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Dans le ciel d'Aldéraan le soleil arrivée au bout de sa course céleste, plongeant petit à petit la planète dans l'obscurité. Derrière la fenêtre de ses appartements le jeune Van continuait de s'habiller en restant les yeux rivés sur le ciel qu'il lui offrait chaque soirée le même spectacle éblouissant et radieux. Si chaque saison lui dispensait un spectacle différent il n'en restait pas moins grandiose et parfois féerique. Le jeune homme avait grandi sur ce monde prospère et ne se lassait jamais de tel spectacle et chacun d'entre eux refaisaient surgir en lui des émotions des sentiments et même parfois quelques souvenirs, son premier baisé sous le soleil couchant d'été qui projetait dans le ciel ses nuances de rouge et d'orangé. Provoquant un sentiment de bien-être ardent. Tout ceci lui mettait la larme à l'oeil et le rassurait, car en ressentant cela il savait au fond de lui qu'il était toujours humain.

Le jour où je ne pleurais plus devant un coucher de soleil alors ce jour-là j'aurais perdu toute humanité se disait t-il pour lui-même

Après avoir passé sa main sur sa joue pour sécher cette larme il termina de se préparer et enfila ses hautes bottes de cuir et se regarda dans le miroir de sa chambre. Il portait une tenue traditionnelle portait par très peu de monde, car elle remontait encore aux origines d'Aldéraan. La première fois qu'il avait aperçu un homme vêtu de cette façon c'était il y a plusieurs années quand il étudiait l'histoire de son monde natale en cours d'histoire. Cela lui avait fait forte impression. Il s'était alors mit en tête de se vêtir de la sorte quand il serait plus âgé. Cela n'avait pas manqué. Depuis qu'il était rentré dans l'adolescence il avait fait venir l'un des meilleurs tailleurs de la ville pour qu'il lui fasse une tenue sur mesure. Il s'était d'abord rendu chez sa grande sœur pour savoir ce qu'elle pensait de sa nouvelle tenue et après qu'elle eut exprimé un léger pouf d'amusement il s'était mis à rougir. Le tailleur n'avait fait que suivre les ordres de Van comme un bon esclave et ne lui avait donné aucun conseil sur son style, en même temps l'homme était âgé d'une bonne 60aine, il faisait donc partie de l'ancienne école et n'avait visiblement aucun goût

Sa sœur l'avait donc consolé et lui avait promis de mettre à jour cette « tenue démodée » il faut dire qu'elle avait beaucoup de goût et aurait pu très largement faire carrière dans le monde mais , tel n'était pas son désir. Après plusieurs jours de travail le résultat était tout simplement hallucinant, cet ancien style venait d'être ressuscité par les doigts de fée de sa grande sœur. Sa famille était unanime ce style lui collait parfaitement à la peau, à la fois noble et élégant ; assez pour les fêtes très chics organisées par la noblesse et à la fois décontracté pour sortir en ville ou avec ses amis. Van était déjà un homme fort séduisant mais , cette nouvelle tenue n'avait fait qu'accentuer son charisme naturel. Depuis quelques temps il avait effectué quelques changements au niveau de la coloration de ses vêtements accentuant certaine partie d'une touche de noir. Cela venant sans doute de sa nouvelle passion pour le côté obscure. Néanmoins, cela rendait toute aussi bien que les anciens modèles que quoi donnant un petit côté plus mature à la personne. Sa sœur pénétra alors dans sa chambre.

- Alalala une vraie femme dites moi, quand tu auras fini de regarder ton reflet dans le miroir pensa à nous rejoindre le chauffeur et déjà là dit-elle simplement

- Ah ah très drôle Aéline retourne donc voir en bas si j'y suis fit-il légèrement agacé

Bien évidemment cela faisait à peine quelques minutes que le jeune homme ajustait sa tenue devant la glace, elle le savait très bien mais , tout comme lui elle ne perdait pas une occasion de se moquer de lui ce qui donnait lieu à des joutes verbales vraiment puériles et pourtant cela leurs rappelaient parfois leurs années d'enfance, des souvenirs bien agréables. Il va sans dire qu'ils ne se comportaient pas ainsi en public, cela aurait jeté la honte et la blâme sur leur noble famille. Alors qu'il termina d'ajuster ses cheveux en hâte il quitta ses appartements et se rendit rapidement à l'entrée principale du manoir. L'heure était bien avancée et il ne croisa personne en chemin, le son de ses bottes raisonnées sur les dalles de pierre. Son ombre se reflétait sur les immenses murs éclairés par la faible lueur des lumières rougeoyantes programmées pour restituer une ambiance tamisée comme à l'époque lointaine ou leurs ancêtres se chauffaient à la lueur des flammes crépitantes dans la cheminée. Arrivé devant le porche il retrouva sa grande sœur et sa mère qui l'attendait. Elles le prirent chacune par-dessous un bras et s'avancèrent vers le transport qui n'attendait plus qu'eux.

