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.:I Je n'ai rien fait! I:.



"Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir."


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


J’étais couverte de sang. Oh, ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas du mien du tout et je n’ai aucune blessure. Je ne suis pas non plus l’auteur de ce carnage et, en réalité, je n’ai aucun lien avec cette situation mais ma poisse légendaire m’a rattrapé et m’a fichu dans une nouvelle histoire que je n’ai pas choisi d’écrire… Ca ne me dérange pas particulièrement de m’attirer des ennuis puisqu’à chaque fois je tombe sur des aventures plutôt amusantes, mais là j’avais un mauvais pressentiment… Il allait falloir qu’un jour je sois moins distraite, ça m’apprendra à être au mauvais endroit au mauvais moment. Qui aurait pu deviner qu’un bizutage se déroulerait sous mon nez ? Je n’avais pas demandé à voir ce genre de petite scène pittoresque, moi. C’était les coutumes de l’académie Sith, pas les miennes… Bien que je fasse partie de cet établissement. Oui, il était loin d’être fréquentable mais j’avais tellement progressé, ça méritait bien que je fasse une petite exception et que je me plie aux règles, pour une fois. Je n’avais pas encore de maitre attitré, autant en profiter… Mais je vous raconterai cette histoire plus tard, pour le moment il vaut mieux nous concentrer sur ce qu’il vient de m’arriver.

Je ne suis pas particulièrement crainte ou respectée au sein de l’académie et mon air perpétuellement rêveur a bien souvent leurré certains de mes camarades qui voyaient en moi une proie facile. Bien sûr, des apprentis sont plus doués que moi mais j’avais un niveau correct qui, additionné à mon passé de chasseuse de prime et de gosse des rues de Naboo avait fait de moi quelqu’un qui s’en sortait pas trop mal. J’avais donc réussi à me débarrasser de ceux qui avaient voulu me faire la fête à mon arrivée et le mot « cérémonie d’insertion » n’avait aucun sens à mes oreilles. Je savais que certains élèves gardaient encore des marques de leur premier jour mais globalement, il n’y avait jamais eu de très gros problèmes. Certes, un ou deux morts mais ça remontait à tellement longtemps que depuis, tout le monde avait oublié leur nom… Moi la première.
Il faisait donc une journée particulièrement… et bien, particulièrement chaude, comme toujours, et je traversais l’une des passerelles en plein air de l’académie. Peu fréquentée puisque les salles les plus utilisées étaient à l’opposé, j’aimais venir ici pour me retrouver loin de l’agitation des autres élèves qui ne pensaient qu’à se battre entre eux. C’est vrai, j’avais vingt ans… A mon âge, on essaye de trouver d’autres occupations que celle de se taper dessus, non ? Enfin, d’après ce que j’avais compris, certaines activités n’étaient accessibles qu’à partir d’un certain âge tandis que d’autres étaient réservées à la jeunesse. Bref, où en étais-je ? Je n’en savais rien moi-même… Mais ce que je sais, c’est que cette journée fut particulièrement éprouvante pour moi. C’est vrai, même quand je ne faisais rien, il m’arrivait des broutilles. Peut-être que j’avais fait une erreur sans le savoir ? C’était bien mon style, après tout.

« Pourtant, j’ai bien analysé les comportements relationnels… » Remarquais-je silencieusement.

J’étais donc sur cette terrasse à observer les paysages désolés de Korriban en me demandant ce que j’allais pouvoir faire le lendemain étant donné que j’avais une journée de libre. Me connaissant, j’allais cogiter de longues heures et au final, je passerais ma journée à marcher sans savoir où aller mais en étant satisfaite de n’avoir rien d’autre à faire. Oui, une perspective alléchante…
Quand je m’étais appuyée contre la balustrade, je m’étais plongée dans mes pensées, me demandant s’il existait un moyen de voler sans machine. C’est vrai, ça doit être super de s’envoler dans le ciel, mais ces rêves d’enfants ne sont plus que des détails pour moi. Ce que je veux, désormais, c’est être certaine de pouvoir aller où je veux, comme je veux et si je le veux sans que rien ni personne ne puisse m’en empêcher. Mais là encore, j’avais du chemin à faire…
Des éclats de rire m’avaient tiré de ma douce rêverie et je jetai un coup d’œil en arrière, sachant pertinemment que, dissimulée dans l’ombre d’une colonne, on ne pourrait pas me voir à moins de faire très attention.
Mes yeux clairs tranchant l’obscurité de cette fin d’après-midi, je reconnu une bande de garçons un peu plus jeune que moi qui était réputée pour faire les quatre cent coups. C’était eux qui avaient voulu me faire du mal, la première fois que j’étais venue… Je ne les craignais donc pas, les ayant convaincu de ne pas insister une première fois.
Ils parlaient à voix basse et semblaient réfléchir à des idées très amusantes pour la suite.

