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Kin Do

Neferet but une gorgée de soda. La dernière. Elle resserra le poing sur la canette asséchée qui se chiffonna entre ses doigts aussi aisément que du papier. La Felacatian lança son projectile dans le vide insondable par-delà la rambarde où elle était assise sans peur. Peut-être qu’un pauvre hère retrouverait la canette froissée et marquée du sceau rouge de ses lèvres. Les seules marques d’affection qu’on devait pouvoir grappiller en bas, tout en bas de Nar Shaddaa.

Le vent des hauteurs vertigineuses agitait sa longue chevelure blanche rassemblée en queue lâche à la base de sa nuque. D’un coup, sans raison apparente, la petite dame se mit à rire. Un rire léger, très féminin, qui se serait trouvé merveilleusement assorti au papier peint des plus beaux salons snobs.


- Ha, le con ! Il est en train d’tout r’tourner chez les autres débiles pour peau de balle ! Wermo !
- On pourra se marrer quand on aura ce qu’on est venu chercher. On a rien non plus pour le moment !
- Si. On a les bonnes cibles, oui, on a. Mes sept nains jamais ne se gourent !

Sept Chadra-Fans tout mignons. Les oreilles de Neferet, ses indics infaillibles qu’elle bourrerait sûrement de coton après leur mort pour les garder en peluches.

Kin Do, la Nautolan, l’observa de ses yeux impitoyables de requin albinos, comme des flaques de sang. Elle en laissait partout où elle allait d’ailleurs, du moins selon sa réputation que Nef vérifierait bientôt. La mercenaire n’était pas d’humeur à plaisanter. Dans cette histoire, son frère risquait de finir en beignets de calamar si leurs opérations de ce soir échouaient. Et si elles réussissaient, la femme d’armes pourrait rajouter un tablier de soubrette par-dessus son armure de combat parce que le contrat passé avec Morga ferait de la redoutable mercenaire rien de moins qu’une domestique que l’on sonne. Grâce à Neferet. Oui oui, grâce à la Felacatian.

Le cher frère de Kin Do bossait pour Morga, la maîtresse de miss Rrjn. Le Nautolan était l’un des experts en sécurité informatique employés par l’organisation criminelle, plus particulièrement consacré au contrôle des défenses de leurs entrepôts. Depuis deux ans qu’il gérait son affaire, tout baignait dans l’huile. C’est là qu’arrivait une Twi’lek à grosse poitrine qu’on avait engagé comme michetonneuse, un pseudo agent infiltré qu’on voit venir à des kilomètres, mais le frangin ne devait plus discerner grand chose la tête fourrée entre les énormes nichons d’une roulure en train de le pigeonner. La Twi’lek avait profité de sa promiscuité avec le nigaud en rut pour récolter des données hautement sensibles avant de disparaître. Classique, mais foutrement emmerdant.

Lui aussi avait essayé de se faire la malle avant que quelqu’un ne repère sa bourde en leur laissant tout de même un message sur sa console d’ordinateur pour leur expliquer le pétrin dans lequel il les laissait se démerder. Personne n’avait été enthousiaste d’apprendre qu’ils pourraient dorénavant se faire espionner par leurs propres caméras et canarder par leurs tourelles pendant que des concurrents pillaient sans se presser leurs stocks de denrées honnêtement mal acquises.

Morga avait voulu descendre l’abruti séance tenante où ses hommes l’avaient ramené par les tentacules devant sa magnifique personne. Sans l’intervention de sa Neferet préférée, le Nautolan y passait illico. Après tout, les données volées étaient cryptées. Cela leur laissait un peu de temps. Puisque la sœur du coupable était une mercenaire extrêmement réputée se monnayant à prix d’or, ils pourraient se contenter de le virer en échange des bons et loyaux services de Kin Do à titre gratuit. Pendant deux ans, le temps qu’avait duré l’emploi du frérot au sein de l’équipe et donc la période où l’organisation s’était exposée au danger avec un pareil idiot aux commandes. Heureusement pour lui, la Nautolan, froide et impassible d’apparence, aimait assez son frère pour y consentir en serrant les dents. Et la voilà, aux côtés de la sombre demoiselle aux prunelles vertes, attendant le reste du commando pour essayer d’offrir à son frangin un avenir d’éleveur de méduses sur Glee Anselm. Croyait-elle. Personne n’avait parlé de le laisser partir… Il savait trop de choses, de part son ancien job.


- Qu’est-ce qu’ils foutent tes zigues ?
- Ils ne sont pas encore en retard.

Neferet scruta l’obscurité du ciel embrumé de pollution. Avec le budget qu’elle se partageait avec Davin Gett aka "l’autre con" pour régler cette affaire, elle avait décidé de faire appel à un gros bras rencontré sur Coruscant. Jonas Belend. Un Barabel taillé comme un char d’assaut qui lui ramènerait à coup sûr des poteaux battis comme il faut. Le lézard de la situation. C’était le repaire d’un gang de hackers qu’ils devaient démonter sans faire de quartier. Ailleurs sur la lune des contrebandiers, la bande à Davin Gett attaquait une place forte de "débiles", persuadé autant que Neferet l’était du contraire, que la datacarte ayant servi à chouraver les données à récupérer s’y trouvait. N’ayant pu s’entendre à cause de la divergence de leurs sources, les deux faisaient bande à part. Si jamais les Chadra-Fans l’avaient envoyée se ridiculiser sur une fausse piste, ils finiraient empaillé plus tôt que prévu. Neferet ne supporterait pas de perdre la face devant Morga. Elle était celle qui résolvait tous les problèmes de sa maîtresse. Toujours !

