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"Je devrais te remercier, j'imagine..." lui lança-t-elle froidement pour tout remerciement.

Dranor lui jetât un regard bleuté appuyé, regardant souvent à travers la vitre du cockpit, pour voir si il n'allait pas s'encastrer par inadvertance dans un autre vaisseau. Puis lui répondit rapidement, la situation ne s’étant pas améliorée, mais toutefois, rien n’était perdu.

''Écoute je crois que pour l'instant je peux m'en passer, mais si tu insiste tu peux toujours le faire après...''

Lui envoyant un bref clin d’œil, manifestement, qu'elle le remercie ne l’intéressait guère pour le moment, mais au contraire, c'était faux après tout, c'était elle qui l'avait sauvée. Cette pensée traversât l'esprit du capitaine Darinson, alors que le jeune femme approchait fourbement, sa main à grand pas de son bras en vue de se soigner, voulant sans doute aspirer son énergie vitale grâce au coté obscure. Cependant, sans se soucier, ni se douter de rien, le jeune contrebandier continuât sa tirade tout en pilotant, les mains crispées et nerveusement accrochées après les commandes du cargo XS Corrélien.

''Tu sais, c'est moi qui devrais te remercier après tout. Si on à réussi à se sauver, c'est grâce à toit. Si tu ne m'avais pas protégé pendant ce petit laps de temps, je n'aurais pas pu atteindre le vaisseau, et puis toi et moi nous savions très bien ce que cette manœuvre osée allait impliquer... donc merci.''

Il la regardât à nouveau un instant, quelques centièmes de secondes après que la main de l'apprentie venait de regagner sa place initiale, et finalement lui sourit, à mille lieux d'imaginer qu'il venait de froler la mort une nouvelle fois.

Puis revenant sur l'espace intersidéral se dévoilant devant eux, l'attention du capitaine Darinson fût attirée par une alarme sur l’écran de détection des menaces. Six chasseurs Calamari fondaient sur eux en formation serrée, leurs systèmes de combat activés et lancés à pleine vitesse. Le jeune homme retroussât sa lèvre supérieure laissant apparaître ses dents blanches, cette nouvelle ne lui faisait pas vraiment plaisir, et il ne fallait pas sortir de l’académie républicaine pour comprendre que la situation était une fois de plus en train de leur échapper.

"Je peux faire quelque chose?" demanda-t-elle. "Dis-moi ce que je peux faire pour me rendre utile!"

Soupirant, le jeune capitaine pensât qu'il était nécessaire d'ajouter ces quelques mots a la situation :

''En temps normal...je t'aurais sûrement proposé un sceau et une serpillière, mais la je crois que je vais mettre mon air faussement macho de coté. Je te verrais bien mieux sur une des deux tourelles....je peux en mettre une en balayage automatique, dis moi celle que tu prends, parce que là un peut d'aide ne sera pas de trop j'en ai peur....y'a un casque de comlink là bas toi et moi on restera en contact.''

Dranor la regardât avec gravité, il avait réussit contre deux, mais là....six chasseurs, c’était impossible...même si son vaisseau disposait d'un attirail hors normes capable de détruire une frégate lourde, le contrôle automatique des tourelle ne remplaçait pas les réflexes d'un artilleur, surtout d'un tireur guidé par la force, aussi obscure soit elle.... Mais cependant, la jeune femme était un atout très important, et le contrebandier espérait que même blessée, elle arriverait à utiliser le système de tir des tourelles. De toutes façons il avait remarqué qu'elle était d'une nature à relever les défis, pas de soucis, lui aussi, voilà une chose sur laquelle le couple peu ordinaire et « factice » s'entendait très bien. Bien sur tout les deux avaient un caractère bien trempé et assez différent, mais cela n'en devenait que plus intéressant au fil du temps.

Dranor fut sortit de sa rêverie par un impact sur le bouclier déflecteur avant, même si le jeune homme appréciait penser à sa jeune épouse, les ennemis eux, n'en avaient que faire et ne perdaient pas un instant. Le groupe de six chasseur se séparât en deux. Trois passèrent à l'attaque frontale, alors que les trois autres entreprirent de faire une manœuvre en tenaille par la gauche.

''Allez on a plus le choix, fonce aux tourelles ! Au bout de la coursive du cockpit, l’échelle ! J'active l'intercom et les systèmes de défense et je t'en supplie fais de ton mieux ! Parce que sans vouloir briser tes illusion, ça risque d’être assez tendu....''

Pour appuyer ses dires, de fines gouttes de sueur commençaient à perler sur le front du jeune contrebandier, il ne mentait pas, pour le coup, les choses allaient devenir presque impossible. Grand dieux, six chasseurs, comment gérer autant de menaces en même temps ? Une goûte de sueur plus grosse que les autres vient se détacher du front du jeune homme et filât le long de sa joue légèrement barbue. De ses yeux bleus, Dranor observât rapidement une nouvelle fois la jeune femme, les yeux plein d'envie. Alors qu'un autre impact fut absorbé par le bouclier déflecteur arrière. Celle qui se faisait appeler Jenny courut dans le couloir en direction des tourelles, peut être que tout deux ils arriveraient une nouvelle fois à retourner ciel et terre pour s'en sortir. De toutes façons, ils avaient déjà tout deux remué ciel et terre, et cela n'allait sûrement pas s’arrêter en si bon chemin. Le capitaine Darinson suivit la jeune femme aux yeux noisette d'un regard toujours empli de désir, alors que sa silhouette disparut dans le couloir d’accès, du désir ? C’était peut être son instinct de survie qui lui insufflait cette dernière pensée ? Allez savoir.

Saisissant le casque micro qu'il plaçât rapidement sur ses oreilles, il activa l'ouverture du compartiment lance missiles, les missiles guidés à concussion ? « ça va faire son petit effet tas de larves ! » sifflât entre ses dents le capitaine. Puis il activât la communication avec le poste de tourelles interrogeant la jeune femme :

''Chérie tu me reçois ? Le groupe de trois qui passent à six heures par le dessous se sépare fais gaffe ! ''
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Zora n'était pas vraiment d'humeur à plaisanter. Elle n'avait d'ailleurs jamais eu un sens de l'humour très développé et le fait d'avoir une épaule calcinée et l'arcade sourcilière éclatée ne la poussait pas à sourire. Elle se contenta d'un léger haussement de sourcil désapprobateur lorsque Dranor lui expliqua qu'en temps normal il lui aurait donné un seau et une serpillière. Non mais... Il la prenait pour qui? L'idée de lui voler sa vie pour se régénérer traversa une nouvelle fois l'esprit de la jeune femme pendant une infime seconde, le temps que le contrebandier lui propose de prendre l'une des deux tourelles.

- "Je préfère ça..." dit-elle simplement avant de se lever.

Tentant de faire abstraction de la douleur logée au creux de son épaule, l'apprentie s'aida de sa main valide pour se maintenir en équilibre et ne pas chuter. Le contrebandier pilotait avec précision et aisance et Zora ne pouvait guère lui reprocher quelque chose à ce niveau-là. Pour ne rien arranger des tirs s'écrasèrent sur les déflecteurs avant, les illuminant brièvement.

-"Allez on a plus le choix, fonce aux tourelles ! Au bout de la coursive du cockpit, l’échelle ! J'active l'intercom et les systèmes de défense et je t'en supplie fais de ton mieux ! Parce que sans vouloir briser tes illusions, ça risque d’être assez tendu...." ajouta son époux.

- "Je m'en occupe!" répondit-elle avec entrain. "Je prends la dorsale!"

Zora s'aida de sa main valide pour rejoindre la coursive pour l'échelle menant à la tourelle supérieure du cargo et s'installa tant bien que mal dans le siège de l'artilleur, grimaçant à cause de ses blessures. Elle s'attacha aussi rapidement qu'elle le pouvait pour éviter d'être expulsée de son siège à la suite d'un mouvement trop brusque et activa l'arme tout en saisissant les poignées de tir. L'apprentie fit pivoter quelques fois la tourelle pour s'assurer que les commandes répondaient correctement et brancha l'intercom pour annoncer à son "époux" qu'elle était prête:

- "C'est bon, je suis en place et parée à déclencher l'enfer! J'attends ton signal!"

Il ne fallut pas longtemps avant que la voix du contrebandier ne s'élève du communicateur pour lui désigner ses premières cibles. A peine l'apprentie eut-elle le temps de confirmer qu'elle s'en chargeait que déja le trio de chasseurs calamariens remontait à la poupe du cargo en un semblant de formation. L'humaine fit pivoter la tourelle en direction de la menace et grâce au système de visé automatique verrouilla l'un des petits vaisseaux. Son doigt appuya sur la détente à quelques reprises et les canons crachèrent de courtes salves jusqu'à ce qu'une explosion confirme qu'elle avait fait mouche.

- "Un pour les humains, zéro pour les têtes de poisson!" Annonça-t-elle gaiement dans l'intercom.

Mais Zora n'eut guère le temps de se réjouir d'avantage, la paire de chasseur restant ayant virée de bord pour lui foncer droit dessus. Les armes des chasseurs libérèrent leurs traits mortels qui furent absorbés par les panneaux déflecteurs à un bon mètre de l'apprentie. Cette dernière n'avait aucune idée du temps que les boucliers du cargo tiendraient face à des assauts aussi féroces mais il valait mieux ne pas être optimiste et se dire qu'ils pouvait lâcher à tout moment.

- "Arrête de bouger, toi!" murmura-t-elle en tentant de verrouiller un deuxième chasseur.

Mais son pilote était plutôt doué et le système de tir n'arrivait pas à verrouiller sa cible. Zora essaya encore quelques instants la manière conventionnelle avant de désactiver l'aide et de faire appel à la Force. Elle l'a laissa guider ses mouvements et cela lui permit d'anticiper légèrement la direction que prendrait le pilote calamarien avant d'appuyer une nouvelle fois sur la détente. Les tirs déchiquetèrent le ventre de l'agile chasseur qui se mit à libérer du liquide de refroidissement avant qu'une seconde salve ne le fasse disparaître dans une boule de feu.

- "J'espère bien que pour chaque chasseur que j'abats, j'aurai droit à une remise sur le prix du voyage, hein?" demanda-t-elle via l'interphone.

Cette situation la mettait de bonne humeur. C'était sa première escarmouche dans l'espace et elle trouvait la chose plutôt amusante, à supposer que ce terme soit le plus adapté. Pouvoir faire pleuvoir des tirs de lasers sur les chasseurs adverses avait le donc de calmer sa haine à l'égard des autochtones et lui faisait un bien fou. Pour un peu , l'apprentie aurait presque oubliée sa blessure à l'épaule mais la réalité se rappela à elle sous la forme d'une paire de torpilles à proton tirée par le dernier survivant du trio de chasseurs. Zora parvint à en détruire une de quelques tirs mais il fut bien vite évident qu'elle n'aurait pas le temps d'abattre la deuxième à une distance suffisante pour éviter les dégâts.

- "Dranor, on a une torpille en approche à la poupe!" lança-t-elle, stressée, dans l'intercom. "Et elle arrive plutôt vite! Évite-la!"

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"Un pour les humains, zéro pour les têtes de poisson!"

Résonna dans l'oreillette du capitaine Darinson alors que celui ci essayait de gérer au mieux les ennemis tournoyant autour de lui.

''Parfais chérie mais prends surtout pas la grosse tête !''

Lui répondit-il. Jenny avait l'air de prendre cela pour un jeu, Dranor lui, avait arrête de prendre cela pour un jeu il y'avait bien une heure, à présent de long filets de sueur froide coulaient le long de son dos. Se battre contre un ennemis, voir deux c’était une chose, mais en gérer six en même temps, même cinq, parce que la jeune femme venait d'en abattre un, était tout une autre affaire. C’était comme se battre avec une nué d'abeilles, on ne savait jamais vraiment quoi faire et où donner de la tête. Cependant il fallait bien commencer quelque part. Regardant brièvement l’écran radar pulsant d'incessants contacts ennemis, le capitaine décidât d'en prendre un à part, la guerrière au sabre écarlate, arriverais sûrement à tenir le reste de la meute un petit peu à l’écart pendant qu'il ferait son affaire, ce qui était parfais. Virant sur la gauche Dranor piquât en direction de la planète, partant à la poursuite d'un vaisseau qui avait du laisser son équipier de coté.

« Faut pas lâcher ton ailier imbécile...qu'est-ce qu'on t'a appris à l’académie..... »

Murmurât lentement entre ses dents le capitaine alors que de ses index, il pressât les détentes disposé sur ses commandes de pilotage. Une rafale de turbo-lasers rouge vint cisailler le vaisseau Calamari, le faisant exploser dans une gerbe de feu suivit d'un « Bingo ! » victorieux du capitaine.

Puis la voix de la jeune femme vint résonner une fois de plus dans son oreillette d'intercom.

"J'espère bien que pour chaque chasseur que j'abats, j'aurai droit à une remise sur le prix du voyage, hein?" demanda-t-elle via l'interphone.

Le capitaine éclatât de rire, faisant une grande et violente embardée pour éviter au dernier moment un transporteur civil qu'il faillit percuter de plein fouet. Bon sang, la balade avait bien faillit se terminer plus vite que prévue et surtout de la façon la plus ridicule possible...quel honte Dranor ! Puis zigzagant toujours, que ce soit entre les vaisseaux civils ou les traçantes de turbo-lasers, tentant vainement de reprendre un peu de sérieux, le jeune contrebandier répondit avec aplomb avec un sourire accroché aux lèvres. Ce sourire étais cependant bien audible pour la jeune femme de l'autre coté de l’écouteur.

''C'est bien essayé ma jolie, mais si je faisais ça à chaque fois que l'on me l'a demandé, je serais déjà sur la paille ! ''

Dranor recommençât à rire, alors que quelques impactes virent frapper le bouclier déflecteur tribord.

''En d'autres termes plus précis, j'aurais tendance à dire : « Tu peux t’asseoir dessus ! »''

Malgré la bonne humeur régnant sur le circuit audio interne du comlink, cela commençait vraiment à secouer dans tout les sens. Le vaisseau ne tiendrait sûrement pas une éternité comme ça, quelques craquement métalliques de la structure elle même se faisait entendre.

Le cargo XS était en train de déguster sévère, même si trois chasseurs avaient été abattus, il en restait trois qui leur tournait autour, les harcelant sans arrêt. Mais Dranor n'était pas dupe, des renforts allaient arriver si il ne déguerpissaient pas d'ici vite fait. Le seul problème c’était que le saut hyperspatial n'avait pas finit d’être calculé par l'ordinateur de bord. Si on pouvait ''sauter'' dans l’hyperespace en claquant des doigts, le capitaine Darinson l'aurait déjà fait sans problème, mais la technique avait ses faiblesses, et ses faiblesses risquaient de leur coûter cher....

Dranor, continuait de manœuvrer avec souplesse et dextérité, pouvant finalement abattre un autre chasseur des hommes calmar, une victoire entaché par une alarme stridente dans le cockpit qui s'illumina de rouge. Deux torpilles.... « pourvu qu'elle arrive à les dévier ou à les détruire en vol... » pensa intérieurement le capitaine. Accélérant à fond de la main sur plusieurs interrupteurs, Dranor redirigeât l’énergie des bouclier vers les moteurs, alors qu'il suivait le parcours des torpilles sur son écran radar, la réponse de la jeune guerrière ne se fit pas attendre :

"Dranor, on a une torpille en approche à la poupe!" lança-t-elle, stressée, dans l'intercom. "Et elle arrive plutôt vite! Évite-la!"

Il lui répondit presque un dixième de seconde plus tard.

''J'ai vu oui accroche toi ! Je met la sauce !''

L’énergie des bouclier dirigés à 75 pour-cent vers les moteurs lui permit de faire un bond de comète, distançant légèrement l'ogive guidée. Le compteur de calcul du saut hyperspatial, était presque arrivé au bout.

''Saut hyperspatial dans 11 secondes ! Accroches toi !''

Si il avait pu pédaler pour aller plus vite, le capitaine l'aurait sûrement fait, mais à cet instant précis, il faisait cracher les tripes de son cargo Corrélien, l'ogive les suivait inexorablement, se rapprochant petit à petit.

Dranor regardât le décompte : « 4 secondes... » Il déposât sa mains sur la poignée d'activation du saut hyperspatial. Quatre secondes plus tard, la torpille explosât contre le vaisseau qui bondit littéralement dans le tunnel hyperspatial. Dire que le vaisseau s'en était sortit intact était une erreur. Le circuit secondaire d'alimentation du moteur tribord etait en train de surchauffer et proche d'exploser, Dranor devrait annuler le saut supra luminique, pour arriver dieu sait ou. Mais pas le choix, le vaisseau ne pouvait pas continuer son saut hyperspatial sans réparations...le compartiment du moteur devait être en feu...Il devait agir coûte que coûte. D'un geste, il annulât le saut et le vaisseau se stabilisa quelque part dans l'espace, pas le temps de regarder sur la carte stellaire.

