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    Le chandrilien eut le temps de contempler la formidable architecture qui composait le temple jedi. Soutenu par de gigantesques piliers, celui-ci avait probablement été construit dans le plus solide des granites. Son extraordinaire structure possédait une aura à la fois bienveillante et imposante mais en aucun cas dominante. Chose qui procurait beaucoup d’admiration de la part du sénateur. Ce dernier s’attarda un peu plus longtemps dans le hall, analysant chaque symbole que l’on pouvait distinguer sur les murs. Les parois avaient quelque chose d’austère, ce qui décrivait assez bien l’attitude générale des jedi. Un peu plus loin, des statues, représentant probablement d’anciens Maîtres, trônaient fièrement de toute leur stature, brandissant vers le plafond des sabres laser de la même matière. En cet instant, Dior se senti tout petit face à autant de grandeur.

    Alors que le sénateur était absorbé dans le décor du temple, un Padawan vint le chercher et l’inviter à le suivre jusqu’au conseil. S’arrachant à contre cœur à sa contemplation, Dior Brahir suivit le jeune homme à travers les spacieux couloirs.
    Entendant ses talons claquer sur le sol, le sénateur avait esquissé un sourire en pensant que l’atmosphère n’avait pas changé. Rien ne semblait venir perturber le calme olympien des lieux si bien gardés. Toutefois, Dior se fit songeur. En effet, bien que ses visites fussent principalement du domaine de la courtoisie, il venait en ce jour aborder un point qu’il considérait de la plus haute importance. Des rapports soutenaient la thèse d’un probable temple ancestral sith sur Chandrila. Une chose potentiellement dangereuse si le lieu venait à être découvert ou habité de nouveau. D’après les informateurs, une aura malveillante planait sur le temple maudit, enfuit sous la roche. Dior ne pouvait rester les bras croisés et désirait ardemment solliciter le conseil jedi avant de prendre la moindre décision.

    Devant les portes massives du conseil, Le padawan se retira calmement et invita par la même occasion le sénateur à entrer. Chose qu’il fit avec beaucoup de respect puisque, en dehors de l’ordre et de quelques cas rares, peu de personnes fussent amenées à pénétrer dans cette enceinte.
    Dior Brahir se retrouva face aux Maîtres Ashita Ashna et Laksh'Mi pour lesquels il fit la révérence coutumière en guise de salutations. Il croisa enfin les doigts et s’adressa aux membres du conseil avec un ton teinté du plus profond respect. A côté de leurs éminentes personnes, le sénateur chandrilien, dû à son corps frêle et malade donnait l’impression d’être un adolescent. D’ailleurs il ne put retenir une courte quinte de toux pour laquelle il s’excusa.


    « Maitres…Je suis heureux de me trouver devant vous en ce jour. La raison de ma venue est hélas bien peu avenante »

    Il marqua un temps de pause de quelques secondes, le temps de se préparer à révéler l’information qu’il détenait.

    « En effet, mes informateurs soupçonnent d’avoir découvert un ancien temple Sith sur Chandrila. Chose qui ne m’enchante guère et qui me laisse d’autant plus peu serein. . »


    Aux mots qu’il venait de prononcer, Dior frissonna. L'idée que les gardiens du mal puissent se servir de sa planète natale à des fins viles et malsaines le mettait hors de lui. Il espérait que le conseil comprenne et se joigne à ses côtés afin d’investiguer sur le lieu dont il était question.

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-"Un petit peu de ceci ... et de cela ..."

-"Maitre Ashna ?"

Une main se leva alors, sans un regard, en signe d'avertissement. Parler ne serait pas tolérer tout de suite, et le Padawan se tût un instant, se questionnant sur la raison que pouvait entraîner un tel ordre de la part du vieil Adarien. Celui-ci porta alors son autre main sur l'activateur de la flamme d'un bec-bunsen sur lequel était placé bien des aromates, ainsi qu'une quantité d'eau.

Tournant alors la tête vers un livre écrit à la main, dont les pages étaient vieilles et abîmées, l'Adarien conclut :

-"Parfait." Et se retournant : "L'important, pour le thé comme pour le reste Padawan, c'est de savoir terminer ce que l'on commence, avant d'attaquer une nouvelle tâche. Qu'est-ce qui t'amènes donc ?"

Le Padawan haussa un sourcil devant l'affirmation du Maitre. Et pensant un instant les mots "vieux grabataire", il enchaina en lui répondant :

-"L'on m'envoie vous informer que le Sénateur Brahir s'est posé et demande audience au Conseil."

