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La réponse de Dranor à son propos concernant sa relation plutôt difficile avec ses parents, n’étonna guère Sii’thïa qui se contenta une fois de plus de demeurer silencieuse tout en prêtant une grande attention à ses paroles. Pas prêt, têtu, obstiné… Caractéristiques génétiquement programmée, ou bien tare héréditaire transmise de génération de Darinson en génération de Darinson ? Ma foi, si la question pouvait sans doute légitimement se poser, le fait était que à cause de ce genre d’attitude, malheureusement récurrente chez la plupart des êtres vivants et doué d’une conscience de soi, le pouvoir de l’orgueil promettait encore des beaux jours au côté obscur de la force.

Quoi qu’il en soit, Dranor avait sciemment choisi une vie de solitude et de danger perpétuel et en tous genres, plutôt qu’une vie plus sociale, plus humble, mais aussi plus sereine et rempli d’un certain bonheur épanouissant. Ce genre de décision navrait toujours un peu la jedi au teint de porcelaine, mais après tout… Le libre arbitre était ce qui définissait la nature des gens en fin de compte, chacun pouvait faire ses propres choix, bon ou mauvais, sans pour autant se voir recadrer par les autres gens. L’homme qui lui faisait face avait donc choisi, mal selon Sii’thïa, mais il avait choisi. Tout ce que la jedi pouvait lui souhaiter désormais c’était, au mieux de prendre un jour conscience de la vacuité de sa propre existence vide de sens afin de pouvoir changer radicalement de vie et, au pire, de finir par perdre la vie dans une cantina ou bien encore lors d’une de ses missions illégales… Parfois, l’oubli apaisant de la mort était peut-être préférable à une vie totalement improductive.

La pseudo menace de mort de Sii’thïa n’eu, de son côté, qu’un effet très relatif. Encore que en soi et en tant que maitre jedi, cette menace n’en avait pas vraiment été une… Les jedi ne menaçaient jamais personne après tout, ils avait une manière bien à eux de transmettre l’information sous l’apparence d’une phrase généralement anodine et neutre. Plus ou moins clairement heurté dans son orgueil de mâle dominant et baroudant à travers la galaxie en tirant plus ou moins sur tout ce qui bouge en guise de discussion apaisante, Dranor avait senti venir en lui la curieuse obligation de signifier à sa passagère quelque peu insolente, il était vrai, combien il était fort, courageux, résistant, habile… En résumé, un homme d’action, un vrai de vrai qui ne pouvait pas succomber aux assauts meurtriers d’une simple femme apparemment sans défense.

Il fit la bonne grâce à la jedi de ne pas avoir entendu son propos ouvertement provocateur, ce qui amusa plutôt celle-ci en réalité, tout comme elle s’amusa de ses autre propos : Il avait déjoué la mort bien plus souvent qu’elle-même.. ? Peut-être, peut-être pas… Pour sa part, Sii’thïa n’avait nullement le besoin de quantifier le nombre de fois ou elle avait été en danger de mort, afin d’offrir à son ego un trophée imaginaire la glorifiant de la sorte.

La mort ne voulait pas de lui auprès d’elle.. ? Mais quelle grossière erreur que celle-ci ma foi… Et quelle admirable preuve de la démesure et de l’égocentrisme des humains, vis-à-vis de la fragilité et de l’insignifiance de leur propre existence. Si Dranor avait réellement affronté la mort en face aussi souvent qu’il voulait bien le laisser entendre à Sii’thïa, alors il aurait certainement appris que la mort n’avait pas ce genre d’état d’âme… La mort était la mort… Ni plus, ni moins… Elle finissait par accueillir tout un chacun, sans la moindre distinction d’aucune sorte. La mort n’était certes pas la fin de tout, mais tous devaient y finir un jour ou l’autre… Finalement, on pouvait sans doute dire que la mort était la seule entité à être véritablement égalitaire dans cette réalité qui était la leur.

Toutefois peu désireuse de détruire les illusions du capitaine Darinson en la matière, Sii’thïa préféra ne pas lui décocher cette vérité ultime en pleine face et, à son sourire en guise de réponse à son propre sourire, la jedi répondit par… Un sourire… Après tout, la jeune femme ne voyait pas ici un échec puisque, à l’origine, cette menace de mort n’avait été rien de plus qu’une simple boutade de sa part. A la suite de cet échange de sourire assez étrange pour quiconque n’aurait pas assister à l’intégralité de la scène, Dranor quitta finalement son siège de pilote afin de pouvoir lui faire face de toute sa hauteur. Il proposa alors à la jedi une sorte de trêve non avouée, en rajoutant toutefois sur le mystère que Sii'thïa représentait à ses yeux. Ce à quoi, cette dernière se contenta tout simplement de répondre sur un ton des plus détaché :

‘’Souvenez-vous que la curiosité est un bien vilain défaut capitaine…’’

Elle n’en dit cependant pas plus, laissant encore une fois son propos se fondre dans les méandres d’une compréhension abscons et sujette à l’interprétation personnelle de tout un chacun.

Son regard pesant lourdement et avec une nette insistance sur la personne de la jedi, Dranor avait alors commencé à se dodeliner d’avant en arrière, similairement à une enfant qui ne savait ou n’osait pas vraiment demander quelque chose à ses parents, avant de finalement ouvrir la bouche afin de s’enquérir de la volonté de Sii’thïa à le suivre ou non, dans le but de passer du poste de pilotage à la cuisine du vaisseau afin d’y déguster un petit en-cas. Pour toute réponse, la jedi décroisa ses jambes avant de se lever à son tour de son siège tout en réajustant distraitement le tissu ténébreux de son manteau. A l’acte, elle ajouta la phrase suivante :

‘’Je vous suis capitaine, je dois bien avouer que la faim me taraude depuis que nous avons quitté Kuat et ma mission ne m’a laissé que très peu de temps libre pour assouvir ce besoin ô combien primordial pourtant.’’

Sii’thïa commença alors à emboîter le pas encore immobile de Dranor afin de s’engager à sa suite dans l’étroite coursive du cargo corellien, tout en ajoutant encore :

‘’Encore une chose Capitaine… Je sais que mon avis de simple passagère inconnue est sans doute dénué de toute importance à vos yeux d’homme libre et indomptable, mais veuillez méditer les deux points suivants en rapport avec nôtre discussion : En premier lieu, la vie d’un humain est une chose aussi fragile que éphémère et, à trop attendre, on risque bien souvent de terminer sa vie avec les larmes et les regrets de nos actes à jamais manqués, comme seuls compagnons de vie… Et c’est là, une bien triste existence en réalité. En second lieu, n’oubliez jamais que la mort a une multitude de visage : parfois effrayante, parfois séduisante… Parfois innocente… La mort peut aisément s’approcher au plus près de vous et, enlacé dans ses bras faussement chaleureux, vous emporter avec elle sans même vous laisser le temps de vous en rendre compte. La mort n’a pas de préférence et bien sot est celui qui s’imagine pouvoir bénéficier d’un quelconque passe-droit afin de lui échapper, fut-ce temporairement…. Survivre n’est pas lui échapper, c’est tout simplement ne pas être au rendez-vous de nôtre première et unique rencontre avec elle.’’

Voilà qui était dit, libre au capitaine Darinson de désormais mûrir ces sages paroles ou bien de les laisser entrer par une oreille, avant de les laisser s’échapper définitivement par la seconde.
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Sii'thïa la maître jedi incognito avait manifestement très faim elle aussi, cela tombait plutôt bien, cette fois ci le repas de Dranor ne se passerait pas avec seule compagnie que son ombre. Mais, arpentant les couloir du cargo Coréllien, deux questions primordiales pointaient le bout de leur nez: que faire à manger? Et surtout qu'aimerait elle manger? La cuisine disposait encore de quelques repas intéressants, plutôt destinés au clients qu'à la personne du capitaine Darinson, qui savait se contenter de pas grand chose. Bon il verrait bien, il était débrouillard certes mais pas grand cuisinier, enfin bon! Dranor trouverait bien quelque chose qui contenterait sa cliente. Continuant de parcourir la coursive menant à la cuisine intégrée dans la structure du vaisseau, Sii'thïa alpaga le capitaine qui s'arrêtât pour l'écouter. Homme libre et indomptable? Oui, cela le qualifiait plutôt bien, et, avec un petit sourire en coin et les bras croisés, dos posé contre la parois métallique du couloir, il l'écoutât. Elle avait foncièrement raison sur ces deux points, attendre pouvait forcément faire passer à coté de belles choses, et la vie était bien trop courte. Alors autant lui demander si elle vivait encore chez ses parents! Apres tout, elle était plutôt séduisante avec sa peau nacré, ses lèvres rouge écarlate, ses yeux dorés et son petit coté mystérieux ne le laissait certes pas indiffèrent. Le contrebandier suivrait donc son précepte à la lettre.
Son sourire s'agrandissait à chacune de ses paroles, jusqu'au moment ou elle abordât le sujet de la mort. Gros sujet en effet, mais le jeune homme ne se démontât pas, et d'une voix calme et posée il répondit à la jedi incognito:

"j'entends bien votre façon de voir les choses, pour ce qui est de la mort, si je la prends avec le sourire, c'est peut être justement parce qu'elle me fait peur. J'ai vu trop de gens cher à mes yeux disparaître. Mais c'est comme ça, on y peut rien, alors autant prendre ça à la rigolade, dans un certain sens ça me rassure un peu. Je sais bien qu'un de ces quatre j'aurais rendez vous avec elle et quand ce jour viendra je serais à l'heure. Mais je préfère
ne pas y penser, je préfère penser à l'instant présent comme vous dites...."


Le sourire du pilote s'estompât un peu, il fallait dire qu'il y avait plus gai comme sujet de conversation. Mais le capitaine n'était pas du genre à éviter les discussions d'une habile pirouette grammaticale. Elle lui parlait, lui montrant quelques vérités immuables, et Dranor lui répondait honnêtement et du mieux qu'il pouvait. Sous ses airs de baroudeur et lascar de première, il n'en restait pas moins intimidé par le sujet, mais pourquoi s'attarder la dessus? La première constatation de Sii'thïa l'intéressait beaucoup plus, et il allait de ce pas lui confirmer son point de vue, son sourire s'élargissant de nouveau, ses yeux bleus se posant dans ceux irisé d'or de sa cliente, le capitaine enchaînât espérant même botter en touche:

"Ne souhaitant pas terminer ma vie et la votre dans les larmes et les regrets, je voulais vous dire que je vous trouve très séduisante. Ho bien sur, je dois avoir cette indécrottable image de séducteur avec une femme dans chaque spatioport, mais comme on dit, la vie est faite de rencontres inattendues, surprenantes et parfois même merveilleuses!"

Le capitaine se décollât de la parois métallique d'une vive impulsion du dos, se rapprochant de son interlocutrice qui lui faisait face. Dardant de ses yeux bleu celle qui savait rester impassible dans toutes les situations, le jeune homme se rapprochât encore plus près, venant dire presque dans un murmure:

"Comme je vous l'ai dis, je n'habite plus chez mes parents, j'espère de tout coeur qu'il en va de même pour vous... Après... Vous allez sûrement dire que j'ai un culot monstre, et... En fait c'est tout à fais le cas, mais croyez bien que je ne suis pas un bougre!"

Le jeune homme se reculât laissant de nouveau respirer sa passagère, et, éclatant ensuite d'un rire cristallin, il s'adresser de nouveau à elle:

"Bon allez avant de mourir dans d'atroces souffrances, je vais d'abord m'occuper de vous concocter quelque chose à manger! Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre ma chère."