''Jenny descends de la tourelle le moteur tribord crame !''

Hurlât le capitaine dans les coursives du vaisseau, un extincteur à la main...
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Comme il fallait s'y attendre, Dranor réagit avec la promptitude que l'apprentie lui connaissait. Le vaisseau sembla faire un brusque bon en avant qui leur donna un répit puisque le vaisseau distança légèrement l'ogive. Zora en profita pour tenter de lui opposer un tir de barrage fourni mais malheureusement sans grand effet tandis que Dranor lui annonçait de se préparer à un saut hyperspatial. La jeune femme raffermit sa prise sur les poignées de tir en espérant que les compensateurs d'inertie du cargo fonctionnaient encore...

Comme souvent dans ce genre de cas, les secondes s'égrainèrent avec une lenteur qui aurait mise à l'épreuve n'importe quel stoïcien. L'apprentie fit le compte à rebours mentalement jusqu'à ce que le contrebandier lui confirme qu'il restait bien quatre secondes avant de se réfugier dans la sécurité de l'hyperespace... ou de trouver la mort dans une brève explosion. La torpille disparut de son champ de vision pour passer sous sa ligne de tir et la jeune femme lâcha un juron avant de remarquer combien elle était vulnérable et impuissante dans un navire, séparée du vide spatial par seulement quelques centimètres de blindage.

Une violente embardée en avant lui arracha un cri alors qu'une vague de douleur consécutive au choc se répandit dans son épaule blessée. Zora ferma les yeux et se prépara à sentir la mort l'étreindre... Mais elle ne vint pas. Elle se risqua à ouvrir les yeux juste à temps pour voir les traits lumineux de l'hyperespace s'estomper pour redevenir de simples étoiles "immobiles", signe évident qu'ils étaient déja sortis d'hyper espace.

*On s'en est.. tiré? On s'est en tiré!* répéta-t-elle en se disant que c'était bien trop beau pour être vrai.

Pourtant elle respirait encore, sentait encore les lancées de ses plaies et était visiblement en un seul morceau. La verrière de la tourelle était fissurée mais pour le reste, tout semblait pratiquement normal, ou presque. Mais, la joie passée, une fumée s'insinua dans l'habitacle et avec elle une odeur de brûlé qui n'annonçait rien de bon. Ce que le contrebandier s'empressa de confirmer via l'intercom:

- "Jenny descends de la tourelle le moteur tribord crame!"

Zora ne se fit pas prier et détacha rapidement la ceinture qui la maintenait au siège et se laissa tomber souplement le long de l'échelle pour rejoindre la coursive. La fumée se faisait plus dense et l'apprentie se hâta de rejoindre le contrebandier qui avait déja en main un extincteur. Pendant qu'il se ruait à l'assaut des flammes, connaissant parfaitement son navire et le meilleur moyen de régler le problème, la jeune femme se livra à quelques calculs rapides. Il n'y avait pas besoin d'être une génie pour savoir qu'un feu consommait énormément d'oxygène et même si elle ne connaissait pas vraiment l'autonomie d'air qu'il pouvait y avoir dans le cargo, c'était vraiment une mauvaise chose. Sans parler du fait qu'ils seraient immobilisés le temps des réparations à moins qu'un seul moteur ne suffise. Encore une fois, il fallait s'en remettre au capitaine et ronger son frein en espérant que les choses évoluent vers une issue positive. Et, encore une fois, sa dette à l'égard du contrebandier augmentait...

*A ce rythme j'aurai bientôt plus d'amour propre si il n'arrête pas de me sauver!*

Se sentant inutile, la jeune femme regagna le cockpit où divers voyants rouges s'étaient allumés, clignotant frénétiquement pour annoncer les diverse avaries. Elle laissa son regard vagabonder sur les diverses commandes et indicateurs, n'ayant aucune idée de l'utilité d'une bonne moitié d'entre eux. Puis un schéma du cargo accroché sur l'une des parois, à l'arrière du poste de pilotage, attira son attention. Il indiquait les diverses sections du navire et les sas étanches ou quelques choses y ressemblant. Zora l'observa un instant, repérant le compartiment des moteurs et suivant du doigt les coursives y menant avant qu'un large sourire n'éclaire son visage. L'apprentie se précipita vers l'intercom et ouvrit une liaison avec tout le navire afin d'être certaine que Dranor l'entendrait où qu'il se trouve:

- "Dranor?" commença-t-elle. "Tu crois qu'il serait possible de sceller les compartiments dans lequel le feu s'est déja propagé et d'en expulser l'oxygène? Sans air les incendies s'étoufferaient presque immédiatement non? Non parce que tu vois, ça m'ennuierait d'être mariée à un grand brûlé! Les cicatrices et tout ça, c'est pas mon genre tu vois..."

L'apprentie se surprit à faire de l'humour mais en cet instant et vu leur situation cela ne pouvait pas faire de mal. Réfrénant un fou-rire en imaginant la réaction du contrebandier la jeune femme appuya une seconde fois sur l'intercom:

- "Je suis dans le cockpit, là! Dis-moi si je peux t'être utile d'ici..."
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Un extincteur rouge criard sur l'épaule, courant dans les coursives, Dranor le contrebandier croisât la jeune femme qui venait de redescendre de la tourelle. Il n'eut pas le temps de faire un brin d'humour ni de causette. Ses cheveux noir de jais plaqué sur son front par la sueur, il jetât un regard bleu azur à la jeune femme blessée dans ses chaires. Une fumée épaisse commençait à envahir le plafond métallique du cargo Correlien, et la situation que le faux couple vivait sentait vulgairement parlant : la grosse merde noire. Le capitaine Darinson avait du abréger le saut hyperspatial pour se retrouver perdu au milieu de nul part avec une blessée à bord, et un moteur en feu. "Respire Dranor tout baigne, suffit de prendre ça avec le sourire..." Se rassurer, c'était à peu près la seule option qui lui restait. Mais le contrebandier haletant n'était pas dupe, et le regard qu'il avait lancé à la jeune femme laissait bien transparaître la détresse qui l'habitait. Arrivé dans le compartiment situé à l'arrière du vaisseau, près du long couloir circulaire , les flammes commençaient à sortir du sas d’accès. Bon sang, si les choses continuaient de la sorte, il perdraient corps et bien les deux moteurs, le moteur tribord jouxtant celui de bâbord, il était lui aussi léché par de longues flammes s'échappant d'un panneau d'accès. Dranor, cachât son visage du revers de sa manche pour se protéger des flammes, puis il regardât le cylindre rouge qu'il tenait quelques secondes plus tôt sur son épaule. Un simple extincteur, un pauvre obus de 10 litres de mousse carbonique concentrée. Totalement dérisoire, mais avait-il vraiment d'autre moyens pour éteindre ce feu ardent qui dévoraient l’intérieur de la salle des machines ? Instinctivement, le capitaine se rendit compte que non. Dans un vif geste de réflexe, le contrebandier tirât sur la goupille de l'extincteur pour l'armer. Saisissant de la poignée métallique Dranor commençât à arroser la turbine du moteur. Serrant les dents, il se rendit vite compte que son geste était équivalent à pisser sur un feu de brousse. Le feu était incontrôlable, et le métal commençait à grincer sous la chaleur intense que dégageait le brasier. Mourir brûlé vif dans son propre vaisseau ? Ça n'avait jamais vraiment fait partie des plans à long terme du jeune contrebandier. Lui se serait plutôt vu vivre vieux et mourir dans son lit. Après avoir vécu auprès d'un femme qui lui aurait donné des enfants et sûrement des petits enfants ! Néanmoins cette perspective, semblait compromise, le vaisseau allait se transformer en four géant, et sûrement exploser, vaporisant le couple au passage.
Alors que le jeune homme restait légèrement figé, regardant tel un hypnotisé, les flammes rouges dévorer le métal, les hauts parleurs du circuit audio interne du vaisseau, crachèrent ce qui ressemblait à la voix de sa jeune épouse:

"Dranor?" commença-t-elle. "Tu crois qu'il serait possible de sceller les compartiments dans lequel le feu s'est déja propagé et d'en expulser l'oxygène? Sans air les incendies s'étoufferaient presque immédiatement non? Non parce que tu vois, ça m'ennuierait d'être mariée à un grand brûlé! Les cicatrices et tout ça, c'est pas mon genre tu vois..."

Le visage du capitaine s'eclairat d'un franc sourire alors qu'il entendit celle qui se faisait appeler Jenny, sa voix crachotant dans le circuit audio. Elle était peut etre jeune mais elle en avait dans la tête, et la jeune femme venait de le prouver une fois de plus.
Laissant tomber l'extincteur vide sur le sol métallique, Dranor se jetât presque littéralement sur l'intercom, répondant à la guerrière:

"Tu sais que je t'aime ma chérie ? Écoute moi bien, je vais te guider!"

Passant sa main dans ses cheveux trempés de sueur, le jeune homme essayait de réfléchir rapidement. Il devait faire isoler le secteur 21B3, le secteur ou il se trouvait. Après tant d'années, le jeune homme avait apprit à connaitre son vaisseau par cœur, lorsque l'on avait une passion on se jetait à fond dedans, et c'etait ce que Dranor avait fait. Après avoir commencé comme mécano à bord du vaisseau, qui à l'époque était celui de son oncle, Dranor avait reprit les rênes, Tonton Jack s'était fait sauter avec ce même moteur et là pas question que le même scénario recommence.

"Panneau de dérivation 11 gauche, il est au plafond derrière mon siège...utilise le sélecteur rotatif jusqu'à 21B3 et tire la manette de vidange pendant 15 seconde et relâche la!"

Quelques secondes passèrent et soudainement la porte devant le capitaine se scellât avec un rapide chuintement.
Le jeune homme faisait un rapide décompte mental, pendant que le couloir fut secoue par la brusque décompression derrière la cloison étanche. Ça devait avoir marché, il fallait que ça marche, que le vaisseau puisse être réparé et qu'ils fouttent tout les deux le camp loin du systême Calamari une bonne fois pour toute. La Porte s'ouvrit de nouveau environ quinze secondes plus tard. Le feu était éteind, comme la jeune femme qui accompagnait Dranor l'avait suggéré. Il appuyat sur le bouton de l'intercom et d'une voix calme il s'exclamât devant le micro:


"Bien joué ma jolie, ça à marché comme sur des roulettes, je t'en dois une belle."


Puis il retirât son doigt de l'interrupteur, et restant là un instant, planté devant le local moteur. Les moins deux cent quarante degrés de l'espace et son manque d'oxygène avaient eteind le brasier et refroidit le métal. Pas de doutes, la petite avait de la suite dans les idées...

S'adossant finalement au mur de la cloison, il se laissât glisser vers le sol se retrouvant en position assise, tout ça, ça faisait beaucoup en une seule journée, il avait besoin de décompresser... Il posât l'arrière de sa tête contre le mur d'acier froid, et sortit un long cigare qu'il allumât. Plaçant ensuite ses avant bras sur ses genoux repliés, il réfléchit l'espace d'un instant. un verre de whisky lui semblait le meilleur remontant pour oublier les désagrément d'aujourd'hui...
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- "Tu sais que je t'aime ma chérie ? Écoute moi bien, je vais te guider!"

La réponse qu'elle reçu via le haut-parleur arracha un sourire à Zora. Visiblement c'était plutôt une bonne idée et si cet incendie pouvait être maîtrisé avant de causer des dégages important au cargo le faux couple aurait des chances de s'en tirer, finalement. Ne restait plus qu'à écouter attentivement les instructions du contrebandier et espérer qu'elle utilise les bonnes commandes.

La jeune femme suivit à la lettre les recommandations de Dranor et trouva la panneau de dérivation indiqué. Cela fait elle tourna le sélecteur jusqu'à ce qu'il indique 21B3 avant de tirer la manette de vidange. Du moins d'essayer puisque son épaule blessée ne l'autorisait qu'à utiliser un seul bras. Zora tenta une première fois d'utiliser uniquement sa faible force pour faire céder la poignée et du finalement recourir à la Force pour y parvenir. Un voyant passa du vert au rouge, indiquant qu'une partie du vaisseau était exposée au vide spatial et un étrange bourdonnement annonça que l'air achevait de se faire expulser des compartiments incendiés.

L'apprentie relâcha la pression sur la manette de vidange et attendit quelques secondes avant d'entendre à nouveau la voix du contrebandier lui annoncer qu'il lui en devait une. Zora se laissa choir dans le siège du pilote et soupira de satisfaction. Peut-être que la chance finissait vraiment par revenir...

- "On fait plutôt une bonne équipe, faut reconnaître!" glissa-t-elle en réponse dans l'intercom. "On dirait bien que ton vaisseau est aussi dur à cuir que son propriétaire!"

Elle relâcha le bouton du communicateur du navire et se passa sa main valide sur le front, écartant une mèche de cheveux d'un geste nonchalant. Elle avait l'impression de ne pas avoir pu profiter d'un moment de répit depuis qu'ils étaient entrés en orbite de Mon Calamari en début de journée. Une mission de tout repos? Tu parles...

Peu à peu la satisfaction d'être encore en vie laissa place aux habituelles inquiétudes. Oui, ils avaient pu circonscrire l'incendie, éloignant le danger le plus immédiat. Mais le court saut en hyperespace les avait mené la Force sait où. Zora ne connaissait pas les caractéristiques techniques du vaisseau de Dranor et n'avait donc aucune idée du nombre de parsec qu'ils avaient pu parcourir pendant le laps de temps hors de l'espace normal. Logiquement il devait encore être dans le système calamarien mais comment en être certaine? Et si c'était le cas, il fallait espérer que les têtes de poissons pensaient qu'ils avaient pu fuir normalement et ne songeaient pas à fouiller leur propre secteur. Vu la chance qu'ils avaient depuis le début de la journée il ne fallait sans doute pas trop espérer de ce côté-là...

De nouvelles longues secondes s'écoulèrent pendant lesquelles la jeune femme laissa son regard vagabonder sur les profondeurs de l'espace tout en se massant la nuque. Elle n'avait qu'une seule envie c'était de prendre un bain chaud et retrouver la relative tranquillité de Korriban. Si quelqu'un lui avait dit un jour qu'elle considérerait Korriban comme un endroit "tranquille" elle l'aurait sans doute traité de fou. Un mince sourire se dessina sur son visage à cette pensée...

*Qu'est-ce qu'il fait encore?* s'interrogea-t-elle en n'entendant pas le contrebandier la rejoindre.

L'apprentie se redressa et commença à chercher Dranor dans les coursives, se dirigeant naturellement vers l'arrière et les moteurs. Il ne lui fallut pas longtemps avant de le trouver, assis sur le sol et dégustant un cigare. Son visage exprimait une certaine lassitude et Zora le comprenait parfaitement. A chaque jour sa peine, comme on disait... La jeune femme posa sa main valide sur sa hanche et lui décocha un regard espiègle.

- "On a failli se faire pulvériser, carboniser et j'en passe et je retrouve monsieur en train de déguster tranquillement un cigare..." s'amusa-t-elle.

Aucune désapprobation n'était perceptible dans sa voix puisque Dranor méritait également amplement un instant pour souffler. L'apprentie se laissa glisser contre la paroi de duracier en face du contrebandier et frissonna en sentant le contact froid, apaisant, contre sa peau. Une sale odeur de brûlé s'insinuait peu à peu dans le navire mais les moteurs seraient sans doute rapidement en état de marche. Le contrebandier connaissait son navire par coeur et il lui avait déja prouvé plusieurs fois au cours des dernières heures. Nul doute qu'il trouverait un moyen de les tirer d'affaire. Encore...

- "Bon, et maintenant?" le questionna-t-elle en levant le regard vers lui. "Je veux pas casser l'ambiance mais on dérive dans l'espace quand même! Tu as une idée de l'endroit où on est?"

