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# Le rugissement des sabres [mission] - Sam 12 Mai 2012 - 15:28
Lana Anthana somnolait tranquillement, la tête délicatement posée contre l'épaule Neith. Elle se trouvait à bord de l'Olympus, un long courrier spatial transportant une centaine de passagers vers Nar Shaddaa. Drôle de vaisseau pour une princesse...
A vrai dire, elle était ici incognito. La présence d'une sénatrice sur la lune des contrebandiers serait sans doute mal vue, surtout si ses activités avaient des rapports avec les sith, ou une quelconque activité criminelle... Sa célébrité devait la pousser à se montrer discrète. Aujourd'hui, elle était une simple contrebandière, Sarah Conseco. Elle avait même subit un peu de chirurgie esthétique au visage, suffisamment pour qu'on ne la reconnaisse pas immédiatement... Même si quelqu'un voulait la reconnaitre, elle avait déjà des alibis. Officiellement, elle était dans sa tour à Kuat, et elle avait déjà des témoins... On pouvait reprocher de nombreuses choses à la sith, mais elle était méticuleuse.
Elle alla se blottir dans les bras de son apprenti et amant, d'une humeur calîne. La couverture du jeune homme le montrait comme étant son mari. Statut proche de la réalité, à ceci près qu'elle ne considérait pas vraiment Neith comme son égal, mais plutôt comme son jouet. Un simple détail...
Le voyage avait été pénible. La princesse n'avait plus l'habitude de voyager parmi le bas peuple. Coincée sur un des sièges du vaisseau pendant près de deux jours, elle avait amèrement regretté l'intimité de sa navette personnelle. Elle n'avait même pas eu un instant seule avec Neith, et son voisin de siège devait avoir de sérieux problème d'intestins. Elle détestait les gueux... Au moins avait-elle son apprenti avec elle, il pouvait lui tenir un peu la conversation.
Ils purent enfin poser le pied sur une plateforme d’atterrissage de la lune des contrebandiers, centre de la racaille de la galaxie. Que ne fallait-il pas faire pour satisfaire ses ambitions. Se mêler à la pègre, à la lie de la galaxie, quelle honte. Alors qu'ils quittaient le spatioport du secteur Correllien de l'immense ville, Lana resta pendue au bras de son amant, l'air terriblement mal à l'aise. Sa démarche lui semblait saccadé, et c'était la première fois depuis longtemps qu'elle ne portait pas de talons aiguilles, mais une paire de bottine plate, pratique mais terriblement peu esthétique. Le reste de sa tenue était aussi pauvre : elle avait un pantalon d'un noir paraissant trop grand pour elle, et qui devait être serré avec une ceinture autour de ses maigres hanches pour ne pas qu'il tombe par la seule force de la gravité. Elle avait également un gilet d'un brun sale, laissant ses bras pâles exposés.
Elle détestait ces vêtements. Il lui donnait l'impression d'être terriblement... quelconque. Pour quelqu'un qui avait passé sa vie à tenter de se démarquer des autres, c'était désastreux.
- Trouvons Gabdas le Hutt, murmura-t-elle à son apprenti pour dessus le grondement de la foule qui les entourait.
Après tout, ils étaient ici pour cela... Trouver Gabdas le Hutt pour négocier avec lui. Il était parvenu aux oreilles de Lana que ce dernier possédait une terrible invention, que ce soit une arme ou quoique ce soit d'autre. C'était l'inventeur lui même qui le lui avait dit. Il lui avait demandé de ramené son projet... Quel imbécile. Elle comptait bien la garder pour elle, quoi qu'il puisse trouver à y dire.
- Que penses-tu de tout ça ? demanda-t-elle à Neith, désignant du menton les quartiers mal famés environnants et en se blottissant un peu plus contre lui.
A vrai dire, elle était ici incognito. La présence d'une sénatrice sur la lune des contrebandiers serait sans doute mal vue, surtout si ses activités avaient des rapports avec les sith, ou une quelconque activité criminelle... Sa célébrité devait la pousser à se montrer discrète. Aujourd'hui, elle était une simple contrebandière, Sarah Conseco. Elle avait même subit un peu de chirurgie esthétique au visage, suffisamment pour qu'on ne la reconnaisse pas immédiatement... Même si quelqu'un voulait la reconnaitre, elle avait déjà des alibis. Officiellement, elle était dans sa tour à Kuat, et elle avait déjà des témoins... On pouvait reprocher de nombreuses choses à la sith, mais elle était méticuleuse.
Elle alla se blottir dans les bras de son apprenti et amant, d'une humeur calîne. La couverture du jeune homme le montrait comme étant son mari. Statut proche de la réalité, à ceci près qu'elle ne considérait pas vraiment Neith comme son égal, mais plutôt comme son jouet. Un simple détail...
Le voyage avait été pénible. La princesse n'avait plus l'habitude de voyager parmi le bas peuple. Coincée sur un des sièges du vaisseau pendant près de deux jours, elle avait amèrement regretté l'intimité de sa navette personnelle. Elle n'avait même pas eu un instant seule avec Neith, et son voisin de siège devait avoir de sérieux problème d'intestins. Elle détestait les gueux... Au moins avait-elle son apprenti avec elle, il pouvait lui tenir un peu la conversation.
Ils purent enfin poser le pied sur une plateforme d’atterrissage de la lune des contrebandiers, centre de la racaille de la galaxie. Que ne fallait-il pas faire pour satisfaire ses ambitions. Se mêler à la pègre, à la lie de la galaxie, quelle honte. Alors qu'ils quittaient le spatioport du secteur Correllien de l'immense ville, Lana resta pendue au bras de son amant, l'air terriblement mal à l'aise. Sa démarche lui semblait saccadé, et c'était la première fois depuis longtemps qu'elle ne portait pas de talons aiguilles, mais une paire de bottine plate, pratique mais terriblement peu esthétique. Le reste de sa tenue était aussi pauvre : elle avait un pantalon d'un noir paraissant trop grand pour elle, et qui devait être serré avec une ceinture autour de ses maigres hanches pour ne pas qu'il tombe par la seule force de la gravité. Elle avait également un gilet d'un brun sale, laissant ses bras pâles exposés.
Elle détestait ces vêtements. Il lui donnait l'impression d'être terriblement... quelconque. Pour quelqu'un qui avait passé sa vie à tenter de se démarquer des autres, c'était désastreux.
- Trouvons Gabdas le Hutt, murmura-t-elle à son apprenti pour dessus le grondement de la foule qui les entourait.
Après tout, ils étaient ici pour cela... Trouver Gabdas le Hutt pour négocier avec lui. Il était parvenu aux oreilles de Lana que ce dernier possédait une terrible invention, que ce soit une arme ou quoique ce soit d'autre. C'était l'inventeur lui même qui le lui avait dit. Il lui avait demandé de ramené son projet... Quel imbécile. Elle comptait bien la garder pour elle, quoi qu'il puisse trouver à y dire.
- Que penses-tu de tout ça ? demanda-t-elle à Neith, désignant du menton les quartiers mal famés environnants et en se blottissant un peu plus contre lui.
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Lun 14 Mai 2012 - 14:09
A bord de l’Olympus, Neith ne sentait enfin dans son monde. Les galères de son quotidien d’autrefois, l’ambiance et même les odeurs lui parvenaient de nouveau. C’était une sensation assez étrange, presque troublante, que de revenir à ce que l’on avait pu être. Evidemment, il n’avait pas changé fondamentalement. Se renier aurait été pire que tout pour lui, mais Neith devait avouer qu’il s’était habitué à son nouveau style de vie, au sein de la caste aristocratique de Kuat. Ce retour aux sources, ou peu s’en faut, constituait donc une coupure dans le train-train de sa vie de tous les jours, coupure qu’il accueillait avec joie d’ailleurs.
Mais ce n’était apparemment pas le cas de sa compagne et Maitresse. Lana semblait n’avoir jamais été habituée à un tel style de vie, à côtoyer ce genre de personnages, à voyage de cette manière. Si Neith avait découvert un monde totalement nouveau à son arrivée sur Kuat et aux côtés de la Sith, il lui paraissait que son expérience s’était avérée plus douce et simple que celle que vivait Lana actuellement. Neith essayait donc de rendre le voyage passable pour sa Maitresse en lui tenant la conversation, ce dont il avait encore parfois un peu de mal. Il n’était pas forcément quelqu’un qui n’aimait pas parler, mais dans les cercles aristocratiques de Kuat, les plus riches et les plus puissants parlaient en premier. Neith avait donc appris à être à sa place. Rester dans l’ombre et se faire oublier étaient d’ailleurs deux choses qui lui avaient toujours réussi.
Bien qu’il soit revenu dans un monde familier, cela n’empêcha pas le voyage vers Nar Shadaa d’être long et peu distrayant. Neith s’était bien vite rendu compte qu’il n’y avait tout simplement rien à faire à bord de l’Olympus sinon attendre et observer les autres passagers, activité qui l’occupa d’ailleurs une bonne partie du voyage, entre deux discussions avec Lana. Par l’observation et l’usage passif de la Force, il essayait de repérer les forces et les faiblesses des passagers, de trouver la meilleure manière de mener à bien tel ou tel assassinat ou encore de prendre en note les différents points de sortie du vaisseau. Pourtant prenante, son occupation n’aida cependant pas à faire avancer plus rapidement le voyage.
