille.

« Wahouuuuu… » Jaugeais-je le vide d’un souffle tout en remerciant le Capitaine pour m’avoir retenue. « 5 niveaux plus bas, tu disais… je sens qu’on va s’amuser. »

Ironie quand tu nous tiens. Il n’y a qu’à contempler les parois glissantes, dépourvues d’aspérités ou de jointures, tomber toujours plus bas pour délivrer aux étages inférieurs l’air frais et violent s’engouffrant dans cette canalisation verticale large d’au moins trois mètres par quatre.

« Finalement, le mode aimant de notre combinaison aurait pas été du luxe… »

Trouver une solution pour descendre sans se rompre le cou. Un défi… Des idées, toutes plus rocambolesques les unes que les autres me viennent à l’esprit.

« Des idées ? Non parce que la moins horrible de mon répertoire se résume à … » Je m’interromps glissant un rapide « tu as entendu ? » à mon compagnon avant de me taire définitivement pour guetter le silence.

Un droïde…. Un droïde derrière nous et le vide devant… quelque soit la décision que nous allions prendre, assurément nous allions devoir la prendre rapidement. Affronter le robot au risque de déclencher une quelconque alarme ou s’essayer à un dangereux alpinisme ? Cruel dilemme ! Je regarde Dranor, quêtant une réponse dans son regard si étrange.
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Après avoir replacé la grille métallique comme à son origine pour ne pas éveiller l'attention, le contrebandier commençait à se questionner grandement sur la future marche à suivre. Devaient ils vraiment faire sauter cette base? Le chemin sur lequel tout les deux s'étaient engagé était périlleux, mais peut être en auraient il beaucoup plus à retirer si ils arrivaient à épargner les installations? Le jeune homme ne manquerait pas de le proposer à la guerrière sith quand il jugerait le moment opportun, quand tout les deux arriveraient au centre de sécurité? Le point névralgique de la station? Peut être oui, mais cela serait encore plus compliqué à réaliser. Néanmoins le capitaine Darinson réfléchirait à cette opportunité en chemin, une base arrière, une sorte de base de replis, ça ne serait pas de trop. Et puis de la il pourrait peut être s'en servir pour lancer du business.... Hmmm, il y avait beaucoup d'opportunité dans cette optique...
De longues minutes de progression difficile dans les conduits d’aération crasseux de la station pirate accrochée a un astéroïde du système Tatooinien s'en suivirent. Tout deux devaient approcher du puis central d'aération qui distribuait l'air frais et renouvelé au quatre coins de la station, il ne devait forcément plus être très loin si le capitaine en jugeait par le temps que le duo avait passé dans les conduits.
Intuition masculine qui se vérifiât alors que la jeune femme, au détour d'un angle droit, faillit bien basculer dans le vide si le contrebandier ne l'avait pas rattrapé à la taille in extremis. D'un regard entendu le contrebandier répondit avec un fin sourire à son remerciement.

Mais à présent Dranor et Velvet se trouvèrent confronté à un problème de taille. Devant eux, le vide. Comment faire, n'y avait il pas une échelle de maintenance que la Mirialan sith n'avait pas vu? C'était fort probable, les robots ne pouvaient pas tout entretenir, personne ne pouvait etre totalement remplacé par une machine. Il devait donc y avoir un moyen d'accès pour descendre, l'échelle d'accès devait être assez loin sur le cote.

"Doit logiquement y avoir une échelle de maintenance, plus loin sur le coté je vais regar...."

Alors que Dranor allait regarder de lui même vel' lui demandât si lui aussi avait entendu le bruit. Le capitaine n'y avait pas vraiment porté attention, mais une chose était sur, ça se rapprochait d'eux.

"Oui j'ai entendu..."

Répondit le jeune homme qui venait de plonger son regard dans celui de Velvet, cherchant lui aussi une solution à leur cruel dilemme. Le droïde quand à lui approchait rapidement , il était assez gros et il n'était pas sur que les deux arrivent à le mettre hors d'état de nuire, surtout dans un endroit aussi exiguë. D'un autre coté le duo ne devait pas attirer l'attention, pas le choix il fallait sauter. Poussant légèrement mais rapidement la Mirialan sur le coté, le contrebandier regardât rapidement la parois métallique du puit d’aération. Bordel ou était donc cette maudite échelle.... Se penchant un peu plus au dessus du vide Dranor jetât une œil sur le coté, par chance il vit ce qu'il cherchait, une fine échelle de moins de trente centimètres de large parcourait verticalement la parois. Mais le hic car il y en avait un, c'était qu'elle était a plus d'un mètre cinquante, il allait falloir sauter comme un vrai cabri pour s'y accrocher. N'ayant pas vraiment le choix, le jeune homme regardât de nouveau Velvet avant de se préparer à sauter:

"Y'a une échelle et je crois qu'on a pas trop le choix... je vais sauter même si ça me branche pas trop..."