Le vent continuait de souffler sur la passerelle d'atterrissage.
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Le son des crédits était déjà dans l'esprit du Barabel, l'odeur du sang dans les narines aussi. Étrangement, maintenant, ces deux odeurs se mêlent, comme celle du Bantha et du jawa. Notre mercenaire sirotait tranquillement son verre, dans un coin sombre avec son nouveau camarade de chasse, le Trandoshan Slyssk, bon combattant avec des armes de mêlée, le tireur, il se débrouille, cependant deux choses qu'il aime dans la vie, les crédits et les esclaves. Fâcheuse tendance à blessé ses ennemis pour les revendre ensuite à un Hutt ou on ne sait quoi, pour gagner un peu d'argent de poche en plus du contrat. Les deux reptiliens étaient devenus comme cul et chemise en très peu de temps, compagnon de beuverie, partenaire d'entrainement et même coéquipier sur le terrain pour le moment. Jonas appréciait la présence de Slyssk, car les deux aiment le travail bien fait, c'est à dire, avec perte et fracas. Cependant les deux n'étaient pas pour reluquer de la fesse de Twi'lek, ils attendaient les deux partenaires que le camarade Lacoste régénérateur avaient conseillé pour la mission qu'ils allaient devoir faire. Le Jonas quand à lui, ne connaissait aucun des deux nouvelles recrues, mais d'après le Trandoshan, c'était la crème de la crème... S’ils sont aussi bons que les esclaves qu'il vend, on n’est pas dans la merde. Le mercenaire, rinçant son gosier d'une coup de bras, fixant des ses yeux la salle pleine de la pire vermine au monde, sur cette planète, très peu de personne valent quelques choses sur le plan éthique, car certaines têtes ici bas vous permettrait de plus travailler jusqu'à la fin de vos vieux jours mais bon, faut déjà s'en sortir vivant de ce trou avant que vous même, vous vous retrouvez avec des chiffres au dessus de la tête et plus y'a de chiffre moins la tête dure sur les épaules.

Après que le Barabel ait ingurgité encore deux mixtures des plus coriaces, son compagnon de fortune lui fit signe de regarder les deux nouveaux arrivants dans l'antre de la décadence. Un type des plus louches, avec un grand chapeau, on aurait pu le confondre avec une lampe géante, suivi de prêt par un compagnon quadrupèdes couvert de poils et baveux qui plus est. Ensuite une armoire à glace, bâti comme un barabel, couleur nuit sur marquage terre, yeux pourpre, contrairement à l'autre, il avait l'air d'être une bête enragé, peut-être qu'il était en manque de fric ou que c'était un tueur psychopathe, ba, que voulez vous, on ne choisit pas toujours les fréquentations de ses amis. Les deux compagnons arrivèrent au niveau de la table après que le Trandoshan leur ait fait signe. L'équipe était au complet, plus que à faire les connaissance et on pourra partir de l'antre puant de la cantina. Le Barabel massif toisa les deux arrivants prenant place en face de lui, le bonhomme au chapeau avait une tronche encore plus moche que ses fringues, il devrait attenter un procès à ses parents, parce que la, c'est plus possible. Alors que l'autre tatoué était silencieux, pas un mot, le regard farouche faisant le 360°, peut-être a t il peur de se faire égorger pendant la conversation. Jonas écrasa le verre sur la table, au sens littéral du terme, passant sa langue reptilienne sur ses lèvres couvertes d'écaille, savourant encore les quelques instants de paix, mais se réjouissant de voir la tête des deux autres affreux, bonne tête de tueur de bas étage qui n'ont pas peur de se salir les mains. Le trandoshan commanda de nouvelles boissons, surement les dernières, car l'heure était bientôt celle du crime, du meurtre et surtout du nettoyage dans les règles de l'art. Lorsque les boissons arrivèrent sur la table, le barabel en saisit une, attendant que les autres fassent de même, pour commença à parler.

Bon les gars, je vous connais pas et on ferra connaissance plus tard, le temps presse. Alors, toi c'est Bob, toi, Bobo et pour finir toi Boby... tu as une tête à t'appeler Boby, sais pas, doit être ton coté sympathique de Shyrack. Jonas, c'est moi et l'autre, sac à main, vous le connaissez déjà.


Bon, pour faire simple, Bob, c'est le clébard, Bobo, c'est le samurai de l'espace, un Kyuzo et Boby, l'enfant sympathique, c'est le Zabrak à gueule de mort. Leurs véritables noms étaient donnés par le Trandoshan après que Jonas ait fini son petit speech. Le Kyuzo s'appelait Hanzo et son chien s'appelait Inu alors que la gueule d'amour, c'était Pool Koul. Le Barabel finissait son verre en mode vitesse rapide car le temps passe à une vitesse et si la vitesse ne se passe pas à temps, on ne serra pas là à l'heure et la demoiselle à poil risque d'être moyennement contente. Le Jonas se leva et fit signe à Slyssk, Bobo et Boby de le suivre pour qu'ils décollent de la cantina miteuse. He hop, tout le monde embarque dans le SR-43 JonasBoeing, navette prêté généreusement par un Rodien qui n'en voit plus l'utilité vu qu'il a fait le grand saut dans le vide, un bien brave garçon, on a presque pas eut besoin de le pousser pour qu'il se jette. Bon, pilote automatique enclenché vers la destination, le pilote aka Jonas, se porta à la rencontre de ses chères camarades de fortune, pour une mission simple. Slyssk aiguisait ses lames et vérifier son blaster, Bobo quand à lui armait son arbalète laser et préparait un vibro-poignard au cas où les ennemis se rapprochaient de trop, quand à Boby, lui, dans tout ce qui est la finesse, enfiler des gants étranges, donc on pouvait en conclure que son arme était ses deux poings et sa tête pleine de cornes. Quand Jonas fit irruption dans la pièce restreinte, le Zabrak tourna son regard sauvage vers lui, tandis que le Kyuzo préparait son chien pour la petite balade, Slyssk se leva et lâcha à l'oreille de Jonas, que Pool était là pour une raison simple, se faire des crédits alors que Hanzo voulait rencontrer Jonas, enfin, plutôt le mandalorien qu'était le Barabel. Jonas posa ses yeux sur le samurai, se demandant si un fan boy pourrait vraiment servir pour cette mission. Jonas prit la parole

Bon les mecs, c'est simple, on protège les jolies fesses de la demoiselle, on dézingue tout ce qu'on voit, pas de trace, pas de témoin, on ne peut pas faire plus simple. Les cibles sont des rebuts de la pire espèce, donc on ne doit pas s'attendre à une grande résistance, cependant, on sait jamais, soyez prêt à tout... Encore une chose... Non puis merde, vous êtes des professionnels, vous vous démerderez bien sans ça. Des questions ?


Slyssk prit alors la parole.

Visez les bras et les jambes,Slslslslslsk, ça fait des esclaves,Slslslslslslslk, j'ai un cousin qui pourra les refourguer à prix d'or, Slslslslslslslslk, alors on évite de tous les charcuter, Slslslslslk, j’aimerai bien arrondir mes fins de mois.