Quand ils furent enfin arrivés au spatioport correllien de Nar Shadaa, Neith et Lana se comportèrent tous deux selon le rôle qu’ils s’étaient donné, lui n’était rien de plus que le mari d’une contrebandière connue sous le nom de Sarah Conseco. Se fondant dans le décor par leurs tenues et leur démarche, ils n’eurent aucun mal à sortir de la station. Ne restait plus qu’à trouver le fameux Gabdas le Hutt, leur employeur. Ensuite, la décision appartenait à Lana de savoir que faire en sa compagnie. Nul doute qu’il ne serait pas très difficile à trouver pour eux, comme pour n’importe qui d’autre de suffisamment renseigné ou volontaire. Un bandit de Nar Shadaa faisant appel à des Sith pour l’aider ne pouvait être qu’une personne riche et relativement puissante. Même en se cachant, retrouver sa trace était à la portée de beaucoup. Et Neith n’était pas vraiment persuader que ce Gabdas était de ceux qui se cachent.
La piste qu’ils suivaient les conduisit rapidement aux quartiers mal famés de la ville, un peu en retrait du spatioport. Ni trop loin pour ne plus être en retrait des affaires galactiques, ni trop près pour être sous la menace de nouveaux arrivants. Et la dangerosité des quartiers s’avérait être une parfaite première protection en cas de menace. En somme, un endroit plutôt bien choisi par le Hutt. A la vue de l’environnement les entourant, Lana se blottit un peu plus contre lui. C’était un univers totalement différent pour elle, tandis que pour lui…
« C’est mon monde. »
Neith lui exposa ensuite ses idées quant à l’emplacement stratégique de l’endroit pour un bandit comme Gabdas le Hutt, puis entraina sa Maitresse au cœur des quartiers. Pour de simples voyageurs, l’endroit se serait certainement transformé en coupe-gorge. Mais les malfrats avaient un don pour repérer les cibles à éliminer et les potentiels clients voulant avoir affaire avec le maître des lieux. Aussi personne ne leur barra le passage, mais Neith sentait peser de nombreux regards sur leurs déplacements.
Mais ce n’était apparemment pas le cas de sa compagne et Maitresse. Lana semblait n’avoir jamais été habituée à un tel style de vie, à côtoyer ce genre de personnages, à voyage de cette manière. Si Neith avait découvert un monde totalement nouveau à son arrivée sur Kuat et aux côtés de la Sith, il lui paraissait que son expérience s’était avérée plus douce et simple que celle que vivait Lana actuellement. Neith essayait donc de rendre le voyage passable pour sa Maitresse en lui tenant la conversation, ce dont il avait encore parfois un peu de mal. Il n’était pas forcément quelqu’un qui n’aimait pas parler, mais dans les cercles aristocratiques de Kuat, les plus riches et les plus puissants parlaient en premier. Neith avait donc appris à être à sa place. Rester dans l’ombre et se faire oublier étaient d’ailleurs deux choses qui lui avaient toujours réussi.
Bien qu’il soit revenu dans un monde familier, cela n’empêcha pas le voyage vers Nar Shadaa d’être long et peu distrayant. Neith s’était bien vite rendu compte qu’il n’y avait tout simplement rien à faire à bord de l’Olympus sinon attendre et observer les autres passagers, activité qui l’occupa d’ailleurs une bonne partie du voyage, entre deux discussions avec Lana. Par l’observation et l’usage passif de la Force, il essayait de repérer les forces et les faiblesses des passagers, de trouver la meilleure manière de mener à bien tel ou tel assassinat ou encore de prendre en note les différents points de sortie du vaisseau. Pourtant prenante, son occupation n’aida cependant pas à faire avancer plus rapidement le voyage.
Quand ils furent enfin arrivés au spatioport correllien de Nar Shadaa, Neith et Lana se comportèrent tous deux selon le rôle qu’ils s’étaient donné, lui n’était rien de plus que le mari d’une contrebandière connue sous le nom de Sarah Conseco. Se fondant dans le décor par leurs tenues et leur démarche, ils n’eurent aucun mal à sortir de la station. Ne restait plus qu’à trouver le fameux Gabdas le Hutt, leur employeur. Ensuite, la décision appartenait à Lana de savoir que faire en sa compagnie. Nul doute qu’il ne serait pas très difficile à trouver pour eux, comme pour n’importe qui d’autre de suffisamment renseigné ou volontaire. Un bandit de Nar Shadaa faisant appel à des Sith pour l’aider ne pouvait être qu’une personne riche et relativement puissante. Même en se cachant, retrouver sa trace était à la portée de beaucoup. Et Neith n’était pas vraiment persuader que ce Gabdas était de ceux qui se cachent.
La piste qu’ils suivaient les conduisit rapidement aux quartiers mal famés de la ville, un peu en retrait du spatioport. Ni trop loin pour ne plus être en retrait des affaires galactiques, ni trop près pour être sous la menace de nouveaux arrivants. Et la dangerosité des quartiers s’avérait être une parfaite première protection en cas de menace. En somme, un endroit plutôt bien choisi par le Hutt. A la vue de l’environnement les entourant, Lana se blottit un peu plus contre lui. C’était un univers totalement différent pour elle, tandis que pour lui…
« C’est mon monde. »
Neith lui exposa ensuite ses idées quant à l’emplacement stratégique de l’endroit pour un bandit comme Gabdas le Hutt, puis entraina sa Maitresse au cœur des quartiers. Pour de simples voyageurs, l’endroit se serait certainement transformé en coupe-gorge. Mais les malfrats avaient un don pour repérer les cibles à éliminer et les potentiels clients voulant avoir affaire avec le maître des lieux. Aussi personne ne leur barra le passage, mais Neith sentait peser de nombreux regards sur leurs déplacements.
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Lun 14 Mai 2012 - 21:20
-Il s'appelle Alessandro Volta, il a inventé une sorte de pile nucléaire, quelque chose dans ce genre. Il a bien insisté en disant qu'elle était capable d'alimenter un circuit immense ou bien servir à fabriquer une bombe. Rien que ça...
Assise sur les banquettes délavées d'une navette qui devait mener sur Nar Shaddaa, Ellana entreprit d'expliquer la situation à Gamaliel. Elle s'interrompit soudainement lorsque son reflet apparut dans la vitre, brune aux yeux verts, elle-même peinait à se reconnaître. Ces accessoires étaient peut-être superflus, mais la jedi tenait à éviter tout conflit et anticiper le pire. Et c'était une attitude raisonnable, surtout si deux jedis se rendaient sur la lune des contrebandiers. Dominée et corrompue par de puissants malfaiteurs, l'ordre et la justice républicaine n'était pas réellement la bienvenue dans ce monde des Hutt. Aussi, habillés aussi sobrement que possible, la jedi constata avec satisfaction qu'ils se mêlaient parfaitement dans la foule. Un simple pantalon noir, des bottines confortables et un gilet sobre faisaient l'affaire apparemment.
-Ses vidéos de surveillance ont montré des hommes de Gabdas le Hutt, aussi notre première piste nous conduit directement à lui. Ah oui, Volta a également dit qu'on ne serait pas les seuls sur cette voie. Apparemment, il a engagé des mercenaires...Retrouvons cette pile avant eux, sinon Volta ne risquera jamais de la revoir. Un contrat est un contrat, mais dès fois l'objet que l'on recherche a bien plus de valeur que le prix qu'on nous paye. Et si jamais, ces mercenaires s'en rendent compte...
Lorsqu'on lui avait parlé d'un vol, la jedi avait d'abord haussé les sourcils. La police galactique était aussi très compétente pour ce genre de délit. Mais lorsqu'on lui avait parlé d'un moyen de fabrication d'une bombe, la donne avait changé. S'absentant encore une fois du Temple, la jedi était accompagné, non pas de son padawan, mais de Gamaliel. Ellana ne se souvenait plus trop des raisons de pourquoi elle l'avait choisis particulièrement, elle ignorait encore si elle en avait, mais Gamaliel faisait preuve de bon sens et c'était un bon élément, cela suffisait.
-Comment est-ce que mes enfants s'en sortent avec toi ? C'est juste par curiosité. En tout cas, eux, ils sont ravis.
Faire une mission ensemble, c'était le moment idéal pour passer du vouvoiement au tutoiement. Se souvenant de la particularité singulière du chevalier jedi à communiquer par la pensée, Ellana entreprit d'en faire de même. Autant par respect que pour éviter de se faire passer pour une folle faisant un monologue aux yeux de tout le monde. Elle ne voulait point risquer sa couverture pour si peu.
*Je pense qu'on peut se tutoyer maintenant.*
Après de nombreuses secousses, quelques heures passés entourés du commun des mortels et quelques rencontres désagréables et nauséabondes qui auraient pu être évités, la navette se posa dans l'astroport de Nar Shaddaa. Il faisait nuit et quelque chose lui disait que leur soirée ne faisait que commencer.
Appréciant le premier pas à l'air libre, la jedi respira un bon coup l'air frais avant de se tourner vers son compagnon de mission, tout en comptant le nombre de crédits républicains qu'elle possédait encore.
*J'ai entendu dire que tu avais quelques relations dans le coin, c'est le bon moment de nous en faire profiter.*
Hum, c'était pas si mal de communiquer grâce à la Force. Au moins, ils étaient à l'abri d'oreilles indiscrètes. Ellana ignorait si c'était vrai, si Gamaliel avait réellement des connaissances dans le coin. En fait, cette petite remarque sous-entendait plus une question qu'autre chose. Trouver un Hutt était une chose aisée, mais trouver le bon, était déjà plus ardu. Elle lui montra discrètement un hologramme de leur cible; aussi fidèle que son espèce, une grosse larve avec des petites mains apparut sous leurs yeux.