-"Et pourquoi diable ne l'as-tu pas dit tout de suite ?" demanda l'alien, sur un ton aussi éberlué que l'impression se dessinant sur le visage du messager à cette réplique. Et lui donnant congé, son message livré, l'Adarien se mit en route pour la salle du Conseil.

Y parvenant, l'Adarien s'installa à sa place habituelle. Elle était encore vide, mais recelait tant de vie en elle-même que songer à être seul ici, c'était comme croire à un rêve fantasque. C'était pourtant un endroit parfait pour les Maitres pour se ressourcer, faire le vide, méditer. L'endroit parfait pour le Conseil donc. Qui serait présent aujourd'hui ? Et à peine la question se présentait à l'esprit de l'Adarien qu'une odeur caressa sa peau, et le son d'une démarche se fit entendre de ses cheveux. Un sourire se dessina et Maître Mi apparut, entrant à son tour dans la salle du Conseil.

-"Ravi de vous voir Maitre Mi."

D'autres Maitres, comme Maitre Karvay se joignirent à eux, et la séance débuta lorsque le dignitaire entra en scène. Et effectivement, le point qu'il souleva était délicat. Un temple Sith ? Sur Chandrilla ? L'Adarien joignit ses mains, se taisant pour l'instant, estimant préférer attendre d'en savoir plus sur la situation, ainsi que sur la véritable nature de la demande du Sénateur.
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La togruta était en salle d'entraînement. Oh, elle ne donnait pas cours. Elle s'exerçait :

Depuis quelques temps, une nouvelle lubie lui était venue. Nahla devant être formée selon une voie particulière, elle-même devait maîtriser les pouvoirs tenants à cette voie, et apprendre tout court quelques autres ! Après voir été étudié la théorie en bibliothèque, elle tâchait, studieusement et inlassablement, de provoquer une vague de Force pour envoyer valser les droïdes d'entraînement désarmés qui l'encerclaient. En vain.

*Il faut que je me base sur la télékinésie ; voyons, je concentre la Force en une énergie kinétique depuis le centre de mon être, … Voila, et maintenant, je pousse vers l'extérieur de mon corps !*

Elle semble forcer, se crisper, et pousser de l'intérieur, retenant sa respiration, la peau rouge de son visage devenant légèrement violacé sous l'effort. Mais seul un petit bruit de gaz s'échappa de son postérieur.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, avec un petit rire espiègle, une légère gêne la prit, s'apercevant de la présence d'un padawan dans l’entrebâillement de la porte. Ce n'est alors plus un léger violet mais bel et bien un pourpre de velours qui ponctua ses joues délicates.

- Ahem... Oui, Padawan ?

*Mais qu'est-ce que c'est que ces maîtres ?* pensa fugacement l'adolescent déjà servi avec Shita.

- On m'a chargé de vous faire savoir qu'une séance extraordinaire du conseil a été demandée par un Sénateur, Maître. Vous êtes attendue dès que possible dans la tour.

- Et bien, merci, jeune homme. Tu peux disposer.

Posant un œil las sur les droïdes, stoïques, elle se résolut à tout ranger dans un soupir avant de monter dans la pièce où elle passait le plus clair de son temps depuis sa nomination au conseil. Elle regrettait les longues heures passées au parc ou en pleine nature.

Lorsque le turbolift eut gravi la tour sud du temple, ses portes s'ouvrirent sur la salle circulaire et lumineuse, dont les baies vitrées offraient une vue à 360° sur La jungle d'Ondéron, et sur Iziz.
Seul Shita était là, et il vla salua chaleureusement comme à son habitude.

Laksh'Mi était ravie de se rendre compte, chaque jour ou presque, que l'Adarien semblait l’apprécier autant qu'elle-même appréciait le sage et étrange maître.
Puis lorsqu'ils furent rejoints par Waray, Deenia et Sodervall, Maître Waray annonça qu'ils étaient au complet pour cette séance, semblant savoir de quoi il retournait. Cependant, elle n'en dit rien, et attendit l'arrivée du Sénateur Brahir, de Chandrila.

Quand celui ci entra, salua les maîtres présent, et exposa la raison de sa demande d'audience, Laksh'Mi tourna instinctivement la tête vers le Kaminien.

- Pour autant que je sache, Monsieur, il n'y a dans l'Histoire aucun dire, aucun savoir, aucune légende relatant l'édification d'un temple sith sur Chandrila ; votre « informateur » est-il fiable ? Exprima-t-il avec un ton austère.

Maitre Waray, fermée et rigide, comme souvent, réplica sèchement qu'il était, assurément, et que la présence obscure était bien une réalité sur Chandrila, n'en déplaise aux livres d'histoire.