D'un geste de sa main ouverte il désignât le chemin à sa passagère et cliente, pas de doutes elle allait sûrement le moucher la chandelle pour cette petite fantaisie qu'il venait de lui dire, mais qu'importe l'avenir souriait aux audacieux, et puis d'un autre coté il la sentait un peu coincée, et à vrai dire il ignorait totalement pourquoi. Enfin... il lui demanderait sûrement par la suite, quand son estomac serait rassasié, c'était connu, l'estomac plein, on était toujours de meilleure humeur, enfin du moins dans son cas à lui...
Arrivant finalement dans la cuisine, plutôt bien aménagée où était disposé un comptoir de bar, peu être pour compenser le fait de ne pas être dans une cantina, le contrebandier fit prendre place siithia autour de la table à manger. Il n'allait tout de même pas pousser le vice à la faire cuisiner, quoique cela lui effleurât légèrement l'esprit...mais il se doutait bien de la réponse! Donc dans le doute il préférât s'abstenir.
Faisant le tour du bar, le capitaine Darinson se dirigea vers les réserves de nourriture, fouillant dans le garde manger à la recherche de quelque chose un minimum présentable. Ses longs voyages ne lui laissait pas le loisir d'avoir beaucoup de denrées fraîches, il espérait donc que la jeune femme ne lui en tiendrait pas trop rigueur. Cela dit, leur petite escale sur Comménor et la demande tordu de sa passagère, son fantasme sucré, lui permettrait sans peine d'acheter des denrées plus fraîche histoire de combler l'estomac de la jeune femme et le sien, par la même occasion. Autant joindre l'utile à l'agréable, devise Darinsonnienne!
Trouvant finalement son bonheur dans le congélateur, le contrebandier commençât à préparer le repas. La poil à frire chauffait doucement sur la plaque à induction et le réhydratateur se mit lentement en branle, grognant doucement alors que l'eau commençait à redonner vie aux légumes séchés qui étaient au préalable conditionnés dans un petit sachet plastique. Ça n'allait pas être un grand repas, mais le capitaine ferait de son mieux pour satisfaire sa passagère. Sa voix s'élevant au dessus de la poile à frire, le contrebandier s'exclamât:

"J'espère que des légumes des pommes de terre et un steak de bantha à la sauce vous ira, j'ai bien peur que ce ne soit pas de la grande gastronomie, mais ça à le mérite d'être mangeable, et presque bon si c'est bien assaisonné! Et vu que j'assaisonne très bien, ça sera bon!"

Le jeune homme regardât la femme drapée de noir par dessus le bar et sourit, lui envoyant un clin d’œil aguicheur, le cuistot Dranor était en plein travail. C'était vrai ce menu n'avait rien d'extraordinaire, mais le jeune homme le cuisinait assez souvent, et cela avait le mérite d'être bon. Le bantha ça le connaissait, étant originaire de Tatooine, il en avait mangé avec tout les accompagnements et toutes les sauces possibles et imaginables. Sii'thïa devrait donc apprécier son repas, même si ce n'était pas le plus fin des menus...

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Hooo… Un fier et vaillant voyageur de l’espace comme le capitaine Darinson qui craignait farouchement la mort.. ? Voilà qui était plutôt surprenant en vérité. Ainsi, l’intrépide ne l’était finalement pas autant qu’il souhaitait en donner l’impression… Sii’thïa apprécia l’aveu à sa juste valeur, bien qu’elle doutait fortement que celui-ci eu lieu si cela n’avait été elle. Elle pouvait donc en conclure que si Dranor était certainement un casse-cou, il n’en était pas pour autant un incorrigible trompe-la-mort. Ceci étant dit, la jedi reconnaissait que son point de vue sur le sujet se défendait. Face à la mort chacun réagissait de manière différente, mais au final on en revenait toujours au même point : la peur, non pas de la mort elle-même, mais plutôt de la manière dont on y arrivait. C’était comme faire un long voyage incertain vers l’inconnu, ce n’était pas le but qui était redouté, c’était plutôt le trajet… C’était là une réaction très humaine en fin de compte. Les membres de l’ordre ne connaissait heureusement pas cette peur, étrange au yeux de la ténébreuse beauté immaculée. Mais après tout, eux savaient,.. Ils savaient qu’il n’y avait pas de mort, mais uniquement la force. Il était toutefois bien difficile de faire appréhender ce concept, à des non utilisateurs de cette dernière.

A la suite de cette discussion, sans doute quelque peu démoralisante pour la majeur partie des gens qui se voyaient certainement ainsi confronté à leur propre mort à venir, le sourire de Dranor s’était comme éteint. Mais cette impression ne dura guère plus que l’espace de quelques instants, car très vite celui-ci retrouva son éclat tandis que l’homme plongeait son regard dans celui irisés d’or de la jedi. Dranor se lança alors dans une approche, certes un peu pataude, mais en fin de compte assez touchante dans sa naïveté. Heureusement pour lui d’ailleurs, car ce fut grâce à cela que Sii’thïa n’eu pas le cœur assez cruel pour le remettre immédiatement à la place qui était la sienne. Il eu tout de même le bon goût de conclure sa phrase empli d’une certaine audace, par un compliment qui, bien qu’elle n’en laissa rien paraître, causa un certain plaisir à la jedi. Quelle femme n’aurait pas été ravie de ce dernier après tout, même si ce n’était pas là le plus important pour une jedi.

Dranor s’arracha ensuite de la cloison métallique ou il s’était adossé et, pareillement à un taureau enragé il se rapproche de la jeune femme drapée de ténèbres. N’ayant pas cessé de captiver son regard en dardant le sien de celui de Sii’thïa, Dranor s’était donc rapproché de la jedi toujours aussi imperturbable. Ce rapprochement s’était cependant fait plus hardi, plus proche de la promiscuité, que de la proximité… Encore un pas de plus et sans doute, ses lèvres auraient-elle effleurer celle de la jedi qui n’avait toujours pas bougé d’un iota. Est-ce qu’il aurait la folie de commettre l’irréparable.. ? Enfin, l’irréparable… Sii’thïa savait parfaitement qu’elle pourrait résoudre la situation en un mouvement de main discret et rapide, le cas échéant et tout en évitant au malheureux capitaine un désagréable sentiment de gêne qu’elle ne lui souhait réellement pas. Mais fort heureusement pour lui, Dranor fit preuve d’une certaine élégance peu courante chez la plupart de ses camarades contrebandier. Il se contenta de lui parler à nouveau, presque dans un murmure étant donné la fine distance qui les séparaient désormais, s’enhardissant encore un peu plus… Si jamais le doute s’était éventuellement posé auparavant, cette fois-ci les choses étaient on ne pouvait plus claire : il était ouvertement en train de tenter de la séduire. Cela arracha un sourire à la jedi, qui, même si celui-ci pouvait être interprété comme étant un signe d’appréciation et d’encouragement, traduisait plutôt une sorte d’attendrissement presque désolé… Désolé, car véritablement sans espoir dans sa quête en dépit de ses efforts fort louable, la jedi en convenait bien volontiers.

Qu’il ne fut pas un mauvais bougre, Sii’thïa n’en doutait pas un seul instant… Pas plus d’ailleurs, du fait qu’il avait effectivement une monstrueuse audace qui avait sans doute été la cause de bien des souffrances pour ses joues dans le passé. La jedi ne répondit là encore rien, hormis son sourire, ce qui causa peut-être le recul de Dranor et le départ de ce rire qui semblait vouloir alléger la situation. Pensait-il avoir été un peu trop loin ou bien.. ? Comme s’il voulait abonder dans le sens de sa réflexion, le capitaine changea promptement de sujet en l’invitant une fois encore à le suivre en direction de la cuisine, afin de, selon ses propres dire, lui éviter une mort horrible en lui préparant un délicieux repas… Courageux, mais prudent, songea alors la jedi en acquiesçant bien volontiers à son invitation et en lui emboîtant silencieusement le pas jusqu’à la pièce susnommée.

Une fois arrivée sur place, Dranor invita sa mystérieuse cliente à prendre place à la table de la cuisine, ce que la jedi fit, sans se faire prier, puis il s’attaqua à sa nouvelle tâche : tenter de la séduire par se cuisine, après l’avoir fait avec les mots. Quoi qu’il fut des plus relatif, Dranor aurait-il autant de succès grâce à ses talents de cuisinier ? Cela, seul l’avenir serait en mesure de le dire. Tandis que le contrebandier s’activait frénétiquement dans tous les sens, Sii’thïa fixa machinalement les lieux. Cette cuisine, quoique plutôt spartiate, paraissait avoir tout ce qu’il fallait pour être aussi utilisable que n’importe quelle autre cuisine que la jeune femme avait eu l’occasion de voir. Cela dénotait très clairement que cette cuisine n’était pas fait pour l’appoint, mais bel et bien pour être utilisée sur le long terme. En tant que Jedi, Sii’thïa ne pouvait pas vraiment concevoir de passer sa vie dans un vaisseau, aussi spacieux et confortable fut-il, comme si ce dernier était une véritable maison. C’était presque un non sens, tant la force se faisait plus présente, plus puissante dans un environnement naturel Même si le temple de l’ordre sur Oderon ne manquait certes pas de technologie, toute cette technologie se trouvait néanmoins en plein cœur d’un cadre tout ce qu’il y avait de plus naturel. Vivre dans un environnement aussi aseptisé qu’un vaisseau spatial, cela en devenait presque obscène en vérité.

Quand Dranor l’interpella afin de s’enquérir de son intérêt pour les ingrédients du plat en préparation, Sii’thïa reporta à nouveau son regard sur lui. Bien entendu, sa nouvelle approche sous la forme d’un clin d’œil des plus parlant ne lui échappa nullement, ce qui fit à nouveau apparaître un sourire sur ses lèvres écarlates. Il faisait tellement d’efforts pour qu’elle tombe sous son charme, le pauvre songea-t-elle alors dans un soupir presque coupable. Considérant que ses efforts méritaient bien un petit salaire, la jedi lui répondit :

‘’Cela m’ira très bien, je ne doute pas que cela soit délicieux.’’

Puis, après un instant de silence, elle ajouta :

‘’Vous savez capitaine… Je pense que tant d’efforts mérite bien une petite récompense. Alors, puisque vous semblez si curieux de savoir des choses sur moi, je vous dirais que, au risque de vous décevoir cruellement, je vis effectivement encore avec ma famille. C’est une grande famille d’ailleurs… Avec des frères et sœurs de tous âges… Nous sommes très liés en fait, un peu comme si une force invisible nous reliait entre nous de manière presque surnaturelle. Nous prenons bien soin les uns des autres, notamment des plus jeunes d’entres nous. Pour tout vous dire, ma famille a toujours considérée que les enfants étaient l’avenir… Nous sommes très soudé, ce qui laisse bien souvent peu de place pour ceux qui ne font pas partie de notre famille. Je suppose que l’on peux dire que nous somme une famille quelque peu exclusive, il est vrai… Mais grâce à cet… Esprit de famille, sachez que nous ne finirons jamais seul avec nos larmes et nos regrets capitaine, c’est une certitude.’’

S’amusa à lui renvoyer la jedi, en écho au propos de Dranor dans la coursive. Même si elle avait légèrement transformé les choses, dans les faits Sii’thïa avait été tout ce qu’il y avait de plus honnête. Les jedi étaient véritablement une grande famille très lié, ou chacun prenait soin des autres et principalement des padawans qui étaient l’avenir… L’avenir de l’ordre, bien entendu.
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Le steak de bantha grésillait doucement dans la poile, le secret, parce qu'il y en avait un, c’était de mettre la plaque à induction sur trois. C'était bien connu, le bantha, c'est aussi résistant que de la fesse de rancor, bien que le contrebandier n'avait jamais vraiment goûté à de la fesse de rancor... L'animal poilus originaire de Tatooine, était assez délicat à cuir et nombre de personnes s'etaient déjà cassé les dents dessus. Si on mettait un tout petit peu plus fort ça devenait pire que de la semelle de botte alors dans la vie comme beaucoup de fois, il fallait prendre son temps. Attendre que cela cuise et assaisonner comme il se devait. Le bip du rehydratateur extirpât le capitaine de sa concentration, sortant les légumes qu'il disposât sur les deux assiettes, une pour lui et une pour Sii'thïa, Dranor continuait de surveiller la cuisson écoutant sa passagère sur ses relations ''familiales'' . Ainsi donc elle faisait partie d'un grande famille soudée. C’était un brin étonnant mais après tout pourquoi pas ? Lui aussi était bien le fruit d'une famille nombreuse, même si il ne tenait pas précisément à penser à cela, il écoutât la jeune femme assise à table drapée de noir. Prenant un petit bocal rempli d’épices pour agrémenter le steak, le contrebandier lui répondit donc.

