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La princesse Milésya étouffa un bâillement.
Éveillée depuis le petit jour, on lui avait annoncé une nouvelle formidable, alors qu'elle était en train de jouer avec un vaisseau miniature dans la chambre somptueuse que son nouveau "papa" avait fait préparer pour elle. Visiter Coronet. Certes, l'enfant sentait confusément qu'elle était peut-être pour quelque chose dans cette annonce impromptue ; il fallait qu'en parlant avec les serviteurs, la petite fille s'était rapidement aperçue qu'il existait un "dehors" au palais du duc Gordon, et que toutes les merveilles que l'on y pouvait rencontrer n'était rien face à Coronet et à sa faune extraordinaire.
Déterminée comme à son habitude, Milésya s'était alors précipitée chez sa mère pour lui demander d'y faire un tour ; et le refus de cette dernière s'était vu sanctionné d'une crise de larmes bien réelle auquel sa génitrice n'avait pu résister.

Ainsi, abandonnant sans vergogne ses jouets, la fillette se précipita t-elle vers sa nounou en poussant un cri de joie et de triomphe ; et quelques heures plus tard, habillée d'une petite robe rose, d'un grand chapeau à la dernière mode, de petits gants (pour faire comme Mère) et du petit sac à main en cuir de Zooeni blanc que le duc lui avait offert lors de leur première rencontre, elle était fin prête... aussi bien qu'excitée comme une puce. Ah, sortir, aller au parc, au musée, manger au restaurant, découvrir toute la planète ! La naïve petite demoiselle était véritablement aux anges, et ce fut à peine si elle remarqua l'absence de sa mère pour cette sortie inespérée. De toute façon, Mère était très occupée à travailler : ce soir, elle avait une ré-ce-ption et elle devait être parfaite. Et Milésya était trop jeune pour y assister... Tant pis ! Toutes les glaces et toutes les friandises seraient pour elle toute seule. NA !

A peine sortie du palais du duc Gordon, l'aventure commença. Les mains fermement tenue par son précepteur et sa nounou, l'enfant se plongea vite dans la foule qui semblait inépuisable. Magasins, odeurs, voix diverses, tout se mêlait, s'entremêlait dans sa petite tête ; elle voyait défiler les rue et les véhicules étranges, jusqu'à ce qu'elle perde toute notion du temps et de raison.


"Nous allons au musée des animaux", avait dit Mira. L'enfant les avait suivi docilement, en grignotant un petit pain tout en se demandant s'il y aurait des pekos-pekos vivants, ses animaux préférés, avant de tout oublier devant la façade scintillante, éclatante de couleur du large édifice.
Une fois à l'intérieur avait commencé un long périple, dont l'enfant vivait chaque scénettes comme si elle n'avait encore jamais vu de musées. Dans les enclos interactifs, on pouvait caresser les animaux ; si on achetait des graines, ils produisaient un son différent et on avait la possibilité d'entrer virtuellement dans leur milieu naturel. A un endroit, on se promenait dans la brousse, et on ressentait la même chaleur que s i l'on y était vraiment ; à un autre endroit, on pouvait courir dans la jungle, parler aux araignées et aux serpents. Milésya leur donnait à chacun une montagne de bisous, et s'enfuyait en hurlant de joie. Au bout d'un temps à la fois infini et fort court pour la petite fille, Mira et son précepteur insistèrent pour prendre le goûter, mais son regard enfantin s'était posé sur les manèges du musée. Il était trop tard pour lui faire changer d'idées - les deux adultes optèrent alors pour un compromis. Une partie de cache-cache serait idéal pour fatiguer la princesse héritière d'Ondéron, ce que cette dernière accepta avec un nouveau cri de joie. Aussi vite que lui permettait ses petites jambes, elle courut alors vers les manèges, incapable de se décider pour une cachette idéale... avant de tomber devant un arbre dont le feuillage semblait avoir été fait pour s'y blottit. lle fit quelques pas, avant de traverser ce qui semblait désormais une image holo, pour découvrir un ascenseur.
L'enfant réprima un mouvement de joie : elle avait trouvé la cachette idéale. S'y installant alors le plus douillettement possible, elle se mit à rêvasser en comptant les petites taches noires au plafond lorsque, dans une secousse qui parut à Milésya aussi impressionnant qu'un tremblement de terre, la porte se referma. Les étages défilèrent, avec une rapidité incroyable, tant et si bien que la jeune demoiselle se mit à paniquer. De quel étage était-elle donc partie ?! L'ascenseur s'arrêta enfin, devant une dame à la carrure impressionnante. Polie, l'enfant sortit pour la laisser rentrer, contemplant les speeders dans ce qui semblait être un vaste hangar, avant de sursauter. La dame était repartie sans elle ! Vite, Milésya se précipita vers un autre ascenseur, sur lequel elle appuya un bouton au hasard. Elle déboucha à l'air libre, dans une rue où des odeurs alléchantes de nourriture s'élevaient dans l'air ensoleillé. Peut-être rentrerait-elle au musée des animaux si elle marchait tout droit ? C'était logique. Dans les histoires, cela se passait toujours comme ça. Il fallait chercher Mira et son précepteur, parce que le jeu était fini. Et qu'elle avait faim. Très faim...

Combien de temps avait-elle marché comme ça, appelant parfois Mira dans l'indifférence générale ? De vastes et pleines de monde, l'atmosphère se faisait plus triste et plus grise ; la musique joyeuse était remplacée par une au rythme terriblement rapide, qui lui faisait peur. L'enfant s'affala contre un mur. Elle était fatiguée...

Mère, où êtes-vous ?! Elle se mit à pleurer quand une ombre gigantesque cacha le soleil...
Jake Darinson
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Jake le jeune mercenaire se trouvait sur Correlia, cela faisait déjà 5 mois qu'il était en cavale et avait dormit dans une ruelle sombre. Terminé les grandes soirées avec ses frères d'armes sur Tatooine, finit les contrats juteux, il se contentait à présent de vivre comme il pouvait, ramassant assez d'argent pour manger un jour ou deux et surtout s'acheter ses cigarettes. Dormant à la belle étoile la plupart du temps, les hôtels et les cantinas, il ne pouvait bien évidement pas y séjourner une nuit, trop peur de se faire coincer, trop peur que le S.I.S vienne donner l'assaut sur sa chambre éphémère. Le jeune homme en armure de combat et fusil blaster dans le dos fouilla dans une de ses poches, en retirant une cigarette toute tordu qu'il redressa entre deux doigts. La coinçant entre ses dents, il l'alluma de son zippo flanqué d'une tête de requin caricaturale souriant de toutes ses dents acérées et adressant un clin d'oeil mesquin à celui qui voulait bien y prêter attention.
Jake regarda un instant le requin sur son zippo, les souvenirs remontant dans sa gorge telle une grosse boule nouée. C'était Cassy qui lui avait donné le jour où ils s'étaient rencontré. Il n'avait pas de feu et ça avait été une bonne raison pour l'aborder. Mais maintenant ce temps la était bien loin, il n'était encore qu'un tout jeune adulte rêvant de gloire et de fortune avec ses frères de combat. Le jeune mercenaire se demandait encore comment il avait pu en arriver là... Coïncidence astrale diraient certains, la poisse répondraient d'autre, et une autre catégorie répondrait surement : la faute à pat chance. Tirant sur sa cigarette écoutant le bruit de la musique dans la rue, Jake se dit que ce "pat chance" était rien qu'un encu** de fils de pu** . Mais ca ne servait à rien de penser à ça, tout les protagonistes bon comme mauvais de cette histoire étaient morts, mort d'une mort tout ce qu'il y avait de plus violente. Sauf lui. 
Il souffla un nuage de fumée comme un long soupire et plongea une main dans sa poche.
Jake en tira quelques crédits. C'est tout ce qui lui restait , juste assez pour un repas. C'était toujours mieux que rien, de toutes façons il n'allait pas manger dans un resto gastronomique, d'une part c'était bien trop cher, et de l'autre il n'y avait jamais rien à manger dans l'assiette.
Quitte à manger autant que ce soit un bon vieux fast food bien gras avec des calories, et puis peu être une boisson glacée à la vanille, ha ouais riche idée mon Jake!
Il sourit et repris sa marche dans les rues de coronet.
Jake claquerait les derniers crédits qui lui resterait dans une orgie de calories!

Puis au détour d'un panneau publicitaire, il entendit pleurer, encore une gamine qui chialait et puis bon sang ce n'etait pas vraiment un endrois pour les mômes, la musique était forte et la rue assez chargée.
Jake avançait toujours et aperçut la gamine. On l'aurait dit sortie d'un marchand de poupées, elle pleurait, criait, les gens s'en foutaient et passaient leur chemin. Jake lui, ne s'en foutait pas, ce son strident de gamine qui pleurait lui vrillait les tympans dans un bruit tout ce qu'il y avait de plus ignoble.... 

Le jeune homme s'approcha donc de la petite qui ne devait pas atteindre 6 ans, habillée comme une petite princesse,  sur quoi était il encore tombée ? Sur un concours mini miss de coronet? Bon sang pitié quoi... Se dit-il.
Et personne ne s'arrêtait. Jake soupirât et se planta devant la gamine qui pleurait . 
"Tu peux arrêter de chialer deux minutes? Tu me casse les oreilles gamine"
Il la regardait , sa cigarette à la bouche, mal rasé, en armure de combat czerka et armé jusuqu'au dents....
"Elle est ou ta mère, bon sang de merde?"
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Les larmes, telle des petits éclats de cristaux, parsemaient les joues de la fillette. Elles roulaient, grosses et rondes, sur le bout pointu de son menton ; et se perdaient, salées et transparentes, dans le tissu brodé d'un rose doux de la robe qui vêtait l'enfant. Oui, Milésya pleurait très fort. Ce n'était pas les pleurs parfois un peu joués dont elle usait habituellement pour faire céder son entourage devant ses différents caprices... non, c'était de la détresse, une véritable détresse qui habitait son petit corps.

Rien n'était comme d'ordinaire !
Déjà, elle n'avait jamais vu une rue aussi sale. Des déchets trainaient un peu partout sur le trottoir, encombrant la rue de leurs odeurs nauséabondes ; les véhicules faisaient plus de bruit que tout ce qu'elle avait pu entendre auparavant et les personnes... étaient habillées étrangement. C'était sans doute tout à fait naturel puisqu'elle était sur une autre planète. Mais ça n'expliquait pas pourquoi tout était si gris, ni pourquoi il y avait des dessins sur le mur - qu'elle aurait bien été en peine d'expliquer. Peut-être des papillons... Milly la poupée lui manquait aussi. Malgré tous ces appels, personne n'avait même regardé dans sa direction, ce qui la faisait aboutir au dernier point : Pourquoi Mère n'était-elle pas là, ni Mira, ni son précepteur, ni les gardes ? Une fois, elle avait vu les journalistes qui prenaient Mère en photo. Elle avait été très en colère, et la petite fille en avait pleuré de frayeur, mais finalement, tout était préférable à cette terrible et étrange solitude.

Et puis finalement, le ciel s'était assombri. Ses petites menottes gantées sur sa figure trempée, elle faillit redoubler de pleurs en songeant qu'il faudrait bientôt faire dodo et qu'elle ne serait pas dans son lit ce soir. Ce simple fait lui semblait complètement inconcevable et absolument terrifiant, et elle allait presque s'étrangler lorsqu'une voix s'éleva. Râpeuse, brusque, elle fit néanmoins lever la royale frimousse vers l'inconnu, pour ouvrir tout grand la bouche devant l'étrange vision qui s'offrir à elle. Milésya s'arrêta tout net de pleurer.

Aussi grand qu'une montagne, l'individu - un humain probablement - semblait être un adulte bizarre. Vaguement effrayant, il avait des yeux très grands, très noirs, qui impressionnèrent la fillette, en même temps qu'elle ressentait une (petite) pointe de soulagement. Enfin, au moins, quelqu'un qui s'intéressait à elle, qui allait la ramener à maman ! Même si elle ne comprenait pas un traitre mot de ce qu'il racontait...

Elle allait parler lorsqu'un peu de cendre s'écrasa sur sa robe. Le monsieur n'était pas très poli, parce que devant une princesse, on devait faire la révérence, et aussi enlever les cigares de la bouche. Même si le truc qu'il avait dans la bouche ressemblait plus à un stylet pour écrire sur son ardoise électronique.. et que peut-être, elle devait se lever ?
Des larmes encore pleins les yeux, Milésya ouvrit enfin la bouche, pour parler d'une voix enfantine mais avec toute la politesse qu'elle put rassembler, pour ne pas donner une mauvaise impression. On ne devait jamais donner de mauvaises impressions aux gens.

- "Est-ce que vous savez où est Mère, monsieur ? Vous êtes là pour me ramener à la maison de papa ? Je faisais cache-cache avec Mira... je veux rentrer chez Mère. Je veux... Milly."

Sa petite voix fluette se cassa, et elle manqua de se remettre à pleurer, ce dont elle ne se retint qu'à grand-peine.

- "Qui êtes-vous, monsieur ?"

Avec innocence, persuadée qu'il la ramènerait à la maison, l'enfant se saisit de la main de l'homme, qui était sûrement un garde envoyé par maman. Mais oui, mais oui ! Tout irait bien maintenant... elle rentrerait à temps pour le souper, et tout rentrerait dans l'ordre...
Jake Darinson
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Le mercenaire regardait de ses yeux vert surmontés de sourcils noir la petite fille. Manifestement elle était perdu, cependant plus Jake l'observait plus il était perplexe. Perplexe face à cette situation. Il tira sur sa cigarette qui était coincée entre ses dents, et souffla la fumée par son nez, le panache bleuté l'entourant. La situation était d'un comique navrant. Une grand baraqué de plus d'un mètre quatre vingt, mal rasé, couvert de cicatrices, un homme que l'on aurait ni plus ni moins comparé à une machine de guerre , était en train d'essayer de communiquer avec une petite fille de moins de six ans  habillée comme une poupée.
Jake qui n'était pas très à l'aise avec les gens et encore moins , voir pas du tout avec les enfants, y alla avec tact:  "alors tu es perdue c'est ça?" il regarda la petite fille un instant et continua "Je ne sais pas qui est ta maman, qui est ton papa, et encore moins où tu habites...j'ai bien peur que je ne puisse pas t'aider gamine..." sa phrase venait de tomber comme un couperet. Il n'avait aucune idée d'où elle sortait. Mais d'après ses habits, elle ne devait pas venir d'une famille pouilleuse. Mais le mercenaire en venait à se demander, comment lorsque l'on était parent, on pouvait arriver à perdre son enfant!? C'était complètement absurde et incompréhensible. D'un autre coté Jake était rassuré, lui n'en aurait jamais, tout simplement de un, parce qu'il était recherché, de deux, il avait un caractère plus que merdique (surtout en sortie de bar), et de trois, parce que les deux premiers points étaient très largement suffisants!

Jake la regardait toujours de haut, on ne peut pas dire qu'il n'aimait pas les enfants, il n'avait jamais été en contact avec, c'était bien différent encore. Mais il était sur d'une chose: les gamins, ça faisait mal aux oreilles quand ça pleurait...! Et la petite fille allait manifestement repartir dans une série de larmes et de pleurs, sa lèvre inférieure était secouée de soubresauts alors que sa main, fine et d'un blanc nacré se logea dans son opposé, une main large, solide et légèrement bronzé. Ce qui ne manquât pas de mettre mal à l'aise leu jeune homme...

Jake ne savait que penser ni que faire. C'etait une jolie petite fille perdue. Après tout , elle aurait pu tomber tomber sur un tarré de première. Quoi qu'en y réfléchissant bien c'était un peu se qui lui était arrivé, tomber sur un ex taulard en cavale, meurtrier de surcroit....n'était peu être pas la meilleure carte que la petite fille brune ai tiré...
Mais le mercenaire avait un cœur entouré d'un énorme blindage, mais il avait un cœur....alors dans un long soupire il posa un genoux au sol, tenant toujours la main de la petite fille et jeta sa cigarette.
"Moi, je m'appel Jake...et toi tu t'appel comment petite?" il fit une pause regardant la fille "et qui est cette Milly dont tu parles?"