…coupe le petit doigt…

« Encore des idées très constructives … »

Puis là, gros silence, et je ne pus m’empêcher de me retourner à nouveau afin de vérifier si je n’étais pas la cause de ce changement de situation. Voyant qu’ils s’étaient tous plaqués contre les murs et qu’ils s’étaient tus, je compris qu’ils tendaient une embuscade à quelqu’un. Curieuse, je me retournai complètement et croisai les bras, attendant d’en voir un peu plus… Je plaignais la cible, ces garçons étaient bêtes mais ils pouvaient faire mal…

Quelques minutes passèrent puis une petite silhouette se glissa à la porte et s’avança sur la terrasse. Nerveux, il s’agissait d’une jeune n’ayant pas plus de seize ans qui semblait se douter de quelque chose… Et puis la débandade commença, ils se jetèrent tous sur lui et les cris de surprise furent bientôt remplacés par ceux de la douleur. Vraiment, quelle barbarie, je ne comprenais absolument pas ce genre de comportement… Mais s’il leur fallait de la violence pour pouvoir se trouver une raison de vivre, alors soit, chacun avait ses petites coutumes et tant que ça ne m’atteignait pas, je n’avais rien à y redire.
Me tournant à nouveau, je fis abstraction des cris et fixai à nouveau le ciel teinté de rouge pour tenter de percer le secret de sa consistance. Qu’est-ce que j’aimerais voler…

Aide moi !!

Sursautant légèrement, je me tournai et vis tous les regards tournés vers moi. Le bizut était de toute évidence en mauvaise posture et des tâches de sang signifiaient qu’ils avaient dû lui couper quelque chose. Quoi ? Peut-être un doigt, il me semblait qu’ils avaient parlé de ça, tout à l’heure.
Me rappelant de pourquoi je m’étais retournée, je passai nerveusement une main dans mes cheveux. L’aider ? M’aurait-il aidé si j’avais été à sa place ? Je n’en étais pas sure… Et puis, c’était la loi du plus fort, dans cette galaxie. Les faibles se faisaient battre par les plus forts ou s’en sortaient en utilisant la ruse. De toute évidence, il n’avait pas été assez malin pour se douter de cette embuscade…
Mon silence prolongé semblant en exaspérer certain, je vis un des agresseurs se redresser, une lame rougie dans la main. La pointant dans ma direction, il affichait un rictus méprisant que je ne compris pas. Je ne lui avais rien fait, pourquoi ne m’aimait-il pas ? Encore un mystère à éclaircir… Mais bon, je ne vais pas faire trainer plus les choses et je vous fais une avancée rapide…

Après quelques menaces du style : t’approches pas, va-t’en, sale catin et autre, je me décidai à aider la victime juste pour énerver les autres. A deux contre quatre sachant qu’il était blessé, je n’en sortirai sans doute pas indemne mais la douleur était passagère, il ne fallait pas la craindre. Au final, tout ça dégénéra rapidement et tandis que j’étranglais l’un des garçons, un autre frappa si violemment mon allié temporaire qu’il s’écrasa contre une colonne. Convulsion, hoquets de douleur et tout ce qui s’ensuit, il expira son dernier souffle à vingt centimètres de moi, la moitié du crâne enfoncé.
Tous prirent la fuite et je me retrouvai donc seule, ressentant une pointe de gêne. On allait forcément dire que c’était moi… Et si je me fichais un peu que l’on me croie ou non, je craignais en revanche un peu plus la sanction qui serait prise. Et ce fut donc légèrement crispée que je tombai dans le bureau d’un des maitres sith…

Je sais que ce n’est pas toi qui a tué le jeune Natho.

« Ca, ça fait plaisir. » Pensais-je, soulagée.

Mais les autres ne sont plus capables de faire leur punition, il faut donc les remplacer…

« Ca, ça fait moins plaisir… »

Qu’avait-il fait des quatre garçons qui avaient agressé un élève ? Je ne savais pas trop mais quand un maitre sith disait que quelqu’un n’était pas capable de faire quelque chose, c’est qu’en général la personne n’était plus capable de faire quoique ce soit. Les avait-il tué ? C’était fort possible, la discipline était de fer, ici. J’étais même étonnée qu’ils aient survécu autant de temps… Mais bon, la vie est ainsi…
Je fus donc envoyée en plein désert pour remplacer une pièce d’un des containers de je ne sais quoi qui ne fonctionnait plus. Ayant pour ordre de partir tôt le matin afin d’éviter la chaleur torride de la pleine journée, je ne pris pas la peine de discuter sur ma journée de repos qui était censée m’attendre et j’acceptai cette punition qui me semblait beaucoup moins dangereuse que je l’avais imaginée… Sauf que comme je vous l’ai dit, je n’ai pas de chance.

Le lendemain, j’avais traversé une bonne partie de mon chemin sans embuche, profitant enfin d’une solitude bien méritée pour me ressourcer. Sauf que voilà, je suis du genre distraite, alors quand je marche j’ai tendance à avoir la tête en l’air… Et à ne pas trop me rendre compte de ce qu’il se passe autour de moi. Ce fut donc pour cette raison que je n’entendis qu’au dernier moment les trois bandits qui se jetèrent sur moi, sans doute persuadés que mon sac contenait des biens précieux et non pas une simple pièce de rechange… Enfin, confusion ou pas, j’étais mal et quand l’un d’eux me projeta contre un rocher, j’étais trop sonnée pour me rendre compte que l’un de ses acolytes avait armé son poing, près à m’envoyer définitivement dans le pays des songes… Et pourtant le coup ne tomba pas et je pus refermer mes doigts sur la poignée de mon sabre laser…



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Ce matin , alors que le soleil n'était pas encore totalement sorti de l'horizon le jeune apprenti sith nommé Van se tenait tranquillement au-dessus de son vaisseau assis en position de méditation. Même en cette heure, la chaleur brûlante et les vents violents commençaient à se faire ressentir, pourtant le jeune homme restait là assis imperturbable. Une voix féminine et familière se fit alors entendre derrière lui.