Le capitaine envoyât un ptit clin d'oeil à la guerrière au sabre écarlate et se lançât au dessus du vide, se rattrapant de la main à un barreau métallique. Grimaçant, les jambes dans le vide pendant une seconde ou deux, Dranor réussit cependant à se hisser le long de l'échelle et maintenant une position a présent stable ceinturant un barreau de son bras fermé. Il tendit ensuite la main droite vers la Mirialan criant légèrement pour couvrir le bruit du courant d'air ascendant:

"Saute Velvet! Attrape ma main!"



Darth Velvet
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Un clin d’œil … un clin d’œil et un grain de folie … bref un Dranor dans toute sa splendeur, à la fois charmeur et complètement casse-cou. Je me demande parfois s’il agit au défi des conséquences, s’il s’en moque totalement ou s’il préfère tout simplement les oublier le temps de ses cascades rocambolesques. Cependant, même si le style se fait direct, je ne peux qu’approuver son efficacité sans faille, alors que bondissant de ce coté ci du ravin, il se rattrape à l’échelle située de l’autre coté. Si on doit bien lui reconnaitre une qualité c’est celle-ci : il ne lésine pas sur les moyens quitte à mouiller la chemise, pour atteindre ses objectifs. Je l’observe suspendu, comme une araignée au bout de sa toile, tandis que le bruit mécanique du droîde se rapproche inévitablement de ma position.

Mon tour, je saute par-dessus le précipice, facilitant mon épreuve d’une impulsion de la force, me permettant de saisir sans aucune difficulté la main tendue du contrebandier et son perchoir. Pour ne pas peser davantage sur son bras, et mettre en danger ses appuis, je me laisse glisser le long des barreaux, trouvant rapidement prises pour mes mains et mes pieds.


« Bon… ça c’est fait… reste plus qu’à descendre un peu. »

En principe, aucune difficulté à ce petit exercice, la ventilation ne tournant vraisemblablement pas à sa capacité totale, l’air ascendant est insuffisant pour nous gêner ou nous ralentir dans notre progression. De ce fait, nous arrivons rapidement au conduit de l’étage intéressant et je m‘empresse d’ouvrir la marche. Je ne sais pas combien de temps exactement notre progression dura, ni à quel moment exactement la gaine se rétrécit pour offrir un passage de plus en plus confiné, nous obligeant à nous pencher. Cela me parut une éternité mais je suis persuadée qu’il n’en fut rien. Pas plus de quelques minutes… avant que n’apparaisse devant moi, la grille achevant notre route. Derrière les lamelles métalliques, je peux apercevoir les tableaux de contrôle, le clignotement des appareillages, la large vitrine donnant sur une vue à couper le souffle de Tatooine. Les opérateurs ne sont pas spécialement nombreux, ni très bien armés malgré les blasters suspendus à leur ceinture. La problématique n’est pas tant de les mettre hors circuit d’une façon ou d’une autre, que d’éviter qu’une patrouille plus lourdement équipée ne débarque avant la fin de notre assaut.

Je jette un regard sur mon partenaire, tenant d’une main, le pistolet à énergie, de l’autre mon sabre encore éteint, lui signifiant que je suis prête tout en quêtant la même approbation de son coté. Avisant de sa réponse positive, j’esquisse un sourire prédateur, me plaçant face à cette grille, paumes tendues. La vague de Force que je lance à son encontre, l’envoie valser dans les airs, fauchant au passage un homme dont elle entaille largement le ventre avant de s’encastrer dans un mur. D’un bond je m’introduis à mon tour dans le poste, visant d’une rafale la commande de la porte, afin qu’elle soit inutilisable pour une arrivée potentielle de renfort. Je n’ai pas besoin de regarder en arrière, pour deviner la présence du contrebandier, tant les tirs fusent de part et d’autres. Ma lame rougeoyante fait son œuvre, dansant, virevoltant, arrachant les vies dans un vrombissement assassin jusqu’à ce qu’il ne reste, de mon coté, plus une seule personne debout.

Remarque… du sien c’est assez identique. Je replace mes armes à ma taille, rejoignant un panneau de contrôle sous les cris stridents d’une sirène déclenchée par l’une de nos victimes.


« Bon commençons par faire taire cette fichue alarme... Hmmm , non… pas ça.. Ah voilà ! »

Les hauts parleurs se taisent que pour laisser les détonations assourdissantes, par delà les portes closes, résonner avec fracas. Visiblement les renforts essayent d’enfoncer le métal pour nous rejoindre. Même si la petite astuce de griller les circuits automatiques nous donne un peu de répit, il ne peut qu’être de courte durée.

« Dranor… t’es sûr que tu veux tout faire sauter ici ? Ce serait sacrément du gâchis alors qu’une base de cette taille et de cette technologie pourrait être utile… Si tu veux leur faire payer ce qu’ils t’ont fait, une dépressurisation générale du vaisseau serait tout aussi efficace et n’abimerait rien. J’suis sûre que ça vaut un paquet de crédits, sans oublier les applications possibles de posséder un tel port d’attache. T’en penses quoi ? …. Par contre… » je m’interrompt un instant en levant un regard sans équivoque sur la porte « … il faut se décider vite ! »
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Dranor attrapa la main de Velvet dans une grimace de douleur, il ne fallait pas croire, elle était mince mais avoir tout le poids d'une personne au bout de la main, il n'aurait pas tenue plus d'une minute, mais elle avait réussi, et un peu mieux que lui d'ailleurs. Pouvoirs de sorcière oblige! Ces sith et ces jedi... Merde pourquoi lui n'avait il pas droit à ces pouvoirs? C'était assez injuste, mais d'un autre coté sa force à lui se caractérisait pas son talent au pilotage, il était plus que doué, c'était presque inné, peu être que lui aussi avait quelques médicloriens à dose infime parcourant son sang? Qui pouvait réellement le savoir?