Le barabel laissa un sourire s'afficher sur le visage, pas le cas de Bobo ou de Boby. En parlant de Bobo, lui prit aussi la parole à son tour mais parlant dans son langage natal, le barabel n'a pas pu saisir ce qu'il voulait dire et Jonas coupa de Slyssk qui voulait traduire.

Euuuuh, ok, ça devait être très intéressant ce que tu as dit mais j'ai rien compris...


Slyssk voulait de nouveau traduire ce qu'il voulait dire quand les instruments prévenaient que la navette arrivait à destination et donc le Barabel le coupa de nouveau avant qu'il ne commence.

Bon, maintenant, on y va, on oublie rien, la pause pipi sa serra après, tout le monde descend.

Le mercenaire poussa presque le Trandoshan hors de la navette, sortant en dernier, Jonas portait à sa ceinture ses deux blasters, sur son dos, un lance-roquette et un fusil sniper. Les 4 quatre hommes faisaient face aux deux demoiselles. Jonas bouscula ses camarades pour apparaitre en première ligne devant la demoiselle rencontré sur Coruscant. Ce dernier lui adressa un simple coucou de la main et s'approcha d'elle, suivi de près de son petit commando. La mission allait bientôt pouvoir commencer. La demoiselle à la chevelure blanche était accompagnée d'une amie tout aussi blanche, une nautolan que Jonas était persuadé d'avoir déjà vu quelques parts mais il ne savait plus où. Le Trandoshan bavait presque en étant en face de deux spécimens aussi rare, autant une par sa race que l'autre par sa particularité génétique, ces deux là se vendraient à prix d'or sur le marché au esclave, en plus des femelles, elles ont toujours une meilleur cote. Le Barabel géant prit de nouveau la parole.

Neferet, ce sont Slyssk, Bobo, Boby et le clébard, c'est Bob, c'est qui ton ami ?

Le mercenaire dégaina son lance-roquette, pour le poser dans ses pattes amputés, puis avec un sourire carnassier reprit, après que la demoiselle lui aurait répondu.

La boucherie, c'est où ? Tu as un plan pour entrer, sinon j'en ai un moi... tout en soulevant un peu son lance-roquette.

Dit-il avec les yeux pleins d'explosions et de cadavres volants dans tout les sens, une méthode, un peu brutale mais efficace. D'habitude, c'est Jonas qui mène l'assaut, mais aujourd'hui, il n'est que le soutient de la demoiselle et donc la mission reposait sur ses épaules d'allures frêle mais terriblement résistante et solide. Espérons qu'elle n'ait pas trop à utiliser ses belles épaules pour cette mission.



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- … Et là j’lui dit que ça s’peut pas une histoire comme ça. Personne ne croira qu’il a essayé de se suicider avec une grenade accrochée à un boomerang !
- Une navette en approche.
- Bien sûr. Ça fait un moment que mes oreilles l’ont entendue arriver.

Ses excellentes oreilles à la pointe de l’évolution, ornées de charmants plumeaux pour l’aider à localiser les sons perçus par son ouie infaillible. Une espionne aux pattes de velours parfaite avec cet atout qui lui permettait d’intercepter la moindre fuite de gaz lâchée en sourdine et de désigner le fautif. Il y avait bien quelques laxistes du protocole de séduction à avoir foiré leur coup avec la donzelle parce qu’ils ne savaient pas serrer les fesses au moment où ils lui tendaient une fleur/leur numéro/le passe de leur piaule. Comment pulvériser toutes ses chances avec la belle, même dans un costard à mille crédits.

Neferet descendit de son perchoir et se retourna en direction du vaisseau. Ils avaient enclenché la procédure d’atterrissage. Bientôt la fine équipe serait révélée aux deux jeunes femmes, l’une sur des charbons ardents, l’autre bien contente. Elle s’avança sur la passerelle suivit de la Nautolan. Les mains jointes sous le sourire de ses lèvres, elle attendait l’ouverture de son colis. Elle adorait les surprises, l’imprévu ! Surtout le moment juste avant, le plaisir anticipé de découvrir ce qu’on lui avait préparé de beau. Voyons la troupe de choc dégottée par Jonas ! Un, deux, trois exemplaires du modèle mercenaire que Neferet ausculta d’un œil critique alors qu’ils s’extrayaient de l’engin au compte-goutte.

Tout d’abord… Un Myconite ! Enfin, c’était le nom qu’elle donnerait à l’espèce du type tant il ressemblait à un homme champignon filiforme. A croire que toutes les formes de vie écloses dans la galaxie avaient trouvé une planète attitrée pour développer leur intelligence et devenir l’espèce dominante. Sur Ryloth, grand exportateur de champignon en tout genre, le bougre aurait fini en fricassée. Il était accompagné d’un anooba. La bestiole du désert de Tatooine avait un air beaucoup plus civil que le cornu derrière.

Neferet en resta pantoise. En voilà un morceau de Zabrak ! Du biceps en veux-tu en voilà, un véritable spécimen de compétition que la féline imaginait déjà en train de broyer du geek à tour de bras. S’il avait eu une trogne un peu plus normale, Nef n’aurait pas limité la scène d’action au décor d’une base miteuse. Sa carrure impressionnante, son agressivité électrisante auraient pu être prometteuses. Mais retrouver ce mufle sur l’oreiller à côté du sien n’emballait pas la Felacatian.

Jonas lui ramenait aussi un cousin lézard. Un Trandoshan qu’elle trouva si laid que l’autre reptile mercenaire en armure bleue passait pour un beau mec à côté de lui. La noire demoiselle avait un certain passif avec cette espèce. Et c’était tout. Elle n’était pas timbrée au point de virer psycho berserk à chaque fois qu’elle croisait un clone de celui qui l’avait soumise à l’esclavage et certainement capturée. Ce sont des choses qui arrivent. Pas de flash-back qui la foutrait à genoux ni de pulsion violente où elle le hacherait menu comme chair à pâté. Elle avait déjà goûté. Ça vous laissait un goût affreux, le Trandoshan. Elle ne digérait pas les écailles, en plus.

Elle salua Jonas qui revenait sur le devant de la scène en jouant des épaules, relevant une adorable petite main à la paume dodue. Une mimine que personne n’aimerait se recevoir dans sa face. C’était plutôt gênant de parler avec une mâchoire déboîtée. Tenez vous le pour dit, malpolis. Si jamais la langue du Trandoshan venait lui lécher la peau parce que sa rencontre l’enthousiasmait à ce point, elle lui refermerait son clapet dessus pour couper ce qui dépassait.