- Toujours aussi ponctuelle dit-elle presque ironiquement

- Ah dark Sulyon cela faisait longtemps ... je croyais que vous aviez disparue dit-il avec une ironique frôlant l'insolence

L'esprit de la sith matérialisée par la force en une forme humanoïde de couleur mêlant le blanc et quelques touches de bleu , la sith n'appréciait pas trop l'ironie mais n'en dit rien.

- Je vois que tu gardes toujours quelques habitudes de ton ancienne vie de jedi ... dit-elle d'une voix insidieuse pour le provoquer

- Pas de jedi de padawan dit-il directement par esprit de contradiction , pour lui rappelait qu'il n'avait pas eu le loisir d'être élevé au grade de chevalier jedi , Les sith ne méditent jamais ? Demanda t-il plus pour couper court à la conversation que pour avoir une réponse qu'il avait déjà

- Je venais juste comme ça ... dit-elle simplement ne sachant pas vraiment quoi dire Je tenais juste à te dire que je suis avec grand intérêt ta formation dit-elle simplement

Van le savait depuis le début il n'avait pas besoin que l'ancienne sith apprenti de Tulak hord le lui dise , mais venait d'elle c'était plus un compliment dans le style « j'apprécie de voir comment tu progresse » enfin il ne lui en ferait pas la remarque cela aurait été inutile.

- J'apprécie , dark sulyon vraiment dit-il simplement

Il continua sa méditation alors que le soleil se leva peu à peu. L'ancienne sith avait disparue sans laisser de trace , et finalement quoi de plus normal. Le jeune homme était très concentré il ne pouvait atteindre un tel état de transe qu'après de longues heures ce qui lui permettait de ne faire qu'un avec la force et se ressentir tout ce qui se passait autour de lui. Il avait cette affinité rare avec la force , qui ne ferait que se renforcer avec le temps. Soudainement sans que rien ne le laisse entrevoir il décela une perturbation dans la force ... c'était étrange et inexplicable avec des mots , il fallait le ressentir pour le comprendre ... comme si d'un seul coup quelque chose était venu interférait ... il focalisa son esprit là-dessus et cru ressentir ... la surprise ... la peur ... la douleur ... tant de sentiments en si peu de temps et surtout venant du même endroit ... cela l'intriguait au plus au point. Il décida alors d'en savoir plus il chercha alors d'où cela pouvait provenir et une fois que cela fut fait il descendit en toute hâte de son vaisseau et se laissa glisser sur le blindage en duracier et se réceptionna avec une agilité féline sur le sol poussiéreux de korriban. Il entra au pas de course par la rampe d'accès qui se referma après son passage. Dans les minutes qui suivirent un speeder quitta l'arrière de son vaisseau et fonça à vive allure à travers le désert immense. Son speeder ne laissa derrière lui qu'une traînée de poussière et de sable.

Bientôt le jeune homme arriva en vue d'un genre de canyon et s'y engagea toujours aussi curieux de savoir d'où venait cette incompréhensible sensation. Tout se passa très vite et s'ouvrant à la force le jeune homme pu intervenir à temps; il bondit hors de son speeder lequel s'immobilisa automatiquement plusieurs mètres plus loin. Van eu tout juste le temps de dégainer l'un de ses premiers deux sabres avant que le coup ne tombe sur cet individu en mauvaise posture. Son sabre tomba et trancha net le bras du bandit. Celui-ci tomba sur le sol en hurlant de douleur , par instinct ses deux compères tentèrent de lui venir en aide ... mais que pouvait faire deux individus mal armés et mal entraînés face à un utilisateur de la force , même novice ? Par grand - chose. Van se concentra et expédia un éclair de force qui frappa les deux hommes de plein fouet. Les éclairs qui déchirèrent leurs vêtements et leur chair remplissaient brutalement l'air d'une odeur de brûlé nauséabonde. Bien que mit hors combat, Van ne voulait prendre aucun risque et acheva ses victimes à l'aide de son sabre et mit ainsi fit à leur souffrance ... Rapidement il se tourna vers l'individu qui venait d'être la cible de ce groupe de maraudeurs. Rapidement Van compris que cette étrange sensation venait d'elle , oui d'elle, c'était une fille visiblement une apprentie de l'académie envoyée dans ce coin perdu et dangereux pour une raison ou une autre. Enfin il n'avait pas vraiment l'envie ni le soucis d'en savoir d'avantage à ce sujet , non ce qui l'interpellait plutôt c'était ses yeux ... des yeux d'un blanc nacré somptueux qui se mariaient parfaitement à une peau très pale. Ayant une culture générale supérieure aux aspirants de l'académie et cela grâce à son éducation dispensée au sein de sa famille d'aristocrate , il reconnut une femme de la race Arkanienne , il est vrai qu'au sein de l'académie sith, de nombreuses races se côtoyaient , mais généralement c'étaient toujours les mêmes humains , twil'ek , zabrak ext ... , mais il n'avait encore jamais vu une représente du peuple Arkanien ce qui suscita chez lui une certaine curiosité.