Descendant lentement mais sûrement le long de l'échelle de service métallique, le duo descendit pendant quelques minutes qui semblaient tout bonnement interminables, arpentant ensuite une autre couloir de service dont la taille se réduisait à une peau de chagrin.
Arrivant à une grille surplombant la salle de contrôle et d'un regard entendu, le couple donna l'assaut avec un succès presque inattendu. Le sabre de Velvet s'abattit avec fureur alors que le contrebandier tirait dans tout les sens, les soldats et opérateurs prit par surprise, furent liquidés en moins de temps qu'il ne fallut pour dire ouf.
Après le carnage, haletant, le capitaine écouta la Mirialan, quelques traits de sueur froide parcourant son dos, Dranor sourit à son idée. Il avait eu la même, coïncidence astrale ? Allez savoir ! Et donc, ne perdant pas une seconde de plus qui leur était d'ailleurs fort précieuses le jeune homme lui répondit aussi sec:

"J'en pense ma chère équipière,que c'est une très bonne, voir excellente idée ! J'allais justement t'en parler! Ça sera un peu comme une résidence secondaire, pour les vacances familiales hein n'est-ce pas? Bon je m'en occupe couvre moi d'accord? Je vais dans un premier temps rediriger les tourelles et les droïdes de défense de la station pour commencer le nettoyage, histoire que l'on ai un peu de répit, ensuite on purge tout ce bordel par le vide, j’espère que ça te va ?"

Après avoir écouté sa réponse, abondant bien entendu dans son sens, ce fut sans aucune hésitation qu'il se jeta sur les consoles informatiques. La sueur commençant à envahir doucement son front sous le coup de stress, le contrebandier essayait de s'y retrouver dans tout ces systèmes, ce qui était loin d'être simple. Un vaisseau cargo ce n'était pas vraiment la même chose. Le vieux croiseur Hammerhead partiellement désarmé, représentait un gros défit pour le jeune pilote, mais à cœur vaillant rien n'était impossible ! C'est du moins ce qu'il essayait de se répéter mentalement pour se rassurer... Jetant un coup d’œil sur un moniteur de contrôle, le capitaine aperçut furtivement un groupe de soldats lourdement armés se rapprocher de leur position. La situation était critique et il n'avait pas le droit à l'erreur. D'un regard quelque peu paniqué, Dranor se retourna vers la guerrière sith:

"Velvet tien toi prête! Y'a du monde dans la place, faut juste que tu me laisse un tout petit peu de temps pour prendre le contrôles des tourelles!"

Un des soldat regarda la camera de sécurité disposé en dehors du sas d'accès de la pièce, pointant son fusil blaster dans sa direction. Il la fit exploser avant que l'image ne se brouille sous les yeux du contrebandier.

"Heum ok bon, ils ont vraiment l'air en pétard..."

Le jeune homme pianotait frénétiquement sur les consoles de contrôle, dérivant des circuits, en connectant d'autres, se perdant un peu dans ce méandre de systèmes complexes qui parcourait tel une toile d'araignée la station orbitale qui n'était en définitive qu'un vieux croiseur "en cale sèche" rattaché au flanc d'un astéroïde.
Vel' n'avait pas tors, avec quelques réparations, ce tas de boulon pourrait peut être redécoller de ce cailloux, mais comment? Au bout de combien de temps et d'argent? Quel belle opportunité cependant... Oui il était évident que le duo ne devait pas laisser passer cette chance. Mais avant tout ils devraient survivre, ce qui était de loin leur priorité...
Quelques étincelles parcoururent l'embrasure de la porte du sas de la salle de contrôle, manifestement le groupe d'assaut tentait de forcer le verrou de sécurité.

Darth Velvet
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J’observe le contrebandier s’occuper des systèmes informatisés et automatiques de la station, après avoir fait un rapide tour des installations. La place sera difficile à tenir si l’on doit subir ici, un « siège »… peu d’espace pour se mouvoir, pour se planquer sans risquer de prendre des éclats de matériels, des portes et un système de verrouillage vieillots qui ne supporterons pas plus de quelques secondes avant de céder, la chaleur d’un laser… Et le dernier point, mettant assurément à mal ma stratégie … l’ouverture du moindre de ces sas rendrait complètement impossible la dépressurisation du complexe sans nous éliminer avec le reste de cette vermine stellaire. Quand à se débarrasser de tous ces types, armés jusqu’aux dents, à nous deux, j’entrevois la perspective d’un rodéo aussi dangereux que suicidaire.