A son tour, la maîtresse aux montrals questionna :

- Il ne faut toutefois rien prendre à la légère avec pareil affirmation. Comment avez vous découvert ce temple sith, et qui est votre informateur, Monsieur ?
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    Le sénateur était réellement ravi d’être face à des êtres si éclairés et pacifiques. La présence de certains le comblait de joie tandis que d’autres, probablement de nouvelles « recrues » au conseil, lui étaient inconnus. Néanmoins, le sénateur leur témoignait le même respect. Après tout, il avait grandi avec une image très forte de l’ordre jedi, puisque admiratif et sensible à la neutralité dont les jedis faisaient preuve. Toutefois, il ne se souvenait pas avoir été présenté au très sage Saï Don. Du moins, pas encore. Aussi, lorsqu’un maître évoqua l’impossibilité qu’un temple sith ait été bâti sur Chandrila, Dior ferma momentanément les yeux, comme pour se souvenir d’un détail qu’il avait enfuit très profondément dans sa mémoire. Les ré ouvrant quelques secondes plus tard, il sorti de sa bure un datapad qui renfermaient précieusement les informations récoltées quant à une possible menace.

    « J’ai en ma possession le rapport complet que « mes informateurs » m’ont remis. Je vous en prie, Maître Mi. »

    Le sénateur remis la source d’informations au maître jedi qui de par sa seule présence imposait un réel respect puis
    fit quelques pas en arrière pour reprendre sa place initiale. Il reprit posément :


    « Comme vous le constatez, des fouilles sont actuellement organisées dans le bût de répertorier le patrimoine de la
    planète. Lors de ces recherches, mes informateurs qui ne sont d’autres que des archéologues, ont fait la découverte d’un ancien temple. S’étant aventurés à l’intérieur, il s’est avéré que celui-ci est sans nul doute sous la propriété de l’ordre Sith. En effet, certains objets et architectures ne trompent malheureusement pas. Nous avons récupéré également plusieurs holocrons que nous avons estimé judicieux de remettre sous votre bonne garde.»


    Fouillant à nouveau dans sa poche, Dior Brahir pris dans ses doigts ce qui ressemblait à une petite boite carrée sur laquelle étaient inscrits des symboles en une langue si ancienne qui lui était impossible de déchiffrer le moindre caractère. Pourtant, il reconnut en cette « chose » quelque chose de maléfique. Nul doute possible quant à son origine. Dior la déposa sur une petite table, face aux maîtres. Il ne voulait pas conserver un tel objet maudit. Qui sait ce qu’il renfermait.

    Contemplant silencieusement les membres du conseil, le sénateur hésitait à aborder un sujet qui lui était profondément pénible, bien qu’il sentait que le moment propice pour le faire était probablement arrivé. Il se souvint alors de son jeune ami, Arod. Un garçon originaire de sa planète avec qui il avait passé son adolescence. Malheureusement, lors d’une curieuse découverte, le jeune homme disparu. Il était question du même lieu. Anticipant une nouvelle quinte de toux, le sénateur se lança, les doigts entremêlés entre eux et le regard égaré. Il se souvint alors tout en énumérant les faits.

    « Mais ce n’est hélas pas tout. Lors de mon adolescence, je fis la triste découverte de cet antre. Mais je n’étais absolument pas conscient de quoi il s’agissait et dans quel lieu je mettais les pieds. En somme, mon meilleur ami et moi nous sommes retrouvés dans ce temple dont il est question en ce jour. Et…Arod a tout simplement disparu. Je n’ai malheureusement plus aucun souvenir de la façon dont cela s’est produit. Je me souviens simplement m’être réveillé avec la main droite tranchée, constatant tristement l’absence de mon ami. Ah oui…et cette farouche obsession de la justice. Je ne peux affirmer ce qu’il m’est arrivé, Maîtres. »

    Suite à ces « aveux, le jeune sénateur se tint silencieux. L’évocation de son ami avait été pénible mais le chandrilien restait digne. Après tout, il avait subi beaucoup d’autres pertes.
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L'Adarien prit une mine plus attentive lorsque le Sénateur présenta, ou plutôt sorti un Holocron de sa bure. Ils en avaient trouvé plusieurs disait-il, mais un détail troubla le Maitre, détail que Karva souligna presque de suite, de sa voix tintée de mystères.

-"Étrange. Nous savons que d'ordinaire, les Sith utilisent des holocrons à la forme triangulaire, pyramidale. Rarement des cubes comme celui-là."