''Les bonbons, c'est pour les enfants en fait, pas vrai ? A vous entendre, vous m'avez l'air sacrément attachée à eux, et à cette esprit familiale. Pas étonnant, je comprends mieux pourquoi vous avez essayé de me faire une belle leçon de morale ! Après vous savez, il ne faut pas croire, je ne suis pas si borné que ça. J'ai bien compris le message que vous essayiez de me faire passer.''

Le jeune homme lui renvoyât un sourire par dessus le comptoir du bar avant de revenir sur la cuisson du steak qui commençait à être presque parfaite, encore une minute ou deux et ce serait prêt. Continuant de surveiller la cuisson avec attention, le capitaine Darinson les retournât d'un habille mouvement de sa fourchette et reprit la discussion, visiblement assez intéressé et intrigué par sa passagère qu'il observait de ses yeux azur:

''Vous savez, les enfants des autres c'est bien, mais vous, vous n'avez jamais rêvé d'en avoir ? Je ne sais pas, devenir parent, ça doit être quelque chose de franchement grisant. Enfin je veux dire, moi je me suis toujours dis que j'aimerais en avoir, quitter ce monde sans avoir laissé une trace de soi, que le nom perdure... Enfin ce n'est bien sur pas l'essentiel, avoir un ou des enfants, c'est avant tout le fruit de l'amour entre deux personnes. Dans.....la majorité des cas ça va de sois. C'est n'est rien de moins que la chair de notre chair. Alors les voir grandir, partager toutes les choses que l'on sait... Moi je trouve ça beau, enfin vous pouvez toujours en rire avec mes faux airs de cow-boy, mais franchement, je serais pas contre cette idée, je serais même plutôt pour.''

Sortant finalement les steak et finissant de préparer la purée de pomme de terre, qu'il nappât d'une sauce brune, le contrebandier saisit les deux assiettes et vint servir son hôte, s'asseyant en face d'elle après lui avoir souhaité un bon appétit. Comme si on avait vraiment besoin d’appétit pour manger ce plat ! Non le steak du capitaine, ça se mangeait sans faim, juste pour le plaisir !
Avalant une bouchée, il continuât cependant leur sujet de conversation :

''Mais quand je vous entends parler de votre famille, je vous trouve quand même un brin sectaire : à trop être soudé, on passe à coté de trucs bien aussi. Vous savez c'est comme lorsque l'on pilote sur le stratosphérique et que l'on regarde que devant sois. Des fois on rate la sortie que l'on devait prendre, parce que l'on est hypnotisé par la circulation. Enfin je m’égare un peu, tout ça pour dire, qu'a trop vouloir être exclusif on peu en perdre les petits trucs qui vous égaient la vie.''

Le jeune homme pointât la direction vers Sii'thïa de sa fourchette ou était piqué un bout de steak finement coupé en carré et ajoutât :

''Ce qui pourrait vous égayer la vie, ça pourrait peut être être moi vous ne croyez pas ? Oui...je sais je suis incorrigible, mais une bonne bouteille de whisky à beau papa et un beau bouquet à belle maman, ça fait toujours des miracles croyez moi !''

Le contrebandier laissât échapper un léger rire avant de mettre en bouche le morceau de viande, venant ensuite prendre la bouteille d'eau et remplir le verre de Sii'thïa ainsi que le sien, regardant la jeune femme qui commençait à manger à son tour, De l'eau, et oui le capitaine ne faisait pas que boire de l'alcool, il lui arrivait parfois dans de grandes occasion de se servir de l'eau. C’était bien là une remarque quelque peu ironique, il n’était pas un pochtron, mais il avait coutume de se servir un bon verre d'alcool régulièrement, et puis lorsqu'il vivait sur Tatooine l'eau était tellement vitale qu'il aurait presque fallut boire du pétrole à la place pour l’économiser. Et bien, le moins que l'on puisse dire c’était qu'il n'avait pas eu de discussions aussi existentiels depuis un bon moment. En plus d’être jolie, la jeune dame assise en face de lui avait un cerveau. Comment y résister se dit il intérieurement. La regardant une nouvelle fois il lui posât cette question fatidique :

''Ça va, c'est mangeable? Vous ne vous étouffez pas?''

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Le faux-vrai aveu de la jedi concernant sa famille qui en était une sans véritablement l’être, sembla avoir procurer un sujet de conversation des plus productif au contrebandier qui, tout en continuant de préparer le repas qu’ils allaient déguster, lui répondit en affichant ouvertement ce qu’il considérait sans doute comme des évidence à es yeux. Même si ses différents avis sur le sujet était en toute logique faussé par la demie-vérité de Sii’thïa, elle en sourit tout en demeurant religieusement silencieuse. Après tout, peu lui importait qu’il voit juste ou non, le principal étant que durant ce temps, il ne se posait pas d’autres question sur sa ténébreuse passagère

C’était là un principe de base en toute chose en vérité… En donner un peu, pour en conserver beaucoup.

Le rappel de sa demande d’achat de friandises amusa beaucoup la jedi, consciente que Dranor devait certainement se poser la question du pourquoi du comment concernant cette dernière. Il était vrai que, à l’origine, les bonbon étaient avant tout destiné aux enfants, mais pourquoi diable un adulte n’aurait-il pas le droit d’en manger après tout ? Pourquoi penser immédiatement que ceux-ci n’étaient pas pour son propre usage.. ? Préjuger ainsi des choses était une bien vilaine habitude qui conduisait bien souvent à des erreurs se révélant parfois douloureusement dramatique. Mais de toute façon, le contrebandier aurait sa réponse lorsque le moment serait venu. Aurait-il raison, ou bien tort.. ? Ceci, seul l’avenir pourrait le dire. Il prétendait aussi avoir parfaitement compris le sens de sa morale précédemment appliquée et la jedi le souhaita sincèrement. Mais si il l’avait bien compris, saurait-il pour autant la mettre en application pour son propre cas ?

Comprendre la théorie était certes déjà un grand pas, mais si on était incapable d’enchaîner sur la pratique alors appréhender de manière correcte la première n’avait en soi aucun intérêt selon Sii’thïa, qui pensait que le savoir ne devait pas demeurer dans les esprits mais être appliqué afin que d’autres puissent à leur tour en bénéficier. Dans le cas de Dranor, sa compréhension de ses paroles se révèleraient totalement inutile si celui-ci ne tentait pas de se rapprocher de sa famille… pour la partie la plus gaie de leur discussion dans le cockpit, bien entendu.

Puis, le capitaine avait, allez savoir pourquoi et comment, poursuivi sur le fait d’avoir des enfants… Des enfants bien à soi… En vérité, la jedi ne s‘était jamais vraiment posé la question. Ce n’était pas là l’un des sujets essentiels au sein de l’ordre, sachant que, dans une vision plus large que celle de sa propre individualité, on pouvait considérer que pour les jedi tous les habitants de la galaxie étaient un peu comme leurs enfants. Ils prenaient soin de leurs sociétés, de leur sécurité, leur venait en aide toutes les fois qu’ils en avaient le besoin… N’était-ce pas là, un rôle de parents en fin de compte.. ? Mais Sii’’thïa considéra, dans une mine songeuse, que Dranor voyait cela sous un angle assez égocentrique : il voulait éventuellement des enfants, simplement pour faire perduré son nom et sa mémoire.. ? Bien qu’il tenta de le nier, de façon assez maladroite en vérité, le fond du sujet avait été très clairement avoué selon elle. Cette égoïsme, malheureusement courant chez la plupart des gens, la désolait vraiment. Bien sur elle ne doutait pas des bonnes intentions lié au désir d’avoir des enfants bien à soi, mais dans le fond… Est-ce que le lien génétique faisait réellement une différence.. ? Est-ce que avoir un enfant de son propre sang, faisait de ce dernier un enfant plus acceptable que celui qui n’avait aucun lien de parenté avec soi.. ? Même si cela n’était officiellement pas le cas, on pouvait dire que chaque padawan passé au temple et devenu un jedi, avait été adopté par l’ordre. Ils n’étaient pas de leur sang, ni même de leur race bien souvent et pourtant, n’importe quel membre de l’ordre était prêt à donner sa vie afin de sauver ne fut-ce qu’un seul padawan.

Pour sa part et même si en soi l’idée ne lui serait sans doute pas déplaisante, Si’thïa n’avait jamais envisagée de procréer. Ce n’était pas par manque d’intérêt, mais elle pensait tout simplement qu’il était pas raisonnable de transmettre une lignée dont on ignorait tout… Et en l’occurrence, la jedi ne savait ni qui elle était en réalité, ni d’ou elle était originaire. Humaine ? non humaine ? Hybride ? Son corps disait une vérité et son physique une autre… Même si elle ne savait pas pourquoi ni comment, la seule chose dont elle état certaine était son prénom. Même son nom de famille, l’essence même d’une fratrie, lui était interdit. Alors, comment pourrait-elle transmettre quoi que ce soit à des enfants issus de son propre sang ? ce serait agir de façon terriblement inconsidérée selon elle, c’était à n’en pas douter un seul instant. Seul un égoïste pourrait offrir à ses enfants l’héritage d’un passé inconnu et peut-être bien perdu à tout jamais.

Finalement et à force de parler, le temps passa plus rapidement que Sii’thïa ne l’avait prévu. Alors qu’elle avait écouté distraitement les paroles du contrebandier, celui-ci en avait profité pour mettre la touche finale à sa préparation culinaire et la lui avait bien aimablement apporté à la table.

‘’Merci, cela à l’air d’être délicieux.’’

Lui dit alors la jedi, tout en regardant d’un peu plus près soin assiette et en humant légèrement le fumet qui émanait de son plat encore bien chaud. Cela avait l’air effectivement délicieux, mais l’était-ce pour autant ? Parfois, l’apparence était cruellement trompeuse, le jedi était bien placé pour le savoir. Tandis que Dranor reprenait la parole après avoir avaler une première bouchée de son assiette, Sii’thïa fit de même tout en l’écoutant encore sans mot dire. Ce qu’elle mit en bouche lui sembla savoureux… Pas spécialement bien préparé, mais assez bon pour être avalé avec un plaisir certain… Pas mal pour un contrebandier, se dit-elle alors en enfournant une seconde fourchette entre ses lèvres écarlates.. Mâchant tranquillement, elle écouta donc Dranor lui faire, à son tour, un semblant de moral à propos du sectarisme de sa ‘’famille’’ et des occasions raté aux côtés des quelles elle passait probablement. Son regard devint alors quelque peu dubitatif… Sectaire.. ? ma foi, n’était-ce pas là un des reproches que certains de ses opposants faisaient régulièrement à l’encontre de l’ordre ? A la décharge du contrebandier, il fallait bien avouer que la manière dont la jedi avait présenté la chose tendait généreusement à penser de la sorte. Elle s’en amusa alors dans un sourire, bien consciente de sa petite forfaiture finalement bien innocente.

Puis, sans prévenir, Dranor lança une nouvelle offensive verbale envers la jedi qui se contenta alors de soulever timidement un sourcil en signe de surprise, avant de se taire le temps d’avaler un morceau de son steak. Il lui servit ensuite un verre d’eau, que Sii’thïa se permis de commencer à boire presque aussitôt. La cuisine était plutôt excellente, mais le contrebandier avait eu la main lourde sur les épices ma foi. Dranor s’enquérra alors de son avis à propos de sa cuisine, visiblement inquiet de la santé de la jedi qui le rassura en esquissant un bref sourire :

‘’Je vais bien, rassurez-vous… C’est assez délicieux en fait, je suis étonnée de voir que vous savez cuisiner aussi bien.’’