- ça va tu n'es pas blessée ? dit-il simplement d'une voix aimable et sincère en tendant sa main vers la jeune fille

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.:I leçon de vie. I:.



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La vie nous réserve bien des surprises… Il y avait beaucoup de choses que je n’avais pas encore eu le temps de découvrir, mais d’autres si. Je m’étais souvent retrouvée dans de sales postures et si pour les problèmes bénins de la vie je n’avais en général pas de chance, quand une crasse importante me tombait dessus, il fallait croire que mon étoile m’envoyait une aide parfois inattendue… Ce coup-ci, elle se présenta sous la forme d’un jeune homme qui fondit sur mes adversaires au moment où je saisissais mon sabre. Quand je me relevai, curieuse devoir ce qu’il allait en advenir de moi et de tout ce joyeux petit groupe, je compris qu’il était inutile que je me mêle à la danse et j’observai mon sauveur improvisé faire son ballet mortel. Précis et agile, il maniait de toute évidence mieux la force que moi et son aptitude à utiliser le sabre était admirable pour un apprenti, car de toute évidence ce n’était pas encore un maitre ni un seigneur sith. En tout cas, il tombait plutôt bien et je rangeai donc mon sabre en toute tranquillité, mon intuition me soufflant qu’il ne me voulait pas de mal. Après tout, s’il avait souhaité s’en prendre à moi, il aurait attendu qu’on me tue pour ensuite s’occuper des derniers, principe élémentaire quand vous devez faire un massacre groupé… Enfin, il me semblait, je n’avais pas encore eu la chance de rencontrer un maitre sith voulant faire de moi son apprentie. Peut-être que je ne faisais pas assez de travaux personnels pour me faire remarquer, ou bien que je n’étais tout simplement pas assez douée ? Je n’en savais rien, mais ce n’était, pour le moment, pas le plus important.

Quand un bras proprement tranché s’abattit devant moi, je m’en écartai prestement avant que les giclements viennent tâcher mes vêtements et le bruit sourd d’un dernier corps s’abattant au sol se faisant entendre, je relevai mes yeux clairs vers le nouvel arrivant. Un peu plus grand que moi, et pourtant je n’étais pas petite pour une fille, il me dépassait de quelques centimètres et son visage à moitié dissimulé dans l’ombre semblait fin et bien dessiné. Je connaissais beaucoup de filles qui se seraient damnés pour un homme comme celui-ci, mais dans la situation actuelle, j’étais plutôt curieuse de savoir ce qu’il faisait dans le coin. Ha, et il fallait que je le remercie, aussi… En Arkania, les principes de politesse étaient plutôt rares, mais je savais que les humains y étaient très attachés et je m’accrochais à ces codes avec ferveur… N’allons pas chercher les ennuis quand on pouvait les éviter !
Il me regardait d’un air neutre avec une petite pointe de curiosité puis me demanda si ça allait. Réalisant que je n’avais pas encore fait un constat de mon état, je glissai ma main entre mes cheveux, effleurant mon crâne avec douceur afin de voir si tout était à sa place. Je pouvais sentir un filet de sang se collant à mes doigts mais la blessure était légère et il était d’ailleurs inutile de mettre un bandage ou quoique ce soit. Ma tête avait dû heurter un peu trop fort la roche, ce qui m’avait d’ailleurs bien sonné sur le moment.
Comprenant qu’il était temps de répondre à mon nouvel interlocuteur, je saisis sa main avec reconnaissance et me remise promptement sur pied. Affichant un léger sourire que j’espérai rassurant, j’adoptai une voix tranquille afin de répondre en toute sérénité.

Je crois que ça va, merci de ton aide ! J’ai tendance à oublier où je suis, parfois… Et j’ai pris du retard pour la réparation, d’ailleurs…

« Les réparations de quoi, déjà …? »

… Enfin, je dois remplacer une pièce d’un des containers abimés et… Enfin voilà, je n’ai pas fait attention.

Je commençais à maudire le sale sith qui m’avait envoyé ici. J’avais été persuadée de mener une petite escapade tranquille dans un désert où personne ne venait mais il avait fallu que je rentre dans le collimateur d’une bande de pillards et qu’en plus je me retrouve chargé d’une dette dont je me serais bien passée. Ne dépendre de personne, c’était une maxime qui m’avait accompagné longtemps, mais il fallait croire que toute bonne chose avait une fin… Ma tranquillité d’esprit, en l’occurrence.
Mon regard survolant rapidement la scène, je repérai son speeder un peu plus loin et je compris que le bruit du moteur avait certainement du alerter mes agresseurs, les poussant donc à s’en prendre à la personne la plus proche. La prochaine fois, je délaisserai les heures de solitude sereine pour la rapidité efficace… Mais la prochaine fois, je m’arrangerai surtout pour esquiver les corvées ingrates de ce genre, en fait.
Un léger blanc s’étant installé, je repris rapidement contact avec la réalité et m’empressai de rajouter quelque chose avant qu’une nouvelle calamité nous tombe dessus pour manque de sociabilité. Je n’étais pas la plus douée en relations humaines et la froide personnalité des Arkaniens différaient grandement avec celle, plus entreprenante, des autres races. En particulier les humains, d’ailleurs… Même si biologiquement parlant, nous étions proches, d’autant plus que je l’étais à moitié.