*Absolument charmant...*
Assise sur les banquettes délavées d'une navette qui devait mener sur Nar Shaddaa, Ellana entreprit d'expliquer la situation à Gamaliel. Elle s'interrompit soudainement lorsque son reflet apparut dans la vitre, brune aux yeux verts, elle-même peinait à se reconnaître. Ces accessoires étaient peut-être superflus, mais la jedi tenait à éviter tout conflit et anticiper le pire. Et c'était une attitude raisonnable, surtout si deux jedis se rendaient sur la lune des contrebandiers. Dominée et corrompue par de puissants malfaiteurs, l'ordre et la justice républicaine n'était pas réellement la bienvenue dans ce monde des Hutt. Aussi, habillés aussi sobrement que possible, la jedi constata avec satisfaction qu'ils se mêlaient parfaitement dans la foule. Un simple pantalon noir, des bottines confortables et un gilet sobre faisaient l'affaire apparemment.
-Ses vidéos de surveillance ont montré des hommes de Gabdas le Hutt, aussi notre première piste nous conduit directement à lui. Ah oui, Volta a également dit qu'on ne serait pas les seuls sur cette voie. Apparemment, il a engagé des mercenaires...Retrouvons cette pile avant eux, sinon Volta ne risquera jamais de la revoir. Un contrat est un contrat, mais dès fois l'objet que l'on recherche a bien plus de valeur que le prix qu'on nous paye. Et si jamais, ces mercenaires s'en rendent compte...
Lorsqu'on lui avait parlé d'un vol, la jedi avait d'abord haussé les sourcils. La police galactique était aussi très compétente pour ce genre de délit. Mais lorsqu'on lui avait parlé d'un moyen de fabrication d'une bombe, la donne avait changé. S'absentant encore une fois du Temple, la jedi était accompagné, non pas de son padawan, mais de Gamaliel. Ellana ne se souvenait plus trop des raisons de pourquoi elle l'avait choisis particulièrement, elle ignorait encore si elle en avait, mais Gamaliel faisait preuve de bon sens et c'était un bon élément, cela suffisait.
-Comment est-ce que mes enfants s'en sortent avec toi ? C'est juste par curiosité. En tout cas, eux, ils sont ravis.
Faire une mission ensemble, c'était le moment idéal pour passer du vouvoiement au tutoiement. Se souvenant de la particularité singulière du chevalier jedi à communiquer par la pensée, Ellana entreprit d'en faire de même. Autant par respect que pour éviter de se faire passer pour une folle faisant un monologue aux yeux de tout le monde. Elle ne voulait point risquer sa couverture pour si peu.
*Je pense qu'on peut se tutoyer maintenant.*
Après de nombreuses secousses, quelques heures passés entourés du commun des mortels et quelques rencontres désagréables et nauséabondes qui auraient pu être évités, la navette se posa dans l'astroport de Nar Shaddaa. Il faisait nuit et quelque chose lui disait que leur soirée ne faisait que commencer.
Appréciant le premier pas à l'air libre, la jedi respira un bon coup l'air frais avant de se tourner vers son compagnon de mission, tout en comptant le nombre de crédits républicains qu'elle possédait encore.
*J'ai entendu dire que tu avais quelques relations dans le coin, c'est le bon moment de nous en faire profiter.*
Hum, c'était pas si mal de communiquer grâce à la Force. Au moins, ils étaient à l'abri d'oreilles indiscrètes. Ellana ignorait si c'était vrai, si Gamaliel avait réellement des connaissances dans le coin. En fait, cette petite remarque sous-entendait plus une question qu'autre chose. Trouver un Hutt était une chose aisée, mais trouver le bon, était déjà plus ardu. Elle lui montra discrètement un hologramme de leur cible; aussi fidèle que son espèce, une grosse larve avec des petites mains apparut sous leurs yeux.
*Absolument charmant...*
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Mar 15 Mai 2012 - 8:15
Un ordre direct de mission. Voila ce que Gamaliel avait reçu. Il devait accompagné Maitre Caldin seul sur Nar Shadaa ... Le reste lui serait expliqué sur le chemin. Et c'est grâce à la Force que le Chevalier reconnu le Maitre qui avait visiblement décidé de recourir aux subterfuges des déguisements. Comprenant pourquoi, le natif de Dantooine rangea alors son sabre dans un pli intérieur de son haori et accompagna le Grand Maitre.
Comme prévu, celle-ci le briefa sur la mission, et Gamaliel l'écouta avec attention, ses bras accoudés sur ses propres genoux. On pouvait comprendre les raisonnements que le Maitre tenait, mais une chose ne plaisait pas à l'esprit du Jedi : rendre la pile à l'inventeur. Si la pile possédait réellement un tel potentiel, alors mieux valait la détruire. Ce Volta l'avait déjà perdu une fois, et le Sentinel se demandait combien de fois cela devrait se produire pour que la vraie solution soit envisagée.
-Comment est-ce que mes enfants s'en sortent avec toi ? C'est juste par curiosité. En tout cas, eux, ils sont ravis. *Je pense qu'on peut se tutoyer maintenant.*
Un léger soupir accompagné d'un sourire se dessina sur le visage de Gamaliel alors que l'esprit du Maitre Caldin se mettait à la télépathie. Restait à paraître crédible : si Gamaliel avait recours à la "communication silencieuse", cela resterait bizarre. Aussi utilisa-t-il sa voix pour répondre :
-"Vos ... Tes enfants sont doués. Ils l'étaient déjà avant que je commence leurs leçons. Et je dois dire que j'aime assez ce rôle de tuteur que vous ... que tu m'as confié."
Les enfants. Le Jedi aimait leur compagnie. Quand il les avaient rencontrés -les enfants Caldin-, ceci avaient réussi à remémorer une belle époque à l'esprit du Jedi et sans qu'il sache pourquoi ou comment, Gamaliel s'était attaché aux deux jumeaux.
-*Vous tutoyer sera difficile ... mais j'essayerais.*
Le Jedi ne pouvait pas oublier la déférence qu'il devait à ses Maitres, et même en période de désaccords ouverts et tendus, Gamaliel avait toujours montré cette marque de respect. De plus, même si lorsqu'il était jeune, il avait "admiré" Ellana Caldin, ils n'avaient jamais ... été "amis" à l'époque. Ellana et lui n'était pas vraiment dans les mêmes classes, forcément. Il était plus facile pour Gamaliel de tutoyer des gens qu'il avait connu déjà jeune, mais il essayerait avec Maitre Caldin. Qui savait ce que ça pourrait donner ?
Quand la navette se posa, Gamaliel sortit "aux cotés" d'Ellana. Celle-ci finit par lui montrer un hologramme de leur piste, un Hutt. Mais Gamaliel ne le regarda qu'à moitié. Une impression maladive apparut sur son visage et le Jedi s'éloigna alors un peu. C'était Nar Shadaa. Gamaliel n'y était pas revenu depuis l'époque où il avait défait son Maitre. Et les souvenirs étaient encore ... douloureux. Touchant de sa nouvelle main mécanique son écharpe, Gamaliel ferma les yeux un instant, comme cherchant du courage dans ce souvenir du passé qui entourait son cou. Puis il rouvrit les yeux, et s'approcha du bord de la plateforme d’atterrissage.
-*Excusez-moi. Oui ... j'en ai un. L'avantage d'avoir participé à une guerre aux cotés d'hommes qui ont ensuite décidé de quitter l'armée républicaine. Encore que là, il s'agit d'une femme. Mais ... donnez-moi un instant s'il vous plait. Etre ici ... est ... difficile.*
Et c'était presque un euphémisme. A l'époque, il avait atterit sur la même plateforme, et s'apprêtait aussi à rechercher quelqu'un. Cette fois-là, Gamaliel avait du livrer un combat dur, très dur ... face à son Maitre, mais aussi face à lui-même. Se retournant vers Ellana, le visage un peu plus serein, Gamaliel ajouta :
-*Mon amie ... une dénommée Harmonie ... était experte en sécurités diverses. Mais elle avait un penchant pour les cartes. Je propose donc que nous visitions certaines antres de pazaak. Il y aura surement quelqu'un qui pourra nous aider à la trouver.*
D'habitude, Gamaliel aurait pu chercher sa "signature" ... et la remonter, mais sur de pareilles mégapoles, c'était difficile. Très difficile.
-*Une dernière chose, Maitre. Qui n'a rien à voir avec la mission ... Je voudrais vous remercier d'avoir accéder à la demande de ma soeur et de m'avoir autorisé, vous et le Conseil, de rester sur Dantooine après ce qui m'est arrivé.*
Gamaliel avait passé quelques temps chez lui après sa rencontre avec ce Sith qui lui avait retiré un avant-bras. Et malgré ce nouveau membre mécanique, visible par la couleur noir de la fibre de cortose qui le recouvre, Gamaliel n'avait pas été explicite sur les raisons qui avait entraîné cette perte. Mais il n'avait pas non plus eu le temps de se montrer reconnaissant pour la "permission" non plus.
Comme prévu, celle-ci le briefa sur la mission, et Gamaliel l'écouta avec attention, ses bras accoudés sur ses propres genoux. On pouvait comprendre les raisonnements que le Maitre tenait, mais une chose ne plaisait pas à l'esprit du Jedi : rendre la pile à l'inventeur. Si la pile possédait réellement un tel potentiel, alors mieux valait la détruire. Ce Volta l'avait déjà perdu une fois, et le Sentinel se demandait combien de fois cela devrait se produire pour que la vraie solution soit envisagée.
-Comment est-ce que mes enfants s'en sortent avec toi ? C'est juste par curiosité. En tout cas, eux, ils sont ravis. *Je pense qu'on peut se tutoyer maintenant.*
Un léger soupir accompagné d'un sourire se dessina sur le visage de Gamaliel alors que l'esprit du Maitre Caldin se mettait à la télépathie. Restait à paraître crédible : si Gamaliel avait recours à la "communication silencieuse", cela resterait bizarre. Aussi utilisa-t-il sa voix pour répondre :
-"Vos ... Tes enfants sont doués. Ils l'étaient déjà avant que je commence leurs leçons. Et je dois dire que j'aime assez ce rôle de tuteur que vous ... que tu m'as confié."