Jake sentit qu'il venait de mettre son doigt dans un engrenage ....un engrenage qui lui emporterais bientôt le bras...et peu être le reste... Il saisit la jeune fille sous les aisselles et la fit assoire sur son avant bras droit. "bon.... On va aller chercher tout ce petit monde..." 
Le mercenaire se mit en marche avec la petite fille dans les bras, de demandant de qui lui était passé par la tête pour faire ça....
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Debout sur le trottoir maculé d'ordures, l'enfant n'arrivait pas à assimiler les propos de l'homme immense qui se tenait en face d'elle. En fait, elle ne parvenait pas à comprendre beaucoup de choses dans l'étrange univers où elle avait atterri par hasard. Partout où elle allait, tout le monde lui prêtait toujours beaucoup d'attention, prenant soin de lui parler avec douceur et gentillesse ; les rues, loin d'être tristes et grises, encombrées de papiers sales qui volaient dans l'indifférence générale, respiraient au contraire la propreté et la gaieté. Non pas que la fillette se fût déjà intéressée aux routes auparavant... mais maintenant qu'elle voyait la rue avec des yeux nouveaux, la petite princesse devait bien admettre qu'elle trouvait l'endroit étrange et effrayant.
Plus terrifiant encore étaient les mots qui venaient de tomber de la bouche de l'inconnu. Comment était-il seulement possible que l'on ne puisse pas connaitre Mère, et Père ? Peut-être s'agissait-il juste d'un de ces gardes qui plaisantaient parfois avec elle, à la maison, là-bas, sur Ondéron ? A Iziz, les gens faisaient tous coucou à sa mère, qui les saluait aussi d'une main gracieuse, du haut du Beiko, le jour de son anniversaire... ou encore, une de ces personnes qui se cachaient dans les buissons quand elle allait au parc avec ses nourrices, et que tout le monde faisait semblant de ne pas voir ! Mais l'enfant ne pouvait pas être perdue.

Un instant, sa lèvre vacilla sous le souffle du chagrin qui l'écrasait. Si le monsieur ne savait pas où était la maison, alors ce n'était pas un garde ; et s'il n'était pas un garde, qui était-il ?!
L'adulte s'agenouilla à côté de la fillette, qui le fixa dans l'espoir naïf que Mira allait accourir au bout de la rue, que toute cette vilaine histoire n'était qu'une extension de la partie de cache-cache dont elle ne souvenait déjà que confusément, tant ses idées étaient bouleversées. L'homme jeta l'espèce de stylet à côté d'eux, et la fumée fut si près de l'enfant qu'elle se mit à tousser, les larmes aux yeux. C'était dégoûtant ! Il fallait dire que l'odorat délicat de la princesse héritière d'Ondéron n'avait jamais été mis à si rude épreuve ; mais sa curiosité naturelle lui fit reprendre le dessus en lui faisant oublier momentanément son chagrin et son désarroi. Ainsi, une petite main essaya de saisir le débris de mégot qui gisait désormais par terre, lorsque l'adulte reprit la parole.
Trop polie pour l'ignorer - sinon on était fâché avec les gens, et il ne fallait pas être fâché avec les gens, c'était mal et on pleurait toujours - Milésya reporta son attention sur le dénommé Jack. C'était beau, Jack. Elle ne connaissait personne qui s'appelait comme ça. Peut-être que ce serait le nom de sa prochaine poupée !

La voix toujours un peu tremblante, l'enfant se rapprocha un peu de son nouvel ami, tandis que son petit ventre émettait un son de gargouillis qui avait toujours eu le don de la faire rire. Mais une fois n'était pas coutume, et l'enfant avait très envie de parler... bien plus que de rigoler en tout cas. Oublié, le débris par terre ; seul comptait le dénommé Jack qui allait retrouver maman avec elle.

- "Moi, je suis la princesse Milésya. Avec Milly, Milly c'est ma poupée, et Mère me l'a donné mon anniversaire, parce que je suis très grande, pas une petite ! Et bien, avec Milly, on a fait le voyage en vaisseau ici. Pour aller voir papa. Papa, c'est le prince. Il est très beau."

Un peu tranquillisée malgré elle, l'enfant se laissa soulever sans difficulté, puis secoua son petit sac en cuir blanc, dont les quelques pierres précieuses brodé sur le luxueux fermail scintillèrent dans la lumière couchante du soir sur Coronet. A nouveau, son estomac se mit à gargouiller, tandis qu'une évidence se présentait dans la cervelle inconstante de la royale fillette.

- "C'est papa qui me l'a donné parce que je suis une grande, maintenant. On va chercher à manger, tu sais, dis ? Mère, elle a pas le droit de manger du chocolat, mais Ondéron, eh ben, c'est le centre de la planète, alors on trouve plein de chocolat. Là-bas, il y a les jedis, mais eux non, ils n'ont pas le droit. Tu aimes le chocolat ? On va aller en manger ? J'ai faim."

Il fallait dire que la fillette ne pouvait concevoir ses amitiés sans chocolat. Mère, ce n'était pareil ; mais à ses yeux candides, nul ne pouvait être réellement gentil s'il n'aimait pas le chocolat. Il fallait dire aussi que si sa soudaine déclaration avait quelque chose de péremptoire, ce n'en était pas moins une nécessité absolue qui se faisait jour dans son corps en pleine croissance en absorbant son attention complète. Doucement, la gamine enlaça le cou de son nouvel ami de ses deux bras, en calant sa tête sur son épaule. Ils allaient retourner à la maison tous les deux ; puis elle l'inviterait à jouer dans sa chambre, et ils feraient pleins de trucs amusants, et puis ils mangeraient tous les deux. Et ça serait très amusant !
Son ventre refit un petit bruit, qui la fit éclater d'un rire joyeux, bien qu'encore fragile. Son regard sombre tomba sur les cicatrices du mercenaire et elle écarquilla les yeux, s'interrompant aussitôt de s'esbaudir pour en parcourir un du doigt, étonné. Jack était tombé... mais pourquoi le médecin n'avait-il pas soigné ses plaies ? Il fallait aller voir son médecin. Mira disait toujours que c'était très dangereux de pas se soigner, et la princesse Milésya interdisait à son nouvel ami de mourir ! Quand elle tombait, tout le monde se précipitait aussitôt, pour la soigner et la cajoler - alors pourquoi ne l'avait-on pas aidé, lui ? Bien sur, l'enfant était loin de pouvoir imaginer à quel point son compagnon était abîmé. Pour l'enfant des palais, la laideur était encore quasiment inconnue...

- "Jack ? Tu vas mourir ? Pourquoi t'as pleins de bobos dans le cou ? Ton médecin les as pas fait partir ?"

Elle serra son petit corps contre celui, plus ferme, de l'adulte qui lui donnait un nouveau sentiment de sécurité par rapport à cette éternité de solitude vécue quelques instants plus tôt, avec l'impression de lui donner beaucoup de sollicitude. Elle ne voulait pas qu'il soit malheureux, oh non !
Jake Darinson
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Le binôme atypique marchait dans la rue, la jeune fille avait passé ses petites mains menues autour du cou du mercenaire, ce qui eut pour effet de le rendre plus que mal à l'aise...allez savoir pourquoi...Le mercenaire marchait d'un pas lourd, son armure se contentant de lâcher un léger 'clong' à cheques pas. Bon sang, il avait vraiment faim... Son estomac criait littéralement famine.'Et maintenant il était en train de tailler une bavette avec la gamine..
Jake marchait dans la rue, ne sachant trop où aller, regardant à droite ou à gauche, espérant que quelqu'un reconnaisse la petite. Elle était peu être mignonne , jolie comme tout,mais c'était un véritable moulin à parole, jake en avait mal à la tête....


Une princesse? Elle? Et bien après tout toutes les petites filles de son âge devaient se prendre pour des princesses, c'était un peu dans l'ordre des choses non?Jake se contenta donc de sourire secouant légèrement la tête aux dires de la gamine. Se répondant à lui même à voix basse "mais bien sur et moi je suis l'empereur...les gosses...alors...c'est pas possible..." et voila qu'en plus la petite chérie avait perdu sa poupée.... journée chargée se dit le mercenaire. Et bien avec un peu de chance il retrouverait aussi Milly , la petite fille avait l'air d'y tenir. Après tout, tout les enfant avaient droit à leur Doudou , la petite princesse n'y faisait malheureusement pas exception!
Puis Milésya secoua son petit sac blanc comme pour justifier de sa royale origine. Le sac était plutôt mignon et assortit à la ptite.


"joli petit sac tu as la fillette...il a du couter cher" dit Jake en regardant les pierres précieuses du coins de l'oeil.
Tu ne vas pas t'abaisser à braquer une môme se dit le mercenaire...tu vaux mieux que ça... Et puis de toutes façons ce sac était très probablement de la contrefaçon, fort réussie certes, mais de la contrefaçon tout de même! Bref! Se dit le jeune homme! Jake repensait au beau gueuleton qu'il allait de faire une fois cette histoire réglée! Cela promettait d'être pantagruellesque! , Hmmmm? Un triple cheese burger au bantha rolalaaaa! il en avait l'eau à la bouche, il ne fut troublée dans ces pensée que par un " .....tu aime le chocolat?.......... j'ai faim Jake...."
Le mercenaire ferma les yeux, il n'avait plus beaucoup de crédits...mais il entendait l'estomac de Milésya gargouiller. Bon, la petite était en pleine croissance...et lui fort comme un gundark...mais il avait faim....vraiment faim... Il serra les dents et répondit à la jeune fille...

" Oui... bien sur que j'aime le chocolat...tu as vraiment vraiment faim....?" Jake espérait une réponse négative histoire d'épargner le peu de crédits qui lui restait. Mais la petite fille se contenta de hocher la tête ..." bon d'accord petite, on va s'arrêter dans un petit resto, ça te va....?.... tu veux manger quoi au fait?"


Jale était déçut finit le triple cheese....finit ... Bon la petite , elle, mangerait... Mais ca ne consolait pas le mercenaire. Au fil du temps, il était devenu égoïste, mais avec Milésya il ne pouvait pas. Ce n'était qu'une enfant aussi embêtante soit elle...


Marchant toujours dans la rue éclairée par des lumières, le soleil se couchant sur Correlia, la petite princesse passait ses doigts sur les cicatrices du jeune homme qui, surpris sursauta. Milésya ne devait pas connaitre les subtilitées du combat, elle verait bien assez tôt que la vie n'etait pas ce qu'une pseudo petite princesse devait imaginer. La faim, la pauvreté, les blessures, et la mort voila ce qui remplissait la vie de Jake. Bien sur il ne souhait à personne de vivre cela, mais avec le temps il s'était habitué. Avec le temps, on se faisait vraiment à tout.Milésya lui demanda si il allait mourir et pourquoi le docteur ne l'avait psa soigné.

Jake lui répondit en la regardant " Ce sont d'anciennes blessures, je n'avais pas de docteur, j'ai du faire sans, et rassure toi petite, je ne vais pas mourrir, enfin pas tout de suite....." Il la regarda et lui offrit un petit sourir.... "Bon si on parlait de choses sérieuse? alors tu m'as dis que tu t'etais perdue ou exactement, parce que je vais pas pouvoir te garder toute la vie moi, j'ai du travail à faire, tu cromprends?" il lui chatouilla le nez et termina "allez on mange et et on retrouve ta famille!"

Jake continuait à marcher dans les rues cherchant quelque chose que la petite fille pourrait manger....
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Ses bras minces fermement enroulés autour du cou de l'adulte imposant, sa tête bouclés reposant sur son épaule avec abandon, Milésya de la maison Kira se sentait bien. Un peu fatiguée, un peu perdue, mais l'enfant n'avait jamais expérimenté la méfiance au palais d'Iziz ; aussi se sentait-elle pleine d'amour et de confiance pour le monsieur inconnu qui la ramènerait dans le palais de papa.
Il ne pouvait de toute façon en être autrement : le monde tournait comme cela. Même quand les enfants se perdaient, on les retrouvaient, et tout finissait bien, bien au chaud au lit avec son histoire préférée.

La lumière continuait de baisser sur la rue sale, et, peu à peu bercée par les mouvements de Jack, la fillette sentait petit à petit la fatigue la gagner, seulement maintenue éveillée par les grondements de son ventre qu'elle avait du mal à identifier tellement la situation était inhabituelle. L'adulte - qui avait bien besoin d'un bain, même elle s'en rendait compte, il sentait si bizarre ! - continuait de lui parler, ce qui l'empêchait aussi de sombrer. Il se comparait à un empereur si elle était une princesse, et Milésya se demanda de quelle coalition de planète. S'il gouvernait plusieurs planètes, pourquoi n'était-il pas venu à Iziz dire bonjour à sa mère, et pourquoi ne savait-il pas qui elle était ? Tant de questions sans réponses ! Mais la petite fille se fit la réflexion que cela devait faire parti de ces mystères d'adultes qu'elle ne comprenait pas encore bien, et que son précepteur lui expliquerait lorsqu'elle serait plus grande. Aussi garda t-elle le silence, se cramponnant un peu plus à son sauveur qui devait tout savoir, puisqu'il était empereur !

Puis, après lui avoir proposé de s'arrêter au restaurant, il lui chatouilla le nez. La petite fille se mit à glousser, avant de tapoter sur le nez de son nouvel ami à son tour, très rassurée de savoir qu'il n'allait pas mourir. Il voulait savoir où est-ce qu'elle s'était perdue, parce qu'il devait rentrer à la maison bientôt. A cause de son travail. On allait manger et retrouver Mère !

La princesse héritière héritière d'Ondéron regarda autour d'elle, dans l'espoir de voir un restaurant qu'elle connaissait pour l'avoir déjà vu sur Coronet avec Mira, mais les couleurs voyantes des enseignes et la musique bruyante, trépidante, l'intimidait un peu. Puis finalement, une image holographique de planète ressemblant à la sienne la fit se décider.
C'est là où elle voulait manger ! L'odeur qui se dégageait des environs du restaurant lui mettait l'eau à la bouche, où un sourire décidé éclot sur sa frimousse rebondie d'enfant favorisée.

- "C'est ici que je veux manger, Jack ! Il y a ma planète, tu vois. Une planète toute ronde avec la jungle, près d'Iziz. J'aime bien aller au restaurant, mais je n'ai jamais le droit de sortir sauf pour aller rendre visite au Temple, à Iziz. Juste ici, parce qu'on part en excursion. Toi aussi, tu es en excursion ? Mère aussi, elle travaille tout le temps. C'est pour ça qu'elle ne vient pas en promenade... Est-ce que vous travaillez ensemble ? Tu ressembles plus à un garde mais les hommes ont le droit de se mettre en armure parce que sont des garçons et qu'ils... assurent la sécurité. Parce qu'ils sont là pour ça."

Les idées s'embrouillaient un peu dans la tête de la petite fille mais l'essentiel était là : et si le tout n'était pas toujours très cohérent, tout était parfaitement en ordre dans sa tête bouclée. D'autorité, elle chercha à descendre des bras de son sauveteur, pour se diriger en trottinant vers le restaurant, tout en s'assurant par de fréquents regards en arrière que son nouvel ami la suivait bien. Puis, rassurée, Milésya entra sans songer une seule seconde aux questions pécunières, avant de grimper sur la chaise, posant ses petits poings sur la table, poliment.

- "J'ai très faim, Jack. Je veux du Won fumé aux Bishjark. Tu sais, les petits trucs rouges. S'il te plait."

Plat cher et raffiné s'il en était, habituel à la table de la reine d'Ondéron qui aimait particulièrement ce met - probablement parce qu'on le disait réservé à une certaine élite sur Ondéron. Sa fille avait pris goût à sa saveur légèrement sucrée, douce à son palais en formation, mais n'avait pas conscience qu'on ne pouvait simplement pas le connaitre... Et ce qui était sûr, c'était que la petite princesse d'Ondéron ne connaissait majoritairement que son plaisir dans sa vision encore parfaitement égoïste de la vie.
Elle posa son sac à main de dame sur la table, et se tortilla sur la chaise, subitement mal à l'aise.

- "Jack ? Tu vas me reconduire au parc des animaux ? C'est là où j'ai perdu Mira, ma nourrice, et mon pré-cepteur. On jouait à cache-cache, et il y a eu l'ascenseur dans l'arbre... mais je.. je veux plus revenir dans le parc des animaux. Je veux retourner au palais de papa. Papa, il joue mieux à cache-cache, je suis sûre. Il faut toujours être très gentille pour le séduire. Alors on est tous très heureux maintenant qu'on est tous ensemble..."

La princesse d'Ondéron exilée sur Corellia se remit à renifler, à nouveau au bord des larmes. Elle voulait maman... elle voulait Mira et Milly... Maman... maman...

- "Je veux Mère !"

D'ici à cinq secondes, elle allait se remettre à pleurer...