Sinon, repris-je alors, je m’appelle Viladra. Viladra Memphis… Même si mon nom n’est pas très connu dans la galaxie. Heureusement d’ailleurs… Je suis élève à l’académie sith de Korriban, mais toi aussi je suppose…

« autre chose, vite autre chose… »

…hm… Sinon, je suis contente de te rencontrer. Terminais-je.

La vraie formulation était ‘’enchanté’’ ou bien ‘’ravie’’ mais sur le coup j’avais eu un petit trou de mémoire. On peut, après tout, être content de rencontrer quelqu’un ? Même si ça faisait un peu dans les extrêmes comme façon de se présenter, mais avec un peu de chance il ne m’en tiendrait pas rigueur…

Reculant pour attraper mon sac, je jetai rapidement un coup d’œil pour vérifier que la pièce métallique n’avait pas été pas abimée par le choc puis, rassurée, je le passai en bandoulière. Il ne manquait plus que je sois obligée de faire demi-tour pour en chercher une autre…
Satisfaite, je me redressai à nouveau pour observer mon interlocuteur qui devait certainement se demander pourquoi je ne m’étais pas défendue toute seule. J’avais pourtant une certaine particularité à éveiller mes sens au-delà de la norme mais mon côté distrait compenser largement cet avantage et je me retrouvais bien souvent prise au dépourvue. Un jour, ça changera… En attendant, contentons-nous de survivre.

Je ne sais pas où tu te rendais, repris-je alors, mais je me dirige vers le nord. On peut faire un bout de chemin ensemble, si tu vas par là ! Enfin, je devrais arriver à mon objectif d’ici une dizaine de minutes à peine mais…

Mais je ne savais pas quoi rajouter. Etait-ce bien poli de demander à son sauveur improvisé de nous accompagner alors qu’il avait déjà dû se salir les mains à cause de nous ? C’était une pratique que les arkaniens ne connaissaient pas, mais j’avais souvent vu des rencontres imprévues se transformer relations plus abouties, parmi le peuple humain. Certes, d’autres races étaient moins sociables, comme les zabraks ou même les hutts mais j’espérais que dans ce cas-là, ma proposition ne serait pas prise comme une offense ou même comme une agression… On ne savait jamais, et j’avais encore beaucoup de choses à apprendre sur les liens relationnels… Aussi, je me repris donc rapidement, achevant ma phrase avec une pirouette de rattrapage laborieuse mais que j’espérais convaincante :

… mais évidemment, si tu allais autre part, je ne voudrais pas que tu te sentes obligé. Maintenant… je pense que je serai plus attentive sur la route et quelques bandits ne devraient plus me poser de problèmes.

« Remarque déplorable quand on vient de se faire jeter contre un rocher… »

Oui, niveau crédibilité ça paraissait douteux bien que, sans me vanter, je ne doutais pas de mes compétences à me défendre face à des pilleurs armés de morceaux de métal mal aiguisé… à condition de les voir arriver, évidemment. Mais nous grandissons de nos erreurs et cette fois-là, j’étais sure d’avoir appris beaucoup sur l’un de mes défauts. Au moins, ce soir je me coucherai moins ignorante, espérons-le… !

Reportant mon attention sur le jeune homme, je ne connaissais d’ailleurs toujours pas son nom, sa réponse ne tarda pas à tomber. En y pensant, je ne connaissais pas grand-chose de lui, en fait. Je ne l’avais jamais vu dans les classes ou même croisé à l’académie, mais vu la taille du bâtiment, ce n’était pas étonnant… En attendant, je le voyais comme un apprenti talentueux, peut-être tout simplement doué ou bien sous la tutelle d’un maitre sith, qui devait avoir à peine moins de vingt ans. Mais il est difficile de connaître une personne juste en la regardant, alors je gardai la bouche close, considérant que j’en avais déjà assez dit, et j’écoutai ses paroles…




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Les corps maintenant inertes et sans vie des bandits qui avaient eu le malheur de s'en prendre à la jeune apprentie était étendus sur le sol et ne tarderaient pas à faire office de repas aux différentes créatures qui arpentaient le désert en quête de leur prochain repas. Van profita du silence pour réfléchir sur tout ce qui venait de se passer , visiblement la jeune apprentie venait de tomber dans une embuscade ... elle ne devait pas être très douée pour se faire avoir aussi facilement ? Au moins que quelle chose ne soit arrivé et qui aurait fait pencher la balance du côté de ses agresseurs ?mais , peut être se faisait-il des idées , cela aurait très bien pu être une erreur d'inattention , une erreur que le jeune homme n'aurait jamais commis lui qui était toujours sur ses gardes, prêt à réagir au moindre signe de perturbation. Les quelques années qu'ils avaient passées aux côtés des jedi en tant que padawan lui avait permis de développer son affinité avec la force. Il n'avait donc pas trop de difficultés à sentir la présence d'autres individus. Enfin il ne s'attarda pas trop là-dessus et se rappela que lui aussi était un apprenti probablement au même titre que la jeune fille qu'il venait de secourir.

