La navette sénatoriale de Nielsen sortit de l'hyperespace prés de Naboo. C'était plus un vaisseau de guerre qu'un simple transport officiel. Des canons lasers de la Marine, de puissants boucliers déflecteurs capable de repousser n'importe quelle attaque pirate et enfin de puissants champs de communications et des batteries de senseurs capables d'envoyer des messages à l'autre bout de la Galaxie même en cas de brouillage. La planète Naboo ne comptait que de petits autochtones les Gungan semblables à cette Jedi Shina Wann. Nielsen avait lié contact avec eux pour négocier une éventuelle colonisation de la petite planète par les Humains et la création de routes commerciales et touristiques avec Kuat. Mais les gungan craignant de voir leur liberté leur échapper avaient refusé catégoriquement.

Ces derniers avaient bâti de nombreuses cités qu'elles se situent sous les immenses lacs naturels de la planète ou encore sur la terre ferme. La capitale bien que petite était disait on splendide. Rares étaient les Humains qui avait pu avoir accés à ce paradis de tranquilité et d'harmonie. Le communicateur de la navette envoya un signal à destination de l'astroport de Theed la petite capitale. Voyant à qui ils avaient à faire les fonctionnaires ne se firent pas prier et laissèrent passer la navette avec la bénédiction du capitaine du port en prime.

Nielsen s'approcha du chef des communications et lui ordonna:

-Mettez moi en contact avec l'holographe portatif du Jedi que nous devons assister je vous prie.

-Bien sénateur, répondit le subalterne.

L'image brouillée de Arkel Valhöll se fit de plus en plus nette la transmission holographique était établie. Ce dernier semblait être dans un endroit reculé sans doute là où il devait rencontrer ce fameux mercenaire qui intéressait tant la République aussi par la quête que par la récompense. Le chef des communications mit toute la puissance que lui permettait la navette pour établir une transmission nette. Nielsen se plaça sur le projecteur de la navette pour que le Jedi voit son interlocuteur.

-Son excellence le sénateur de Kuat Seyrmus Nielsen, contre amiral de la République, désire prendre contact avec vous, indiqua le chef radio.

-Chevalier Valhöll, poursuivit Nielsen, la République m'envoit pour vous assister dans cette mission et vous fournir tout le soutien nécessaire pour la mener à bien. Attendez moi avant de commencer les négociations sans quoi je serai obligé de prendre moi même en main cette expédition. Communication terminée.

L'image du Jedi disparut sans qu'il ne réponde. Pendant ce temps, la navette se posa dans l'astroport et Nielsen en descendit.

-Sergent prenez deux hommes avec vous et suivez moi, fit il au chef de l'escouade de marines. Puis à l'adresse de son aide de camp et de son secrétaire. Venez vous aussi et préparez de quoi prendre des notes et convaincre notre nouveau collaborateur.

Ainsi le petit groupe prit un véhicule rapide entreposé dans les soutes de la navette et prit le chemin d'où le signal du Jedi avait émi pour la dernière fois. Ils arrivèrent devant une propriété au charme élégant et simple à la fois. Valhöll ne se trouvait pas devant la porte comme ordonné ce qui ne manqua pas d'irriter Nielsen habitué à la discipline militaire. Il s'approcha de la porte frappa rageusement et entra sans se faire prier mais non sans adresser un sourire avenant au portier. Il finit par voir Valhöll dans un boudoir où il attendait sûrement que le vieil homme eut fini de se reposer. Surmontant son agacement comme il avait appris à le faire il prit sa voix la plus aimable et solennelle.

-Maître Valhöll, c'est un honneur de faire votre connaissance. Je suis heureux de rencontrer un des hommes qui a survécu à la dictature de Kanz. Peut être me connaissez vous mieux en tant que l'officier qui commandait ce fameux vaisseau qui arriva à Lorrd quelques années auparavant. L'année dernière je faisait partie de la flotte qui y fut envoyé en soutien mais vous devez sans doute l'ignorez... Sachez qu'il est toujours rassurant de voir que même au tréfonds de l'enfer, certains hommes parviennent à faire honneur à leur espèce alors que tant d'autres la rabaissent au rang de vile et cruelle bande de braillards assoiffés de sang.