[Les examens sont finis !!! Et je me remets à poster !]
Jake Darinson
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Tapotant le nez de Jake la petite fille riait, mais son rire laissa place au sempiternel moulin à parole. Est-ce qu'un enfant de cet âge était supposé parler autant? Ou était-ce congénital? Le mercenaire commençait sérieusement à se poser la question. Et puis il commençait à se rendre compte que la petite était très maniérée. Etait elle vraiment une petite bourgeoise? Cette hypothèse commençait à lui faire peur, après tout Jake était recherché par le S.I.S . Il espérait qu'on ne l'accuse pas de kidnapping, et de séquestration. Bon... Aller au restaurant ne devrait pas être considéré "à priori" comme de la séquestration. Mais les gens avaient vite fait de voir des choses qui n'existaient pas, alors malgré tout Jake restait attentif aux gens autour de lui. Il prenait garde aux regard soutenus et mal placés. Malgré q'un homme de sa carrure, habillé comme un soldat de fortune portant dans ses bras, suspendu à son cou une petite fille coquète pouvait grandement pousser au questionnement...
Jake écoutait donc qu'à moitié la jeune fille, trop occupé à surveiller discrètement ses arrières et à trouver un endroit ou se restaurer.

"Non Milésya je ne travail pas avec ta maman et je ne suis pas garde non plus, je suis comme un soldat, mais qui travail à mon compte, tu comprends?"
il regardait la jeune fille qui semblait avoir du mal à saisir la nuance.

 Tout en marchant il se questionnait , aurait il des enfants un jour? si oui avec qui? Serait il un bon père? alors que tout ce qu'il arrivait à faire était de tuer des gens. De toutes façons avec qui arriverait-il à partager sa vie? Qui voudrait d'un exclu de la société comme lui? Il fallait le reconnaitre le jeune homme se sentait seul et cette solitude commençait à peser lourd sur sa vie. Mais bon le jeune homme n'avait pas le temps de se questionner plus, la petite princesse avait faim. 
La petite fille descendit de ses bras et lui pointa justement un restaurant du doigt. Aie, ça sentait la gastronomie à plein nez... Et dans la tête de Jake cela voulait dire que cela coutait cher... Il n'était pas du genre pingre mais là....il observait avec une mine grave le menu sur le panneau électronique à l'entrée . Les prix étaient exorbitants, allait il devoir partir sans payer la note? Cette idée ne l'enchantait pas. Mais la petite Milésya fila dans le restaurant, s'installant à une table . Jake commençait à sentir les ennuis arriver à une allure folle. Frottant sa barbe de trois jours il la regardait, ses petit poings menus sur la table, et ses petites jambes battant la mesure contre la banquette.
C'était peut être le temps de lui faire une leçon de vie, dans la vie on à pas toujours ce que l'on veut.

Jake mit une cigarette à sa bouche et l'alluma avec son zippo à la peinture rouge écaillée.
"On va retrouver ta famille promis.....mais...." le mercenaire tira une bouffée et souffla au dessus de sa tête .
"On peut pas manger là, ça coûte trop cher. Je suis sur que c'est très bon, mais je n'ai presque plus d'argent. On va devoir manger ailleurs, tu comprends?"

La jeune fille devait être bien loin des préoccupations pécunières des adultes, et si elle disait vrais, ce que jake doutait très largement, elle n'avait jamais connu la faim ni la pauvreté . Alors que Milésya voulait sa maman, elle éclatât en un long sanglot . La petite commençait à pleurer à chaudes larmes, ses parents devaient lui manquer et en plus elle venait de se faire refuser un plat gastronomique..
Jake ne savait trop comment réagir, mais il se doutait que lui coller une baigne ne serait pas la solution appropriée. Il réfléchit donc quelques secondes pour trouver les mots justes sous le regard des autres clients assis à leur tables. Le mercenaire s'agenouilla près d'elle, le canon de son fusil blaster attaché dans son dos trainant par terre. 
"écoute fillette...." d'un ton se voulant rassurant "je t'ai promis qu'on la retrouverait, mais avant que l'on reprenne la route il faut manger, mais pas ici. Alors sèche tes larmes, tu n'est pas seule, je suis avec toi." 
Il sortit un mouchoir qui était dans une de ses poches en cuir noir accrochée à sa ceinture, et le passa le plus délicatement qu'il put sous les yeux de la jeune fille qui sanglotait toujours. C'était la première leçon pour Milésya , les caprices ça ne marchait pas avec lui.
Il repris cependant la petite dans ses bras et continua "tu sais, jolie jeune fille, dans la vie on obtient pas tout en claquant des doigts. Lorsque je te ramènerais chez toi et que je partirais, j'aimerais que tu t'en souvienne..."
Il lui donna un rapide clin d'oeil souriant et sortit du restaurant.

Il marcha de nouveau une dizaine de minutes,  vers un petit restaurant relativement modeste,un fast food situé dans une ruelle sombre. Bien loin du restaurant gastronomique. Le néon de la devanture "chez Jimbo!" clignotait, cassé.
Quelques clients étaient à l'intérieur, jake passa commande avec l'argent qui lui restait. Il commanda un hamburger pour la petite avec une boisson sucrée  rose et des frites.
Le mercenaire ne prit rien, ses poches étaient vides. Tant pis se dit il ça sera pour la prochaine fois...il s'assit en face de la petite fille et la regarda rechigner à manger.

"Tu sais princesse, quand on à pas beaucoup d'argent, un repas comme ça, c'est un véritable festin...."
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Employée à temps plein depuis la naissance de la petite princesse, la nourrice Mira s’était beaucoup attachée à l’enfant. Constamment à son contact, elle se considérait secrètement comme sa propre mère ; au détail près qu’elle n’avait pas le droit de la gronder et encore moins de la frapper lorsqu’elle faisait des grosses bêtises. Emplie de tendresse à l’endroit de sa protégée, la togruta s’était vu enchantée d’avoir été choisie pour accompagner l’enfant au palais de son père, le Duc Gordon. Bien sûr, la petite fille grandissait, et avec, commençait à faire des bêtises… mais la nourrice n’arrivait pas à trouver l’enfant coupable. Comment pouvait-on grandir avec tant de règles de bienséance à respecter ? Il était normal que la petite fille soit intenable : elle devait exprimer son énergie, même si elle devenait de fait intenable. A vrai dire, la nourrice la laissait un peu cavaler, en partant du principe que dans un endroit si protégé, rien ne pourrait jamais arriver à « sa » petite princesse.

Elle ne s’était donc pas vraiment inquiété lorsque Milésya s’était éloignée pour jouer à cache-cache, et elle avait poursuivi tranquillement sa conversation avec le précepteur de la fillette, qui pouvait parler des heures durant de la faune de Corellia, en sachant que la fillette ne pouvait pas être très loin.

Mais lorsque le couple naissant avait commencé à la chercher et qu’ils n’avaient trouvé personne dans les environs immédiats, l’inquiétude, puis une véritable terreur avait commencé à monter. La princesse d’Ondéron, l’héritière du trône d’Ondéron avait DISPARU ! Au bout d’un quart d’heure de recherches enfiévrées, leur panique était à son comble. Ils commencèrent à hurler son nom dans tout le parc, puis en voyant leurs efforts désespérés réduits en vain, s’adressèrent aux gardes du zoo de luxe dans lequel ils se trouvaient. Bien entendu, ils se gardèrent de révéler qu’il s’agissait d’une princesse qui s’était perdue : à aucun prix, il ne fallait pas que la Reine Emalia apprenne ce qui s’était passé. Ni les paparazzis…

Les recherches se poursuivirent, avant qu’un garde ne découvre avec horreur sur les caméras que l’enfant avait débarqué dans la rue par l’ascenseur du parking, avant de poursuivre son chemin.

Le couple censé garder Milésya donna tout son argent au directeur pour qu’il n’appelle pas la police. Ils se chargeraient eux-mêmes des recherches.

Toute la journée, ils n’eurent de cesse d’essayer d’interroger une foule parfaitement indifférente qui avait eu bien d’autre chose que de remarquer une petite fille solitaire. Ils étaient au comble de la terreur lorsque la fin de l’après-midi approcha et que le soleil commença à décliner. Il faudrait se résigner à tout raconter à la police … et aussi à leur redoutable patronne. Il était probable qu’ils ne reverraient rapidement ni la lumière du jour ni leur protégée de leur vie ; mais la vie d’une enfant de cinq ans était en jeu. Qui sait si on ne l’avait pas enlevé … ?

Ils prévinrent la Reine Emalia par l’intermédiaire de son secrétaire qui filtrait les appels. Ils se rendirent ensuite à la police, main dans la main. Les véritables recherches allaient commencer.



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Quant à Milésya Kira, petite créature de cinq ans, parfaitement inconsciente du remue-ménage qu’elle avait déclenché, elle s’arrêta presque de pleurer lorsque l’homme la prit par la main pour qu’ils s’éloignent du restaurant qu’elle avait choisi. Aussi perplexe que sur le point de faire une grosse colère en voyant que son désir n’était satisfait, elle ne savait pas trop quoi penser de la phrase de son nouvel ami. « Nous n’avons pas les moyens » était un concept qu’elle n’avait encore jamais entendu – et seule la pensée perplexe de ce que cela pouvait bien vouloir dire l’empêchait de se mettre à pleurer comme une fontaine. Mais à vrai dire, elle était aussi tentée d’attendre la suite des évènements, aussi improbables à ses yeux de fillette choyée en dehors du monde réel.

Avec la rudesse qui le caractérisait, Jack lui demanda d’arrêter de pleurer, l’assurant qu’ils retrouveraient bientôt la famille de Milésya, avant de l’emmener dans un autre de ces endroits qui n’étaient pas jolis comme le restaurant qu’elle avait elle-même désigné. La rue était si sombre qu’elle vit se dessiner un grand monstre sur le mur de bitume taggé en face d’elle ; une odeur dégoûtante qu’elle était incapable de qualifier lui fit froncer son petit nez blanc, avant qu’une odeur alléchante ne vienne chatouiller son odorat. La jeune princesse la reconnut aussitôt et en oublia presque son chagrin : Elle aimait le sucre et les petits pains !

Le néon de l’enseigne pulsait de manière étrange et elle eut un mouvement de recul lorsqu’un alien sortit du fast-food criard une arme à la main. Heureusement, la « chose » effrayante ne lui prêta aucune attention et le mercenaire et la fillette entrèrent enfin. La musique violente inonda leurs oreilles, tandis qu’un balayeur droïde les bousculèrent sans s’excuser. Subjuguée par les couleurs et l’atmosphère inhabituelle, elle oublia totalement ses griefs et ses protestations d’enfant gâtée, et sentit à peine que son nouvel ami l’installait sur une chaise et commandait (enfin) à manger. Puis elle se rendit compte. Elle n’était pas bien sur la chaise ! Cette dernière était glissante et dure, et un peu collante aussi, comme la table. Etouffant un rire à ce gag (rendez-vous compte, une table qui collait comme si on avait mis de la confiture dessus !) la minuscule noble d’Ondéron essaya aussitôt de coller et d’enlever ses doigts, étouffant un rire joyeux à chaque tentative. Puis la nourriture arriva, que le droïde déposa devant elle. Elle ouvrit de grands yeux. C’étaient les merveilles de Corellia ! La boisson était dans une grande boite de plastec rose vive, avec une paille (une paille, comme quand elle était bébé !) et la nourriture avait l’air emballée dans une espèce de feuille qui collait un peu aussi. Docilement, la petite fille posa ses mains sur la table pour montrer à Jack combien elle était polie, tout en gardant son sac près d’elle sur la table, avant de regarder autour d’elle à la recherche des couverts. Des frites à l’aspect délicieux embaumaient à son odorat enfantin qui en goûtait souvent grâce au cuisinier du palais qui en préparait juste pour elle et la fillette commençait à en avoir très envie … mais comment allait-on manger, si les couverts n’arrivaient pas ?

- « Jack, j’ai faim ! »

Une petite moue indignée fut dirigée vers l’adulte qui l’accompagnait. Pourquoi ne faisait-il pas venir des couverts pour manger ? Et lui, il n’avait pas encore de nourriture devant lui. Peut-être que tout arriverait si elle demandait gentiment ?

- « J’ai faim, Jack. S’il te plait, est-ce que les couverts arrivent vite ? C’est quoi, ça ? »

D’un doigt un peu grassouillet de bébé, l’héritière désigna le sandwich qui exhalait une délicieuse senteur gourmande. Il fallait dire que jamais la Reine Emalia n’avait demandé à faire préparer des sandwichs pour sa fille. C’était tellement vulgaire pour son palais raffiné qu’elle n’avait même jamais pensé à faire goûter son précieux bébé…

- « Pourquoi le droïde t’as rien donné ? Ici, c’est un restaurant de Corellia typique ? Mon précepteur, il dit qu’il faut visiter les musées typiques. Comme le parc des animaux. Il y avait les animaux de la planète. Tu sais, j’aime bien les animaux… J’ai une barrette avec un peko-peko. C’est ma préférée. Tu sais ce que c’est, toi ? C’est un oiseau qui vole. Ouuuh ! Ouuuh ! »


L’enfant se remit à rire, tout en regardant son nouvel ami avec des yeux étincelant d’une parfaite innocence.



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Le ministère de Corellia était désormais prévenu, et un important dispositif policier commença à bloquer les issues de Coronet.
Jake Darinson
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- « J’ai faim, Jack. S’il te plait, est-ce que les couverts arrivent vite ? C’est quoi, ça ? »

Le jeune homme sourit regardant la fillette dubitative, elle n'avait manifestement jamais mangé de bantha burger, si c'était une petite fille bourgeoise, les sandwichs ne devaient pas être souvent au menu de son fin palais. Mais qu'importe? Après tout elle connaitrait ça au moins une fois dans sa vie. 
"Pas besoin de couverts ma jolie, regarde comme la vie est bien faite..."
Le mercenaire ouvrit la boite du burger, prit le sandwich et lui montra la marche à suivre. La procédure etait en fait relativement simple, prendre le bantha burger entre les doigts , ouvrir grand la bouche et croquer dedans.
La petite princesse regardait avec de grand yeux ronds, elle n'avait manifestement jamais mangé avec ses doigts de sa jeune vie. Ha! quoi de plus merveilleux que de manger un festin comme celui là avec ses doigts se dit le mercenaire.
Il lui tendit le hamburger, c'était à son tour. Elle l'enserra de ses fins doigts d'enfant de cinq ans, ouvrit sa bouche laissant apparaitre ses petites dents de laie et croqua de toutes ses forces dedans. Et ce qui devait arriver arriva, la sauce contenue dans le sandwich lui barbouilla la bouche et les doigts sous le regard et le rire amusé du jeune homme. 
Mylesia reposa le burger dans sa boite manifestement un peu vexée d'être toute barbouillée. Jake se mettant une cigarette au coin des lèvres pris une serviette en cellulose offerte avec le menu et commença à nettoyer les mains et la bouche de la petite fille.
"T'inquiète pas ma jolie c'est normal, quand tu mange ça, il faut juste éviter de tour vouloir mettre dans ta bouche en même temps! Tien prends un peu des frites...moi je n'ai rien commandé il ne me reste pas assez d'argent, mais mange...."
Ce que fit la petite, elle semblait manger avec appétit, sous les yeux triste du pauvre mercenaire dont le ventre criait famine... Mais bon, une fois tout ça terminé, il trouverait bien un petit boulot pour se faire quelque crédits et enfin manger... Mais pour l'heure cela devrait attendre. Il chipa tout de même deux frites à la jeune fille qui lui parlait des peko peko, un oiseau apparemment ... Jake n'avait absolument aucune idée de ce dont elle parlait, mais il riait avec la petite fille. Lui aussi faisait ouuuh ouuuuh avec la fillette.
Finalement il l'aimait bien cette petite, malgré ses manières de petites princesse. Elle devait être née avec une cuillère en or dans la bouche. Encore une enfant qui ne connaitrait pas ce qu'était la vrais vie. Si la petite disait la vérité elle serait probablement mariée à un jeune âge avec un homme qu'elle n'aimerait probablement jamais. Et elle deviendrait certainement aigrie par le protocole et l'étiquette royale. La belle vie? Peut être pas après tout. La liberté et le choix de ses actions , c'était peut être ça la richesse finalement. Jake était bien placé pour le savoir, il s'était brulé les ailes en prison, tournant des années comme un véritable gundark en cage. Mais finalement il était redevenu riche. Ses ailes avaient repoussées comme celles d'un phénix. Tien un phénix, ça serait très bien pour un nouveau tatouage se dit le jeune homme regardant toujours la petite que finalement il plaignait. Cette fugue aura peu être été pour elle la seule chance dans sa vie de prendre un bouffée d'air frais. Dommage qu'elle ne s'en souviendrait probablement jamais. Elle oublierait forcément aussi jake, mais lui ne l'oublierait pas, cette petite fille perdue, mangeant un bantha burger, se mettant de la sauce partout.
Alors que la petite fille sirotait la boisson gazeuse rose, le mercenaire que la vie n'avait pas épargné se surpris à sourire devant cette scène. 
"Alors princesse, j'espère que tu trouve ça bon? Quand tu auras finit de manger, tu te lavera les mains et on reprendra la route, ça marche ma jolie?"
Le jeune Jay lui, souriait toujours, ne se doutant pas que le périmètre entourant le zoo et ses environs etait lentement et inexorablement bouclés par les forces de police corrélienes. Jake avait eu du cœur avec cet enfant, et sans le savoir il en payerait sûrement le prix fort...
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L'enfant regardait le mercenaire faire avec de grands yeux ronds. Il prenait la nourriture avec les doigts et croquait directement dedans ! - comme les animaux, aurait dit Mère, et puis ses nourrices. Et aussi ses précepteurs. Mais elle sentait d'une manière confuse que son nouvel ami était de ceux qui la laisserait faire quelques bêtises, et que ce serait bien plus drôle de manger de cette manière, surtout qu'elle avait très faim. Et puis, c'était un adulte, non ? Il devait avoir raison. Les adultes avaient toujours raison - elle aussi, quand elle serait adulte, elle aurait toujours raison. Elle serait la reine !