En tant que tel, les erreurs étaient normales , voire inévitables; le principal c'est qu'on puisse avoir la sagesse pour tirer les leçons de nos erreurs , et de méditer sur celles - ci afin de ne plus les renouveler. Toujours avec son air curieux le jeune homme continuait à observer l'apprentie qui se relevait en douceur après avoir accepté son amical poignet de main. Quand elle s'adressa alors à son sauveur , il remarqua le timbre de sa voix , légèrement « froid » si on peut appeler ça comme ça , mêlé à une certaine incertitude comme si elle ne parlait pas encore parfaitement le basique. Néanmoins , ce détail ne l'inquiéta ni ne le perturba nullement. On dit souvent que les premières minutes , ainsi que les premiers mots sont décisifs , et donnent parfois pas mal d'indication sur le caractère et le genre de personne qui se tient devant vous , on dit aussi souvent que la 1ère impression et la bonne enfin c'est ce que son éducation aristocrate lui avait apprit. Dans le cas de la jeune fille , elle lui faisait plutôt bonne impression , elle avait l'air sympathique et tout à fait social , contrairement à la plupart des siths ou bien des apprentis en général.

- Aucun soucis , dit-il d'une voix amicale et rassurante ça arriva à tout le monde , mais fait attention la prochaine je ne serais pas toujours là pour voler à ton secours fit-il avec un peu plus d'ironie

Pendant qu'il parlait il s'arrêta sur les paroles de celle qui se présenta plus tard sous le nom de Viladra Memphis. Elle devait avoir été envoyé par l'académie enfin de remplir une mission basique , dans son cas elle devait remplacer la pièce d'un container abimé. Ce genre de mission était courant au sein de l'académie, les siths n'ayant pas forcément la main d'oeuvre nécessaire, ils envoyaient les apprentis pour accomplir ce genre de corvées. C'était également un moyen pour eux de tester la fiabilité des étudiants et de se faire une opinion à leur sujet. Après tout un sith ou même un seigneur sith aurait-il prit la peine de prendre sous son aile un apprenti qui n'arriverait même pas à réussir des tâches aussi banales ? Surement pas.

- Enchantée Viladra , je me nomme Vaëlen d'ambria dit-il simplement en s'inclinant légèrement en avant une main sur la poitrine en signe de salut et oui comme tu l'as deviné je suis également élève à l'académie

Viladra n'avait pas l'air très à l'aise ... contrairement au jeune Aldéranien , mais néanmoins , elle n'avait rien d'insociale au contraire elle faisait des efforts pour soutenir du mieux qu'elle pouvait la conversation et il aurait été déplacé de lui en faire la remarque , au contraire Vaëlen alla dans son sens pour la rassurer. En temps normal il n'aimait pas trop parler pour ne rien dire , car il aimait être direct , mais dans ce cas il s'avait qu'il valait mieux ne pas agir ainsi surtout vis - à - vis d'une femme , encore une fois son éducation bourgeoise lui commandait de suivre une certaine déontologie et un certain code de savoir être vis - à - vis de la gente féminine. Van profita de s'être présenté pour retirer son capuchon afin de paraître moins mystérieux. Il dévoila ainsi son visage ainsi qu'une chevelure de couleur brun , mi long. La plus part des filles le trouvaient attirant enfin si on se base sur les standards humains. Il lui était déjà arrivé de croiser le regard de certaines apprenties , qui le regardaient un peu trop à son goût , non pas ce cela lui déplaise bien au contraire , C'est juste qu'il n'aimait pas attirer l'attention , c'est en partie pour cette raison qu'il voyageait souvent avec son capuchon car , comme beaucoup d'hommes et de femmes il était « rassurant » de savoir qu'on plaisait à l'autre sexe , mais le concernant cela n'allait pas plus loin , il n'allait pas jusqu'à s'habiller et se coiffer dans un certain style pour plaire aux autres , loin de là il avait ses propres manières de faire et ne comptait pas les changer pour le plaisir du « bon peuple ». Le concernant il n'abusait pas de ses atouts physiques à des fins disons ... déplacées , même s'il devait bien avouer que par rapport aux jedis les siths étaient beaucoup plus tolérant au niveau des relations intime entre apprentis.

