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Un homme en bure bleue se tenait au-dessus d'un homme en bure blanche, le sable doré du désert tourbillonnant sous l'éclat de la lune argentée. Un liquide sombre s'étendait lentement sous la silhouette claire, gorgeant le tissu de ses vêtements, tandis que des gouttes idoines se détachaient régulièrement d'un objet que tenait l'homme encore debout. Sa capuche enténébrait son visage, ses vêtements masquaient l'intégralité de son corps. Et il se tenait là, immobile, muet, comme une holopeinture d'un artiste particulièrement maussade une nuit d'orage.

Les temps devenaient... intéressants, pour rester dans les euphémismes imagés.

La capuche se tourna vivement vers des cris qui tranchaient dans le silence de la ville comme une vibrolame dans un nerf d'élevage. L'objet cubique disparu dans une longue manche bleue au moment où la silhouette se précipitait vers le fond du passage, se fondant dans l'obscurité. Un léger bruit sourd, un mouvement d'air, pas même une inspiration trahissant un quelconque effort ; et lorsque d'autres hommes en robes blanches envahirent les lieux, ce ne fut que pour trouver l'un des leurs mort dans une ruelle vide.
Des cris rageurs aboyèrent des ordres promptement exécutés, les silhouettes encapuchonnées se dispersèrent alentours pour fouiller chaque centimètre du quartier. Tel des chauves-faucons flairant un rat womp, les inconnus flairaient l'odeur de mort qui excitait leur soif de sang.

"Remuez-vous, tas de banthas décérébrés ! " hurla la voix grave et rocailleuse du meneur. "Personne ne peut disparaître sans laisser une piste, et vous allez me la trouver avant que je me défoule sur l'un d'entre vous !
- Mais on dit qu'ils peuvent..."
Le malheureux qui avait bien maladroitement décidé d'ouvrir son clapet se vit agrippé d'une poigne ferme par le col et attiré à quelques centimètres à peine du visage sévère et fumant de rage de son chef, comme un vaisseau irrésistiblement attiré par un trou noir.
"On dit que j'arrache les langues des imbéciles qui osent discuter mes ordres. Tu veux qu'on vérifie ça aussi, Derf ?"
Devant la secousse frénétique de tête de son sous-fifre paniqué, le meneur relâcha sa prise avec un grognement.
"Il ne peut plus quitter la planète, maintenant. Même les Jedis ne volent pas à travers le vide spatial.
- Et si on le retrouve ? On fait quoi ?" tenta prudemment une autre silhouette discrètement poussée en avant par celles derrière elle.
"Quand on le retrouve, on vérifie si les Jedis volent une fois démembrés..." gronda le meneur avec colère, sortant à grands pas de la ruelle.


A quelque distance de là, la bure bleue atterrissait agilement sur un toit bas, s'accroupissant par précaution. Le Jedi ne sentait aucun de ses poursuivants à proximité, mais il n'allait certainement pas leur faciliter la tâche pour autant. Ses mains gantées extirpèrent l'artefact de sa manche, qu'il observa à la faveur de la lune : c'était un cube d'une trentaine de centimètres de côté, forgé dans un métal étrange et écarlate veiné de lueurs bronze. Ses six faces étaient couvertes de dépressions et d'affleurements sans logique évidente, et il semblait même à la silhouette que le relief du cube changeait à chaque fois qu'il ne le regardait pas.
Le Jedi n'était pas spécialisé en métallurgie et aurait été bien en peine de certifier la composition de l'objet. Ce dont il était certain, en revanche, concernait l'importance de ce qu'il contenait. Une sorte de datacron primitif, sans doute, dont les protocoles d'activation et d'accès lui échappaient encore.

L'indice qui le poussait à cette conclusion ? On envoie une petite armée de pilleurs de tombes voler un datacron antique, pas un datapad en toc, songea-t-il.