C'est alors qu'un tenture s'ecarta, et du couloir qui se poursuivait derriere sorti calmement Dark Kaine. En apparance, on aurait trés bien pu prendre le jeune Kel Dor pour un chevalier jedi. En effet, il était vetu de l'habit rituel de l'ordre, longue bure marron épaisse par dessus des vetements beiges, comme il en prennait l'habitude depuis qu'il avait aquit ce vetement lors d'une quete pour forger son sabre laser. Mais quiconque ayant la capacité de detecter la Force enfouie en chacun pouvait parfaitement sentir le coté obscur qui avait envahi l'esprit du sith.

Celui ci eut d'ailleur un large sourire derriere son masque respiratoire quand il reconnu quelle etait la source de Force qu'il avait détécté. Il connaisait le chevalier jedi Arkel Valhöl depuis qu'il l'avait affronté dans un bar à Coruscante, et il devait avouer qu'il l'aimait bien, sa maitrise du sabre attirant le respect de l'expert du sabre laser qu'il était. Il ne connaisait par contre pas l'autre occupant de la piece escorté par trois militaires et de deux hommes de main, mais il en deduisit facilement à sa tenue qu'il s'agissait d'un senateur. Kaine haissait profondement les senateurs pour ce qu'ils lui avaient faits et faisaient encore et avait bien envie de tuer celui là sur le champ; mais il avait une mission à mener à bien, et il n'y parviendrait pas comme cela. Tant pis pour sa vangeance!

Kaine s'adressa en premier au jedi.

Salut à toi, Arkel. Je vois que tu vas bien, j'en suis content. J'aimerais bien t'affronter encore d'autres fois, tu sais? Mais pas pour le moment, j'ai un objet à recuperer. Je suppose d'aileur que c'est aussi ton cas?

Puis il se tourna vers l'autre homme, toujours avec le sourire.

Et que fais donc un senateur en ces lieux? Vous etes aussi sur le coup? Dites donc, la République doit vraiment le vouloir, cet artefact! Mais le probleme est que je le voudrais bien aussi.

L'arrivée du nouveau venu n'entrait pas du tout dans les plans de Nielsen qui perçu cette entrée comme une pique faite à son esprit de prévoyance. Son regard allait et venait des personnes qui se trouvaient dans la pièce. Les marines qui tenaient fermement leur blasters méfiants envers l'apprenti Sith. Le Jedi semblait pensif comme si la seule arrivée du Sith lui rappelait une myriade de souvenirs. Ce dernier confirma qu'il n'en était vraisemblablement pas à leur première rencontre.

Qu'importe l'arrivée du Sith servait au mieux les intérêts du sénateur. Trente années passées dans la Marine avaient laissé sur lui l'emprunte de la stratégie et de l'analyse des situations. Même si la carrière des armes avaient été pour lui un simple moyen d'accéder à son rang actuel, il devait bien avouer que les responsabilités du commandement et l'ivresse des batailles lui manquaient parfois.

-La République trouve aussi son intérêt dans cette affaire, je crains cependant que ni elle, ni l'ordre ne soit disposé à partager la récompense. Par ailleurs sachez que nous oeuvrons pour la stabilité de la République et non pour notre pouvoir personnel. Ainsi je me dois de vous mettre en garde contre toute initiative agressive de votre part.

Il laissa ses mots atteindre l'esprit du Sith et faire mouche. Qui n'est pas avec moi est contre moi. La République tenait à cette mission et Nielsen aussi. Mais si ce Sith était décidé à se mettre sur sa route par quelque initiative malheureuse, il devrait laisser le Jedi se charger de lui...

Depuis son entrée dans la maison, Arkel semblait quelque peu mal à l'aise. Bien sur la présence du Sénateur ne le ravissait pas plus que ça mais c'était autre chose. Il avait essayé de ne pas trop s'y attarder et s'était occupé a observer Nielsen, un ancien militaire...
Puis voila que le malaise revint comme un trouble dans la Force. Quelques seconde splus tard Kaine fit son apparition révélant ce qui perturbait un peu le jedi.

*Cela ne m'étone pas de voir un Sith, mais encore une fois je ne l'ai pas vraiment senti arrivé. Je sais quel genre d'entrainement je ferais en rentrant à Ondoléron.*

Il salua d'un simple signe de tête le Sith et s'attendit au pire car il avait compris que le Kel dore vouait une haine sans limite à la république et ses représentants. Finalement il semblait assez calme et plutot enclin a discuter qu'autre chose.

"Bonjour...ma présence ici ne regarde que moi et le sénateur, mais la Force te donnera la réponse j'en suis sur. Je suis flaté que tu apprécies mon escrime, mais il y a plus important comme tu le dis si bien."