Ce soir ils allaient assister en famille à un opéra « La traviata » . Au début Van n'était pas très emballé par cette idée vu qu'il n'appréciait que moyennement ce genre de distraction mais, en tant que membre d'une famille bourgeoise il y avait certain rendez-vous qu'il ne devait pas manquer. Celui-ci en faisait parti. Il y a quelques années il n'aurait pas hésité plus que ça mais aujourd'hui... la chose était différente, il s'était fait passer pour mort et craignait qu'on le reconnaisse même si les chances étaient minime, car ce genre d’événement n'arrivait qu'une ou deux fois par an, réunissant les personnages les plus riches et les plus influents, ainsi que les maisons le plus aristocrates d'Aldéraan. Chacun venait plus pour se faire voir par orgueil et par égaux que pour s'intéresser aux autres nobles. La véritables raison qui avait poussé Van a venir était qu'il pourrait passer une soirée tranquille en compagnie de sa famille, même s'il regrettait l'absence de son grand-frère et de son père parti depuis plusieurs semaines en voyage d'affaire.

*** Flash Back ***

Dans l'après-midi il s'était allongé sur son lit réfléchissant à la réponse qu'il allait fournir à sa sœur. Il était torse nu et la fenêtre ouverte laisser entrer une douce et fraîche brise. Fermant les yeux il méditait sans se rendre compte qu'il entrait en harmonie avec la forme. Il avait alors ressentit un grand trouble quand il réfléchissait à cette question « devait t-il assisté à cet opéra ? » . Néanmoins , il se dit que cela était due au hasard et que rien ne pouvait arriver ses sentiments pour ses proches mirent un terme au débat qu'il se livrait avec soi-même.

*** Fin ***

Plus tard dans la soirée le transport arriva devant le majestueux édifice dans lequel de nombreuses personnalités très populaires se succédaient sur l'immense tapis rouge qui recouvrait les marches menant à l'Opéra. Van accompagna sa mère et sa sœur et prit congés rapidement après qu'ils étaient rentrés à l'intérieur du hall d'entrée.

Je vous retrouve à l'intérieur dit-il simplement

Elles n'eurent pas le temps de parler, qu'il était déjà parti loin d'elles. Elles restèrent bouche bée regardant par réflexe dans la direction dans laquelle il était parti. En réalité c'était très simple il comptait s'isoler avant le début de l'Opéra afin que personne ne le reconnaisse. Car même s'il portait son capuchon relevé ce qui empêchait les gens de voir son visage il ne voulait prendre aucun risques, car son avenir en dépendait. Beaucoup trop de choses dans lesquelles il avait investi, argent, temps et surtout espoir dépendait de sa discrétion. Il resta au deuxième étage duquel il pouvait surveiller les allées et venues de la foule. D'ailleurs il avait dû passer une barrière de sécurité afin de rester à ce niveau qui était réservé aux membres du personnel. Il prit néanmoins , garde de ne pas croiser le chemin des agents de sécurité qui patrouillait le long des couloirs vides. Une bonne heure passa et la nuit tomba sur l'Opéra signe que la représentation aller commencer. Le jeune homme s'en doutait, car la foule si nombreuse en contrebas avait disparu depuis quelques minutes. D'un pas noble il bondit gracieusement au-dessus du muré et se réceptionna avec grâce et élégance. Il rejoignit la place qui lui avait été assigné et retrouva sa mère et sa grande sœur. Cette dernière ce trouvait assise à côté de lui et l'interrogea dès son arrivée.

Où étais tu passé ? fit-elle à voix basse

Aucune importance répondit t - il en fixant son regard sur la scène

L'Opéra avait déjà commencé depuis quelques minutes et sa sœur n'avait pas envie d'entrer en conflit ouvert avec lui, elle tourna son regard vers la scène et rangea sa petite colère passagères. Quelques instants plus tard elle se rappela soudainement que son frère qui se tenait à ses côtés c'était fait passer pour mort aux yeux de tous, ce qui expliqua son absence. Elle se sentit bête et gronda intérieurement. Le temps passa et la famille semblait apprécier le spectacle. Même Van qui n'était pas fan de ce genre de représentation la trouva captivante. Il se rendit alors compte qu'il avait grandi et surtout mûri il commençait tout doucement à porter un autre regard sur le monde qui l'entourait.
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« Réexpliques moi encore une fois, pourquoi je dois t’accompagner ? »

« Allons Vel chérie, parce que tu es superbe et que je suis certaine que ce petit opéra te plaira… »

« Mouai… c’est ça… passes moi ta pommade ! »

« Tu sais bien que tout le gratin d’Alderaan assistera à cette représentation unique avec la cantatrice Az’erhalna. Il est toujours mieux perçut pour un homme souhaitant affiner quelques affaires après le spectacle, d’être accompagné par une élégante. Ca rassure toujours ces messieurs, me demandes pas pourquoi. Mais tu y gagnes une super soirée en ma compagnie, une place de premier choix au balcon pour cet exceptionnel opéra .C’est déjà pas si mal ! »

Dans son costume parfaitement coupé et dont j’imagine le prix exorbitant, il est véritablement charmant. Usant des mots avec un brio incontestable et une certaine nonchalance consommée, je ne peux m’empêcher d’admirer l’homme derrière ses apparats et me laisser guider par le son de sa voix grave et de ses flatteries.

« Hmmm… tu as oublié la robe. Comme toujours tu as un gout sûr. »

Ses lèvres se fendent d’un rire retenu. La surprise que je me range à son avis sans coup férir. Depuis toutes ces années que nous, nous connaissons, ce doit bien être la première fois. Ou peut-être la seconde.