Aimable au naturel, Neferet offrit à la galerie un minois affable, et même un peu plus, relativement satisfaite de son lot au premier contact. Entre la Nautolan et la Felacatian, c’était du 50/50. Kin n’était pas le moins du monde comblée de cette livraison. La vie de son frère allait dépendre d’une troupe de comiques armés avec des noms de clown ? Bras résolument croisés, l’albinos se présenta sans fioriture avant que l’interrogée ne prenne la parole.


- Kin Do.

Ses larges yeux rouges engloutissaient le reflet dédoublé du Barabel dans une mer de sang. La mercenaire n’était pas venue se marrer en se payant une grosse boucherie. Elle avait un travail à accomplir et l’accomplirait. Neferet prit le relais, sexy et suave par habitude, les mains croisées dans le dos, légèrement inclinée vers son auditoire masculin.

- Enchantée messieurs. Je m’attends à être pleinement satisfaite.

*En vertu des talbins que j’allonge.*

Même si vous avez des blazes totalement ridicules - qui ressemblent à une connerie de Jonas - et que le Myconite était en réalité un dérivé d’asperge, vu de près. La féline zieuta le gros calibre du Barabel dont la motivation à tout péter faisait plaisir à voir. Fallait quand même organiser tout ça.

- Avant de passer à l’action, quelques petites petites précisions. Petit un : Flinguez tout ce qui bouge. Pas d’exception. Je veux pas en voir un mettre à côté pour une raison x ou y. Même si c’est le livreur de Nom Nom Express qui se pointe par-là au mauvais moment. Blastez !

La jeune femme arpentait le métal de la passerelle dans un sens puis dans l’autre sur les plateformes de ses semelles compensées. Elle releva son majeur à la suite de son index.

- Petit deux : On a pas affaire à des cadors, mais ils touchent quand même leur bille en informatique. Ça veut dire droïdes et système de défense relou. Par exemple, ils ont semé des caméras de surveillance sur toutes les voies d’accès à leur planque. C’est ce truc.

Du dispositif à son poignet, elle fit jaillir l’image bleutée du bâtiment à deux étages enregistrée par ses Chadra-Fans espions. Les murs tagués s’érigeaient au milieu d’autres bâtiments d’aspect encore plus miteux, certains à moitié effondrés quand ils ne gisaient pas carrément en gravats. En leur temps, les installations du secteur servaient à la fabrication de drogues de synthèse jusqu’à ce qu’elles fassent boum et ruinent l’ancien proprio. Neferet bidouilla quelques touches et un chemin lumineux se traça sur le plan de la zone nouvellement apparu. A l’endroit de l’arrivée clignotait un point.

- Ça vaut pas le coup d’essayer d’être discrets.

Sans blague.

- Le mieux qu'on peut faire c'est de dégommer les caméras qu’on repère pour les rendre aveugles à notre approche. On avait prévu de court-circuiter une porte - le point qui clignote là - mais puisque tu es si bien outillé, Jonas… Fais-toi plaisir et ouvre nous un passage surprise à travers un mur. Sans que tout nous retombe sur le trognon. Trrès imporrtant.

Nef fit signe d’avancer à son groupe.

- En marche !
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Arme au poing, sang en ébullition, pas de doute, la mort arrive. Une boucherie sans nom, des membres volants, des corps en lambeaux, après le passage de la troupe, il faudra un microscope pour retrouver chaque mec dans ce trou perdu. Le sang, ce doux et divin remède à la souffrance d'un homme, pourquoi verser le sien ? Nous n'en avons que quelques litres alors que la galaxie peut nous offrir des tonnes. Pourquoi cherchez sa mort ? Pourquoi ne pas prendre ce que nous offre le destin ? Pourquoi être violent envers soi alors que les autres veulent eux aussi être violenté ? La mort n'est pas comme la Foudre, elle frappe plusieurs fois au même endroit, ce sont les êtres pensants le premier taux de mortalité galactique après la maladie et les accidents. Nous sommes en guerre continuelle avec les autres personnes de cette galaxie, nous sommes des guerriers qui nous frayons un chemin dans ce champ de bataille que nous appelons la vie. Tant qu'on ne tombe pas, tant que notre cœur bat, tant que celui en face est raide et froid comme un morceau de viande prêt à être vendu, nous gagnons cette guerre, quand tout ceci s’arrête, it's game over. Certaines espèces sont faites pour survivre, d'autres pour être mangées et mourir, certaines survivent, d'autres meurent. En ce jour, nous voila face à une de ces situations banales dans le monde unique de Nar Shaddaa, la guerre est à la porte de plusieurs personnes, le sang doit servir à signer la paix, les corps aux souvenirs des combats. Cependant si vous voulez qu'on se souvienne de vous, il n'y a qu'un seul moyen, vivre, car ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire mais avant tout, ce sont les vivants qui font que les morts vivent, autant rester vivant pour faire vivre des gens, n'est-ce pas ? Aujourd'hui, aucun ne restera dans l'histoire car il n'y aura que des gizkas face à des Dragons Krayts, aucun intérêt de le relater dans un quelconque endroit.

Jonas écoutant attentivement les instructions de la belle demoiselle, sachant que cela ne serait pas superflus, contrairement à ses camarades, Bobo lui grattouillait la tête de Bob de manière affectueuse, tout en faisant semblant d'écouter les instructions. Boby lui avait déjà des images de carnage dans ses yeux, une véritable bête sauvage ce garçon, c'est bien... très bien, alors que Slyssk était surement entrain d'imaginer la somme de crédit qu'il pourrait se faire en vendant notre très aimable hôtesse de mission. En gros, c'était plus ou moins ce qu'avait expliqué Jonas, pas de réel plan, on rentre, on bute, on repart. Le lance-roquette est de mise en ce jour de fête, le feu d'artifice est toujours un moyen de réconforter le cœur, tout en y insufflant la peur dans celui de votre ennemi. Un vieux sage à dit un jour: "Plus ça fait de bruit, plus ça impressionne" Voyons si il a raison. L'exposé fut clair, même les sales gamins qui n'écoutaient pas avaient compris leurs boulots, somme toute des plus simple et basique pour des professionnels comme eux, du moins comme le barabel. Jonas admirait surtout les courbes de sa patronne pour la mission, ça serait dommage de se dire qu'elle pourrait se faire défigurer ou perdre un morceau en route, voila une mission qui à le mérite de tenir l'attention de notre reptilien, protéger les miches de la belle féline. Étrangement, le mercenaire porta aussi son regard sur l'acolyte de la féline, étrangement impassible, un véritable iceberg, presque qu'elle te donnerait froid tellement son regard est vide. Son visage de marbre, le barabel était sur de l'avoir déjà maté quelques parts, son nom ne lui était pas spécialement inconnu non plus, Kin Do, un nom extrêmement court, bref, comme les tirades de la belle albinos à tentacules.