« Pourquoi je sens qu’on va pouvoir abandonner l’idée de faire le ménage par le vide… » ironisais-je en montant une barricade de fortune derrière la porte, faite d’amoncellement de corps, de débris et de mobilier en tout genre.

Je soupire prenant position derrière des plateformes de commande, blaster dans une main, sabre éteint dans la seconde.


« De combien de temps, tu as besoin Dranor ? »

Non, parce que à la façon dont évolue les évènements et la gerbes d’étincelles sur le bardage de la porte, je prédis une entrée fracassante dans les secondes suivantes. Pronostique qui se révèle on ne peut plus juste. Les pans s’écartent violemment laissant jaillir une poignée de mercenaires et leurs traits mortels. Profitant de cette rafale de tir qui me contraint à rester à couvert, ils se glissent dans la salle avant de s’empêtrer lamentablement dans ma barricade pitoyable mais néanmoins efficace. Un répit nécessaire dont j’use efficacement. Ma première salve atteint sa cible avec une efficacité meurtrière… l’homme au chalumeau, assez stupide pour avoir conservé son équipement sur le dos, s’enflamme aussi sec avant d’exploser, provocant une pluie de feu et de cendres sur ses acolytes. Ne leur laissant aucune occasion de s’en sortir, je m’élance dans la mêlée, libérant toute la longueur rougeoyante de mon sabre. Une hécatombe… autour de moi, les corps mutilés s’entassent, mais rien ne semble endiguer le flot continu des mercenaires et de leurs armes.

Inévitablement la fatigue me gagne, mon souffle se saccade sous le rythme effréné que je maintiens avec de plus en plus de peine. Parer… esquiver… frapper… la cadence devient insupportable, imprécise, offrant une ouverture sur mon flan. Le tir me frôle les côtes, brulant la chair, alors que mon sabre s’abaisse pour refermer ma ligne de faille. Il me faut encore gagner du temps… Ma main libère une gerbe d’étincelles bleues et d’éclairs électriques, mais la douleur combiné à l’épuisement n’offre qu’une attaque susceptible de sonner mes adversaire et non les griller sur place. Au moins sont-ils momentanément hors combat… oui mais pour combien de temps ?!


« Dranor !... » hurlais-je d’une voix pressante, impatiente de lui laisser le relais de cet assaut.

Une main attrape ma cheville, et la lame rougeoyante de mon arme s’abat sans pitié, perçant de part en part la cervelle du type dans un grésillement écœurant.


« Magnes toi ! » [i]continuais-je en pressant ma blessure à présent sanguinolente. [/i
]
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On y était, la porte venait de sauter, les mercenaires avaient entreprit de rentrer en force. Dranor ne fut pas déçut de voir Velvet' faire un nouveau carnage, pas de doute pour cela, elle était plus que doué, et le contrebandier était totalement heureux qu'elle soit de son coté et non du leur. Quand à lui, tout ne se passait pas vraiment comme prévu. Les systèmes de défense du vieux croiseur Hammerhead étaient vraiment compliqués. Le contrebandier ne cessait de chercher les bon contournements de sécurité, mais rageusement, il se retrouvait à chaque fois bloqué par un par feu, ou perdu dans des méandres de systèmes informatiques, cela l'enrageait d'autant plus. Et par dessus tout, le capitaine Darinson avait toutes les peines du monde à rester concentré, il voyait le sabre de la guerrière virevolter dans tout les sens, sans compter les explosions, les tirs et les cris de rage de leurs assaillants. Niveau ambiance, on pouvait largement trouver mieux, et le jeune homme n'avait pas vraiment envie de rendre copie blanche et se rendre. Qu'à cela ne tienne, il n'avait pas le choix, et devant l'insistance de sa comparse à la peau verte qui commençait à trouver elle aussi le temps long, il laissa échapper nerveusement d'entre ses lèvres:

"Tu veux peut être qu'on change de place? Tu crois que je suis en train d'improviser une chorégraphie de claquettes ou quoi?"

Oui il perdait légèrement son sang froid, et Velvet aussi, ce qui pouvait aisément ce comprendre, la situation virait doucement mais sûrement en eau de boudin... Et contre toute attentes le boudin ne semblait pas être le plat de prédilection du duo de choc sith/contrebandier. Mais alors que la Mirialan avait le dos tourné un mercenaire s'approcha, vibrolame à la main, le capitaine enleva prestement sa main droite du clavier venant saisir son blaster et le leva pour trouer la caboche du malotru. N'attendant pas de remerciements, le jeune homme retourna à ses affaires, pianotant frénétiquement sur la console de commandes. Dranor commençait à assimiler la méthode de fonctionnement et entrevu rapidement une solution probable.

"Tien le coup encore un tout petit peu, je crois que j'ai trouvé une solution!"