L'humain soupira. Comme tous les habitants de sa planète d'origine, Corellia, les statistiques n'étaient pas son souci premier ; pourtant, il devait bien avouer que cette fois le ratio pilleurs/Jedis était dramatiquement élevé. Oh, il avait vécu pires situations, bien entendu, mais cela ne signifiait nullement qu'il appréciait d'être piégé à l'autre bout de la galaxie par une bande de vauriens.
Il posa la nuque contre le rebord frais en terre cuite du toit, fixant les étoiles avec un petit soupir.

En vérité, je suis habitué à ces situations, et depuis longtemps. Mais cela fait des années que ce genre de choses ne m'est plus arrivé, pas à cette échelle, et il m'a suffit entre-temps de fuir assez loin pour éviter les ennuis. Ceux-là vont se coller à moi comme du guano de chauve-faucon sous mes bottes, c'est évident.

Pourtant, Gaulus avait été une planète prometteuse, calme, inhabitée et regorgeant de ruines anciennes. Le système de Gaulus était tranquille, une fois ôté les inévitables raids de pirates et courses de contrebandiers si communs dans la Bordure, les locaux ayant gracieusement accepté d'aider en matériels divers un archéologue dans ses recherches. Bien sûr, le Jedi n'était pas aveugle : aux dernières nouvelles, la cote des paris était à 8 contre 1 pour une mort dans les griffes d'une espèce locale de chat manka.

C'est une sacrée évolution, un an après mon arrivée on me donnait toujours mort de faim au fin fond des ruines à onze contre un. C'était un peu vexant, d'ailleurs.

Cinq ans. Cinq années passées à étudier l'ancienne civilisation qui avait peuplé Gaulus à une période remontant - d'après les estimations du Jedi - à quelques 9000 ans plus tôt, après avoir passé encore bien plus de temps à suivre les indices diséminés dans ce quadrant de la galaxie. Il avait apprécié son séjour dans les bois sombres et les déserts arides de la planète, fouillant inlassablement les ruines les unes après les autres, en laissant les pirates de l'espace s'adonner à leurs petits trafics et en ignorant superbement les inconnus qui semblaient garder un oeil sur lui. Après tout, il n'y avait rien de très précieux sur Gaulus lorsqu'on n'était ni biologiste, ni archéologue.

Le Jedi cilla en sentant les premiers rayons de Tatoo II frapper son visage, se releva tranquillement et épousseta sa bure teintée pour moitié en marron par la poussière. Le jour se levait, il convenait d'agir pour régler la situation au plus vite. Le Corellien sauta à bas du toit après avoir vérifié l'absence de témoins et sortit dans les rues principales, les mains cachées dans ses longues manches et la tête baissée vers le sol sableux, prenant l'allure générale et anonyme des trois-quarts de la population de Mos Esley (autrement dit, assassins et contrebandiers).

Oui, Gaulus avait parfaitement tenu ses promesses et bien plus. Le Jedi s'était amusé comme un petit fou en visitant les ruines, déchiffrant l'histoire de la civilisation inconnue et ramassant quelques pièces sans grande valeur autre qu'historique. Et puis les pilleurs étaient arrivé. Il était facile de les repérer : aucun archéologue, même amateur, n'aurait négligemment jeté des urnes et des assiettes par-dessus son épaule en ratissant le temple à moitié enfoui sous le sable. Non, il s'agissait de pillards de tombes, appâtés par les crédits, irrespectueux et archéologistephobes.
Récupérer ce qu'ils étaient venu chercher n'avait pas été très difficile une fois le pillard chanceux frappé par la Domination du Jedi. Echapper aux Capes Noires qui s'étaient précipités sur lui avait été nettement plus corsé.
L'humain avait été surpris d'apprendre leur nom, mais il ne pouvait en nier la ruse : qui penserait à chercher des Capes Noires dans des manteaux blancs ?

Evidemment, la ruse ne marche qu'ici, dans la Bordure, où l'on n'est pas trop regardant sur le voisin et où l'intelligence moyenne des milices de sécurité plane juste en-dessous du sable du désert.

C'était ainsi que l'archéologiste avait hâtivement rassemblé ses maigres affaires et rejoint le spatioport de Wrea, puis emprunté la Passe Corellienne aussi loin que ses quelques crédits et son sourire avenant le lui avaient permis. Escale à Tatooine, qui s'était révélée plus longue que prévu grâce à l'arrivée de la troupe de pillards à sa poursuite.

