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# Une visite des plus impromptue [Libre] - Mar 1 Mai 2012 - 16:57
Suite à leurs péripéties, l’apprenti s’était retrouvé seul, son maitre ayant purement et simplement disparu de la surface d’Arkania, plus exactement, au plus profond des entrailles abyssales et gelées de cette planète au climat si peu accueillant. Etait-il sûr qu’il avait péri, enseveli sous des tonnes de roche et de glace ? Loin de là. Si Darth Ryst avait planifié cette sortie de scène, alors Noval – Darth Araya – n’aurait eu aucune chance de connaitre le fin mot de l’histoire. Bon an mal an, il décida de rester un moment à bord du vaisseau pour faire le point sur la situation. Un peu machinalement, il vérifia les niveaux d’énergie des principaux systèmes et fit quelques tests de routine afin de s’assurer que le froid n’avait pas endommagé les circuits de transmission. C’est là qu’il tomba sur une petite sacoche en cuir, qu’il reconnut au premier coup d’œil. Son maitre y rangeait une longue pipe recourbée en ivoire, du tabac et un briquet métallisé. Plus d’une fois, Noval avait reniflé l’odeur si particulière des volutes de fumée que son maitre recrachait longuement, comme pour manifester sa présence sans jamais se montrer. Chassant des souvenirs qui remontaient à la surface, il s’installa le plus confortablement possible et bourra la pipe de tabac, imitant des gestes qu’il avait vu faire cent fois. En l’allumant, il tira de légères bouffées avant de toussoter un peu, puis se mit à réfléchir.
Pour ce qui est de sa prochaine destination, Korriban semblait la plus appropriée. Bien souvent, en consultant à la hâte les notes manuscrites de son maitre, il avait lu que cette planète était considérée comme l’épicentre de l’Empire Sith, de ses traditions et de ses enseignements. Et il était grand temps de constater la véracité de ses allégations en se rendant sur place. Sûrement qu’il pourrait retirer une certaine satisfaction à découvrir ces lieux baignés des siècles durant par les vestiges des plus hauts représentants du Côté Obscur, et peut-être plus encore. Noval repensa à l’aveuglement dont son maitre avait fait preuve pour s’emparer de cette source de pouvoir si profondément enterrée, lui qui paraissait si lucide en toute chose et en tout temps ; la seule conclusion qui lui vint à l’esprit fut que l’idée même de s’approprier ce supposé artefact avait causé sa chute probable. Ne fallait-il pas tirer une leçon à cela ? A trop vouloir rechercher davantage de puissance, ne tourne-t-on pas le dos à ses propres faiblesses, au lieu de les garder bien en vue pour éviter d’en être la victime ?
Pour le moment, la métaphysique attendra. Première chose, et non des moindres, il disposait d’un vaisseau, lequel, s’il était loin d’être flambant neuf, lui rendrait encore sûrement bien des services. Le fait est que ses compétences de pilotage laissaient à désirer, et que face à une éventuelle attaque de pirates, il ne ferait pas le poids, la ruse restant sa plus grande alliée. Quoi qu’il en soit, un vaisseau s’entretient un minimum si l’on veut éviter toute sorte de pannes intempestives, ce qui implique des coûts. Côté vivres et équipements en tout genre, ce n’était pas la joie : un ravitaillement allait s’avérer obligatoire dans les plus brefs délais. Et la centaine de crédits qu’il avait en sa possession ne couvrirait jamais une telle dépense. Bref, même si Darth Araya n’avait rien d’une personnalité vénale, il allait lui falloir dégoter du matériel, ou des crédits, d’une manière ou d’une autre. Certes, il aurait pu s’adresser aux contacts qu’il connaissait parmi la grande famille des contrebandiers et des trafiquants en tout genre. Seulement, s’ils étaient susceptibles de lui dégoter des contrats en sous-main, vu le montant des primes minables en contrepartie, il n’en verrait jamais le bout… Soudain, une vague de fureur sourde s’empara du Seigneur Sith. Comment ne pas renier une telle idée ! Et comment avait-il seulement pu s’abaisser à la considérer comme une option !? Un sentiment de mépris et de colère envers lui-même l’envahit. Décidemment, à force de trop cogiter sur le pourquoi du comment, on se laisse aller à formuler de si médiocres pensées qu’on aimerait les extraire de sa cervelle à coup de scalpel pour pouvoir les observer telles des curiosités de la nature, avant de les jeter comme de vulgaires déchets.
Le Sith fit la moue en recrachant un filet de fumée, tempérant son caractère fumant. Autant faire avec le peu sont il disposait pour le moment, l’avenir le conduirait peut-être à des opportunités intéressantes qu’il devrait saisir au vol, je moment venu. S’installant aux commandes, il commença les procédures de décollage, direction Korriban et ses mystères. Le cap à suivre était assez facile à programmer : remonter la route commerciale de Perlemian jusqu’à atteindre Columex et le corridor de Salin. De là, il ne resterait plus qu’une heure de vol environ avant d’arriver à destination.
Enfin, Korriban était en vue. Peut-être fut-il influencé par ce qu’il s’attendait à y trouver, il n’empêche que le Sith fut captivé par l’aspect de cette planète qui lui rappela les perles d’ambre ornant certains bijoux portés par des hauts-dignitaires ou des aristocrates croisés sur Coruscant. Et dire que les pires atrocités y sont monnaie courantes depuis des siècles ! Cette idée le fit sourire, repensant à la remarque d’un orfèvre alderannien selon lequel les pierres précieuses les plus convoitées trainent dans leurs sillages les pires bains de sang qui soient...
En pénétrant l’atmosphère, il activa les senseurs de localisation pour scanner la surface aride de la planète qu’il survolait à moyenne altitude, passant au crible la liste plutôt concise des constructions et des pôles urbanisés, quasi-inexistants à vrai dire. Jusqu’au moment où il fit un écart de trajectoire, ressentant une perturbation soudaine et colossale dans la Force, sans avoir pu déterminer sa provenance exacte. Il n’était sans doute plus loin du site recherché, et se laissa guider par cette impression de vertige écrasante, si séduisante et si oppressante à la fois, comme envoûté par un maléfice qu’aucun instrument de bord n’aurait pu retranscrire. Cette sensation ne le quitta plus, s’intensifiant par moment, comme s’il était porté par une vague de malveillance dont les remous le trimballaient sans le moindre égard. Au loin, il ne tarda pas à distinguer une colonie de taille modeste se découper à l’horizon, non loin d’une barrière naturelle formée de montagnes escarpées. Bien décidé à écourter au plus vite cette escapade, il accosta sur le seul spatioport à proximité.
La chaleur et l’aridité piquante de l’air le saisit dès qu’il posa le pied au-dehors. Scrutant les alentours, Darth Araya entra les codes de verrouillage du vaisseau dont la rampe se releva, puis longea un quai avant de s’engager dans un passage souterrain. Les seuls signes d’activités qu’il perçut provenaient de droïdes de maintenance s’affairant à des besognes ici et là, rien de plus. Après être sorti du complexe, il ne tarda pas à distinguer au loin la façade austère de l’Académie, attiré comme un aimant par cet édifice. Décidément, l’impression que la planète entière était baignée d’une affinité naturelle avec le côté Obscur se confirmait à chacun de ses pas. Prudent, il se nappa d’un Voile de Force le plus naturellement du monde et plia à sa guise l’attention des gardes pour pénétrer dans l’enceinte du bâtiment en toute quiétude. Mettant fin à son camouflage, il commença à arpenter le couloir principal, attentif à ce qu’il allait découvrir.
HRP : Cet interlude sert de prologue à la mission intitulée " Le Ver du Désert " et va permettre à Drea Vrei, Kalsus et Darth Araya de se rencontrer à l'Académie de Korriban, histoire de raconter les événements qui vont les amener à faire cause commune. Après, rien n'empêche qui le souhaiterait d'intervenir pour agrémenter les choses !
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# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Mer 2 Mai 2012 - 20:26
Drea n'aimait pas le voyage spatial. C'était la deuxième fois de sa vie qu'elle utilisait ce moyen de transport, et elle savait que ce n'était pas fait pour elle. Le froid, ce sentiment d'impuissance face à l'immensité noire de jais s'étendant devant elle, aucun moyen pour s'enfuir, mais surtout, les bruits inquiétants de son moyen de locomotion, comme s'il allait se désagréger à tout instant. Mais ça, ce n'était rien comparer à la peur lors du décollage. Lorsque le vaisseau quitta le plancher des Banthas, celui-ci trembla dans tous les sens, la kiffar ne pouvant laisser ses mains sur les commandes tellement les tremblements étaient intenses, et son estomac qui menaçait de se vider à tout instant. L'apprentie sith (du moins ce qu'elle considérait être) regarda l'environnement qui l'entourait. Des voyants, s’allumant, s’éteignant, des petits bruits électroniques retentissant à rythme régulier, les parois craquaient, mais l'appareil était stable, comme s'il était à l’arrêt. Au milieu de ce décor non familier, Drea grelottait, ses habits rapiécés étant parfaits pour la climat tropical, par pour les voyages spatiaux. Le voyage était long. Pour passer le temps, la proche humaine n'avait que peu d'activités possibles : dormir, ce qu'elle fit avec modération, et pour gérer son stress, elle se rabattit sur la viande séchée qu'elle avait emmenée, et sur l'étude du sabre laser entre ses mains, l'ouvrant, l'observant, essayant de comprendre comment il fonctionnait, cette chose à la fois si petite, mais aussi si puissante et symbolique. Cet objet, elle le savait, sera son meilleur allié pour les semaines, les mois, les années à venir.