Allez! Ne plus perdre du temps! Il avait à présent réussi à déverrouiller les tourelles de sécurité, ne restait plus qu'à les configurer rapidement pour leur laisser le champ libre. Les droïdes de défense on verrait apres, le plus urgent était de donner du temps à Vel' d'autant plus que le capitaine avait remarqué avec angoisse la trace de sang sur le flanc de sa tunique. *Allez... Tien le coup ma jolie...* pensât-il affectueusement. Oui il l'aimait bien cette sith, même si il ne croyait pas vraiment à l'amitié homme/femmes, caractère de joli cœur oblige. Velvet était cependant l'exception qui confirmait la règle, et puis peut être qu'il aurait droit à un câlin de remerciement une fois tout cela terminé? Mouais! Ou pas...! Cette petite pensé lui arracha un sourire en coin, alors qu'il descendit d'un coup de blaster dans le dos un autre guerrier en treillis. Une chose était sûr à défaut de câlin, ils se taperaient tout les deux une bonne murge à la bière! Et puis il la battrait au poker! Ouais haha! la dernière partie avait dû lui foutre les glandes!
Un tir de laser s'abattant au dessus de sa tête le fit vite redescendre sur terre, Velvet allait être submergée d'ici peu. Les hommes armés étaient très nombreux malgré les corps qui commençaient à s'empiler sur le pas de la porte et autour d'elle. Dranor quand à lui, avait presque réussi, il en était à la reprogrammation des tourelles de défense. Les algorithmes informatiques n’étaient pas son fort, mais suivant un peu la logique par rapport à ce qu'il connaissait, un peu (il fallait dire qu'un vrai crack en informatique n'aurait mis qu'une minute maximum alors que le contrebandier galérait sur le système depuis plus de dix minutes) le capitaine cria en direction la mirialan :

''Trente secondes et c'est bon !''

Allez allez allez Darinson, t’emmêle pas les pinceaux, se répétait il frénétiquement. Ses doigts parcouraient l’écran de programmation à une vitesse folle. Et alors qu'il appuya finalement sur la touche entrée, une alarme se mit à hurler. Le regard affolé du jeune homme se demanda un instant si il ne s’était pas trompé dans la reconfiguration des systèmes de défense... Deux cercles métalliques s'ouvrirent, un à l'entré de la porte, l'autre dans la salle de contrôle. Des tourelles blaster multitubes en sortir. Dranor ferma les yeux et serra les dents dans une grimace de « pré-douleur » , espérant ne pas se faire trouer la paillasse... Mais contre toute attente, il ne s’était pas trompé, les lasers fusèrent dans tout les sens dans un bruit tonitruant, alors qu'autour d'eux, les hommes tombèrent comme des mouches...

Darth Velvet
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« Hors de question de crever ici ! » s'insurge en moi l'étincelle de ma volonté, annihilant pour quelques instants seulement cette vague de désespoir noyée de douleurs.

Malgré tout, je ne peux faire abstraction des signes avant coureur d'une défaite trop proche. La souffrance de mes muscles bandés et ankylosés, les perles de sueur collant à mon front et ma nuque une chevelure éméchées, le sang chaud auréolant mon flan dans une torture fulgurante à chacun de mes mouvements. Mes doigts se crispent sur le manche de mon sabre flamboyant d'une haine consommée. Saloperies de pirates, de contrebandiers, je laisserais pas cette fichue racaille de l'espace d'avoir raison de moi. Jamais je n'ai abandonné ou ployé l'échine sous le dictât de mes anciens tortionnaires pourtant passé Maîtres dans l'art du supplices, ce n'est pas pour laisser ces crevures achever leur œuvre macabre.

Un sursaut d 'énergie me galvanise, répandant dans mes veines, le feu nouveau d'une furie encore plus meurtrière. Là où l'esprit se terre dans les sombres recoins de l'esprit, l'instinct reprend le dessus cédant à un naturel sauvage et sanguinaire. Ma lame, trait incandescent devenu le prolongement de ce besoin de vivre, devient aussi imprévisible qu'impitoyable, décimant autour de moi les âmes abjectes de ce vaisseau. De Velyrianna, il ne reste que des cendres embrasées sous la lave d'une détermination primaire. De Darth Velvet, il ne reste que les monstres débridés, démuselés dont la lueur cruelle et farouche brille en écho dans mon regard fou.


« trente seconde et c'est bon ! »

La voix de Dranor se perd dans le fracas de ma frénésie assassine, entres les cris, les gémissements, les craquements écœurants de chairs brûlées et tailladées. Du sang inonde mon visage et ma combinaison mais il ne m'appartient pas. Dans la rage du combat, mes lèvres s'ourlent d'un sourire carnacier, féroce, dévoilant toute l'ampleur de ma folie. Je sens une légère hésitation... Probablement ne voient-ils plus la femme en moi, juste le démon aux yeux de braise et à la soif de sang inextinguible. Mon épée transperce le visage ahuri d'un imbécile, avant de descendre vers son bassin dans une chute précise qui le découpe en deux. Au suivant... Soudain, les derniers mercenaires tombent à leur tour sous les rais précis des tourelles de défense, m'entourant d'une montagne de cadavres et d'odeur de brûlé.