Un léger sourire se dessina sur le visage de la jeune femme alors qu'elle se disait que, au moins, elle n'était pas seule...
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Le capitaine laissât échapper un long panache de fumé alors que la jeune femme apparut dans le couloir. Les avant bras posés sur ses genoux et la tête accoté contre le châssis métallique de la parois, son cigare habilement vissé au coin de sa bouche, il l'observait sans dire un mot.
Elle s'arretat devant lui et, posant sa main sur sa hanche assortit d'un sourire espiègle, sourire qui faisait toujours autant craquer le capitaine:
"On a failli se faire pulvériser, carboniser et j'en passe et je retrouve monsieur en train de déguster tranquillement un cigare..." s'amusa-t-elle.
Venant saisir son cigare entre son index et son majeur, soufflant un nuage bleuté au dessus de sa tête, le capitaine lui répondit avec tout l'aplomb qui le caractérisait:
"Tu sais ma jolie, c'est justement parce qu'on à faillit se faire carboniser, pulvériser, et.... Ha oui j'oubliais: trouer la paillasse , que je sens le besoin....comment dirais-je..."primaire" peut etre? De me taper un barreau de chaise!"
Le contrebandier sourit franchement à la jeune femme, laissant échapper deux rond de fumé de ses lèvres entourées d'une légère barbe noire. Au bout de quelques secondes la jeune femme lui sourit d'une façon mutine s'asseyant en face de lui.
"Bon, et maintenant?" le questionna-t-elle en levant le regard vers lui. "Je veux pas casser l'ambiance mais on dérive dans l'espace quand même! Tu as une idée de l'endroit où on est?"
Souriant de plus belle, le jeune homme rit une nouvelle fois. Secouant légèrement la tête et lui jetant un regard de séducteur rodé:
"Teu Teu Teu... Je veux pas te couper ma chérie, mais oui tu casses l'ambiance."
Le jeune homme montrât du cigares quelques preuves sur ce qu'il allait avancer:
"Regarde ma belle, lumière tamisée..."
Les néons du couloirs baissaient parfois en intensité.
"Ambiance... Chaleureuse...."
La cloison de la salle des machines avait été tordue par la fournaise qui avait subitement envahie les moteurs quelques minutes plus tôt.
"Oui TU casse notre moment! y'a un temps pour tout tu sais, et la tu vois aussi con que ça puisse paraitre, c'est mon moment "détente". J'ai besoin de me vider un ptit peu la tête, justement pour me remettre à fond dedans. Et pour répondre à ta question, on est en dehors du système Calamari. Ou précisément? Je n'en sais foutre rien..."
Il envoyât un clin d'oeil enjôleur à la jeune femme qui devait s'attendre à tout sauf à ça. Le jeune homme n'allait sûrement pas se renier, si elle pensait s'en sauver aussi facilement, s'était sans compter sur la grande repartie du contrebandier. Mais malgré son air de grand séducteur, Dranor était avant tout exténué, et il avait par dessus tout la cervelle en sauce blanche. Pas étonnant, les vingt quartes dernières heures, tout deux avaient donné leur maximum, et la mort les avait regardé d'un peu trop près.
Le jeune homme se relevât et vint se rapprocher de la jeune femme, lui tendant la main pour l'aider à se relever.
"Mais avant toute chose, on va soigner tes blessures. Et pas besoin de me dire non, c'est pas comme si c'était négociable."
D'une poigne douce mais virile, il l'aidât à se remettre sur pieds. Puis, d'un geste de la main, il l'invitât à le suivre vers l'infirmerie, malgré ses protestations, protestations que bien entendu, le jeune pilote n'entendait pas.
Arrivant au bout de quelques secondes dans le local d'infirmerie, le jeune homme fit s'installer la guerrière blessée en position assise sur la table d'examen. Il n'avait pas précisément en tête de jouer au docteurs avec elle, bien que cette idée lui traversât l'esprit l'espace d'un instant, ce qui le fit sourire. Saisissant une bouteille d'antiseptique qu'il ouvrit, commençant à la vider sur une compresse de gaz, il entreprit de désinfecter sa blessures à l'arcade.
"Alors mademoiselle Jenny, bas les masques maintenant, parles moi, je suis tout ouïe, vends moi du rêve, fais moi voyager!…....Mais ne remue donc pas commença! Je sais que ça pique, je fais de mon mieux! Je suis pas docteur!"
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Zora rigola de bon coeur à la réplique du contrebandier qui lui vendait du rêve en parlant de son vaisseau. Oui, les moteurs étaient endommagés et ils étaient à la dérive dans l'immensité de l'espace. Oui, ils avaient frôlés la mort à de multiples reprises et s'étaient mis les calamariens à dos pour un attentat avec lequel ils n'avaient aucun lieu. Mais ils étaient vivants et, pour le moment, tirés d'affaire. Dranor avait raison; ils pouvaient bien s'accorder un moment de détente bien mérité et en profiter pour se remettre de leurs émotions...

- "Ouais, tu as sans doute raison... Autant profiter du temps qu'il nous reste jusqu'à la prochaine tuile pour décompresser un peu!" répondit-elle avec un léger sourire.

Pourtant elle avait beau essayer de se forcer au calme, l'apprentie ressentait toujours cette vive douleur dans l'épaule qui s'accentuait maintenant que l’adrénaline retombait. Rien d'étonnant finalement après un tir de blaster. La Force la soulageait un peu mais Zora devait se concentrer pour s'imprégner de sa douche chaleur rassurante et avec la fatigue cela devenait de plus en plus dur. Heureusement Dranor lui tendit une main qu'elle ne put refuser tout en lui disant qu'il était temps de la soigner. La jeune femme se fendit d'un petit soupire pour la forme et le remercia d'un sourire furtif tout en se laissant guider jusqu'à l'infirmerie. Elle appréciait le geste du contrebandier néanmoins elle détestait devoir quelque chose à quelqu'un. Même si ce "quelqu'un" était un charment jeune homme comme Dranor...

- "C'est bon, je ne suis pas non plus à l'agonie! Et puis tu dois bien avoir quelques côtes cassées vu le coup que tu as reçu dans la tour, non? Alors pourquoi on commence par moi? Je suis plus solide qu'il n'y parait mais bon tu dois te dire que..." protesta-t-elle avant de se rendre compte qu'elle parlait dans le vide.

N'ayant plus les ressources nécessaires pour se débattre ou se lancer dans un débat sur l'ordre des soins, la jeune femme se contenta d'un regard assassin à son bienfaiteur avant de se draper dans le silence qui dura jusqu'à leur arrivée dans ce qui servait d'infirmerie sur le vaisseau de Dranor. L'apprentie s'installa de mauvais coeur sur la table d'examen et entreprit de retirer sa chemise tout en retenant un gémissement de douleur lorsque le tissu autours de sa plaie fut arraché.

- "Saloperies de calamariens... Je te jure, Dranor, qu'un jour ou l'autre je ferai exploser cette foutue planète et tous ses putains d'habitants!" râla-t-elle, sa haine contre les têtes de poissons décuplée.

Jetant un regard à ce que le contrebandier faisait de son côté, à savoir verser de l’antiseptique sur une compresse, Zora se prépara mentalement à la séance de torture qui allait suivre. Dranor avait beau être un contrebandier drôlement efficace et avoir un regard à faire fondre la gente féminine, elle doutait fortement de ses connaissances et capacités dans le domaine médical. Pourquoi est-ce qu'il n'y avait pas tout simplement un droïde médical, hein?

- "Alors mademoiselle Jenny, bas les masques maintenant, parles moi, je suis tout ouïe, vends moi du rêve, fais moi voyager…" commença le contrebandier en lui appliquant la compresse sur son arcade blessée. Zora retira la tête par pur réflexe, soulevant les protestations de Dranor. "....Mais ne remue donc pas comme ça! Je sais que ça pique, je fais de mon mieux! Je suis pas docteur!"

- "Sans blague? J'avais pas deviné!" répondit-elle sur un ton aussi glacial que la surface de Hoth.

L'apprentie le foudroya du regard un instant comme si elle avait eu envie de lui sauter à la gorge. Mais l'homme n'essayait que de l'aider, il fallait qu'elle garde ça à l'esprit. Après un sourire exaspéré et un dernier regard à la compresse que Dranor avait dans la main, elle se remit en place afin qu'il puisse la soigner. Quelques secondes s'écoulèrent sans qu'elle ne soit disposée à répondre à sa question, hésitant sur ce qu'elle pouvait lui dire ou pas. Le problème n'était pas la confiance qu'elle avait en lui puisqu'il lui avait prouvé à de multiples reprises qu'il en était digne. Mais si il venait à tomber dans les griffes des autorités et qu'on le questionnait sur son "excursion" sur Mon Calamari il parlerait tôt ou tard. Décidant de rester vague mais néanmoins courtoise, l'apprentie céda:

- "Si tu cherches du rêve tu ferais mieux d'aller voir une danseuse twi'lek... Ma vie n'a rien d'un comte de fée... Je suis née sur Nar Shaddaa, je crois. Tu vois, ça commence déja bien! Enfance difficile en tant qu'esclave, adolescence foireuse dans les bas-fonds. A cette époque je passais plus de temps à chercher de quoi de me nourrir qu'à réellement vivre..."

Zora laissa son regard vagabonder d'un air absent sur la pièce en évitant le regard de Dranor. Parler de ce genre de choses lui était difficile et il n'y avait au fond que son maître qui savait qui elle était réellement. Ce n'est pas qu'elle n'avait pas envie de se confier mais elle n'y voyait aucun intérêt. Et puis... Comment retranscrire ce qu'elle avait vécu avec de simples mots? Elle-même avait déja de la peine à regarder son passé droit dans les yeux...

. "J'étais à deux doigts d'abandonner et d'en finir avec tout ça quand la chance m'a sourit. J'ai rencontré mon maître - ton employeur - au moment où j'avais le plus besoin d'aide. Mais il ne m'a pas seulement aidée et reconstruite, il m'a également donnée les moyens de me défendre et, surtout, de devenir enfin quelqu'un... Et avant que tu ne me poses la question; non, ce n'est pas un Jedi! Il fait partie, tout comme moi maintenant, d'une mouvance un peu... différente on va dire!" glissa-t-elle en conclusion.

Un regard explicite indiqua au contrebandier qu'il n'obtiendrait rien d'autre de sa part alors que le contrebandier achevait de lui recoudre l'arcade à l'aide d'un instrument étrange avant de la recouvrir délicatement d'un pansement. Restait l'épaule... Zora se tourna de dos pour que le médecin improvisé puisse s'en occuper, consciente qu'il remarquerait forcément les deux longues cicatrices qui courraient le long de son échine. Elles soulevaient souvent des questions auxquelles l'apprentie n'avait pas envie de répondre.

- "Non, pas de questions!" le coupa-t-elle au cas où. "C'est à mon tour, maintenant! Pourquoi tu as voulu devenir contrebandier? Il y a des boulots largement plus tranquilles! T'es une sorte d'hyperactif en quête de sensations fortes ou tu y as été forcé? Et puis, surtout, c'est quoi cette cicatrice sur ton visage? Et ne me sors pas que tu as été caresser un vornskr ou une imbécilité du..."

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase, le contrebandier commençant à désaffecter sa plaie à l'épaule. A défaut, elle se "contenta" de retenir un cri de douleur en serrant les dents...
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Dranor, toujours en train de désinfecter du mieux qu'il pouvait la blessure à l'arcade sourcilière de la jeune femme, l'écoutait parler. Sa vie, son enfance, même si elle n'entrait pas dans les détails, son regard fuyant laissait bien paraître que son passé n'avait rien de beau et d’idyllique. La guerrière avait été écorchée vive, et ça, Dranor pouvait le comprendre aisément. Alors qu'il l'écoutait toujours parler avec tours et détours de son enfance, il ouvrir un tiroir, prenant une agrafeuse spécialement dédiée pour recoudre aisément les plaies profondes. Pour ça, pas besoin d’être un médecin ni une lumière, il y avait juste à appuyer l'engin contre la plaie et "agrafer" , merci la technologie!

''Attention ça risque de piquer...serre les dents chérie.''

Le jeune homme actionnât l’agrafeuse une première fois, sous le visage douloureux mais digne malgré tout de sa compagne d'infortune. Ça devait faire mal, c’était le moins qu'on puisse dire. Lui aussi avait un mal de chien au niveau des cotes, le coup de crosse l'avait sonné un moment, mais il essayait de ne rien laisser paraître, sous la décharge d'adrénaline, la douleur s’était presque envolée, mais la elle commençait à se réveiller insidieusement, tel un monstre tapis dans sa cachette attendant le meilleur moment pour sortir. Il grimaçant légèrement, serrant les dents au passage, laissant sa douleur pour plus tard. Pour le moment il devait s'occuper de sa jeune cliente, c'était elle qui avait payé le plus lourd tribut. Posant la dernière agrafe, il regardât son œuvre, plutôt réussie d'ailleurs. Puis d'un sourire il rassurât son interlocutrice:

''Ça va, je t'ai pas défiguré si ça peut te rassurer, par contre fraudais que tu me montre ton dos, la blessure à l’épaule a pas l'air super jolie....''

S’exécutant sans le moindre refus, Jenny, dont Dranor ignorait toujours le vrais nom, regardât son dos perplexe, deux anciennes et longues cicatrices traversaient son échine et sa peau presque parfaite. Alors qu'il les effleuraient du doigt, causant un léger frisson sur le dos de la jeune femme. Il s'hasardât à lui demander l'origine de sa blessure:

''Mais qu'est ce qu....''

''Non, pas de questions!''le coupa-t-elle. ''C'est à mon tour, maintenant! Pourquoi tu as voulu devenir contrebandier? Il y a des boulots largement plus tranquilles! T'es une sorte d'hyperactif en quête de sensations fortes ou tu y as été forcé? Et puis, surtout, c'est quoi cette cicatrice sur ton visage? Et ne me sors pas que tu as été caresser un vornskr ou une imbécilité du...''

Dranor versa l'antiseptique sur la plaie brûlée de la jeune femme, manifestement elle n'avait pas envie de parler de ses cicatrices. C’était de bonne guerre, quand on en demandait, il fallait savoir en donner, inspirant donc, crispé par un petit spasme douloureux au niveau de ses cotes droites, le contrebandier commençât son monologue.

''Je viens de Tatooine, mes parents étaient des fermiers, j'étais le plus vieux d'entre mes frères et sœurs et sûrement le plus dégourdit étant donné que c’était moi qui réparerait le matériel des champs hydroponique. Pour faire simple je me suis barré avec mon oncle Jack, parce que j'avais pas envie de reprendre l'exploitation agricole et de moisir sur ce cailloux aride''

Le contrebandier continuait de nettoyer la brûlure au laser de la jeune femme, les yeux un peu perdus et embrumés dans son passé, le capitaine, semblait si loin de tout ça.

''Je suis donc partit en tant que mécano sur ce vaisseau même, j'avais pas vraiment le talent ni le charisme pour faire ce boulot. Jack, mon oncle lui, était parfais, il connaissait les réseaux, les combines, tout ce qu'il fallait. Il était parfait dans tout, sauf une chose les réparations. Il est mort dans l'explosion d'un des réacteurs. Jack s'est complètement planté, il avait mal réparé...''

Le jeune homme soupirant légèrement, vint saisir une autre bouteille d'antiseptique disposé dans le meuble métallique à coté de la table d'examens et continuât sa récitation.

''Je suis donc devenu capitaine, un peu contre mon gré, j'étais qu'un suiveur. Mais j'ai pas eu le choix c’était ça ou rien, alors je me suis lancé, je me débrouille pas trop mal, mais c'est pas rose tout les jours....n'est-ce pas?''

Il lui envoyât cette petite pique, emprunte d'ironie, rebouchant la bouteille et épongeant doucement sa brûlure avec un carré de gaz propre.

''Pour ce qui est de ma blessure....je pourrait te renvoyer ton: 'pas de questions!' Mais j'ai pas grand choses à cacher.''

Dranor allait aborder une autre histoire de sa vie, emprunte d'une petite forme de naïveté bien masculine, car qui avait dit que se n’était que les femmes qui se faisait avoir?

''Cette cicatrice , c'est la femme avec qui j'ai vécu presque cinq ans qui me l'à fait. Je croyais que tout était beau et rose mais un jour sur un gros coup elle à essayé de me doubler. Elle m’a envoyé un coup de blaster qui m'a frôlé la tête, moi, je l'ai pas raté. Je lui ai fait sauter le buffet et j'ai balancé son corps dans l'espace. Vive la vie de couple.''

Le jeune homme parlait d'une voix monocorde, terminant la blessure de la jeune femme en collant un pansement carré dessus. Le capitaine se reculât, rangeant le matériel médical qu'il avait sortit. Et, se dirigeant vers la sortie de l'infirmerie, il regardât la jeune femme un instant. Toujours assortit du même timbre de voix monocorde.

''Te voilà presque comme neuve ma belle.... Je vais à la cuisine...Ce coup ci, j'ai vraiment besoin d'un verre de whisky.''

Sans attendre un merci, qu'il n'aurait d'ailleurs peut être probablement pas, le jeune homme marchât, mains dans les poches en direction de la cuisine, le visage un peu tordu par la douleur que ses cotes lui procuraient. Un whisky ça allait sûrement apaiser son corps, et surtout...son esprit.



