Invité
Anonymous
Nom : El'Dor

Prénom : Alycius

Âge : 31 ans, 23 en apparence car cette race a une longue espérance de vie, dépassant aisément les 125 ans en général.

Race : Nazzar >>Fiche de la race ici <<

Côté de la Force : Lumineux

Rang désiré : Maître Jedi

Sabre laser: Le sabre-laser d'Alycius est simple, le manche est plutôt grand étant donné sa taille et assez robuste, à l'image de son maître, il émane de cette arme une impression de puissance. Cependant aucune décoration n'a été ajouté, il est fait dans un alliage de métaux poli et entretenu avec soin. La matière est robuste, de très bonne qualité sans être non plus extraordinaire. La lame est bleue car Alycius est un Jedi Gardien.

Caractéristiques :

Force: 5
Dextérité: 4 (+1) = 5
Agilité: 5 (+1) = 6
Constitution: 4 (+1) = 5
Intelligence: 4 (+1) = 5
Sagesse: 5
Charisme: 5 (+1) = 6

Pouvoirs :

Absorption / Dissipation de l’énergie (niveau 2)
Amélioration des Capacités (niveau 3)
Détection (niveau 3)
Télékinésie (niveau 3)
Voile de Force (niveau 2)
Protection de Force (niveau 2)
Absorption de Force (niveau 2)
Guérison (niveau 2)
+1=Niveau 3
Persuasion

+

Vague de Force (niveau 3)

Points Forts : Puissant étalon, le jeune Jedi est au sommet de son art à son âge. Il est bien bâti et si ses ennemis ne sont pas impressionnés par sa stature, il est apte à les combattre. Sa constitution semi animale lui procure de la puissance et de la rapidité à défaut de la dextérité qui lui manque parfois. Sa vitesse justement est supérieure à d'autres races plus humaines, notamment grâce à ses genoux retournés, il saute également très haut, sa pointe peut atteindre les 70 Km/h, sa nature de proie l'ayant crée plus rapide que la majorité des espèces félines. Ses sens sont aussi naturellement améliorés, mais moins que les carnassiers cette fois. Ainsi, il voit mieux de jour (car la nuit il est aussi handicapé que n'importe quel humain), entend mieux, son odorat est également un peu plus fin mais c'est son sens le moins développé, tandis qu'il a l'ouïe très fine. Cependant à ce jeu, les félidés ou les canidés ont leur vengeance. Alycius reste moins performant qu'eux, pareil pour les Lurmens (espèce de singes) ou les lépis.

Il a su tirer du physique de sa race trop peu exploité à son goût, tout son potentiel. Sa taille et ses muscles lui procurent une grande force, moins qu'un Wookie, soyons réalistes, mais un Alycius chargeant reste tout de même impressionnant. Son entraînement quotidien lui a valu de surpasser cette allure de bon petit poney qu'abordent généralement les Nazzars, un peuple soit-disant pacifique mais qui à ses yeux, n'est qu'un peuple retord et vicieux qui agit de manière insidieuse.

Juste et droit, le Jedi possède une vision des choses claires et le fait savoir. Honnête à la limite du "trop franc", Alycius parle peu mais il est écouté lorsque c'est le cas. En effet, le maître n'aime pas parler, lorsqu'il le fait, il lui faut vraiment une raison. Homme d'action, sa constance inspire le respect. Encore aujourd'hui, bien qu'il soit un maître Jedi, il s'impose un entraînement aussi strict que celui d'un Padawan, comme si on attendait naturellement ça de lui. Même s'il n'a plus personne pour lui ordonner spécifiquement de faire tel ou tel exercice, sa rigueur est de fer. Autant le dire, le Nazzar n'est pas tendre avec sa propre petite personne. Il ne se ménage pas et se donne à fond dans tout ce qu'il entreprend.


Points Faibles :  S'il possède un charisme physique et une présence certaine évidents, Alycius ne dispose pas de la même capacité de persuasion que la majorité des Nazzars, il maîtrise mal l'art de parler, de convaincre et de faire entrer les gens en transe. Plus direct, presque impatient, le jeune homme aime quand les choses vont vite et que l'on puisse mesurer leur avancée. Sa constance est remarquable quand il s'y met, mais il ne le fera que si un résultat lui ait promis au bout. Ainsi Alycius a déjà refusé des Padawans qui selon lui, ne mettaient pas toute leur âme dans la tâche qui leur était confié selon lui. Son exigence peut exaspérer, tout comme son austérité. Toujours sérieux, possédant peu d'humour et parfois cassant, Alycius n'a pas beaucoup d'amis, lorsqu'il parle, c'est toujours pour émettre la constatation vraie mais qui déplaît, critiquer froidement, sans aucun tact. Même si il est écouté car franc défenseur de la vérité, on n'aime pas vraiment quand il parle, car personne ne sait pour qui sera la prochaine remarque. Pour lui-même -car il n'hésite pas à se critiquer lui-même.- ou pour un autre dont la toge est mal placée, ou qui a prit quelques kilos après s'être laissé aller.