- Le plaisir et partagé dit-il sincèrement il est plutôt rare de voir un représentant du peuple Arkanien hors de leur monde natale dit-il pour continuer la conversation j'ignorais que la gente féminine arkanienne était aussi ravissante ... dit-il avec beaucoup de tact d'une voix un peu plus douce une agréable surprise assurément finit t-il

Contrairement à une apprentie qu'il commençait à connaître , Viladra avait l'air beaucoup plus social et ne tentait pas de lui cacher des choses bien qu'avec cette dernière il avait prit un certain plaisir dans une joute verbale soutenue et distrayante quelques semaines auparavant. Elle lui avait affirmé assez naturellement qu'elle était heureuse de cette rencontre et maintenant elle lui proposait de faire un bout de chemin en sa compagnie. Bien que restant sur ses gardes, le jeune homme ne perçut aucune menace et il aurait été très poli de sa part de laisser Viladra continuer seul son chemin , bien qu'il ne mettait pas en doute sa capacité à se défendre contre de vulgaires bandits , et ce malgré l'incident survenue il y a quelques minutes. Van se rendit compte qu'il appréciait la compagnie de la jeune arkanienne , il s'en dégageait un certain charme qui ne le laissait pas insensible.

- Non ne t'inquiète pas , ça ne me pose aucun soucis ça me ferait plaisir de t'accompagner dit-il simplement , Bon on se met en route ? Demanda t-il après un léger silence

Van rejoignit son speeder qui se tenait immobile à quelques mètres de leur position. Une fois à bord il attendit Viladra avant de mettre les gaz. Son véhicule s'éleva à quelques centimètres au-dessus du sol et fonça en direction du nord. Ayant une connaissance vague des différents lieux qui entouraient l'académie Van n'avait pas trop de mal à déterminer l'endroit où devait se rendre le jeune apprentie. Après toutes les installations en plein désert n'était pas nombreux. Et puis s'il avait vraiment besoin d'indication sur leur destination elle pourrait lui indiquer la route à suivre. Selon elle ils seraient arrivés dans 10 minutes. Ne voulant pas que cette balade en speeder tombe dans la monotonie il n'avait pas lancé son speeder à plein régime afin que le bruit du moteur ne les assourdissent pas et fasse se perdre les mots dans le gémissement du moteur.

- ça fait longtemps que tu es à l'académie ? Demanda t-il simplement afin de relancer la conversation
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.:I rebondissement. I:.



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Seulement par le souvenir."


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Hrp : excuse-moi si je me répète ou si j’oublie des mots… J’ai un peu décroché du rp avec mon absence, donc ça pourra peut-être paraître un peu confus ^^’

Vaelen d’Ambria… Je n’avais jamais entendu son nom. Il était néanmoins plutôt sympathique et il changeait de tous ces apprentis que je croisais. La plupart était des garçons qui lançaient des blagues grivoises ou bien des filles qui me dévisageaient de haut en bas, comme pour chercher à se rassurer sur leur valeur ou leur beauté. Des comportements typiquement humains qui ne cessaient de me lasser tout autant que ceux qui vociféraient à tort et à travers… Mais pour une fois, voilà que l’un de leur représentant se montrait tout à fait agréable. Oh, je n’allais pas jusqu’à dire que je me sentais euphorique en sa compagnie mais il fallait avouer que c’était rare que j’aime prolonger une conversation avec quelqu’un que je ne connaissais pas et dans ce cas-là, cela ne me dérangeait absolument pas. Une première raison pour laquelle je ne cherchai pas à me débarrasser de lui.
Me disant alors de faire attention faute de quoi il ne serait pas toujours là pour m’aider, je fus assez surprise avant de reconnaître là une blague. Souriant légèrement, j’hochai légèrement la tête mais ne répliquai pas, peu douée dans ce genre de situation.

« Tenter de faire de l’humour serait plomber ma sociabilité… » me dis-je, légèrement amusée.

Otant alors sa capuche, je pus observer un visage aux traits harmonieux, encadré de courts cheveux bruns. Il était le genre de garçons qui plaisaient aux humaines et qui déclenchaient des gloussements sur son passage. Jouait-il de son physique ? Il ne me semblait pas être ainsi et ça tombait bien, je n’avais jamais été du genre à m’attarder sur une enveloppe corporelle. En réalité, il était vrai que je regardais peu les hommes depuis ma dernière aventure. Ca remontait… C’en était presque drôle.
Prenant à nouveau la parole, il exprima son étonnement à voir une arkanienne ici et je le compris. Nous ne sortions pratiquement jamais de notre planète, considérant que le monde extérieur n’était pas intéressant… Je devais être l’une des rares à me trouver ici. Ajoutant un compliment qui me tira un nouveau léger sourire, je ne le pris pas mal, sentant qu’il n’y avait aucune malice malsaine derrière ses paroles. A moins que ça soit un menteur exceptionnel, je ne pouvais évidemment pas tout savoir…

Oui… Nous sommes peu nombreux en dehors d’Arkania… Merci.

Une réponse qui englobait les deux remarques. Je ne savais pas à ce moment-là que cela pouvait paraître assez confus mais comme il ne marqua aucune surprise, je pensai qu’il comprit le sens de mes mots.
M’annonçant qu’il acceptait de m’accompagner, je fus surprise de constater qu’une compagnie ne me déplairait pas. Après tout, malgré mon caractère solitaire, changer une pièce d’un container n’avait rien d’amusant, que l’on soit seul ou à plusieurs…
Le suivant jusqu’à son speeder, il se jucha dessus et je me plaçai derrière lui, m’accrochant légèrement à son torse le temps de l’accélération. Quand le rythme fut plus régulier, je le lâchai alors et observai autour de moi le paysage désertique qui ne cessait de défiler.
Un léger silence s’installant, seul le mince vrombissement du véhicule résonnait puis il prit à nouveau la parole d’une voix badine pour me demander depuis quand j’étais à l’académie. Je n’allais déjà pas à tous les cours, ma notion du temps était plutôt archaïque…
Prenant le temps de réfléchir quelques secondes, je répondis alors, un poil hésitante.