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Zora écoutait attentivement le contrebandier raconter l'histoire de sa vie, grimaçant de temps à autre lorsque l'antiseptique entrait en contact avec sa peau. La plupart des gens avaient tendance à se concentrer sur leur passé et à en oublier celui des autres. Il était facile de penser qu'on était la seule à avoir vécu des choses horribles et insoutenables mais c'était beaucoup trop simpliste. Dranor n'avait pas traversé les même choses qu'elles mais il semblait évident que son passé l'avait au moins autant touché qu'elle. Une vague de sympathie pour l'homme naquît en elle alors qu'elle percevait l'émotion qui l'habitait tandis qu'il lui racontait son parcours.

La compassion était un mot qui ne faisait pas partie du quotidien de la jeune femme et, ne sachant pas vraiment que dire alors qu'il lui racontait l'origine de ses cicatrices et comment la femme qu'il aimait l'avait trahi pour quelques poignées de crédits. Zora n'avait jamais connu l'amour et espérait de tout coeur que ce genre de sentiment ne s'insinuerait pas en elle. Parce que l'amour, au final, dans cette galaxie, n'était rien de plus qu'un moyen supplémentaire de se faire tuer. Une faiblesse qui vous détournait de vos objectifs et vous rendait trop confiant...

- "Je suis désolée, Dranor..." glissa-t-elle d'une voix qui se voulait douce en tournant le regard vers lui.

Elle aurait bien voulu ajouter quelques mots ou simplement poser la main sur la sienne en un signe de compassion. Mais c'était plus fort qu'elle et elle n'y arrivait pas. De toute façon, tout ce qu'elle aurait pu dire n'aurait en rien permis de soulager la douleur de l'homme. Ne comprenant pas vraiment l'amour et ne pouvant qu'imaginer ce que cela pouvait faire lorsque la personne que vous aimez retourne son arme contre vous pour des crédits. Le contrebandier avait beau parler d'une voix monocorde et garder son admirable sang-froid, il semblait évident que cette blessure n'était pas cicatrisée.

- "Te voilà presque comme neuve ma belle.... Je vais à la cuisine...Ce coup-ci, j'ai vraiment besoin d'un verre de whisky." ajouta-t-il sur le même timbre.

Zora acquiesça, ne pensant même pas à la remercier pour ce qu'il avait fait. Elle le regarda partir et hésita à le rattraper pour lui rappeler qu'il devait à son tour se faire soigner. La jeune femme n'aurait pas hésité à l'y contraindre - ou du moins, essayer - quelques minutes plus tôt. Mais il y avait pire que les douleurs physiques: celles de l'âme... Et à ce niveau un verre de whisky était sans doute plus efficace que tout les soins médicaux de la galaxie. La jeune femme toucha du bout des doigts la compresse sur la blessure de son épaule puis son arcade, souriant en constatant que le médecin improvisé avait fait un travail remarquable. Bien sur, elle avait toujours mal. Mais à présent c'était presque supportable et elle arrivait à penser à autre chose.

L'humaine se releva et glissa sa chemise tâchée de sang sur ses épaules avant de se diriger vers sa cabine. Relevant le matelas, elle tira une petite boite noire contenant un injecteur médical et quelques fioles renfermant un liquide vert clair. Elle chargea l'appareil avec l'une d'elle, le pressa contre sa cuisse, et appuya la détente d'un geste maintenant machinal. Le sérum se répandit immédiatement dans son organisme via son sang, poursuivant ainsi la lutte acharnée qu'elle menait depuis quelques années déja contre la maladie qui la dévorait de l'intérieur. Le "mal des bas-fonds" comme on l'appelait vulgairement. Encore un souvenir de Nar Shaddaa...

Elle rangea ensuite soigneusement son kit, le replaçant à l'abri des regards puis partit à la recherche de Dranor. Elle le trouva comme il fallait s'y attendre dans la cuisine, autours de la table, le regard vague. Zora le dévisagea un instant tout en se demandant si sa présence serait acceptée. Après tout la solitude était parfois d'excellente compagnie et la jeune femme appréciait souvent ces moments où elle pouvait se retrouver seule avec elle-même. Ne voyant rien chez l'homme qui lui indiquait qu'elle était de trop, l'apprentie se servit à son tour un verre de whisky raisonnable. Prenant place en face du contrebandier, elle le jaugea un instant du regard.

Il y avait une partie du plan qu'il ne connaissait pas. Darth Azel avait engagé Dranor pour amener son apprentie sur Mon Calamari avec discrétion puis de la ramener sur Korriban une fois qu'elle aurait pu collecter les informations dont il avait besoin. Mais le maitre de Zora avait déja eu recours à de telles pratiques par le passé et la plupart du temps il se débarrassait de l'intermédiaire une fois qu'il ne servait plus à rien pour s'assurer de son silence. La jeune femme s'en fichait éperdument la plupart du temps mais cette fois c'était différent...

*Il m'a sauvé la vie à plusieurs reprises et si je suis encore là c'est grâce à lui...* acheva-t-elle de se convaincre.

Elle porta le verre à ses lèvres et en prit une petite gorgée. Elle grimaça en sentant l'alcool descendre dans son gorge, n'y étant que très peu habituée. L'apprentie attendit que la sensation de brûlure passe et leva ses yeux noisette vers le contrebandier.

- "Je dois t'avouer un truc..." fit-elle doucement. "Si tu reviens sur Korriban avec moi pour toucher la seconde partie de ta récompense, tu n'en repartiras jamais! Mon maître te tuera sans hésiter ne serait-ce que parce que tu sais certaines choses sur moi. Et aussi pour économiser certains crédits sans doute. Crois-moi, ça va pas le faire..."

Elle tenta de lui faire comprendre d'un regard qu'elle était sérieuse et qu'elle ne se fichait pas de lui. Mais malgré sa bonne volonté elle se rendit compte que Dranor pouvait très bien penser qu'elle aussi tenterait de se débarrasser de lui. Il n'apprécierait sans doute que fort peu de s'être fait avoir et pourquoi ne prendrait-il pas sa revanche en la tuant? Après tout ce serait un message des plus limpides qui serait alors adressé à Darth Azel: "Non, on ne me roule pas, moi..."

Zora était blessée et elle n'était pas certaine de pouvoir se défendre si d'aventure le contrebandier optait pour cette approche. Elle posa la main sur la garde de l'un de ses sabres pour faire face à toute éventualité, espérant qu'elle n'aurait pas besoin de l'activer pour protéger sa vie.

- "Dépose-moi dans un système proche et je regagnerai Korriban par mes propres moyens.. Tu as été honnête et correct avec moi et il me semble normal de te laisser cette porte de sortie. Ne t'en fais pas pour les crédits, je m'arrangerai pour te les faire parvenir d'une manière ou d'une autre comme ça tu seras quand même payé pour ton travail!"

Espérant que Dranor comprendrait qu'elle n'essayait pas de se jouer de lui et qu'elle ne lui disait que la vérité, la jeune femme guetta sa réaction. Il était impossible de savoir comment il réagirait et il n'y avait plus qu'à espérer qu'il décide de lui faire confiance...
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Marchant toujours dans le couloir métallique de son vaisseau qui avait bien faillit sombrer corps et bien, le jeune capitaine était pensif. Les mains dans les poches, le visage renfrogné, il marchait sans dire un mot, il n'avait peut être pas subit les mêmes blessure que sa jeune passagère, mais cependant quelques parties de son histoire lui restait encore en travers de la gorge, surtout que son vaisseau avait vraiment dégusté. Ouvrant le sas d'une pression du doigt sur le commutateur, et après que le voyant passe au vert, le capitaine s'engouffrât en silence dans la cuisine. Tout aussi silencieux, il prit un large verre transparent et sortit une vieille bouteille de cet alcool d'Aldérande que le capitaine affectionnait tant. La saisissant par le goulot, il vint la déposer devant lui alors qu'il s'assit devant la table. Avec dextérité il dévissât le bouchon en acier noir de la bouteille, le faisant tomber avec dédain sur la table en plastifibre. Puis dans un tintement cristallin, le goulot de la bouteille de whisky vint frapper doucement le rebord du verre, vomissant dans quelques gargouillis le liquide alcoolisé marron clair.
S'il avait été tout seul, Dranor se serait prit une bonne biture, cependant il fallait sauver les apparences, enfin du moins ce qui en restait...et pour ainsi dire, il ne restait pas grand choses. Le jeune homme aurait peut être du faire comme la dénommée Jenny, se contenter d'un "pas de questions sur ça!". Cette histoire était encore bien fraiche dans son esprit, tout juste si l'eau dans la cale qui avait nettoyé le sang de son ancienne compagne ne mouillait pas encore la bais de cargaison. Mais bon la vie était ce qu'elle était, pas moyen de composer une symphonie autrement qu'avec quelques fausses notes.

Alors qu'il était en pleine introspection, buvant lentement son verre de whisky, la jeune femme vint la rejoindre, restant quelques secondes à l'entré de la cuisine pour savoir si sa présence serait tolérée. D'un geste de la main il lui montrât le placard où était rangé les verres, c'était sa réponse. Elle ne venait sûrement pas pour faire du social, mais dans l'idée du jeune pilote, elle avait besoin elle aussi de décompresser. Tout avait été trop vite, trop fort ou plutôt, les choses avait suivit leur cour d'une façon inattendue.
La guerrière, après avoir prit son verre, s'installât devant lui, silencieuse, tout autant que lui. Leur regards se croisèrent l'espace d'un instant, puis chacun but sa gorgée d'alcool, ne disant mot.
Contre toute attente ce fut la jeune femme qui brisa la glace. Dranor aurait bien espéré entendre autre chose. La jeune femme semblait embêtée, mais la tête du capitaine commençait à monter en pression, ressemblant de plus en plus à une cocote minute. Sa main vint se poser sur la crosse d'un de ses blaser logé tranquillement sur sa cuisse droite dans son holster de cuir foncé. Il avait l'impression de s'être fait avoir, ça ne lui était pas arrivé souvent, mais cette fois, son vaisseau était salement amoché et il devrait sûrement piocher dans ses réserves. C'était donc dans l'état actuel des choses une mission pas du tout rentable. Cependant, un détail le chagrinait: Jenny (Zora!). Quelque chose s'était produit entre eux. Peut être pas de l'amour, mais quelque chose quand même. Mais même si elle lui avait mentit il ne pourrait de résoudre à l'abattre froidement. Le contrebandier l'avait fait par le passé , mais n'aurait pas la force de le refaire une deuxième fois. Alors qu'il la regardait toujours froidement, la jeune femme vint se confondre en excuse, et le capitaine n'aimait pas ça, elle avait l'air honnête...

- "Dépose-moi dans un système proche et je regagnerai Korriban par mes propres moyens.. Tu as été honnête et correct avec moi et il me semble normal de te laisser cette porte de sortie. Ne t'en fais pas pour les crédits, je m'arrangerai pour te les faire parvenir d'une manière ou d'une autre comme ça tu seras quand même payé pour ton travail!"

De sa main gauche, le pilote vit saisir une nouvelle fois son verre qu'il vidât d'un trait, grimaçant alors que l'alcool dégringolât dans son gosier pendant que de sa main droite, il vint saisir son blaster lourd qu'il posât sur la table face à la jeune femme, près de sa bouteille.
La regardant longuement de ses yeux bleus électrique, les mains posées sur la table, il soufflât longuement par le nez, comme si il essayait de faire calmement sortir le trop plein de pression en lui. Venant ensuite se saisir de la bouteille d'alcool, il remplit de nouveau le verre de Zora à ras bord, puis le sien, reposant le réceptacle laissant échapper un léger toc alors qu'il la posât sur la table.



- ''Je te crois. Merci de me l'avoir dit...''

Laissât il simplement échapper de ses lèvres presque fermés.
Dranor inspirât lentement, venant faire glisser ses mains sur les cotés de son verre plein, qu'il portât à sa bouche dans une grande lampé brûlante.

- ''Pourquoi tu restes pas avec moi ? On fait une bonne équipe... Et puis toi et moi.... ''

Le capitaine se mis à rire...un rire doux...mais un rire qui n’était pas un rire, comme sachant ce que par avance elle allait répondre.

- ''Tu sais que j'en pince pour toi pas vrais...Que tu tue des gens, j'en ai rien à faire...''

Le jeune homme passât ses doigts dans ses cheveux noirs de jais, cherchant visiblement quelque chose à dire...

- ''Au fond, je sais que tout ça c'est pas ta faute, j'aurais...juste aimé te rencontrer dans d'autres circonstances...parce qu'une fois ce vaisseau réparé, il va se passer quoi ? Toi et moi, on va se séparer, et probablement ne plus jamais se revoir... C'est con à dire mais ça va me faire de la peine, peut être même plus encore que de la peine.... Même malgré tout ce qui s'est passé...et même malgré que mon compte en banque soit complètement dans le rouge...''

Dranor vidât le reste de son verre d'un trait, dans une grimace et une petite quinte de toux. Le fait qu'elle lui manquerait même s'il n'avait plus d'argent, n’était pas anodin, son sang froid était-il en train de le lâcher? Le jeune homme était conscient que vu la position de la jeune femme, il serait futile d’espérer quelque chose, son maître réglerait probablement le problème, mais sur son vaisseau, perdu dans l'espace entre deux systèmes, le maître Sith n’était pas là à la surveiller...


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L'apprentie se fendit d'un léger signe de tête alors que le capitaine la remerciait pour son honnêteté. Elle baissa ensuite le regard en direction de son verre qui débordait littéralement d'alcool. Dranor avait sans doute hésité quelques instants à la descendre mais encore une fois il se montrait digne de sa confiance et cela ne faisait que conforter ce qu'elle pensait déja: c'était un homme bon...

Zora ne leva pas davantage le regard vers lui alors qu'il disait qu'elle pouvait rester avec lui pour faire équipe. L'idée avait déja traversé l'esprit de la jeune femme et elle se surprenait chaque fois à sourire. Vivre sans aucun autres règles que les leurs, avoir la galaxie entière comme maison... Oui, elle avait souvent rêvé de ce genre de vie quand elle était dans les bas-fonds de Nar Shaddaa. Et même plus tard sur Korriban ou en accompagnant son maître. Elle avait et aurait sans doute toujours cette envie furieuse de sentir le doux vent de la liberté sur son visage délicat...

- "Tu sais que j'en pince pour toi pas vrai...Que tu tues des gens, j'en ai rien à faire..." reprit-il.

- "Arrête... Je t'en prie..." répondit-elle doucement, fermant les yeux.

Oui, Zora avait senti cette alchimie qu'il y avait entre eux, la douce chaleur qui l'envahissait à chaque fois que Dranor posait les yeux sur elle. Elle aimait cette sensation et la craignait sans doute tout autant. Jamais auparavant elle n'avait eu à se poser ce genre de question et cela tombait vraiment mal à vrai dire. Elle avait enfin trouvé un maître digne de ce nom et capable de la faire avancer efficacement sur le chemin du côté obscur. Grâce à Darth Azel, elle aurait un jour les moyens de ses ambitions, de ne plus jamais être l'esclave de quelqu'un ou quelque chose. La route serait longue et difficile, elle en était consciente. Malgré tout c'était la seule manière d'être vraiment libre un jour...

L'apprentie leva le regard vers le contrebandier alors qu'il reprenait, lui parlant de l'avenir, qu'ils ne se reverraient sans doute jamais plus. Zora eut l'impression qu'une main invisible lui serrait le coeur alors qu'il prononçait ces mots. Jamais quelqu'un lui avait dit qu'elle lui manquerait depuis qu'elle était née. Ça encore, c'était nouveau pour elle. Un pauvre sourire éclaira son visage alors qu'elle cherchait ses mots. Il en "pinçait" pour elle et c'était bien réciproque, qu'elle le veuille ou non. Seulement il ne savait même pas quel était son vrai prénom ni même qui elle était réellement.

A défaut de trouver quelque chose à répondre au capitaine la jeune femme porta une nouvelle fois son verre à ses lèvres et bu une longue rasade d'alcool. Grimaçant à cause de la brûlure dans sa gorge, n'étant que peu habituée à ce genre de boisson, elle se posa les deux mains sur le visage en soupirant. Et si une fois - une simple petite fois - elle suivait son instinct au lieu de se poser autant de question? Qu'est-ce qu'il pouvait lui arriver finalement?

*A part te faire tuer par ton maître pour avoir désobéi, tu veux dire?* se reprit-elle, un brin amusée malgré la situation.

Elle retira ses mains de son visage et caressa du regard le contrebandier alors qu'un sourire naissait peu à peu sur ses lèvres. La jeune femme se fit glisser sur la banquette jusqu'à ses côtés et lui passa un bras autours des épaules tout en lui caressant la joue de l'autre.