Sii’thïa entama ensuite la découpe de son steak de bantha à l’aide de sa fourchette et de son couteau et, ce faisant, elle se décida finalement à prendre à son tour la parole en commençant sur un ton quelque peu badin :

‘’Vous savez capitaine, je ne suis pas certaine que mes pères et mes mères soient extrêmement sensible à vos arguments… Et puis dites-moi, qu’est-ce qui vous fait penser que ma vie n’est pas déjà gaie ?’’

la ténébreuse jeune femme avait soigneusement fait attention à bien préciser le pluriel de ses parents, histoire de décontenancer encore un peu plus le hardi capitaine. Découpant avec une lenteur mesuré sa viande en morceaux plus ou moins égaux, elle enchaîna en ajoutant :

‘’J’aime mon… Travail… Il me donne de nombreuses satisfactions, même si il est vrai que parfois il n’est guère facile. Mais ceci, est la même chose partout, n’est-ce pas ? Néanmoins vous avez raison sur un point, mon mode de vie familial m’oblige à ne pas faire de détour inconsidéré, mais qui vous dit que ce que je trouve en échange n’est pas de meilleure nature ?’’

Laissant la suite en suspens, Sii’thïa avala un bout de son steak désormais en pièces détachées et le mâchonna brièvement avant de reprendre en regardant Dranor droit dans les yeux et en le transperçant littéralement de ses deux pupilles irisées d’or :

‘’Pour ce que est des enfants, sachez que mes plus jeunes frères et sœurs sont un peu comme mes enfants en fait… Tout comme nos pères et nos mères, nous leur servons en quelque sorte de parents : nous les guidons, nous leur apprenons des choses… Oui, nous n’allons pas à l’école, ou plutôt nous faisons l’école à domicile, si je puis dire… Comme je vous le disais capitaine, nous sommes une très grande famille… Très soudés… Je pense que nous pouvons dire que, en grande majorité, nous nous auto suffisons à nous–même… De toute façons, mon activité professionnelle n’est pas vraiment compatible avec une vie de mère à proprement parlé si vous voulez tout savoir…’’

Avalant à nouveau une quantité de nourriture et bien consciente que ses propos induisaient tout naturellement l’image, non pas d’une famille mais d’une secte à proprement parlé,, la jedi reprit quelques secondes plus tard avec l’esprit amusé :

‘’Mais vous, capitaine… Pensez-vous que vivre continuellement à bord d’un vaisseau est bénéfique à un enfant ? Est-ce là, l’éducation que vous souhaitez lui donner, vire tel un nomade avec une scolarité à distance… Avec parfois, de bien grand risques inhérent à vôtre activité ? Ou bien, envisageriez-vous le fait que sa mère reste bien sagement à la maison afin de s’occuper de son éducation, tandis que vous continueriez de vagabonder à travers toute la galaxie ? Certes, vous rentreriez sans doute plus ou moins régulièrement pour une durée finalement très courte, mais pensez vous que ce soit là une vie de famille équilibrée pour un enfant ? Mais la question la plus importante est, je pense, la suivante : Seriez-vous prêt à abandonner votre vie actuelle de chien errant sans attache, afin de devenir un père respectable exerçant un métier qui le serait tout autant ?’’

Pour finir la jedi dégluti afin de finir d’avaler ce qu’elle avait encore en bouche et tout en portant sa main en direction de son verre d’eau, elle conclu :

‘’Pensez-y bien capitaine, il y a toujours une nette différence entre le rêve et la réalité… A vôtre image, vous n’aimeriez sans doute pas que votre enfant vous reproche le misérable de sa vie, n’est-ce pas ?’’

Interrogea finalement Sii’thïa, avant de boire un peu d’eau pour faire passer plus aisément son repas.
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Manifestement Sii'thïa semblait apprécier le repas que lui avait concocté le jeune homme, c’était toujours un bon point de marqué. Malgré qu'il ne se fasse pas trop d'illusions, Dranor était plutôt bon joueur et amateur de défis. Non que la jeune passagère à la peau de nacre ne soit pour lui qu'une récompense pour tant d'efforts menés, mais pour être franc avec lui même, il ne restait pas du tout insensible à son charme latent et à son charisme surdimensionné. Alors que la jeune femme lui signifiât que son repas était bon et qu'elle était surprise qu'il sache cuisiner, le capitaine sourit et laissât échapper un léger rire, lui répondant entre deux bouchées :

''Vous savez, quand on vit seul, il faut bien apprendre à se débrouiller. Les pizza, c'est bon ! Mais au bout d'un temps on s'en lasse vite croyez moi ! Et puis je dois garder mon corps d’athlète ! ''

Cette petite aparté faite sur les talents culinaires du contrebandier, tout deux mangèrent donc avec appétit. La discussion allait bon train malgré que le capitaine notait mine de rien quelques points obscurs sur le récit de la jeune femme. Plusieurs parents ? Cela ferait donc plusieurs bouteilles de whisky à offrir ? Peu être même une caisse ?! Bon, n'affichant rien de ce qu'il pouvait penser à cette égare, le contrebandier se promit de tirer cela au clair le moment opportun. Autant continuer d'argumenter sur le sujet en cours. Mâchant un petit morceau de viande de bantha qu'il avait précédemment trempé dans un peu de sauce savamment épicée, du moins « à son goût ! », Dranor écoutait toujours sa compagne de tablée. Bon sang se dit il, voyait elle la vie si compliquée tout les jours ? Était ce si simple de se contenter de vivre la vie simplement comme elle venait ? Réfléchir, retourner les choses dans tout les sens possibles et imaginable, curieuse occupation... Le sujet de la descendance, n'avait pas non plus épargné les méninges de la jeune passagère qui devaient tourner à mille à l'heure comme à son habitude.

''Alors mon mode de vie serait selon vous néfaste pour fonder une famille ? Alors laissez moi un peu extrapoler. Je m'explique ….''

Le jeune pilote posât ses couvert de chaque cotés de son assiette quasiment vide , puis ses coudes, rejoignant ensuite ses doigts qu'il entrelaçât, prenant un faux air de réflexion intense avant de continuer :

''Si vous voulez mon avis, le fait de vivre en vase clos comme vous semblez le faire, « s'auto suffire », avec une éducation entre vous, dont vous n'avez pas trop l'air sûr....surprotéger tout le monde… moui vous devez avoir raison Sii'thïa, une vie comme la mienne me semble vraiment la plus néfaste pour élever un enfant!''

Dit il simplement, mais ironiquement, terminant finalement son assiette. Dranor n'avait pas prit ses remarques d'une façon négative, il savait très bien que sa vie n’était pas vraiment compatible avec une vie familiale. Mais cependant le capitaine espérait que cela puisse se dérouler aussi simplement que cela. Être en couple, avec un vaisseau comme maison, était-ce une si mauvaise idée que cela en fin de compte ? Ou bien devait il devenir un père et amant par intérim ? Et par la même occasion probablement cocu à temps plein, laissant sa moitié sur une quelconque planète ou il reviendrait épisodiquement ? Non ce n’était pas vraiment son genre. Le capitaine s'était déjà posé cette question existentielle, et il était tombé sur une solution quasiment inexorable. Prenant également son verre d'eau qu'il portât à ses lèvres, et après en avoir prit deux courtes gorgée pour faire passer le repas, le contrebandier repoussât son assiette vide un peu plus loin devant lui. Croisant ses bras contre son torse et s'adossant au fond de sa chaise, le jeune homme posât son regard dans celui de sa passagère quelques secondes. Elle était silencieuse, comme toujours. Puis pensivement il reprit :

''Je ne suis pas stupide, je sais bien que je mène une vie dangereuse, mais comment dire... Pour l'instant j'essaie de me contenter de prévoir. Je sais pertinemment que je ne pourrais pas traîner ma famille pour vivre une vie de bohème, malgré que cela serait tout de même très tentant...''

Le jeune homme sourit, laissant échapper un petit rire.

''Je crois que le jour ou tout ceci arrivera, et bien j’arrêterais. J’arrêterais de vivre comme ça, les embrouilles, les ptits et gros coups foireux... Je …. enfin.... nous nous poserons peut être sur une planète où il fait bon vivre, et on sera heureux ….. voilà ! Vous avez vu ? c'est digne d'une fin d'un bon vieux holofilm pour vielle fille célibataire ! Mais bon, j’espère que tout ce passera comme ça, ça serait plutôt une bonne petite vie. Enfin bref....''

Sii'thïa avait également finit de manger, le repas avait l'air de lui avoir plu, son assiette était d’ailleurs presque vide, ce qui fit relativement plaisir au jeune homme. Mais contre toute attentes, celui ci lançât la contre attaque. Elle était très évasive avec des allusions étranges sur cette société ou elle semblait vivre. Le jeune homme avait bien l'intention de tirer cela au clair !

''Bon en tout cas, avant de passer au dessert, Pourriez vous me dire qui vous êtes et ou vous vivez . Car là, je ne sais pas pour qui vous me prenez ... Toutes vos petites allusion étrange... Peut être que vous pensez que je ne remarque rien, mais pas du tout. Je ne perds pas une miette de ce que vous me dites. Alors, le tout a mit bout a bout : votre aversion pour les sith, l'esprit sectaire, l'apologie du nouveau chancelier jedi... et j'en passe encore....Sii'thïa, je vous le dis tout de suite, vous allez être privée de dessert si vous continuez à me prendre pour un imbécile...''

Le sujet était donc lancé, mais, le contrebandier était sur que sa passagère trouverait une habituelle pirouette verbale pour sen tirer. Mine de rien, il commençait à la connaître. Et, ce fut avec un sourire aguicheur qu'il attendit sa réponse.




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Tout en finissant son assiette, Sii’thïa écoutait le contrebandier lui répondre à propos de ses hypothèses et autres théories concernant une éventuelle future vie de famille pour ce dernier. De ce qu’elle entendit, le maître jedi retint principalement deux choses : la première, c’était que Dranor était visiblement assez chatouilleux sur le sujet, notamment en ce qui concernait la critique, somme tout logique, de son mode de vie actuel. Mais cela ne la surprit pas vraiment, car finalement il avait réagit comme la grande majorité des gens… Le mode de vie d’une personne, était bien souvent quelque chose de sacré, quelque chose d’intime… Le juger, en bien comme en mal, c’était comme juger la personne elle-même et cela, personne ne l’appréciait vraiment. Avait-elle était maladroite ? avait-elle était un peu trop honnête ? Pourtant, devant l’audace dont faisait preuve le contrebandier depuis le début de leur voyage envers sa personne, La jedi se serait attendu à un peu plus d’ouverture d’esprit de la part de son transporteur. Peut-être l’avait-elle un peu trop surestimée.. ?

La seconde chose que Sii’thïa avait retenu de la réponse de Dranor, était que le contrebandier n’avait jamais réellement réfléchi à ce que pouvait engendrer la fondation d’une famille. Certes, il ne rejetait pas l’éventualité de quitter son vaisseau et les voyage spatial afin de s’installer sur une planète paisible afin d’offrir une vie digne de ce nom à son épouse et à ses probable enfants, mais ses propos dénotaient aussi l’idée qu’il se confortait dans une sorte de vision idyllique de la famille, notamment en s’imaginant que une femme accepterait d’élever des enfants dans un cargo. De mémoire de maître jedi, les seules femmes que Sii’thïa avait connu et qui avaient accepté ce mode de vie pour leur couple, étaient des aventurières au même titre que le capitaine qui lui faisait face… Le genre de femme, qui n’avaient pas vraiment en tête de procréer afin de voir se rejetons courir à travers les couloirs de l’appareil qui leur servirait de maison.

Avalant l’une des dernières bouchés de son repas, la jeune femme allait répondre au contrebandier lorsque celui-ci, dans une réaction typique en cas d’agression, se positionna en position d’attaque, Une réaction assez typique, qui dénotait un certain sentiment d’agression ressenti chez Dranor. Alors, à son tour il visa, sans la moindre pitié, le mode de vie que la jedi avait prétendu être le sien. Bien qu’il n’en reconnaîtrait certainement pas un seul instant la présence, son ton était empreint d’une certaine contrariété d’avoir été ainsi contredit ur sur rêve de vie de famille nomade. Sa critique fut assez sévère envers la manière de vivre supposée de Sii’thïa, mais celle-ci demeura de marbre et se contenta de l’écouter pérorer en silence tout en le fixant de son regard Mordoré d’or. Contrairement à Dranor elle ne se sentit pas vraiment heurtéepar son propre jugement, puisque ses propos concernant sa ‘’famille’’ n’avaient était que des demies vérités… Le mensonge, ne pouvait pas être blessé.