Neferet donnait l'ordre de marche, Jonas et son groupe s'exécute. Lance-roquette dans les pattes, prêt à ouvrir une brèche dans l'antre de la déchéance des morveux accros aux holo-pornos. Les cyberpunks vont se faire défoncer la face par de vrai warrior, fini la toute puissance devant des claviers, on va jouer selon les règles de la guerre, lance-roquette, blasters et même, pied dans ta face si tu fais chier. L'assaut allait être lancé, les 4 gredins avaient de quoi faire, le bâtiment était certes une ruine mais elle tenait encore debout et une roquette ne ferra pas tout s'effondrer sur la tronche des copains. Ancien locaux, ancienne méthode, on ouvre, on entre, on tue, on sort. Cependant les sorties devaient être sous surveillance. Par chance, l'objectif était entouré de plusieurs bâtiments en abandon, parfait pour couvrir la zone et éviter ainsi que des fuyards arrivent à nous fausser compagnie. Le barabel fit un signe à son commando qui arriva pour écouter ce que celui qui donne le fric allait dire.

Alors, Bobo, tu prends le bâtiment en face, je veux que tu dégommes tout ce qui passe dans ton champ de vision, pas de fuyard et dégomme aussi les caméras que tu verras. Restes sur la même fréquence que nous, si tu as un pépin, je viens te soutenir.

Posant une main sur l'épaule du barabel, le Kyuzo dit quelques chose dans sa langue et commença à se mettre en place pour l’assaut, il couvrait la porte principal. Le père barabel choppa ses deux derniers collègues par les épaules et les ramena prêt de lui.

Vous deux, je vais tirer à la roquette pour ouvrir une brèche sur le flanc du bâtiment, dès que le trou est fait, vous rentrez et vous me faites danser les cyberdanseuses. Oubliez pas, vous n'attaquez que quand j'ai percé le mur, détruisez les caméras, essayez aussi de trouver la salle où ils ont des yeux sur nous, si vous ne trouvez pas, vous m'envoyez le bâtiment en l'air quand les demoiselles voudront que cela soit fait.

Un sourire carnassier s'afficha sur le visage du trandoshan, imaginant déjà les morts sur son chemin, alors que le zabrak, ne laissant rien paraitre autre que sa fureur habituel, espérons qu'il ne tue pas ses copains, ce sauvage. Maintenant, restait plus qu’à parler avec la demoiselle des derniers préparatifs avant que le bal s'ouvre et que les geeks souffrent. La demoiselle arriva après que les brutes soient en place et qu'ils l'aient précisé par communication radio.

Tiens Nef, prends ça, tu pourras communiquer avec tout le monde, si tu as un problème, un chemin bloqué, tu demandes, on t'ouvrira la voie. Evite de te faire buter, ça serait dommage.

Jonas lui donna un appareil de communication, puis commença à se mettre en place dans un bâtiment voisin de celui de Bobo, sur le coté du bâtiment. Le lance-roquette pointait vers le bâtiment, l'enfer allait bientôt s'abattre sur les pauvres guignols. Le mercenaire fit un appel pour voir si tout le monde était prêt et quand toutes les réponses arrivèrent dans son casque, la roquette fusa en direction de l'objectif. Une trainée de fumée, une explosion digne de l'apocalypse, la déroute dans l'organisation des marioles, les brutes s'enfonçant dans la brèche, le carnage commença. Jonas fit cramer deux cervelles avec son fusil de précision, Hanzo lui avait déjà abattu quelques fuyards, pour ce qui est de la situation des deux grosses brutes, aucun nouvelle mais vu les cries, c'est bon pour le moment. Maintenant, Nef, à toi de jouer !



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- Tu penses vraiment qu’on peut confier un travail à cette bande de mariolles ?
- Eh bien, qui confierait la vie de son frère à ces petites mains, hmm ? C’est comme si j’avais son cœur qui bat au creux.

Neferet avait réuni ses mains en coupe. Entre ses paumes ténébreuses battait un cœur qu’elle avait maintenu en vie grâce à ses bonnes idées. Mais qui, oui, confierait quoi que ce fût d’importance à la jeune miss Rrjn ? Et pourtant, pourtant, le frère de Kin Do était encore sauf uniquement grâce à elle. La mercenaire nautolan n’était pas censée faire autre chose que suivre le tracé des semelles de la féline et ne pas perdre de vue sa queue blanche dans la mêlée. Jonas et ses gus se passeraient de sa confiance pour réussir.

- Si nuls ils s’avèrent être, tu pourras t’offrir cinq nouveaux trophées.

L’albinos n’eut pas l’air séduite de la réponse que lui fit Neferet, mais celle-ci s’en tamponnait délicatement le coquillard avec un petit mouchoir en soie. Vraiment, elle n’avait aucune envie de tapoter l’épaule de la blafarde et de lui assurer que tout irait bien. Kin n’était pas la seule à avoir des petits soucis ce soir. C’était Nar Shaddaa, la lune des contrebandiers, chacun pour sa pomme et Neferet gardait son réconfort pour elle-seule. Pourquoi gaspiller des politesses avec quelqu’un qui ne rigolait pas à ses blagues ?

Elles rejoignirent Jonas qui avait dispatché ses gars pour prendre le squat d’assaut. La Felacatian promena son regard acéré comme un éclat de jade sur les têtes présentes et les bâtiments alentours pour repérer ce que ses oreilles avait entendu. Des petites, petites, petites pattes couraient de-ci de-là et quelque part sonna le couinement d’une mise à mort pathétique entre les mâchoires du clébard des sables. Neferet regarda le machin que lui refilait le Barabel avec un air songeur.

- Dommage, répéta la jeune femme, du bout de ses lèvres maquillées.