Il lui tendit le bantha-burger, et la petite fille prit entre ses mains la matière chaude et qui sentait bon. C'était très gros à sa petite bouche, et elle distingua comme du fromage sur la viande, entre les deux tranches de pain. Ses yeux brillèrent de gourmandise, tandis que son estomac grondait à nouveau, et Mylésia se décida enfin. Scronch... elle croqua en plein dedans, et ouvrit des yeux ronds de surprise lorsque la sauce dégoulina sur ses mains et tout autour de sa bouche. Vite, elle reposa l'aliment responsable, toute honteuse de s'être toute barbouillée. Mère aurait dit qu'elle avait des manière de petit animal et qu'une princesse de sang royal ne se salissait jamais. C'était toujours dur de ne pas se salir, même si la fillette essayait de veiller à ce que cela n'arrive pas !
Jack se pencha sur elle en souriant. Il était rassurant, son nouvel ami, à toujours rester pour s'occuper d'elle comme Mira le faisait toujours; et la royale fillette le laissa faire en dandinant un peu sa tête, au rythme d'une chansonnette qui tournait insouciamment dans sa tête bouclée. Sur son invitation, elle se servit des frites, puis recommença à rire lorsque le détenu poursuivi se mit à imiter les pekos-pekos avec elle.
Doucement, la fillette s'enhardissait à nouveau ; et la bouche pleine de frites - elles étaient bizarres, un peu molles, mais tellement bonnes ! - elle saisit la boisson aromatisée avec un petit gloussement de satisfaction.

- "Oui, c'est bon, Jack ! A la maison, on mange aussi des frites. Herbert me fait des frites pour mon anniversaire. Après on monte dans le Beiko et on va dire bonjour aux gens. Si tu as faim, prend mes frites. Moi je te les donne."

Elle reposa la boisson gazeuse en chantonnant, pour pousser doucement la barquette vers le mercenaire, tandis que son attention était soudainement attiré par l'écran holo de mauvaise qualité qui diffusait des clips à la musique douteuse à plein volume dans le restaurant. Elle regarda quelques minutes sans comprendre les scènes à caractère osé, puis pointa l'écran de son petit doigt potelé, tandis qu'une voix féminine attirait les regards des divers clients de l'établissement :

"Nous interrompons les programmes pour un flash spécial.

Depuis 18h57 standard, nous annonçons que la princesse royale de la planète Ondéron, en visite protocolaire chez son père, le duc Gordon de Corellia, propriétaire des firmes Tobacco-Sanders et Plastec Plus, a officiellement disparu, en raison de la négligence de sa nourrice et de son précepteur, alors qu'ils étaient en visite éducative au Zoo de la Coupole de Cristal."

Une image de Mira et de son compagnon, en uniformes de prison, les montrait assis sur des chaises, la tête basse et le regard accablé dans un poste de police. Puis l'image d'une fillette rieuse, en robe rose, avec son chapeau et ses gants avec son petit sac blanc, se matérialisa en trois dimensions.

"La planète républicaine d'Ondéron et le Triumvirat de Corellia offrira 50 000 crédits à qui ramènera la princesse Mylésia Kira d'Ondéron saine et sauve au poste de police le plus proche, et 5000 crédits pour toute information probante qui permettrait de la retrouver au plus vite"

La présentatrice twi'lek au regard grave s'effaça de l'écran, et la musique reprit dans la pièce, qui s'était petit à petit vidé de tout bruit de conversation. Seule l'image holographique en trois dimensions de la fillette continuait de trottiner dans le vide, tandis que la véritable princesse se précipitait vers son image en chantonnant de ravissement.

- "C'est moi, Jack ! Regarde !"

Sans le savoir, la fillette ne faisait qu'exprimer les pensées de toute la pièce ; puis un homme s'approcha de la fillette, avant de la saisir avec brusquerie par le bras. Ouais ! Il avait un plan... Il allait attendre que les parents de la petite soit encore plus angoissé et leur tirerait une rançon qui le rendrait riche pour sa vie entière. Il sortit son arme et déclara tranquillement :

- "Le premier qui l'ouvre j'lui cloue la tête au blaster. C'est clair ?!"

La petite fille se mit à pleurnicher, tandis qu'elle essayait de se dégager pour aller retrouver Jack. Jack, Jack, Mère, Mira ! Elle voulait que le vilain monsieur la lâche !!
Jake Darinson
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Jake et la jeune fille riaient ensemble, la situation s’était considérablement détendue, après tout le jeune mercenaire n'avait jamais été en contact avec de jeunes enfants, trop occupé à guerroyer à droite et à gauche ! Mais finalement ce n’était pas si terrible que cela, son appréhension s’était vite éclipsée, et il s'amusait plutôt bien avec la petite princesse . S'amuser ? Voilà un mot qui était sortit de son vocabulaire voilà bien des lustres, voir même depuis une éternité. Mais qu'importe tout allait pour le mieux après tout ! Poussant la barquette presque pleine de frites la fillette lui en offrit à son estomac criant famine, ce n’était pas grand chose, mais cela comblait déjà un certain vide, plus psychologique que physiologique il va de sois.

Tout deux mangeaient tranquillement, lorsque le les écrans du petit fast food passèrent au rouge clignotant. Dommage la zabrak en maillot de bain était plutôt bien gaulée se dit le jeune homme.

Puis mâchant une bonne bouchée de frites, il plissa les yeux . Une présentatrice Twi'lek fit son apparition, l'air grave solennel. 

Les images se succédèrent, le jeune mercenaire devenant de plus en plus blanc, jusqu'à ce que la photo de la petite fille qui était assise en face de lui apparaisse sur l’écran. Jake faillit s’étouffer lorsqu'elle cria bien fort : ''C'est moi, Jack ! Regarde !" pointant l’écran du doigt. Le mercenaire prit de court tapa sur sa poitrine toussant essayant de retrouver sa respiration. A présent tout le restaurant les regardait, Jake aurait bien aimé disparaître sous la table histoire qu'on ne le regarde plus, mais la situation était tout l'opposé... Tout le monde avait les yeux braqués sur eux. Bon sang c'était donc vrais, cette petite était vraiment une princesse! Aie aie aie aie aie.....Jake se retrouvait dans une position extrêmement précaire... Si les forces de l'ordre le coinçait... il etait foutu!
Alors qu'il se questionnait, une main vint saisir la fillette pour l'attirer vers lui, ce qui sortit le jeune mercenaire de sa rêverie. L'homme avait manifestement l'intention retoucher la prime annoncée au flash d'informations. Il menaçait de son blaster quiconque ouvrirait la bouche. Mais Jake fidèle à lui même, ne se priva pas...
"Hey la ptite n'à pas finit son burger..."
Le ravisseur tint promesse. Il visa le jeune mercenaire et tira deux coups de blaster venant s'abattre sur son torse, recouvert de son armure bleutée Czerka. Le jeune homme fut plaqué violemment dans la banquette par les impacts qui furent partiellement dévié par sa précieuse protection. Une fumée noire et âcre s'élevait de l'avant de son plastron. Deux impacts de plus....
Les clients laissèrent échapper quelques cris et le ravisseur, un humain d'une quarantaine d'année paniqua, tuant plusieurs personnes sous les yeux horrifiés de sa jeune victime. Puis profitant du chaos ambiant, l'homme en profita pour saisir la fillette en pleures dans ses bras et sortir en courant du fast food. 
Jake fut sonné quelques secondes et mais il reprit ses esprits après s'être fait secouer par quelques clients qui de demandaient si il était encore vivant.
D'un bon il poussa les civils et renversa la table d'un revers de la main pour libérer son passage. 
Sortant du restaurant, le jeune homme vit le ravisseur courir dans la ruelle se retournant pour envoyer deux ou trois rayons de blaster dans sa direction.
Mais Jake n'allait pas le laisser s'échapper, et ce n'était pas pour l'argent. La petite n'avait pas finit son burger et sa boisson, cela n'était tout simplement pas tolérable! Bon c'était un peu aussi parce que le jeune mercenaire aimait finalement beaucoup sa jeune coéquipière maniérée et qu'il ne souhaitait qu'une chose, qu'elle puisse dormir dans son lit ce soir et retrouver enfin ses parents et surtout sa poupée fétiche.
La course poursuite battait donc son plein dans la ruelle, alors qu'une cinquantaine de mètres les séparaient. Les impacts de blaster tombaient tout près du jeune homme, ceci n'entamant en rien sa détermination. Jake était un homme robuste et musclé, malgré son armure il filait dans la ruelle, aussi rapide que le vent. 
Il dégaina son blaster prêt à en découdre, il allait tirer mais hésita , c'était beaucoup trop dangereux, il risquait de toucher Milésya et il risquerait de s'en vouloir le restant de ses jours.
L'homme courait toujours devant lui, tenant la petite fille sur son épaule tel un vulgaire sac à patate. Mais il se retrouva piégé dans un impasse. Se sentant menacé il plaça le canon de son blaster sur la tempe de la gamine.
Jake était à une dizaine de mètres, les pleures de la petite   résonnaient dans le cul de sac, il brandit lui aussi lentement son blaster visant la tête du ravisseur qui menaça la petite princesse.
"T'approche pas ou je tue la mome!!" il appuya un peu plus le canon contre la tete de la petite.
"Fais pas de connerie, t'es foutu relâche la petite et je te laisse partir." les plaques du plastron de Jake fumaient toujours la les les lasers l'avait touché.
"Bon on partage si tu v...." La tête de l'homme éclata comme une pastèque éclaboussant au passage la petite, de sang et de cervelle à la couleur rosâtre.
Jake avait fait diversion en parlant au ravisseur et avait tiré. L'homme s'affaissa et la petite retomba sur ses pieds.
Le mercenaire courut rejoindre la petite fille, il sortit un mouchoir et vida de l'eau de sa gourde dessus, venant nettoyer le visage de la princesse qui sauta dans ses bras.
"Allez ne t'inquiète pas, Jake est la, Jake veille sur toi princesse...."
Le mercenaire serra la petite fille dans ses bras. "allez ca va aller ma chérie..."
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Le désordre le plus complet s'était abattu sur le petit monde douillet de la princesse héritière d'Ondéron, tant et si bien qu'elle ne savait plus où donner de la tête. Tout était devenu chaotique, source à la fois d'effroi et de confusion. Tout d'abord, le vilain monsieur lui avait fait mal en la prenant par le bras, puis il s'était mis à hurler des choses qu'elle avait du mal à situer, mais dont le ton l'effrayait au plus haut point. Jack avait exigé qu'il la lâche pour qu'elle finisse son burger, mais l'autre lui tira dessus ! Et si l'enfant avait déjà pu voir les soldats sortir leur blaster en son honneur et celle de sa mère, qu'elle en connaissait vaguement la portée mortelle mais sans vraiment l'imaginer correctement dans sa petite tête fantasque, Milésyia de la Maison Kira hurla lorsque deux impacts noirâtres se dessina sur le plastron de son nouvel ami tandis qu'il s'écroulait sur la banquette. D'autres coups de feu furent tirés, comme dans un rêve ; et malgré les coups de pieds et les coups de poings que la petite fille assenait à l'individu qui l'obligeait à rester sur son épaule, il sortit en trombe. La tête tournait à la fillette, mais une brusque rafale de vent lui fit reprendre partiellement ses esprits. Complètement impuissante, elle ne pouvait s'empêcher de verser un torrent de larmes terrifiées. Où était Mère, et Jack, et Mira ? Pourquoi n'étaient-ils pas, à débarquer au coin d'une rue, pour se précipiter vers elle, pour la choyer, la prendre dans leurs bras et la consoler ? Pourquoi ne venait-on pas la sauver de ce monsieur qui n'était pas gentil et qui sentait mauvais ?

Une voix familière s'éleva au milieu de ses sanglots, et son ravisseur la déposa par terre, tout en la tenant d'une main ferme. Bien que les larmes aveuglaient sa vue, la petite fille entendit confusément Jack s'exprimer à nouveau. La pression sur sa tempe se fit plus intense, puis à trembler - et au milieu d'un bruit de tonnerre, elle se relâcha définitivement. Le bruit mou d'un corps qui tombait la fit sursauter... ce qui ne l'empêcha pas de sauter dans les bras de son ami. Refermés sur elle, la jeune princesse se sentait maintenant en sécurité, même si elle ne pouvait s'empêcher de continuer de pleurer. Des larmes libératrices cette fois, comme en écho aux douces paroles de son sauveur. La jeune enfant renifla, puis ouvrit la bouche.

- "Tu n'as pas le droit de me quitter. Ne pars plus, Jack, comme Mère. Tu resteras avec moi toujours et tu seras le chef de ma garde personnelle quand je serai reine. Et on vivra heureux tou..."

Elle s'interrompit. Des grands frissons la secouaient toute entière tandis que son regard devenait hagard, absent ; elle vacilla sur ses jambes, menaçant de tomber si on ne la retenait pas. Un filet de bave coula sur son menton, et elle émit un son bizarre, un sifflement, dont elle n'avait pas l'air d'avoir conscience d'émettre.
Quelques secondes s'écoulèrent, pendant lesquelles Milésya ne réagit absolument pas. Puis son visage sembla reprendre vie brusquement - ses yeux cillèrent enfin, les traits de sa bouche reprirent une ligne plus ferme, et un son intelligible sortit enfin de son corps frêle.

- "...jours. Pour toute la vie, Jack !"

Avec moins d'énergie, elle se serra de nouveau contre le corps du mercenaire, touchant avec curiosité l'armure encore brûlante au niveau des deux impacts de blaster.

- "Tu t'es fait mal, Jack ? Il ne faut pas se battre. C'est vilain de se battre. Mère le dit toujours. Est-ce qu'on doit faire venir le médecin ...? T'as des trous dans la peau ?"

La fillette royale se mit à bailler très fort. L'épuisement gagnait son corps, malgré la quantité d'adrénaline engendrée par la violence de la scène. C'était si difficile de ne pas bailler pour rester polie... La scène de violence lui semblait déjà loin, embrumée comme dans un film lointain, et tout ce qu'elle désirait réellement pour le moment était d'aller dans son lit pour faire enfin dodo avec ses poupées et ses peluches.
Elle se sentait si bien dans les bras de son compagnon...

- "Tu sais, je t'aime fort, Jack..."

La princesse royale d'Ondéron fourra son pouce dans sa bouche avant de poser sa tête brune tout contre son plus grand ami du moment.
Emalia Kira
Emalia Kira
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- CO-MMENT ?!

Dans le salon de la suite que le Duc Gordon avait réservé pour elle dans son palais, la Reine avait brusquement bondi de son siège, faisant sauter le peigne d'ivoire des mains de la servante qui s'évertuait depuis de longues minutes à lui préparer une coiffure digne des plus grandes réceptions des mondes du Noyau. Mais cela n'avait guère d'importance face à l'annonce que l'on venait de lui faire.

- DISPARUE ? OU ? DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ?

La Reine hurlait sur un pauvre précepteur qui bafouilla une réponse à propos de quelques heures passées dans Coronet à rechercher la Princesse égarée. Elle avait visiblement une fois de plus échappé à l'attention de ses surveillants pourtant habitués aux fugues soudaines de la petite fille. Mais cette fois-ci, il ne s'agissait pas de fouiller derrière les rideaux du Palais d'Ondéron : Milésya avait été perdue dans la capitale de Corellia... Autant dire que l'on ne savait si on la reverrait un jour.