Ca fait un peu moins d’un an, je pense… J’ai passé une bonne partie de ma jeunesse à voyager lorsque j’ai…

Au moment où je prononçais ces mots, je compris l’impact qu’avait eu cet évènement. Oui, je m’étais retrouvée seule, à errer. Je n’étais pas triste pourtant, mais je n’étais pas heureuse non plus. Depuis combien de temps cette lassitude envahissait mon être ? Je ne m’en rendais compte que maintenant. Etonnant. Inquiétant, aussi.

… Lorsque j’ai perdu mon précédent maître. Achevais-je d’une voix calme.

Un ange passa. Le silence s’installa une nouvelle fois et je m’en voulus de ne pas avoir su créer un rebondissement. Allons, ce n’était pas comme cela que j’allais améliorer ma sociabilité… Pour une fois que je me retrouvais avec quelqu’un qui ne m’était pas désagréable…
Reprenant à nouveau la parole, je ne pris pas la peine de vraiment réfléchir à ce que je disais, préférant combler ce vide plutôt que de le laisser s’éterniser et s’agrandir.

Et… Sinon, que faisais-tu dans un endroit aussi perdu que celui-ci… ? Demandais-je doucement. Non pas que ça me déplaise… Il faut dire que tu es plutôt bien tombé et…

« Admets-le, ma grande, c’est la vie… »

… et j’ai une dette envers toi, désormais. Je ne l’oublierai pas.

L’honneur… Un principe très important chez les arkanniens… Peut-être pas aussi fort chez moi, mais suffisamment pour que j’ai consciente qu’il ne fallait pas lancer des paroles en l’air. Sans lui, je serais peut-être morte, ou pire. Tenais-je tant que ça à la vie ? Ho, je n’étais pas suicidaire ou dépressive… Mais j’avais toujours accordé une attention détachée à l’existence. Peut-être faut-il frôler la fin pour se rendre compte de ce que l’on désire ou non…

Merci encore, en tous cas.

Voilà. Il me semblait avoir réussi ma réplique… Une réponse, une explication et un remerciement… Un peu comme on en voyait partout. Etait-ce sincère ? Il me semblait bien que oui, je n’étais pas du genre à mentir. Je préférais l’omission à la tromperie… Mais c’était un autre sujet, ne nous détournons pas de ce moment assez particulier.




Invité
Anonymous
Le voyage en speeder se passait pour le mieux , une fois lancé, le moteur du speeder ne produisait plus qu'un léger bourdonnement, ce qui permettait aux deux apprentis de converser facilement. Ce n'était pas le cas des modèles bas de gamme qui produisaient un bruit assourdissant et nécessitaient même parfois le port d'un casque afin que cela n'affecte pas l’ouïe des passagers. Cela était encore un signe de la richesse de l'adéraanien même s'il était de nature prudente quant à ses origines , il ne pensait pas qu'on puisse faire le lien avec sa réelle identité , car à moins de s'y connaître en speeder il n'y avait aucun moyen d'arriver à ce constat. Le jeune apprenti prit alors la parole en faisant des efforts , car étant de nature solitaire elle n'était spécialement de nature sociable , de plus son caractère arkanienne ne l'aide pas beaucoup.

- Désolé , j'ignorais pour ton maître ... , dit-il doucement avec sincérité

Après un léger silence il fut surpris de voir que la jeune arkanienne reprit la discussion. Même si elle était encore maladroite avec les mots elle faisait des efforts , et le jeune homme aurait été mal aviser de la couper dans son élan. Il préférait d'avantage aller dans son sens pour la rassurer et parce que c'était dans sa nature tout simplement. Sans s'en rendre compte , sans se l'avouer inconsciemment, la compagnie de ses amis et surtout de sa famille lui manquait ... alors quand il trouvait quelqu'un de « bien » parmi les sith pourquoi ne pas s'en faire une amie ?

- Et bien pour tout te dire je n'étais pas loin ... et j'ai ressenti une perturbation dans la force ... j'ai donc voulu aller voir de plus près de quoi il s'agissait , et là je suis tombé sur toi dit-il pour finir

Le jeune homme fut surpris d'entendre la jeune le remercier en l'informant que désormais elle avait une dette envers lui. Sur le coup il n'y avait pas cru , mais petit à petit il se disait que cela devait être sincère , une chose assez rare pour une sith ou plutôt une apprentie sith. C'était sans doute son éducation qui parlait , il espérait qu'elle ne se laisserait pas écraser par les enseignements sith. Car pour un seigneur sith l'honneur était une chose ... aussi inutile qu'inconcevable. Comme réponse il se contentant d'incliner la tête. Les deux apprentis continuèrent leur traversée du canyon et ne tardèrent pas à se rapprocher de l'endroit où la jeune apprentie sith devait se rendre afin de mener à bien sa mission.
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