Des bruits du tableau de bord la tirèrent de ses rêveries. Korriban était en vue, tout d'abord ressemblante à un grain de sable dans l'immensité noire, puis grossissante rapidement, ressemblant alors à un fruit mûr, pour enfin être une grosse masse orange qui cachait l'océan sombre qu'est l'espace. Drea n'arrivait pas décrocher la planète des yeux, à la fois magnifique, mais aussi, elle le sentait, terrifiante. Puis le vaisseau fut prit de violents tremblements. Une chose que notre voyageuse débutante avait oublié, c'est que dans un voyage spatial, il y a un décollage, et l'atterrissage. Et elle avait un très mauvais pressentiment sur sa capacité à gérer cette dernière phase.
Drea se réveillât. Elle fut éblouie par la lumière traversant la verrière brisée du cockpit. Une odeur désagréable lui monta aux narines. Visiblement, son estomac n'avait pas résisté à l'atterrissage, de même que le vaisseau. La carcasse métallique s'était déformée sous le choc, la verrière s'étant certainement brisée après quelques rebond sur le sol désertique de la planète. Un chance, car si elle avait lâchée avant... La jeune femme profita de cette ouverture inattendu pour quitter les restes de ce qui fut un vaisseau, désormais bon pour les ferrailleurs, et encore... Elle posa les pieds sur le sol poussiéreux. Un vent chaud balayait la zone, soulevant des nuages orange du sol. Les sens de la sith s'affolèrent. Elle avait l'impression d'être traquée par un prédateur, une présence hostile la pressant de toutes parts. Mais il n'y avait rien autour d'elle. Comme si la planète elle-même possédait une conscience malveillante, et une soif de sang inextinguible. Cette sensation mit d'abord Drea mal à l'aise, puis, petit a petit, elle s'y habitua, et même, commença à apprécier cette sensation. Elle ne s'était pas trompée en venant ici. Elle allait devenir plus forte. Mais il était temps de se mettre en route. D'après ce qu'elle pouvait observer, il y avait une installation pouvant ressembler à un astroport au loin. Elle récupéra le peu d'affaires qui lui restait après le brutal atterrissage, et entama un long chemin avec le plus sûr des moyens de transports : ses pieds.
Les portes s'ouvrirent. Une silhouette encapuchonnée dans un robe noire, rapiécées et couverte de poussière, s'avança. Son visage était entièrement tatoué de marques de rouge et d'os. Dans sa main gauche, elle tenait par les cheveux une tête décapitée dont aucunes gouttes de sang ne coulaient. Voyant plusieurs paires d'yeux tournés vers elle, la silhouette prit la parole.
« Ahem, excusez moi pour cette entrée voyante. Mais après plusieurs jours de marche, j'ai découvert ce beau bâtiment. Et ce jeune homme montait la garde donc je lui ai demandé quel était cet endroit. Et m'a insulté, et attaqué quand il a compris que je venait m'inscrire dans cette académie sans y avoir été invitée, un histoire de collier dont je n'ai pas tout compris. Donc j'ai voulu prendre le sien, mais sa tête était trop grosse et la corde trop petite pour le récupérer, donc j'ai dû trouver une astuce. »
Elle jeta la tête, qui roula sur le sol.
« Merci de m'accueillir parmi vous. »
Elle souffla doucement. Elle avait eu du mal à se remettre de son combat, l'apprenti lui ayant donné du fil à retordre. Heureusement, ses tatouages masquaient les rougeurs de son visage suite à l'effort. Elle attendait une réaction dans la salle. Et elle doutait de sa capacité a survivre à un nouvel assaut, aussi elle avait été aussi amicale -du moins c'est ce qu'elle pensait- que possible.
Elle resta immobile, le sabre dans sa main droite. Les portes se refermèrent dans un grondement. Tout allait se jouer dans les minutes à venir.
Des bruits du tableau de bord la tirèrent de ses rêveries. Korriban était en vue, tout d'abord ressemblante à un grain de sable dans l'immensité noire, puis grossissante rapidement, ressemblant alors à un fruit mûr, pour enfin être une grosse masse orange qui cachait l'océan sombre qu'est l'espace. Drea n'arrivait pas décrocher la planète des yeux, à la fois magnifique, mais aussi, elle le sentait, terrifiante. Puis le vaisseau fut prit de violents tremblements. Une chose que notre voyageuse débutante avait oublié, c'est que dans un voyage spatial, il y a un décollage, et l'atterrissage. Et elle avait un très mauvais pressentiment sur sa capacité à gérer cette dernière phase.
Drea se réveillât. Elle fut éblouie par la lumière traversant la verrière brisée du cockpit. Une odeur désagréable lui monta aux narines. Visiblement, son estomac n'avait pas résisté à l'atterrissage, de même que le vaisseau. La carcasse métallique s'était déformée sous le choc, la verrière s'étant certainement brisée après quelques rebond sur le sol désertique de la planète. Un chance, car si elle avait lâchée avant... La jeune femme profita de cette ouverture inattendu pour quitter les restes de ce qui fut un vaisseau, désormais bon pour les ferrailleurs, et encore... Elle posa les pieds sur le sol poussiéreux. Un vent chaud balayait la zone, soulevant des nuages orange du sol. Les sens de la sith s'affolèrent. Elle avait l'impression d'être traquée par un prédateur, une présence hostile la pressant de toutes parts. Mais il n'y avait rien autour d'elle. Comme si la planète elle-même possédait une conscience malveillante, et une soif de sang inextinguible. Cette sensation mit d'abord Drea mal à l'aise, puis, petit a petit, elle s'y habitua, et même, commença à apprécier cette sensation. Elle ne s'était pas trompée en venant ici. Elle allait devenir plus forte. Mais il était temps de se mettre en route. D'après ce qu'elle pouvait observer, il y avait une installation pouvant ressembler à un astroport au loin. Elle récupéra le peu d'affaires qui lui restait après le brutal atterrissage, et entama un long chemin avec le plus sûr des moyens de transports : ses pieds.
Les portes s'ouvrirent. Une silhouette encapuchonnée dans un robe noire, rapiécées et couverte de poussière, s'avança. Son visage était entièrement tatoué de marques de rouge et d'os. Dans sa main gauche, elle tenait par les cheveux une tête décapitée dont aucunes gouttes de sang ne coulaient. Voyant plusieurs paires d'yeux tournés vers elle, la silhouette prit la parole.
« Ahem, excusez moi pour cette entrée voyante. Mais après plusieurs jours de marche, j'ai découvert ce beau bâtiment. Et ce jeune homme montait la garde donc je lui ai demandé quel était cet endroit. Et m'a insulté, et attaqué quand il a compris que je venait m'inscrire dans cette académie sans y avoir été invitée, un histoire de collier dont je n'ai pas tout compris. Donc j'ai voulu prendre le sien, mais sa tête était trop grosse et la corde trop petite pour le récupérer, donc j'ai dû trouver une astuce. »
Elle jeta la tête, qui roula sur le sol.
« Merci de m'accueillir parmi vous. »
Elle souffla doucement. Elle avait eu du mal à se remettre de son combat, l'apprenti lui ayant donné du fil à retordre. Heureusement, ses tatouages masquaient les rougeurs de son visage suite à l'effort. Elle attendait une réaction dans la salle. Et elle doutait de sa capacité a survivre à un nouvel assaut, aussi elle avait été aussi amicale -du moins c'est ce qu'elle pensait- que possible.
Elle resta immobile, le sabre dans sa main droite. Les portes se refermèrent dans un grondement. Tout allait se jouer dans les minutes à venir.
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# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Jeu 3 Mai 2012 - 16:24
Déambulant comme une âme en peine, tel l'amant à la recherche d'une idylle purement fantasmagorique, il ne prêta guère attention aux messes basses marmonnées dans son dos par ceux et celles qui croisaient son chemin, sûrement intrigués par la présence de ce visiteur inconnu. Au moins, il ne souffrait plus de la chaleur écrasante qui régnait à l’extérieur, bien qu’il aurait aimé étancher sa soif. De temps à autre, le seigneur Sith perçut de lointains échos d’hurlements qui se répercutaient au hasard des allées, s’évanouissaient peu à peu, replongeant les lieux dans un silence monacal. Le nez en l’air, s’arrêtant à chaque détail architectural qui jalonnait çà et là les parois sombres de l’Académie, sa déambulation sereine le mena à une bibliothèque bordée de colonnes et de statues à l’effigie, du moins le supposa-t-il, des plus puissants seigneurs Sith, chacun ayant laissé, à leur manière, leur empreinte sur un Empire millénaire. Toujours en silence, Darth Araya salua d’un léger signe de tête quelques étudiants qui discutaient à mi-voix, auscultant de près une sorte de tablette posées sur une table, comparable à un vestige archéologique vu son état de délabrement. Plus loin, baignant dans une obscurité presque surnaturelle, il distingua de larges portes encadrées de haut-relief et d’une voute magistrale de laquelle tombaient en cascade des broderies comportant une multitude d’inscriptions dont il ne saisit que partiellement le sens. Derrière se tenait rien de moins que la salle du trône où siège le plus haut représentant des Sith, celui portant le titre de Seigeur Noir… S’approchant à pas feutrés, Darth Araya sentit distinctement que ce lieu était encore imprégné de sombres et puissantes fluctuations troublant violemment sa sensibilité à la Force. Cédant à la curiosité, ses tentatives restèrent néanmoins vaines, et les portes, closes, fermées de l’intérieur de toute évidence. * Une autre fois… * pensa-t-il, préférant ne pas s’obstiner inutilement.