- "Si les circonstances avaient été différentes... Et bien..." commença-t-elle, hésitante, avant de reprendre avec plus conviction. "Je t'aurais dit que je m'appelle Zora, que je vais sur mes dix-huit ans et que je suis une apprentie Sith... Et j'aurais sans doute ajouté avec un petit sourire en coin que je ressens quelque chose pour toi malgré le fait que tu sois un mauvais garçon... Je t'aurais parlé de mon passé, de mon présent et de la façon dont j'imaginais mon futur avec toi... Peut-être même que j'aurais pu supporter ta mère, tiens..."

Zora colla son front contre celui du contrebandier et l'embrassa délicatement. Ces quelques secondes de tendresse lui firent un bien fou et la jeune femme ferma les yeux pour mieux les savourer avant de retirer à regret ses lèvres de celles de l'homme. Elle enfui sa tête dans son cou et approcha sa bouche de son oreille tout en l'enlaçant en lui passant une main dans les cheveux.

- "Mais les choses sont ce qu'elles sont... Tu es un excellent contrebandier et tu es franchement impressionnant aux commandes d'un vaisseau! Je suis certaine que tu vas te faire un nom d'un bout à l'autre de la galaxie. Ce qu'il s'est passé aujourd'hui ne sera qu'une page de ta légende... Mais c'est ton univers, Dranor. Pas le mien..." lui murmura-t-elle doucement.

L'apprentie se blottit contre lui de toutes ses forces, souffrant à cause de sa blessure mais s'en fichait éperdument. Sans doute parce qu'une souffrance plus violente encore lui étrillait le coeur. Ou ce qui en faisait office...

- "De mon côté je dois poursuivre mon apprentissage de la Force et c'est une voie sur laquelle tu ne peux pas me suivre... Si j'abandonnais maintenant je ne me le pardonnerais jamais et je ne veux pas vivre avec cette sensation d'inachevé, tu comprends? D'autant plus que je dois rentrer pour dire à mon maître que tu es mort et t'éviter ainsi des ennuis..."

Zora déposa un baiser sur sa joue alors qu'elle s'écartait de lui à regret. Non, leurs vies n'étaient pas compatibles, loin de là... Ils ne pouvaient se permettre une faiblesse comme l'amour. Dranor l'avait appris à ses dépends avec la femme qu'il aimait et l'apprentie ne tenait pas à vivre pareille expérience.

- "Tu sais que j'ai raison, n'est-ce pas?" demanda-t-elle après quelques instants de silence.

Elle baissa le regard en se disant qu'elle était gonflée de lui dire ça alors qu'elle m'aime n'était certaine de rien. Ne sachant que dire ou faire, la jeune femme porta le verre à ses lèvres et en prit de longues gorgées. C'est fou ce qu'elle avait envie de se détruire en cet instant...
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Le jeune homme sentit cette main douce mais mortelle parcourir sa joue alors que la jeune femme vint s’asseoir près de lui. Son cœur se serrât dans sa poitrine lorsqu'elle lui expliquait doucement ce qu'elle aussi aurait souhaité. Zora posât son front contre le sien et leurs yeux se croisèrent l'espace d'un instant. Dranor se rendit bêtement compte que la vie était merdique, même si, aussi stupide que cela puisse paraître, il le savait déjà.
Presque dix huit ans? Qu'est ce que ça pouvait bien faire? Il pinçait pour elle non? Il en pinçait? Non... il l'aimait, et ça, c'était bien différent.
Le contrebandier sentit les lèvres chaude de la jeune femme contre les siennes, quelques douces secondes s'égrainèrent, secondes qui semblaient avoir duré une éternité, mais qui au bout du compte parurent bien trop courtes.
Au creux de l'oreille et d'une voix douce, elle lui chuchotait de flagrantes vérités. Ils savaient que tout deux n'avaient aucun avenir ensemble. Ils étaient différents, leur buts étaient différents, leur vie serait différente.
Pas la peine d'essayer de s'attarder sur ce point, elle était déterminé à continuer sa formation et lui, était déterminé à continuer sa vie de baroudeur. Au moins les deux jeunes gens s'entendaient la dessus, chacun n'aurait laissé sa part du gâteau, de toutes façons Dranor n'était pas homme à vouloir imposer ses choix, chacun suivrait donc sa route, chacun poursuivrait donc son destin qui lui était propre.

"Tu sais que j'ai raison...n'est ce pas?"

Lui dit elle, baissant son regard noisette.
Le contrebandier, la regardât un instant porter son verre à ses lèvres, et, alors qu'elle le reposât doucement sur la table, le capitaine vint à son tour la saisir dans ses bras.


"Oui je sais très bien que tu as raison....mais..."

A présent, que Zora était tout contre lui, serrés dans les bras l'un de l'autre, chacun ne voulant pas lâcher son étreinte. Le cœur amoureux du jeune homme était prêt à exploser, l'afflux sanguin faisant battre les veines de ses tempes. Il avait la gorge sèche, mais pas à cause de la boisson alcoolisée d'Aldérande.

"Zora, l'avenir est ce qu'il est....mais avec toi, là contre moi, j'ai envie de parler de nous deux...du présent......"


Le capitaine vint doucement prendre le visage de la jeune femme entre ses mains, plongeant son regard bleu électrique dans le sien.

"Je suis sur qu'en quelques heure je pourrais t'aimer plus que n'importe qui le pourrait en toute une vie... Je suis fou amoureux de toi...ça me dévore littéralement de l'intérieur..."

Voila c'était dit, le contrebandier ne pouvait pas se contenter de lui faire simplement croire qu'il en pinçait pour elle, c'était une façon assez lâche de dire ce qu'il pouvait ressentir envers elle, et surtout il ne voulait pas la quitter avant de lui avoir avoué.
Caressant ses joues de ses pouces, ses doigts vinrent ensuite se perdre dans la chevelure brune de Zora, alors que les lèvres du capitaine se posèrent une fois de plus sur les siennes, mais cette fois elle laissèrent place un baiser brûlant de désir, fougueux et passionné.

Puis ses lèvres venant courir le long de son cou, vinrent rejoindre son oreille. Il ne voulait qu'une chose, elle, et rien d'autre. Pouvoir profiter de cet instant qui ne serait qu'à eux. Le souffle court et chaud, le jeune homme vint susurrer quelques mots doux à son oreille :

''Et si nous nous contention de l'instant présent, personne ne saura ce qui c'est passé...et sûrement pas ton Maitre... Si tu te laissais aller au moins une fois, arrêter de penser à ce qui pourrait arriver...Il y aurait pas de mal à ça...''

S'aurait probablement été une proposition indécente dans d'autres circonstances, mais Dranor, le contrebandier était sincère. Il avait joué avec le cœurs de quelques femmes par le passé, mais la tout était différent, il était fou d'elle, et savait très bien que cela serait de courte duré et que leur route ne se croiseraient surement plus jamais. Il était le genre d'homme à aimer totalement et à tout donner. Il ne lui proposait pas une vulgaire partie de jambe en l'air, il voulait juste s'abandonner à elle, et l'aimer probablement plus que personne ne le ferait jamais.








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Dranor n'était pas le genre de type à renoncer et Zora avait déja pu s'en rendre compte à plusieurs reprises. Et cette fois encore cela se confirma au grand désarroi de la jeune femme lorsqu'il la prit dans ses bras. Cette étreinte électrifia la jeune femme qui se serra l'homme aussi faire qu'elle le pouvait en retour. La blessure de son épaule protesta sous la forme d'une nouvelle vague de douleur. Cela caractérisait totalement la situation finalement: douce et violente à la fois...

L'apprentie ne demandait qu'à croire le contrebandier lorsqu'il lui disait qu'il voulait se concentrer sur le présent, qu'il l'aimerait davantage en quelques heures. Un mince sourire éclaira les lèvres de la jeune femme alors qu'elle se disait que ce ne serait guère difficile. Pourtant le langage des sentiments était quelque chose de totalement étranger pour elle et jamais auparavant elle n'avait du s'aventurer sur le terrain de l'amour. Ce n'est pas que cela lui faisait peur ou l'intimidait. Au contraire, elle avait très envie d'explorer cette facette des émotions humaines. Mais elle ne savait tout simplement pas quoi dire. Elle se contenta donc d'écouter le capitaine lui dire qu'il l'aimait en savourant le souffle chaud du contrebandier dans le lob de son oreille, ne sachant que répliquer, ...

*Bien sur que tu sais ce que tu ressens, ma grande!* se rappela-t-elle à l'ordre. *C'est juste que tu ne veux pas l'avouer par peur de te dévoiler et te rendre ainsi vulnérable.*

Oui, c'était ça... Les regards et les sourires de Dranor ainsi que sa personnalité charismatique l'avaient déja détournée de son objectif plusieurs fois. Elle aurait pu s'en débarrasser lorsqu'il s'était fait fracturer les côtes dans la tour sur Mon Calamari ou encore à bord du cargo, dans le cockpit. Elle aurait du le faire et pourtant en avait été incapable. Alors que se passerait-il si le jeune homme pénétrait plus intimement encore dans son coeur? Au fond, la seule question qui demeurait était celle de savoir si elle lui faisait suffisamment confiance pour lui ouvrir l'accès à son âme...

- "En fait si je comprends bien tu voudrais ajouter le détournement de mineur à la longue liste de tes méfaits, c'est ça?" glissa-t-elle enfin, décidant d'utiliser l'humour à défaut d'arriver à lui dire ce qu'elle ressentait.

Elle glissa son visage dans le creux de l'épaule du contrebandier et leva son regard noisette vers l'un des hublots de la cuisine. Quelques étoiles se déplaçaient lentement, scintillante sur le fond opaque de l'espace. Cette vision l'apaisa d'avantage et lui rappela à quel point elle était insignifiante à l'échelle de la galaxie. Son existence ne se résumait qu'à un battement de cil sur la ligne du temps et elle devait en profiter. Sinon, à quoi cela servait-il de vivre? Dranor avait raison...

Zora brûlait de désir pour lui pourtant le sexe lui faisait peur. Rien d'étonnant finalement lorsqu'on songeait que sa première "relation" sexuelle n'avait été qu'un viol collectif. Brisée dans son âme, meurtrie dans sa chaire... Non, ce n'était pas vraiment le genre d'expérience qui lui donnait envie de recommencer. Loin de là... Mais ce passé était également un boulet qu'elle trainait derrière elle, l'empêchant de cicatriser. Darth Azel le lui avait dit: il fallait qu'elle fasse la paix avec elle-même pour ensuite pouvoir se concentrer toute entière à l'avenir, libérée des chaînes du passé. De toute façon, Dranor ne pouvait pas lui faire plus de mal que ce que ces hommes lui avaient infligés. La jeune femme s'écarta de lui et fit glisser un doigt sur les lèvres puis sur le torse du contrebandier.

- "Ça veut dire que je vais avoir droit à une visite guidée de la cabine du capitaine, j'imagine?"

Un simple regard échangé avec le contrebandier suffit à rendre toute réponse inutile. Ho non, ils se désiraient trop pour prendre la peine d'aller ailleurs. Zora frôla les lèvres de l'homme et savoura le souffle chaud qu'elle pouvait sentir sur sa peau avant de se fendre d'un léger sourire puis de se lever. Elle retira ses deux sabres laser de leurs étuis et les déposa sur le plan de travail de la cuisine, hors de portée immédiate de l'homme.

- "Tu touches à mes sabres, je te garantis que je te tue..." dit-elle sur un ton qui se voulait sérieux et un regard rieur. "Non, arrête de me regarder comme ça, je plaisante pas! Je te garantie qu'il te faudra mettre bien plus qu'une galaxie entre nous pour sauver tes fesses si tu tentes de t'en saisir!!"

Elle se mordilla légèrement les lèvres puis fit glisser sa chemise tâchée de sang au sol. Son pantalon subit le même traitement avant qu'elle ne lève un regard espiègle vers le jeune homme.

- "Cela étant dit... J'espère, Monsieur Darinson, que vos talents dans les arts charnels sont à la hauteurs de vos capacités de pilote et de tueur de calamariens..."

Elle l'embrassa doucement puis avec de plus en plus de passion, faisant appel à la Force pour faire sauter les boutons de la chemise du contrebandier puis dégager les verres et la bouteille de la table de filmiplast...
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"En fait si je comprends bien tu voudrais ajouter le détournement de mineur à la longue liste de tes méfaits, c'est ça?"glissa-t-elle enfin, décidant d'utiliser l'humour à défaut d'arriver à lui dire ce qu'elle ressentait.
Le capitaine ne pût s'empêcher de sourire à la remarque de la jeune femme alors qu'un léger rire s'échappât de ses lèvres. Celle la on ne lui avait encore jamais fait, mais il y avait du vrais dans ce qu'elle disait, même si à l'instant présent c'était bien le dernier de ses soucis.
"Tu sais Zora, je crois que ce serait le moindre des méfaits dont on pourrait m'accabler...!"
Se contentât t'il seulement de répondre alors qu'ils furent tout les deux pris d'une nouvelle salve d'embrassade passionnelle. Le cœur battant la chamade, la douleur de sa, ou de ses cotes brisées était passé au second plan.
La jeune femme déposât ensuite ses sabres laser, mettant en garde le capitaine, si jamais il y touchait. Mais, dans l'état actuel des choses, les armes de la jeune et belle Zora n'avaient que peu d'intérêt pour lui. Cependant une chose était évidente, elle le rendait totalement fou, d'autant plus qu'ils savaient tout deux que cette étreinte serait probablement la seule qui les uniraient dans leur vie, alors pourquoi perdre un temps précieux pour se rendre dans sa cabine? La jeune femme fit glisser ses vêtements à terre, le capitaine observait ce corps presque parfait se dévêtir sous ses yeux, son sang ne faisant qu'un tour. Bien sur elle était blessé et portait dans son dos des cicatrices dont elle ne voulait pas parler, mais qu'importe, à ses yeux amoureux, elle était la plus belle femme de la galaxie. Ses long cheveux descendaient en cascade sur ses épaules nues d'une couleur douce et nacrée, alors que son regard espiègle vint rencontrer une nouvelle fois celui du capitaine. Et, d'une voix douce et mélodieuse:
"Cela étant dit... J'espère, Monsieur Darinson, que vos talents dans les arts charnels sont à la hauteurs de vos capacités de pilote et de tueur de calamariens..."
Les boutons de la chemise du capitaine se détachèrent un à un comme par pur sorcellerie, provocant un léger frisson dans son dos. Jamais il n'avait connu de femme semblable à Zora. Leur corps se retrouvant nu, la réponse fut à la hauteur de ce que la jeune femme attendait de lui.
"Fermes juste les yeux ma belle, car piloter mon vaisseau, ce n'est pas ce que je sais faire de mieux..."
Leur lèvres se rencontrèrent de nouveau alors qu'il attirât le corps dévêtu de sa muse contre lui. La chaleur brulante de leurs être se transformât en véritable brasier, un véritable feu sauvage prêt à embraser leur corps et leur âme. Les mains du capitaine jouaient une véritable symphonie de caresses sur le corps de la jeune femme, tel un virtuose composant une mélodie dont seul lui avait le secret. La basculant lentement sur le dessus de la table, la bouteille et les verres ayant atterrit comme par magie par terre, le jeune homme perdit son visage dans la longue chevelure brune et le cou de sa cavalière , prêt à entreprendre une valse corporelle endiablé. Ils s'embrassèrent encore et encore, uniquement rythmé par la passion qui les avaient saisi au vif. Alors que le jeune homme vint la saisir derrière la nuque, remontant son visage près du sien, dévorant son cou de milles baisers venant glisser quelques mots doux à son oreille, se laissant aller, lui susurrant doucement:
"Je t'aime Zora...bon dieu que je t'aime..."
Leur étreinte se fit plus forte, et encore plus passionnelle, leur corps, meurtris par les blessures fut vite oublié. Haletant sous le plaisir qui les submergeaient, le duo se laissât totalement aller à leur désir, chacun succombant sous le plaisir que l'autre lui procurait. Le couple perdit pied avec la réalité, plus d'obligations, plus de peur, juste l'amour. Leur corps fondu l'un dans l'autre, ne faisant plus qu'un. Une lutte de plaisir s'engageât entre eux, une lutte qui n'avait pour but que de les conduire au plaisir ultime. Tournant et retournant, ne cherchant qu'à sombrer avec plus de hardiesse dans cette lutte, leur corps se recouvrit d'une fine pellicule de sueur, témoin du feu qui les habitaient. Alors qu'il caressait le corps de la jeune femme, au rythme de leur étreinte amoureuse, le contrebandier cru perdre la raison l'espace d'un instant. Regardant sa douce compagne qui à présent le surplombait, ses mains si douces, mais qui savait également être sans pitié, se posèrent sur son torse. Le regard remplis d'étoiles brillantes, le jeune homme se laissât aller avec elle durant de longues minutes.
Un long râle s'échappât finalement de sa bouche avant de venir mourir dans sa gorge alors que le plaisir et la volupté le submergeât, venant serrer tendrement la jeune femme contre sa peau encore brulante. Haletant, il restât dans cette position plusieurs minutes la couvrant de doux baisers, laissant retomber lentement cette passion qui les avait littéralement ensevelis.
Le jeune capitaine levât une de ses mains, venant lui caresser la joue, laissant échapper quelques mots de sa gorge serrée, une oreille attentive aurait pu y déceler de la tristesse:
"Comme tu es belle ma chérie..."
Le destin était cruel, c'était ainsi.