Il ne restait plus guère de solutions au Jedi pour le moment, et il n'appréciait pas leur aspect. Il ne craignait pas les Capes Noires, uniquement la direction que la situation semblait déterminée à prendre : l'affrontement direct. Que la Force lui vienne en aide pour éviter un tel massacre.
Aussi c'est tout naturellement que ses pas le menèrent au passe-partout des situations désespérées, au couteau mutlifonction du soldat assiégé dans une tour blaster en panne, au tournevis sonique des voyageurs cernés par une tribu guerrière : la cantina. Aucun autre endroit au monde - en tout cas dans le petit monde de Mos Esley - ne serait plus sécuritaire qu'un repaire de vermines, un ramassis de tueurs, un nid de pirates.

Si là, je ne trouve pas un minimum d'aide, fut-ce de la part d'un mercenaire qui tire à vue sur le blanc, alors la galaxie tourne sur la tête. Enfin, si elle en avait une.

C'est donc plein d'espoir (de ressortir vivant, comme tous les clients de ce genre d'endroits) et sans crainte (comme personne ayant plus de bon sens qu'un rat-womp) que le Jedi descendit calmement les quelques marches menant à la taverne, aussi délabrée qu'il convenait : la lumière était un luxe dont se passaient les trois-quarts des personnes présentes, la moyenne de pieds par propriétaire était en nette défaveur des chaises et comme le voulait la tradition, un barman à l'expression plus neutre qu'une porte de coffre-fort étalait la crasse dans ses verres avec un chiffon qui n'avait certainement pas toujours été aussi rouge, sans doute lors de la précédente ère géologique.
Le Jedi s'assit tranquillement à une table éloignée de l'entrée, le bleu de sa bure tournant au noir dans l'ombre omniprésente de la pièce, et commanda un whisky Corellien au droïde-serveur. Ce dernier perdait déjà des pièces à travers divers impacts de blaster ou de vibrolame en traversant la salle, il ne faisait aucun doute à l'humain qu'il faudrait s'adresser directement au comptoir avant la fin du mois. Le Jedi sortit alors sa carte maîtresse, celle qui ne l'avait jamais abandonné - ou presque - et sur laquelle il comptait un peu plus d'une fois sur deux : sa foi en la Force et l'attente d'un signe de sa part.
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Ah non mais, c’était fort ça ! Quelle ironie, devenir Jedi, tout ça pour ça ? C’était à se demander si vraiment l’équilibre était un précepte acquis ou bien s’il était devenu erroné avec le temps. Bon pour le moment, Rork ne pouvait en vouloir à qui que ce soit, sauf peut-être à lui-même. Mais soit, un chemin, sinueux ou pas, restait un chemin que l’on pouvait emprunter afin d’y trouver, à la fin, une douce récompense. Même sur une planète comme Tatooine.

Le retour à la ville était un soulagement, cette histoire avec les hommes des sables n’était pas une merveille de récit aux yeux du félin. La blessure à la hanche et l’épaule de Rork étaient encore bien là, à faire leur office. Ces chiens de voleurs et kidnappeurs n’eurent que ce qu’ils méritaient. Malheureusement ces derniers savaient se battre et ils étaient en groupe la plupart du temps. Il était rare de faire du un contre un avec eux. Quoiqu’il en soit, le Cathar parvint à tuer deux ou trois adversaires avant de rebrousser chemin. Le conflit n’était pas utile dans un cas pareil, il ne s’agissait que d’un bout de papier qui en plus avait été récupéré deux heures avant l’arrivée du colosse à fourrure. Bizarrement, cela ressemblait plus à un piège qu’à une mission mais bon…