Évidemment, cela ne réjouirait pas le sieur lézard. Sur la pile de crédits envolés, il y aurait le cadavre froid d’une belle femelle. La demoiselle noire joua de la prunelle, relevant avec impertinence son minois bien haut sur son cou pour capter le regard du reptile lourdement armé. Leurs différences n’avaient pas eu l’air de rebuter l’iguane parlant quand la séductrice assumée avait saupoudré son speech de détails aguichants. En voilà un qui ne serait pas seul dans sa catégorie bourrée de mâles pour qui la mort d’une minette sexy était une hérésie. Une bande de frustrés au-dessus de la tombe. Quel pire gâchis que de tuer une beauté avant les premières rides de péremption. Morte sans l’avoir essayée, sans avoir goûté à ce sex-appeal qu’elle diffusait à la ronde, comme le gigot allèche par son fumet et expédié à la poubelle avant la moindre bouchée. C’était touchant.

- Pas d’inquiétudes pour moi, pateessa. Je vais me mettre en position, lui assura la petite dame en désignant un coin discret du pouce, je les connais toutes.

De 1 à 68, le 69 étant le nettoyage des outils. L’éclat des dents blanches se révéla au milieu des lèvres rouges retroussées par un sourire malicieux. Si Jonas avait accroché à son numéro de tout à l’heure il apprécierait un sous-entendu… entre elle et lui. Il avait déjà eu un avant goût de sa souplesse

[En récupération du message initial]
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La guérilla, une méthode de combat étrange mais efficace. Une tactique d'escarmouche où on frappe l'ennemi à des moments où il s'y attend le moins, pas quand il est le plus faible mais n’ importe où et n'importe quand. De simples attaques, rapides et éclair, dans un but simple, réduire le nombre d'ennemi. La guérilla repose sur la guerre psychologique, instaurant la crainte dans l'esprit de l'ennemi. Ce dernier doit être constamment sur ses gardes, par peur de ne pas être prêt à un prochain assaut qui pourrait lui couter la vie. Peu à peu, la peur qui s'est installée dans le mental de la personne, laisse place à la fatigue physique, les rendant moins productifs et ainsi vulnérables. La guérilla est parfaite dans le cas d'un combat face à un adversaire mieux équipé, plus nombreux, cependant, elle mène à un conflit sur la durée. En contrepartie, il y a les expéditions punitives qui quant à elles ne servent qu'à une seule chose, réduire à néant toute chose se trouvant sur sa route. Les êtres pensants, les bâtiments, les traces, disparaissent dans le feu et le sang, les pleurs et les jurons. Dans ce cas, on ne fait pas dans la dentelle, explosif, véhicule lourd, armement explosif, rien n'est laissé au hasard. La plupart du temps, ces expéditions se font en deux phases, la première où on éradique toute forme de vie dans la région que nous voulons réduire au silence, puis, deuxième étape, on brule, enlève, arrache tout ce qui peut faire croire à une vie dans la zone. Il ne reste qu'un champ de désolation où tout sentiments se sont envolés dans les fumées noires des cadavres brulants avec leurs propres maisons. Ce genre d'expédition ne laisse rarement rien de bon dans son sillage, hormis une odeur pestilentielle de cadavre brulés, un gout amer dans la bouche et peut-être, de temps, à autre, une impression que la galaxie est vraiment un endroit extrêmement cruel et sans pitié, surtout pour les faibles.

Nar Shaddaa, la planète la plus cruelle de toute. La mort frappe et personne ne verse une larme pour celui qui a été fauché. Jonas entreprenait une expédition punitive pour régler un problème qui gangrène le bon fonctionnement de la machine illégale de la planète. La mort allait frapper les pauvres bougres qui avaient énervé la mauvaise personne, Neferet était la pour s'en assurer, Jonas pour s'assurer qu'aucun ne s'en sortirait vivant. Le mercenaire et sa clique allaient raser l'endroit après que Neferet ait fini de faire sa besogne. Les branleurs allaient savoir s’ils en avaient dans le pantalon... Dans tout les cas, ils allaient tous mourir dans la baraque en miette mais au moins, ils mourront en pensant qu'ils sont des hommes et pas seulement des cyber-punks qui ne peuvent prendre que leur pied avec du numérique. La belle féline faisait des avances à notre lézard, ça serait vraiment dommage qu'elle y laisse des poils dans ce merdier. On sait jamais, peut-être que le lézard pourra profiter des autres acrobaties de la demoiselle. Cependant, il fallait penser boulot, ensuite plaisir, tiens en parlant de ça... Encore un avec une tête grillée par un tir de fusil de précision, pauvre type, il n’a même pas eut le temps de savoir d'où ça venait. Le Kyuzo quant à lui devait aussi se payer une bonne tranche de lard cramé dans son massacre aux fuyards. Le barabel profitait de sa vue pour regarder autour, au cas où des renforts arriveraient, plus de chair à buter, plus de mort, mais pas plus de fric, le mercenaire devrait être payé en tas de viande morte. La note risque d'être salée pour la Hutt si le mercenaire et son commando devaient être rémunérés ainsi. Bientôt, tout les morveux allaient être lynchés par notre bande de molesteurs professionnels. Le Trandoshan et le Zabrak étaient experts dans le massacre de manière plus ou moins barbare, dans la joie et la bonne humeur bien entendu, alors que dehors, ça commençait à être le calme plat...

Bobo, tu gardes les hauteurs, je descends pour soutenir les autres, pas de quartier.


Le message était clair, le Kyuzo savait ce qu'il avait à faire, ce dernier se déplaça pour avoir une meilleur vu sur ceux qui pouvaient s'enfuir. Le fusil de précision remit sur le dos, Jonas descendit de son perchoir quand la voix de la demoiselle qui l'emploie se fit entendre à travers le communicateur. Elle prévenait que des fuyards avaient réussi à se faire la malle pendant qu'ils avançaient avec les deux chars d'assaut. En effet, quatre gaillards... plutôt trois, un venait de voir sa vie s'écourter par un tir bien placé dans la tempe. Jonas dégaina ses blasters, abattant celui qui commençait à lui tirer dessus, Bob arracha la gorge de l'autre. Le dernier était armée d'une vibro-lame et commença à charger le mercenaire pour le transpercer avec son arme, le chien et son maître regardaient tranquillement la scène, surement pour que Bobo se fasse une idée sur le niveau de Jonas, il ne va pas être déçu. Quand le gamin arriva à portée de Jonas, un pas de coté pour que la lame passe à coté de lui, un bras saisissant le poignet et l'écrasant et l'autre bras encastrait la tête du type dans le sol. Plus ou moins dans les vapes, il pourrait servir encore, pour savoir des choses. Peut-être que Neferet aimerait lui parler avant qu'il ne meurt. Le mercenaire agrippa la jambe du boule et commença à le trainer en direction de l'endroit qu'il essayait de fuir à toutes jambes. Le doux son des blasters, celui des ennemis implorants la pitié, celui des os brisés. L'endroit avait l'air d'être bien animé, les deux malades devaient être en pleine furie guerrière, peut-être même que certains mecs étaient devenus les fondations de la bâtisse grâce à l'aide d'un Zabrak un peu remonté contre le monde entier. Voila un autre couard qui essaye de survivre à la mêlée, le voila maintenant un autre qui fait partie du décor, la tête dans le mur, le corps pendant comme une vulgaire poupée de chiffon. Il n'y a pas de doute, aujourd'hui, c'était bien le moment de l'apocalypse pour eux.