La réponse du Sénateur fut assez autoritaire et amusa un peu le chevalier. Il n'avait pas peur du Sith et cela démontrait que cet homme avait confiance en ses capacités. Il devait être un bon soldat, excellent politicien aussi et difficilement impressionnable.

"Donc si je comprend bien nous sommes trois a vouloir nous entretenir avec le propriétaire des lieux... D'ailleurs il ne devrait plus tarder maintenant. Quand à vous sénateur, ce kel Dor n'est pas l'adversaire le plus aggressif que j'ai rencontré. Il semble ne se battre que par nécéssité sauf lors de certaines occasions. Tant qu'il n'en est pas obligé il ne tentera rien contre nous."

Arkel a raison, je ne m'amuse pas a tuer tout ce que je vois. Par contre, je n'hesite pas à tuer si on s'en prend à moi. Je conseille donc a vos deux hommes de se calmer et de ne pas m'attaquer, Senateur, si ils ne veulent pas mourir dans l'instant. De meme pour vous, bien entendu. Et au fait, ne me faite pas rire, le jour ou vous verrez un politique agir pour autre chose que pour lui meme, appelez moi. Vous n'avez jamais agi que pour vous meme, la Republique n'etant qu'un pretexte pour vous.

Mais bon, nous ne sommes pas là pour discuter de cela, mais pour repondre à l'offre du proprietaire de ces lieux. D'ailleur, avant de decider de votre propre chef que cette recompense vous est due, j'attendrais d'abord l'avi du commanditaire, n'ece pas? C'est aprés tout à lui de decider de la chose. Il ne nous reste alors plus qu'a l'attendre.

Pendant toute sa reponse, Kaine etait resté totalement calme et tranquille. Rien dans sa posture ou ses gestes ne revellaient d'agressivité, ni meme le ton de sa voix. On aurait dit qu'il discutait amicalement avec de vieux amis. Il resta alors planté là, le regard tourné vers un des axés de la salle, attendant visiblement le commanditaire.

Nielsen écouta le discours du Sith sans broncher. Il semblait trés au fait des affaires de la république même si la corruption des politiciens était devenue de notoriété publique. Lui était différent, corrompu il l'était bien entendu un peu. Mais il avait été élu sénateur à son corps défendant et c'était la volonté du peuple qui l'avait poussé à se présenter. En revanche la remarque du Sith par rapport aux hommes de Nielsen et ses menaces à mi mots démontraient une certaine nervosité et une tension tout aussi palpables.

-Rassurez vous mon intention n'est pas de m'opposer à la volonté de cet homme dont va dépendre le succés de cette mission. Cependant je suppose que nous tenons tous autant à la récompense. En tout cas sachez que ni moi ni mes hommes ne possédons d'intentions agressives...

Puis se tournant légèrement vers Valhöll il le regarda dans les yeux avec un air aimable. Le Jedi semblait bien sûr de lui, il ferait sans doute un bon maître appliquant la devise "Connais ton ennemi comme toi même". S'il donnait un avis complet et clair sur le Sith, il émettait pour autant quelques réserves en stipulant des exceptions. Etonnant qu'en un seul combat il ait eu le temps de prendre tout cela en compte, en de tels moment on avait guère l'occasion de se confier à son adversaire. Le Conseil avait fait un bon choix et la République avait pris une bonne initiative en l'envoyant le surveiller. Ce genre d'individus pensait trop et à trop penser ne risquait on pas de se pencher de trop prés sur des faits qui nous dépassent?

-Merci pour votre appréciation chevalier, vous avez fort bien résumé la situation. Cependant je dois vous corriger nous ne sommes que deux partis à vouloir la récompense. Pour ma part je considère que les jedi sont les yeux et les oreilles de la République et que vous parlerez en son nom. Je ne suis là qu'en tant qu'inspecteur et support. Mais il semblerait que nous allons être fixé...

Se tournant alors vers le mercenaire il lui dit sur un ton neutre.

-Excusez nous pour ces tergiversations dans votre demeure mais il semble qu'avant même d'avoir commencé cette quête comporte quelques surprises...

Il se tut et se mit légèrement en retrait laissant le vieux mercenaire prendre la parole.

Le mercenaire était resté planté sur place pendant toute la conversation. Il était habillé de façon sobre, de façon tout aussi fonctionnelle que sa demeure. Sur son visage se trouvait un simple sourire ironique même si ses yeux gris transperçaient chacun de ses interlocuteurs. S'inclinant quelque peu devant le sénateur, il lui répondit d'une voix profonde :

- Mais ne vous inquiétez pas, je connais ce genre de discussions. En tant qu'ancien mercenaire, j'ai moi aussi souvent eu quelques disputes avec mes employeurs... Mais entrez, nous serons plus à l'aise dans le salon.