Mais le contrebandier n’en resta pas là et rapidement il sembla qu’il en avait désormais assez de jouer avec la a jedi qui n’hésitait pas à le remettre en question sur ses rêves, sa vie d’errance… C’était la une des caractéristiques de l’espèce humaine, la perte de contrôle d’une situation rendait méchant. Des lors, il mit carte sur table et, perdant toute courtoisie, il commença à interroger ouvertement Sii’thïa sur sa véritable identité, sur sa véritable vie… En résumé, il exigeait des réponses ici et maintenant, témoignant ainsi de sa véritable nature bien loin de celle du gentleman qu’il affichait depuis leur départ de Kuat. La jeune femme n’en fut pas vraiment surprise, le masque finissait toujours par tomber avec ce type de personne qui n’obtenait pas ce qu’il voulait.

Toutefois, le maître jedi n’en eu cure et même, sa pseudo menace de privation de dessert lui arracha un faible sourire amusé… Il ne voulait plus jouer.. ? Hé bien soit… Dans un soupir las, Siti’hïa repoussa son assiette désormais vide et avala une gorgée de son verre d’eau avant de reposer ce dernier et de fixer à nouveau, aussi calmement qu’auparavant, le contrebandier.

‘’Inutile de monter sur vos banthas capitaine, je voulais simplement vous faire remarquer que régler ses problèmes de circulation dans les couloirs spatiaux en utilisant un canon laser, comme vous aviez l’idée de le faire lors de notre départ de Kuat, n’était pas le meilleur exemple à donner à un enfant… De plus, qu’auriez-vous fait si jamais lui aussi avait eu de l’armement embarqué ? vous seriez-vous tiré dessus mutuellement jusqu’à ce que mort s’ensuive, comme des enfants en train de se battre pour une peccadille.. ?’’

Commença-t-elle alors à lui dire, dans un calme olympien. Car en effet, la question se posait : était-ce cela, le genre de vie qu’il voulait donner à ses éventuels futurs enfants ? Une vie, ou seules la force et l’intimidation résolvaient les problèmes ? Après avoir laisser quelques instants à Dranor afin de réfléchir à ses paroles, Sii’thïa poursuivit :

‘’En ce qui concerne les sith, ne vous méprenez surtout pas sur mes propos, je ne ressens aucune aversion à leur égard. Ceux qui, parmi eux, s’en tiennent au strict respect des lois de la république, sont tout aussi digne de mon respect que n’importe quel autre citoyen. Mais malheureusement, les sith sont plus enclins à défier les loi que à les respecter, c’est un fait avéré et, ce faisant, ils mettent en péril la sécurité des habitants de la galaxie. Concernant ce que vous appelez aussi vulgairement l’apologie du nouveau chancelier suprême et bien que je puisse tout à fait comprendre que ses ambitions pour la république contrarient légèrement les ‘’artisans’’ tel que vous capitaine, est-ce mal que de vouloir croire qu’un tel homme puisse apporte à la galaxie la sécurité et la paix qu’elle mérite ? C’est un jedi, certes… Mais cela lui vaut-il une confiance moindre, que celle que l’on accorde à des politiciens dont nous savons pertinemment qu’ils sont loin d’être aussi honorable que leur fonction ? Pour ce qui est du reste…’’

S’interrompit soudainement Sii’thïa, tandis que sa main nacré descendit doucement en direction de son estomac ou elle se déposa en une fugace caresse. Un ton désinvolte remplaça alors celui plus sérieux de la conversation en cours et le maître jedi ajouta dans un sourire en fixant à nouveau Dranor droit dans les yeux :

‘’J’ai déjà bien assez mangé, je pense qu’un dessert serait de trop pour ma ligne… Un femme doit faire attention à ce genre de petit détail, n’est-ce pas capitaine ? Bien… Combien de temps encore, avant que nous n’atteignons Commenor ? Il me tarde de voir ma mission accompli en vérité, elle est assez délicate d’après ce qui m’a été dit sur le sujet.’’

Eluda-t-elle le dernier thème de l’inquisition du contrebandier, sans vraiment le lui avouer. Il semblait que ce dernier doivent encore attendre, avant de voir éventuellement poindre une réelle réponse de la facétieuse jedi qui lui faisait face.
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Dranor les bras a présent croisés sur le torse écoutait ce que Sii'thïa avait à dire. N’était pas plus surpris que cela que la jeune femme détourne une fois de plus le sujet de leur conversation, le jeune homme se contentât de sourire, secouant légèrement la tête. Ah ! Comme il s'y attendait ! Elle devait avoir un boulot important, la jeune femme au regard irisé d'or et drapé de noir avait l'air de s'y connaître en débat verbal. Loin de s'avouer vaincu, le capitaine la laissât donc parler, mine de rien tout cela ne servait à pas grand chose d'insister. Elle jouait avec lui, comme au chat et à la souris, mais c’était rarement les souris qui gagnaient face au matou, aussi maline soient elles. Cependant, le contrebandier ne s'en offusquât pas plus que cela, après tout ce n’était qu'une petite formalité de plus, elle lui avait coupé l'herbe sous le pied une fois de plus. Mais loin de se décourager, le jeune homme lui laissât cette manche. Il fallait être bon joueur, on ne pouvait pas gagner à tout les coups. Dranor ne répondit donc pas plus au sujet de sa façon de faire, qui ne serait peu être pas le meilleur exemple pour un ou des descendant certes, sauf que la galaxie était une jungle dans laquelle il fallait se battre pour survivre, si on ne montrait pas que l'on était fort, on se faisait dévorer vivant. Et se faire dévorer, ce n’était pas l'exemple que le capitaine Darinson voulait donner à ses enfants. Peut être que Sii'thïa pouvait vivre en paix de la sorte dans ce qui pouvait ressembler à une secte ou quelque chose y ressemblant de près ou de loin, vivre en harmonie les uns avec les autres, inculquer les bons préceptes, s'aider et encore tout ce dont il ignorait. Sur le papier, le jeune homme trouvait cela très bien, voir beau oui, mais une fois sortit de ce cocon que faisaient ils ? Le constat du contrebandier était plutôt évident. Le jeune homme se contentât donc de lui répondre simplement :

''Ne vous inquiétez pas je ne monte pas sur mes banthas, je suis parfaitement calme, et pour ce qui est de votre question sur mon échauffourée avec le vaisseau Sullustéen, je ne sais pas ce que j'aurais fait, j'aurais probablement improvisé, je suis très fort la dedans vous savez.''

Le capitaine sourit finalement légèrement, alors que la jeune femme lui glissât du bout des lèvres qu'elle ne souhaitait pas manger de dessert pour garder sa ligne. Cela tombait plutôt bien, Dranor n'avait pas grand chose pour les becs sucrés, et puis d'un autre coté c’était la meilleure façon pour elle d'esquiver les questions du contrebandier. D'un hochement de la tête, le jeune homme opinât à ses dires. Regardant sa montre à aiguilles le capitaine estimât au jugé le temps restant avant leur arrivée dans le système Comménor. C’était difficile, mais il devait rester à peu près sept heures de voyage se dit Dranor avant de partager son estimation à sa passagère :

''Hmmm je dirais qu'à vu de nez il devrait rester environ six heures et demi ou peut être sept. Si il n'y à d'imprévus, mais honnêtement je doute qu'il y en ai. Ne vous embêtez pas avec votre assiette, je m'en charge. ''

Dit il simplement avant de reculer son siège. Se levant et venant ramasser les assiettes et les couverts, le contrebandier sourit à Sii'thïa, avant de s'asseoir à coté d'elle sur le coin de la table, les mains chargées de ce dont il s’étaient tout les deux servit pour dévorer ce succulent repas.

''Je vais retourner au poste de pilotage, vérifier que tout se passe bien, et que tout soit sous contrôle. Sentez vous libre d’aller et venir ou bon vous semble, faites comme chez vous. Je ne pense pas que vous êtes le genre de racaille à dégrader mon vaisseau.''

Se penchant un peu vers le visage de la maître jedi incognito, le contrebandier sourit à pleines dents, lui assénant doucement :

''Merci pour cette discussion, c’était très enrichissant !''

Puis se relevant, et sifflotant, il allât disposer la vaisselle sale dans le lave vaisselle. Saluant la jeune femme d'un signe de tête avant de mettre ses mains dans ses poches, le capitaine se dirigeât vers le poste de pilotage, pas de doutes leur conversation avait été intéressante, c’était le moins que l'on puisse dire !
Au moins, il était ressortit quelque chose de positif, le capitaine avait réussi à cerner un peu plus le caractère de sa passagère. Elle semblait camper sur ses position avec une forte tendance à vouloir montrer qu'elle avait raison, une femme de caractère dissimulée derrière un sourire d'apparat, le reste du voyage promettait d’être intéressant.
Arrivant finalement dans le poste de pilotage, Dranor s’assit sur son siège de capitaine. Replaçant son chapeau de cow-boy sur sa tête, il posât ses talons sur la console de commande et s’inclinât en arrière, les mains entrelacées derrière la tête, surveillant les indicateurs de vol.

''Et c'est repartit capitaine...''



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Il aurait improvisé… Bien entendu… Cette réponse, pouvait être interprétée de deux façons en vérité : la première, était que ce brave capitaine aurait sans doute tiré le premier, sans discontinuer, afin de paralyser au plus vite le vaisseau de son opposant… Cependant, Sii’thïa douta qu’il en arriva à le détruire… Pas sur une voie spatiale officielle en tous cas. La seconde, sans doute la plus amusante même si Dranor ne le verrait pas de cette manière, était qu’il se serait tout aussi simplement que platement, excusé après du Sullustéen… Certains diraient que le capitaine se serait lâchement aplati devant la menace, mais dans ce genre de situation présenter des excuses était bien souvent une grande preuve de sagesse. Après tout, le fait de reculer devant quelqu’un ne tuait pas, contrairement aux puissants lasers embarqués sur les vaisseaux. Mais la encore, la jedi douta fortement que le capitaine soit ce genre d’homme… Fort heureusement, la question n’avait pas eu à être tranché et chacun avait tranquillement repris sa route à travers l’immensité de la galaxie.

En tous les cas, Dranor avait bien raison en disant que la conversation avait été des plus enrichissante et elle ne le fut pas que dans un sens, assurément.

Laissant le capitaine devenu serveur débarrasser les couverts de ce qui fut leur repas, Sii’thïa le remercia en le gratifiant d’une petit compliment, comme quoi elle se sentait un peu comme une princesse avec un service aussi complet. Le propos n’était certes pas des plus sérieux, mais en même temps il ne dégageait pas le moindre relent de moquerie. Mais il était vrai que en tant que jedi, elle n’avait pas vraiment l’habitude d’un traitement aussi gracieux. Par définition, un jedi était humble et faisait les choses par lui-même, toujours. Même si, sans doute par déférence ou par envie de s’attirer leurs bonnes grâces, la plupart de leurs hôtes leur témoignait ce type de comportement. C’était notamment le cas des puissants, qui pensaient bien souvent que le fait de flatter un jedi de quelque façon que ce soit, pouvait avoir un impact sur ce dernier et ses décisions à venir.

Dranor lui avait signifié sa réponse à propos de son interrogation concernant le temps de voyage restant avant d’atteindre Commenor et la jedi se contenta de hocher silencieusement la tête en un signe d’assentiment. Toutefois, un sourire se dessina sur ses lèvres écarlate lorsque ce dernier s’amusa à la taquiner légèrement. Elle lui répondit alors, tout aussi énigmatique que à son habitude :

‘’Qui sait… Peut-être, vais-je être soudainement prise d’une folle envie de saccager ce vaisseau, à l’image d’une de ces holo-vedettes à qui on passe tous leurs caprices de par le fait de leur grande notoriété.’’