« Heureusement, depuis le temps que je te pratique ! »

Bien qu’il soit coutumier dans les cercles mondains, de prêter son bras à sa cavalière, il ne me présente pas le sien et loin de m’en offusquer, j’en suis véritablement soulagée. Là encore, il prouve que notre complicité dépasse cette amitié tissée au fil des saisons et des services. Parfois je me demande s’il ne me connait pas trop bien, si présenter une ouverture aussi béante dans mon armure sith ne me désavantage pas irrémédiablement. Possible. Mais je ne suis pas de ces êtres qui peuvent survivre indéfiniment en milieu hostile. Il me faut la chaleur d’une connivence solide, d’un ami, d’un confesseur ou confident qui ne tremble pas devant ce que je suis à chacune de mes inspirations.

« J’étais certain qu’elle t’irait à merveille. Et puis le vert te convient parfaitement, sans mauvais sous-entendu. »

D’un vert profond digne des forêts les plus impénétrables, ma robe est un savant mélange d’élégance et de sobriété. La coupe simple, souligne en douceur ma silhouette fine tout en accentuant ses rondeurs féminines. Le tissu, soyeux et moiré, reflète à chacun de mes pas, à chaque jeu de lumière, des tons émeraude et dorés rappelant les rayons de soleil dans les frondaisons d’un arbre. Sur mes bras, de longs gants en dentelles de même couleur cachent délicatement ma peau, m’évitant ainsi le frôlement inopportun toujours de mise dans les manifestations un peu trop fréquentée. Comme pour confirmer les dires de mon compagnon, je tourne sur moi-même avant de lui décocher un clin d’œil.

« On devrait y aller non ? Être en retard ce n’est pas très bon pour les affaires ! Enfin tes affaires ! »

L’opéra d’Alderan est l’un des fleurons architectural de la capitale. Impossible, lorsqu’on entre pour la toute première fois dans ce somptueux hall décoré dans un style rococo, de demeurer indifférent. Suivant bon gré, mal gré mon partenaire et son pas de course, je contemple avec un mélange d’émerveillement et d’écœurement, le raffinement trop chargé de cette décoration. Dire que j’adore serait largement usurpé, mais je suis curieuse de tous ces petits détails, de ces dorures, de ces boiseries, de ces corniches sculptés dans l’albâtre. Il m’entraine par l’escalier imposant menant aux balcons privés. L’emplacement privilégié des plus nantis, je vais être entourée du gratin de la haute société. En toute honnêteté, cette opportunité me laisse indifférente. Si certains siths de ma connaissance s’empresseraient de nouer connaissance, d’instiller leurs venins dans les esprits de Puissants, il n’en est pas question en ce qui me concerne. Je n’ai jamais eu d’ambition politique ou économique.

On me désigne un emplacement, et après avoir aimablement salué mes voisines de droite, je m’installe. « La traviata » m’annonce le dépliant rétro du spectacle. Je hausse les épaules et attends patiemment que les lumières se tamisent et que le rideau se lève. Les trois coups traditionnels retentissent enfin, entrainant dans leur sillage, un silence total. L’éclairage baissa totalement jusqu’à plonger le théâtre dans le noir absolu avant que les lourds rideaux s’ouvrent sur quelques notes de musique. Le spectacle débute, et toute mon attention se retrouve happée par les vrilles de l’orchestre, la voix mélodieuse de la diva, et son histoire.

Soudain comme un roulement de tambour devenant tonnerre si bien qu’on l’aurais imaginé provenir du parterre des musiciens, une explosion détonne, faisant voler en éclat la coupole surmontant la salle telle une étoile bienveillante. Des cris, des hurlements puis une voix froide et métallique brisant la fumée des gravats .

« Inutile de fuir. Le théâtre est sous notre contrôle, obtempérez ou nous n’hésiterons pas à tirer. »

Le claquement reconnaissable des verrouillages de portes résonne en écho à cette voix, alors que surgissant de nulle part, apparaissent des hommes armés et masqués, dont les fusils d’assaut menaçants ne laissent planer aucun doute sur leurs intentions.
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La représentation théâtrale était vraiment réussie cette actrice Az’erhalna avait une voie véritablement divine, à certains moments même il pensait qu'elle devait avoir assez de force dans sa voix pour faire voler en éclat les plus résistants des vitraux de la salle. Alors qu'il appréciait le spectacle en compagnie de sa famille et fut brutalement pris de ce même sentiment d'urgence étrange qu'il avait ressentit au beau milieu de l'après-midi lorsqu'il réfléchissait à la demande de sa grande sœur. Il ne pensa pas mais réagit d'instinct il passa délicatement sa main sous le plis de son vêtement pour en tirer son sabre laser et s'affessa légèrement en passant sa main sous son siège. Sa main se courba légèrement faisant ressortir une petite lame de duracier avec laquelle il trancha une petite partie du coûteux tissu qui recouvrait l'intégralité du siège. Il plaça alors son sabre laser dans le trou pour le cacher et le referma très rapidement, d'un autre geste de la main sa lame se rétracta et il reprit sa position initiale en toute simplicité. Il s'enfonça dans son siège et ferma les yeux entrant en méditation avec la force. Une goutte de sueur coula le long de son visage alors qu'il présentait que le pire était à venir... c'était sensation était de plus en plus forte jusqu'à ce qu'une explosion le sorte de sa torpeur. Il réagit immédiatement dans les secondes et tourna son regard vers sa grande sœur et sa mère.