Malgré sa différence avec ceux de sa race, le Nazzar a gardé quelques traits de son peuple, notamment la Xénophobie, certes diluée chez lui, mais cela n'empêche pas les préjugés de rester. Alycius ne rejettera pas un twi'lek ou autre, mais il aura tendance à prendre la race en compte. Par exemple si un Cathar vole et qu'il l'apprend, on le verra soupirer "ça ne m'étonne pas. Ah ces Cathars, tous pareils!". Pareillement pour les Hutts. Par exemple le Nazzar décidera d'office de se méfier du sénateur de Bakura Ragda Rejliidic car il appartient à cette race réputée pour tricher, mentir et assassiner en même temps. Certes, ce dernier aura une chance de faire le Nazzar changer d'avis, mais il part déjà avec un handicap au départ. Cette tendance Xénophobe se note peu, après tout il sait que c'est lui l'étranger, appartenant à une espèce très peu connue dans ce système, mais ce trait peut devenir agaçant.

Obtus, le Nazzar est sans concession ou presque. Tout le monde peut changer! Lui-même venant d'un peuple très replié sur lui-même a énormément voyagé, il a quitté sa planète, refusé la religion qui lui était imposée par sa famille. Selon lui, on se construit seul pourvu qu'on le veuille bien. Il a également tendance à être pessimiste, en effet, les gens se servent les uns des autres pour survivre, l'amour inconditionnel n'existe pas. Chacun a son rôle dans la Galaxie, et pour le maintenir il se raccroche à ses voisins qui ont un but à peu près commun. La vision est très cynique, on se demande parfois pourquoi il est devenu Jedi. Selon lui donc, aucune excuse ne peut être donné à la faiblesse. Si on l'est, c'est qu'on le veut bien.

Autre défaut, physique cette fois. Alycius a beaucoup de force et possède également la rapidité. Toutefois le jeune homme manque de dextérité parfois. Surtout en ce qui concerne ses sabots... Sans ses fers il glisse sur les terrains plats comme le sol d'un bâtiment. Tous les endroits ne lui sont pas accessibles non plus. N'ayant pas de caractéristiques d'animal prédateur, Alycius n'est pas un bon espion, il ne sait pas être discret, trop direct dans toutes ses approches, même physique quand il s'agit de simplement marcher. Qui plus est, sa taille, sa race et son caractère en général ne l'y aident pas. Le pauvre ne peut donc jamais échapper aux regards, il lutte également contre un instinct d'animal de proie. S'il a su jouer des capacités inhérentes aux Nazzars, le jeune homme doit également composer avec cette chose moins agréable. S'il est rapide, c'est parce que les équidés fuient leurs prédateurs, s'il est fort, c'est pour donner l'ultime coup de sabots lors d'un corps à corps où ils sont généralement les perdants. Victime de nature, Alycius a directement l'envie de tourner le dos et courir, il est né pour ça... Galoper loin du danger. Ce travail sur soi lui demande beaucoup d'énergies et il peut avoir quelques fractions de secondes sans réactions apparentes, tandis qu'il essaye de tuer ces envies avilissantes selon lui dans l'oeuf.


Caractère:  Alycius est froid, austère, cynique. Il ne donne pas spécialement envie de l'approcher. C'est une personne fière et intransigeante, très silencieuse au point qu'on le pense parfois muet. Bref, pas de quoi rire tous les jours avec lui. Le Nazzar dit être Jedi car c'était son rôle dans cette grande farce qu'est la vie, et que c'est ce qui se rapproche le plus de ses intérêts personnels. Mais pourquoi l'a-t-on donc promu à ce rang sensé être offert à ceux qui sont plein de compassion, de bonté et d'abnégation de soi? Parce qu'au fond, l'équidé l'est. C'est un personnage juste et droit qui se retient facilement face à la tentation du côté obscur. Blasé, il ne voit aucun intérêt à acquérir une plus grande gloire, surtout si c'est pour se faire tuer ensuite, soit par son propre corps qui ne supporte pas la Force Sombre (perte de cheveux, yeux jaunes, santé défaillante.) soit par un abruti semblable à vous qui veut prendre le pouvoir en attendant de se faire assassiner également.