Un clin d’œil accompagna cette réponse des plus incongrue, tandis que les mains de la jedi se croisèrent afin de laisser son menton s’y déposer délicatement, en reposant de ses coudes sur la table. Incongrue, car il était en effet bien difficile d’imaginer celle-ci en train de se comporter de la sorte. Même si elle n’était pas à l’abri d’une chose de ce genre, la folie n’était pas vraiment ce qui caractérisait le plus singulièrement le maître drapé de ténèbres. Certaines personnes, même au sein de l’ordre d’ailleurs, trouvaient que Sii’thïa était un peu trop… Comment dire… En retenue.. ? On pouvait dire cela, en effet. Mais elle pensait qu’il y avait un temps pour chaque chose et que chaque chose se devait d’être fait en son temps. De plus, la folie et l’impétuosité n’était pas vraiment ce que l’on attendait d’un jedi et, moins encore, de l’un des plus haut représentant de l’ordre. Ce point aussi, était d’une importance certaine dans son comportement. En tant que maître, elle se devait de montrer l’exemple… Le bon, pas le mauvais… Et puis, sans doute avait-elle été influencé par son propre maître, c’était bien souvent le cas avec les padawans en fin de compte. Sans s’en rendre vraiment compte, il finissaient bien souvent par jouer de mimétisme par rapport à ce dernier.

Finalement et dans un soupir empreint de lassitude, Sii’thïa fini par ajouter à l’encontre de Dranor :

‘’Mais je pense que je vais plutôt me retirer dans ma cabine, afin de me reposer quelques heures avant notre arrivée sur Commenor… La mission qui m’attend est assez rude et je crois que j’aurais bien besoin d’y réfléchir un tout petit peu avant de m’y lancer.’’

La jedi se leva, plissa les pans de sa robe afin de lui redonner toute sa splendeur obscure et fluide, et dirigea ses pas en direction du couloir du vaisseau tout en lançant à Dranor :

‘’N’hésitez pas à me déranger, si jamais il se passe quelque chose capitaine.’’

Puis, elle disparu dans les méandres du cargo, tandis que Dranor partait de son côté afin de regagner le poste de pilotage. Sii’thïa doutait qu’il se passe quoi que ce soit réclamant sa présence, mais après tout… Pareillement aux voies de la Force, les évènements futurs étaient définitivement imprévisibles. De plus, elle n’avait pas vraiment menti au capitaine, elle avait réellement à réfléchir à sa mission à venir qui, si elle n’était certes pas des plus difficile, n’en demeurait pourtant pas moins délicate étant donné la nature de son protagoniste principal.
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Surveillant de temps à autres les indicateurs de pression de l'hyperdrive, et faisant glisser son regard sur le tunnel hyperspatial, le contrebandier, le menton posé sur son poing fermé, tentait de remettre ses idées un petit peu en ordre, ce qui était loin d'être évident!. Curieuse rencontre, et curieuse personne que cette Sii'thïa. Mais, en y repensant bien, il devait lui paraître aussi étrange qu'à elle, une sorte de choc culturel peut être? Ou une différente vision de la vie? Oui! Ce devait être forcément cela. Tout deux n'avaient absolument rien en commun, ils étaient différents, point, barre, à la ligne.
Néanmoins, tout deux avaient le désir, celui de Dranor étant cependant un peu plus enfoui dans ses tripes, de voir la galaxie d'un autre œil. Un univers ou pousserait des fleures bleus pour les garçons et roses pour les filles...que l'on pourrait cueillir pour... Non!!! peut être pas à ce point là! Mais ce que la jeune femme drapée de noir avait dit à propos des sith l'avait cependant fait réfléchir.
Se remémorant la courte relation qu'il avait eu avec Zora sur Mon Calamari, lui fit comprendre certaines choses, elle n'aurait jamais changé. Ou peut être qui si, mais cela aurait été un combat quasi d'avance. Coinçant au cigare au coin de ses lèvres, l'allumant de son zippo, le jeune pilote repensa cependant à tout ces bon moment qu'ils avaient passés tout les deux. Fouillant dans sa poche il sortit un dé porte bonheur qu'il avait fait tailler dans une des pierres précieuse que la jeune apprentie sith lui avait laissé en guise de dédommagement. Elle n'avait pas été si mal que cela quand même... Un brin "ultra-violente" certes... Oui quand même... Mais bon apres tout on avait tous des qualités et des défauts... Enfin était ce un défaut de tuer des gens à tour de bras? Repensant à Zora une boule se noua au niveau de sa gorge et, alors qu'il rangeait son dé à jouer il laissât échapper de ses lèvres à demi ouvertes:

"C'est pas bon mon vieux, pense plus à tout ça..."

Regardant sa montre à cadran aiguilles, le jeune homme fut surpris de constater que cinq heures s'étaient écoulées, et de plus sans encombres. Pas de pirates, pas de vaisseau de guerre faisant un contrôle, et pas de masse gravitationnelle de plus de cinq cent millions de tonnes venant les arracher du bond hyperspatial. Tout allait pour le mieux, il fallait juste qu'il n'ai pas la désagréable surprise de s'être fait suivre pas un chasseur de primes, là forcément, les choses auraient été moins drôles... M'enfin l'avenir le dirait, autant rester positif, même si ça dernière rencontre avec un gars de cette espèce l'avait presque fait revenir en pièces détachées... Mais bon il improviserait... Comme il l'avait souvent fait, improviser c'était plutôt une seconde nature chez le contrebandier, et surtout extrêmement utile dans un métier aussi hasardeux que le sien...

Bon, et Sii'thïa dans tout cela? Que pouvait elle donc fabriquer toute seule dans sa cabine? Dormait-elle? Regardait elle un holofilm? Non... Probablement pas. Elle n'avait pas l'air du genre de femme à passer quelques heures devant un écran à regarder des films, dommage de dit le jeune homme, il en avait des plutôt bien, quelques bon blockbusters bien à la mode, mais certes pas au goût de tous. Bref, haussât-il les épaules. Le voyage sur Comménor tirait sur sa fin, encore peut etre quarante cinq minutes et ils sortiraient du tunnel hyperspatial, peut être devrait-il aller l'avertir? Ou bien juste voir ce qu'elle fabriquait à la fin? Se questionnant intensément, le capitaine décida d'aller voir et d'en avoir le cœur net. Vérifiant une dernière fois les paramètres de vol, et divers cadrans, celui ci se levât doucement de son fauteuil de cuir noir. Était-ce vraiment une bonne idée? Bah il en aurait bientôt le cœur net! Marchant à pas lents dans les coursives tout en observant l'état de son vaisseau, des parois en passant par les conduites et canalisations. Rien d’étonnant, il l'aimait vraiment cette bonne vieille coquille de noix intergalactique.. Mais un jour arriverait ou il devrait s'en séparer, mais ce jour la que choisir? Hmmm sûrement un autre model Correlien flambant neuf. Les bouzins Correlien, y'avait que ça de vrai. Les modèles des chantiers naval Kuati, barf ce n'était pas vraiment sa tasse de whisky, autant rester dans une valeur sûre. M'enfin pour l’instant il n'avait pas les moyens et ce n’était sûrement pas avec ce que la jeune femme allait lui payer qu'il irait tres loin, enfin c'était déjà un début...

Arrivant finalement devant le sas ou la jeune femme avait élu domicile le temps du voyage, le capitaine hésitât un instant. Il tendit la main pour actionner la sonnette electrique, mais s'y refusât commençant à rebrousser chemin. Pourquoi hésitait il de la sorte? Il était sur son vaisseau après tout! Soupirant après une dizaine de secondes, Dranor fit volte face et appuya sur le commutateur.

"Sii'thïa? C'est Dranor? Tout va bien?"

La porte ne s'ouvrit pas de suite. C'était même plutôt interminable... Mais si elle ouvrait la porte aussi vite qu'elle répondait à chacune de ses phrases, cela pouvait être tout a fait normal. Attendant donc une petit peu, le jeune homme eu la joie de la voir enfin ouvrir, et d'un sourire sincère, à demi teinté d'excuses, il s'adressa à elle:

"Tout se passe bien pour vous? J'ai préféré vous laisser vous reposer un moment, mais je crois que je ne vous ai pas manqué tant que ça j'imagine!"

Esquissant un sourire le jeune homme regarda, d'une façon fort indiscrète certes, dans la cabine et rajoutât.

"Ça va? Nous devrions arriver d'ici quarante cinq minutes,vous ne vous êtes pas trop ennuyée? Vous faisiez quoi au juste?"

Dranor et ses gros sabots galactiques, indécrottable. Il aurait plutôt préféré passer tout ce temps avec elle dans sa cabine, mais, par respect pour la clientèle, il avait opté pour la laisser respirer un peu. Et puis elle aussi avait dû ruminer leur discussion, enfin... Pas trop espérait il secrètement... Néanmoins le voyage était encore long jusqu'à leur destination finale, et doucement mais sûrement, l'heure d'acheter des cochonneries sucrées approchait à grand pas!

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Après avoir laisser Dranor seul, Sii’thïa avait dirigée son pas fantomatique en direction de la cabine que lui avait si aimablement réservé le contrebandier. Ce n’était certes pas une cabine de grand luxe, mais plutôt une cabine que l’on pourrait qualifier, sans le moindre dédain, de fonctionnelle. Ceci étant dit, le capitaine avait fait des aménagements afin de pallier à l’aspect spartiate de la cabine, en y ajoutant notamment de quoi visionner des holo-vidéo et, sans doute, les grandes chaînes de l’holo-vision galactique. Ceci dit, le maître jedi ne pouvait que supputer ce dernier point car, à titre personnel, elle n’était pas vraiment une adepte de ce genre de divertissement… Et de toute façon, sa charge de jedi ne lui en laissait pas vraiment le temps, ni l’opportunité. Néanmoins, pour un vaisseau spatial qui était à l’origine un cargo destiné au transport de matériel et de ressource, sans doute aussi diverses que variés, le contrebandier avait fait suffisamment d’efforts pour que ses passagers se sentent assez à leur aise au cours de leur trajet à travers l’immensité galactique. Il fallait bien reconnaître que en dépit de toute la technologique existante, aller d’un bout à l’autre de la galaxie prenait encore plusieurs jours, voire même parfois plusieurs semaines pour des vaisseaux possédant encore une ancienne version d’hyperdrive.

Après avoir verrouillé la porte de la cabine à l’aide d’une légère vague de force en direction du système de contrôle de ladite porte, la jedi souffla lascivement tandis qu’elle se dévêtait de son manteau tapissé d’une obscurité que même un sith ne renierait pas. Elle déposa ce dernier sur le lit de la cabine en un geste gracieux et après quelques secondes à demeurer debout, sans rien faire, elle se décida finalement à se laisser aller à s’asseoir sur le bord du dit lit avant de finalement, se laisser choir sur le dos en fermant doucement ses yeux auréolé d’une obscurité que l’apparition de ses paupières combla par leur propre ténèbres.

Le verrouillage de la porte de sa cabine n’était pas tant pour empêcher quiconque de pénétrer à l’intérieur, que pour finalement pouvoir réfléchir et pouvoir penser sans avoir à se soucier d’une éventuelle visite. Certaines personnes verraient dans ce geste une précaution bien trop poussé, pour ne pas dire très légèrement paranoïaque, Mais en dehors du temple de l’ordre les jedi n’étaient jamais complètement en sécurité. Plus encore, en tant que maître elle pouvait représenter pour certains un danger qu’il serait sans doute assez judicieux d’éliminer de la galaxie. Elle était puissante et possédait une maîtrise de la force absolument indéniable, mais cela ne la rendait pas pour autant invincible et omnisciente. Bien entendu, elle ne pensait pas réellement avoir quelque chose à craindre du capitaine qui l’emmenait jusqu’à Commenor, puis par la suite à Coruscant, mais dans le même temps il ignorait tout de sa véritable condition. Ce n’était un secret pour personne, les jedi n’étaient pas vraiment en odeur de sainteté parmi les contrebandiers et autres baroudeurs aux activités plus ou moins légales. Néanmoins, les jedi n’étaient pas les forces de l’ordre de la république, ils n’avaient donc pas le devoir de punir les douteuses activités des contrebandiers. Malgré tout, la majorité des gens qui n’avaient pas la conscience aussi tranquille qu’une mer d’étoiles scintillantes dans la nuit éternelle de l’espace, n’aimaient pas avoir la présence d’un jedi dans leurs environs proches, c’était presque un conditionnement pavlovien.