- Restez là et ne faite rien de stupide je reviens dit-il rapidement avec de quitter son siège en direction de la scène

Puis une vois forte ce fit entendre comme un échos sinistre et presque robotique.

« Inutile de fuir. Le théâtre est sous notre contrôle, obtempérez ou nous n’hésiterons pas à tirer . »

Van qui était assis dans les premiers rangs arriva sur la scène juste avant que la lumière ne revienne dans la salle. Il passa devant les acteurs encore sous le chocs et se glissa dans les coulisses pendant que son cerveau examinait à toute allure le peu de données qui lui était parvenue. Il en vain rapidement à la conclusion.

" une prise d'otage " pensa t-il soudainement

Evidemment pour un événement comme celui-ci un dispositif minimum de sécurité avait était mis en place, mais qui penserait qu'une telle chose aurait pu arrivé ici sur Aldéraan. « les terroristes » devait soit être complètement fou, soit très bien préparé instinctivement le jeune ex padawan pencha pour la 2ème solutions. Alors qu'il courait dans les couloirs il s'arrêta dans un coin d'ombre et réfléchit il doutait que l'homme à la voix grave est bluffé en affirmant que les bâtiments étaient sous contrôle. Après tout c'était la meilleur solution pour empêcher quiconque de s’échapper et de prévenir les autorités qui enverraient leur propre commando ce qui réduirait fortement les chances de réussite « des terroristes » . Pour le moment il devait rester cacher, il ignorait les nombres de forces en présence ainsi que leurs équipements. Il le savait par expérience la réussite de cette prise d'otage ce déterminerai en partie dans les premières minutes. Alors qu'il arrivait en vue d'un escalier il ressentit la présence des plusieurs personnes en contre bas, plus précisément deux individus qui devait faire partie du groupe de terroriste.

" - Et bien il non pas perdu de temps " pensa t-il

Ses bras pendant les longs de son corps et dans sa course folle il fit sortir ses lames et arriva au bord de l'escalier les deux hommes en contrebas venait tout juste de surgirent de derrière un rideaux pourpre et semblait se dirigeaient en direction des coulisses en passant sous l'escalier, une chance pour lui qu'il saisit sans tarder. Il bondit dans les airs gracieux et fonça sur sa proie comme un aigle. Tout ce passa en un clignement de paupière. Il tomba sur le premier des deux hommes et ses lames s'enfoncèrent profondément dans son coup. Visiblement surpris par cette attaque le second recula d'un pas et dirigea son arme vers Van, mais c'était déjà trop tard le jeune homme lui expédia une vague de force qui le fit tituber puis tomber en arrière lui faisant perdre son arme. Sans perdre une seconde, il l'acheva dans la même manière qu'il avait tué son collègue. L'espace d'un instant il avait pensé en garder un en vie pour l'interroger, mais vu leurs matériels à la pointe de la technologie ce devait être des professionnels. En le laissant en vie il risquerait de se faire surprendre et de perdre son avantage. Il avait beau maîtriser la force, face à un tueur professionnel en pleine puissance de ses moyennes il avait peu de chance de s'en sortir. Il guetta l'espace d'un instant les différentes ouvertures et attendit quelques secondes avant de tirer les corps des terroristes dans un pièce annexe afin de ne pas éveiller les soupçons. Il regroupa tout le matériel des hommes en noirs et resta pensif un instant. Quand soudainement la radio s'alluma et l’angoisse le serra à la gorge.

- Unité 5 ici Leader 1 quelle et la situation ? Demanda la voix

Il repensa alors aux films qu'il regardait quand il était plus jeune et se remémora rapidement les scènes, il respira à plein poumon et décida de tenter le tout pour le tout. Après tout il n'avait rien à perdre s'il ne répondait pas une autre patrouille arriverait et le capturerai. Il prit son courage à deux mains et prit en main le com link.

- Leader 1 ici unité 5 , rien à signaler, la zone et sous contrôle attendons ordres fit-il d'une voix plus grave et sérieuse

- Unité 5 rester en attend, prochain contact dans 5 minutes terminé …

Il souffla et son cœur qui battait si fort se calma peu à peu.