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Zora n'avait jamais ressentit un tel plaisir même lorsqu'elle laissait couler la Force en elle. S'abandonnant au contrebandier, ne pouvait d'ailleurs rien faire d'autre que succomber en cet instant, l'apprentie vogua sur les vagues de la jouissance jusqu'au point d'orgue qui lui vrilla le corps d'une chaleur et d'un plaisir absolue. Haletante, souriante, la jeune femme resta un instant à caresser doucement le dos de Dranor du bout des doigts, hagarde. Quelques - trop courtes - minutes s'écoulèrent sans qu'un mot ne soit échangé, chacun des deux amants profitant simplement de la présence de l'autre dans le silence.

Le sourire de Zora s'accentua alors que le capitaine lui caressait tendrement le visage et lui disait qu'elle était belle. Pourtant de la tristesse était décelable dans la voix du natif de Tatooine et il n'y avait pas besoin d'être une génie pour en comprendre la raison. La jeune femme le comprenait parfaitement: maintenant que la passion s'était exprimée la prochaine étape serait les au revoir. L'apprentie ne voulait pas y songer pour le moment pourtant il fallait bien qu'elle l'envisage. Elle leva une main et caressa également la joue du contrebandier avec douceur.

- "On me l'a déja dit une fois ou deux, ouais..." glissa-t-elle, espiègle, en se redressant et plongeant son regard dans le sien. "T'es pas mal non plus, capitaine! Si j'étais pas une méchante Sith je te dirais que t'as encore de beaux restes..."

Les compliments, ce n'était pas du tout son fort et il devrait s'en contenter. Mais bon quelque chose disait à la jeune femme que cet aspect de sa personnalité lui plaisait. Peut-être même bien que c'était ce qui l'avait fait tomber "amoureux" d'elle. En y songeant, Zora ne put s'empêcher de penser que c'était la baratin qu'il devait sortir à toutes les jolies filles qu'il voulait mettre dans son lit. Ou accessoirement, sur la table de la cuisine de son vaisseau...

L'apprentie ressentait de la sincérité lorsque le contrebandier lui parlait mais elle avait peut-être oublié que c'était sa spécialité, le mensonge. L'impression d'avoir été manipulée s'infiltra sournoisement en elle et lui fit perdre toute notion de la douceur qui l'habitait encore quelques instants auparavant. Son regard se durcit et son sourire s'effaça tandis qu'elle repoussait Dranor afin qu'elle puisse se lever.

- "Satisfait, tu peux ajouter un nom à ton tableau de chasse?" glissa-t-elle froidement. "Dranor, le tombeur de ces dames..."

Elle soupira par frustration, se rendant compte parallèlement qu'elle était injuste. Elle aussi elle le désirait c'était une évidence, une vérité fondamentale. Elle ne pouvait pas lui reprocher quoi que ce soit. Mais cela fit du bien à la jeune femme qui entreprit de se rhabiller, tournant le dos au capitaine. Cela fait, elle attira ses sabres dans ses paumes à l'aide de la Force et les observa un instant. Une nouvelle fois l'envie d'attaquer l'homme qui avait réussi à s'infiltrer dans son corps s'insinua en elle. Un bref instant seulement puisqu'elle glissa finalement ses armes dans leurs étuis respectifs avant de se tourner vers Dranor:

- "Bon... On est pas tiré d'affaire pour autant!" reprit-elle plus doucement, dans le but évident de changer de sujet et en plus parler de ce qu'il s'était passé. "Visiblement le fait que l'on dérive sans aucune idée de l'endroit où nous sommes ne te dérange pas plus que ça. Mais moi, ce genre de truc foireux, ça me perturbe tu vois?"

Elle se forçait à paraître indifférente à ce qu'il venait de se passer afin que les choses soient bien claires entre eux. Mais l'apprentie était aussi réellement inquiète sur leur situation. Et si les choses avaient évoluées de manière à lui faire oublier dont quel pétrin ils étaient, il était temps de songer enfin à ce "léger" problème.

- "Tu as de quoi réparer les dégâts des moteurs?" s'enquit-elle. "Je suppose que tu pourras gérer ça tout seul... Moi, en attendant, je vais prendre une douche!"

Elle lui décocha un furtif sourire en coin et sortit de la cuisine...
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"Satisfait, tu peux ajouter un nom à ton tableau de chasse?" glissa-t-elle froidement. "Dranor, le tombeur de ces dames..."

Le capitaine fronçât les sourcils mais ne dit rien. Croisant les bras il continuait de l’écouter, leur situation dans l'espace, les moteurs, tout ça, tout ça... Il n’était pas dupe, les réparations allait être difficile et il ne fallait peut être pas lui avouer tout de suite. Opinant à la jeune femme il se dirigeât vers la sortie de la cuisine, puis l'ayant dépassé, il s’arrêtât et se retournant vers Zora, Dranor la regardât par dessus son épaule :

''J'ai des défauts Zora, mais sûrement pas celui de dire je t'aime à la légère, si tu crois que pour moi t'es qu'un trophée de chasse... tu te plante lourdement...''

Le jeune homme regardât Zora, un dernier instant tout en ajoutant :

''Si tu tente de te convaincre que c'est la vérité pour mieux me détester, et pour faire place aux adieux, laisse moi te dire que si c’était si simple, ça se saurait.......à tout à l'heure.''


Le capitaine laissât échapper un soupir et disparut dans le couloir, laissant à la jeune femme du temps pour digérer ce qu'il venait de dire. Lui pour sa part, marchât vers sa cabine pour mettre une tenue propre, l'esprit un peu morose.

Ceci fait, arrivant au local moteur, le capitaine parcourut du regard l'étendue des dégâts. Il laissât échapper un léger:

"oh merde..."

Il avait bien de quoi réparer, un bon contrebandier se devait d'être prévoyant si il voulait survivre, mais la manœuvre promettait d'être compliqué.
Retournant dans le cockpit, le jeune homme jetât un regard au panneau des pannes, lançant par la même occasion un diagnostique du système.
Le résultat n'était pas folichon... le calculateur d’hyper-drive était dé-calibré, pas étonnant vu qu'il avaient dû interrompre le saut hyper-spatial... Enclenchant la séquence de calibrage, le décompte affichât en lettres rouge tape à l’œil: treize heure vingt deux... Au moins il aurait le temps de réparer le moteur le temps que l'ordinateur de bord réinitialise le tout.
"Bon...c'est partit...."
Marchant nonchalamment vers la salle de maintenance, le contrebandier s'arrêtât à coté du sas de la salle de bain. Le jeune homme entendait l'eau couler de l'autre coté de la cloison, Zora devait prendre sa douche. Sa main remontât vers l'interrupteur pour actionner l'ouverture de la porte, mais arrêtant son geste, il se contentât de secouer la tête ajoutant à voix basse..."n'y pense même pas mon bon vieux capitaine..." soupirant longuement avant de reprendre le chemin du petit atelier.
Ouvrant le sas, le contrebandier se dirigeât directement vers la grosse caisse à outils en acier rouge qu'il saisit et posât sur un chariot à roulettes. Des étagères contenant du matériel et des composants de rechange étaient disposées de chaque cotés d'un gros établi en dur-acier sombre. Dranor remerciait le ciel d'avoir été le mécanicien de bord avant d'être devenu capitaine. Il connaissait son vaisseau par cœur, et lanceur du problème ne lui avait pas échappé. Le plus gros problème pour lui serait de démonter, le compresseur secondaire et quelques pièces d'électronique qui avaient grillé. Le jeune homme fit donc ses emplettes, qu'il déposât sur le chariot à roulettes. Ceci fait il poussât celui ci dans le couloir, s'arrêtent de nouveau devant la porte de la salle de bain avant de repartir sans dire un mot.

Arrivé au local moteur, la ou s'était étendu le brasier du moteur, le contrebandier, saisissant une clef de 24 dévissât les 6 boulons de la plaque d’accès inférieure situé sur le plancher ouvrant sur un étroit tunnel longeant le moteur. ''Allons jouer les vers de terre...'' S'exclamât le capitaine alors qu'il s'introduisit dans le conduit de maintenance. Accédant sous le compresseur qui avait grillé, le jeune Dranor, démontât le panneau d’accès. Bon sang, le compresseur du circuit secondaire avait été complètement déformé par la chaleur intense qui avait enveloppé le moteur entier. L'odeur de brûlé était encore bien présente. S'attelant à essayer de démonter le compresseur, le capitaine entrepris de traiter sa maman de tout les noms possible et imaginable. Déjà que la tache était ardue alors que tout allait bien, voilà maintenant que tout les vis étaient grippées et déformées, comment démonter ça ? Entendant finalement quelques pas arriver dans dans la salle des moteurs le capitaine, s’écriât légèrement :

''Zora ?...Là dans le trou ! Je suis dans le sas d'accès !''

La voix étouffée du capitaine, dissimulé sous le moteur remontât par l'ouverture dans le sol :

''Tu peux m'envoyer le pistolet à percussion et du dégrippant s'il te plais ? ….. Dans le deuxième compartiment de la caisse à outils rouge...''

Une main tendue en l'air sortit du sas, noir de crasse, de cambouis et d’oxydation dû au feu. Les réparations promettaient d'être un véritable petit chef d'œuvre laxatif...

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Zora regarda le contrebandier soupirer puis le suivit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse. Ouais, il ne mentait sans doute pas. Mais se montrer acerbe à son égard lui rendait la chose plus facile, plus évidente. Aimer? Elle ne savait même pas vraiment ce que ça voulait dire. Se montrer agressive, en revanche...

La jeune femme bailla un instant et s'étira autant que sa blessure le lui permettait, savourant déja la suite des évènements. Elle se dirigea vers la salle de bain avec un léger sourire sur le visage en pensant à la bonne douche méritée qui l'attendait. Elle retira rapidement ses vêtements et les jeta dans un coin de la petite pièce avant de se tourner de dos face au miroir. Elle passa le bout de ses doigts sur sa blessure - ou plutôt le pansement que Dranor lui avait fait - tout en se demandant si elle garderait une cicatrice. Le bacta faisait des miracles seulement ils n'en avaient pas et il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle trouverait rapidement de quoi effacer cette empreinte de sa peau.

Zora se glissa sous la douche et appuya sur quelques boutons d'un petit pad afin de régler la température de l'eau et la puissance du jet. Un sourire satisfait se dessina sur son visage alors que de l'eau chaude se déversait sur ses épaules. Elle passa la main dans sa longue chevelure et en savourant cet instant de détente si bienvenue. Pas économe pour un sou, la jeune femme passa de longues minutes à se savonner et profiter pleinement de cet instant mérité avant de finalement se résigner à quitter la cabine de douche. Elle se sécha rapidement à l'aide de se serviette et s'observa une nouvelle fois dans le miroir en portant une main sur son ventre. L'apprentie fit appel à la force afin de sonder son abdomen et y déceler un éventuel corps étranger...

*Je vous en prie... Dites-moi que je me fais des idées...* pensa-t-elle en fronçant légèrement les sourcils.

Fort heureusement elle ne décela rien d'anormal. Zora se savait fertile mais n'avait ni le temps ni l'envie pour une maternité si précoce. Une chose était clair, si d'aventure Dranor avait glissé l'embryon de la vie en elle, elle le tuerait. Avec la Force, des médicaments, tout ce qu'elle pouvait. Finalement, ce n'était qu'une détail. Cette pensée la rassura et suffit à calmer son appréhension. Elle noua la serviette autours de son corps et se dirigea vers sa cabine où elle enfila rapidement des vêtements plus "adaptés". En d'autres termes, des habits sombres et léger reflétant d'avantage son caractère que les tissus achetés sur Mon Calamari. Elle noua ensuite ses cheveux en une queue de cheval qui avait l'avantage de lui dégager le visage.

Ceci fait, elle partit à la recherche du contrebandier pour voir où il en était dans les réparations. Il l'entendit arriver le premier et lui indiqua sa position d'une voix étouffée. Amusée, la jeune femme s'approcha du sas d'accès qui menait sous les moteurs. Elle se pencha en avant jusqu'à distinguer, ou plutôt sentir dans la Force, le capitaine.

- "Tu peux m'envoyer le pistolet à percussion et du dégrippant s'il te plais ? ….. Dans le deuxième compartiment de la caisse à outils rouge..."

L'apprentie jeta un regard réprobateur à la main pleine de graisse qui sortit du sas, comme une invitation supplémentaire à lui fournir ce qu'il demandait.

- "Je sors de la douche et tu me demandes de toucher des trucs dégueulasses?" s'amusa-t-elle. "Pas de doute, monsieur sait y faire avec les femmes..."

D'un geste de la main l'apprentie ouvrit le deuxième compartiment de la caisse à outil et souleva à l'aide de sa volonté les outils que le contrebandier lui demandait. Elle les déposa dans sa main et se pencha ensuite au bord de sas avant d'attirer à elle une lampe de poche pour tenter d'apporter son aide au jeune homme.

- "Alors? C'est grave?" s'enquit-elle. "Tu penses pouvoir réparer tout ça ou je dois commencer à m'inquiéter?"

Le ton qu'elle employait était léger mais la jeune femme était consciente que sans l'hyperdrive les choses deviendraient réellement ennuyeuses. Et davantage encore si le capitaine n'avait pas de quoi les réparer à bord. Un voyage en subluminique pouvait prendre des semaines - voir des mois - suivant leur position actuelle. L'idée de rester bloquée avec Dranor pendant tout ce temps l'attirait et la révulsait en même temps...

Mais le capitaine n'eut pas le temps de répondre car un choc léger sur la coque se répercuta dans le cargo. Quelque chose les avait touché et vu qu'ils étaient encore en vie ce ne devait certainement pas être un astéroïde. Un débris qui dérivait? Peut-être, oui.. Mais une sale sensation s'empara d'elle. Le genre de sensation, finalement, qu'elle avait depuis le début de leur périple.

- "Dranor?" fit-elle d'une voix lasse. "Dis-moi que c'est toi qui est à l'origine de cette secousse..."
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Dranor toujours, couché dans le sas de maintenance, la main tendu à l'extérieur, réceptionnât les outils qu'il avait demandé. Il ne savait pas trop comment elle faisait ces choses, la force n'était pas quelque chose dont il avait vraiment entendu parler. Bien sur, il savait le minimum syndical concernant les jedi et les sith, c’était une bande d'illuminés, complètement siphonnés et surtout plein au as, une secte en somme. Mais ce concept de pouvoirs supérieur le laissait quelque peu pantois, et surtout lui foutait une trouille de tout les diables, ce qu'il s'abstiendrait bien sûr de dire à la jeune femme, son ego étant largement surdimensionné.
Mais alors qu'il allait répondre à Zora pour lui signifier qu'il n'avait pas vraiment de bonne nouvelles à lui donner, le démontage et montage du compresseur et des systèmes électronique de contrôle du moteur étant une réel purge gastrique, une secousse tres sèche ainsi qu'un grincement métallique se fit ressentir sur la coque du vaisseau. Sous le choc, le jeune homme grimaçât, ses cotes le firent souffrir une fois de plus, alors qu'il sortit son visage plein de traces noires d'oxydation de la trappe métallique disposée sur le sol, semblant écouter avec attention. Le capitaine fronçât les sourcils, quelque chose ne tournait pas rond, il devait se tromper...tout du moins il espérait se tromper...
La jeune femme l’interrogeât pour savoir si il était à l'origine de ce bruit. Plaçant son index perpendiculaire avec ses lèvres, le capitaine laissât échapper un petit "chuuut....!" en direction de la belle Zora.
L'oreille attentive, le jeune homme n'espérait qu'une chose, ne pas entendre un certain chuintement tres caractéristique.
Et comme une mauvaise surprise, un sifflement d'air comprimé se fit entendre à l'intérieur du vaisseau.