De plus, Sii’thïa se devait de faire preuve d’une extrême prudence étant donné l’objet de sa mission à venir. Elle doutait déjà que Dranor apprécie réellement ce qu’elle risquait de ramener à bord de son vaisseau si jamais elle menait sa tâche à bien, mais si en plus il apprenait qu’elle lui avait menti sans le moindre scrupule sur sa véritable nature… Le maître jedi n’avait pas que son propre cas à prendre en considération, il y avait celui de l’objet de sa mission et celui-ci primait sur littéralement tous le reste, même sur l’ego heurté d’un contrebandier à qui, certainement, ‘’on ne la faisait pas’’ habituellement. Parfois, Sii’thïa trouvait qu’elle mentait avec une telle facilité, que cela lui en devenait presque effrayant. En tous cas, c’était là une faculté qu’elle se gardait bien d’enseigner aux jeunes padawan, assurément. De toute façon, ils apprendraient bien assez rapidement la chose en se construisant dans l’étude de la force et leurs interactions avec le reste de la galaxie qui n’avait certes pas les nobles intentions des jedi lorsque ces derniers se résignaient à employer le mensonge.

Dans un soupir, le maître jedi commença à ralentir sa respiration afin que celle-ci aille en s’allongent sur la durée, tout en commençant à se vider l’esprit de toutes considérations quelle qu’elles soient. Il lui fallait trouver la paix, la paix intérieure, celle de l’esprit mais aussi, celle des sens parfois si trompeur. Habituée à ce genre de travail de concentration, le maître jedi ne mit guère plus d’une poignée de secondes avant de se fondre dans la force. La Force… Elle portait bien son nom en réalité. D’une nature définitivement abstraite pour ceux qui n’y étaient pas sensible, pour les jedi elle était en revanche un havre ou chacun d’entres eux pouvaient aller se ressourcer. Ils y puisaient tout aussi bien la quiétude de l’esprit, que un regain de force à proprement parler, afin de trouver le courage qui leur était bien souvent nécessaire. C’était un peu comme flotter telle une brise aussi légère que immatérielle, au sein d’un ouragan de douceur. Plus prosaïquement et pour les imaginaires des plus limités, c’était aussi, en quelque sorte, comme se laisser flotter à la surface d’un océan sans rien d’autre à l’horizon que le ciel paisible. Il était toujours d’une très grande complexité, que de tenter d’expliquer la chose aux non initiés et sans doute aussi là, une des raisons qui faisait que certaines personnes ne croyaient pas à la force et, de fait, considéraient donc l’ordre comme étant des escrocs cherchant à manipuler la république.

Combien de temps Sii’thïa passa-t-elle, confortablement lovée au creux de la force ?

Difficile à dire en vérité, car au sein de la force le temps n’avait plus vraiment de réalité concrète. Quelques heures sans doute, puisque ce fut une perturbation dans le cours de celle-ci qui la fit doucement revenir dans le monde matériel. Celle-ci n’était toutefois pas de nature agressive, bien au contraire. IL y avait comme un certain doute, une certaine hésitation presque timide… Le maître jedi ouvrit alors les yeux d’ou jaillit l’éclat doré de ses pupilles irisées et une sonnerie se fit entendre au niveau de la porte de la cabine. Elle entendit alors la voix de son hôte, qui s’enquérra de sa bonne santé. Dans un sourire amusé, la jedi se redressa alors et attendit quelques instants avant de se décider à déverrouiller la porte de la cabine à l’aide d’une seconde et toute aussi légère, vague de force. Sii’thïa se leva alors, remit son sombre manteau sur ses épaules afin de dissimuler à nouveau son double sabre laser au regard du contrebandier et dirigea ses pas en direction de la porte de la cabine qu’elle ouvrit en effleurant délicatement le bouton du panneau de contrôle.

En s’ouvrant, celle-ci laissa apparaître un Dranor des plus souriant, quoi que semblant empreint d’une certaine gène. Il s’enquérra une fois de plus de son bien-être, tout en lui lançant une petite pique non dénuée d’un certain humour taquin. Sii’thïa s’en amusa tout aussi brièvement, que intérieurement : le jeu reprenait donc ? Le regard que porta le contrebandier en direction de l’intérieur de la cabine ne lui échappa certes pas, il aurait d’ailleurs fallu qu’elle soit aveugle pour ne pas le voir, tant il avait été porté sans une grande discrétion. Il l’informa ensuite de leur prochaine arrivée sur Commenor, tout en l’interrogeant sur la manière dont elle avait bien pu occuper toutes ces longues heures, toute seule dans la solitude de sa cabine. Cette fois-ci ce fut Si’thïa qui afficha un sourire avenant, quoi que non dénué d’une certaine facétie, lorsqu’elle lui répondit :

‘’Je ne suis jamais seule, vous savez capitaine… Ma famille est toujours présente autour de moi…. Mais je vois que l’intérieur de la cabine vous intéresse tout particulièrement… Craignez-vous par hasard, que j’ai saccagé celle-ci au cours des quelques heures passé ?’’

La réponse s’était voulu facétieuse du début à la fin : il y avait la petite remarque sur sa famille et sa perpétuelle présence à ses côtés qui devrait sans doute donner encore un peu plus à penser au contrebandier sur la nature plus ou moins sectaire de ladite famille, bien que la encore la jedi n’avait pas menti. Qui se plongeait dans la force, n’était jamais seul. Ensuite, elle s’était amusée à rebondir sur la petite moquerie gentille de ce même contrebandier, concernant sa confiance à son égard, visant à ne pas détériorer son vaisseau si jamais elle décidait de s’y promener en toute liberté. Elle ajouta encore, fin de conclure ses réponses :

‘’Si vous voulez tout savoir capitaine, j’ai longuement réfléchi à ma mission à venir et à la façon de la conduire au mieux et le plus promptement possible. Ceci dit étant dit et puisque nous sommes presque arrivé à destination, que diriez-vous si nous retournions tous deux au poste de pilotage afin de terminer la première partie de notre voyage ?’’

L’explication concernant son activité au cours de sa réclusion avait été aussi concise que, finalement, peu instructive pour Dranor qui en était une fois de plus pour ses frais.

Devait-il pour autant se décourager… Hum… Le voyage n’était pas encore terminé après tout…
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MAprès que la jeune femme lui ai ouvert, le contrebandier resta toutefois en dehors de la chambre, cette pièce était après tout la sienne le temps du voyage et malgré le coup d’œil qu'il avait jeté à l'intérieur, (un peu aussi pour voir si elle n'avait pas foutu le bazar) Dranor campa sur sa position, accotant son épaule sur la chambranle métallique du sas d'accès, l'écoutant lui répondre. Une réponse toujours des plus vagues, décidément! Tout les deux n'avaient pas finit de jouer à ce petit jeu du chat et de la souris. D'un autre coté même si cela avait le don de l'énerver légèrement, il aimait bien ce petit cote femme emprunte de mystère, ce n'était donc pas si mal tout compte fait, et doucement mais sûrement il s'y faisait. D'un sourire légèrement mutin le capitaine répondit à Sii'thïa qui n'avait toujours pas quitté sa tenue tout de noir:

"Ha oui... Bien sur la famille tout ça...je comprends... Je constate avec joie que vous n'avez pas perdu votre sens de la repartie! Pour ce qui est de votre cabine, je suis le genre d'homme bordélique mais qui prends soins de ses affaires. Alors je préfère m'assurer que tout de passe au mieux. Vous savez ce que c'est, des fois on croit connaître les gens... Alors que non..."

Dans un léger rire le contrebandier regarda la jedi incognito, secouant doucement la tête . Il était vrai que l'intérieur de son vaisseau était plutôt bien rangé et organisé mais il sa cabine elle, était drôlement surchargée et passablement mal rangé de souvenirs cher à son cœur venant de différents systèmes et personnes ayant croisé son chemin alors qu'il parcourait la galaxie.
Dans un sens le jeune homme était un peu fétichiste, il se complaisait à Entasser tout ces "ramasse poussière" aimant se rappeler les bons et moins bon moments. Dranor glissât sa main instinctivement dans sa poche venant effleurer du bout des doigts le dé à jouer qu'il avait fait tailler dans une des pierres précieuses que Zora lui avait laissé avant leur séparation deux ans plus tôt. Oui, il était fétichiste et le pire dans tout cela c'était qu'il ne s'en rendait même pas compte. Bref!
Observant la jeune femme au lèvres écarlate, le Capitaine opina du chef à sa proposition de le rejoindre à la cabine de pilotage. Se décollant de l'armature du sas d'accès de son hôte d'un geste de l'épaule.

"Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre."

Laissât il échapper venant prendre la direction du cockpit alors qu'il glissa ses mains dans ses poches, tripotant toujours son dé porte bonheur couleur ambre de la pulpe de ses doigts. Parcourant rapidement le couloir d'accès menant au poste de pilotage le jeune homme regarda sa montre distraitement, calculant rapidement mentalement leur heure d'arrivé.
Laissant a la jeune femme le loisir de prendre la place a coté de lui, Dranor posât son arrière train sur son fauteuil de capitaine, reprenant les commandes alors que le vaisseau sortit du tunnel hyperspatial, les choses sérieuses allaient enfin pointer le bout de leur nez. Activant quelques manettes, le vaisseau vira en direction de Comménor, la planète remplissant presque la totalité de la vitre blindée du poste de pilotage. Regardant sa passagère en coin, le contrebandier lui glissât doucement:

"J'espère que tout va bien se se passer pour vous là en bas, et que votre mission ne vous laissera pas le loisir de revenir en pièces détachées."

Il lui sourit légèrement reportant son regard vers leur planète de destination. Approchant de plus en plus de leur destination, le capitaine contacta les autorités aéroportuaire en vu de leur prochain atterrissage.
Ceci fait avec une rigueur et relative relaxation, travail habituel oblige, le jeune homme amorçât la descente vers la cité ou s'élevait nombreux buildings et bâtiments. Slalomant légèrement entre les immeubles pour rejoindre la plate-forme indiquée par les opérateurs de la tour de contrôle, Dranor fit ralentir son vaisseau jusqu'à hauteur de l'air d'atterrissage, utilisant les répulseurs pour poser dans une souplesse presque incroyable le vaisseau cargo Corrélien à la coque dorée. Coupant les gaz et désactivant peu à peu les systèmes embarqués, le capitaine Darinson de leva de son fauteuil, remettant ses lunettes sur son nez ainsi que son chapeau, en vu de sortir, vérifiant ses armes, dans l'hypothèse d'une rencontre fortuite avec un chasseur de primes... Le jeune homme s'adressa à sa passagère.

"Bien! Nous y voilà, je vous laisse mener votre tache à bien, quand à moi, je vais aller réapprovisionner le vaisseau. Ne vous inquiétez pas je n'oublie pas votre petite demande!"

Sortant son holocommunicateur, le jeune homme observa un instant Sii'thïa puis rajouta:

"Je vais vous laisser ma holofréquence, si jamais les choses tournent mal. Bon, ce n'est qu'en cas d’extrême urgence, ce n'est pas un moyen détourné de récupérer votre fréquence pour vous tenir la jambe sans raison. Mais en cas de besoin, n 'hésitez pas je suis plutôt habile de mes mains, et la chance fait partie de mes compétences !''