" - Je n’ai pas intérêt à traîner dans le coin ... " pensa t-il

Il passa en vu la matériel qu'il avait sous les yeux et récupéra ce qu'il pouvait emporter et quitta rapidement la pièce. Il ne savait pas trop ou aller n'y que faire alors il descendit dans les sous sol du théâtre et décida d'y rester caché le temps que cela se calme. Depuis qu'il était tout petit il avait l'habitude de venir à l'Opéra et il venait souvent jouer à cache cache avec sa petite sœur dans le lieu où il se trouvait désormais. Ce souvenir lui rappela de bon moment ainsi que le décès de sa bien aimé Elia tué par un sith il y a plusieurs années... De petites larmes se formèrent aux creux des ses yeux pendant qu'il tentait de pensé à autres chose. Il se dit alors que s'il n'avait pas accepté l'invitation de sa sœur il ne serait probablement pas ici... mais en même temps qui prendrait soin de sa grande sœur et de sa mère ? Non au final il avait bien fait de venir … même dans cette situation critique. Alors qu'il s'adossait à un mur en se laissant tomber en douceur, il passa sa tête entre ses mains et sombra dans les ténèbres. Il devait trouver une solution à ce cauchemar sans qu'il ne risque la vie des membres de sa famille. Alors qu'un flot d'émotions et d'idée lui martelèrent l'esprit comme un marteau sur une enclume il attendit patiemment le bon moment. Pendant ce temps les terroristes ne perdirent pas de temps et installèrent les prisonniés à divers endroit stratégique du théâtre. La plus grande parti fut installée sur la scène principale qui fut rapidement dégagée des tous ses décors encombrant. Les otages furent mit assis, surveillés par des hommes lourdement armés.
Darth Velvet
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L’art et la manière de gâcher une soirée. Dire qu’elle avait si parfaitement commencée et qu’elle se conclut maintenant dans le plus infernal des capharnaüms. Tout autour de nous, les gens s’agitent et s’affolent. Quelques unes de ces dames agitent fébrilement les éventails de soie pour s’éviter un évanouissement, d’autres poussent des couinements de souris piégés. Quand à ces messieurs, ils n’en mènent pas large, avec leur mine défaite, leur nœud de papillon trop serré et leurs respirations bovines. Etrangement aucun ne bronche. Ils ne transpirent pas de courage, mais de lâchetés alors qu’ils se figent devant les canons des armes à décharges d’énergie. Décidément, les classes sociales élevées, n’ont pour elle ni le panache, ni la vaillance, juste de l’argent, une langue de vipère et leur couardise en guise d’étendard, tout bonnement inutile dans cette situation.

Mon regard indéchiffrable s’attarde sur ces moutons fin prêt à être menés jusqu’à l’abattoir. Ils me dégouttent, me répugnent, et l’odeur de leur pleutrerie me donne la nausée. Ainsi donc, voilà l’élite d’un monde ? Une élite bien prompte à ramper devant la force, à supplier pour conserver les lambeaux de leur privilège et de leur misérable vie. Un homme tombe à genou devant l’un des terroristes l’empoignant pour le diriger avec les autres, plus bas, vers la scène devenue prison sans barreau. Ses machinations me révulsent, un avis partagé par ce soldat de l’ombre qui expédie l’inopportun brusquement, lui flanquant au passage un coup de crosse. Le sang jaillit, carmin et chaud. Un vent de révolte, de protestation souffle dans notre petite loge, rapidement étouffé.

Hors de question que je me soumette, comme tous ces gens, au joug de ces blasters et de ces faciès dissimulés sous les casques d’armures militaires. Un pincement au cœur, un léger regret m’accompagne alors que mes doigts frôlent le tissu délicat de ma robe à hauteur de ma hanche. Là, où usuellement trône la garde de mon sabre, il n’y a que froufrous satinés et dentelles. Assurément sa présence me manque tout autant qu’elle m’handicape, pourtant je ne compte pas m’avouer vaincue pour si peu. Je m’arrange subrepticement pour être parmi les derniers à sortir de cette loge et à passer devant les deux geôliers armés jusqu’aux dents. Notre nombre a fortement diminué, et je m’approche de la porte sans la moindre appréhension contrairement à mes camarades d’infortune. Il est temps d’agir, et dans un battement de cil, je projette ma conscience dans l’esprit de l’un des terroristes

Je ne cherche pas à asservir son libre-arbitre, je me sais insuffisamment entrainée pour parvenir à un résultat probant qui ne le transforme pas en légume. Non, je me contente de cajoler, de caresser, de suggérer. Sans qu’il s’en aperçoive, je plante les graines d’un intérêt pour ma personne, d’un désir naissant. Je me dessine dans sa tête, bien plus séduisante, bien plus alanguie, bien plus désirable. Je me fais femme fatale et fantasme avant de me retirer. Malgré la visière fumée filtrant son regard, je sens sur mon la brûlure de son attention. C’est mon tour d’emprunter la porte donnant sur les couloirs du Théâtre, mais sa main emprisonne mon bras d’un étau de métal et m’empêche de continuer. Je devine entre eux, une tension dont je suis l’instigatrice. Usant à nouveau de ma persuasion, je m’infiltre dans l’esprit du second. Ils discutent via leurs com-link. Si je n’appréhende le contenu de leur conversation j’en connais pourtant la teneur. Le premier veut s’occuper de moi, et l’autre refuse de désobéir aux ordres en couvrant les petits jeux pervers de son camarade. Je crois qu’un sourire narquois déchire mes lèvres alors que je le pousse à accepter. Il sort refermant derrière lui la porte bardée de velours.

Nous sommes seuls à présent. Ses doigts s’incrustent fermement dans la chair tendre de mon bras, mais aucune émotion ne glisse sur mon visage devenu hivernal. Il me libère, afin de mieux ôter ce casque dissimulant son visage. Des mèches rousses retombent sur son front, rebelles lui donnant un air presque juvénile. Mais il n’y a rien d’enfantin dans ses prunelles grises, juste une convoitise malsaine et oppressante.