Rebroussant chemin, il continua d’avancer en serpentant les couloirs, profitant de chaque renfoncement pour observer le petit manège de la vie quotidienne auquel se livraient les apprentis Sith. Il comprit la provenance des cris qui hantaient de temps à autre cet endroit qui, décidemment, saillait à merveille à l’enseignement des valeurs et des traditions Sith. Torturant ceux qui ne s’étaient pas montrés à la hauteur, ce spectacle, quoique distrayant au premier abord, lassa vite le visiteur resté de marbre. Détournant le regard comme si de rien était, le cliquetis de lames s’entrechoquant l’attira plus loin. A petits pas, il pénétra dans une salle assez grande pour contenir de nombreux jouteurs en plein entrainement. Parmi eux, certains combattaient aux vibrolames, répétant des enchainements à la volée, tandis que d’autres se livraient à des affrontements plus intenses, munis de sabres lasers. Faisant mine de ne pas s’y intéresser outre mesure, Darth Araya s’approcha d’un des râteliers et scruta les lames d’un noir de jais qui lui rappelèrent celles qu’il avait manié sur Bunduki, il y a fort longtemps. Soudain, tiré de ses rêveries, un brouhaha se fit entendre un peu plus loin : plusieurs étudiants avaient cessé le combat pour s’attrouper vers l’un des accès.
S’approchant discrètement, il assista à une scène peu banale. La silhouette d’une femme – crut-il reconnaitre, impression confirmée lorsqu’elle s’adressa aux autres étudiants, figés de stupeur – qui trainait un fin nuage de sable et de poussière derrière elle, venait de faire son apparition. Elle trimballait une tête qu’elle tenait par les cheveux et dont le visage portait encore une expression mêlée de douleur et de stupeur. Lorsqu’elle eut fini de s’expliquer sur ses agissements, elle se débarrassa de son trophée en le faisant rouler jusqu’aux pieds de son auditoire, resté bouche bée. Darth Araya ne put réprimer un sourire face à l’aplomb de cette femme qui, si elle ne sourcilla pas une seule fois en racontant son histoire, fit l’erreur de dire merci… Merci à qui, à quoi ?! Déjà des grognements de mécontentements se faisaient entendre. L’homme qu’elle avait tué devait manifestement compter quelques connaissances parmi ceux-là, dont un Rodien, lequel s’apprêtait à ramasser, sans faire un bruit, une vibrolame qui trainait à terre. C’était sans compter le pied du seigneur Sith qui envoya baladé l’arme au loin avant de se visser en pleine face de l’extraterrestre, dont le roulé-boulé renversa plusieurs apprentis sur son passage. Moins pour saluer sa performance que pour instaurer le silence, Darth Araya claqua quelques applaudissements appuyés tout en s’approchant de la silhouette plutôt crasseuse, et pour tout dire un peu malodorante, puis déclama un message de prévention, croisant les mains dans le dos.
« Alors, alors… A l’attention de ceux qui nourrissent dès à présent de la méfiance et de la rancœur à l’égard de cette personne, je vous dis bravo, c’est tout à votre honneur ! En revanche, je vous conseille de vous faire à l’idée suivante : cette femme est l’une des vôtres désormais, elle a vaillamment combattu pour être ici, parmi vous, comme n’importe quel autre apprenti ! Si quelqu’un a une réclamation à faire à la mémoire du disparu, j’attends qu’il se fasse connaitre maintenant ! »
Ainsi acheva-t-il son discours, portant la main sur le manche de son sabre laser, pour qu’aucun doute ne soit permis sur l’issue de la moindre protestation. Après une minute à observer les regards se croiser subrepticement et les mines se décrisper, Darth Araya ouvrit les bras en grand :
« Bien, je vous invite donc à reprendre vos activités là où vous les aviez laissées… »
Sûrement qu’à force d’arpenter ces lieux si stimulants, le seigneur Sith avait tenu à se faire connaitre par un coup d’éclat, répondant à un élan narcissique peu commun chez lui. Mais peu lui importait après tout. Il décida de saluer d’un signe de tête la nouvelle recrue.
« Votre nom au fait ? » demanda-t-il en se penchant vers elle.
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# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Dim 6 Mai 2012 - 3:12
Drea n'en revenait pas. Aurait-elle eu, pour une fois, de la chance ? Quelques minutes plus tôt, suite un petit discours plus digne d'un étudiant Corellien que d'une apprentie sith, l'animosité avait commencé à gagner son auditoire, qui n'avait pas l'air d'avoir apprécié le présent de la Kiffar. Des regards noirs, des grognements, un rodien qui joue au bowling, des armes dégainées... Attendez.. un rodien qui joue au bowling ?! En effet, dans les rangs des spectateurs un rodien roulait sur lui même et renversa plusieurs autres badauds dans sa course. Des applaudissements surgirent de derrière la masse attroupée. A l'origine de cette étrange phénomène, qui avait eu pour conséquence la disparition de l'animosité à l'encontre de la femme tatouée, se trouvait un homme grand et svelte, habillé de riches vêtements noirs tel que pourraient porter certains nobles, dont le visage était d'une pâleur cadavérique, ses cheveux blancs assortis au reste du visage, si ce n'est deux yeux aussi froid et gris que le duracier utilisé dans les chantiers spatiaux. Cette homme, ou plutôt ce proche-humain, bien que Drea ne puisse dire avec précision à quelle race il appartenait, venait d'attirer tous les regards vers lui, à l'aide d'un tour de force qu'aucun apprenti ne pouvait réaliser. Et il entama une discussion, ou plutôt devrons-nous dire un monologue, dont la jeune apprentie ne retint qu'une chose : elle était acceptée au sein de cette académie. Certes avec des ennemis, mais ils ne seraient que des sacrifices sur la sanglante route pour atteindre le pouvoir qu'elle convoitait.
Alors que le groupe se dispersait comme des chauves-faucons face à une vague de froid, Drea en profita pour jeter un coup d’œil à la pièce. Plutôt spacieuse, avec de nombreux râteliers et terrains de combat. Quelle idée d'entrer par la porte donnant sur la salle d’entraînement ! Elle enrageait de sa propre stupidité.
Mais la kiffar ne pu prêter plus d'attention à la pièce qui l'entourait. Une voix, à la fois calme et autoritaire, s'adressait à elle. « L'albinos », tel qu'elle avait décidé de le nommer, se trouvait face à elle, et lui demandait son nom. Un deuxième coup de chance dans la journée ? C'était trop beau pour être vrai. Ce guerrier sith -ce qu'il devait être car trop puissant pour un apprenti, et parce qu'un seigneur ne s'intéresserait pas Drea dès son arrivée- cherchait certainement à connaître le nom de son prochain souffre douleur. Mais c'était les règles du jeu, et cet interlocuteur était peut-être un tremplin vers une ascension plus rapide des échelons au sein de l'académie.
« Je suis Drea. Le reste de mon nom n'est qu'une ruine d'un passé à oublier. »
Elle fit une pause, et avant que que le proche-humain ne prenne la parole, elle continua à parler, jouant le tout pour le tout.
« Je vais certainement paraître arrogante, mais j'espère un jour être capable d'une aussi belle démonstration de force que celle que vous avez effectuée. »
Un compliment. Du moins elle le considérait comme tel. Et flatter le sith pouvait avoir pour conséquence une mort prématurée ou un interlocuteur privilégié pour les mois à venir. Et savoir ceci la rendait nerveuse. Tellement nerveuse qu'on pouvait observer un léger tremblement au niveau de ses mains. Tremblement qu'elle tenta de stopper, en serrant fortement son sabre, toujours présent dans sa main droite...
Alors que le groupe se dispersait comme des chauves-faucons face à une vague de froid, Drea en profita pour jeter un coup d’œil à la pièce. Plutôt spacieuse, avec de nombreux râteliers et terrains de combat. Quelle idée d'entrer par la porte donnant sur la salle d’entraînement ! Elle enrageait de sa propre stupidité.