Tatooine était une planète très hostile, même en pleine ville. C’était un véritable coupe-gorge général dans ce parsec de la galaxie. Plus précisément cette planète. Son échange avec Jinn et Velvet fut moins mouvementé que ses deux derniers jours sur Tatooine. Comme quoi, il ne fallait jamais sous-estimer un lieu et les gens qui s’y trouvaient. L’esprit encore embrumé du félin laissait son corps agir sans trop savoir où il allait. Dans les rues de la ville, Rork marchait, le regard dans le vide et les pensées ailleurs. Ce fut tout naturellement que le colosse se rendit donc dans la cantina. Deux jours qu’il n’avait pas mangé ni bu quelque chose de plus ou moins correct. Et un Cathar qui a faim, c’est pire qu’un Sith en colère. Le pas rapide, Rork entra dans la cantina et se dirigea vers le comptoir demandant de quoi boire et manger. S’installant sur un siège, le félin jeta un coup d’œil rapide autour de lui, jugeant de l’état dans lequel était la salle et s’il y avait le moindre risque. Evidemment, il y avait des risques…

Plus tard dans la soirée, Rork, après un bon repas, de quoi boire et un peu de repos, quitta sa chambre. Le monde était relativement présent mais dans la foule, une présence se faisait sentir, elle était hors du lot qui déambulait un peu partout. La Force était bouleversée, Rork pouvait sentir les vibrations de cette gêne palpable. Se dirigeant vers l’origine de ce malaise, le félin tomba dans la cantina qu’il avait quitté quelques heures plus tôt. Le nombre de client avait triplé, voir plus. Et dans cette cohue, une présence se démarquait. Rork décida donc de rester afin de voir de quoi il en retournait. S’installant au comptoir, le félin commanda de quoi boire afin de patienter. Il y avait de fortes chances que la présence ressentit avait également perçue celle de Rork. Il était donc certain que les choses allaient vite progresser durant cette soirée…
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La journée avait fini par passer, sans signe aucun de la part de la Force. Plusieurs fois dans la journée, l'humain s'était plongé dans une profonde méditation, à la fois pour réfléchir calmement et pour se fondre totalement dans le décor. Une sorte de bulle autogénérée de Force, autonome et coupée du reste du monde. Trop souvent il avait vu un non-utilisateur de la Force pressentir la présence d'un Jedi ou d'un Sith, non pas volontairement mais confusément grâce à cette sorte d'instinct de survie aiguisé par le danger omniprésent et mâtiné de chance ou d'intuition, selon la vision de chacun. Presque un prérequis pour quiconque mettait les pieds dans des endroits comme Mos Eisley.
Aussi, par sécurité, le maître avait alterné les périodes d'observation et de camouflage. Il avait bien perçu au sortir d'une de ces transes, pendant ce qui avait sans doute été midi, une présence non négligeable qui semblait s'éloigner, mais courir après ce fantôme de présence aurait été stupide et dangereux. Lors d'un autre "réveil", bien plus tard, il découvrit avoir si bien effacé sa présence que deux rodiens s'étaient installés à sa table pour discuter, l'ignorant complètement. Agissant rapidement, le Jedi avait murmuré quelques mots en passant la main devant lui, comme pour mieux étaler ses paroles dans les airs, transformant le mouvement en un geste pour saisir son verre tandis que les invités surprises se levèrent pour retourner au comptoir sans cesser de discuter.
Le corellien n'avait pas contrôlé l'esprit des rodiens, pas vraiment. Il leur avait juste implanté l'idée que le bar était très attrayant. Le reste était tout naturellement arrivé tout seul.

Mais avant qu'il ne se replonge dans le sempiternel débat sur la différence entre la suggestion et la domination, l'humain ressentit à nouveau cette présence qui déplaçait la Force sur son chemin comme un canard ridant la surface d'un lac. Cette fois, elle s'approchait directement, grandissant encore et encore, jusqu'à ce qu'un être des plus atypiques apparaisse dans le champ de vision du Jedi : un cathar, un félinoïde à la démarche aussi sûre d'elle que celle d'un prédateur dans sa jungle. L'être était puissant dans la Force, comme on le disait à l'ancienne mode.
Enfin, même les cailloux étaient plus puissants dans la Force que la majorité des habitants du coin... mais quand même.
Souriant, le Jedi mit les mains dans ses amples manches et se leva, marchant lentement à travers la pièce assombrie dans une sorte de zig-zag digne d'un bantha ivre mais en réalité destiné à maximiser la détection du cathar perdu dans la foule. Eh oui, forts ou pas dans la Force, l'attroupement des clients y provoquait tellement de remous qu'il était difficile de séparer les Nautolans des rats-womps sans les regarder. Parfois, les yeux servaient plus que la Force. Parfois.