Derrière l'apparence qu'il offre, celle de ne croire en personne ni en rien, Alycius a pourtant bon coeur et il est loyal, plus par conviction que parce qu'il n'a rien d'autre à faire comme il le dit. Son caractère froid sera toujours d'actualité, on ne peut pas totalement le changer; mais s'il est aussi exacerbé, c'est bien à cause de son passé. En effet Alycius n'est pas vraiment blasé, il le fait croire et le croit lui-même. Pourtant c'est une personne très curieuse qui aime apprendre. Soit disant pour surveiller les âneries qui vont se dire au prochain colloque, il écoute attentivement car là est son plaisir. Découvrir, voir du pays, visiter du monde et oui... Rencontrer des gens! Étudier leur comportement les fascine, et au fond, ils les touche. Leur faiblesse provoquent chez lui une empathie désavouée, sous prétexte d'aider parce que c'est son devoir, qu'il n'a pas le choix, il soulage les souffrances de son mieux. Après tout une personne aussi blasée se donnerait-elle toute cette peine?

Ses zestes de Xénophobie inculqués par ceux de sa race sont d'apparence, si une personne lui montre réellement ce qu'elle vaut et que cela lui plait, il fera peut-être encore allusion aux préjugés concernant son espèce mais bien plus rarement et surtout... Pour "blaguer". Ou pour ronchonner mais pour le principe seulement. Alycius se bat depuis toujours contre son éducation désastreuse, c'est bien que c'est un idéaliste dans le fond. D'ailleurs le jeune homme pense que l'on peut changer si on le veut, et donc qu'une victime peut se remettre de ses traumatismes et redevenir heureux. C'est sans doute ce qui le pousse à les aider, mais aussi à s'énerver quand les choses n'avancent pas. Pour lui; certes, les gens ont besoin de temps, mais au bout d'un moment, ils s'infligent eux-même leur malheur en refusant de sortir de leur léthargie, ce qui l'attriste car il aurait aimé qu'ils s'en sortent.

Alycius est très exigeant, tant envers lui-même que les jeunes du Temple, c'est pourquoi il a déjà été sur le point de prendre deux Padawans avant de les refuser au dernier moment car ceux-ci n'allaient pas au maximum de leur capacité, le premier par peur, le second car il était un peu je-m'en-foutiste. Le Nazzar s'inflige un entraînement très lourd qui a développé son physique et ses capacités. C'est devenu un très bon bretteur. De cela il ne tire aucune fierté mal placée car il pense, pessimiste de prime abord comme toujours, que se reposer sur ses lauriers lui ferait relâcher la tension, cette bonne tension utile pour se dépasser selon lui. Et sans cette pression, on devient fainéant, puis l'ont perd tous ses acquis. Un corps en bonne santé se mérite, ce n'est pas donné à tout le monde, c'est donc une insulte aux malades de ne pas faire le maximum pour en profiter quand on est en bonne santé.

Description Physique : Alycius, comme ceux de sa race avoisine les deux mètres. En réalité, il n'est pas "très grand" selon les standards puisque beaucoup les dépassent. En revanche sa stature est tout à fait hors norme pour un Nazzar. Sans être sur bodybuildé, le jeune équidé aborde des courbes parfaitement sculptées grâce à l'exercice et ses muscles sont bien visibles sous sa toge. Cela lui offre une apparence puissante et déterminée que rien ne peut balayer-même si cela reste une image bien sûre.- Si la plupart des Nazzars se complaisent dans la diplomatie venimeuse et la religion, lui a décidé de travailler sur les atouts dont mère Nature l'a doté. Avec ses muscles saillants, sa poitrine développée et ses cuisses galbées, il est la représentation même d'une virilité naturelle, mais pas exagérée dans le sens où, ne prenant pas de drogues ou d’anabolisant il ne saurait afficher une silhouette trop imposante. Sans compter que sa race si elle dispose naturellement de la vitesse et de certaines capacités améliorées, elle ne les possède que pour fuir. En aucun cas Alycius n'est prédateur, il a donc plus de limites que des espèces carnivores tout bonnement effrayantes.

Côté visage et apparence en général, Alycius surprend, évidemment, les Nazzars étant très xénophobes; ils quittent peu souvent leur planète. Ce qui s'approcherait le plus de son espèce est le Bothan, les gens pensent effectivement à cela à cause de sa face allongée. Cependant cette dernière est plus fine et plus nerveuse. Ses yeux sombres paraissent noirs, il est difficile de discerner la pupille en son sein quand il n'est pas au soleil. Son œil acéré est pénétrant et assez inquiétant quand il jauge la personne en face. Cependant aucune haine n'y est lisible, et les plus perspicaces devineront que cet air de dur est une carapace de protection, deux sourcils plus sombres encore que sa fourrure surplombent son regard, souvent froncés comme pour souligner sa sévérité. Ses naseaux se gonflent ou se pincent selon ses humeurs, surplombant des lèvres plutôt fines, laquelle est sertie d'une rangée de dents d'herbivores blanches et bien entretenues. Son cou est puissant, s'il avait été un cheval, Alycius aurait certainement été un frison, une bête située entre le pur-sang et la bête de labour, cela donne une idée de sa carrure, toujours située entre deux.