Mais la kiffar ne pu prêter plus d'attention à la pièce qui l'entourait. Une voix, à la fois calme et autoritaire, s'adressait à elle. « L'albinos », tel qu'elle avait décidé de le nommer, se trouvait face à elle, et lui demandait son nom. Un deuxième coup de chance dans la journée ? C'était trop beau pour être vrai. Ce guerrier sith -ce qu'il devait être car trop puissant pour un apprenti, et parce qu'un seigneur ne s'intéresserait pas Drea dès son arrivée- cherchait certainement à connaître le nom de son prochain souffre douleur. Mais c'était les règles du jeu, et cet interlocuteur était peut-être un tremplin vers une ascension plus rapide des échelons au sein de l'académie.
« Je suis Drea. Le reste de mon nom n'est qu'une ruine d'un passé à oublier. »
Elle fit une pause, et avant que que le proche-humain ne prenne la parole, elle continua à parler, jouant le tout pour le tout.
« Je vais certainement paraître arrogante, mais j'espère un jour être capable d'une aussi belle démonstration de force que celle que vous avez effectuée. »
Un compliment. Du moins elle le considérait comme tel. Et flatter le sith pouvait avoir pour conséquence une mort prématurée ou un interlocuteur privilégié pour les mois à venir. Et savoir ceci la rendait nerveuse. Tellement nerveuse qu'on pouvait observer un léger tremblement au niveau de ses mains. Tremblement qu'elle tenta de stopper, en serrant fortement son sabre, toujours présent dans sa main droite...
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# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Dim 6 Mai 2012 - 16:18
Tandis qu’il venait de demander son identité à la nouvelle arrivante, nonchalamment, Darth Araya porta la main vers son casque pour en modifier la configuration initiale d’une légère pression du doigt, baissant l’opacité de la visière jusqu’à faire apparaitre les traits de son visage. C’était la moindre des politesses, après tout. Maintenant qu’il pouvait tout à loisir planter son regard dans le sien pour sonder ses plus infimes intentions, il ne se gêna pas pour épier les tatouages qui sillonnaient les contours de la peau, si haute en couleur, de ce personnage. Des marques d’un rouge sang recouvraient presque entièrement son faciès, défigurant la moindre de ses expressions. Réflexion faite, elles lui rappelèrent les peintures de guerre qui recouvrent les masques mortuaires accompagnant dans l’Après-vie les hauts-dignitaires dans certaines cultures archaïques. Fermant les yeux l’espace d’une seconde, le Seigneur Sith se remémora distinctement la fois où il admira une collection de masques Kaleesh…
L’apparence lugubre et squelettique de cet apparat macabre fut renforcé quand la Kiffar – il venait enfin de retrouver le nom de cette espèce qu’il avait sur le bout de la langue ! – se mit à parler d’une voix légèrement contractée, la première fois pour décliner son identité : Drea. La seconde prise de parole s’avéra nettement plus troublée, présomptueuse aussi, à l’image de son caractère, apparemment.
Une démonstration de force !? La remarque teintée de flatterie ricocha sur le Sith qui, à vrai dire, ne saisit même pas l’allusion sur le coup. S’interrogeant, il régla d’un geste désinvolte sa visière qui sombra aussitôt dans les ténèbres. Sans doute voulait-elle parler de… Non, décidément, rien ne lui vint à l’esprit qui puisse illustrer son propos. Darth Araya se retourna et aperçut la tête trainant toujours sur le sol. Plissant un tantinet les yeux, celle-ci se mit à flotter dans les airs pour arriver à sa hauteur, à côte de lui, les deux parties faisant face à leur interlocutrice. Un étrange monologue s’installa alors, le premier soufflant à l’oreille de l’autre :
« Avez-vous la moindre idée de ce dont elle veut parler ? » La tête sans vie, dont la mâchoire se mit à pendouiller ostensiblement, fit signe que non.
« Ah ! Vous aussi donc ! Sans vous offenser, à part vous-même, je ne vois personne qui ait été la victime d’une démonstration de force dans les parages, vous êtes d’accord ? » chuchota-t-il, la tête répondant mollement par l’affirmative.
« Et diriez-vous qu’en occultant le sort que cette personne vous a réservé en vous décapitant, elle continue d’offenser votre mémoire par-delà la mort ? » ajouta-t-il sur un ton bien plus offensif en levant un doigt accusateur vers Drea, alors que la tête fut prise de spasmes d’approbation, aussi absurdes que ridicules, avant de retomber à terre une fois encore. Darth Araya reprit de plus bel :
« Ne vous dévalorisez pas, ne vous dévalorisez jamais ! Et particulièrement en ma présence ! Après une entrée si magistrale, votre remarque est des plus déplacée, ne croyez-vous pas !? » dit-il sur le ton de la menace, avant de se reprendre, n’attendant visiblement pas de réponse à sa question.
« Bon, je ne sais pas vous, mais je ne peux pas croire qu’il n’y ait nul endroit pour se rafraichir en ces lieux ! Vous là ! Indiquez-moi où se trouve la cantina, ou ce qui s'en rapproche ! » maugréa-t-il sur le premier disciple venu qui bredouilla un « par-là » à peine audible, en tendant la main vers la gauche en direction d'un accès étroit. Après quelque pas, Darth Araya se retourna de trois-quart vers Drea : « Vous en êtes ? »
Invité
# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Lun 7 Mai 2012 - 3:19
La réaction que Drea savait imminente ne fut pas celle attendue. Quand la pâle tignasse de « l'albinos » ainsi que ses yeux d'acier disparurent derrière une visière à l'utilité inconnue, l'apprentie pensa que l'heure de l'affrontement était venu. Sa main tremblante effleura le bouton d'activation du sabre, mais avant qu'elle ne l'enfonça complètement, un drôle de spectacle commença face à elle. En effet, son étrange interlocuteur n'avais rien trouver d'autre a faire que de jouer une scène en s'aidant de la tête préalablement coupée. Celle -ci lévitait dans les airs, et répondait par une gestuelle -si on pouvait qualifier ça des gestes- exagérée, tel un acteur jouant une scène avec une poupée de chiffons mue par fils invisibles. Les lèvres de l'apprentie se mirent à trembler, alors que ses mains se relâchèrent. Puis elle pinça des lèvres pour se retenir du rire. Peu importe qui il était, et qu'il utilisait une tête coupée, mais la scène amusait beaucoup Drea, dont le stress disparu presque instantanément.
Mais même si la scène était amusante, elle véhiculait également un message. Drea était trop faible. Trop faible pour croire en son propre pouvoir. La leçon prodiguée avait un goût amère. Non seulement elle venait de briser sa propre image auprès du sith, passant du stade « Sith à l'entrée fracassante » à « Jeune femme plus digne du temple jedi que de cette académie », mais en plus elle manquait de confiance en elle, et avait tendance à s'amortir face à plus fort qu'elle. Elle le savait, cette tare était certainement une relique de son enfance, où elle se devait de se plier au ordres de son père, et de se dévaloriser constamment pour éviter les coups.
*Non. Ne pense plus a cette époque. Elle est révolue, une bonne fois pour toute.*
Le proche humain s’éloignait, certainement pour se restaurer. Et il se retourna.
« Vous en êtes ? »
Drea n'en revint pas. Il venait de la menacer, et ensuite il l'invitait a manger avec lui. Que répondre ?
Un gargouillement de ventre se fit entendre. Son corps avait répondu avant elle.
« Oui. »
Elle emboîta le pas de l'homme en noir, préféra être derrière lui que de lui tourner le dos. Puis après quelques pas elle se rappela de l'état dans lequel elle était. Elle aurai voulu prendre une douche, avant ce repas, mais elle ne voulait pas faire attendre celui qui l'avait invité. Mais elle y repensa. Elle ne connaissait pas encore l'individu qui marchait devant elle.
Sur le chemin menant au réfectoire, une seule question :
« Qui êtes vous ? »
Mais même si la scène était amusante, elle véhiculait également un message. Drea était trop faible. Trop faible pour croire en son propre pouvoir. La leçon prodiguée avait un goût amère. Non seulement elle venait de briser sa propre image auprès du sith, passant du stade « Sith à l'entrée fracassante » à « Jeune femme plus digne du temple jedi que de cette académie », mais en plus elle manquait de confiance en elle, et avait tendance à s'amortir face à plus fort qu'elle. Elle le savait, cette tare était certainement une relique de son enfance, où elle se devait de se plier au ordres de son père, et de se dévaloriser constamment pour éviter les coups.
*Non. Ne pense plus a cette époque. Elle est révolue, une bonne fois pour toute.*
Le proche humain s’éloignait, certainement pour se restaurer. Et il se retourna.
« Vous en êtes ? »
Drea n'en revint pas. Il venait de la menacer, et ensuite il l'invitait a manger avec lui. Que répondre ?
Un gargouillement de ventre se fit entendre. Son corps avait répondu avant elle.
« Oui. »
Elle emboîta le pas de l'homme en noir, préféra être derrière lui que de lui tourner le dos. Puis après quelques pas elle se rappela de l'état dans lequel elle était. Elle aurai voulu prendre une douche, avant ce repas, mais elle ne voulait pas faire attendre celui qui l'avait invité. Mais elle y repensa. Elle ne connaissait pas encore l'individu qui marchait devant elle.