Dranor... ce nom surgit de ma conscience comme un vestige oublié dans la fureur des combats. Mon regard se tourne vers lui, indéfinissable... ou plutôt emprunte d'une démence de plus en plus fragile à mesure que je recouvre mes esprits. Les motifs de cette boucherie me reviennent, m'arrachant une grimace de dégoût. Oh... je n’éprouve pas le moindre regret quand à ces vies fauchées, mais je ne m'illusionne pas non plus. Je sais ce que je suis.... disons que je n'ai aucune envie de lire en miroir sur son visage, les sentiments que je ressens à mon égard.


« J'ai bien cru que tu n'y arriverais jamais ! » annonçais-je d'une voix que j'aurais aimée légère alors que j'essuie d'un revers de manche les marques rouges constellant mon faciès. « Ca va ? Tu n'as rien ? »

Rangeant de part et d'autre de ma hanche, mes armes, je libère mes mains pour lancer une excursion sur la plaie à mon flan. J’ôte lentement les monceaux de tissus arrachés et à demi-pendouillant, nettoyant grossièrement la zone. Noircie, parsemée de lambeaux de peau, la blessure n'est pas très jolie à voir mais réellement superficielle. Je m'approche de Dranor.

« Hum... et pas de réflexion grivoise, je te prie » chuchotais-je à son oreille, connaissant parfaitement l'animal, avant de me baisser lentement pour atteindre la poche sur sa cuisse contenant le nécessaire de 1er soin. « J'ai juste besoin de ça... »

Commençant les soins sur la surface endolorie, je ne peux m’empêcher d'ajouter avec une certitude lassitude :

« Tu crois pouvoir recalibrer le système pour vider l'oxygène ou nous allons devoir encore jouer des coudes et les éliminer un par un.... même si vu le nombre qui décorent le sol, il ne doit plus en rester des mille et des cent. »
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Le vacarme du sabre et des tourelles laser laissèrent finalement place au calme plat. Vivant, ils s'en étaient sorti. Peut être que finalement le contrebandier et la sith allaient s'en sortir vivant et en un seul morceau?

"Ça va je vais bien... Et toi ça va aller ta blessure?"

Répondit le capitaine à sa coéquipière qui elle se trouvait blessée à la hanche. Puis la regardant s'approcher de lui :

"Vel' c'est pas trop le moment pour..."

Bon il était vrai qu'il était plutôt irrésistible, un œil et un avant bras en moins, c'était la vie, c'était comme ça. Dranor avait su se faire une raison, c'était un bogosse.

"Pas de réflexions grivoise je te prie, j'ai juste besoin de ça..."

Ou pas...

"Oui bien sûr... je me disais bien aussi..."

Levât-il les mains vers le plafond d'une façon résignée, soupirant avant de venir chercher un cigare dans sa poche pour l'allumer, ça au moins, ça allait le détendre un peu, ce qui ne serait pas de trop vu l'excès d'adrénaline qui avait envahi leur corps durant les quelques minutes précédentes. Bon même s'il ne croyait pas à la relation d'amitiés homme/femme il allait peut être falloir revoir sa façon de penser... Bref!
Que faire maintenant? Velvet ne devait pas avoir tout à fait tord, il ne devait pas rester grand monde à bord de cette vieille poubelle géante posée contre le flanc d'un astéroïde. Faire le ménage par le vide? Oui ça semblait l'option la plus efficace. Frottant sa joue mal rasée de sa main "organique" et sous le couvert d'un "scritch...scritch...scritch..." équivoque, le contrebandier souffla un nuage de fumée bleu avant de répondre à sa comparse qui était en train d'essayer de nettoyer sa blessure tant bien que mal. Lui prenant les compresses des mains, le jeune homme s'activa à cette tache, sous le mouvement de recule de la Mirialan. Elle n'aimait pas les hommes? Peut être qu'elle était gouine après tout? Bonne question.... à moins qu'il y ai vraiment autre chose la dessous, ce que le contrebandier ne doutait absolument pas.

"Ça va relaxe, je fais pas ça pour te tripoter... Ça aurait été le cas, j'aurai pas précisément commencé par ta hanche... Au fait... T'a encore du sang là..."

Lui envoyât-il montrant son propre visage au niveau de sa joue assortit d'un petit clin d’œil. Pour ce qui était de la blessure, elle n'était pas profonde mais c'était tout de même sacrement bien brûle. Et vu la surprise partie qu'il y avait eu quelques minutes plus tôt c'était véritablement un miracle qu'elle n'ai rien d'autre. Appliquant un patch de médigel, le contrebandier se relava. Les soins avaient été rapide, et l'heure était à terminer le boulot.