Ainsi, malgré la force qui se dégage de lui, la lourdeur est à éliminer. Sans avoir l'air léger et aérien comme certains de son espèce, ni même gracieux, il possède ce charme qui peut soit attirer, soit repousser complètement selon les goûts et quand on le voit ils sont assez radicaux: Alycius est beau ou laid. C'est selon. Soit il attire, soit il dégoûte, très rares sont les entre deux cette fois.

Continuant de servir cet exotisme, une longue crinière blanche retombe, sur toute la longueur de son encolure, épais et ondulés, les crins sont soigneusement démêlés. Au repos, ils atteignent facilement le début de ses cuisses. Son encolure se termine en haut par deux oreilles pointues et vives qui pivotent sur 180 degrés selon son humeur ou les bruits, et ce indépendamment. Entre ces derniers, un toupet couleur lunaire retombe sur son front d'ébène. De l'autre côté de l'encolure, on trouve des épaules musclées aux muscles marqués qui affirment sa virilité. Son torse est mince mais musclé, il possède le corps d'un bretteur, pas assez formé pour être celui d'un lutteur, mais bien plus que celui du danseur. Un peut comme quelqu'un qui fait de la natation en fait, tout est équilibré, ni manque, ni démesure, nulle part. Ses bras sont forts, sans qu'il ne puisse pour autant soulever un vaisseau spatial façon superhéros d'holofilm bien entendu. Par contre il reste au-dessus de la moyenne, sûrement grâce à sa taille et son travail. Ses mains sont assez grandes mais plutôt fines en fait. Ses longs doigts de pianiste détonnent un peu avec son apparence costaude, mais ça n'en est que mieux pour manier le sabre-laser. Il ne s'en plaint donc pas, de plus ses conquêtes du passé appréciaient particulièrement ce fait.

Ses jambes sont formées d'une croupe ferme et ronde, laquelle se prolonge par une longue queue sertie de crins blanc eux aussi. Ils retombent jusqu'au bas de ses pattes, frôlant le sol. L'équidé la laisse toujours libre, cependant elle est très soignée, toujours démêlée comme sa crinière. Cette queue ne lui sert pas à grand chose contrairement aux félidés où aux canidés qui expriment leurs sentiments avec et maintiennent leur équilibre, à la base sa race s'en servait sûrement sous forme primitive pour chasser les mouches. Cependant si on prête bien attention, lorsqu'il est stressé ou énervé, elle se plaque contre ses flancs et s'il veut se grandir pour impressionner, il la redresse avec panache. Ses jarrets sont assez intéressants, dans le sens où les genoux sont retournés, comme ceux des animaux, ce qui lui confère vitesse et impulsion pour sauter très haut. En revanche il peine à s'agenouiller, n'ayant pas accès à toute la dextérité des humains.

Alycius ne peut pas mettre de chaussures car se sont des sabots qui terminent son corps. Ils sont solides mais offrent une moins grande surface que des pieds et une moins bonne adhérence que des griffes, il a donc toujours eu à coeur de travailler son équilibre car c'est un de ses point faible. Un balayage pouvant en effet le faucher s'il n'y prend pas garde. Ses sabots se terminent par des fanons noirs ondulés, qu'il coupe parfois pour ne pas être gêné.

Le maître Jedi est donc un personnage aussi étrange physiquement que mentalement, une chose est sûre, il ne passe pas inaperçu ou qu'il aille; ce qui l'embête parfois. Ainsi, il a décidé de ne pas se démarquer plus et porte la toge traditionnelle des Jedis bien qu'il n'y serait pas forcé. La tunique est beige claire, souvent légèrement ouverte sur sa poitrine musclée, et sa cape brune retombe sur ses épaules musclées jusqu'au sol. Une ceinture utilitaire ceint ses hanches où se trouvent des capsules de nourriture déshydratées (végétariennes.), son sabre-laser et plein d'autres petits outils de première nécessité. Alycius est un pragmatique et cela se voit! Sa tenue est toujours impeccable, sa crinière et sa queue peignées. Il n'est pas une fashion victime mais pour lui bien présenter est la base même du respect de soi et par extension de l'autre. Il a également gardé cette habitude acquise au cours d'un pan de sa vie.