Étrange était le mot juste. Plusieurs choses n'allaient pas dans cette histoire, ne collaient pas ensemble. C'était comme avoir le pièce d'un puzzle, mais pas la maîtresse. Pas celle qui permettait de tout assembler, de tout comprendre, d'entrevoir l'issue de la situation. Peut-être s'agissait-il du fruit d'un vol passé ? Ou d'une exception ? Ou peut-être simplement d'un faux ... Comment savoir sans essayer ? Ce qui, probablement serait fait d'ici peu par les spécialistes du Temple.

Portant sa main devant sa bouche, l'Adarien toussa, s'éclaircissant la voix -autant que possible, pour ce que cela pouvait changer- et dit alors, ramenant sa main à sa place initiale :

-"J'aimerais ... que vous éclaircissiez vos propos Sénateur."

Le Conseil, et lui le premier, était content de la découverte, ainsi que de son entrain à le partager avec les Jedi, mais tout n'était pas clair. Et malheureusement, jeter autant de lumière que possible sur cette affaire semblait indispensable.

-"Si nous osons croire à la présence d'un bastion de la Force Obscure sur votre monde, j'aimerais comprendre votre récit d'enfance d'abord. Votre ami ... a disparu. Ainsi que votre main. Et vous avez acquis une "obsession de justice" c'est bien cela ?"

Autant les mots pouvaient être bien choisi, autant ceux-là étaient trop flous. Et même si la mémoire pouvait se montrer capricieuse, quelque chose ennuyait l'alien sans qu'il puisse nommer quoi aisément. Ce genre de sentiment était loin de lui plaire, vraiment.

-"Pourriez-vous nous narrer de manière précise cette journée ? Ou autoriseriez-vous à ce que ... nous tentions de percer les secrets de votre mémoire ? Comprendre ce que celle-ci cache pourrait nous éclairer sur la marche à suivre, sur les décisions à adopter. Car la précipitation ne mènera à rien je pense."

Shita détestait demander cela, et espérait que le récit du Sénateur suffirait pour tout dire. Car s'introduire dans l'esprit de quelqu'un, afin de rechercher un détail, n'était pas vraiment la chose la plus facile, et encore moins la mieux vue au sein de l'Ordre.

Quand au devenir de ce Arod ... rien n'était moins sur ? Sa disparition ... était troublante, à n'en pas douter.
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Le Sénateur leur raconta là une bien étrange histoire. Mais trop vague aux yeux de Shita qui demanda de connaître les détails de cette sombre expérience. Il avait raison ! Comme elle l'avait dit plus tôt, il ne fallait pas prendre cela à la légère, et avant de se jeter tête baissée dans une histoire de siths, il valait mieux maîtriser les tenants et les aboutissants qui étaient à portée. Faire preuve de négligence, avec les siths, était toujours fatal !

Cependant, alors que Dior n'avait pas encore repris son récit en détails, la disparition de son meilleur ami lui rappela instinctivement d'autres faits similaires. Un curieux s'étant faufilé dans un tombeau obscur avait réveillé le fantôme du seigneur noir qui s'y trouvait enterré, et ce dernier avait pris possession du corps du jeune homme. Une légende au ton saugrenu, mais la magie noire sith révélait souvent bien des surprises... La main tranchée accentuait l'étrangeté de l'anecdote. Si l'homme qui se tenait devant les maîtres aujourd'hui n'était pas un notable de la République aux hautes fonctions, Laksh'Mi aurait pris son récit pour le scénario d'un mauvais holo-feuilleton d'épouvante...

Elle appuya son aimable confrère :

- Nous écouterons votre récit complet avec la plus fine attention, mais si à la suite de cela, vous nous demandez de régler pour vous ce que vous appelez justice, et que j'ose croire ne pas être en réalité un désir de revanche, ce n'est pas à l'ordre jedi de s'assurer que réparation vous soit faite, Sénateur... Nous enquêterons, si besoin, nous combattrons, mais pour assurer la paix. La justice est affaire de tribunals.

Elle ne dit ces mots sur aucun ton de reproche. La douceur, même dans la fermeté, restait audible. Elle ne faisait là que prévenir le politicien de ce qu'ils pourraient lui proposer. Un bref instant, le silence régna dans la chambre, un silence tel que tous pouvaient entendre cette respiration nasale de maître Deenia, devenue familière.