Les enfants. Le Jedi aimait leur compagnie. Quand il les avaient rencontrés -les enfants Caldin-, ceci avaient réussi à remémorer une belle époque à l'esprit du Jedi et sans qu'il sache pourquoi ou comment, Gamaliel s'était attaché aux deux jumeaux.
-*Vous tutoyer sera difficile ... mais j'essayerais.*
Le Jedi ne pouvait pas oublier la déférence qu'il devait à ses Maitres, et même en période de désaccords ouverts et tendus, Gamaliel avait toujours montré cette marque de respect. De plus, même si lorsqu'il était jeune, il avait "admiré" Ellana Caldin, ils n'avaient jamais ... été "amis" à l'époque. Ellana et lui n'était pas vraiment dans les mêmes classes, forcément. Il était plus facile pour Gamaliel de tutoyer des gens qu'il avait connu déjà jeune, mais il essayerait avec Maitre Caldin. Qui savait ce que ça pourrait donner ?
Quand la navette se posa, Gamaliel sortit "aux cotés" d'Ellana. Celle-ci finit par lui montrer un hologramme de leur piste, un Hutt. Mais Gamaliel ne le regarda qu'à moitié. Une impression maladive apparut sur son visage et le Jedi s'éloigna alors un peu. C'était Nar Shadaa. Gamaliel n'y était pas revenu depuis l'époque où il avait défait son Maitre. Et les souvenirs étaient encore ... douloureux. Touchant de sa nouvelle main mécanique son écharpe, Gamaliel ferma les yeux un instant, comme cherchant du courage dans ce souvenir du passé qui entourait son cou. Puis il rouvrit les yeux, et s'approcha du bord de la plateforme d’atterrissage.
-*Excusez-moi. Oui ... j'en ai un. L'avantage d'avoir participé à une guerre aux cotés d'hommes qui ont ensuite décidé de quitter l'armée républicaine. Encore que là, il s'agit d'une femme. Mais ... donnez-moi un instant s'il vous plait. Etre ici ... est ... difficile.*
Et c'était presque un euphémisme. A l'époque, il avait atterit sur la même plateforme, et s'apprêtait aussi à rechercher quelqu'un. Cette fois-là, Gamaliel avait du livrer un combat dur, très dur ... face à son Maitre, mais aussi face à lui-même. Se retournant vers Ellana, le visage un peu plus serein, Gamaliel ajouta :
-*Mon amie ... une dénommée Harmonie ... était experte en sécurités diverses. Mais elle avait un penchant pour les cartes. Je propose donc que nous visitions certaines antres de pazaak. Il y aura surement quelqu'un qui pourra nous aider à la trouver.*
D'habitude, Gamaliel aurait pu chercher sa "signature" ... et la remonter, mais sur de pareilles mégapoles, c'était difficile. Très difficile.
-*Une dernière chose, Maitre. Qui n'a rien à voir avec la mission ... Je voudrais vous remercier d'avoir accéder à la demande de ma soeur et de m'avoir autorisé, vous et le Conseil, de rester sur Dantooine après ce qui m'est arrivé.*
Gamaliel avait passé quelques temps chez lui après sa rencontre avec ce Sith qui lui avait retiré un avant-bras. Et malgré ce nouveau membre mécanique, visible par la couleur noir de la fibre de cortose qui le recouvre, Gamaliel n'avait pas été explicite sur les raisons qui avait entraîné cette perte. Mais il n'avait pas non plus eu le temps de se montrer reconnaissant pour la "permission" non plus.
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Dim 20 Mai 2012 - 11:23
Ainsi, Neith venait de ce type d'environnant, pauvre et puant. Dire qu'il avait vécu dans ces conditions... C'était presque inadmissible. Elle fut soudain très fière de l'avoir élevé dans une sphère d'influence plus raffinée, parmi l'aristocratie kuati, et était intimement persuadée qu'il lui était redevable de l'avoir extrait de ce genre de bourbier infâme. Elle avait même du mal à comprendre que des personnes pouvaient accepter de vivre dans ces conditions. Malgré le fait que Lana soit née dans les castes les plus basses de la société d'Umbara, elle s'était très vite fait à la richesse, au luxe et aux protocoles de la noblesse, comme si elle y avait toujours vécue. Et même lorsqu'elle vivait avec sa mère, dans la pauvreté des basses castes d'Umbara, elle avait vécu dans de meilleures conditions.
Elle résista à l'envie de sortir un mouchoir pour se couvrir le nez afin de se protéger de l'odeur nauséabonde qui régnait en seul maitre dans ces lieux. Après tout, elle était censée être une contrebandière. Peut être n'avait-elle pas choisie la meilleure couverture possible... Perdue dans ses réflexions, elle écouta de façon distraite ce qui lui racontait Neith, tout en sondant l'esprit des gens aux alentours. En bonne paranoïaque, elle voulait s'assurer de sa propre sécurité. La majorité des passants ne pensaient même pas à eux. Elle surprit dans l'esprit de quelques voleurs à la tire l'envie de les voler, mais la vue du blaster harnaché à la cuisse de la jeune sith, bien en vue aux yeux de tous, les dissuada rapidement.
Mais ce qu'elle ressentit dans sa fouille à travers la force fut bien pire. Elle ressentit un flux caractéristique à travers la force. Il y avait des jedi sur Nar Shaddaa... Et ils n'étaient pas très loin ! Elle s'assura fébrilement que son camouflage de force était toujours en place. Cela gênerait les jedi s'ils tentaient de repérer sa trace...
* Neith, camoufle toi dans la force, il y a des jedi * transmit-elle dans l'esprit de son apprenti.
Pourquoi les jedi étaient-ils ici ?! Elle tenta de raisonner ; il y avait un millier de raisons pour lesquelles ils pouvaient être ici. Après tout, ils étaient sur Nar Shaddaa, n'est-ce pas ? La lune des contrebandiers, le cœur pourri de la galaxie... S'il voulait exercer leur justice, il n'y avait pas meilleur endroit. Pourtant, Lana restait persuadée que cela avait un rapport avec elle. En bonne égoïste égocentrique, elle pensait que tout avait toujours un rapport avec elle...
Mais il était hors de question de renoncer. La mission était trop importante. En plus, elle avait son apprenti, et se trouvait dans l'endroit le plus corrompu de la galaxie, c'est-à-dire presque en territoire allié. Les conditions étaient favorables...
* Indique moi où se cachent les mercenaires dans ce bouiboui infâme... * fit-elle à son apprenti, qui semblait bien connaître ce type de quartier.
Quelques minutes plus tard, ils se trouvaient dans une taverne qui ressemblait plus à un compartiment poubelle qu'autre chose. Il faisait très sombre ici, ce qui convenait parfaitement au regard délicat de la sith. Elle s'attable tour à tour avec plusieurs groupes de mercenaires, des humains, des rodiens, quelques barabels, et d'autres races plus étranges encore, que la princesse n'était même pas sûre de connaitre. Les gens se montraient souvent hostiles à leur arrivée, mais devenaient étrangement sympathiques dés que Lana sortait sa bourse. Le langage de l'argent restait universel, le charisme naturel de la sénatrice faisant le reste.
Pour quelques milliers de crédits républicains, elle réussit à s'assurer la coopération de près de deux douzaines de mercenaires, certains tout juste bon pour faire de la chair à canon, d'autres qui semblaient être de vétérans endurcis, tous issus de plusieurs groupes différents. Elle leur paya un acompte initial, leur assurant que le reste leur reviendrait si jamais ils avaient à combattre, s'assurant ainsi une loyauté fragile mais bien présente.
Il avait fallu plusieurs heures de négociation pour rallier les différents groupes, mais l'umbarane était satisfaite. Elle avait convenablement préparé le terrain. Que ce soit contre le Hutt ou contre le jedi, avoir des renforts sous la main serait sans doute crucial. Seulement, elle était assez fatiguée à présent. La fumée des divers narcotiques présents dans la salle lui piquait les yeux et lui montait à la tête, elle qui était habituée au bon air kuati, et elle voulait être en pleine forme lorsqu'elle irait voir le Hutt pour racheter le colis... Assise sur un banc à côté de son amant, elle posa sa tête contre son épaule, et lui demanda :
- On commande une chambre ici, mon chéri ?
Cela lui arrachait presque la langue de devoir sortir une civilité pareille, mais il fallait être convaincante de son rôle...
Elle résista à l'envie de sortir un mouchoir pour se couvrir le nez afin de se protéger de l'odeur nauséabonde qui régnait en seul maitre dans ces lieux. Après tout, elle était censée être une contrebandière. Peut être n'avait-elle pas choisie la meilleure couverture possible... Perdue dans ses réflexions, elle écouta de façon distraite ce qui lui racontait Neith, tout en sondant l'esprit des gens aux alentours. En bonne paranoïaque, elle voulait s'assurer de sa propre sécurité. La majorité des passants ne pensaient même pas à eux. Elle surprit dans l'esprit de quelques voleurs à la tire l'envie de les voler, mais la vue du blaster harnaché à la cuisse de la jeune sith, bien en vue aux yeux de tous, les dissuada rapidement.
Mais ce qu'elle ressentit dans sa fouille à travers la force fut bien pire. Elle ressentit un flux caractéristique à travers la force. Il y avait des jedi sur Nar Shaddaa... Et ils n'étaient pas très loin ! Elle s'assura fébrilement que son camouflage de force était toujours en place. Cela gênerait les jedi s'ils tentaient de repérer sa trace...