Histoire : Comme 99,9% des Nazzars, Alycius est né sur Nazzri, une petite planète verdoyante. Ses parents étaient très croyants, toujours à l'instar de la majorité de ceux de sa race. Très tôt, le petit se posa des questions, le plus gênant fut quand il en parla à ses proches. Il ne comprenait pas la religion qui était la leur, et trouvait les prières ennuyeuses. Ses parents ne vivaient que pour une entité invisible, sans compter qu'au lieu de se mêler de leurs affaires, les Nazzars essayaient de forcer tout le monde à adopter leurs préceptes. C'était sans doute le premier signe d'un esprit plus tolérant que les siens et surtout d'un grand goût pour la justice. Alycius était également un aventurier avant l'âge. Il n'aimait pas prêcher, observer, l'art dont étaient friands son peuple l'ennuyait prodigieusement. Ses pattes fourmillaient, il voulait voir du pays. A 10 ans, le jeune garçon était vu comme un gêneur potentiel, ô, pas dangereux, il n'avait pas encore l'âge de fomenter des complots mais les Nazzars détestaient -et détestent encore- que l'on mette le désordre dans leur oligarchie. Ils ne souhaitaient pas qu'Alycius gêne les véritables pratiquants et pour son plus grand plaisir, la secte décida d'interdire son entrée aux réunions, de même qu'à ses parents tant que l'enfant ne serait pas plus "sage".

Pacifique de nature, enfin surtout d'apparence, le peuple n'exprimait pas sa violence ou sa frustration via le physique. Malgré sa musculature puissante et sa grande agilité, le père ne corrigea jamais son petit en le rouant de coups. Non, il l'enferma dans le noir, seul pour qu'il réfléchisse au bien-être de la collectivité et cesse enfin de penser  lui, comme cela devait être le cas pour tout Nazzar. La mère pleurait chaque jour son humiliation de ne plus être admise au culte, ce qui décuplait la détermination du père de faire d'Alycius un enfant exemplaire. Toutefois ce traitement ne fit que butter un peu plus l'intéressé. Alors que sa mère le regardait d'un air sombre et méprisant, triste aussi, comme si son fils était mort, le petit garçon impuissant continuait de dépérir malgré lui. 2 ans passèrent ainsi, sans que jamais la main ne soit levée sur lui mais sans que l'amour ne s'abatte non plus dans la maisonnée.

Alycius avait fini par céder sous les pratiques de son père, il n'était qu'un simple gosse après tout, comment aurait-il pu tenir bon, lui avec ses convictions si étranges, si anormales face à tout cela? Les 14 sectes réunissaient trop d'adeptes pour qu'il pense être dans le vrai plus longtemps. Alycius se sentit ignoble monstre, il enferma alors cet horrible personnage dans le fond de son coeur et revint à la "raison". Ses parents eurent alors de meilleures dispositions à son égard; mais rien n'était plus comme avant, avant ses 10 ans. L'enfant en voulait toujours à ces derniers, il n'arrivait pas à s'en empêcher, même en songeant qu'il avait tort. La religion ne le comblait pas, pas plus que la méditation ou la philosophie! Très souvent Alycius ratait ces cours là pour courir dans l'herbe, galoper de tout son soûl. Finalement comme il rentrait extrêmement fatigué et se faisait donc punir pour avoir vagabondé, il décida qu'on ne le reprendrait plus à être essoufflé.

Alycius s'entraîna dans sa chambre, il travailla son corps autant que possible pendant deux ans, ce qui avait commencé comme une simple motivation pour ne plus se faire prendre après avoir gambadé la journée pour mieux rentrer en courant et s'écrouler épuisée devint le leit motiv de sa vie. Alycius avait pris le goût à l'effort, remarquant le potentiel que sa race gâchait avec insouciance. Il voulait également partir le plus vite possible pour partir sans jamais remettre les pieds que cette planète qui le dégoûtait. Les rares opposants au régime disparaissaient très rapidement sous l'égide des gourous qui avaient tout pouvoir. Alycius sentait son coeur se soulever. Il disait que le principe même le blessait alors qu'en réalité le sort des autres, même celui de ses parents ne l'indifférait pas tant. Sa mère qui s'était légèrement réouverte à lui avait expliqué qu'ils n'avaient pas le choix, ayant été élevé ainsi. Le Nazzar s'était alors fâché, pourquoi elle ne pouvait pas changer pour lui? Sa génitrice en avait l'envie, c'était peut-être faux mais lui était persuadé qu'elle le désirait; pourtant parce que "c'était ainsi", elle refusait de faire plus d'efforts, se résignant tout simplement.

Alycius croyait de moins en moins avoir tort bien qu'il reste toujours aussi seul. La culpabilité s'en allait lorsqu'il écoutait le prêtre haineux asséner ses sermons. Seuls les Equinoïdes étaient dignes, il fallait prêcher la religion sur d'autres planètes pour sauver l'âme des pauvres diables qui n'avaient pas la chance de naître Nazzars, c'était totalement stupide à son goût! Restait une solution pour Alycius, le "boqeri", un exil volontaire. Seulement le gouvernement devait l'apprécier pour cela... Et donc il devait commencer par se faire aimer du gourou.