Alors, on a besoin d'aide pour éviter que les rats s'échappent... Tiens cadeau

Étrangement, il n'était pas le seul à avoir ramené un gibier plus ou moins vivant ou plus ou moins mort, les deux autres brutes avaient à leurs tours ramenés un pauvre mec pour la demoiselle. Trois pour le prix d'un, c'est une offre promotionnelle pour le moment. Les deux brutes s'étaient abritées derrière la couverture des demoiselles, les tirs fusèrent dans tout les sens, le combat était néanmoins des plus calmes, par rapport à ce qu'avait pu connaitre le mercenaire. Heureusement pour eux, les cyber-teubes n'avaient pas compris tout l'avantage des lieux, tout le contraire du mercenaire qui avait déjà un plan plus que bien rodé pour continuer son travail dans les meilleures conditions possibles. Une passerelle sur la droite ouvrait le flanc à des tirs dangereux, il fallait bloquer l'accès du petit pont pour pouvoir avancer de manière tranquille, cependant, sur la gauche, une grande pièce pleine de couverture pour des tireurs en embuscades, attendant le bon moment pour descendre les mercenaires dans leurs dos. Ainsi le mercenaire dégaina ses blasters et commença à courir vers le pont, glissant sur le pont pour éviter les tirs hauts, tout en grillant deux, trois punks. Le barabel choppa un morceau de ferraille, un reste de speeder, le trainant pour barrer le chemin du pont à la partie droite du bâtiment et aussi offrir une couverture à ce no man's land. Maintenant que la route était bloquée, lézard-man prit son transmetteur et donna ses instructions.

Slyssk et Koul, vous escortez les demoiselles et vous me butez tout ça ! Hanzo, ramène toi, j'ai besoin de toi pour couvrir mon cul couvert d'écaille, laisse le clébard dehors pour qu'il choppe les derniers fuyards !

Tandis que Jonas couvrait le coté droit du bâtiment, les tirs commençaient à s'intensifier sans que le mercenaire sache pourquoi. Les deux brutes commencèrent à quitter leurs planques pour ouvrir la route aux dames. Empruntant les escaliers, la voie va vite être libre avec nos deux bulldozers made in testostérones. Bien que la mission avait des airs de vacances pour le moment, la résistance était presque inexistante, les morveux étaient du genre plus de gueule que de balloches. Hanzo fit son entrée de manière fracassante... du moins celle des dents d'un pauvre gars avec son chapeau. Maintenant que les deux tireurs étaient en position, les deux autres devaient en avoir fini avec ceux de l'étage mais un mauvais pressentiment prit notre mercenaire à la gorge. Son transmetteur recevait une transmission, le bruit des blasters rendaient la communication pas très évidente mais on comprenait que cela était Slyssk.

JONAS, TU ME RCOIS.... DES DROIDES ! SLSLSLSLSLSLSLK ! CONNARDS ONT DES DROIDES !

La communication fut coupée, alors Jonas ouvrit de nouveau le canal.

Envoyez les vers les escaliers de la partie droite du bâtiment, on va les cueillir avec ...

Un tir de blaster coupa court à la conversation, ce tir frôla les écailles du reptile, les droîdes n'étaient non seulement pas que en haut mais aussi en bas et dans le dos des deux tireurs. Hanzo commença un tir de surpression qui força les tas de boulons à se mettre à couvert après avoir vu une cafetière et un grille-pain rendre l'âme, laissant ainsi à Jonas le temps de ramener une autre armature en métal pour bloquer cette fois ci, le coté gauche du pont, isolant donc les deux tireurs de chaque partie du bâtiment. Le mercenaire reprit son transmetteur pour donner sa dernière consigne, pendant que le Kyuzo combattait sur tous les fronts, déjà trois micro-ondes sur le tableau de chasse

Slyssk et Koul, quand vous aurez fini, vous continuez à suivre les deux demoiselles ! N’oubliez pas de poser les explosifs. On va se démerder avec Bobo. Je vais me payer une tranche de ces cyber-branleurs !

Espérons que les droïdes sont la dernière et la seule surprise de la fête, car les nerfs du barabel sont déjà mis à dur épreuve manquerait plus que Goldorak se pointe et il pèterait un câble notre lézard. Assis derrière son abris, Jonas couvrait la partie droite, tuant déjà 2 droïdes, les échanges de tirs étaient orchestrés comme du papier à musique entre les deux tueurs, sinon, un tir dans le dos serait si vite arrivé et crevé dans un merdier pareil, d'un tir dans le dos, ça serait la lose totale. Cependant, espérons que les mercenaires laisseront assez de temps à Neferet pour faire son boulot, car pas de boulot fait, pas de crédit dans les poches, en plus, la féline serait de la viande froide et le lézard n'aime pas les steaks tartares.

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Au bout des chaussures de la belle, il y avait trois pauvres types qu’on avait ramené devant elle par la peau du cul suite à sa commande. Madame était servie, resservie et resservie encore par six bras musclés. C’était adorable de voir des hommes courir après le pompon de l’affection en espérant le décrocher. A part une paire de seins archi moulés, qu’est-ce qui pouvait rendre aussi obligeants ce genre de mâles ? Une prime de crédits. Mais quoi qu’il en soit, le trop plein d’attentions ne nuisait jamais.

- Oh ! Merci ! Vous me gâtez, s’exclama la Felacatian sur un joli ton qui voulait leur donner envie de recommencer, aussi racoleuse qu’une machine à sous qui promet le jack-pot après une petite pièce. Et encore une autre.