Sur le chemin menant au réfectoire, une seule question :
« Qui êtes vous ? »
Invité
# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Mar 8 Mai 2012 - 1:40
Laissant la salle d’entrainement et le cliquetis des armes derrière lui, le Sith s’engouffra dans un couloir faiblement éclairé au bout duquel, sur le mur de droite, une ouverture se laissait entrevoir, d’où émanait une lumière plus vive. En guise de fond sonore, il n’entendait plus que ses propres pas et ceux de Drea qui suivaient presque la même cadence. Il avait clairement perçu le trouble qu’elle ressentit au terme de ses remontrances, quelques instants auparavant. Doté d’un potentiel non négligeable, cette femme possédait sûrement les qualités requises pour devenir un Sith digne de ce nom, si jamais elle parvenait à creuser, à cultiver le conflit qui l’écrasait intérieurement. Au lieu d’en être la victime, elle devrait le surmonter pour faire sienne cette souffrance, la sublimer en en faisant une force susceptible d’accomplir les plus hauts desseins. Tel était le chemin qui lui restait à accomplir pour se libérer de son carcan.
Pour le moment, sûrement par pur caprice, il l’avait invité à la rejoindre, bien que n’ayant pas grand-chose à lui dire, ni à partager, hormis de banales platitudes. Il faut bien reconnaitre qu’elle l’avait un peu intrigué, alors pourquoi ne pas faire sa connaissance plus amplement. D’autant que Darth Araya prévoyait de rester un moment en ce lieu, dans l’espoir de croiser des représentants de l’Ordre à même de le renseigner au sujet de certains arcanes Sith propres à Korriban. Au pire, il aurait tout le loisir de passer du temps à consulter les ouvrages de la bibliothèque afin d’en apprendre davantage à propos des vestiges édifiés à la surface de cette planète. Alors, que risquait-il à se tenir informé des premier pas de cette arrivante fraichement débarquée au beau milieu de ce jeu de pouvoir et d’influence que représente la vie au sein d’une académie, le temps pour lui de faire ce qu’il avait à faire ? Exceptée une pluie de questions plutôt embarrassantes dans le genre de…
« Qui êtes-vous ? »
Bingo ! Ca ne pouvait pas tomber plus à pic ! A croire que cette femme était justement en train de sonder ses pensées, si elle en avait été capable, bien sûr… Darth Araya s’arrêta net, un sourire en coin en réponse à l’ironie de la situation. Décidément, cette Kiffar avait un certain talent pour surprendre son entourage, ce qui n’était pas pour déplaire au Seigneur Sith. Sans se retourner, il lui répondit sur un ton grave et monocorde :
« Je suis quelqu’un qui peut se permettre de ne pas répondre à une question s’il la juge déplacée. C’est le cas de la vôtre. Et puis admettez que je pourrai bien vous répondre ce qu’il me plait, alors à quoi bon demander ? » répondit-il sur le ton de la boutade, avant de repartir. Elle ne manquait pas d’un certain aplomb, il fallait lui reconnaitre ça ! * Tout vient à point à qui sait attendre * pensa-t-il sur un air de contine. S’arrêtant au seuil de l’entrée de ce qui ressemblait vaguement à une cantina, le Sith jeta un rapide coup d’œil à l’intérieur : un Twi’lek et un humain étaient attablés et en pleine discussion au sujet d’un nouveau type de speeder, plus loin un Kel Dor consultait un datapad. Derrière l’extraterrestre, une silhouette encapuchonnée réagit en levant légèrement la tête en direction des nouveaux venus. Comme pour faire la démonstration de ses bonnes manières, Darth Araya fit un pas de côté, laissant Drea entrer en premier. Il s’approcha ensuite du comptoir pauvrement garni de mets déshydratés pour la plupart, les autres présentant un aspect plutôt rebutant au premier regard. Un Advozse, affublé d’une espèce de veston troué et couvert de taches, s’approcha lentement d’eux :
« Qu’est-ce ce s’ra ? »
« De l’eau, et pas d’la recyclée cent fois hein ! » gronda l’Arkanien en rabattant sa visière vers le haut.
Invité
# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Mar 8 Mai 2012 - 14:47
...Korriban, cette planète me fait froid dans le dos ! Cela faisait bien des mois que je n'avais pas posé pieds sur ce sable osseux. Bon maintenant par où aller ? J'ai entendu dire qu'il y a une académie non loin, il est temps que j'y retourne ! Bon alors voyons voir, suivons cette personne. Quel bruit insupportable, entendre les cris de ces enfants me trous le tympan ! Devenir sith si jeune, quelle stupidité... Bon là-bas il y a un regroupement de personnes, voyons voir... Un collier ? Pour rentrer il m'en faut donc un... Lui il en a un, j'vais retenir son attention. Voilà un petit cracha sur sa chaussure maintenant éloignons nous des autres comme cela.
-Toi là, tu viens de me cracher dessus ou je rêve ? C'est un beau jour pour crever tu ne trouve pas ?
-Tu me semble bien stupide, et faible. Même pas l’audace de m'attaquer.
Bien jusque là ça marche il m'attaque, je pose donc ma main sur ma ceinture et retire la poignée de mon sabre laser que je dégaine en appuyant sur le bouton et en retirant le cran de sécurité. Il a essayé de me faire un shiak, j'ai juste à lui sautait par-dessus et je vais... comme ça, mon sabre lui transperce alors son épaule et je peux m'avancer pour qu'il s'enfonce davantage dans sa blessure, La douleur retient son attention donc je décide de déplacer mon sabre vers la droite ce qui a pour effet de le trancher en deux. Repose en paix ! J'récupère son collier et l'enfile pour ensuite retourner à l'entrée, en montrant mon cou le garde me laissa entrée mais... On parle de l'homme que je viens de tuer...
-Auriez vous vu mon petit frère ? Il m'a volé mon collier et mon sabre puis est parti pour devenir Sith hier, je ne le retrouve pas !
Tu ne le retrouveras jamais. Bon maintenant voyons voir... Voici la salle d'entraînement, comme son nom l'indique de vulgaire nouveaux disciple s'entraînent ici... Il m'est d'aucune utilité de les regarder. Voyons voir où se trouve la cantina ? Ils appellent ça une cafétéria ici, drôle de nom. Voyons voir, la cantina est presque vide je vais m'installer dans cette table au fond tient. Je garde bien ma capuche pour cacher mon visage et je vais rester ici quelques minutes. Ça me fera passer le temps. Voyons voir un Twilek ? Hum qu'est-ce qu'il dit il parle à ce Kel Dor accompagné de son datapad :
-Bonjour, êtes vous un sith, je cherche un maître et..
-Dégage minable.
Au moins ça c'est fait. Bon je vais somnoler
.....
.......
.....
....
...
Que ? Ça fait combien de temps que je dors ? Ce voyage m'a épuisé... Hum qui sont ces deux personnes qui parlent au barman ? Une femme et un homme portant un drôle de casque... Ouah, ses yeux sont... Non si c'est un autre aveugle je vais me suicider ! Bon ce n'est pas grave... Il vient de dire quelque chose :
-De l’eau, et pas d’la recyclée cent fois hein !
Ok, il n'a pas l'air très inconnu de cet endroit s'il ajoute "cette fois". Je ne pense pas que rester ici soit bien utile, mais sa force.... Elle m'oblige à rester ici, son esprit est d'une puissance comme j'en ai vu peu au cours de ma courte vie. Voyons voir si je peux tenter de connaître son identité.
-Je ne vous conseille pas l'eau de cet établissement, on dirait qu'ils n'ont jamais nettoyer le verre !
Invité
# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Mer 9 Mai 2012 - 2:35
« Je suis quelqu’un qui peut se permettre de ne pas répondre à une question s’il la juge déplacée. C’est le cas de la vôtre. Et puis admettez que je pourrai bien vous répondre ce qu’il me plaît, alors à quoi bon demander ? »
Encore une fois, la phrase prononcée par Drea avait eu pour réponse une phrase guère agréable, et la Kiffar avait de plus en plus de mal a comprendre l'ambivalence du personnage devant elle. A un moment, il lui avait dit de ne jamais se dévaloriser, de ne pas se rabaisser, et peu de temps après, il l'a renvoyait à son manque d'expérience, et aux contraintes qui y sont liées. Elle se demanda si ce sith -dont elle ne connaissait pas encore le niveau, si ce n'est qu'il était bien supérieur au sien- n'était pas là pour la tester, savoir jusqu'à quand elle resterai docile, et quand la colère prendrai le dessus. Mais pour le moment, elle restait calme.
*Arrête ta paranoïa, Drea, tu n'es plus dans les jungles hostiles...*
Elle fit le vide dans sa tête. Et elle repensa à ce qu'elle avait fait. Certes elle n'était pas dans une jungle hostile, mais dans un lieu bien plus dangereux, où les prédateurs tuent par plaisir, et non par nécessité. Ensuite, elle avait posée la mauvaise question. Quel intérêt de savoir qui ? Le vrai problème est le pourquoi. Pourquoi était-il là, dans cette académie, s'il est si fort qu'il le laissait supposer ? Pourquoi l'avait-il protégé lors de son entrée ? Pourquoi l'avait-il invité à sa table ? Simple caprice ? Hasard ? Ou quelque chose de bien plus complexe ? Mais l'heure n'était plus aux questions.