Pour la première fois depuis des lustres, la première fois de sa vie peut-être, Emalia sentit ses jambes se dérober sous elle. La coiffeuse aida à se rasseoir doucement sur son siège une femme tremblotante qui, avec cette blancheur, ces tremblements et ces yeux écarquillés, n'avait plus rien d'une Reine. Elle qui avait toujours tout contrôlé, qui avait fait en sorte que chacun de ses désirs soit exécuté, que chaque issue ait été minutieusement préparée... Cette nouvelle venait littéralement chambouler ses plans -et sa vie, il fallait bien l'admettre. Mais elle ne pouvait se résoudre à penser qu'elle ne pouvait rien faire -non, elle était une Reine, et elle allait ordonner que l'on retrouve sa petite fille au plus vite, voilà tout.

- Prévenez le duc Gordon ! s'exclama-t-elle soudain au précepteur qui n'en revenait pas d'avoir échappé à l'habituelle tornade qu'il écopait d'ordinaire lorsque l'enfant disparaissait ou commettait des bêtises importantes. Dites-lui de faire le nécessaire pour la retrouver ! Vite ! VITE !

Le précepteur disparut de l'encadrement de la porte automatisée sans répondre, et son pas de course se fit entendre quelques secondes.

Que pouvait-elle faire de plus ? S'interrogeait la Reine. Elle n'était pas chez elle, ici. Elle n'avait pas sa garde personnelle et quand bien même elle l'aurait amenée, ses hommes ne connaissait pas Coronet. Soudain, la ville lui paraissait si grande, si dangereuse... Qu'avait-elle pour protéger sa fille ? Elle ne possédait rien d'important, se rendit-elle compte. Darth Corla, sa plus puissante amie, était restée sur Ondéron... Tout ce qui était en son pouvoir, c'était de l'argent... Oui, de l'argent !
Brusquement, elle se leva de son siège et demanda aux serviteurs qu'on la mette en contact avec le duc Gordon. Oui, il fallait promettre une récompense. Une somme mirobolante pour que sa fille soit retrouvée vivante. Et que tous les médias de Corellia diffusent l'avis, oui ! Gordon avait assez d'argent pour cela ! Et s'il fallait, elle compléterait...


***
Mais de longues heures s'étaient écoulées sans que la Princesse ne donne signe de vie, laissant une Reine au bord du gouffre. Elle ne pleurait pas, l'angoisse tenait serrées ses lèvres devenues pâles. Des correlliens en uniforme l'avait questionnée sur la petite fille et elle leur avait transmis quelques images pour faciliter les recherches. Ils étaient repartis en lui assurant que dès qu'ils auraient des informations, ils la contacteraient. Mais depuis, c'était le silence. Même le duc Gordon ne donnait pas de nouvelles. Lorsqu'elle l'avait contacté, il avait acquiescé ses propos désordonnés en silence, puis s'était retiré pour mettre à exécution leur plan de communication. Mais depuis, il n'avait pas essayé de la joindre, et cela ne présageait rien de bon.

Lorsque la porte du petit salon s'ouvrit, Emalia pivota vers l'ouverture, l'espoir enserrant sa poitrine... Mais la tête du serviteur qui était apparue n'avait visiblement aucune bonne nouvelle.

- Votre Majesté, énonça-t-il avec peu d'assurance. Votre fille a été aperçue dans un fast-food de Coronet, à quelques pas de la Coupole de Cristal. Ce serait...

Le visage de la Reine s'était un instant éclairé, elle avait enfin des nouvelles de sa fille ! Sa fille était vivante ! Elle aurait peut-être laissé éclater sa joie, si seulement le serviteur n'avait pas fait cette tête d'enterrement.

- Ce serait un kidnapping. Des témoins ont vu un homme armé s'enfuir avec la Princesse.

Ce fut comme si le monde d'Emalia s'était écroulé une deuxième fois en quelques heures à peine. Elle avait beau se dire qu'avoir des nouvelles était une bonne nouvelle, elle ne pouvait se résoudre à imaginer Milésya aux mains d'une brute armée qui la menaçait peut-être. C'était sûr, elle allait faire une de ses crises... Ah, songea-t-elle avec rage, ce n'était pas le moment de se laisser à pleurer ! Elle allait le lui arracher des mains, fut-il qu'elle y aille en personne.

- Faites venir les médias, aboya-t-elle autour d'elle. Et habillez-moi sobrement. J'ai un discours à faire.

Quelques minutes plus tard, la Reine apparaissait sur les écrans de Coronet, un visage froid de marbre et une robe austère. Elle toisait droit devant elle, ses yeux fusillant un regard qu'elle espérait rencontrer de l'autre côté des caméras holo.

Ma fille, la Princesse Milésya Kira d'Ondéron, a été enlevée. Qui que vous soyez, nous savons. Vous avez été vu. Je ne doute pas que les soldats Républicains ne laisseront pas cette injustice impunie. Milésya est le joyau du peuple d'Ondéron, et mon peuple sait ce qu'est la justice en ce moment : des montagnes de crédits ! Si c'est ce que vous voulez, vous les aurez. Si vous vous rendez, je vous remettrai personnellement la somme que vous estimerez appropriée. Aucun mal ne vous sera fait... Si tant est qu'aucun mal n'ait été fait à mon enfant. Toute information concernant la fuite de cet individu pourra également être récompensée ! Et Milésya, si tu m'entends... N'aie pas peur, ma chérie, maman va bientôt venir te chercher...

La communication s'interrompit et dans sa tête, Emalia fit brièvement le point sur le discours qu'elle venait de tenir : faire miroiter des récompenses et émouvoir la populace... Ça devait marcher !
Jake Darinson
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La tension était retombée aussi vite qu'elle avait commencé, Mylesia serait jake de ses petites mains menues sanglotant de temps en temps. Le mercenaire lui regardait le cadavre de l'humain, le résidu de ce qui était encore sa tête il y'à quelques instant fumait toujours.
Il espérait que la petite oublierait ce spectacle et cette expérience traumatisante. Lui était habitué, tuer un homme ne lui faisait plus ni chaud ni froid, il avait appris à s'en détacher. 
A part peu être la première fois ou il avait descendu quelqu'un, un Rodien. Jake lui avait tiré dessus pour un simple différent monétaire. Il était resté là, à contempler le corps vert sans vie,sans rien dire, pendant des dizaines de minutes. Le mercenaire avait réfléchit longuement, briser le cours d'une vie, une histoire, une personne d'une simple pression du doigt sur une détente, c'était à rendre fou n'importe qui, du moins pour peu que l'on se penche sur la question.
Alors depuis ce jour il n'y pensait plus, il ne réfléchissait plus à ce genre de questions existentielles, les gens n'avait qu'un tors, se retrouver devant le canon de son arme lorsqu'il appuyait sur le détente. Mais qu'importe, il ferait une encoche de plus sur son armure Czerka qui fumait d'ailleurs tout autant que le crâne du ravisseur.

Il sourit lorsque la petite lui dit qu'elle voulait qu'il soit le chef de sa garde personnel. Jake n'aurait pas été contre, mais les promesses des petites filles étaient comme écrites dans le sable avant qu'une vague ne passe. D'autant plus qu'il etait recherché par le S.I.S, voila qui faisait mal dans un cv à présenter à la royale famille...
Enfin pourquoi pas se dit le jeune mercenaire, même si ce n'était que des promesses en l'air, il appréciait la petite fille qui s'inquiétait brusquement de son état de santé.
Les impacts sur son armure étaient encore chaud, le jeune homme avait quelques brulures sous son armure dû à la chaleur du contact des rayons laser sur son plastron encore fumant. Les armures étaient efficaces, mais si le ravisseur avait utilisé un calibre supérieur, un fusil blaster en occurrence, notre jeune amis aurait probablement été transpercé vif.
"Tout va bien princesse, t'en fais pas pour moi..." il regardait la petite fille passer ses doigts sur les impacts de son armure noircie. "Pas besoin de médecin pour cette fois..." l'adrénaline baissant dans ses veines, il commençait à ressentir les brulures sur sa peau, c'était supportable mais une légère grimace de douleur vint sertir son jeune visage.
Puis la petite princesse posa ses boucles brunes sur l'épaule du jeune homme l'entourant de ses petits bras, laissant echapper une phrase qui ébranla le mercenaire.
"Tu sais, je t'aime fort, Jack..."
Le jeune homme resta un instant les bras ballant, puis posa ses mains trapues sur le dos de la fillette.
"Moi aussi gamine... Moi aussi...."

La jeune princesse s'endormit,  l'asseyant sur son avant bras, Jake se leva avec une légère grimace, la douleur de la brulure sur son torse se réveillait petit à petit. Il tenait le petit corps fourbu de fatigue, et lui aussi commençait à montrer des signes de faiblesse...l'heure n'était plus à jouer, il devrait reprendre la route, trouver les forces de l'ordre et prier le ciel pour qu'ils ne s'intéressent pas trop à lui.... 

Sortant de la ruelle où s'était passé la course poursuite, le jeune homme regarda un des écrans géants habituellement utilisé pour les annonces publicitaires. Une femme arrivant sur ses trente ans parlait, froidement et sobrement. Tenant la petite fille dans ses bras, petite fille qui bavait allègrement sur son épaulière, accompagné d'un léger ronflement, Jake écoutait le message. C'était la reine d'onderon. Bon.... Elle était plutôt pas mal foutue , Jake devait l'admettre, mais il pariait qu'elle serait surement mieux en robe de soirée moulante, avec les cheveux détachés.... Bref.... 
Le message etait plutôt explicite:
" ramenez moi ma fille ou ça va barder." 
Ce n'était bien sur pas dans les projets du jeune mercenaire de se faire la belle avec l'heritiere du trône, mais il etait cependant assez fébrile sur la suite des événement. 
Ce fut un : "bouge pas connard!" qui le sortit de sa contemplation de la reine. Et bien Voila qui allait être réglé... Une patrouille de securité de coronet....Jake leva sa main libre pour faire signe qu'il se rendait. Alors qu'un homme d'arme vint prendre la fille de ses bras.

"Hey les mecs on se calme... J'allais vous rapporter la prin...."
Un grand coup de crosse vint s'abattre sur la mâchoire du jeune homme qui tomba instantanément inconscient....
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Un hurlement enfantin déchira l'air.

Ses cheveux châtains, tirant sur le roux tels que la petite fille les avaient hérités de sa royale génitrice, étaient collés en désordre à son crâne par une sueur poisseuse ; sa robe rose, chiffonnée, parsemée de tâches de sang éparses et de tâches de sauce de bantha burger mêlées, n'avait plus grand-chose à voir avec la ravissante création d'un couturier du noyau. Son sac blanc n'avait pas non plus été épargné par les aventures de la journée - mais les agents de la Corsec, les policiers de Coronet, n'avait pas mis plus de quelques secondes à identifier l'enfant dans les bras du mercenaire. Tenue dans les bras d'un humain armé dont l'armure avait subi des avanies récentes, il n'avait fait aucun doute dans l'esprit des membres des forces de l'ordre qu'ils venaient de rencontrer son ravisseur. Ils avaient donc agit en conséquence - récupérer la princesse d'Ondéron saine et sauve était leur priorité, bien sûr, mais neutraliser l'humain en était une autre, avant de pouvoir l'interroger au poste, d'une manière musclée s'il le fallait. Il s'était rendu sans faire d'histoire... c'était déjà un bon point, même si cela ne voulait pas dire qu'il était innocent. Après tout, il était en net infériorité numérique, et avoir une gamine endormie dans les bras alors qu'il devait se battre n'était pas la meilleure solution pour rester en vie !

Brusquement réveillée dans des bras inconnus, Milésya, quant à elle, n'en menait pas large. A la seule lueur des réverbères, elle avait du mal à distinguer le visage des personnes qui l'accompagnaient. Impossible non plus de reconnaitre leurs uniformes, qui ne ressemblaient en rien à ceux, bien plus habituels, des gardes du palais d'Iziz. Désorientée, elle s'était mise à hurler lorsqu'elle avait enfin aperçu la silhouette sans connaissance de son nouvel ami affalée et portée par deux agents, avant que la femme qui la portait n'enfouisse son petit visage contre son épaule en lui caressant les cheveux, tout en lui murmurant des propos rassurants. Alors, Mère allait venir ? C'était terminé, avec le méchant monsieur ?
Brièvement, la petite fille revit, comme dans un rêve, le sang par terre, la tête éclatée, les étranges morceaux rouges sur le mur dessiné, près du fast-food, imaginant la même chose sur "Jack-bantha-burger". Est-ce qu'il était "mort" ? Est-ce qu'elle le reverrait, et ils iraient de nouveau manger un bantha burger ? Peut-être que le cuisinier en ferait un, rien que pour eux ! Un peu rassurée à cette pensée, la fillette arrêta presque de pleurer, tandis que la patrouille arrivait enfin au poste, où un tas de gens les dévisagèrent. Se rappelant les bonnes manières que la reine d'Ondéron lui avait inculqué, l'enfant fit bonjour de la main aux diverses personnes et essaya de sourire lorsque des flash crépitèrent. Mais un alien de la patrouille se mit à hurler sur la personne qui prenait la photo, alors, indécise, l'enfant se pelotonna dans les bras qui la maintenaient bien au chaud.

Ce ne fut qu'à ce moment-là qu'elle s'aperçut que Jack avait disparu, avec les deux personnes qui l'accompagnait. On l'emmena dans une pièce nue, carrée, effrayante, avec seulement une table et des chaises, avec une grande surface qui, de réfléchissante devint très vite transparente, d'où on pouvait voir plein de personnes qui vint bientôt à sa rencontre. Ils piquèrent son doigt, lui donnèrent une friandise, et bientôt, deux personnes se précipitèrent à sa rencontre. Les mains entravés, Mira et le précepteur avaient l'air fatigués, mais l'héritière du trône d'Ondéron poussa un cri de joie et de soulagement. Et sa poupée, et mère ? Son bonheur serait complet, Mira était là !
Embrassée de tous les côtés, la petite n'eut presque pas le temps d'entendre sa nourrice confirmer qu'elle était bien Milésya Kira ; quand son précepteur la regarda de haut en bas, et qu'un policier la fit asseoir comme il fallait sur la chaise. L'heure était certes aux retrouvailles, mais aussi aux questions...

- "Ma chère enfant, que s'est-il passé ? Est-ce que c'est du sang, sur votre robe ?

La petite fille cilla, mit son pouce dans sa bouche, même s'il avait un vilain goût et que la fatigue reprenait le pas sur les émotions. On se sentait si bien avec un pouce dans la bouche !

- "Jack a tué le méchant monsieur et maintenant il est blessé. Il a des blessures sur le corps et il ne veut pas de médecins, c'est ce qu'il a dit. Mais .. moi, eh bien, j'ordonne qu'on aille le soigner !"

Le ton de Milésya s'était fait royal, péremptoire ; mais tout aussitôt il se transforma en un accent tremblant, plus proche de la fillette apeurée qui s'était perdue dans une ville immense et qui, coupée de tous ses repères, ne demandait qu'à les retrouver.

- "Où est Mère ?"
Emalia Kira
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Les minutes s'étiraient en des heures interminables, et les nouvelles ne venaient pas. A chaque bruit, à chaque mouvement, elle s'attendait à ce que l'on lui annonce que sa fille avait été retrouvée. En bonne santé. Ou pas. Jamais auparavant, réalisait-elle, elle ne s'était autant fait de souci. Même lorsque sa propre vie avait été menacée, elle avait eu peur, mais elle avait agi : elle avait fui, elle avait consulté ses conseillers et le Major Delaan -comme elle appelait Aleema à l'époque- et elle s'en était sortie. Mais aujourd'hui... Elle avait fait tout ce qui était en son pouvoir. Un domestique lui avait vaguement donné le conseil stupide d'essayer d'aller dormir en attendant -comme si elle pouvait se contenter d'aller faire une petite sieste pour passer le temps ! Ces gens des classes inférieurs étaient vraiment des imbéciles.

Mais soudain et alors que la Reine se demandait si on remettrait un jour la main sur son enfant dans une galaxie aussi vaste, des nouvelles lui étaient parvenues : Milésya avait été retrouvée. Dans les bras de son kidnappeur. « Je veux le rencontrer en personne » avait-elle simplement déclaré après avoir failli éclater en sanglots.


***


Il avait fallu l'aide des hommes de sécurité du duc Gordon pour que la Reine puisse se faufiler dans le poste de Police devant laquelle se pressaient des journalistes et des badauds piqués de curiosité. Mais l'intérieur du bâtiment n'était guère plus apaisant avec ses bureaux sombres et les agents sérieux -et bien souvent épuisés- qui les peuplaient. Mais c'était un détail comparé à ce qu'Emalia ressentait. Elle passa devant la salle de détention du ravisseur -ses yeux glissèrent dessus sans émotion- avant de suivre un officier vers une petite pièce dotée de vitres où...

- Milésya !