Dans le lot délivré, il y en aurait bien un pour parler et raconter des choses intéressantes. Neferet cala la tête du plus moche sous sa semelle, les mains sur les hanches.


- Alors, on va jouer à un jeu. Le premier démoli de la tronche qui me répond gagne la vie sauve.

Comme si. L’aveu de faiblesse physique, avec autant de blessures comme preuves, c’était un appel animal à la mise à mort auquel la féline ne pouvait que répondre. Même si elle n’en avait pas reçu l’ordre, de tous les exterminer, ces rats qui piaillaient à ses pieds. Tuer, elle aimait ça.

Faut dire que, blaster en main, elle tenait le bon épouvantail au-dessus de ces crevards au bout du rouleau. La mort, moyen de pression tellement efficace. Quasi universel. Personne ne sait ce qui nous attend derrière cet ultime rideau tiré sur nos vies, mais beaucoup en ont peur. Peur d’être engloutis dans le noir, de disparaître. La mort était pourtant une issue, une issue que bien peu voulaient emprunter de leur plein gré. Parce qu’ils manquaient de dignité, parce qu’ils n’avaient pas le courage d’accomplir eux-mêmes le grand saut. Par loisir, Neferet était là pour pousser les assistés qui ont déjà un pied récalcitrant dans la tombe et qui au lieu de demander « Tue-moi » imploraient qu’on les sauve. Ou qu’on les épargne.


- Pénalité, tu ne peux plus marcher et j’ai besoin d’un guide, dit-elle en pointant son arme entre les deux yeux hagards du plus rapide.

Paradoxal, puisqu’il s’était montré le plus vif. Mais il en fallait un qu’elle pourrait traîner sans se fatiguer. Comme un sac à main. Un deuxième tir de blaster régla son compte au plus lent. Sa petite main de fer chopa le dernier survivant par son colbac crasseux.


- Te voilà avec la vie sauve, choupinet.

Pour quelques dizaines de minutes supplémentaires… Dans les vapeurs chaudes remontées du cadavre tout juste grillé, la jeune dame jeta son regard vert dans le regard de son guide désigné comme on jette un grappin. Relié au treuil de son bras, elle releva le gars en même temps qu’elle se remettait debout. Malgré les plate-formes de ses chaussures, il la dépassait toujours de dix bons centimètres, ce grand échalas mal foutu. Aussi maigre qu’un poisson mee fumé et dégageant une odeur tout aussi rance.

- Mes réponses, maintenant. Debout, debout. Pas de temps à perdre quand les blasters font le décompte.

Les gars de Jonas revenaient et ils n’étaient pas assez bien tapis pour faire de la résistance surplace. Toujours sur le sol s’étalait le cratère d’une tache noire qui aurait pu mordre le fessier bombée de la Felacatian.

- Une pouffe jaune, une sale Twi’lek, nous a volé des informations sur une petite datacarte. Qu’est-ce que vous faites de ce genre de vilains larcins ?

Le gars déglutit une fois et Neferet suivit le yo-yo de sa pomme d’adam qu’elle aurait pu choper d’un coup de dents.

- Sto-sto-stockés. T-t-tant qu’on a p-p-pas re-reçu do-dod’offres va-vala-lables…

- Eh bien, on y va ! C’est par où ?

- D-de-de…

- Montre avec le doigt.

Une nouille tremblotante désigna le sud-ouest du squat mis à sac. Par-delà un quatuor d’escaliers, et quelques tirs laser, un long corridor s’élançait d’un bout à l’autre du bâtiment et menait à des portes. Première étape à atteindre.

- On suit la boussole, les gars ! Par les escaliers ! Chargez !

Et ils chargèrent dans la direction du doigt pointé que le type continuait de lever. Kin fermait la marche derrière sa patronne qu’elle suivait plus ou moins à reculons sans trébucher une seule fois. Ainsi encadrée, Neferet pu gravir les premières marches telle une princesse jusqu’au premier palier séparant les deux duos d’escaliers. Alors les choses se corsèrent avec un supplément de droïdes qui déboulèrent des quatre coins de l’entrepôt, y compris par la voie qu’empruntait le club des cinq, Slyssk, Boby, Nef, Kin et la couille molle. La stature de leurs nouveaux adversaires ne changea rien pour le Zabrak qui fonça littéralement tête baissée dans le tas et encorna le premier droïde qui se présentait devant lui. Indifférent à tout ce qui ne faisait pas bong ! sous ses poings, il entreprit de le réduire en résidus de tôle tandis que Slyssk contactait Jonas et que se relevaient les autres droïdes déséquilibrés comme des quilles par la charge du Zabrak. Neferet avait dit chargez, il chargeait. Brave soldat. La coéquipière de la féline faisait feu des deux mains en essayant de juguler la montée des droïdes qui les assaillaient par le bas, esquivant, tirant, esquivant, tirant, protégeant.

Mais sans l’idée de génie apparue sous une certaine crinière de cheveux blancs, tout cela s’annonçait plutôt mal.


- Garde moi ça !

Son geek jeté à terre se retrouva bloqué par le pied de l’albinos nautolan en plein canardage. Neferet bondit, rebondit contre la rambarde du palier supérieur d’où venaient les droïdes et s’élança sur sa cible. Son corps tendu jusqu’à la pointe de ses doigts se cambra en plein vol pour éviter un tir. Ses doigts se refermèrent sur son point de mire, la tête du droïde, qu’elle emporta avec elle dans son salto avant. Arrachée par la rotation de la Felacatian, elle se retrouva avec un trophée grésillant dans les mains alors que le corps massif du droïde s’effondrait au sol. Mort aux gadgets geeks ! Nef balança sa tête de droïde sur un planqué qui se croyait en sécurité et se rabattit derrière le couvert de l’encadrement de la porte d’une roulade qui ne la mettrait pas dans la ligne de tir de Slyssk.

- Boby ! Balance les carcasses sur la gueule de leurs petits copains en bas !

Ça donnerait l’avantage que ça leur donnerait. Un étage plus bas, les droïdes dégringolaient les marches sous une avalanche de ferrailles. Et Kin se décida à sacrifier une grenade à ion pour faire un carton tout en étant sûre de ne pas nazer l’électronique de son armure.

Quelques tirs plus tard, le groupe s’engouffra par la porte qui les fit disparaître dans les profondeurs du bâtiment, laissant Jonas se démerder seul avec son asperge à chapeau et le reste de leurs camarades de jeu.
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