D'un hochement de tête accompagné d'air entendu, le capitaine transféra son identification, il était vrai qu'il ignorait totalement dans quoi pouvait tremper sa passagère, mais il savait une chose : les cadavres ne payaient généralement pas ce qu'ils devaient, alors même rien qu'au cas ou, dans l'optique de se faire payer, le contrebandier pourrait lui prêter main forte, enfin si toutefois sa mission requérait un quelconque danger physique, après tout peut être n’était elle pas du genre à prendre des risques inconsidérés, enfin cela, il n'en savait rien. Mieux vaut prévenir que guérir, c’était toujours une bonne devise, devise qu'il n'avait pas toujours coutume d'utiliser bien entendu...
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La maître jedi acquiesça à l’invitation du capitaine Darinson et le suivit de son pas gracile jusqu’au poste de pilotage précédemment abandonné. Tout en cheminant, elle se remémora la parole de son hôte qui avait sensiblement sonné comme une petite attaque toute personnelle à son égard : on croit connaître les gens et en fin de compte… Cet apparent brave homme avait-il pris toute la conscience de la vérité vraie qu’il avait alors évoqué en esquissant ces quelques mot, de prime abord sans la moindre importance ? Malgré tout le bien qu’elle pouvait éventuellement penser de lui, Sii’thïa douta que cela fut réellement le cas. Sans doute, comme bien des gens, avait-il tout simplement sortie une idée, certes vraie, mais finalement toute faite. Dans le même temps, la jeune femme lui reconnaissait bien volontiers l’inutilité de deviser sur la philosophie de la nature des êtres, dans son secteur d’activité.

Une fois de retour dans le poste de pilotage, elle laissa Dranor prendre place à son poste de commandant et, à nouveau, s’installa à son tour dans le fauteuil du co-pilote. Tandis que le capitaine s’affairait afin de mettre en place leur entrée dans l’espace, la maître jedi demeura assez silencieuse alors que son regard irisé d’or et teinté de ténèbre se perdait dans la contemplation du tunnel d’hyperespace. Bientôt… Oui, bientôt… La plus délicate de ses deux missions allait commencer. Certes pas la plus dangereuses sur le plan physique, mais qui pouvait pourtant se révéler des plus périlleuse si d’aventure elle était entreprise de bien maladroite manière. Il lui faudrait peut-être du temps pour la mener à bien et c’était pour cela qu’elle avait pris soin de prévenir le capitaine Darinson de son éventuelle besoin de passer la nuit sur place. Ce qui expliquait d’ailleurs qu’elle n’avait pas vraiment discuter le prix de son voyage, la possibilité de la chose ayant naturellement été pensé et intégré dans ce dernier.

Lorsque la voie supraluminique laissa finalement la place à l’espace réel dans une myriade de traits lumineux s’évanouissant dans le vide stellaire, la maître jedi ne sembla pas ciller du regard tant celui-ci paraissait ailleurs, un peu comme si déjà elle était partie pour accomplir sa mission. Ce ne fut que lorsque le vaisseau corellien vira de bord afin de se diriger vers la planète Commenor qui ne cessait de grandir à travers le cockpit, que Sii’thïa sembla revenir dans le moment présent. Comme bien des planètes dans la galaxie vue du ciel, l’astre qui lui faisait face était d’une réelle beauté. Elle trouvait que c’était là une chose fort étrange en vérité, sachant que les êtres vivants et leur technologie avaient généralement la très fâcheuse, pour ne pas dire désagréable et dévastatrice habitude, de phagocyter tous les endroits qu’ils colonisaient. Le meilleur exemple, pour ne pas dire là encore le plus triste, était bien entendu Coruscant, la capitale monde. Bien qu’elle ne puisse en être absolument certaine, Sii’thïa doutait très fortement qu’il restait un seul endroit sur ce monde, hormis les calottes glaciaires des pôles, qui soit encore naturel. La maître jedi se demandait d’ailleurs si un jour Coruscant n’allait pas finir par s’effondrer sous le poids de ses propres infrastructures… Faudrait-il un jour sauver la capitale, en déplaçant ses milliards de milliards d’individus sur plusieurs autres planètes ? Assurément, ce serait un énorme bouleversement que ce jour-là.

Perdue dans ses philosophiques pensées qui effrayeraient sans doute Dranor et son flegmatique sens du concret, ce fut le propos de ce dernier qui l’en tira pourtant avec une petite plaisanterie qui se voulu sans doute être plutôt amusante… Enfin, le supposa Sii’thïa en tous cas. Elle tourna alors légèrement son visage en biais en direction du capitaine et afficha un subtile sourire empreint d’un timide amusement, juste avant de lui répndre :

‘’Je l’espère aussi capitaine, j’ai bien peur de ne pas avoir pensé à en apporter de rechange avec moi’’

La réponse n’avait été en aucun cas moqueuse, même si ce type d’expression lui avait toujours paru assez malvenue. Après tout et même si on pouvait effectivement avoir des membres artificiels, le corps d’un être vivant n’était pas une machine dont il suffisait de changer une pièce manquante, perdue ou bien encore défaillante. Perdre un membre ou bien un organe quelconque, c’était littéralement comme perdre une partie de soit même que, jamais plus, on ne pourrait retrouver.

Une fois le cargo entré dans l’atmosphère de la planète, les choses s’accélérèrent quelque peu. L’espace sombre laissa la place à un ciel bleuté et dénué d’étoile qui, lui-même, céda très rapidement la place à un paysage urbain qui témoignait indéniablement de la présence permanente d’êtres vivants. Continuant sa route jusqu’à l’astroport, le vaisseau débuta alors un jeu de slalom entre les hautes tours de la ville qui semblait insolemment défier les cieux eux-mêmes. Si vu de l’espace Commenor lui avait paru belle, la même planète vu de l’intérieur l’était soudain nettement moins avec ses innombrables constructions de métal et de verre. Certes, ce n’était pas encore du niveau de Coruscant, mais certaines planètes semblaient vouloir s’en approcher dangereusement, lentement mais sûrement.

Mais cette petite réflexion toute personnelle sur la construction urbaine des planètes de la galaxie s’évanouit presque instantanément lorsque le cargo ralentit très fortement afin de se positionner en vue d’atterrir enfin sur la plate-forme d’accostage ou, étonnement, le capitaine Darinson les déposa sans trop de secousse. Peut-être que finalement il avait raison, peut-être que son vieux coucou avait encore quelque chose dans le ventre après tout. Une fois cela fait, il s’était alors levé le premier alors que la maître jedi prenait tout son temps. Elle le regarda d’un air songeur vérifier ses armes, comme si il s’attendait à devoir en faire usage une fois hors de son appareil. Etait-ce le cas ?

Dranor s’adressa une nouvelle fois à elle, lui signifiant alors de façon explicite que c’était le moment pour leurs chemins respectifs de se séparer enfin. Le capitaine se proposa également de lui donner sa fréquence de transmission pour le cas ou la maître jedi aurait besoin de recourir avec urgence à ses services, Celle-ci accepta son offre, bien qu’elle savait ne pas en avoir le besoin. Mais après tout, pourquoi pas… Toutefois, tout en se levant à son tour elle ne pu s’empêcher de lui lancer une ultime petite boutade avant de partir accomplir sa mission :

‘’C’est très aimable à vous capitaine Darinson, mais si j’en juge par le soin que vous avez apporté à la vérification de vos armes, ne serait-ce pas plutôt vous qui auriez éventuellement besoin de mes services une fois hors de ce vaisseau ?’’

Sii’thïa lui offrit alors un sourire mi moqueur, mi cynique, avant d’ajouter :

‘’Néanmoins, je vous remercie de vôtre grande sollicitude à mon égard… Alors à bientôt capitaine, que chacun de nous aille accomplir sa mission de la manière la plus rapide et efficace qui soit, en faisant en sorte de revenir à bord en un seul morceau… Et indemne de préférence’’

Puis, la maître jedi descendit sa large capuche ténébreuse sur son visage et elle tourna les talons afin de se diriger vers la rampe d’embarquement du cargo qu’elle descendit rapidement, avant de disparaitre dans les méandres du spatioport sans l’ombre d’un quelconque remord.
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Sii'thïa sortit donc du vaisseau, toujours aussi mystérieuse qu'à son habitude, ce qui ne déçu nullement le capitaine Darinson, ce serait d'ailleurs mentir que de dire qu'il s'attendait à une autre attitude de sa part. D'un léger mouvement négatif de la tête il la regarda quitter le poste de pilotage, alors que lui aussi préparait ses affaires pour sortir. Manteau, chapeau, blasters et lunettes de soleil. La panoplie complète du parfais cowboy de l'espace, une race en voie d'extinction, mais le contrebandier était bien décidé à en être le digne représentant, quitte à en être un, autant être le meilleur!
Et en toute fausse modestie il s'estimait de loin le moins mauvais.
Se dirigeant donc vers le sas d'accès où était entreposé son speederbike Aratech qu'il enfourcha tel un cavalier solitaire (qu'il était par ailleurs). D'un doigt sur son brassard de commande, le capitaine actionna l'ouverture de la rampe d'accès, et fit vrombir le moteur de la grosse cylindrée grise anthracite avant de sortir au pas du vaisseau.

Après quelques minutes pendant lequel le contrebandier profita pour faire un excès de vitesse ou deux, grillant par ailleurs quelques priorités  et après quelques regards lancé à son insu, un peu à cause du son du moteur relativement élevé, le capitaine gara son speederbike à l'entrée d'un magasin général. Mettant le pied à terre et descendant de sa monture en acier, le jeune homme planta un cigare au coin de sa bouche, ah ça, on pouvait dire qu'il avait la Dranou's touch, on aurait pu le reconnaitre à des années lumières à la ronde! Passant finalement la double porte en plexiverre de la bâtisse, le contrebandier, les mains dans les poches de son manteau entra dans le magasin. Regardant dans les étalages de fruits et légumes dans lesquels il sélectionna quelques produits frais pour renflouer les placards de la cuisine de son vaisseau. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas acheté de denrées fraiches, sa passagère le motivait à faire quelques efforts culinaires, mais il ne pouvait se résoudre à ne pas penser, ou plutôt se questionner une nouvelle fois sur elle lorsqu'il entra dans le rayon "sucre et cochonneries". Pourquoi donc acheter tout ça? Dubitatif, Dranor se dirigea vers le distributeurs de bonbons et sucreries. N'étant pas un grand fan de ces trucs sucrées, il ne savait pas vraiment que choisir. Tapotant un peu du bout des doigts sur le distributeur, le capitaine se retrouvait devant un problème épineux.

"Ho et puis merde fais chier..." 

Laissa il échapper entre ses lèvres refermées sur son cigare. Dranor appuya sur quelques boutons prennant deux cent grammes de chaques sortes. Bombes à la fraise, Hutt acidulé, torpille pétillantes... Et tellement d'autres sortes. Avec trois kilogrammes de sucre, la jeune femme aurait sûrement amplement de quoi faire. Se dirigeant finalement à la caisse, le contrebandier déposa le tout sur le tapis roulant où une rodienne, jolie d'ailleurs, scanna ses articles, regardant de ses yeux noirs la montagne de sucre, avant de glisser ses deux agates ténébreuses et interrogatrices vers le  capitaine.
Celui ci, la regardant par dessus le verre de ses lunettes, posa son coude sur la caisse enregistreuse et laissa échapper d'une voix suave:

"Hooo oui je sais... J'aime bien le sucre... Vous finissez à quel heure?.... À vingt deux heures?"

Le jeune homme ne perdant pas le nord, jeta un rapide coup d'oeil à sa montre à aiguilles. Cela ferait un peu juste... Et puis il se devait de rester raisonnable, c'était un peu dommage d'ailleurs, la caissière Rodienne avait plutôt l'air très réceptive à ses avances... Et puis il ne fallait surtout pas oublier sa passagère, ce n'était pas son genre de laisser poireauter ses clients à l'extérieur du vaisseau...surtout lorsqu'ils payaient! Faisant une petite moue, le capitaine remonta ses lunettes sur l'arrête de son nez et lui sourit tout en payant la facture .

"C'est dommage, j'ai un planning chargé. Une autre fois peut être!"

Passant son index sur la joue de la jeune femme, il lui fit un clin d'oeil, ramassant ses paquets avant de sortir, sourire toujours vissé aux lèvres. Chassez le naturel, il revient vite au galop... Sortant du magasin, le contrebandier ouvrit le coffre sous la selle de son speeder et rangea ses courses. Enfourchant sa bécane le jeune homme regarda sa montre de nouveau, que pouvait faire la jeune femme? Où était elle? Dranor se posait beaucoup de questions à son sujet. Démarrant son speederbike Aratech dans un vrombissement tonitruant, le capitaine Darinson décida de faire un petit tour en ville histoire de passer un peu le temps avant de rentre sur son vaisseau...

 
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