''Zora... Tu veux la bonne ou la mauvaise nouvelle....?"
S'exclamât le jeune homme, ne lui laissât pas vraiment le temps de répondre alors qu'il enchaînât sa phrase.
"La bonne nouvelle c'est qu'un vaisseau vient de s'arrimer à nous."
Puis après une ou deux seconde de pause Dranor terminât de répondre:
"La mauvaise c'est qu'on à aucune idée de qui ça peut être....garde tes armes prêtes on sait jamais.''
Alors que le contrebandier se hissait de son terrier métallique,une explosion se fit entendre, les faisant sursauter tout les deux. Une épaisse fumée blanche de répandit dans les coursives. Les deux jeunes gens, qui furent amants quelques minutes plus tôt, se saisirent de leurs armes. Tout deux furent submergé par des larmes et de quintes de toux . Ils venaient tout simplement de de faire gazer. Manifestement vu comme les choses se présentaient, c'était une mauvaise rencontre... peut être des pirates vu la méthode, et si c'était le cas, ils allaient passer tout les deux un sale quart d'heure... Les pirates n'étaient pas réputés pour être des tendre, et pour faire dans la dentelle. Si tout les deux de faisaient prendre vivant, il y avait de fortes chance qu'ils se fassent vendre comme esclave, enfin... Ça c'était bien sur dans le meilleur des cas... Dranor s'en faisait pour Zora, dans certains coins sombres de la galaxie, être une femme aussi forte soit elle était dangereux. Les hommes était d'une nature mauvaise, et l'idée qu'on puisse lui faire quelque chose dont il ne voulait même pas penser lui traversa l'esprit.
Le sempiternel coté protecteur du capitaine.
Lâchant son blaster qu'il avait saisit de sa main droite, le jeune capitaine, plié en deux par les quintes de toux qui lui malmenaient les cotes, les yeux larmoyants, tombât à genoux sur le sol métallique de la salle des machines.


Le fracas de quelques pas se fit entendre dans le couloir circulaire du vaisseau Correlien, alors que le couple crachaient littéralement leur poumons, bon sang, se faire gazer dans son propre vaisseau... celle la on ne l'avait jamais fait à Dranor. Cette mission risquait bien d'être sa dernière. A maintes reprises, il avaient flirté avec le danger, et même avec un vaisseau en panne, rien n'était perdu. Mais la tour allait encore de mal en pis. Tout cette mission avait sentir la merde d'une façon exponentielle. Le capitaine aurait pu se dire que rien ne pourrait se passer plus mal qu'une panne de moteur et de voyager dans le meilleur des cas en subluminique pendant X mois ou semaines, en compagnie de Zora qui plus est. Quoique même pour le plaisir de rester avec elle un peu plus longtemps au vu de ses sentiments qu'il avait, Dranor lui aurait même fait croire que la panne les auraient contraint à voyager sans saut hyperspatial, le coup de la panne en sorte, mais pour l'heure il n'était plus question de ça...
Ils étaient tout les deux a terre, suffocant, pleurant, tel deux insectes misérables que l'ont aurait chassé à coup de bombe anti-mouches.
Le fracas des bottes s'arrêtât devant le sas de la salle des machines laissant apparaître six silhouettes armées le visage masqué par des respirateurs artificiels. A travers le larmoiement de ses yeux, le capitaine pu remarquer deux Gamoréens, un Twi'lek, un Zabrak et deux humains. Quel manque cruel de chance, le couple tentât vainement de récupérer leur armes, désarmés cette fois non par le gaz irritant mais par les coups de pieds dans pirates.

A travers son masque le twilek bleu pris la parole :

''Bougez pas les tourteaux, vous êtes à présent les prisonniers du capitaine Tuls, capitaine du « Mynock »...''

Le mynock...le jeune capitaine pensât tout de suite a la vermine ailée qui s’accrochait aux vaisseaux pour sucer son énergie. Voilà qui promettait des moment de franche rigolade...

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Zora tenta bien de se protéger du gaz que leurs assaillants libéraient dans les coursives du navire. Son premier réflexe fut de se jeter au sol en espérant que l'air y serait plus pur mais elle déchanta très vite. Sa gorge s'enflamma, ses yeux s'embuèrent tandis qu'elle se mit à tousser violemment. Elle tenta bien de faire appel à la Force pour se protéger mais elle ne connaissait aucun pouvoir efficace dans ce genre de situation. Résignée, n'ayant de toute façon guère d'autres options que celle de cracher ses poumons, l'apprentie espéra simplement que les effets du gaz allaient se dissiper rapidement.

Des bruits de pas devinrent de plus en plus audibles au fur et à mesure qu'une petite troupe s'approchait du compartiment moteur. Malgré ses yeux pleins de larmes, Zora distingua six silhouette dont deux particulièrement massives dans l'embrasure du sas d'accès. Elle soupira, consciente que les choses n'allaient certainement pas s'améliorer.

- "Je.. Je ne sais pas ce que... tu as fait Dranor, mais... tu as... vraiment un sale.. Karma!" glissa-t-elle avec un semblant d'humour entre deux quintes de toux.

Des coups s'abattirent sur eux, mettant à rude épreuve leurs corps déja bien sollicité par leur "lune de miel" sur Mon Calamari. Une botte s'écrasa dans l'abdomen de la jeune femme, lui arrachant un cri de douleur qu'elle ne put réprimer tout en se recroquevillant sur le sol métallique de la salle des moteurs.

- "Bougez pas les tourtereaux, vous êtes à présent les prisonniers du capitaine Tuls, capitaine du Mynock." dit une voix des plus désagréables.

Zora releva les yeux vers l'origine de ces mots, observant à travers un rideau de larmes celui qui se présentait comme le capitaine Tuls tandis que ses hommes les relevait sans ménagement et leur liait les mains dans le dos à l'aide de menottes magnétiques. L'apprentie cracha au visage du twi'lek bleu et se fendit d'un sourire narquois:

- "Voila pour les présentations, saloperie!" répondit-elle sur un ton haineux.

La jeune femme se concentra sur l'un de ses sabres qu'un gamorréen observait avec un semblant d'attention et pressa à l'aide de la Force sur le bouton d'activation. La lame jaillit à travers le coup de l'humain qui se trouvait à côté de lui. Ce dernier ne comprit sans doute pas ce qu'il se passait et la surprise qui se lisait dans son regard était des plus savoureuse. Il s'écroula sur le sol, des mots transformés en affreux gargouillis s'échappant de sa gorge carbonisée.

Mais si cet acte ravissait la jeune femme et flattait ce qu'il lui restait de fierté, il était également complètement inutile. Le capitaine frappa Zora du revers de son poing, lui éclatant la lèvre, avant de saisir son menton avec sa paume et d'approcher sa tête de la sienne.

- "Tu veux faire la maline, hein?" fit-il sur un ton qui ne présageait rien de bon. "Refais-moi encore un truc du genre et je t'arrache moi-même les yeux, pétasse! Tout comme ceux de ton chéri!"

Un second coup la fit vaciller sur le côté puis tomber sur le sol, ne pouvait s'aider de ses bras pour se rattraper. On la redressa quelques instants plus tard et on la poussa sans ménagement le long de la coursive, à la suite de Dranor. Le gaz commençait à se dissiper, l'air étant purgé de sa substance irritante grâce aux purificateurs du cargo du contrebandier. A l'inverse, leur situation empirait de secondes en secondes..

On les invita aimablement à avancer plus vite à l'aide d'un bâton envoyant des décharges électriques fort peu agréables. Les deux captifs furent emmenés jusqu'au sas puis le traversèrent jusqu'à se retrouver à bord du Mynock. Le vaisseau de Dranor n'était pas forcément en bon état mais au moins il était propre. On voyait qu'il était bichonné avec amour. Sur le vaisseau pirate en revanche, la puanteur de l'air était telle que l'on pouvait aisément se demander s'il était équipé de douches.

- "C'est charmant ici, très coquet!" glissa-t-elle, goguenarde.

- "Toi la salope, tu te la fermes ou je te baillone!" lui répondit le zabrak en lui envoyant une nouvelle décharge électrique.

Dranor se fendit aussi de quelques commentaires bien sentis et eut droit également à sa dose de douleur. En y repensant, si la situation n'avait pas été si dramatique elle aurait presque pu être amusante. On les mena rapidement le long de quelques coursives jusqu'à un semblant de quartier de détention. On les détacha chacun leur tour avant de le pousser sans ménagement dans des cellules séparées, l'une en face de l'autre. Zora se massa les poignets et leva les yeux vers le champ de force rouge pâle qui la retenait prisonnière. La pièce était petite et disposait d'une couchette crasseuse et d'un petit tabouret metallique. Sur le mur, quelques barres avaient été gravées, représentant sans doute le nombre de jour de captivité d'un précédant "locataire".

- "Tu sais Dranor, j'ai la sale impression qu'à chaque fois que je me plains il nous arrive quelque chose de pire... Ce sera quoi la prochaine fois? Un astéroïde? Une supernova?" glissa-t-elle à son compagnon, un sourire las sur les lèvres.
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Remis un peu brusquement sur leur pieds, le couple avançât lentement, puis pressât un peu plus le pas, encouragés par des coups d'aiguillons électrique.
Après leurs blessures sur mon Calamari, la fatigue,le gazage, les coups des pirates et les encouragement à coup d'aiguillon, le couple était légèrement excédé.
Marchant donc sous la contrainte à travers le sas de transfert entre les vaisseaux, Dranor et Zora eurent l'insigne honneur de visiter les couloirs puant et sale du Mynock. Dranor rigolât un bon coup avant de lancer une invective au Twi'lek, le capitaine Tuls:


"Mon cher capitaine, si c'est le Gamoréens derrière moi qui a été désigné femme de ménage, je comprends sans peine pourquoi il règne dans votre vaisseau un tel état de crasse et une odeur si forte!"

L'humanoïde au faciès porcin, gratifiât le capitaine Darinson d'un bon coup de crosse derrière la tête, celui ci laissant échapper un râle sonore de douleur.
Tuls quand à lui, souriait à pleine dents, Dranor serrât la mâchoire, bon sang si il n'avait pas les mains liés, il aurait probablement refait la façade du Twi'lek capitaine, non seulement parce qu'il avait en horreur les pirates, mais de plus, avoir un vaisseau dans un tel état de crasse et de décrépitude était une honte et absolument indigne de tout capitaine qui se respectait. Zora quand à elle, un ou deux mètres devant le contrebandier, participait aussi à leur petit effort de guerre psychologique, de toutes façons ils ne pouvaient pas vraiment faire plus...
Tout en continuant de parcourir les coursives crasseuses, le capitaine regardait l'intérieur du vaisseau, les conduites de carburant, les systèmes de pressurisation etc... Il ne tenait pas à rester ici, et tout deux devraient trouver un moyen de se faire la malle quoi qu'il en coûte.
Arrivant finalement dans une pièce ou était disposé des cellules de détentions, le couple fut incarcéré chacun dans une cellule miteuse, si au moins ils avaient été ensemble, les choses auraient pu être plus simple, mais les pirates n'étaient malheureusement pas fou, enfin tout du moins le Twi'lek capitaine.
Se frottant doucement les cotes Dranor écoutât Zora, il constatât une nouvelle fois avec joie qu'elle aussi était du genre à plaisanter quand tout allait mal. Souriant légèrement le capitaine lui répondit:


"Tu sais chérie, ça doit juste être une coïncidence astrale..Mais tu vois je préférerait même une supernova à coté de ce qui va probablement nous arriver..."

Le jeune homme la regardât un instant de ses yeux bleus, ils étaient tout près l'un de l'autre, séparé par une mince champ de force rouge qui avait l'air infranchissable.

"Zora?"

S'hasardât Dranor pas vraiment convaincu de vouloir s'engager dans la conversation qu'il avait en tête. Il aurait aimé clarifier quelques points avec elle. Des points qui parlaient de lui, d'elle, d'eux? Mais dans un soupir, de détournant du champ de force pour s’asseoir sur la couchette crasseuse, virant du pied le bout de tissus troué qui servait de couverture, il rajoutât finalement.

"Non rien c'est pas important..."

Frottant son front de sa paume, entremêlant ses doigts dans sa chevelure noire, le capitaine relançât cependant la discussion, mais sur un tout autre sujet: comment sortir d'ici?

"Sinon t'as une idée pour savoir comment sortir de cette cage? Tes pouvoirs de sorcière peuvent pas matérialiser je sais pas moi...une bombe ou une connerie du genre?"

Pour le jeune homme Zora était bien une sorte de sorcière, de toutes façons qui pouvait faire voler les objets de cette façon là sinon elle? 'Ma sorcière bien aimée' l'aurait il amoureusement appelé.
Regardant ce qui se trouvait en dehors des cellules, le capitaine tentait aussi de réfléchir comment sortir de là. Mais il avait aussi, en plus de la douleur physique, la cervelle en sauce blanche, Dranor n'avait pas une foutue idée, son talent avait ses limites.
Regardant toujours en dehors de la cellule, ses yeux azur se portèrent sur quelques cafards se disputant des restes d'un repas dont Le capitaine préférait ignorer la provenance. Un sourire pincé illuminât le regard du jeune homme, les cafards eux, aussi ridicule que cela puisse paraître étaient libre. Même s'il avait déjà fait de la prison, se retrouver en cage n'était pas se qu'il préférait, loin s'en faut. Pour un capitaine parcourant la galaxie de long en large et en travers, la liberté était quelque chose de sacré, donc pour Dranor, il était hors de question de rester dans cette cellule sur un vaisseau minable, avec un équipage minable probablement dirigé par un capitaine minable. Mais une question restait malgré tout en suspends, comment se sortir de là?
Relevant ses yeux bleus vers le mur il remarquât un boîtier électrique, se levant, Dranor se rapprochât du champ de force et restât la un instant, réfléchissant. Puis son regard se fixât dans les yeux noisette de la jeune femme:


"Zora je peux me tromper, mais je pense que c'est le boîtier électrique qui commande les cellules, tu n'aurais pas un tour de magie dans ton chapeau?"

Ça ne coûtait rien de demander, ou peut être que Zora aurait une autre idée, si c'était le cas, il serait preneur.

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Zora sourit légèrement lorsque Dranor lui répondit qu'il préférait une supernova à ce qu'il risquait de leur arriver entre les mains des pirates. C'est sur qu'ils ne semblaient pas des enfants de chœur et leurs sourires carnassiers ne laissaient rien présager de bon. Pourtant ils ne s'en sortaient pas trop mal encore. Les pirates auraient simplement pu les tuer sur place, estimant qu'ils n'avaient aucune chance d'êtres vendus comme esclave. Bon, au moins, les choses auraient été terminées maintenant...

La jeune femme tourna légèrement la tête et croisa le regard azur du contrebandier lorsque ce dernier prononça son nom. Elle sentait une légère hésitation chez lui et comprit rapidement que le sujet qu'il souhaitait aborder ne concernait sans doute pas leur possible évasion. Un mince sourire se dessina sur les lèvres de l'apprentie alors que le jeune homme bottait en touche, lui disant que finalement ce n'était pas important. Elle aurait sans doute aimé ce qu'il allait lui dire mais elle le redoutait aussi un peu. Mais Dranor avait sans doute raison: ce n'était ni le lieu, ni le moment.

- "Sinon t'as une idée pour savoir comment sortir de cette cage? Tes pouvoirs de sorcière peuvent pas matérialiser je sais pas moi...une bombe ou une connerie du genre?"

La jeune femme tourna une nouvelle ses yeux noisette vers son compagnon et le scruta un instant:

- "Sorcière?" répéta-t-elle, visiblement amusée. "On ne me l'avait encore jamais faite celle-là!"

Zora plaqua l'arrière de son crâne contre la paroi fraîche du duracier et écarta une mèche de cheveux tout en cherchant du regard au moyen de s'évader. Les murs semblaient solides et lisses, sans imperfections. Il lui aurait été facile de découper le métal avec ses sabres s'ils ne s'étaient pas trouvé en possession de l'affreux Twi'Lek qui se faisait passer pour un capitaine. Savoir ses armes entre les mains d'un pirate miteux lui donnait presque la nausée et elle comptait bien les récupérer avant qu'il ait eut le temps de les abîmer ou les vendre.

*S'il ne leur fait ne serait-ce qu'une égratignure, ce type va regretter d'avoir quitté le ventre de sa mère!* se promit-elle.

Elle fut tirée de ses pensées par la voix du contrebandier qui lui indiquait un boîtier contre le mur après s'être levé. Zora fit de même et s'approcha aussi prêt qu'elle le pouvait du champ de force en évitant soigneusement d'entrer en contact avec et de se prendre ainsi une énième décharge. Elle remarqua le panneau électrique et l'observa un instant avec de lancer un clin d’œil à Dranor.

- "Bien vu! Je suppose qu'en bidouillant un peu ce truc on arrivera à couper l'alimentation du champ de force..."

L'apprentie n'avait aucune connaissances techniques mais il n'en fallait pas vraiment pour ce qu'elle comptait faire. Après tout, il s'agissait simplement de dérégler ce qu'elle pourrait en espérant que cela suffise à couper la paroi rouge pâle qui leur bloquait le chemin de la sortie. La jeune femme s'assit en tailleur et fit appel à la Force pour sentir ce qui l'entourait dans un rayon de quelques mètres. Elle repéra rapidement le boitier que le contrebandier lui avait désigné ainsi qu'une autre présence juste à côté, dans le couloir ouvrant sur les cellules.