Ils entrèrent dans le réfectoire. Quelques personnes y avait déjà prit place. Le sith à la visière s’arrêta pour laisser passer Drea. Si la politesse et la modestie n'avait pas lieu d'être pour un sith, la galanterie avait-elle un sens, elle ? Où était-ce un autre caprice ?
Son estomac la rappela à l'ordre. L'heure n'était plus à la pensée. Mais pouvions nous parler de nourriture ? De la nourriture déshydratée... Cela faisait bien longtemps qu'elle n'en avait pas vu, habituée aux mets frais, ou au pire séchés ou fumés, lié à son passé de chasseresse. Comme quoi, la vie citadine n'a pas que des avantages. Hésitante entre un peu de viande déshydratée accompagnée de fécules, ou du poisson et des légumes, son hôte prit la parole, d'une voix loin d'être amicale.
« De l’eau, et pas d’la recyclée cent fois hein ! »
Et il y eu une réponse. Non pas de la personne qui s'occupait des cuisines, mais d'une des personne dans la salle de repas, un homme encapuchonné, qui avait suivit les deux sith du regard dès leur entrée.
« Je ne vous conseille pas l'eau de cet établissement, on dirait qu'ils n'ont jamais nettoyé le verre ! »
la jeune sith ignora les dires de l'homme. Il se mêlait de ce qui ne le regardait pas, et ce n'était pas à elle qu'il s'adressait, elle n'avait aucune raison d’interférer entre les deux hommes. Et puis, pensa-t-elle, la personne qui l'accompagnait avait demandée de l'eau, pas un verre...
Son choix était fait. Ce sera poisson et légumes. Elle avait eu son quota de viande séchée la semaine passée ! Elle commença à se servir, en prêtant une oreille attentive à ce qui allait se passer entre l'humain et le proche-humain.
Encore une fois, la phrase prononcée par Drea avait eu pour réponse une phrase guère agréable, et la Kiffar avait de plus en plus de mal a comprendre l'ambivalence du personnage devant elle. A un moment, il lui avait dit de ne jamais se dévaloriser, de ne pas se rabaisser, et peu de temps après, il l'a renvoyait à son manque d'expérience, et aux contraintes qui y sont liées. Elle se demanda si ce sith -dont elle ne connaissait pas encore le niveau, si ce n'est qu'il était bien supérieur au sien- n'était pas là pour la tester, savoir jusqu'à quand elle resterai docile, et quand la colère prendrai le dessus. Mais pour le moment, elle restait calme.
*Arrête ta paranoïa, Drea, tu n'es plus dans les jungles hostiles...*
Elle fit le vide dans sa tête. Et elle repensa à ce qu'elle avait fait. Certes elle n'était pas dans une jungle hostile, mais dans un lieu bien plus dangereux, où les prédateurs tuent par plaisir, et non par nécessité. Ensuite, elle avait posée la mauvaise question. Quel intérêt de savoir qui ? Le vrai problème est le pourquoi. Pourquoi était-il là, dans cette académie, s'il est si fort qu'il le laissait supposer ? Pourquoi l'avait-il protégé lors de son entrée ? Pourquoi l'avait-il invité à sa table ? Simple caprice ? Hasard ? Ou quelque chose de bien plus complexe ? Mais l'heure n'était plus aux questions.
Ils entrèrent dans le réfectoire. Quelques personnes y avait déjà prit place. Le sith à la visière s’arrêta pour laisser passer Drea. Si la politesse et la modestie n'avait pas lieu d'être pour un sith, la galanterie avait-elle un sens, elle ? Où était-ce un autre caprice ?
Son estomac la rappela à l'ordre. L'heure n'était plus à la pensée. Mais pouvions nous parler de nourriture ? De la nourriture déshydratée... Cela faisait bien longtemps qu'elle n'en avait pas vu, habituée aux mets frais, ou au pire séchés ou fumés, lié à son passé de chasseresse. Comme quoi, la vie citadine n'a pas que des avantages. Hésitante entre un peu de viande déshydratée accompagnée de fécules, ou du poisson et des légumes, son hôte prit la parole, d'une voix loin d'être amicale.
« De l’eau, et pas d’la recyclée cent fois hein ! »
Et il y eu une réponse. Non pas de la personne qui s'occupait des cuisines, mais d'une des personne dans la salle de repas, un homme encapuchonné, qui avait suivit les deux sith du regard dès leur entrée.
« Je ne vous conseille pas l'eau de cet établissement, on dirait qu'ils n'ont jamais nettoyé le verre ! »
la jeune sith ignora les dires de l'homme. Il se mêlait de ce qui ne le regardait pas, et ce n'était pas à elle qu'il s'adressait, elle n'avait aucune raison d’interférer entre les deux hommes. Et puis, pensa-t-elle, la personne qui l'accompagnait avait demandée de l'eau, pas un verre...
Son choix était fait. Ce sera poisson et légumes. Elle avait eu son quota de viande séchée la semaine passée ! Elle commença à se servir, en prêtant une oreille attentive à ce qui allait se passer entre l'humain et le proche-humain.
Invité
# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Mer 9 Mai 2012 - 10:47
Après une mystérieuse inconnue, voici qu’un illustre farfelu venait de faire son apparition, qui n’était autre que l’individu aperçu au fond de la salle il y a une poignée de secondes… C’est décidé, à l’avenir, il réfléchirait à deux fois avant de remettre les pieds dans cette académie, et si tel s’avérait être le cas, il userait de tous les moyens à sa disposition pour passer inaperçu. Stoïque, il regarda l’Advose lui rapporter une bouteille métallique parfaitement hermétique, arborant un logo verdâtre en forme de goutte entouré d’une sorte de croissant de lune et portant l’inscription " 100% naturel et enrichie aux micro-algues de Bespin ". * On n’arrête pas le progrès * pensa-t-il en dévissant le bouchon avant d’en boire une gorgée. La boisson pétillante et fraiche à souhait avait certes un goût particulier, comme un parfum floral, sans pour autant être désagréable, à l’inverse du regard noir que l’Advose lança à l’homme qui venait de médire au sujet de l’hygiène douteuse concernant… les verres. Un expert en vaissellerie et autre froufrou du même genre, assurément. Encore heureux qu’il n’ait pas remarqué l’aspect relativement défraichi des aliments présentés en vitrine, sinon il aurait à coup sûr monté le premier syndicat Sith luttant pour l’amélioration des conditions sanitaires sur Korriban !
Tandis que la Kiffar observait la scène du coin de l’œil, tout en se demandant sûrement – et on la comprend ! - quel aliment comporte le moins de risque d’indigestion foudroyante, Darth Araya consentit à jeter un regard vers l’homme aux manières si peu délicates. Le reluquant de la tête aux pieds, il avait beau chercher, il ne lui trouvait rien de spécial, hormis une disposition toute particulière pour initier des situations aux confins de l’absurde et du ridicule. Ce qui révèle généralement un certain talent pour plonger tête baissée dans les embrouilles… Sortant sa pipe qu’il bourra d’un peu de tabac, Darth Araya dévisagea ce type d’un air neutre et songeur, la flamme de son briquet cédant la place aux premières bouffées de fumée lentement recrachées. Il avala ensuite une autre gorgée de liquide gazeux, et continua de fumer en silence, prenant garde à ce que le foyer rougeoyant ne se consume pas trop rapidement.
Détournant son attention, un autre protagoniste vint compléter le tableau si hétéroclite : un droïde de protocole - un modèle GE3 crut-il reconnaitre, sans en être certain – entra dans la salle en déambulant maladroitement, cherchant visiblement quelque chose ou quelqu’un. Après avoir examiné les lieux, ce dernier s’approcha de Darth Araya, un peu trop à son goût d’ailleurs, ce qui le fit réagir en ne quittant plus des yeux l’amas de pièces détachées ambulant.
« Dé-so-lé de vous inté-rompre, vous ve-nez de re-ce-voir une co-mu-ni-ca-tion ur-gente. Ve-yez me sui-vre, je vous prie. » articula le droïde d’une voix nasillarde et synthétique, avant de faire demi-tour et repartir par où il était venu.
De mieux en mieux ! Qui pouvait bien le contacter ici, alors qu’il était venu incognito, persuadé que personne ne l’avait suivi, de près ou de loin ! Le Sith crut d’abord à une erreur, pensant tomber sur une transmission qui ne le concernerait nullement. Fronçant les sourcils, il lança un « Je reviens. » à l’Advose qui patientait, bras croisés, face à Drea se dépêtrant avec un choix cornélien, avant de s’exécuter sans demander son reste, bien décidé à savoir le fin mot de cette affaire ! Il suivit le droïde jusqu’à un accès sécurisé qu’un code déverrouilla aussitôt, et entra dans une petite pièce exiguë bordée de consoles de communication. Seule l’une d’elles semblait sous tension, que le droïde désigna d’un geste lent.« Ve-yez me faire sa-voir quand vous en o-rez ter-min-é. » précisa-t-il en ressortant.