* Neith, camoufle toi dans la force, il y a des jedi * transmit-elle dans l'esprit de son apprenti.
Pourquoi les jedi étaient-ils ici ?! Elle tenta de raisonner ; il y avait un millier de raisons pour lesquelles ils pouvaient être ici. Après tout, ils étaient sur Nar Shaddaa, n'est-ce pas ? La lune des contrebandiers, le cœur pourri de la galaxie... S'il voulait exercer leur justice, il n'y avait pas meilleur endroit. Pourtant, Lana restait persuadée que cela avait un rapport avec elle. En bonne égoïste égocentrique, elle pensait que tout avait toujours un rapport avec elle...
Mais il était hors de question de renoncer. La mission était trop importante. En plus, elle avait son apprenti, et se trouvait dans l'endroit le plus corrompu de la galaxie, c'est-à-dire presque en territoire allié. Les conditions étaient favorables...
* Indique moi où se cachent les mercenaires dans ce bouiboui infâme... * fit-elle à son apprenti, qui semblait bien connaître ce type de quartier.
Quelques minutes plus tard, ils se trouvaient dans une taverne qui ressemblait plus à un compartiment poubelle qu'autre chose. Il faisait très sombre ici, ce qui convenait parfaitement au regard délicat de la sith. Elle s'attable tour à tour avec plusieurs groupes de mercenaires, des humains, des rodiens, quelques barabels, et d'autres races plus étranges encore, que la princesse n'était même pas sûre de connaitre. Les gens se montraient souvent hostiles à leur arrivée, mais devenaient étrangement sympathiques dés que Lana sortait sa bourse. Le langage de l'argent restait universel, le charisme naturel de la sénatrice faisant le reste.
Pour quelques milliers de crédits républicains, elle réussit à s'assurer la coopération de près de deux douzaines de mercenaires, certains tout juste bon pour faire de la chair à canon, d'autres qui semblaient être de vétérans endurcis, tous issus de plusieurs groupes différents. Elle leur paya un acompte initial, leur assurant que le reste leur reviendrait si jamais ils avaient à combattre, s'assurant ainsi une loyauté fragile mais bien présente.
Il avait fallu plusieurs heures de négociation pour rallier les différents groupes, mais l'umbarane était satisfaite. Elle avait convenablement préparé le terrain. Que ce soit contre le Hutt ou contre le jedi, avoir des renforts sous la main serait sans doute crucial. Seulement, elle était assez fatiguée à présent. La fumée des divers narcotiques présents dans la salle lui piquait les yeux et lui montait à la tête, elle qui était habituée au bon air kuati, et elle voulait être en pleine forme lorsqu'elle irait voir le Hutt pour racheter le colis... Assise sur un banc à côté de son amant, elle posa sa tête contre son épaule, et lui demanda :
- On commande une chambre ici, mon chéri ?
Cela lui arrachait presque la langue de devoir sortir une civilité pareille, mais il fallait être convaincante de son rôle...
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Ven 1 Juin 2012 - 14:11
Neith l’avait sentie également. Une présence dans la Force, plus forte et plus lumineuse que les deux auras s’échappant de lui et Lana. Cette dernière lui intima de cacher sa présence par liaison mentale, ce dont il s’empressa de faire, bien que son instinct l’aurait poussé à le faire de lui-même. Restait maintenant à savoir si seul le hasard avait amené les Jedi sur Nar Shaddaa, ou s’ils étaient à la recherche de la sénatrice sith. Connaissant très bien sa maitresse, Neith n’avait aucun doute quant à ses pensées : les Jedi étaient là pour elle, point à la ligne. Selon lui, la situation n’était pas si simple. Evidemment, une cible du calibre de Lana Anthana forcerait les Jedi à se déplacer jusqu’à elle, même au cœur du monde corrompu de Nar Shaddaa, mais il n’était pas certain de cette évidence. Cependant, un rapport entre les deux factions n’était pas à écarter, et il leur fallait donc rester sur leurs gardes.
A la recherche des mercenaires dans les quartiers mal famés, Neith prit avec ironie la demande de sa maitresse sans rien laisser paraitre pour autant. Des mercenaires, il y en avait à la pelle à chaque coin de rue, ce n’était donc pas forcément de bonnes pistes à suivre pour leur enquête, surtout si Gabdas désirait se cacher. Ses connaissances de mondes tels que Nar Shaddaa étaient cependant les bienvenues en une telle circonstance. Habitué de ce genre de situations sur Tatooine, où les Hutt régnaient là aussi en maîtres, Neith percevait plus rapidement les évidences de certaines cachettes. Il ne servait à rien de fouiller des endroits trop bien dissimulés, qui servaient principalement à des contrebandiers de moindre importance. Les Hutt étaient fiers de leur domination et, généralement, ne se cachaient que lorsqu’il fallait échapper à certaines personnes. Autrement, même s’ils étaient très bien gardés, il n’était pas très compliqué d’arriver à eux.
* Là, ça me parait être un bon endroit. *
La taverne était petite, miteuse, mais présentait des éléments que Neith ne saurait expliquer, mais qui assuraient une bonne qualité des mercenaires. Les lieux sombres et rebutants d’aspect étaient souvent les meilleurs, bien loin des établissements clinquants où s’exposaient des mercenaires trop sûrs d’eux, et donc faciles à corrompre ou à prévoir. Le genre de taverne où se trouvaient Neith et Lana grouillait de types louches, roublards, la lie de la Galaxie. Mais de vrais combattants pour la plupart, bien que leur aspect ne laisse pas une telle pensée vous effleurer l’esprit.
Neith laissa Lana à la négociation. Il était à peu près certain de la qualité d’une bonne partie des possibles recrues de sa maitresse, mais ne préférait pas intervenir dans les discussions. Ce n’était pas son domaine, et il avait déjà rempli son rôle. A sa demande, qui sonnait étrangement fausse mais pouvait paraitre convaincante vu les individus environnants, Neith l’entraina pour réserver une chambre.
Comme souvent dans ce genre d’établissement miteux, le paiement se faisait à la réservation, simple précaution au cas où le demandeur se retrouve tué entretemps. Après avoir versé la somme due, Neith et Lana montèrent à l’étage pour y découvrir une chambre à l’image du reste de la taverne : petite, miteuse, puante. Ils étaient ici bien loin de leur confort kuati mais Neith ne s’était pas attendu à autre chose.
« Bien. Que fait-on maintenant, ma chérie ? »
A la recherche des mercenaires dans les quartiers mal famés, Neith prit avec ironie la demande de sa maitresse sans rien laisser paraitre pour autant. Des mercenaires, il y en avait à la pelle à chaque coin de rue, ce n’était donc pas forcément de bonnes pistes à suivre pour leur enquête, surtout si Gabdas désirait se cacher. Ses connaissances de mondes tels que Nar Shaddaa étaient cependant les bienvenues en une telle circonstance. Habitué de ce genre de situations sur Tatooine, où les Hutt régnaient là aussi en maîtres, Neith percevait plus rapidement les évidences de certaines cachettes. Il ne servait à rien de fouiller des endroits trop bien dissimulés, qui servaient principalement à des contrebandiers de moindre importance. Les Hutt étaient fiers de leur domination et, généralement, ne se cachaient que lorsqu’il fallait échapper à certaines personnes. Autrement, même s’ils étaient très bien gardés, il n’était pas très compliqué d’arriver à eux.
* Là, ça me parait être un bon endroit. *
La taverne était petite, miteuse, mais présentait des éléments que Neith ne saurait expliquer, mais qui assuraient une bonne qualité des mercenaires. Les lieux sombres et rebutants d’aspect étaient souvent les meilleurs, bien loin des établissements clinquants où s’exposaient des mercenaires trop sûrs d’eux, et donc faciles à corrompre ou à prévoir. Le genre de taverne où se trouvaient Neith et Lana grouillait de types louches, roublards, la lie de la Galaxie. Mais de vrais combattants pour la plupart, bien que leur aspect ne laisse pas une telle pensée vous effleurer l’esprit.
Neith laissa Lana à la négociation. Il était à peu près certain de la qualité d’une bonne partie des possibles recrues de sa maitresse, mais ne préférait pas intervenir dans les discussions. Ce n’était pas son domaine, et il avait déjà rempli son rôle. A sa demande, qui sonnait étrangement fausse mais pouvait paraitre convaincante vu les individus environnants, Neith l’entraina pour réserver une chambre.
Comme souvent dans ce genre d’établissement miteux, le paiement se faisait à la réservation, simple précaution au cas où le demandeur se retrouve tué entretemps. Après avoir versé la somme due, Neith et Lana montèrent à l’étage pour y découvrir une chambre à l’image du reste de la taverne : petite, miteuse, puante. Ils étaient ici bien loin de leur confort kuati mais Neith ne s’était pas attendu à autre chose.
« Bien. Que fait-on maintenant, ma chérie ? »
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Lun 4 Juin 2012 - 12:18
- Entendre de la propre voix de leur tuteur que ses enfants étaient doués, c'était une douce chose qu'Ellana gardait en souvenir. Elle en était fière, même si le rôle de maman était difficilement compatible avec le rôle de grand maitre de l'ordre. Toutefois, elle-même souffrait du manque de temps qu'elle passait avec ses enfants, mais la Force était là pour constamment lui rappeler son devoir, et Ellana se pliait à elle...