« Tu t’appelles comment ? »

Sa voix est rauque et assurée presque condescendante, sa main davantage brutale. Une bouffée de colère m’envahit. Cet homme me dégoute, de ses regards concupiscents à sa poigne, enserrant mon bras. Je refuse qu’il me touche, un instant de plus !

« Lâches-moi. »

Sa bouche se fend d’un rire. Amusé, il ne semble pas noter la différence entre nous. Une erreur… une erreur fatale… Une main invisible se crispe sur sa gorge, étouffant sa protestation. Je me dégage vivement, et lui flanque un coup sur sa trachée, du tranchant de mes doigts. Il suffoque silencieusement en tombant à genoux devant moi. Je n’ai aucune envie de lui offrir l’opportunité d’user de ses armes, aussi, sans la moindre compassion, j’arrache la vie de son corps encore alimenté de soubresauts.

Première chose, lui emprunter son comlink. Les morts n’ont pas besoin de communiquer mais moi je dois connaitre les agissements de ce groupuscule si je veux passer au travers des mailles de leurs filets. Secondement, se défendre. Les morts n’ont pas besoin de grenades et de pistolets. Si je ne m’empare pas de son fusil d’assaut à énergie répulsive, c’est uniquement une question d’encombrement. Je préfère me déplacer léger et silencieusement à la puissance de feu de cette arme. Mon choix se porte sur le blaster à sa ceinture et sur son couteau. L’un rejoint ma taille, tandis que j’attache le second discrètement contre ma cuisse. J’hésite un instant à prendre aussi les quelques grenades qu’il porte sur lui mais finalement je me ravise. Je ne pars pas en guerre, je sauve uniquement ma peau.

Je m’infiltre dans les couloirs déserté, ombre mouvante cherchant une issue de secours pour m’évader. Usant de mes talents, du comlink, je dirige mes pas, prenant soin de ne rencontrer aucune silhouette armée.

« Leader 1 ici unité 5 , rien à signaler, la zone et sous contrôle attendons » grésille la radio. » Grésille la radio sur l’une des fréquences

Le signal n’est pas très loin, aussi je m’empresse de faire un détour. Les portes sont condamnés, et je erre sans réellement savoir comment sortir de ce guêpier. Peut être… une présence, une patrouille…. Je m’esquive par les escaliers obscurs, je descends plusieurs paliers, avant d’emprunter une porte d’où se diffuse agréablement la lumière verte de sécurité. Elle grince… qu’importe je continue, puis soudainement comme une révélation, j’avise que je ne suis plus seule.

« Qui est là ? » somme ma voix avec une froideur impersonnelle.
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Dans l'obscurité d'une pièce sécurisé le jeune Van méditait sur la suite des évènements. Son esprit plongea dans la force et quelques minutes plus tard il resentit une présence dans la force, néanmoins son esprit était ailleurs tourné vers ses proches qu'il savait en danger, il ne remarque donc pas l'arriver d'une sith. Il fut alors soudainement sortie de sa torpeur par une voix féminine et glaciale qui semblait pourtant égarer. Il analysa rapidement la situation et s'avança la porte d'où venait la voix. Quelque chose lui disait qu'il ne s'agissait assurément pas d'une terroriste auquel cas elle ne se s'aurait pas adresser à lui de la sorte. Si elle avait appartenu au groupe ayant prit d'assaut l'Opéra elle serait certainement accompagné et serait entré dans la pièce discrètement enfin de vérifier que personne ne si trouve. En usant de la force il ne resentit personne d'autre que cette personne qui avait brisé le silence de sa voix féminine. L'ancien padawan respira un bon coup et s'avança vers la porte d'un pas léger et discret. La porte devant lui était entre-ouverte et il usa de la force pour l'ouvrir en douceur à tel point qu'on aurait dit que ce mouvement était naturel sans doute du à un courant d'air. D'ailleurs c'était bien le but, Van ne voulait en aucun cas dévoiler sa véritable nature. Il aperçut alors une silhouette mince et élégante d'une jeune fille vêtue d'une robe d'un vert foncé sans doute tailler dans un tissu fin très couteux. Néanmoins , la première chose qu'il remarqua chez cette fille fut son visage émeraude tatouté de mosaïque, assurément il ne pouvait s'agir que d'une Mirialane. Ne voulant pas paraître irrespectueux et pour instaurer un climat de confiance le jeune homme commença par se présenter.

- Je vois que je ne suis pas le seul à avoir échappé à cette prise d'otage dit-il simplement Permettez-moi de me présenter mon nom et Van de la maison Atha'lith dit-il d'une voix naturelle et noble en s'inclinant légèrement

Après avoir fini de parler le jeune homme effectua une noble révérence traditionnelle. Chez les nobles familles d'aristocrate d'Aldéraan ce genre de coutume était chose commune et n'avait rien d'étonnant. Il émana néanmoins , du jeune homme une certaine grâce et une élégance lorsqu'il se présenta de la sorte. On remarque néanmoins que le ton de sa voix était anormalement bas enfin de ne pas attirer l'attention, de plus son regard passait de temps en temps furtivement au-dessus de l'épaule de la jeune fille par sécurité. Certain aurait pu trouver cela fort mal approprier de se présenter dans un moment aussi critique, mais parfois il est difficile de renier son éducation tant celle-ci et naturel. Le jeune Aldéraanien leva sa main et fit un léger et rapide signe à la belle inconnue lui faisait comprendre qu'il valait mieux qu'elle le rejoigne afin d'éviter de rester a découvert dans le couloir encore inanimé.
Darth Velvet
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« Qui est là ? »

Ma question reste en suspens dans un silence glacé. Mes yeux se plissent cherchant à percer l’obscurité oppressante de cet endroit, alors que mes doigts caressent amoureusement le métal froid de cette arme suspendue à ma hanche. Puis lentement, un peu comme si le temps se ralentissait, il s’avance, se présente dans ses habits d’apparat.