La Reine s'était introduite dans la pièce en se ruant sur sa fille qu'elle décrocha de son siège, remarquant à peine le sang et la saleté sur la jolie robe rose. Elle la serra contre sa poitrine, sans un regard pour les domestiques, avant de la reposer debout sur son siège.

- Ma fille, ma toute petite fille, haleta-t-elle même si aucune larme ne perlait au coin de ses yeux. Ma princesse...

Les larmes, les sanglots, c'était de la comédie pour les journalistes quand elle voulait émouvoir le peuple ou un amant. Ici, la pâleur de sa peau et ses caves en disaient long sur la terrible attente qu'elle avait vécu -et cela allait au-delà d'un peu d'humidité sur un visage éploré. Mais les inspecteurs étaient là, et Emalia savait qu'il faudrait qu'elle reprenne vite contenance. Qu'elle s'occupe du kidnappeur, au mieux avant que le duc n'arrive à son tour. Elle voulait prendre les décisions à elle-même à son sujet.
La Reine caressa la chevelure sombre de sa fille de ses doigts blancs -elle avait drôle d'allure, mais c'était bien sa fille et elle était en vie. Puis elle se retourna doucement vers le policier qui l'avait amenée ici.

- Merci, Inspecteur, déclara-t-elle simplement. Je veux voir son ravisseur, maintenant.
- C'est un honneur pour moi, répondit l'humain au teint sombre avec un air contrit. Mais nous nous sommes pas sûrs... Nous devons continuer à interroger votre fille, l'homme que vous avez vu n'était peut-être pas le coupable. Ce n'est pas ce que dit la jeune princesse, en tout cas...
- Comment ? Mais...

Emalia se retourna vers sa fille en faisant virevolter sa robe noire, puis se pencha pour mettre son visage à la hauteur de celui de sa fille.

- Milésya ma chérie, il faut que tu dises la vérité à ses messieurs. Cet homme ne peut plus rien te faire, maintenant que je suis là. Il ne faut pas avoir peur de dire la vérité...
- Ne vous inquiétez pas, votre Majesté, tenta le policier pour qu'elle n'influence pas de trop la petite fille. Nous allons continuer à poser des questions à votre fille et au suspect. Il faut... Il faut nous laisser faire notre travail, votre Majesté. Nous découvrirons la vérité rapidement.

La Reine se redressa, prête à faire déferler sa colère sur cet inspecteur de seconde zone qui osait aller contre sa volonté. Mais ici, elle n'était pas sur son monde. Elle n'avait pas droit de vie ou de mort sur les gens, et ses exigences de Reine d'Ondéron passeraient ici pour des caprices de mère affolée. Ce n'était pas digne d'une femme de son rang.
Alors elle soupira, les poings fermés et tremblant.

- Alors je veux assister à son interrogatoire à lui aussi. Je veux être là, je veux entendre ce qu'il a à dire. Et ne soyez pas tendre avec lui !

Et le menton haut, elle suivit l'inspecteur à l'extérieur de la pièce, et sa petite fille, qui semblait minuscule sur ce fauteuil d'adulte et dans cette robe tâchée et froissée, réapparut au-delà d'une vitre de plexiglas. De même, dans la pièce d'à côté, elle avait une vue sur un homme balafré, aux cheveux sombres et à l'armure abîmée. Cela se voyait bien, qu'il avait l'air d'un truand. Il ne pouvait être innocent ! Ah, elle aurait pu se montrer plus clémente, si seulement il s'en était pris à autre chose qu'à sa fille. Au duc, par exemple... L'imbécile. Même s'il n'avait rien à voir avec toute cette histoire, songeait-elle, il fallait bien un coupable à exhiber aux holonews de Coronet, et cette gueule de tête brûlée ferait parfaitement l'affaire...
Jake Darinson
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L'esprit de Jake était embrumé, lorsqu'il ouvrit les yeux, il les referma presque aussi rapidement. Bon sang que cette lumière était forte. Il essaya de bouger, mais ses poignets étaient manifestement attachés dans son dos.
"Bon il se réveille! Préparez l'interrogatoire" entendit le mercenaire.

Il remua légèrement sa tête pour l'aider à se sortir de sa léthargie, et ouvrit lentement les yeux une nouvelle fois.

Sa mâchoire lui faisait mal, et du sang séché se trouvait sur le coin de sa bouche jusqu'au menton.

Un homme ouvrit la porte, et un autre homme moustachu d'une cinquantaine d'années, en costume s'installa sur le bureau placé devant lui. Une vague de souvenirs remonta en Jake, qui commença à se débattre pour tenter de se libérer.

Un membre de la Corsec lui infligea quelques coups de matraque dans le ventre pour qu'il se calme. Le souffle coupé Jake grimaçait. Sa chance avait tourné, il avait juste voulut aider et voilà qu'à présent sa vie s'écroulait de nouveau, le sol se dérobait une nouvelle fois sous ses pieds.

L'homme assis derrière le bureau sortit un dossier qu'il posa devant lui avant de l'ouvrir.

"Monsieur Darinson je présume?" demandât-il à Jake.

Le mercenaire reniflât, se pencha au dessus du bureau et regardant le dossier, cracha un mélange de salive et de sang dessus.

"Bien je vois....." se contenta de répondre l'homme en costume écartant le dossier d'une main.

"Ethan?" demanda l'homme en costume en tournant la tête vers l'un des gardes dans la salle. Pas de chance pour Jake, c'était l'agent de la Corsec qui tenait la matraque, matraque qu'il abattit une nouvelle fois sur le jeune homme. Le jeune guerrier laissa échapper un cri de douleur alors que son regard se posa sur une des baies vitrées de la pièce. Une femme à la peau blanche vêtue de noir, l'observait, bras croisés, charismatique et impassible. La Reine.

Leur regards se croisèrent, mais Jake ne se laissait pas impressionner, malgré son air froid, la reine était une belle femme. Lui n'était qu'un lascar. A défaut de récupérer les 50000 crédits de prime, il aurait bien échangé cela contre un repas en tête à tête avec elle. Après tout, elle était une femme avant d'être une reine.

Et surtout il n'était pas dupe, il savait très bien que la vie des monarques était tout sauf rose et sans taches...

Mais il n'était pas en position de faire des demandes... Cependant il n'avait rien à se reprocher et pour une fois il était innocent.

"facilitez nous la tache monsieur Darinson, j'imagine que vous n'aimeriez pas que l'on contact le S.I.S n'est ce pas?" dit le bureaucrate d'un air ironique.

Jake répondit les dents serrées :

"Vous voulez entendre quoi? Que j'ai trouvé la gamine qui pleurait toute seule dans la rue? Que je l'ai pris sous mon aile pour l'aider à rentrer chez elle?"

Le mercenaire jeta un regard à la reine derrière la baie vitrée puis revint sur son interlocuteur.

"Et qu'ensuite je l'ai emmener manger parce qu'elle avait faim, que j'ai dépensé mon dernier crédit pour que la petite puisse manger ? Et un qu'un gars que j'ai d'ailleurs descendu dans une ruelle, avait prit la princesse en otage pour toucher la prime?"

Jake secoua la tête:

"Qui va gober ça hein? Un gars en cavale, ça à sûrement mieux à faire que de s'occuper d'une princesse perdue qui était sous la surveillance de personnes..." Le mercenaire se retourna de nouveau vers la vitre, mâchant ses mots "...in-com-pé-ten-tes!..."

Jake marmonna quelques jurons dans sa barbe...puis se tourna vers le bureaucrate gesticulant sur sa chaise essayant vainement de se libérer.

"Et filez moi une clope bon sang!"

L'homme au costume fouilla dans son veston et sortit une cigarette qu'il alluma avant de la mettre à sa bouche.

"Navré monsieur Darinson, c'est un établissement non fumeur..."

Voilà à présent qu'il narguait le jeune homme, il lui souffla la fumée au visage alors que Jake rapprocha son visage du sien, toujours entravé à son siège.

"Tu fais le malin parce que je suis attaché? Si j'étais libre tu la ramènerais moins moustache ! crois moi!"

Le jeune guerrier se voyait déjà sous les barreaux, à quoi bon faire de la diplomatie?

"Vous n'êtes justement pas libre, la question ne se pose donc pas monsieur Darinson, vous avez attenté à la vie de la princesse, et il y'a de fortes chances que vous passiez sur la chaise électronique, alors faites moi plaisir, avouez les faits, ne nous faites pas perdre notre temps qui est précieux."

Jake s'adossa sur son siège et soupira.

"Je vous l'ai dit, je voulais aider Mylesia à rentrer chez elle! Je lui ai sauvé la vie bon sang!" Le mercenaire se mit à hurler

''De toutes façons pour vous, je suis déjà coupable, pourquoi je perdrais mon temps à vous prouver le contraire ?!''

Le moustachu le regarda un instant en silence , sa cigarette à la bouche, personne ne lui donnerait raison c'était évident.

''Ethan, rafraîchissez les idées de monsieur Darinson je vous prie.''

Il ne devrait une de plus compter que sur lui même, mais avant tout, il allait s'occuper d'Ethan. Une chose en son temps. Jake poussa par terre de ses pieds détachés, reculant sa chaise pour s'éloigner du bureau. Alors qu'Ethan s'approcha de lui, matraque tendue, le jeune guerrier frappa d'un violent balayage de pied sur la cheville du garde, qui s’écroula à terre, Jake en profitât pour faire une clé de jambes autour de son cou, commençant à l'étrangler.

''MAIS ARRETEZ LE ! CET HOMME EST FOU ! '' Cria le moustachu dans son intercom alors qu'il reculai du bureau.

Le mercenaire lui, lâcha prise et jeta ses lèvres sur le filtre de la cigarette allumée qui était posée sur le cendrier. Il avait envie de fumer, il leur avait pourtant dit.

La Reine de l'autre coté de la baie vitrée, regardait, droite et impassible alors que Jake lui jeta un regard.

Les renforts arrivèrent au bout d'une vingtaine de secondes maîtrisant sans peine le jeune homme.

A cet instant précis l'interrogatoire de la petite princesse et des témoins de la fusillade du Fast Food s’était achevé. Jake n'était manifestement pas coupable, mais si tout était si simple dans la vie....il ne serait pas à l’endroit où il était....
Emalia Kira
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Peu à peu, il semblait à Emalia que son sang chaud se remettait à circuler normalement dans ses veines. Sa fille était sauve. Sa robe et son petit sac étaient bons à jeter, mais cela plairait peut-être aux médias qui seraient attendris s’ils avaient pu prendre des clichés de la pauvre enfant arrachée des bras de ce que la Reine prenait pour une espèce de mercenaire mal léché. Bref, elle reprenait ses esprits, et se félicitait d’avoir insisté pour participer à l’interrogatoire du coupable –du moins, pour elle, il l’était- malgré le choc qu’elle avait subi. Milésya, en revanche, était restée aux bons soins de ses domestiques. Peut-être y réfléchirait-elle à deux fois désormais avant de leur fausser compagnie ?

De l’autre côté de la vitre près de laquelle elle se tenait, droite comme un canon de blaster, était assis, neutraliser par des anneaux de métal. Il était dans un sale état… Mais malgré cela, l’on percevait tout de suite qu’il s’agissait de quelqu’un de débrouillard : un physique musclé, une armure abîmée –qui devait donc bien servir- et des cicatrices… Il avait dû être beau, un jour, songea la Reine pensivement, avant de se dire que c’était toujours les personnes à l’apparence charmante qui vous roulaient dans la farine. Elle en savait quelque chose !

Néanmoins, il avait beau être coupable, Emalia rechigna à regarder le mercenaire malmené par les membres de la Corsec. Non pas qu’elle ait pitié de lui, mais elle n’aimait pas que ce sale travail soit fait devant ses yeux. Mais elle avait demandé elle-même à être ici… L’important, c’était les réponses qu’il donnerait. La souveraine voulait savoir qui il était et pourquoi il était parti avec sa fille. Histoire de savoir à quoi s’en tenir, avec les primes qui avaient été données pour sa propre tête… On était jamais trop prudent.

Darinson. Ce nom ne voulait rien dire pour elle, mais elle s’en souviendrait. Au cas où. Elle se pencha vers l’inspecteur resté près d’elle.

- Vous connaissez déjà cet homme ? interrogea-t-elle à voix basse, mais l’inspecteur sembla être dérangé tout de même.
- Oui… Enfin non. Un dossier existe sur lui, plutôt. Connu des services républicains,
répondit-il machinalement, sans même la regarder.

L’homme était absorbé par la contemplation de la scène qui se déroulait à l’intérieur de la cellule temporaire de ce Darinson. Etait-il prêt à intervenir si les choses tournaient au vinaigre ?

Le mercenaire croisa le regard de la Reine, qui sentit ses cheveux se hérisser sur sa nuque. Un frisson parcourut son corps mais elle soutint impassiblement le regard de l’homme au visage ensanglanté. Il avait commencé à parler, et Emalia serra les poings et les dents lorsqu’il prononça « incompétentes ». De qui parlait-il au juste ? D’elle-même ou de ses domestiques ? Ces derniers n’étaient pas toujours très doués, c’était vrai. La seule raison pour laquelle certains d’entre eux étaient toujours au service de la famille royale était que Milésya les aimait bien : la souveraine ne voulait ôter à sa fille des personnes à qui elle était attachée… Surtout qu’elle-même n’était pas très présente. Mais elle avait peut-être eu tort ? Devait-elle renvoyer Mira et le précepteur ?
Elle expira longuement par le nez pour se calmer, tâchant de ne pas montrer son émotion. Elle penserait à ces détails plus tard, se dit-elle, ce n’était pas un mercenaire crasseux qui allait lui donner des leçons sur la façon dont elle devait gérer son personnel.
Mais malgré sa haine, elle ne put retenir un sourire au surnom donné par Darinson à l’enquêteur. Il fallait dire que « Moustache » n’était pas très sympathique, au premier abord. Il faisait bien son travail, pourtant.

Enfin, presque. La situation bascula soudain, et les yeux de la Reine s’agrandirent lorsqu’elle vit le mercenaire s’attaquait au malheureux dénommé Ethan. Moustache ne gérait plus la situation, et les membres de la Corsec s’activèrent autour d’elle. Des cris fusèrent pour que des renforts soient envoyés vers la cellule, alors que la souveraine était scotchée par ce qu’elle voyait : un homme contre qui tout le monde était, attaché, et qui trouvait le moyen de battre à plates coutures et sans arme un adversaire muni d’une matraque et totalement libre, sous les yeux ébahis d’un couard qui ne savait comment réagir. Il était aisé de voir qui étaient ici les incapables…

… Et la petite qui avait dit que Jake ne lui avait rien fait…

… Milésya ne mentait jamais à sa mère, pas sur ces choses-là…

… Et en ce moment, elle avait justement besoin… d’un…

- ARRETEZ ! s’écria-t-elle soudain en faisant volte-face vers l’inspecteur en chef. Arrêtez vos hommes, je retire ma plainte !

Son interlocuteur ouvrit des yeux ronds.

- Quoi ? C’est… Ce n’est pas si simple, votre Majesté, nous avons reçu des ordres du duc Gordon et…
- Lui, c’est mon affaire. J’ai trouvé plus simple pour régler le problème. Enfin… Peut-être.

Le mercenaire était maîtrisé, et l’Inspecteur ébahi ne s’interposa pas lorsque la souveraine profita de la porte ouverte par les renforts pour s’introduire dans la cellule. Darinson était maîtrisé, se disait-elle, elle ne risquait rien, désormais. Et puis, elle n’avait pas l’intention d’être aussi provocante que ...

- Moustache peut sortir, ordonna-t-elle du ton autoritaire qu’elle prenait sur Ondéron. C’est moi qui pose les questions, à partir de maintenant.

Un froid silence resta suspendu une poignée de secondes, puis le moustachu quitta la pièce avec un regard noir pour le mercenaire. Emalia resta debout et ne regarda pas la porte se refermer derrière elle, la laissant seule avec un dangereux suspect et une poignée d’hommes pour le maîtriser. Le malheureux Ethan avait aussi été évacué.
La Reine prit une inspiration, sans quitter le visage ensanglanté de l’homme qui l’avait impressionnée.

- Votre seule chance, dans cette histoire, Monsieur… Darinson, c’est que ma fille raconte la même histoire que vous, résuma-t-elle.

A priori, c’était le cas. Mais le mercenaire n’en savait peut-être pas tant.

- Mais l’on n’interroge pas une princesse avec une matraque, vous vous en doutez… Il faudra du temps pour qu’elle parle. Or, Milésya veut rentrer chez elle.

Sans se retourner, elle se doutait du visage contrarié que l’Inspecteur devait prendre de l’autre côté de la vitre. Elle se mêlait d’affaires qui ne la regardaient pas… Mais avec de l’argent et l’appui du Duc Gordon, le système judiciaire de Corellia pourrait faire une petite exception.