Se dirigeant vers les terminaux, Dranor regardait un brin dubitatif les commandes d'isolation, bon... Casse tête numéro deux...
Pianotant rapidement sur le clavier de la console, le jeune homme jeta quelques petits regards furtifs à la Mirialan. Pour lui, elle restait tout de même une grande énigme. Qu'est ce qui pouvait bien clocher chez elle pour qu'elle trouve autant de plaisir ou ne serait-ce autant de détachement à tuer du monde comme cela? Ouep bizarre. Mais d'un autre coté le capitaine Darinson se rappelait Zora, l'apprentie sith qu'il avait baladé sur Mon Calamari, elle aussi était comme ça... Et ce qui le frappait le plus, c'était que cela ne l'avait pas empêché de vivre un truc avec une femme comme Zora... Enfin une femme... Oui elle était bien une femme là où ça comptait vraiment, mais bon elle ressemblait plus à une post ado complètement barjo qu'à autre chose, et puis merde elle n'avait même pas dix huit ans... "T'es quand même un putain de cochon Darinson...." pensa intérieurement le pilote toujours affairé sur les commandes d'isolement des sas de sécurité. ''Oui quand même... mais pour une gamine...rah...pense à autre chose...''
Jetant un nouveau regard furtif à sa comparse, le capitaine lui glissa un peu maladroitement:

"C'est quoi le souci Velvet? T'aime pas les hommes? Même moi, tu sais bien que je vais rien faire avec toi, mais t'as toujours ces ptits sursaut de dégoût... Je suis pourtant beau garçon nan? Lâche un peu de leste, on à toujours besoin de quelqu'un, et puis ça va faire un moment qu'on traîne ensemble, ça serait prêtre le moment de me faire confiance, pas vrai?"

Terminant sa symphonie, Dranor appuya sur le bouton entré du clavier. Alors qu'une alarme générale se mit à retentir, les sas non loin d'eux se refermèrent rapidement isolant leur compartiment du reste du vaisseau qui se dépressurisa en l'espace de quelques secondes. Bye bye les pirates, bye bye les droïdes et tout autre forme de vie restant sur cette carcasse métallique.

"Tadam, Dranor le magicien..."

Conclut il en plaçant ses mains dans ses poches, posant son fondement contre la console informatique, cigare à la bouche. Les vaisseau était à présent sécurisé, mais il avait omit de lui préciser que la repressurisation risquait de mettre un certain temps, bah... Au moins ils auraient le temps pour tailler une bavette.
Darth Velvet
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Dranor... faut-il que tu sois fou, pour glisser ton bras dans l'antre d'un fauve... oui... fou ou totalement inconscient. Tu crois sentir sous tes doigts, sous la compresse, les frémissements d'un dégoût ou les préférences d'une femme attirée par les charmes de ses congénères ? Tu te trompes. Ne devines-tu pas sous les tremblements, sous ces ongles qui s'enfoncent inexorablement dans la chair tendre de mes paumes, une fureur, une haine si profonde qu'il m'est impossible de les contrôler . Les soubresauts de mon corps sont les stigmates de ma folie, de mes démons, et toi... toi avec ton sourire enjôleur tu les invites à venir te dévorer tout cru. Mes paupières se closent pour les museler, mes dents mordent ma bouche jusqu'à ce que je sente le goût du sang sur mon palais, tout mon être se contracte pour ne pas libérer ces monstres.



Confiance ? Il n'est pas ici question de confiance. Juste la marque de mes ténèbres, juste le sceau de ma démence, juste... juste ce maelstrom de souvenirs atroces, que cette main oeuvrant sur ma plaie invoque sans rien en savoir. Je pourrais juste tendre la main et me saisir de cette vie qui palpite dans ta poitrine, t'arracher ce cœur d’artichaut dont tu sembles pourvu... je pourrais juste dévorer ton âme et n'en laisser que des miettes... l'idée paraît si tentante, si... désirable et... à portée de main....



Sa voix ne me parvient qu'au travers d'un voile incompréhensible et je suis incapable d'en saisir le sens, trop occupée à me retenir de me jeter sur lui pour déchirer sa gorge de mes ongles. Mes envies de meurtres doivent suinter de tout mon être, malgré mon œuvre sanguinolente décorant le sol de la base. Il est penché sur sa console et tout ce que moi je vois, c'est ce dos offert à ma traîtrise. La folie étendant ses ailes sur les derniers remparts d'une raison étouffée sous les attaques conjointes de mes souvenirs, de ma noirceur, de ma corruption et de ma démence, me commande. De Velvet en cet instant, il ne reste que le Darth, promesse de carnage à venir. Jamais, ô grand jamais, et pas même pour me préserver , ses mains n'auraient du effleurer ma peau... et maintenant... et maintenant....



Mes doigts se dressent vers lui, crochues et sanguinaire, canalisant la Force destructrice qui arme mon bras. Une salve éthérée, invisible et brutale se jette sur lui, le propulsant bien loin de la console dans un bruit mat. La rage qui m'habite me hurle de continuer, assourdissante et impérative. Je me noie dans cette fureur, maîtresse de mon corps et de mon âme, buvant jusqu'à la lie ses ordres. A nouveau j'appelle la Force à moi, tirant sur ses fils pour enserrer la trachée de Dranor, pressant sur son cou d'une poigne imperceptible pour lui arracher son souffle.