Mon regard s’attarde sur les déliés soyeux de sa mise. Tout, de sa façon de s’exprimer, à son maintien, transpire l’homme noble qu’il semble être. La Maison des « Atha’lith ». Jamais entendu parler. Non que je fréquente assidument les hautes sphères de la société Aldarane, mais les petites gens sont toujours friands d’histoires sur les Familles célèbres, une façon pour certains de rêver de ces vies qu’ils ne posséderont jamais, un exutoire à leur condition. Pour autant que je m’en souvienne, ce patronyme ne m’interpelle pas. Qu’importe… le jeune homme est bien plus réelle que toutes ces réputations chimériques. Ma main, d’elle-même, se décrispe de la crosse du blaster, et je le salue à mon tour, d’un simple hochement de tête.

« Et moi je suis Velvet. »

Un mot, un simple nom. Je ne me cache pas derrière les patronymes inutiles de ma véritable identité, enfin celle octroyée le jour de ma naissance. Je ne baisse pas non plus la tête ou le buste. En fait je suis fidèle à moi-même. Droite et fière. Inflexible. Un grésillement du comlink accapare mon attention. Dans les sous-sols du bâtiment, il semble plus difficile à l’appareil de fonctionner sans une horrible friture.

« Nous devrions partir. Je ne sais pas s’ils ont parcourut ce niveau mais… je ne doute pas qu’ils viennent le sécurisé sous peu. »

« Chhhhhhrrrrrrrrrriiiiiiiii » murmure en écho le comlink, comme pour nous avertir d’une visite impromptue et inamicale.

Invité
Anonymous
Le jeune homme dévisagea la jeune fille qui se tenait face à lui et remarque qu'elle retira sa main d'un poignet en métal. Il fixa son regard sur cette chose qui ne lui était pas inconnue s'agirait t-il d'un sabre laser ? A cette distance difficile de l'affirmer, mais si ce devait être le cas cela soulèverait beaucoup de question. Que faisait un jedi ici … Par précaution Van avait prit connaissance de la liste des invités et l'avait comparer a ses connaissances ainsi qu'a une base de donné qu'il avait conserver depuis qu'il était partie du temple jedi D'ondéron. Il y avait peu de change que cette fille soit un jedi... mais alors cela voudrait t-il dire que ? … Van hésita ses pensées s'embrouillèrent en observant le comportement froid et insensible de Velvet on pouvait en conclure … qu'il s'agissait d'une sith ? Sur le coup cette idée lui sembla toute à faite impossible il mit cette hypothèse dans un coin de son esprit en attendant de trouvé une réponse adéquate. Il balaya ses pensées le temps de revenir à la réalité et rejoignit en toute hâte la mystérieuse jeune fille.

- Vous avez raison j'ai eu affaire un de leur groupe , je ne suis pas un expert mais j'en connais assez pour dire que se sont des professionnelles , rien que leurs matériels et leurs façon de procéder en dit long ... dit-il en courant invitant Velvet à le suivre Cette opération et mûrement préparer je ne doute pas qu'ils se soit munit des plans du bâtiment , néanmoins ils vont sécurisaient les étages supérieurs et verrouiller les issues , avant de s'en prendre aux étages inférieurs, mais je doute qu'il envoie une équipe avant d'avoir fait l'appel pour voir s'il manque du personnel ce qui nous laisse assez de temps pour établir un plan d'action … dit-il toute en courant, Pour le moment Je pense que nous devrions rejoindre discrètement les étages supérieur pour voir ce qui se passe

Lorsqu'il c'était rapproche de la jeune fille il avait jette un regard furtif sur ce qui se trouvait être finalement un sabre laser ce qui lui ôta d'un toute, mais l'heure était mal choisit pour discutait du sujet. Pour le moment tout ce qu'il avait besoin de savoir sur Velvet c'est qu'elle était comme lui prisonnière de ce théâtre le reste lui importait peu. Il allait devoir d'aider pour sortir de se cauchemar. Ils parcoururent une long distant essayer d'être le plus silencieux possible, pendant qu'il parlait Van utilisa l'une des tablettes interactif qu'il avait trouvé sur l'un des terroristes tués il y a quelques minutes. Il s'arrêta alors en-dessous d'une plaque d'acier grillager et tourna son regard vers Velvet.