- Votre cas concerne directement la famille royale d’Ondéron, reprit-elle impérieusement. C'est-à-dire, moi. Et sur Ondéron, l’on peut être condamné à perpétuité pour des crimes que l’on ne peut racheter. Et quand on peut se racheter… On peut être condamné à servir la famille royale. Au moins jusqu’à ce que votre « innocence » soit prouvée.

La Reine ne cilla pas. Oh ! Comme le duc Gordon allait être mécontent ! Mais si Darinson acceptait, il rentrerait sur Ondéron avec elle –pas trop près des souverains, bien sûr, et prendrait ses ordres d’elle jusqu’à ce que Milésya déclare le mercenaire innocent devant la Cour de Justice Onderonienne. Et s’il s’enfuyait, sa planète ne répondrait plus de lui face au système Républicain. En attendant, le méli-mélo juridique le laisserait tranquille un moment, car les tribunaux ondéroniens et républicains –voir d’autres systèmes, s’il était recherché ailleurs- se disputeraient la tâche. Et en attendant, il serait sous sa surveillance.

Bref, ni le duc Gordon ni l’inspecteur n’allait apprécier. Et le mercenaire, alors ?
Jake Darinson
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Sa tentative de fumer sa dernière cigarette, fut de courte duré, au bout de trois bouffées, des gardes casqués, bouclier à la main le maitrisèrent sous un déluge de coups de matraque. Ce ne fut que l'irruption de la reine en personne qui calma les gardes.
Le visage de Jake ne ressemblait qu'à une plaie géante, son nez et sa bouche s'étaient mis à saigner et un coup de matraque avait ouvert son cuir chevelus. Le mercenaire avait l'impression d'avoir un essaim de frelon dans la tête, une chose était sûr, la Corsec ne plaisantait pas, mais Jake non plus, à présent il savaient tous à qui ils avaient à faire. Toujours entravé à sa chaise et le vue troublée par le sang qui coulait sur son visage, le jeune guerrier leva ses yeux vert émeraude vers cette femme qui s'interposa contre son passage à tabac. Sa majesté fit même sortir moustache qui lâcha un regard haineux vers le mercenaire qui reprenait lentement ses esprit, grimaçant de douleur après le déluge de coups. Cependant, serrant les dents, il tentait de cacher la douleur qui irradiait tout son être, il voulait se montrer déterminé, sans la moindre faiblesse.

Spoiler:
La reine, posée devant lui, les bras croisés, l'observait. Jake lui, la fixait de son regard d'insoumis. Reine ou pas jamais il ne plierait l'échine, ça n'avait jamais été le cas, et cela ne le serait jamais, plutôt mourir que de se soumettre, et il espérait bien que sa majesté le verrait dans son regard.

Puis elle lui parla, elle le ferait sortir de la jusqu'à ce que l'on prouve son innocence. Mais le jeune mercenaire n'était pas dupe, la Reine voulait se servir de lui, c'était d'une évidence presque enfantine, dommage pour la femme en noir, malgré les coups de matraque sur le crane, Jake avait oublié d’être con ce jour là. Néanmoins tout cela représentait pour lui sa seul porte de sortie, et si il la jouait fine, il arriverait peut être à se faire la malle en douceur, avec un peu de crédits si possibles.

Comme seul réponse, Jake fit un signe de la tête pour que la reine s'approche de lui. Ce qu'elle fit lentement, avec toute la prestance dû à son rang. Le jeune homme la regardait rouler des hanche dans sa jolie robe noire, puis avala sa salive. Restant toutefois à une distance de sécurité et toujours maintenu par les gardes, Jake prit la parole.

"Ça serait vraiment gentil de m'enlever mes menottes...je me tiendrais tranquille...."

Il parlait d'une voix calme, plongeant toujours son regard vert dans celui de la reine.

Au bout de quelques secondes de réflexion, elle fit signe de le libérer sous les regards des hommes de la Corsec qui obéirent finalement à contre cœur.

Jake grimaça lorsque les entraves des métal froid furent ouvertes et que ses mains se libérèrent. Puis il se leva lentement, passant une mains sur son visage toujours en sang.

Se rapprochant dangereusement de la reine à environs une cinquantaine de centimètres et la regardant du haut de ses plus d'un mètre quatre vingt, Jake lui sourit.

"Si je vous suis, c'est uniquement parce que je le décide, que vous soyez reine je n'en ai absolument rien à faire « madame ». J'ai sauvé votre fille, votre « Joyaux d'Ondéron »...et je crois que vous le savez très bien....''

Jake vint se rapprocher presque tout contre la Reine, qui restait impassible, mais visiblement au bord de l'explosion, elle avait l'air d'une caractérielle, mais Jake adorait ça chez une femme, un jeu de domination s'installait visiblement entre eux deux. Avançant sa main vers la hanche de la femme impeccablement coiffée et vêtue de noir, le service de sécurité déjà sur les dents le mirent en joue de leur fusil blaster.

Regardant les gardes tour à tour, Jake continua son mouvement, venant lentement ramasser de sa main ganté, le paquet de cigarettes que moustache avait laissé sur la table du bureau, juste derrière la reine.

Puis il se recula, la fixant toujours avant de s'allumer une cigarette et de ranger le paquet dans une de ses poches.

Il resta silencieux quelques secondes, visiblement en train de savourer la nicotine qui envahissait son corps. Mais intérieurement, les cellules grises du Mercenaire tournaient à plein régime.

Puis il tourna le dos à la reine en signe de défiance.

"Je veux prendre une douche...après je vous suivrais sur votre vaisseau... Vous et moi on devra parler .... Sans tout ce monde autour..."

Jake regarda la souveraine d'Ondéron par dessus son épaule, posant toujours son regard littéralement dévorant, dans le sien, la cigarette à la bouche.

On aurait pu penser qu'il lui faisait du rentre dedans, et pour être honnête, rien n’était plus vrais. Il trouvait la souveraine froide, belle, volcanique, et terriblement empreinte de sensualité.

On avait souvent prit Jake pour un tocard, mais le jeune homme était beaucoup plus intelligent que les gens pouvaient le penser. Elle allait sûrement essayer de le mater, peu être même de le soumettre à son autorité. Mais elle ignorait une chose, il était Jake Darinson, un homme que personne ne ferait plier. Il était inflexible, mais si on savait gagner son respect ainsi que sa confiance, il pouvait devenir d'une loyauté et d'un dévouement sans failles, mais tout cela la Reine l'ignorait...du moins pour l'instant. Jake venait de jouer sa vie sur un coup de poker, tout dépendrait de la Souveraine d'Ondéron, le mercenaire lui avait dit ce qu'il avait à dire. Un homme comme lui, il vallait mieux l'avoir dans son camp, car il était du genre à pouvoir labourer toute la galaxie de son fusil blaster si quelque chose le contrariait. Dans tout les cas il n'avait absolument rien à perdre, et il l'avait montré aux yeux de tous...

Le mercenaire termina finalement par cette phrase, regardant toujours sa majestueuse interlocutrice, de ses yeux vert, le regard légèrement adouci.

"Comment va la princesse....? Je me suis fait du soucis pour elle..."
Emalia Kira
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[HRP: je suis vraiiiment désolée pour le retard... ç_ç]


Les gardes avaient laissé le mercenaire dans un piteux état. Du sans dégoulinait de son visage tuméfié, et la Reine devait faire un effort considérable pour ne pas grimacer pendant leur conversation. Elle n'était bien évidemment pas habituée à voir des hommes dans un état pareil, mais elle se disait qu'il y était peut-être malgré tout habitué... Car en apparence, ce monsieur Darinson ne semblait pas s'en formaliser plus que ça. Témérité ou insouciance ?

Lorsqu'il s'approcha d'elle et qu'une désagréable odeur de sang et de transpiration lui monta au nez, elle ne put retenir de pencher légèrement le visage en arrière, le menton haut, mais elle ne recula pas d'un pas. Ce n'était pas le genre d'hommes devant lesquels il fallait se laisser aller, songeait-elle avec détermination. Ces types-là, si vous reculiez un jour, ils ne cesseraient jamais d'avancer pour trouver vos limites. Or, on ne faisait pas ce que l'on voulait avec une Reine. Et ce dès le début. Il fallait donc qu'elle lui tienne tête avec autant de ferveur qu'il en mettait à garder sa dignitié malgré les coups et les accusations qui avaient plu sur sa personne.

Quelque part, un tel comportement l'impressionnait. Il n'était pas noble, bien sûr, c'était pour elle un type d'une catégorie misérable et insignifiante, mais cette insoumission avait quelque chose d'admirable, de bestial, qui faisait écho à sa propre personnalité de battante. En y songeant, elle eut un petit sourire narquois, qu'elle abandonna vite en se rendant compte que si l'homme pensait qu'elle se fichait de lui, les choses risquaient de ne pas se dérouler comme elle le souhaitait. Elle hocha la tête et soutint son regard endurci.

- Ne vous inquiétez pas tant, "monsieur". Si vous dites la vérité, vous n'aurez rien à regretter.

Il aurait le temps d'apprendre à parler à une Reine, pensa-t-elle en se retenant de laisser aller sa colère contre le manque de respect avec lequel il s'adressait à elle. Elle aurait tout le temps de se venger si jamais il persistait à lui être inutile ou insultant... Elle demanderait à Aleema de le garder à l'oeil, bien sûr.

Elle fut presque prise au dépourvu, néanmoins, lorsque le prisonnier avança sa main vers elle. Cette main pleine de sang ? La toucher ? Certainement pas ! Même lavé, elle n'était pas sûr qu'elle permette à un homme de son rang d'approcher ses doigts de ses hanches ! Emalia prit un air effarouché en l'espérant dissuasif, mais Darinson attrapa finalement un paquet de cigarettes. Elle sentit l'émotion bouilloner en elle : un mélange de confusion, d'agacement et de rage. Ah, mais essayait-il de se moquer d'elle ?
Piquant un fard, elle dût se forcer à desserrer les mâchoires pour ne pas avoir trop l'air d'une enfant au bord de la crise de nerfs.

- Il serait temps, en effet, répondit-elle sèchement, vengeresse, lorsqu'il déclara prendre une douche.

Elle avait bien conscience que son comportement pouvait passer pour puéril et capricieux d'un instant à l'autre, mais elle ne pouvait empêcher ces sentiments contradictoires de faire ressortir son tempérament vindicatif... Et mauvais joueur. Elle le trouvait soudain beaucoup moins attirant que quelques minutes auparavant : on ne se comportait pas comme ça face à une Reine ! Ne cessait de lui répéter son orgueil.

- Vous aurez une pièce pour vous, dans le vaisseau, déclara-t-elle froidement.- Et quand j'en aurais le temps, nous discuterons.

Autrement dit, elle voulait garder le pouvoir de décision. Ou au moins l'apparence d'avoir ce pouvoir, il lui devait bien cela.

- Milésya...

La Reine ne termina pas sa phrase. Ah ? Il s'inquiétait ? Hé bien, qu'il se fasse un peu plus de souci, pour ce que cela lui faisait !

- Comment voulez-vous, après ce qu'elle a vécu, qu'elle se porte comme un charme ? lâcha-t-elle avec une pointe accusatrice. D'ailleurs, c'est à ses côtés que je devrais être, maintenant. Nous nous reverrons à bord... "monsieur" Darinson.

Et elle fit volte-face en faisant claquer rageusement ses talons. Au-delà de la vitre, l'inspecteur avait la mine décomposée, mais lorsqu'il croisa la mine butée de la souveraine, il comprit qu'elle était très sérieuse : elle allait véritablement emmener ce dangereux prisonnier sur son vaisseau, signant la fin du voyage royal sur Corellia. Rien que de penser aux réprimandes qu'il allait subir de la part du Duc Gordon, il blêmit.
Jake Darinson
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La confrontation avec la reine avait été plutôt courtoise s'était dit Jake, elle lui laisserait une pièce dans son vaisseau et lui accorderait une entre vu quand elle aurait le temps. Le mercenaire décida de mettre un peu d'eau dans son vin , apres tout il ne devait pas griller toute ses cartouches tout de suite, il répondit simplement:
"Tres bien madame comme vous voudrez."

Pour ce qui était de la petite princesse sa tres chère mère se contenta de lui mettre la faute sur le dos, et alors qu'elle claqua ses talons dans un mouvement impérieux, Jake se contentât de répondre calmement, sa cigarette coincée entre ses dents:
"Elle s'en remettra, inutile de me faire porter le chapeau, j'en ai déjà suffisamment sur le dos comme ça, et surtout estimez heureuse que j'ai été la. Vous avez retrouvé votre princesse saine et sauve, parce que n'oubliez pas "madame",  c'est votre personnel qui est fautif, pas moi...."

La reine ne daignât pas se retourner, peut être ques ses paroles avaient atteint leur but, peut être pas, il ne le saurait sans doute jamais.
Les membres de la corsec accompagnèrent le mercenaire dans la salle de douche, il était éreinté, faire semblant de ne pas avoir mal, l'avait complètement vidé du peu d'énergie qu'il lui restait. Se déshabillant Jake grimaça, son corps le frappait d'une douleur diffuse, l'interrogatoire avait été rondement mené. Ouvrant le robinet de douche, le jeune homme nu, se laissa glisser par terre en position assise, l'eau coulant sur lui, frottant son visage de sa main droite, le liquide incolore dans le fond prenait lentement une douce couleur vermeille. Le jeune mercenaire fermât les yeux et perdit connaissance quelques minutes assis, prostré dans le fond de la douche.
Alors qu'il rouvrit les yeux, son esprit divaguait lentement dans des visions embrumées, il ne savait plus ou il était et plus trop qui il était, de toutes façons même conscient, savait il réellement qui il était? ou du moins qui il était devenu? Jake fut pris d'une quinte de toux qui raisonnât dans la cabine de douche, il ne savait depuis combien de temps il était assis là inconscient. Quelques secondes? Quelques minutes? Quelques dizaines de minutes? Le mercenaire l'ignorait. Il décida cependant de faire se pour quoi il était venu: prendre une douche salvatrice. Le gel douche moussait sur sa peau musclée lui procurant un plaisir presque orgasmique.
Quelques minute plus tard il sortir de la douche propre et séché. Il aurait sans doute besoin de points de suture au niveau du cuire chevelu, cela attendrait bien qu'il soit a bord du vaisseau, après tout la reine devait sûrement disposer d'un service médical lors de ses déplacements, donc autant en profiter.
Jake, le jeune mercenaire fut transféré par les service de sécurité de correlia,  désarmé, sois bonne escorte à bord d'un véhicule blindé. Même si était d'accord pour partir, la corsec restait prudente face à cet individus au casier judiciaire long comme le bras. Mais d'un autre coté Jake était souriant, grand dieu tout cet étalage pour lui, a grand renfort de personnel et de sécurité, voilà qui flattait son ego! Cependant ils ne lui avait pas passé d'entraves, ordre de sa majesté elle même. Le mercenaire ne tenterait bien sur rien de stupide, après tout il avait dit qu'il viendrait avec la reine sur son vaisseau et il le ferait, Jake avait donné sa parole et il ne reviendrait pas dessus. Malgré tout il repensait à la petite princesse, il se demandait si elle allait réellement aussi mal que la souveraine l'avait laissé entendre. Le jeune homme émettait des doutes, sa tres chère mère devait être tout ce qu'il y avait de plus intelligente dans la galaxie, et il ne se ferait pas avoir comme un bleu agissant sous le coup d'un chantage affectif qu'elle avait peut être déjà en tête de mettre à exécution. "reste lucide mon Jake" 
se disait-il....
Le véhicule blindé s'immobilisa et fut passé au crible fin avant de rentrer dans le hangar du vesseau de la reine . Une fois les lourdes portes du véhicule ouvert, le jeune homme sauta de son siège. On lui avait enlevé son armure et ses armes que la corsec avait placé dans une caisse en plastacier. On lui avait même fournit des habits propres, la grande classe, même si toutefois il avait du mal à se voir en civil. sautant donc du véhicule blindé le jeune mercenaire en civil fut escorté par les agents de la corsec jusqu'à la rampe du vaisseau où le service de sécurité de la reine prit le relais. 
Jake leur adressât un sourire agrémenté d'un clin d'oeil alors que ceux ci restèrent  de marbre. Ils le conduisirent jusque dans sa cabine, et le mercenaire allât se coucher sur le lit les doigts entrelacés derrière sa tête . Le service de sécurité toujours à la porte de sa cabine, impassible, Jake les regardât un instant, relevant la tête et leur adressa ces quelques mots : "hey les tapettes si vous attendez que je me mette à poil, vous pouvez disposer... Et puis pas la peine de me surveiller, je vais arriver à me gérer tout seul." 
Reposant la tête sur l'oreiller le mercenaire regardât le plafond pensif. Il espérait bien revoir la reine sous peut, histoire d'avoir une discussion digne d'intérêt et que l'on arrête de le prendre pour un imbécile, ce qui n'était pas gagné d'avance...il fermât les yeux alors que le bruit des réacteur commençaient à vrombir faisait vibrer légèrement le vaisseau qui ne tarderait pas à décoller...
Emalia Kira
Emalia Kira
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La Reine resta interdite. Malheureusement, elle devait reconnaître que l’homme, aussi dégoûtant son visage put-il être, avait raison : les véritables responsables, c’étaient les domestiques à qui Milésya avait échappé. Devait-elle les renvoyer ? La petite princesse ne s’en remettrait peut-être pas, mais elle devait comprendre comment devait se comporter une Reine. Ou devait-elle tout simplement les punir ? Leur retirer leur mois de salaire ? C’était une solution temporaire qui lui convenait. Et elle expliquerait aux deux fautifs qu’elle ne serait pas si clémente la prochaine fois. Sa fille devrait savoir cela aussi, d’ailleurs. La menace de voir ses domestiques tant aimés renvoyés l’empêcherait peut-être de faire de nouvelles fugues inconsidérées…

La souveraine ne daigna pas répondre. Elle tourna le dos au prisonnier avant de quitter la salle, accompagnée seulement des claquements sonores de ses talons sur le sol.