Le Nazzar eut son précepteur à la ruse, il avait remarqué que depuis ses 10 ans justement, ou même avant mais les souvenirs étaient plus flous, il pouvait parfois amener des objets à lui. En s'entraînant, l'adolescent parvenait désormais à attirer des pierres de petite taille 9 fois sur 10. Il prétendit avoir reçu la visite d'un de leurs dieux. Comme dans tous les textes religieux destinés à faire revenir les pêcheurs dans les rangs des brebis, pour les intéresser, il y avait toujours des fauteurs de trouble qui recevaient ce genre de vision et revenaient ensuite sur le bon chemin pour guider leurs frères. Les manifestations inconnues de cette puissance mystique aidèrent l'équinoïde dans sa quête, il assistait également à tous les offices avec une fausse ferveur, apprenant beaucoup de textes par coeur pour les claironner d'un air quasiment hystérique. Cela l'énervait de mentir, de duper comme ceux de sa race savaient le faire, et encore plus de voir les gens non pas s'inquiéter de son extrémisme dans ses mots mais apprécier cela, mais il n'avait guère le choix. Rester ici reviendrait à se suicider mentalement, à 14 ans, Alycius ne détestait plus sa famille mais ne l'aimait plus non plus, il n'avait aucune tendresse pour sa pauvresse de mère et encore moins d'affection pour son père qui n'attisait même pas sa pitié. L'adolescent fit plusieurs apparitions en public, et finalement il fut choisi, non pas pour le Boqueri mais pour aller prêcher à l'extérieur; accompagné d'un tuteur bien entendu. Cela ne lui plaisait pas mais il était devenu la coqueluche du moment, l'outil nécessaire au gourou. Ses parents eux avaient retrouvé toute leur fierté sinon plus, adulés comme des presque dieux pour avoir mis au monde un tel enfant.

A 14 ans alors, il quitta sa planète avec le vieux Yervin, un équidé particulièrement retord et vicieux qui appréciait énormément l'oligarchie. Il aimait s'écouter parler et menait la vie dure aux jeunes étudiants Nazzars en leur tapant sur les doigts s'ils se trompaient d'un mot sur les saints. Dès qu'ils arrivèrent sur Coruscant, Alycius faussa compagnie au vieux rabougri.

Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir, après plusieurs mois d'errance dans les rues, un autre Nazzar. Un aventurier cette fois, il rejetait en bloc les sectes d'Ulzira mais avait adopté une religion locale. Son esprit n'était cependant pas du tout vicié. C'était un homme bon qui ne profitait pas d'une prétendue sainteté pour étendre son pouvoir. Alycius comprit que la vraie religion résidait là, et qu'une secte n'en était certainement pas une. Athée mais apaisé, il quitta le vieux Nazzar pour continuer sa route. A 15 ans, se retrouvant sur Ondéron par hasard, parce qu'il avait choisi une planète verdoyante, sachant que la nature lui manquait. Alycius, amaigri par la vie de dehors mais encore combattif débarqua donc sur la planète. Il y rencontra un Jedi à l'astroport. Il eut quelques réticences naturelles étant donné qu'il avait toujours grandi dans la Xénophobie et que bien qu'on ne veuille pas ressembler à ses parents, on ne peut s'empêcher de garder un petit peu de leur éducation. Cependant l'humain fini par lui prouver sa valeur quelques minutes seulement après leur rencontre -ce dernier l'avait abordé, lui parlant de ce courant bizarre qui lui permettait de soulever les pierres.- en interpellant un voleur.

Une dame venait de se faire dérober ses biens, et l'homme malgré son apparence plutôt chétive s'était aussitôt mis à courir derrière l'intrus. Alycius avait suivit, l'individu en cape s'était extrêmement bien débrouillé, comme le voleur était armé, il avait sorti une arme étrange qu'il maniait avec un talent indéniable. Le Nazzar était tellement bluffé que l'affaire terminé, il suivit l'homme sans problèmes, alors que ce n'était pas dans sa nature de suivre n'importe qui. Ses gênes le poussaient en effet à être plutôt prudent et parfois même peureux bien qu'il lutte constamment contre cette fatalité.

C'était un Jedi gris, plutôt lumineux en revanche, sa première nomination n'étant du qu'au fait qu'il n'aimait pas dépendre d'une institution, d'ailleurs il revenait justement du Temple et comptait retourner sur Coruscant. Malgré son envie de verdure, le Nazzar l'avait tout de même suivi, sans doute que son désir de compagnie était ce qui lui avait réellement fait quitter la planète-lumière au bout du compte. Sinon, tous ses concepts étaient les mêmes. Aider son prochain, protéger les faibles etc, un idéaliste qui énervait un peu l'équinoïde qui trouvait maître Tar'ch un peu naïf sur les bords, mais bon après tout c'était un humain, comment lui en vouloir? Ainsi pendant 3 ans, jusqu'à sa majorité, il apprit de ce Jedi Indépendant ce qu'il y avait à savoir. L'homme finit toutefois par mourir, tué lors d'une rixe tandis qu'ils défendaient non pas une veuve, mais une toxicomane égarée dans les ruelles froides de Coruscant.