Prenant place, il pianota sur quelques touches du clavier avant de voir s’afficher sur l’écran le descriptif d’une mission à pourvoir, le tout adressé à son attention ! Quand il lança une requête pour déterminer l’identité de l’expéditeur, l’écran se figea, vierge de tout contenu… C’est là qu’un autre message concis apparut. Il n’eut que quelques instants pour en lire le contenu avant qu’il ne se décompose, effaçant aléatoirement chaque mot :
La précaution et la discrétion avec laquelle cet envoi était adressé au Sith… Il n’en fallait pas davantage pour piquer au vif sa curiosité, tout en lui mettant la puce à l’oreille. De toute évidence, cette rencontre, ainsi que l’endroit où elle aurait lieu, devait restée confidentielle. Il va sans dire, bien entendu, qu’aucune fuite ne filtrerait de sa part. En conséquence, avant de s’acquitter de la mission – avec brio, espérait-il - pour le compte de la dénommée Darth Ynnitach, Seigneur Noir des Sith, Darth Araya décida de répondre favorablement à cette invitation, en se rendant sur-le-champ sur Dromund Kaas. A vrai dire, il n’était qu’à moitié surpris de constater que sa présence à l’Académie ne soit pas passée inaperçue, vu la façon dont il s’était comporté depuis son arrivée. Et même dans le cas contraire, lorsqu’on occupe un tel rang, le fait de disposer d’un réseau d’informateurs et de moyens de surveillance sophistiqués, surtout ici, entre ces murs, n’aurait rien d’étonnant. L’information, qu’elle soit déformée, détournée, interprétée, n’en reste pas moins un outil capital pour qui veut assurer la pérennité de son statut, que l’on soit politicien, négociant, scientifique… Et cette vérité vaut aussi pour les Sith, quel que soit le rang que l'on occupe !
Quoiqu’il en soit, le Seigneur Sith ne pouvait décemment pas laisser sur le feu une telle opportunité de rencontrer en personne la représentante de l’Ordre Sith. Même si jusqu’à présent, il n’avait connu qu’un seul manipulateur de la Force digne de ce nom en la personne de son maitre, il était bien conscient de faire partie d’un Empire bien plus vaste et plus ancien qu’il ne pouvait l’imaginer, et que ce dernier n’aurait jamais pu se perpétuer au travers des âges sans qu’une hiérarchie et une discipline ne viennent en consolider les fondations. Si la libération des penchants envers les forces destructrices et chaotiques représente la pierre angulaire du Côté Obscur, elles ne font que montrer le chemin vers une réalité tout aussi coriace, celle du détachement et de l’indifférence. Seul compte la volonté de puissance, la nécessite d’être une individualité impartiale et forte capable de dominer autrui à sa guise. Cette logique conduisait inévitablement à dépasser toute limite, y compris celle imposée par la nature elle-même. Si le Côté Obscur demeure tant craint, c'est bien parce qu'il représente la clé d'un savoir à même de plier les lois de l'univers, la vie et la mort n'étant pas épargnées. Telle était son intime conviction, sa « vision ».
Mais pour l’heure, il lui fallait trouver deux âmes susceptibles de lui obéir au doigt et à l’œil, capables de se montrer à la hauteur pour mener à bien cette mission. En ressortant, Darth Araya vit le droïde qui montait la garde devant l’accès, lequel s‘empressa de le verrouiller. De retour à la cantina, il fixa son regard sur Drea qui s’était décidée à manger quelque chose – elle n’avait vraiment pas froid aux yeux ! – et la rejoignit.
« Que cela te plaise ou non, j’ai décidé que nous partirions demain en mission. D’ici-là, je te charge de trouver un autre coéquipier, nous ne serons pas trop de trois… Bon appétit au fait. A demain, sans faute... » murmura-t-il avant de s'éclipser.
Invité
# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Mer 9 Mai 2012 - 21:20
Le sith à la visière avait reçu son eau. Maigre repas, pensa-t-elle. Mais enfin, le moment tant attendu était venu. Alors qu'elle n'avait fait que de petites erreurs auparavant, et où elle s'était prit des remarques tranchantes en retour. Aussi, elle attendais avec impatience et pure sadisme le déferlement de piques qui allaient s'abattre sur l'infortuné homme encapuchonné. Mais avant qu’elle ne puisse se délecter du spectacle, un élément perturbateur, un droïde, vint interrompre la scène, laissant la Kiffar sur sa faim. Heureusement qu'elle était dans une cantina...
Et le casqué suivit la machine, la laissant seule... Enfin !
Elle prit son plateau, et s'installa à une table, non loin du sith encapuchonné, qu'elle suspecta n'être qu'un simple apprenti. Avec de telles manières, soit il était très fort, suffisamment pour se foutre de tout, ou alors il était stupide ou inconscient du danger. Et ces deux défauts avait souvent pour conclusion une mort certaine.
Elle commença à manger. Un seul mot lui vint à l'esprit : Infect. Elle décala le plateau sur le côté, qui avait fait son effet, puisqu'en une seule bouchée elle n'avait plus faim. Mais entre avoir faim et avoir l'estomac plein, il y a un monde.
Elle repensait à l'intervention du droïde. S'il y avait eu un message pour « l'albinos » en particulier, c'est qu'il était connu de l'académie. Et qu'il avait certainement des supérieurs.
*c'est bien un guerrier, comme je le pensais. Penser que ça puisse être un seigneur sith, franchement, Drea, tu me fias de la peine. Un seigneur a beaucoup plus de classe. Il ne joue pas avec les t^tes tranchées, il n'invite personne a manger, et ne sauve personne.*
Puis elle repensa à son hypothèse « d’épreuve », selon laquelle le proche-humain fut là pour la tester avant une admission définitive à l'académie. Mais dans ce cas, pourquoi la couper maintenant ? Ils ont déjà idée de qui elle était en quelques échanges verbaux ? Et dans ce cas, quelle impression avait-elle fait ?
Il était trop tard pour douter. Ce qui est fait est fait. Elle n'avait plus qu'a attendre le verdict, si c'était réellement le cas. Et pour attendre, rien de mieux que de s'occuper. Elle jeta un regard à son plateau repas.
*Si je dois livrer mon dernier repas, autant qu'il soit grandiose. Et pour cela, j'ai besoin d'avoir l'estomac plein...*
Elle replaça le plateau devant elle. La bouillie était vraiment moche à voir. Mais ce n'était rien comparé à la sensation dans la bouche. Le poisson, une fois réhydraté, ressemblait à une gelée blanche, et une fois dans la bouche, Drea avait l'impression de mâcher une limace. Son estomac se noua. Les légumes, eux, n'avaient pas gonflés malgré l'eau chaude. Une nourriture périmée, sûrement. Aussi chaque bouchée croustillait, et menaçait de casser des dents. Pas étonnant qu'on devenait endurant si on mangeait ça tout les jours.
Le retour du Sith mit fin au calvaire culinaire. Il la regarda. Il s'approcha pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Le résultat de l'épreuve ? Non. Un ordre de mission. Sous l'état du choc, la mâchoire inférieure de Drea tomba mollement. Elle n'en revenait pas. Sa première mission le jour de son arrivée... c'était trop beau, surtout qu'elle devait recruter un autre participant. Elle ne connaissait personne. Et si c'était la phase finale de l'épreuve, et non son résultat ? L’apprentie sith avait émit de nombreuses hypothèses toutes plus délirantes les unes que les autres. Mais qui dit épreuve dit solution. Et donc il devait y avoir la solution de son problème de recrutement proche de là où elle était. Mais oui! L'encapuchonné...
Elle se retourna vers l'humain tout de noir vêtu.
« On viens de me confier une tâche. Tu nous accompagne, et en échange tu as une partie de la récompense. Rendez-vous demain. À l'entrée principale de l'académie. »
Enfin, elle avait tenté de faire comme le proche-humain. Donner des ordres était plaisant, finalement.
Sans attendre de réponse, elle abandonna son plat. Elle avait enfin la liberté qu'elle souhaitait, du moins jusqu’à demain. Ses cheveux lui tombèrent devant le visage. Vu l'état dans lequel ils étaient, La Kiffar se rappela qu'elle devait se laver. D'urgence.
Et le casqué suivit la machine, la laissant seule... Enfin !
Elle prit son plateau, et s'installa à une table, non loin du sith encapuchonné, qu'elle suspecta n'être qu'un simple apprenti. Avec de telles manières, soit il était très fort, suffisamment pour se foutre de tout, ou alors il était stupide ou inconscient du danger. Et ces deux défauts avait souvent pour conclusion une mort certaine.
Elle commença à manger. Un seul mot lui vint à l'esprit : Infect. Elle décala le plateau sur le côté, qui avait fait son effet, puisqu'en une seule bouchée elle n'avait plus faim. Mais entre avoir faim et avoir l'estomac plein, il y a un monde.
Elle repensait à l'intervention du droïde. S'il y avait eu un message pour « l'albinos » en particulier, c'est qu'il était connu de l'académie. Et qu'il avait certainement des supérieurs.