On était tous victime de son passé, mais Ellana considérait qu'il fallait s'en libérer et se tourner vers le futur. Bien sur, tout était relatif et elle était loin d'être une jedi froide, sans coeur et sans émotion. Mais, la jeune femme pensait sérieusement qu'on souffrait plus à se tourmenter, plutôt qu'à accepter nos erreurs et à affronter nos problèmes. A présent, la jeune maman ne se préoccupait plus seulement de se demander ce que ses enfants étaient en train de faire actuellement, mais elle se concentrait sur sa mission. L'endroit semblait faire surgir de mauvais souvenirs de Gamaliel, mais conscient qu'il devait s'en débarrasser pour le moment, ce dernier se reprit rapidement. Lui expliquant qu'il connaissait réellement une personne dans le coin, la jedi se félicita d'avoir tapé dans le mille.
*Et bien, trouvons cette Harmonie.*
Le pazaak, un jeu de carte bien célèbre qui n'était pas inconnu de la jedi. Le plus dur serait de trouver la salle de jeu ou le bar idéal où se trouvait cette fameuse joueuse car sur Nar Shadaa, ce n'était pas ce qui manquait. Se fiant à la Force, la jedi marcha droit devant, sans se questionner. Dans une ville aussi grande, aussi sombre et aussi trompeuse, il était très difficile d'établir un raisonnement rapide du fait de la diversité et de l'expansion des lieux.
L'occasion de cette balade passagère donna l'occasion au chevalier de s'exprimer sur un nouveau sujet. Ellana jeta un coup d'oeil sur le nouveau bras mécanique du jedi et remercia intérieurement la Force de l'avoir épargné jusqu'ici. Indemne après tout ses combats, elle faisait surement partie des rares jedis de son âge à ne pas avoir subit de graves séquelles.
*C'est normal Gamaliel. Nous sommes parfois sévères, mais nous ne sommes pas cruels. La santé avant tout!*
La jedi s'arrêta soudainement lorsque sa vision se bloqua sur une pancarte sobre où était indiqué « La chance se trouve là ». C'était surement le nom d'un bar où devait être organisé des parties de jeu. Surement... Ellana avait un bon pressentiment pour cet antre de pazaak. Cependant, avant d'entrer, la jeune femme sentit une perturbation à travers la Force. Il s'agissait d'une sensation particulière lorsque sur Nar Shadaa, tout n'était que corruption, traitrise et malhonnêteté. Mais, la jedi reconnaissait cette sensation particulière dans la Force. Le côté obscur se manifestait à travers la présence de siths. Combien étaient-ils ? Ellana l'ignorait et son sens de perception s'arrêtait là. Que des êtres obscurs se trouvent ici, ce n'était guère surprenant. Mais, ce qu'elle redoutait, c'était leur présence à ce moment précis. Si elle avait pu les sentir à travers la Force, il en était de même surement pour eux également. Ce que la jedi put confirmer lorsqu'elle sentit leur présence s'estomper.
*Un camouflage dans la Force. Ils ont dû nous repérer aussi. M*erde.*
Ce juron était sortie tout naturellement car non seulement la présence des siths de la réjouissait pas, mais surtout lorsqu'elle savait qu'ils seraient amenés tout naturellement à se croiser. Tant pis, il ne s'agissait pas de s'en préoccuper immédiatement.
Après cette résolution, les deux jedis entrèrent dans le bar où dans la grande salle, une table de jeu se situait en plein milieu. Après avoir poussé Gamaliel vers l'une des chaises vides, Ellana cria à l'assemblée.
-Ce gars là offre 100 000 crédits républicains à celui qui le bat au pazaak!
Aussitôt, des bruits de chaises se firent entendre et il ne fallait pas une minute de plus pour que la table se remplisse de joueurs de diverses espèces. Gamaliel lui fit remarquer par la pensée qu'il ne détenait pas les 10 000 crédits républicains sur lui-même et Ellana se contenta de lui offrir son plus beau sourire et de s'éloigner discrètement de la table. Avec une telle somme en jeu, les joueurs les plus attirés par l'appât du gain ne tarderaient pas à pointer le bout de leur nez et la rumeur qui se répandrait, ne tarderait pas à attirer la fameuse Harmonie.
Il ne restait plus qu'à Gamaliel de résister assez longtemps sur le jeu avant l'arrivée de leur fameuse informatrice, sinon il risquerait d'y avoir, comment dire... de la tension dans l'air.
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Lun 4 Juin 2012 - 13:40
100 000 crédits républicains ... rien que ça. Gamaliel regarda le Maitre Caldin qui se contenta d'un simple sourire, comme pour l'encourager ... C'est vrai que ce n'était pas comme si elle venait de le mettre dans une situation difficile. Et voila que les parties s’enchaînèrent ... Gamaliel gagna une première, puis une deuxième, mais la troisième fut plus dur. Gamaliel s'en sorti néanmoins, faisant appel à la Force. Cette précieuse alliée qu'il utilisait d'une manière si désapprouvée des Maitres. Il faut dire que pour l'occasion, le pazaak représentait un excellent entrainement quand à la théorie de la Force Vivante.
Mais il y a toujours un hic. La septième partie -un miracle que le Jedi tint si longtemps-, s'annonçait avoir une finalité différente et déjà le sourire de la victoire se dessinait sur le visage de l'adversaire. Et ce qui devait arriver arriva. Gamaliel fut battu.
-"Et voila ! Alors maintenant, aboules l'oseille promise !"
Gamaliel le regarda, un tantinet géné.
-"Euh ... bin ... c'est-à-dire que ..."
Comment en vouloir à l'homme ? Ou même lui faire comprendre qu'il n'aurait pas son blé ?
-"Pas d’entourloupes ... sors les crédits !"
L'homme sortit alors un blaster et le posa sur la table. Son air sérieux trahissait une chose : il saurait se servir de l'arme qu'il venait de sortir, ce qui n'était pas vraiment dans l'intérêt de Gamaliel. Mais soudain, la lumière du club se coupa et toute la salle fut plongé dans le noir et dans un brouhaha. Une voix se glissa alors aux oreilles des deux Jedi, d'individus différents, mais qui dirent la même chose :
-"Harmonie nous envoie ..." avant de les tirer tous deux dans l'une des arrières salles du club, une salle VIP dont étrangement, l'éclairage ne souffrait pas du même souci technique.
-"Dis donc commandant. T'es devenu riche et doué au pazaak que tu crois pouvoir offrir pareille somme à celui qui te bats ?"
Assise sur un fauteuil, au milieu d'une belle troupe, Harmonie dévisageait maintenant les deux Jedi, radieuse et souriante comme à son habitude.
-"Tu aurais pu réagir plus vite. J'ai eu peur l'espace d'un instant. Harmonie, laisse-moi te présenter ..."
-"Le Maitre Jedi Ellana Caldin, déguisé suffisamment pour qu'un amateur ne la reconnaisse pas. J'ai fait l'armée je te rappelle. Tout le monde la connait. Mais remarque, elle au moins est déguisée."
Harmonie sourit à Ellana, avant d'ajouter :
-"Mais asseyez-vous. Buvons donc un verre ... en souvenir du bon vieux temps."
___
HJ pour Ellana : En cas de besoin, tu peux largement jouer Harmonie ^^.
Mais il y a toujours un hic. La septième partie -un miracle que le Jedi tint si longtemps-, s'annonçait avoir une finalité différente et déjà le sourire de la victoire se dessinait sur le visage de l'adversaire. Et ce qui devait arriver arriva. Gamaliel fut battu.
-"Et voila ! Alors maintenant, aboules l'oseille promise !"
Gamaliel le regarda, un tantinet géné.
-"Euh ... bin ... c'est-à-dire que ..."
Comment en vouloir à l'homme ? Ou même lui faire comprendre qu'il n'aurait pas son blé ?
-"Pas d’entourloupes ... sors les crédits !"
L'homme sortit alors un blaster et le posa sur la table. Son air sérieux trahissait une chose : il saurait se servir de l'arme qu'il venait de sortir, ce qui n'était pas vraiment dans l'intérêt de Gamaliel. Mais soudain, la lumière du club se coupa et toute la salle fut plongé dans le noir et dans un brouhaha. Une voix se glissa alors aux oreilles des deux Jedi, d'individus différents, mais qui dirent la même chose :
-"Harmonie nous envoie ..." avant de les tirer tous deux dans l'une des arrières salles du club, une salle VIP dont étrangement, l'éclairage ne souffrait pas du même souci technique.
-"Dis donc commandant. T'es devenu riche et doué au pazaak que tu crois pouvoir offrir pareille somme à celui qui te bats ?"
Assise sur un fauteuil, au milieu d'une belle troupe, Harmonie dévisageait maintenant les deux Jedi, radieuse et souriante comme à son habitude.
-"Tu aurais pu réagir plus vite. J'ai eu peur l'espace d'un instant. Harmonie, laisse-moi te présenter ..."
-"Le Maitre Jedi Ellana Caldin, déguisé suffisamment pour qu'un amateur ne la reconnaisse pas. J'ai fait l'armée je te rappelle. Tout le monde la connait. Mais remarque, elle au moins est déguisée."
Harmonie sourit à Ellana, avant d'ajouter :
-"Mais asseyez-vous. Buvons donc un verre ... en souvenir du bon vieux temps."
___
HJ pour Ellana : En cas de besoin, tu peux largement jouer Harmonie ^^.
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Ven 29 Juin 2012 - 12:28
HRP : désolé du retard. Examens et début de vacances, j'avais plus beaucoup accès au pc !
Leur chambre était petite, miteuse, et Lana eut un haut-le-cœur lorsqu'elle pénétra dans la pièce. Elle était bien loin de sa luxueuse tour de Kuat, ou encore des logements sénatoriaux sur Corsucant... Comment des gens pouvaient-ils accepter de vivre ici ? La couche de peinture était délavée, voire carrément enlevée par endroit. Le matelas arborait une couleur douteuse, et la jeune femme se doutait vu l'odeur que les draps n'avaient pas été nettoyés depuis quelques temps... Très longtemps même. Elle vit un cafard se glisser dans une faille du mur, et elle dut faire appel à tout son self-contrôle pour se retenir de quitter la pièce immédiatement. Après tout, elle était une sith, et elle était en mission. Elle ne pouvait pas se permettre d'être une petite nature...