Livré à lui-même Alycius se fit engager dans un bar, au début comme serveur puis comme danseur et escort boy. Son physique étrange mais viril et animal plaisait à ces dames et à ces messieurs. Lui n'était ni pour l'un, ni contre, il s'étiolait dans cette routine et son honneur commençait à en prendre un coup. Tout s'était petit à petit enchaîné, il s'était fait avoir, irradié de chagrin bien qu'il ne le reconnaîtrait pas sous la torture, par ce petit gourou de barman. Des jolis mots lui disant qu'il bossait bien, qu'il était impeccable comme lui l'aimait... Et puis on lui avait proposé de raccompagner les demoiselles qui le souhaitaient à leurs voitures, "pour les protéger tu penses bien, avec tout ce qui rôde." Alycius pensait à cette nuit froide où la toxicomane avait perdu la vie malgré les efforts de son maître et les siens, lequel était finalement mort. Mal payé dans ce bar de bas fonds, livré à lui même Alycius avait été amené à vendre son corps, tout comme il avait vendu son âme jeune en faisant croire qu'il adhérait à la secte. La Force lui avait servi pour survivre, désormais c'était sa silhouette. Il avait été berné, baissant sa garde au profit de cet optimisme inhérent à son vieux mentor décédé.

Le Nazzar se réveilla à l'âge de 19 ans. Après cette vie dissolue, brève mais épuisante il retourna sur Ondéron et se rendit au Temple malgré ses appréhensions. Tout comme feu son maître il ne voulait pas dépendre d'une institution. Néanmoins, sans diplôme, il n'irait pas loin dans ce monde, ni avec son apparence si étrange qui ne pouvait plaire que dans un bar. Le jeune homme n'avait donc pas d'autre choix et il savait au fond de son coeur que maître Tar'ch aurait préféré qu'il fasse cette démarche dès le début, car il avait gardé des principes proches du Temple et faisait confiance aux Jedis. C'était un homme qui avait simplement fait son propre "boqueri" pour méditer sur le monde, tout voir de ses propres yeux.

Alycius devint Padawan, étonné d'être accepté aussi vite, le jeune équidé était ravi malgré ses inquiétudes. En effet, il craignait avoir affaire à une autre secte au début mais se détendit progressivement. Les Jedis voyageaient beaucoup, ce qui lui plaisait malgré son appréhension naturelle qu'il combattait encore et toujours à chaque changement dans sa vie. Ils aidaient les gens puis repartaient sans rien leur demander, sans essayer de prêcher. Alycius était un peu sceptique, mais c'était surtout en apparence, en fait cela l'impressionnait et le galvanisait. Le jeune homme révéla un bon lien avec la Force bien que loin d'être exceptionnel non plus, disons qu'il était dans la norme, en revanche il était un excellent bretteur. Son avenir était donc tracé, Alycius serait un Jedi Gardien, d'autant plus qu'il n'était pas très doué en diplomatie, plutôt avare de paroles et surtout de moyens détournés, il en avait trop soupé dans sa jeunesse.

A à 25 ans, l'équinoïde fut nommé chevalier, après avoir raté une fois les épreuves, sur le plan philosophique surtout. Il les avait déjà passé plus tard que ceux de sa promotion en général, parce qu'il était plus vieux en entrant au Temple mais également parce que son scepticisme, sa froideur apparente et ses arguments tous sauf Jedis laissaient les maîtres inquiets. Néanmoins un sondage sérieux au sein de la Force permit de voir qu'il était tout sauf ainsi en réalité. De plus, son deuxème passage des épreuves était bien plus réussi malgré une grande justesse au niveau de l'étude des préceptes. Heureusement les esprits s'étaient ouverts et ils surent lire entre les lignes, découvrant un jeune Jedi au grand coeur.

Malgré tout Alycius fut très surveillé pendant ses missions, et à chaque retour il s'entretenait avec les aînés. Il ne rechignait pas devant ces rendez-vous, ayant prit la rigueur et l'austérité comme maîtres mots, austère et sérieux, le jeune homme semblait faire pénitence pour son année de vie dissolue. L'équidé rata des missions, il en réussit d'autres, c'était un bon Jedi dans les normes, autant pour le pourcentage d'échecs que de réussites. A 29 ans, il décida de se choisir un Padawan mais ce dernier avait peur d'avancer. En reconnaissance de ses erreurs, l'équidé lui donna sa chance, il le testa sur plusieurs mois pour lui donner l'occasion de se réveiller à son instar, mais l'apprenti bien qu'il soit doué pour certaines choses montrait une trop grande peur. Alycius le refusa donc. Il repéra un autre apprenti un an plus tard, mais encore une fois se désista. Celui-ci ne semblait pas très heureux d'être choisi par le Nazzar, il avait clairement dit que ses idées n'étaient pas en correspondance avec les siennes, cela passait encore, après tout Alycius n'était pas le gourou qu'en avait voulu faire de lui. Néanmoins en entendant que leurs caractères ne colleraient pas, il détermina que l'adolescent n'était pas si pressé de trouver un maître -ce qui étrangement était vrai.- et ne donnerait jamais le maximum. Il n'était pas assez impliqué ni motivé pour devenir chevalier Jedi au fond.