- "Il y a un garde en faction devant l'entrée... Peut-être le zabrak, je n'en suis pas certaine..." glissa-t-elle doucement au jeune homme.

Ne s'attardant pas davantage sur le vigile qui n'était qu'un problème seconde tant qu'ils n'étaient pas sortis de leurs cellules, l'apprentie se concentra sur le boîtier. Elle sentait les conducteurs, puces et autres composantes du panneau et chercha un bref instant à comprendre comment interagir avec. Le schéma étant incompréhensible pour elle aussi opta-t-elle pour une approche plus "directe". Elle se concentra sur une rangée de fils et les arracha grâce à la télékinésie avant de se concentrer sur les circuits imprimés qu'elle força jusqu'à ce qu'ils cèdent.

De la fumée s'éleva du boîtier et quelques étincelles en jaillirent dans des crépitements soutenus. Le champ de force clignota quelques instants jusqu'à disparaître totalement. Zora rouvrit les yeux et allait crier victoire quand le zabrak pénétra dans la pièce, sûrement averti par les bruits qu'avait fait le boîtier en rendant l'âme. Le pirate resta un instant interdit, posant son regard sur le contrebandier puis l'apprentie et fronçant les sourcils en remarquant l'absence des champs de force. Mais il reprit bien vite ses esprits et chargea Dranor en tirant une vibrolame de sa ceinture et le gratifiant de ce qui ressemblait fort bien à une insulte.

- "Merde!" cria Zora en se relevant et fonçant à son tour sur le pirate.

Ils ne seraient pas trop de deux pour en venir à bout certainement. Le Zabrak était armé et était en pleine forme au contraire des deux captifs...
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La jeune femme s'assit au milieu de sa cellule sous le regard azur du contrebandier, tout ça, c'était tellement mystérieux pour lui. Comment arrivait elle à contrôler les choses à distance? Qu'était ce réellement ce pouvoir si étrange? Dranor n'avait pas vraiment de réponse à cela, et puis de toutes façons, ça marchait ! c'était bien là le principal, enfin, surtout dans leur cas bien précis!
Le regard du jeune homme se portât vers le boîtier électrique par delà le champ de force rougeoyant. La porte de la petite boite commençait à se tordre doucement, grinçant légèrement sous l'action de la force, invisible, mais puissante.
Une gerbe d’étincelles en jaillit, alors que la porte tordue fut éjectée au loin sous le couvert de grésillement des circuit électrique. Le champ de force clignotât miraculeusement quelques instant, puis, s affaiblissant, il disparut tout simplement. Le couple avait enfin le champ libre.
Mais, comme Zora l'avait mentionné, un garde se trouvait à l'entré de la salle de détention, alerté le fracas de la surcharge électrique, celui ci fit irruption dans la pièce. Après un léger temps d'hésitation, il tirât une vibrolame et fonçât sur Dranor à grand renfort d'insultes. Le capitaine réussit à esquiver la lame, mais le corps des deux hommes s'entrechoquèrent le jeune contrebandier se retrouvât dos au sol, le Zabrak lame à la main au dessus de lui. Zora quand à elle ne perdit pas son temps, elle fonçât sur l'assaillant tentant de l'étrangler.
Le contrebandier, retenant la main de Zabrak qui tentait vainement de l'égorger. La lame à quelques centimètres de la gorge, il fut heureux de voir que sa compagne ne le laissât pas en mauvaise posture. Son intervention détournât l'attention de l'agresseur qui commençait a suffoquer sous la pression des doigts de la jeune femme, laissant au capitaine un peu de marge pour arriver à retourner la lame du Zabrak contre lui.
Une vibrolame étant ce qu'elle est, celle ci n'eut aucun mal a s'insérer dans la poitrine de l'agresseur, ne laissant sur son visage qu'une grimace de douleur figée sur son visage. S'affalant sur le capitaine couché au sol, Zora l’aidât à se dégager, le couple repoussant le corps sans vie d'un de leurs ravisseurs. Bon ça faisait deux! Dranor se relevant, une main toujours plaquée sur ses cotes,laissant échapper un léger "fils de bantha..." au corps allongé par terre. S'il avait écrit une livre sur leur aventures, le capitaine l'aurait probablement nommé: comment flirter dix fois avec la mort en moins de vingt quatre heures. Bon pour l'instant, ils étaient vivant, et surtout sortit de leur cellule. Le capitaine se relevant avec difficultés, ramassât la vibrolame planté dans le cadavre du pirate Zabrak.

''Ouais youpi, on à une arme, on est sauvés...''


Lançât d'une façon dérisoire le contrebandier à sa compagne d'infortune. Bon, dans un sens, il fallait bien commencer quelque part, ça ne valait pas les armes de destruction massive qu’étaient les sabre laser de la jeune femme, mais une vibrolame après tout c’était toujours mieux que rien.

Se rapprochant de Zora, Dranor la regardât un instant, essayant de se convaincre une nouvelle fois que ce n'était pas le moment de parler de « choses du cœur » mais il avait vraiment du mal. Regardant le cadavres gisant à terre dans une marre de sang rouge vermeille qui commençait à s’étendre, le jeune homme repris la parole peut être un peu maladroitement.

''Bon merde Zora... pourquoi t'a réagi comme ça tout à l'heure ? après que...enfin....Bon je vais pas te faire un dessin... ''

Le capitaine Darinson mit ses mains dans ses poches, faisant nerveusement les cents pas dans la pièce. Il se doutait un peu de sa réponse, mais il n'aimait pas que l'on le prenne pour quelqu'un qu'il n’était pas. Bon c'est vrais qu'il était un brin bourreau des cœurs à ses heures, mais là, avec elle c’était différent, bien différent. Et il espérait bien qu'elle s'en soit rendu compte, enfin malgré les accusation dont elle l'avait affublé...

''Je sais que le moment est mal choisit mais j'aimerais que tu me réponde. ''

Il regardât la jeune femme avec qui il avait partagé quelque chose de formidable quelques heures plus tôt.

''On va se casser d'ici après...je sais pas moi...enfin si je sais...tu vas partir... ta formation, tout ça, mais j'en sais rien...tu voudrais pas rester avec moi ? tu as vu on se marre comme des baleines non?''


Il désignât la salle et le cadavres de ses mains, mais il n’était pas dupe, bien sur que non elle ne resterait pas après. Mais Dranor, tentât tout de même sa chance, au moins, le jeune homme ne pourrais jamais regretter de ne pas lui avoir demandé un jour.










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Le pirate ne s'était pas laissé faire mais à eux deux, Dranor et Zora lui avaient réglé son compte sans trop de difficultés. Enfin, l'apprentie n'avait pas eu le plaisir de voir une vibrolame à quelques centimètres de sa carotide... Le contrebandier aurait sans doute un avis différent sur la question. La jeune femme aida l'homme à faire rouler sur le côté le cadavre du zabrak en s'aidant de la Force puis sourit lorsqu'il gratifia leur assaillant d'une insulte sans doute typiquement tatooinite. Sourire qui s'accentua alors que Dranor ironisait sur le fait qu'ils avaient une arme qui semblait bien inutile.

- "C'est toujours mieux que pas d'arme du tout, non?" répondit-elle, taquine. "Et puis je suis certaine que tu adorerais plonger cette lame dans le corps de tous les pirates qui ont abordés ton si précieux vaisseau, non?"

Elle haussa les sourcils en l'observant se rapprocher d'elle, se demandant ce qu'il avait derrière la tête. Zora se mordilla la lèvre en l'écoutant, un brin dubitative. Elle était consciente que ce sujet reviendrait sur la table rapidement mais elle était loin de se douter que l'homme allait relancer la chose en pleine évasion. Décidément, il était toujours aussi surprenant et ce côté de sa personnalité la faisait craquer bien malgré elle. Parallèlement, ce genre de question la mettait toujours un brin mal à l'aise.

- "Parce que c'était beaucoup plus facile de réagir de cette manière... Pourquoi? Parce que j'ai un peur bleue de te dire que j'ai aimé ça et de faire un pas dans ta direction!" glissa-t-elle en réponse.

Elle fit un pas de côté pour éviter que le sang s'écoulant du cadavre ne tâche ses bottes et tourna le dos au contrebandier, regardant vaguement un mur inintéressant en soi sauf qu'il avait l'avantage de lui éviter le regard azur du contrebandier. Sa proposition de le suivre était toujours aussi tentante, sinon plus, que quelques heures auparavant. C'était certain, la vie avec Dranor serait sans doute bien plus agréable que l'atmosphère qui régnait sur Korriban, même si le danger resterait bien présent malgré tout. Il n'y avait qu'à regarder la journée qu'ils passaient pour se rendre compte que le terme normalité n'entrait pas dans le vocabulaire du contrebandier.

- "Toi, dans le genre, t'es insistant!" s'amusa-t-elle. "T'es chiant, Darinson!"

Un sourire sincère illumina son visage délicat bien que son compagnon ne pouvait pas le voir, l'apprentie lui tournant le dos. Zora se tiendrait à ses engagements envers Darth Azel et le côté obscur, de toute façon elle n'avait pas le choix. Une part d'elle ne demandait qu'à hurler son envie de rester auprès de Dranor et de profiter de ses bras si réconfortants. Mais les choses étaient ainsi et il était trop tard pour faire marche arrière.

- "On en reparlera plus tard, d'accord?" concéda-t-elle, désireuse de traiter les choses par ordre de priorité. "Je veux pas casser l'ambiance mais on est à bord d'un vaisseau pirate et même si on en a éliminés deux il en reste encore suffisamment pour nous pourrir la vie, voir pire. Et ce serait bien de pouvoir récupérer ta poub... ton vaisseau, non? Après on aura tout le temps de discuter d'une idylle interdite!"

Elle se retourna vers lui et lui adressa un clin d’œil espiègle juste au moment où le sas s'ouvrit une nouvelle fois, dévoilant un humain portant deux plateaux repas. Dranor fut plus rapide à réagir que Zora et se jeta sur l'agresseur qui, surprit comme son prédécesseur, n'eut pas le temps de réagir. Le coup aurait été mortel, le contrebandier étant visiblement coutumier de ce genre d'armes, si l'apprentie n'avait pas usé une nouvelle foi de la Force pour dévier le coup. La surprise joua pour elle, Dranor ne s'attendant sans doute pas à ce genre de "tour". La lame se planta dans le ventre du pirate, à défaut du coeur. Zora se précipita vers son compagnon.

- "Excuse-moi!" lança-t-elle au passage. "J'en avais besoin vivant!"

Sans autres explications, la jeune femme posa sa main sur la poitrine de l'humain et invoqua le côté obscur de la Force. L'énergie vitale encore présente dans le corps du pirate commença à être aspirée dans la paume de Zora, l'envahissant d'une douce chaleur qui se déplaça à hauteur de son épaule. La blessure du tir de blaster se régénéra peu à peu, la chair se cicatrisant comme par magie. La "source" d'énergie commença à se tarir et elle n'eut pas le temps de se guérir complètement, le pirate agonisant dans un long râle avant qu'elle y parvienne.

Zora se redressa, radieuse, envahie d'une énergie nouvelle, et arracha le pansement de son épaule, dévoilant de la peau rosée typique du dernier stade d'une cicatrisation naturelle. Elle fit jouer un peu son épaule en quelques mouvements du bras et se tourna vers Dranor avec un large sourire.

- "Encore un truc de sorcière!" glissa-t-elle en faisant référence au propos récents du contrebandier. "Bon et maintenant, capitaine? Je ne connais absolument rien aux vaisseaux, ça c'est ton domaine! Une idée de génie?"

Zora semblait sous le coup d'une étrange ivresse, comme si elle avait un peu trop forcé sur la bouteille. Une conséquence de l'absorption de vie qui la rendait euphorique sans toutefois lui donner les effets néfastes de drogues plus "conventionnelles". Ce qui expliquait sans doute la bonne humeur qui s'était emparée d'elle. Caressant Dranor d'un regard espiègle, l'apprentie récupéra le blaster à la taille de l'homme qu'elle venait de vider de son sang et le tendit au contrebandier:

- "On fait un échange? Tu es bien meilleur tireur que moi et puis je préfère la vibrolame, surtout!"

Ne lui demandant pas d'avantage son avis, la jeune femme saisit la lame dans la main de l'homme et glissa le blaster dans l'autre. Elle jeta un instant un regard sceptique à la vibrolame, ne pouvant s'empêcher de la comparer avec ses sabres. Décidément, c'était comme si elle avait un cure dent dans la main et c'était plutôt désagréable.

- "Bon, alors?" insista-t-elle, désireuse de revoir ses armes le plus tôt possible.
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Dranor pensait que Zora allait être une nouvelle fois plus ou moins agressive en parlant de ce qu'il s'était passé entre eux, et à sa grande surprise ce ne fut pas le cas.
Il se contentait d'écouter en silence, hochant de la tête doucement, la regardant doucement de son regard azur, acquiesçant finalement lentement de la tête:

"D'accord nous en parlerons après, mais c'était juste important pour moi de le savoir."

Puis il lui sourit en coin rajoutant:

"je sais que je suis chiant, mais le pire c'est que je suis sur que tu adores ça."

Un léger rire s’échappât de ses lèvres, mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'un autre pirate fit irruption dans le bloc de détention, plateau à la main, probablement le repas... Le contrebandier, toujours le couteau à la main, allait lui porter un coup mortel au cœur lorsque l'arme blanche se dérobât de ses doigt, venant juste blesser le pirate au ventre qui s'écroulât au sol dans une grimace de douleur. Après de brèves explication la jeune femme semblât aspirer la vie de sa victime tel un vampire se régénérant. Un peu intrigué et ébahi,  Dranor se ressaisit rapidement.

"Et bien écoute, ma sorcière bien aimé... On a eu de la chance qu'il ne gueule pas...enfin pour ce qui est du vaisseau, je connais pas vraiment ce modèle, mais une chose est sur, le poste de commandement est tout en haut, peut être une ou deux passerelle au dessus de nous, difficile a dire. Mais c'est la qu'on doit aller pour désarrimer le verrou magnétique du sas...et récupérer tes armes sur le capitaine, si possible..."

Zora l'écoutait, et décidât d'échanger leur armes dans toute la perfidie féminine qui l'habitait. Bon en réfléchissant, Dranor préférait très largement le blaster. Le capitaine n'était pas friand des armes blanches, donc bon joueur il lui laissât le couteau sans rien de plus qu'un petit grognement de mauvaise humeur, mais juste pour la forme. Une fois équipé le couple devait quitter ce vaisseau, par ou commencer... "alors?" insistât la jeune femme aux yeux noisette laissant le contrebandier répliquer par un: 

"Deux minutes Zora, c'est pas si simple...je réfléchis..."


Se frottant le menton de son index, le jeune homme devait réfléchir et vite. 

"On devrait peut être créer une diversion histoire de nous libérer un peu le chemin vers le poste de pilotage, on a aucune idée de leur nombre, et même avec tes super pouvoir magiques, ma sorcière bien aimée, je crois qu'on court au suicide. Et oui, le capitaine Darinson à aussi un cerveau!"

Rajoutât il sur le ton de la plaisanterie, cependant, il tentait de réfléchir, vite et bien, peut être pouvait il provoquer un incident vers l’arrière du vaisseau. Mais bon dieu quoi ? Un feu ? Par pitié, ils avaient presque croisé le regard de la mort à cause de ça... Le jeune homme n'avait pas trop envie de retenter l’expérience... Réfléchissant un instant il tâtât ses poches et en sortit un briquet et un cigare qui n'avait pas l'allure des grands jours, c’était déjà ça. Il le mit toutefois à sa bouche sans l'allumer.

''Y'a pas de fumée sans feu...'' il fit une petite pause. ''Mouais pas de fumée sans feu...''

Il allait allumer son cigare mais retint son geste alors que la jeune femme l'observait dubitativement.
Pourquoi foutre le feu alors qu'il y avait des détecteurs de fumé ?

''Zora je crois que j'ai une idée, probablement de merde mais ça sera toujours ça ! Je vais déclencher une alarme incendie près des réservoirs de carburant. J'ai vu les conduites dans la coursive en arrivant ici, y'aura juste à les suivre, je pense que ça devrait assez les affoler pour qu'il rappliquent en nombre. Pour une fois que fumer pourrait me sauver la vie, je vais pas m'en priver pas vrais ?''

Il vissât son cigare au coin de sa bouche et sourit à la jeune femme. Ils n'avaient plus qu'à trouver le compartiment où se trouvait les réserves de carburant et à fumer tranquillement sous le détecteur, puis se faire la malle vitesse grand V bien entendu.

''Ça te va ? ''

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