Cette chambre lui rappelait de mauvais souvenirs. Avant qu'elle ne soit bannie de sa planète et qu'elle trouve protection sous l'aile de Darth Ritter, elle vivait dans les basses couches de la société umbarane. Cette pièce lui rappelait la médiocrité dans laquelle elle avait vécu avant de s'élever. Elle qui faisait tout pour oublier son passé, c'était une méchante gifle qu'elle recevait. Au moins, Neith était près d'elle. Elle n'était pas seule pour surmonter cette épreuve. Broyant un peu du noir, elle se força à s'asseoir sur le lit.
Cette nuit la, elle obligea son apprenti à remplir son devoir d'amant. Elle avait besoin d'une distraction, d'une occupation pour oublier la misère qui l'entourait, aussi le garda-t-elle très longtemps contre elle, tentant désespérément de sortir les sombres pensées qui emplissaient son crâne. Puis elle alla se blottir dans les bras de Neith, et sombra le plus rapidement qu'elle put dans les bras de Morphée. Malgré cela, son sommeil resta très agité, et elle sembla subir toute la nuit une succession de cauchemar. Sous ses airs assurés, elle semblait avoir de nombreux démons intérieurs... Elle se réveilla tôt le lendemain matin, pas vraiment reposée, et visiblement de méchante humeur.
Elle s'habilla sans un mot, puis fit signe à son apprenti de la suivre. Après une telle nuit, elle n'avait aucune envie de s'attarder plus longtemps que nécessaire sur cet infâme trou à rats... Elle comptait directement aller voir le hutt, le payer pour obtenir ce pour quoi elle était venue, puis repartir. Aussi simplement que cela. On lui avait indiqué la veille où trouver la grosse limace, et elle avait profiter de ses contacts de la veille pour demander audience, aussi n'eut-elle pas longtemps à attendre pour entrer dans une sorte de grande salle du trône.
La pièce était relativement sombre, ce qui convenait parfaitement à la sith. Elle alla au centre de la pièce, et le regard de dizaines de courtisans de tout âge et de toute race se posa sur elle, et sur le grand gaillard qui lui servait d'apprenti et qui lui suivait comme une ombre. Lana n'en ressentit aucune gêne, habituée à être la cible de toutes les attentions. Elle se plaça en face de Gabdas le hutt, prête à négocier.
Mais elle sentait la présence des jedi. Ils étaient proches. Ils étaient très proches...
Leur chambre était petite, miteuse, et Lana eut un haut-le-cœur lorsqu'elle pénétra dans la pièce. Elle était bien loin de sa luxueuse tour de Kuat, ou encore des logements sénatoriaux sur Corsucant... Comment des gens pouvaient-ils accepter de vivre ici ? La couche de peinture était délavée, voire carrément enlevée par endroit. Le matelas arborait une couleur douteuse, et la jeune femme se doutait vu l'odeur que les draps n'avaient pas été nettoyés depuis quelques temps... Très longtemps même. Elle vit un cafard se glisser dans une faille du mur, et elle dut faire appel à tout son self-contrôle pour se retenir de quitter la pièce immédiatement. Après tout, elle était une sith, et elle était en mission. Elle ne pouvait pas se permettre d'être une petite nature...
Cette chambre lui rappelait de mauvais souvenirs. Avant qu'elle ne soit bannie de sa planète et qu'elle trouve protection sous l'aile de Darth Ritter, elle vivait dans les basses couches de la société umbarane. Cette pièce lui rappelait la médiocrité dans laquelle elle avait vécu avant de s'élever. Elle qui faisait tout pour oublier son passé, c'était une méchante gifle qu'elle recevait. Au moins, Neith était près d'elle. Elle n'était pas seule pour surmonter cette épreuve. Broyant un peu du noir, elle se força à s'asseoir sur le lit.
Cette nuit la, elle obligea son apprenti à remplir son devoir d'amant. Elle avait besoin d'une distraction, d'une occupation pour oublier la misère qui l'entourait, aussi le garda-t-elle très longtemps contre elle, tentant désespérément de sortir les sombres pensées qui emplissaient son crâne. Puis elle alla se blottir dans les bras de Neith, et sombra le plus rapidement qu'elle put dans les bras de Morphée. Malgré cela, son sommeil resta très agité, et elle sembla subir toute la nuit une succession de cauchemar. Sous ses airs assurés, elle semblait avoir de nombreux démons intérieurs... Elle se réveilla tôt le lendemain matin, pas vraiment reposée, et visiblement de méchante humeur.
Elle s'habilla sans un mot, puis fit signe à son apprenti de la suivre. Après une telle nuit, elle n'avait aucune envie de s'attarder plus longtemps que nécessaire sur cet infâme trou à rats... Elle comptait directement aller voir le hutt, le payer pour obtenir ce pour quoi elle était venue, puis repartir. Aussi simplement que cela. On lui avait indiqué la veille où trouver la grosse limace, et elle avait profiter de ses contacts de la veille pour demander audience, aussi n'eut-elle pas longtemps à attendre pour entrer dans une sorte de grande salle du trône.
La pièce était relativement sombre, ce qui convenait parfaitement à la sith. Elle alla au centre de la pièce, et le regard de dizaines de courtisans de tout âge et de toute race se posa sur elle, et sur le grand gaillard qui lui servait d'apprenti et qui lui suivait comme une ombre. Lana n'en ressentit aucune gêne, habituée à être la cible de toutes les attentions. Elle se plaça en face de Gabdas le hutt, prête à négocier.
Mais elle sentait la présence des jedi. Ils étaient proches. Ils étaient très proches...
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Ven 13 Juil 2012 - 10:58
En souvenir du bon vieux temps, le maitre jedi ignorait si cette remarque s'adressait particulièrement aux retrouvailles de la jeune Harmonie avec Gamaliel ou s'il s'agissait d'une constatation générale qui pouvait donner lieu à plusieurs interprétations. Sans avoir le temps de réfléchir plus longtemps sur cette question, Ellana prit place sur la chaise qu'on lui tendait et accepta avec politesse la bière correllienne qu'on lui servait. Profitant de cette douceur avant d'affronter la tempête, la jedi se demandait par quel concours de circonstance un soldat de l'armée, qui avait servie la République depuis des années, pouvait se retrouver sur la lune des contrebandiers et avoir à sa disposition quelques hommes pour conclure des affaires hors de la légalité. Mais la priorité n'était pas la situation d'Harmonie, mais plus ce qu'elle pouvait leur amener. Celle-ci l'avait reconnu aisément et même si son visage n'était pas inconnu des membres des services de la République, cela ne plaisait guère à la jedi d'avoir été démasquée aussi vite.
Après les présentations, il convenait au maitre jedi de reprendre le flambeau et d'expliquer les circonstances qui amenaient deux jedis sur un territoire aussi dangereux.
-Gabdas le Hutt... Je vois, il est toujours très délicat de négocier avec un Hutt.
Harmonie disait vrai, mais sermonner un Hutt d'avoir volé un objet dangereux, n'avait jamais été vu non plus. Ellana se devait d'expliquer que leur éventail de choix se trouvait limité à deux options, dérober la pile à nouveau ou proposer une offre pour la racheter.
-Si vous tenez absolument à le rencontrer, mes hommes peuvent vous y amener. Seulement, le Hutt ne reçoit que sur demande, ou sur audition comme il le précise lui-même. Il est trop tard pour aujourd'hui, allez-y demain. En attendant, je peux vous proposer une petite place dans ma modeste demeure pour une nuit.
Inutile de se faire prier, la jedi accepta poliment l'offre. Leur hôtesse semblait honnête et Ellana ne souhaitait guère perdre plus de temps à rechercher un hébergement pour cette nuit. Après avoir remercié une nouvelle fois l'ancien soldat, la jedi insista pour offrir le dîner, comme une compensation...
Le lendemain, la jedi se réveilla de bonne heure et sans perdre de temps, alla toquer à la chambre de Gamaliel pour le tirer de sa torpeur matinale. Il leur fallut deux bonnes heures avant d'arriver à destination. La circulation, malgré l'heure matinale, était déjà dense, sans compter le fait que le chauffeur dut faire un détour pour régler une affaire banale. La patience de la jedi fut mise à l'épreuve, mais la patience était une vertu qu'Ellana continuait d'acquérir et elle-même se félicitait des petits progrès accomplis au cours de ces années.
Telle ne fut pas la surprise des deux jedis lorsqu'ils apprirent sur place qu'une audition était déjà en cours à cette heure-ci. Deux humains étaient arrivés 30 minutes avant et avaient obtenus le consentement du Hutt. Ils seraient donc les prochains sur la liste à plaider devant le baron de ce quartier. Lorsqu'ils furent menés dans la grande salle où Gabdas recevait ses invités ou les inconnus, le maitre jedi reconnut immédiatement Lana Anthana au centre de l'attention. La sénatrice de Kuat avec son teint pâle, sa silhouette frêle et maigrichonne était reconnaissable sur des kilomètres. Il y avait très peu de chance que la sith se retrouve sur ces lieux par hasard, soit elle faisait partie des mercenaires engagés pour récupérer la pile de l'inventeur, soit la sénatrice corrompue venait vraiment faire affaire. Dans tous les cas, la journée commençait mal car quoiqu'il arrivait, une nouvelle affaire d'ordre politique débuterait à la seconde où les deux jedis seraient confrontés à la sith.