Enfin, Brahir reprit la parole...
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    Le sénateur était conscient de l’étrangeté de son récit. Du moins, il l’avait remarqué en analysant les mines soucieuses des Maîtres jedis. Certains ne croyaient pas en la présence d’une quelconque menace Sith sur Chandrila mais d’autres semblaient plus ouverts à cette possibilité. Aussi, lorsque Maître Karva souligna que l’holocron ramené par le sénateur n’était pas un produit de la technologie Sith, Dior fronça les sourcils. Après tout, il n’y connaissait pas grand-chose dans ce domaine qui lui échappait. Il ne chercha pas à se justifier mais affirma simplement qu’il avait ressenti une étrange aura autour de cet objet.

    « Je ne connais pas réellement les holocrons Siths, Maîtres, mais ce que je peux affirmer de par ma modeste intuition est que cet objet n’est probablement pas le fruit d’une personne bien intentionnée. Les symboles sont pour le moins étranges… »


    Enfin, le Maître Adarien demanda au sénateur d’éclaircir ses propos quant à son histoire. Bien que pénible à relater, Dior Brahir approuva mais ne put donner plus de détails. Il s’expliqua seulement sur certains faits.


    « Cette histoire, qui est une partie de mon adolescence, s’est produite lorsque j’avais 19 ans. A l’époque, j’avais un ami proche. Nous étions comme des frères, solidaires l’un avec l’autre. Un jour, lorsque nous nous promenions dans les vastes champs aux abords de la demeure de mes parents, nous tombâmes sur ce fameux temple, enfuit dans la roche. Je n’ai plus de souvenir de la manière dont les choses se sont ensuite produites. Nous avions pénétré l’enceinte maléfique, insouciants. »

    Le sénateur marqua une courte pause puis repris :

    « Je me rappelle simplement avoir été projeté contre la paroi d’un mur. C’est en tout cas le dernier souvenir qu’il me reste. Lorsque je me suis réveillé, je me suis enfui, allant jusqu’à oublier l’emplacement de l’endroit. »

    En y réfléchissant bien, Dior avait une curieuse impression. Comme si son cerveau avait été trituré, comme si ses souvenirs avaient été chamboulés et mixés entre eux. Curieusement, il ne croyait pas une seule seconde en ce qu’il pensait avoir vécu. C’était comme si il avait été manipulé par une force obscure…Qui lui avait sûrement intimé de garder le silence.

    « Pensez-vous… Pensez-vous que mon esprit ait été manipulé, Maîtres ? »


    Lorsque l’Adarien aborda la possibilité de percer la mémoire du Chandrilien, celui-ci n’émit aucune objection contre l’idée. Sa confiance en l’ordre jedi était plus forte. En conséquence, Dior ne refusa pas la « proposition » qui lui était faite. Toutefois, lorsque Maître Mi aborda l’idée d’une quelconque vengeance, Dior se voulu rassurant en affirmant qu’il n’était absolument pas pour ce genre d’intervention.


    « Rassurez-vous Maître Mi, je ne cherche aucune vengeance et j’ai longtemps abandonné l’idée de retrouver mon ami. Si les autorités n'ont pu le retrouver, c’est qu’il doit probablement être mort à l'heure actuelle. Peut-être s’est-il même perdu…Paix à son âme »

    finit par conclure tristement le sénateur, en inclinant son regard vers le bas.


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Le sénateur affirmait ne pas chercher revanche ; soit, mais parfois, les gens peu familiers du contrôle de leurs émotions ne sont pas forcément conscient de leurs désirs et leurs élans. A voir ce que l'émotion de celui-ci pourrait amener dans cette affaire. Et en attendant, la togruta ne partait pas sur un a priori quant aux motivations du politicien.

Maître Waray reprit la parole.

- Pour répondre à votre question, Sénateur, effectivement cette hypothèse tient la route. D'anciennes techniques siths le permettent, vous pourriez avoir été manipulé, et ce en de multiples sens possibles... Voila pourquoi nous devons nous montrer prudents... Nous devrons délibérer en votre absence. Mais dans l'immédiat, mes confrères et consœurs ont peut-être d'autres questions à vous poser...

Maître Mi en profita.

- Si le Sénateur est d'accord, j'appuie mon confrère adarien. Les souvenirs potentiellement manipulés devront être examinés à la lueur de notre... « expertise »... Peut-être même pourra-t-il s'en charger personnellement ?

Elle lança un regard espiègle à Shita, voulant dire, de manière très enfantine et taquine malgré la situation « c'est celui qui dit qui le fait ! »


[hrp : désolé du retard, grosse difficulté à débloquer du temps en ce moment, désolé de la courte réponse, moyennement inspiré et peu de temps pour y réfléchir plus dans l'immédiat, et je ne voulais pas faire traîner plus longtemps avant de vous répondre.]
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