 [HRP : désolée pour l'immense retard accumulé et la petitesse de ma réponse... en même temps je voulais pas te molester sans t'offrir l'opportunité de m'en fiche plein la trogne :p]
Invité
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Et oui! Dranor le magicien avait encore frappé! Haha quel talent, quel aplomb! L'homme de toutes enfin... Presque toutes les situations. Il fallait toujours avoir un Darinson sous le coude, ça pouvait s'averer utile, autant pour vider un vieux croiseur de toute forme de vies organiques, que pour rabattre un petit groupe de femelles après une soirée bien arrosée! Il fallait être honnête, l'un comme l'autre était fort agréable! 
M'enfin, en dehors de tout autres considérations, le contrebandier était plutôt fier de lui! Ce fut du moins se qu'il se dit avant qu'une force inconnue vienne se refermer sur sa gorge et le propulse par dessus le pupitre de commande derrière lequel il s'écrasa dans un bruit sourd. Avait-il joué au con en oubliant de fermer une écoutille quelque part? Le manque d'air était-il dû à une décompression quelconque? Rien n'était si sur, Velvet n'avait pas bougée d'un cil et elle avait plutôt l'air en grande forme, il ne lui manquait que de la mousse blanche dégoulinant au coin de la bouche et on aurait dit quelque bête exotique malade prête à lui sauter à la gorge, ce qu'elle venait tout bonnement de faire, au sens figuré du terme... 
Était ce donc cela la finalité de son aide précieuse...? Lui faire elle aussi à l'envers comme n'importe quel greluche de premier choix? Non c'était impossible... Manquant gravement d'air... Et, commençant à avoir le visage d'une jolie couleure bleue/violacée, la main du jeune homme se dirigea instinctivement vers son holster de cuisse. L'instinct de survie prenait le relais, comme d'hab! Mais se saisissant de la crosse de son arme et visant tant bien que mal, Dranor ne pût se résoudre à lui tirer dessus. Ça ne collait pas! Ils avaient pourtant passé du bon temps à bord du vaisseau de courtoisie qu'elle lui avait si gracieusement prêté... Non impossible, quelque chose devait clocher chez elle, et c'est en pressant la détente que le tir du blaster vint faire sauter une console auxiliaire  tout près d'elle. Se protégeant de la gerbe d'éclats incandescents, la mirialan relâcha son emprise quelques secondes laissant le temps au contrebandier de reprendre son souffle et de se cacher assis derrière la console dont il s'était servit pour reprogrammer tout les systèmes. 

"Velvet non de dieu! T'es folle ou quoi!"

Faisant ressortir son blaster par dessus lui, le contrebandier envoya une salve de tirs à l'aveuglette histoire de la tenir en respect, mais vu son regard fou... Il en venait à se demander si cela aurait un quelconque effet. 
Haletant, et encore secoué par le manque d'oxygene, le pilote du cargo XS rampa difficilement derrière les armoires de stockage de données. La situation sentait la merde à plein nez, si elle ne retrouvait pas ses esprit rapidement, l'un d'eux allait probablement y laisser la vie, et Dranor n'avait ni envie de mourir, ni envie de la tuer, ce qui compliquait vraiment la situation, sans compter qu'ils étaient enfermés tout les deux dans cette salle de contrôle...

"Vel' calme toi non d'un bantha! C'est moi Dranor quoi, ça va je plaisantais...! Ok...! Ok...! La prochaine fois je te laisse gagner au poker!"

Le jeune homme continuait de se rapprocher d'elle et, alors qu'il passait à quatre pattes près de la plaque recouvrant l'accès du panneau de ventilation par lequel ils étaient arrivés, Dranor s'en saisit. Peut être que lui foutre un bon coup de plaque métallique dans la tronche ça allait la calmer? De toutes façons, aussi malin soit-il, le capitaine n'avait pas vraiment d'autres idées en stock.
Tout un tas de trucs vola dans sa direction, s'écrasant sur le mur derrière lui,  bon sang elle faisait de la télékinésie maintenant! Il fallait juste espérer une chose, se dit le capitaine un peu désemparé, tout en rampant toujours derrière les consoles de contrôle, qu'elle ne fasse pas sauter les verrous de sécurité, parce que là, la fête serait finit pour tout le monde. Rah les bonnes femmes! Elles avaient toujours le chic pour vous faire devenir chèvre, mais non non non! La guerriere sith n'allait pas foutre tout ses beau projets en l'air comme ça! Pas question de crever ici! Il comptait bien récupérer son vaisseau, ainsi que, par la même occasion le hammerhead et finalement se débarrasser de cette crevure de blake, son boss. Se saisissant de la fine plaque en acier, Dranor se releva rapidement pour décocher un solide coup en travers de la caboche de la femme à la peau verte sous le couvert d'un:

"Désolé Velvet mais j'ai pas le choix!"

Le capitaine n'espérait qu'une chose, que cela la calme au moins l'espace d'un instant, tout au mieux lui faire recouvrer ses esprits. Vel semblait dans un état second, pareil que lorsqu'elle se battait. Mais non d'un chien! Il ne lui avait rien fait, qu'est ce qui explicait sa réaction aussi virulente? Dranor ne savait pas... Mais il ne pouvait se résoudre à se débarrasser d'elle, il avait un cœur lui, et surtout la tête sur les épaules! Oh bien sur cela lui arrivait de péter un boulon de temps en temps, mais là Velvet était dur à battre... Ces sith étaient vraiment pas possibles à vivre...
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