Sauf pour les Miralukas, bien sûr...

Son sonar Forcique poussa le Corellien jusqu'au comptoir, où il s'assit - quelle chance ! - juste à côté du cathar. L'affrontement avec un Sith n'était pas exclus, mais, soyons honnêtes, peu de Siths attendaient sagement qu'un Jedi vienne directement à eux. Pas dans de telles conditions, du moins. De plus, l'aura qui émanait du félinoïde ne semblait pas particulièrement menaçante.

Bah, au pire cela me dérouillera un peu. Si j'ai de la chance, des clients parieront même sur moi.

Bien, il était temps de passer aux choses sérieuses. Cet homme allait très vite se révéler soit un ami très précieux, soit un ennemi très gênant, et le Jedi souhaitait découvrir au plus vite de quelle catégorie son futur meilleur ami/ennemi appartenait. Or, il était au comptoir, et il était Corellien. Que faisait un Corellien à un comptoir ? La réponse était évidente.

"Serveur, un brandy corellien, je vous prie." fit-il avec un grand sourire au droïde en kit qui perdit ses pièces en claudiquant vers lui. Puis il se tourna vers son voisin, un duros fort heureusement trop saoul pour se relever du comptoir sans aide, et lança gaiement :
"Qu'est-ce que vous prenez ? Une bière lum ? Un petit vin d'Aldérande ? C'est moi qui régale."
La réponse inintelligible du duros flotta dans l'air quelques instants, comme si même ses paroles n'avaient plus la force de se déplacer jusqu'à l'interlocuteur, puis il se retourna et se mit à ronfler.
"Très bien, si vous le prenez comme ça, je n'insiste pas..." continua le Jedi en se tournant vers le chat géant, souriant toujours. "Et vous, messire félin ? Un peu de lait de nerf pour une rencontre au poil ?"

Ah ! la joie de lancer de petites piques sur les gens... voilà quelque chose qui, au fond, ne lui avait pas manqué. Ca ne se faisait pas, voyons, lorsqu'on était censé défendre la galaxie. Non, le Jedi n'avait pas du tout regretté pendant la dernière décennie le manque cruel de cibles à titiller, l'absence totale de politiciens véreux à mettre ainsi mal à l'aise, le vide cosmique qui avait remplacé les bureaucrates persuadés d'être trop malins pour échapper aux remarques cinglantes du Corellien. Vraiment, il n'avait pas regretté. Pas du tout. Juré.
Mais par la Force, qu'il était content de pouvoir le faire sur une cible douée d'intelligence à nouveau ! Les fleurs et les arbres, eux, manquaient cruellement de répartie en la matière...
Mais bon, ce n'était sans doute pas la meilleure approche pour un chat géant presque aussi haut que lui et nettement plus carré d'épaules. A vrai dire, l'humain se surprit à se demander si sa bure ne servirait pas de manche pour le cathar. Sans doute serait-elle encore trop petite pour couvrir la totalité du bras musculeux.

Il était temps de découvrir la vérité sur monsieur Moustaches : s'il le prenait bien, c'était un ami. S'il menaçait l'humain de l'étriper pour le pendre avec ses propres entrailles, c'était un ennemi. S'il répondait avec un sourire cruel et une réplique du même calibre, c'était un malin. Et s'il le lardait de coups de griffes sans un mots, c'était un psychopathe et toute l'affaire était une très, très mauvaise idée.

L'un dans l'autre, la Force veuille que ce ne soit pas les griffes...

Le brandy, se dit-il soudain, allait être très utile, soit pour trinquer, soit pour désinfecter les plaies. Vraiment, les Corelliens pensaient à tout, même en distillant de l'alcool !
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