Alycius fut nommé maître Jedi à ses 31 ans suite à une mission d'envergure réussie. Il n'était pas seul pour cela, accompagné d'un rodien, un pur inconnu, autant dire que le jeune homme aurait donc du mal à lui faire confiance. Les deux Jedis avaient courageusement mené à bout un travail de longue haleine concernant un réseau de prostitutions sur Coruscant. Le Nazzar avait dû faire face à ce passé court mais intense qui l'avait marqué. Il se servit néanmoins de ses anciennes relations pour s'aider, et quand ils mirent la main sur un plus grand réseau qu'ils ne l'imaginaient, les Jedis ne tournèrent pas le dos à la situation. Malgré le fait qu'ils auraient pu arrêter après avoir réussi à sortir l'otage détenu -une adolescente enlevée de qui tout était parti.- Ils continuèrent au péril de leur vie et retrouvèrent plusieurs jeunes filles et garçons enlevés que l'on croyaient pourtant déjà morts depuis de longues années. L'événement couvrit les premières pages dans les journaux, et pour leur persévérance, leur discrétion -c'était du côté de Kaor le Rodien que tout s'était joué pour cette partie.- tous deux furent récompenses. Alycius avait su faire équipe, mettre sa vie entre les mains d'un total inconnu, issu d'une autre race. Il en avait été capable auparavant mais jamais de manière aussi franche, puisqu'il avait bien failli mourir cette fois.

Les maîtres jugèrent que le Jedi était assez mature. Il avait refusé deux Padawans mais au final ses raisons n'étaient pas si mauvaises, il avait reconnu être incapable de passer outre leur caractère, affirmant ainsi ses propres faiblesses; notamment son intolérance face à certaines choses. Le chevalier ne recherchait pas non plus la gloire et le Temple manquait de maître, sans compter que c'était dans l’ordre des choses d'évoluer. Le jeune homme aurait pu rester chevalier, mais on décida de le nommer maître pour marquer un nouveau pas, il avait grandi, c'était désormais un adulte. Un adulte avec ses stigmates, son passé, son caractère mais un Jedi, un vrai. Le Conseil marquait une nouvelle ère, celle de la confiance; Enfin Alycius était réellement de la famille.


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Luuna Shein
Luuna Shein
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Coucou!

Alors, cette fiche ne va pouvoir être validé pour de nombreuses raisons mais sans entrer trop profondément dans les détails il y a 3 points importants qui font que ça ne va pas marcher :

  • Tout d'abord je ne vois pas ce personnage Padawan pour la simple et bonne raison qu'il est simple d'esprit. Aucun maître ne "perdrait" son temps à lui enseigner les préceptes jedi des heures et des heures durant pour un résultat incertain et il finirai sans doute dans le Corps de Services Jedi
    .


  • Ensuite le métissage de trois races, je trouve pour ma part cela assez peu probable sans parler que les avantages offerts sont largement supérieurs aux "défauts" que cela implique par la suite.


  • De plus je dirais que le personnage ne fait pas très star wars mais plus héroïque fantasy et il y a une limite entre les deux qui je trouve a été franchie à mon humble avis.


Voilà voilà.

Je te propose donc de trouver une autre idée plus réalisable Wink
Invité
Anonymous
EDIT: Voilà j'ai tout modifié^^ j'espère que ce nouveau personnage vous ira :) J'ai vu qu'il manquait des maîtres, donc autant servir à quelque chose... Quoique vu le caractère du perso, je me demande mdr.

Bonjour

Ok, pour le métissage je m'en doutais en effet^^. Pour les avantages moins vu que je trouve qu'il en a bien peu, mais il n'y a pas de problèmes. Je trouverai bien autre chose Very Happy Juste une race peut-être.

Merci à toi.
Invité
Anonymous

Salut salut!

Alors très belle fiche! J'avais juste un doute pour la vitesse de pointe de 70 km/n mais vu qu'il semble que certains de nos chevaux atteignent les 60 km/h donc bon... En ce qui me concerne c'est tout bon!

Alycius El'Dor (Terminé) Approuv

Vu que tu connais la maison, je te passe le message de bienvenue! Wink Me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu! o/
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