- Ce conduit de ventilation nous amena directement au niveau supérieur dit-il avant de replonger son regard sur le moniteur et euh... sa nous fera directement tomber dans une petite salle qui doit être … dit-il en laisse un silence cherche l'information sur la console portable la salle s’entretient et de nettoyage parfait dit-il pour finir

Il utilisa alors sa maîtrise de la force et tenta de retira la plaque de métal du mur. Après quelques secondes celle-ci se tordit et détacha du mur. Van la descendit en douceur sans un bruit ou presque et la glissa dans un coin d'ombre afin que personne ne la remarque. Il courut alors vers le mur en face de lui et prit une impulsion sur celui-ci et s'aida de la force pour bondir au niveau du conduit de ventilation. Ses mains attrapèrent le bord du conduit alors que son corps athlétique frappa violemment le mur, il ressentit une légère douleur qui se dissipa peu à peu. Alors qu'il disparut dans le conduit il réapparut après avoir fait demi-tour et comme tout gentleman que je respect tendit sa main vers Velvet.
Darth Velvet
Darth Velvet
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Sa voix. Sa respiration calme. Ses regards appuyés. Le jeune homme ne se laisse pas impressionné. Si son éducation transpire par tous les pores de sa peau, son assurance également. Il ne doute aucunement des hypothèses qu’il avance sans rien connaitre des véritables intentions du groupe armé. Sécuriser les niveaux supérieurs et le Hall principal est absolument essentiel, c’est évident mais accéder aux machineries de la scène, aux équipements techniques alimentant en énergie notamment, le bâtiment, n’en est pas moins vital. En plus, avec la représentation, il est fort à parier que quelques machinistes se cachent dans les boyaux de l’Opéra en attendant que tout ce grabuge se tasse. Enfin pour ma part, si j’avais le nombre de personnes requises, je mènerais cette attaque de tous les fronts pour sécuriser mes chances de réussite. Laisser tout un niveau sans surveillance sous le prétexte fallacieux de son manque de fréquentation, serait suicidaire. Je pourrais ouvrir la bouche, présenter à ce noble les lacunes de sa réflexion mais je me tais. A quoi bon user sa salive avec un jeune garçon tout juste sortit de l’adolescence et dont je perçois que trop le manque de remise en question.

Pourtant, alors que je me mure dans un silence attentif, une main jamais loin de mon blaster, et l’autre accaparée par le comlink, je ne peux m’empêcher de réagir à sa proposition. Il me tend ses doigts et je les regarde sans m’en saisir, la bouche bée par tant d’imbécilité juvénile.

« Quel intérêt de nous retrouver coincer dans un local au dessus de nous, si c’est pour finir piéger comme des rats ? »

Je suis peut-être en robe de soirée, déguisée en une jolie poupée stupide dont les notables de cette cité se plaisent à fréquenter, mais je ne suis pas dépourvue d’intelligence. Si nous nous rendons au niveau supérieur, je ne leur donne pas longtemps pour nous trouver local de ménage ou pas. Vu leurs équipements, je ne doute pas qu’ils usent de lunettes sophistiquées à infra-rouge, et autres petits gadgets aussi efficaces qu’impressionnant. J’ignore quoi faire, mais le suivre revient à rejoindre le troupeau de personnes parquées sur la scène comme du bétail. Pour ma part, je n’envisage pas une seconde d’ajouter une tête de plus.

« Et puis se cacher n’est pas une solution viable, tôt ou tard, ils nous mettrons le grappin dessus. Tentons de trouver une sortie, il doit bien y avoir des issues de secours pour les machinistes en cas d’incendie. »

Finalement je lui attrape la main, et tandis que mes doigts gantés pressent les siens, je l’attire à nouveau vers le sol. Vu le bruit engendrée par son idée de ballade dans les conduits, et les communications succinctes de la radio, je suis presque certaine que nous n’allons pas tarder à recevoir une visite aussi désagréable qu’impromptue.

Dans un claquement douloureux de porte malmenée, ils apparaissent au bout du couloir. Leurs silhouettes massives se découpent de l’obscurité ambiante dans le ronronnement énergétique de leurs armes d’assaut, vautours d’encre prêts à fondre sur leurs proies. Les canons s’orientent dans notre direction tandis qu’ils s’approchent d’un pas prédateur. De toutes évidences nous n’aurions pu échapper à la vigilance de leur torche et de leur scanner de chaleur, même en utilisant les conduits d’aération du théâtre. Je ne doute pas que le dénommé Van envisage sous un autre jour mon action mais j’avoue, je m’en fous cordialement. Pour l’instant, seule la caresse dans ma main, de mon blaster m’assure un plaisir nullement entaché par la présence des quatre miliciens.

« Rendez vous ! Mains sur la nuque ! »

La voix clame implacable ses ordres. Et doucement mes doigts viennent se poser sur ma nuque. Le long de mes lèvres s’étirent un sourire ravi alors qu’ils s’approchent sans plus de précaution. Et où est mon blaster me direz-vous ? Suspendu aux fils invisibles d’une Force que je manipule sans efforts.

« Qui êtes vous ? » nous questionne-t-on abruptement.

« Des spectateurs…. Tout simplement des spectateurs. » Ma voix se fige alors qu’un regard accroche le comlink que j’ai volé « … ou peut-être un grain de riz dans un rouage trop huilé »

La fin de ma réplique se perd dans le vrombissement de mon arme.

[Désolée, j’ai été très occupée et je n’ai pas pu te répondre avant. Parrrrdooonnnnn !]
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