Les jedis étant encore masqués dans la Force, il y avait très peu de chance que Lana Anthana les ressente dans la Force, mais un seul coup d'oeil sur deux humains, suffirait à semer le doute. Ellana attira Gamaliel parmi la foule de spectateurs afin de se camoufler.
*Lana Anthana est sûrement celle qui a été engagée par l'autre pour récupérer la pile. Elle doit avoir un co-équipier, peut-être un autre sith. Soyons prudent.*
La mission se trouvait plus compliquée que prévu, elle n'avait encore jamais affrontée Lana Anthana, excepté en public et à l'oral, mais la jedi sentait que l'heure des armes ne saurait tardé...
*Si elle obtient la pile, on n'aura pas d'offre choix que d'aller la reprendre chez elle. Gardons un œil sur elle.*
Les jedis suivraient le cours de l'audition et seraient prêts au moment venu d'intercepter l'objet...
Après les présentations, il convenait au maitre jedi de reprendre le flambeau et d'expliquer les circonstances qui amenaient deux jedis sur un territoire aussi dangereux.
-Gabdas le Hutt... Je vois, il est toujours très délicat de négocier avec un Hutt.
Harmonie disait vrai, mais sermonner un Hutt d'avoir volé un objet dangereux, n'avait jamais été vu non plus. Ellana se devait d'expliquer que leur éventail de choix se trouvait limité à deux options, dérober la pile à nouveau ou proposer une offre pour la racheter.
-Si vous tenez absolument à le rencontrer, mes hommes peuvent vous y amener. Seulement, le Hutt ne reçoit que sur demande, ou sur audition comme il le précise lui-même. Il est trop tard pour aujourd'hui, allez-y demain. En attendant, je peux vous proposer une petite place dans ma modeste demeure pour une nuit.
Inutile de se faire prier, la jedi accepta poliment l'offre. Leur hôtesse semblait honnête et Ellana ne souhaitait guère perdre plus de temps à rechercher un hébergement pour cette nuit. Après avoir remercié une nouvelle fois l'ancien soldat, la jedi insista pour offrir le dîner, comme une compensation...
Le lendemain, la jedi se réveilla de bonne heure et sans perdre de temps, alla toquer à la chambre de Gamaliel pour le tirer de sa torpeur matinale. Il leur fallut deux bonnes heures avant d'arriver à destination. La circulation, malgré l'heure matinale, était déjà dense, sans compter le fait que le chauffeur dut faire un détour pour régler une affaire banale. La patience de la jedi fut mise à l'épreuve, mais la patience était une vertu qu'Ellana continuait d'acquérir et elle-même se félicitait des petits progrès accomplis au cours de ces années.
Telle ne fut pas la surprise des deux jedis lorsqu'ils apprirent sur place qu'une audition était déjà en cours à cette heure-ci. Deux humains étaient arrivés 30 minutes avant et avaient obtenus le consentement du Hutt. Ils seraient donc les prochains sur la liste à plaider devant le baron de ce quartier. Lorsqu'ils furent menés dans la grande salle où Gabdas recevait ses invités ou les inconnus, le maitre jedi reconnut immédiatement Lana Anthana au centre de l'attention. La sénatrice de Kuat avec son teint pâle, sa silhouette frêle et maigrichonne était reconnaissable sur des kilomètres. Il y avait très peu de chance que la sith se retrouve sur ces lieux par hasard, soit elle faisait partie des mercenaires engagés pour récupérer la pile de l'inventeur, soit la sénatrice corrompue venait vraiment faire affaire. Dans tous les cas, la journée commençait mal car quoiqu'il arrivait, une nouvelle affaire d'ordre politique débuterait à la seconde où les deux jedis seraient confrontés à la sith.
Les jedis étant encore masqués dans la Force, il y avait très peu de chance que Lana Anthana les ressente dans la Force, mais un seul coup d'oeil sur deux humains, suffirait à semer le doute. Ellana attira Gamaliel parmi la foule de spectateurs afin de se camoufler.
*Lana Anthana est sûrement celle qui a été engagée par l'autre pour récupérer la pile. Elle doit avoir un co-équipier, peut-être un autre sith. Soyons prudent.*
La mission se trouvait plus compliquée que prévu, elle n'avait encore jamais affrontée Lana Anthana, excepté en public et à l'oral, mais la jedi sentait que l'heure des armes ne saurait tardé...
*Si elle obtient la pile, on n'aura pas d'offre choix que d'aller la reprendre chez elle. Gardons un œil sur elle.*
Les jedis suivraient le cours de l'audition et seraient prêts au moment venu d'intercepter l'objet...
Invité
# Re: Le rugissement des sabres [mission] - Mar 4 Sep 2012 - 8:29
Tenir son arme en bride alors qu'un Sith est devant vous ... voila une chose que Gamaliel avait du mal à faire. Autant que d'écouter la sage voie de l'autorité, même avec tout le respect dû à la mère des jumeaux Caldin. Le pire de tout était que Lana semblait parfaitement à l'aise dans le domaine des négociations, alors que Gamaliel lui se retrouverait ennuyait à sa place. La raison en était simple : les Hutts n'aiment pas la télépathie. Leur esprit y résiste particulièrement bien et souvent, ils voient dans la tentative une violation de leurs principes.
Quant à envoyer le Grand Maitre dialoguait, elle n'y semblait absolument pas disposée. L'on pouvait le comprendre, lorsque l'on sait qui elle est, même le Hutt aurait pu y voir une affaire à faire ... Regardant une dernière fois Ellana, Gamaliel soupira.
-*Gardez espoir ... J'ai foi en vous ... tout du moins j'essaye.*
Puis, s'avançant à travers la foule, Gamaliel se maudit intérieurement de ce qu'il envisageait de faire. Pourtant, connaitre son ennemi était la première chose à faire non ? Ouvrant la bouche, s'éclaircissant au mieux la voix, Gamaliel parla directement au Hutt, se plaçant non loin de la Sénatrice de Kuat, en disant :
-"Gadbas le Hutt ... Je suis ici au Nom des principes de la République afin de récupérer cette pile que vos hommes ont volés."
Le sabre présent dans sa main était indicatif, autant que le pourquoi de sa venue dans les lieux. L'avantage étant que Lana ne le connaissait pas. Bien sur, sa remarque éleva des ricanements et quelques éclats de rires. Même le Hutt, confiant dans sa place forte, s'extasia en demandant dans sa langue ce que un Jedi comptait faire ici.
-"Eh bien je compte récupérer ce bien que vous avez volé. Mais dans votre cas, je suis prêt à fermer les yeux. Inutile de déclencher une guerre où vous seriez perdant. Car même si vos hommes sont doués, je n'en doute pas, le seront-ils assez pour m'arrêter avant que je ne vous empêche d'exercer plus. Non, ce que je veux, c'est la pile, ainsi que le fait que vos hommes amènent à mon vaisseau les personnes qui sont venus avec Madame ici présente, en échange de quoi nous vous donnerons la rançon demandé pour la pile et qui sait, peut-être un peut plus pour service rendu."
La proposition était tentante et déjà certains regards se tournaient vers les cibles du "contrats" que Gamaliel proposait au Hutt. Encore fallait-il qu'Ellana soit vigilante afin de remarquer vers qui les regards se tourneraient, en plus de Lana, à laquelle Gamaliel télépathia alors :
-*Inutile de vous dire que je vous place en détention provisoire, le temps de vous questionner sur la raison de votre présence ici ... négociant cette pile.*
Quant à envoyer le Grand Maitre dialoguait, elle n'y semblait absolument pas disposée. L'on pouvait le comprendre, lorsque l'on sait qui elle est, même le Hutt aurait pu y voir une affaire à faire ... Regardant une dernière fois Ellana, Gamaliel soupira.
-*Gardez espoir ... J'ai foi en vous ... tout du moins j'essaye.*
Puis, s'avançant à travers la foule, Gamaliel se maudit intérieurement de ce qu'il envisageait de faire. Pourtant, connaitre son ennemi était la première chose à faire non ? Ouvrant la bouche, s'éclaircissant au mieux la voix, Gamaliel parla directement au Hutt, se plaçant non loin de la Sénatrice de Kuat, en disant :
-"Gadbas le Hutt ... Je suis ici au Nom des principes de la République afin de récupérer cette pile que vos hommes ont volés."
Le sabre présent dans sa main était indicatif, autant que le pourquoi de sa venue dans les lieux. L'avantage étant que Lana ne le connaissait pas. Bien sur, sa remarque éleva des ricanements et quelques éclats de rires. Même le Hutt, confiant dans sa place forte, s'extasia en demandant dans sa langue ce que un Jedi comptait faire ici.
-"Eh bien je compte récupérer ce bien que vous avez volé. Mais dans votre cas, je suis prêt à fermer les yeux. Inutile de déclencher une guerre où vous seriez perdant. Car même si vos hommes sont doués, je n'en doute pas, le seront-ils assez pour m'arrêter avant que je ne vous empêche d'exercer plus. Non, ce que je veux, c'est la pile, ainsi que le fait que vos hommes amènent à mon vaisseau les personnes qui sont venus avec Madame ici présente, en échange de quoi nous vous donnerons la rançon demandé pour la pile et qui sait, peut-être un peut plus pour service rendu."
La proposition était tentante et déjà certains regards se tournaient vers les cibles du "contrats" que Gamaliel proposait au Hutt. Encore fallait-il qu'Ellana soit vigilante afin de remarquer vers qui les regards se tourneraient, en plus de Lana, à laquelle Gamaliel télépathia alors :
-*Inutile de vous dire que je vous place en détention provisoire, le temps de vous questionner sur la raison de votre présence ici ... négociant cette pile.*
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