***


Les préparatifs avaient été faits à la hâte. Bien sûr, le duc Gordon n’avait pas apprécié. Après l’annonce de la disparition de sa fille, puis de sa récupération, puis de son retour sur Ondéron, le cœur du pauvre devait être en train de vomir à force d’ascenseurs émotionnels. Ah, s’il avait pu en profiter pour faire une attaque, songea la Reine, celui lui aurait fait un problème de moins…

Elle avait enregistré rapidement un petit holo-message pour lui dire qu’elle regrettait que leur séjour fût écourté mais que la petite fille avait besoin de retourner dans la quiétude de son palais. Elle avait été choquée, et sa mère aussi ; c’était pourquoi elle s’excusait de leur départ précipité mais promettait de revenir aussi tôt que leur vie bien remplie le leur permettrait.
Et le vaisseau avait été chargé de leurs malles et de leurs effets personnels rassemblés pêle-mêle. Les domestiques avaient embarqué en tenant bien la petite Milésya –si cela n’aurait pas semblé trop peu digne d’une princesse devant les badauds, ils auraient certainement tenu fermement chacun une main, un pied et une couette- et la Reine avait fait une sortie de Corellia sérieuse, sévère, à l’image de l’holomessage qu’elle avait fait diffuser pour retrouver sa petite fille bien aimée.

Quant à Monsieur Darinson, elle avait donné l’ordre qu’il soit embarqué parmi les premiers, histoire d’éveiller le moins possible l’attention de la presse quant au voyage du prisonnier. La manœuvre aurait en effet été trop étrangement perçue par les journalistes, toujours trop prompts en conclusions douteuses. Des gardes avaient été envoyés à sa surveillance mais la Reine ne s’inquiétait guère : si elle savait une chose, c’est qu’aucun homme ne se fatiguait sans raison, et que monsieur Darinson n’avait pour le moment aucune raison valable de les attaquer.

L’appareil avait décollé sans plus attendre, et Emalia regarda Coronet s’éloigner par l’un des hublots, dans un siège confortable de son vaisseau privé. Pensive, elle frottait ses mains blanches l’une contre l’autre sur ses genoux couverts de taffetas couleur émeraude –elle s’était revêtue d’une tenue plus confortable et moins sombre depuis qu’elle était à bord- mais ce n’était pas du tout de quitter Corellia qui lui faisait ainsi travailler les méninges. Non, elle s’interrogeait plutôt sur la marche à suivre face à cet homme. Bien sûr, elle était en position de pouvoir –enfin, à peu près, et en comptant qu’il n’ait pas d’amis trop haut placés- mais il ne faudrait pas faire de faux pas pour garder l’avantage. Rester sûre de soi, évidemment –toutes les situations impliquant une Reine l’exigeaient- mais aussi prendre garde à ne pas dévoiler son jeu, à lui faire miroiter des choses dont il rêve comme des sanctions sévères en cas de traîtrise… Le tout en n’étant jamais précise –les hommes étaient toujours plus efficaces en s’imaginant eux-mêmes à quoi ils pourraient accéder en faisant ce qu’on leur demandait. Et puis, elle pourrait aussi jouer la carte sentimentale et atteindre ses émotions… C’était toujours utile pour acheter la fidélité de quelqu’un.
Et dans ce domaine, Milésya était le meilleur outil qu’elle ait jamais eu à portée de main.

Mais la princesse était fatiguée… Voudrait-elle revoir monsieur Darinson ? Il fallait bien noter, se disait-elle, qu’en voyant la petite fille se comporter devant le prisonnier, elle serait certaine de ce que l’enfant avait pu subir : s’il l’avait protégée ou non.

Soudain, décidée, elle quitta le siège douillet près du hublot et s’engagea dans le couloir fin et central de l’appareil. Un peu plus loin, elle s’arrêta devant une petite porte à droite, sur laquelle avait été collé un petit cœur un papier enfantin. Le panneau métallique coulissa, faisant disparaître le chef d’œuvre froissé dans le ventre de l’appareil quelques instants. Au-delà, une petite chambre temporaire avait été aménagée, et la souveraine passa le cou à l’intérieur.

- Milésya, ma chérie ?
fit-elle en prenant appui de ses deux mains sur les parois du vaisseau qui s’était mis à trembler à cause d’une zone de turbulences. Veux-tu que je t’accompagne voir monsieur Darinson, pour vérifier qu'il va mieux ?

Ses yeux s’habituèrent à l’obscurité, et elle distingua les boucles sombres et le visage pâle de l’enfant sur la couchette.
Invité
Anonymous
Le long couloir au bout duquel elle devait voir Jack était long et sombre, rempli des grésillements d'un com'. Un peu perdue, la petite princesse cherchait mère du regard, sans la trouver. Incertaine de la conduite à adopter malgré sa peur bien nichée au creux de son ventre, elle s'était bien accrochée à ce qu'elle avait compris comme ses actuels gardes du corps, deux des quatre officiers de la Corsec. Ils lui souriaient tous d'un air crispé, mais le regard sombre de Milésya se concentrait sur la porte qui lui faisait face. Immense et un peu rouillée sur les bords, il en émanait des cris et une agitation aussi soudaine qu'horriblement effrayante, que l'imagination fertile de l'enfant transforma aussitôt en une attaque de monstres. Hideux et poileux, ils devaient avoir dévoré Jack, sous les yeux de pauvre mère qui avait dû s'enfuir. C'était la seule raison qui pouvait empêcher Mère d'être près d'elle si près d'un terrible danger - Mère devait être sauvegardée à tout prix, parce qu'elle était la Reine d'Ondéron. Et que les Ondéroniens avaient besoin d'elle pour vivre.

Incapable de maitriser son émotion, encore aiguisée par le prisme de la fatigue, la petite tira avec fermeté sur les deux bras adultes, avant de croiser le regard des grandes personnes, d'un air aussi royal que possible, mais qui, pour l'heure, devait plus ressembler à celui d'un bébé sur le point d'éclater en sanglots.
"Je veux rentrer à la maison !"
Les mots étaient sortis tout seuls. D'un geste gracieux et énergique, elle avait tapé du pied, en constatant qu'ils ne bougeaient pas ; puis avait sorti son arme suprême. Personne ne résistait jamais à pareille argument... et la princesse héritière d'Ondéron le savait. Ce fut donc de sa plus jolie voix qu'elle susurra, d'une voix plaintive, qu'elle était au bord d'une crise de maladie, et qu'elle avait besoin de s'éloigner tout de suite pour prendre une boisson chaude avant qu'on ne doive appeler son médecin. Interloqués, les officiers eurent comme un instant de flottement, puis l'un deux approcha le com' de ses lèvres, pour reprendre l'enfant par la main, l'entrainant dans un espèce de petit salon, où la rusée petite fille put s'allonger sur un des canapés bon marché. Ils allumèrent la console, qui diffusa aussitôt un dessin animé propre à capter l'attention de l'enfant. Mais lorsqu'une femme officier apporta ce que la petite capricieuse avait exigé, Milésia avait fermé les yeux, vaincue par la fatigue, ignorante de tout ce qui avait pu arriver à Jake Darinson.



***
La pénombre est toujours plus douce, plus rassurante, en compagnie de sa poupée préférée, dans son lit, à entendre le souffle régulier de sa nourrice. Épuisée par toute cette agitation, elle avait été très surprise de voir que Mère n'était pas partie, que ses nourrices avaient recouvré leurs habits normaux et que visiblement, tout était rentré dans l'ordre. Mais les vacances avec papa étaient finies à cause d'elle. Pour être en sécurité, il fallait regagner Ondéron ; et en attendant d'autres ordres de la Reine, pour en devenir à son tour une aussi parfaite, elle ne devrait plus faire de partie de cache-cache. On ne devait plus quitter ses nourrices, ni même le garde qui dormait désormais dans sa nouvelle chambre, celle du vaisseau royal. Pleine de remords, la petite avait beaucoup pleuré dans les bras de Mira pour lui demander pardon ; puis, lavée, habillée de son pyjama préféré, celui à rayures roses avec son col en dentelle et ses poches en forme de cœur, elle s'était sentie bien mieux. Mira l'avait couché, l'avait embrassé, et la royale fillette s'endormait doucement, lorsque la porte de sa chambre avait coulissé dans son emplacement, révélant l'ombre de Mère.
Eblouie, Milésya se protégea les yeux de ses deux mains, avant de sauter du bas du lit.
Monsieur Darinson ? Jack ?! Elle allait revoir Jack !
Poussant un hurlement de joie, l'enfant sautilla d'un geste spontané, puis se précipita vers sa mère, auprès duquel elle s'inclina rapidement, les joues soudain rouges de joie.

- "Oui, Mère, Jack ! Jack est là, avec nous ? Il est blessé, Jack, savez-vous ! Il faut que le médecin le voit, sinon il pourrait faire une crise de maladie. Mère, je vais vous montrer Jack. Nous avons mangé un "burger", et je voudrais en manger un autre avec lui !"


Secouant ses cheveux bruns un peu emmêlés par le sommeil, l'enfant affichait un immense sourire entier, sans restriction, et prit sagement la main de sa nourrice qui semblait s'être matérialisée à côté d'elle, comme par magie. Une fois encore, la fatigue était envolée, laissant place à l'excitation des retrouvailles avec son ami qu'elle n'avait pas eu le temps d'oublier.
Fermement tenue, l'enfant suivi grand'peine le rythme lent du petit convoi, saluant d'un sourire les membres d'équipage qui passaient ; et ce fut avec soulagement qu'ils atteignirent enfin la porte des quartiers de Jack Darinson. Mira, nerveusement, frappa à la porte, après un regard peu assuré à son impressionnante patronne ; puis, lorsque la porte eut coulissée, s'effaça, serrant un peu plus la main de sa petite fugueuse de protégée.

- "Monsieur Jack !"


L'enfant n'avait pas pu s'empêcher de s'élancer vers le mercenaire, avant de s'arrêter net, à la fois retenue par la poigne de sa gardienne et par l'étonnement devant le visage abîmé de son nouvel ami. Est-ce que c'était bien lui... ?
Interloquée, la princesse héritière fixa sa mère. Pour savoir quelle conduite tenir, elle qui savait tout !
Jake Darinson
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Dans sa cabine personnelle, Jake était allongé sur sa couchette également personnelle ! Il avait un mal de crane carabiné, pas étonnant après tout les coups qu'il avait reçut sur le coin de la caboche, il avait la tête dur certes, mais jusqu'à un certain point. Même pas une pauvre bouteille de whisky à se mettre sous la dent histoire de s’anesthésier le cerveau un bon coup...et puis sans parler de sa coupure au cuir chevelus, elle aurait sûrement nécessite quelques points de suture, enfin bon bref, il était trop tard le sang avait séché, par la peine donc de suturer, affaire classée.

Quel égare d'attentions... cela le touchait d'une certaine manière, même si tout le monde devait le prendre pour un animal, dangereux et incontrôlable, on avait mit quelque chose à sa disposition. Bon de toutes façons, inutile de rêver il ne pourrait sûrement pas faire à sa guise, comme le rappelaient très bien les deux gardes derrière le sas de sa chambre. Mais....en relativisant un peu, il avait un lit, sec qui plus est, et on viendrait sûrement pas le rechercher dans le vaisseau personnel de sa majesté. Hmmm pas si mal comme situation, enfin il faudrait sûrement la jouer fine avec le petit dragon que croyait être la reine. Après tout Jake, le jeune mercenaire, aimait les défis, mais détestait par dessus tout deux choses : d'une: se faire prendre pour un imbécile, de deux: se faire marcher sur les pieds, et dans les deux cas c’était en train d'arriver. Si la reine avait décidé que ça allait se passer comme ça, elle se mettait le doigt dans son œil jusqu'à son royal coude ! lui aussi de son coté avait « décidé » et ça ne se passerait certes pas du tout comme ça ! Ah cela promettait une confrontation mémorable, le jeune mercenaire avait hâte d'y être, surtout que son altesse était plutôt séduisante, et après l'avoir vu se retenir d'exploser dans les bureaux de la Corsec, Jake aurait justement bien aimé la voir exploser! Une femme énervé s’était toujours sexy et une reine d'autant plus !

Un «ha putain de bordel.... » s’échappât de sa bouche alors qu'il vint donner un violent coup de pied contre la cloison de sa cabine. Un garde zélé, ouvrit la porte pour regarder si tout était sous contrôle, Jake, excédé de se faire surveiller, balançât un pluie d'insultes à faire rougir un Hutt, en lui conseillant de toutefois de fermer la porte si il ne voulait pas se retrouver en pièces détachées.

Le jeune mercenaire passablement énerve se recouchât, bougonnant, les doigts entrelacés derrière sa tête, occupé à regarder bêtement le plafond de sa cabine, il n'avait rien à faire, de toutes façons, on ne l’autoriserait sûrement pas à sortir de sa cabine, qui en fait, ne se trouvait plus être qu'une prison comme tant d'autre. Rêve de liberté finalement envolé, encore une fois...Devait-il détourner la navette avec une royale prise d'otages pour enfin retrouver sa liberté ? Cette opportunité le fit sourire, non pas parce que cette idée était farfelue et complètement dingue, mais surtout parce qu'elle était tout à fait réalisable, enfin du moins réalisable par lui ! Le jeune homme commençât à rire tout seul, un rire adressé à lui même « Chaque choses en son temps mon vieux Jake...faut que tu restes calme... pour le moment en tout cas...»

Son sourire malicieux n'avait toujours pas quitté son visage lorsque que le sas de sa cabine s'ouvrit et qu'il vit rentrer la petite princesse au bout de la main de sa nourrice, également accompagné de sa très chère mère.

''Monsieur Jake !''

S 'écriât joyeusement la jolie petite fille, toujours habillé comme une poupée, mais les cheveux en bataille, elle avait dû se faire une petite sieste inopinée, après tout c’était normale, la gamine avait eu une sacrée journée, princesse ou pas, elle en restait une petite fille avant tout.

Jake s'assit sur le bord de son lit, souriant, mais avec le visage de quelqu'un qui avait vu la misère de très près, ce qui effrayât la petite qui s’arrêtât net et regarda sa mère, toujours droite et digne, le menton relevé.

''Salut Princesse ! tu as pas à avoir peur, c'est bien moi Jake ! j'en ai pris plein la gu...enfin je veux dire...que j'ai pas fait attention et... *que l'on m'a foutu une branlé pour que dalle, mais c'est pas grave je commence à être habitué et j'aime ça même tien !* ...je...j'ai fait une mauvaise chute tu vois... ? Les escaliers en fer ça fait très mal tu comprends ?''

Le jeune homme se levât de son lit en vint caresser de deux doigts la joue rosée de Milésya, lui adressant un clin d’œil complice agrémenté d'un fin sourire malicieux qui fit rire la petite.

Puis le jeune homme vint regarder la Reine, souriant toujours de plus belle il lui adressât ces mots :

''Oh, votre majesté, que me vaut cet illustre visite dans ma si humble cabine ? Vous venez vous enquérir au sujet de ma santé j'imagine ?''il envoyât le même clin d’œil à la mère qu'il venait de le faire à la fille, comme ça, pas de jalouses ! Jake le mercenaire regardât ensuite la mère et la fille attendant de se faire blâmer, pas grave après tout, il en était devenu habitué.
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