*c'est bien un guerrier, comme je le pensais. Penser que ça puisse être un seigneur sith, franchement, Drea, tu me fias de la peine. Un seigneur a beaucoup plus de classe. Il ne joue pas avec les t^tes tranchées, il n'invite personne a manger, et ne sauve personne.*
Puis elle repensa à son hypothèse « d’épreuve », selon laquelle le proche-humain fut là pour la tester avant une admission définitive à l'académie. Mais dans ce cas, pourquoi la couper maintenant ? Ils ont déjà idée de qui elle était en quelques échanges verbaux ? Et dans ce cas, quelle impression avait-elle fait ?
Il était trop tard pour douter. Ce qui est fait est fait. Elle n'avait plus qu'a attendre le verdict, si c'était réellement le cas. Et pour attendre, rien de mieux que de s'occuper. Elle jeta un regard à son plateau repas.
*Si je dois livrer mon dernier repas, autant qu'il soit grandiose. Et pour cela, j'ai besoin d'avoir l'estomac plein...*
Elle replaça le plateau devant elle. La bouillie était vraiment moche à voir. Mais ce n'était rien comparé à la sensation dans la bouche. Le poisson, une fois réhydraté, ressemblait à une gelée blanche, et une fois dans la bouche, Drea avait l'impression de mâcher une limace. Son estomac se noua. Les légumes, eux, n'avaient pas gonflés malgré l'eau chaude. Une nourriture périmée, sûrement. Aussi chaque bouchée croustillait, et menaçait de casser des dents. Pas étonnant qu'on devenait endurant si on mangeait ça tout les jours.
Le retour du Sith mit fin au calvaire culinaire. Il la regarda. Il s'approcha pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Le résultat de l'épreuve ? Non. Un ordre de mission. Sous l'état du choc, la mâchoire inférieure de Drea tomba mollement. Elle n'en revenait pas. Sa première mission le jour de son arrivée... c'était trop beau, surtout qu'elle devait recruter un autre participant. Elle ne connaissait personne. Et si c'était la phase finale de l'épreuve, et non son résultat ? L’apprentie sith avait émit de nombreuses hypothèses toutes plus délirantes les unes que les autres. Mais qui dit épreuve dit solution. Et donc il devait y avoir la solution de son problème de recrutement proche de là où elle était. Mais oui! L'encapuchonné...
Elle se retourna vers l'humain tout de noir vêtu.
« On viens de me confier une tâche. Tu nous accompagne, et en échange tu as une partie de la récompense. Rendez-vous demain. À l'entrée principale de l'académie. »
Enfin, elle avait tenté de faire comme le proche-humain. Donner des ordres était plaisant, finalement.
Sans attendre de réponse, elle abandonna son plat. Elle avait enfin la liberté qu'elle souhaitait, du moins jusqu’à demain. Ses cheveux lui tombèrent devant le visage. Vu l'état dans lequel ils étaient, La Kiffar se rappela qu'elle devait se laver. D'urgence.
Invité
# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Jeu 10 Mai 2012 - 19:58
N'écoutant pas mes remarque, l'homme but quand même cette eau horrible, qui ne lui a pas déplu. Hum c'est quoi ce bruit de cliquetis ? Un droïde protocolaire, qu'est-ce qu'il vient faire par ici ? Oh et puis ce n'est pas mes histoires. Voyons voir, qu'est-ce que je pourrais manger ? A priori la Kittar a prit cette bouilli de poisson vraiment horrible. Je ne vais rien dire ça va être drôle. Alors... Non, rien, rien qui ne m'intéresse. Le robot demande à l'homme de le suivre... Bon bah je me suis pris un vent ! La bouillie arrive voyons voir ça... Elle le prends et va s'asseoir un peu plus loin, moi je ne bouge pas... Beurk elle vient de manger un petit morceau, vu sa tête elle a bien comprit que c'est immangeable. Qu'est-ce que je peux bien faire par ici.. J'mennuie vraiment.
Bon voyon voir pourquoi ce droïde est venu chercher le sith, il a fait une connerie ? Non je ne pense pas, Voyons voir va falloir que je m'achète une nouvelle bure, celle-ci se fait vielle ! Peut être une grisée, avec un bout modifiable au bout de la capuche. Mais là n'est pas le problème la femme semble recommencer à manger cette horrible bouillis. A chaque cuillerée amener à sa bouche j'ai l'impression qu'elle va rejeter son estomac ! Le sith est de retour, voyons voir il lui chuchote quelque chose... Vu la réaction de la femme ça doit être important et impressionnant ! Que pourquoi elle me regarde comme ça ? Qu'est-ce qu'elle me veut ?
- On viens de me confier une tâche. Tu nous accompagne, et en échange tu as une partie de la récompense. Rendez-vous demain. À l'entrée principale de l'académie.
Je vois, alors quand on a besoin de moi on m'fout pas de vent hein ?! Pas question !
-C'est ok, à demain.
C'est une blague ?... Bon ok j'ai besoin d'une bure, donc de crédits. je vais lui demander si elle ne connait pas quelqu'un qui vend.
-Tu ne sais pas où je pourrais m'acheter une nouvelle garde-robe ?
Je me lève puis la rejoint sans même ranger la chaise sur laquelle j'étais assis. De près, cette femme me faisait penser à une magnifique diablesse... Cette histoire va mal finir je sens, mais c'est le seul moyen de devenir plus fort... De tuer ce miraluka ! Je lui attrape doucement le poigné en l'ayant rejoint rapidement, l'ignorance est l'une des pires souffrance, il faut que je sache une chose :
-Puis-je au moins connaître ton nom ?
C'est un minimum, j'ai accepté sans réfléchir et je vais maintenant être embarqué dans une mission longue et périlleuse.
Invité
# Re: Une visite des plus impromptue [Libre] - Mer 16 Mai 2012 - 12:19
Le retour sur Korriban se passa sans encombre. Sur Dromund Kaas, Les techniciens qui avaient œuvré sur son vaisseau n’y étaient pas allés de main morte dans la reprogrammation des ordinateurs de navigation. Bien plus détaillées, et sûrement plus complètes aussi, les données subspatiales de ce secteur s’affichaient à toute berzingue sur les différents scopes, si bien que le Sith ne savait plus où donner de la tête ! Sans doute qu’un copilote n’aurait pas été de trop, ou bien un droïde d’astronavigation, au choix… Une fois de plus, lorsqu’il arriva à proximité de la station spatiale en orbite, il dû franchir le cordon de sécurité planétaire dressé par un escadron de chasseurs, scannant le signal du transpondeur émis par le vaisseau, vérifiant sa cargaison et l’identité de son propriétaire. Rien n’était laissé au hasard. Avec un tel dispositif de défense, aucune opération d’infiltration n’était à envisager, à moins de disposer des codes d’identification requis et d’une bonne raison de se trouver là. Quelques minutes après, la navette se posa à l’astroport, au même emplacement que la veille. Darth Araya espéra qu’il n’aurait pas à chercher après l’apprentie qu’il avait laissée à l’académie, et qu’elle serait à la hauteur de ses attentes… Quel était son nom déjà ? Drea ! Etait-elle parvenue à recruter un autre prétendant motivé pour mener à bien la mission à venir ? Il en aurait bientôt le cœur net, tout comme le fait qu’il n’aurait sûrement pas de mal à en trouver un qui soit partant.
En se rapprochant du centre de formation Sith, il distingua deux formes indistinctes situées à côté de l’édifice. En arrivant à leur hauteur, il reconnut aussitôt Drea qu’il salua d’un mouvement de tête, et ce drôle d’individu qui prenait un malin plaisir à voiler son identité, dissimulant son visage derrière les larges revers de sa capuche. Le même qui lui avait prodigué de précieux conseils concernant l’hygiène douteuse de ce qui s’apparente, de près ou de loin – plutôt de très loin alors ! – à une cantina au sein de l’académie… Sans les faire attendre plus longuement, Darth Araya leur fit face pour s’adresser à eux :
« Nous partons pour Nam Chorios, porter assistance à une colonie en voie de développement qui connait de graves difficultés suite à l’apparition d’un prédateur menaçant la survie de ses habitants. La mission est simple : éradiquer la menace, définitivement. Nous savons qu’il s’agit d’un ver gigantesque des plus coriace à abattre et à déloger, difficile à repérer aussi, puisqu’il se tapie sous terre, dans des galeries. Il a déjà fait plusieurs victimes. Les armes conventionnelles n’ayant pas d’effet sur lui, voilà pourquoi on fait appel à nous. Il y a fort à parier que toute confrontation directe se solderait par un échec, nous ne réussirions au mieux qu’à égratigner cette bête en utilisant nos sabres laser, en risquant nos vies inutilement. Bref, ce sont de méninges dont nous aurons besoin là-bas, pas de force brute ! Voilà le topo ! Il est temps de partir, si des questions vous viennent, nous aurons tout le loisir d’en discuter à bord. »
Il n’avait omis de leur mentionner aucun détail, et comme ils le suivaient sans rechigner, Darth Araya en conclue que tous deux se jugeaient à la hauteur pour mener à bien cette mission. Et ils avaient tout intérêt à se montrer des atouts précieux, et surtout à ne pas le décevoir au dernier moment. Dans le cas contraire, il s’assurerait lui-même qu’ils ne s’en sortent pas vivants, foi de Seigneur Sith !~~ Fin du prélude à la mission " [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] " ~~
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