L'homme se tourna alors, dévoilant une pièce des plus ordinaires. Quelques fauteuils confortables, une table basse sur laquelle étaient posés quatre verres entourés de diverses bouteilles. Les murs étaient totalement dénués d'ornements et une grande baie vitrée dévoilait la ville.

- Je vous en prie, asseyez-vous, dit-il en prenant lui-même un siège. Si vous voulez boire quelque chose, je vous laisse vous servir. Mais suis-je bête, j'oublie de me présenter même si vous savez très certainement qui je suis. Sirius Karalon est mon nom. Je suis un... collectionneur. Passionné par l'histoire et possesseur de nombreuses reliques anciennes.

Prenant une bouteille contenant un liquide couleur d'ambre, il se versa un verre qu'il porta à ses lèvres en un geste lent, presque doux.

- Vous savez très bien pourquoi vous êtes là. J'ai besoin de vous. J'aimerais que vous trouviez un vieux trésor mandalorien, aujourd'hui considéré comme une légende. Qui n'en est plus une, soit dit en passant. Bref, vous devrez trouver un pendentif. Pas n'importe lequel puisqu'il a appartenu à Mandalore le Premier, celui là même qui a donné son nom à la planète des Mandaloriens.

Le collectionneur ménageait son effet. Il laissa mijoter son public en prenant une gorgée de son verre avant de poursuivre son discours.

- Vous devez vous dire que je suis un vieux fou. Mais je ne suis pas le genre de personne à me nourrir d'illusions. Si je vous demande de trouver cet objet, c'est qu'il existe bel et bien. Un de mes contacts a surpris une conversation dans un vieux bar miteux, le Blue Light, sur Coruscant. Ils parlaient d'un objet du Premier Taung, qui est le surnom que l'on donnait à l'homme dont je vous parlais précédemment. Et dans le milieu des collectionneurs, son pendentif est connu pour être l'un des objets les plus chers actuellement.

L'homme souriait toujours et ses yeux perçants scrutaient les visages de ses interlocuteurs.

- J'entends donc que vous trouviez ce pendentif et que vous me le rameniez. Il est possible que quelques obstacles se dressent sur votre route mais je ne saurai le dire, étant donné le peu d'informations que j'ai en ma possession. La mission se déroulera en une sorte de course. Le premier qui me ramène la relique gagne un holocron. Vous partirez tous du même endroit, c'est-à-dire de l'appartement de l'homme qui a mentionné le trésor. Cela vous sied-il, chers amis ?

Le mercenaire qui était alors penché en avant s'enfonça dans son fauteuil et croisa les jambres, attendant d'éventuelles réponses et questions.

Kaine suivit tranquillement leur hôte dans la piece, mais s'abstint de s'assoir ni de toucher aux verres presentés, preferant se placer dos au mur en face de leur interlocuteur. Vieux reflexes de l'academie sith. En effet, en ces lieux de rivalité et conflits nombreux, Kaine avait apprit à ne se fier à personne. Ainsi, ne jamais accepter à boire de la part d'un autre, ne jamais quitter des yeux son interlocuteur et les sorties des lieux à la fois, proteger ses arrieres....

Ce n'est pas que Kaine craignait une traitrise de la part du viel homme,il était meme asser tranquille en ce moment, mais il avait agit ainsi par reflexe, ne se rendant presque pas compte de ses actes. Mais meme si il le savait, rien n'empechait d'etre prudent. On ne pouvait jamais savoir comment une situation pouvait tourner, et il valait alors mieux parer aux plus d'eventualités possibles. Toutes ces reflexions se firent en un instant dans l'esprit du kel dor, alors qu'il fixait droit dans les yeux leur futur employeur.

Fixation qu'il prolongea tout le long des explications du viel homme, meme sil il surveillait toujours, quasiment inconsciament, les issues de la piece. Il le regardait toujours en face quand il s'adressa à lui d'une voix calme et posée.

Tout d'abord, ces conditions me vont, et je les acceptent. Mais je voudrais savoir quelques petites choses.

Tout d'abord, savez vous quelle apparence a ce medaillon, et dans quelle region il devrait se trouver ou devrons nous tirer tout cela auprés du bavard que vous avez mentioné qui sera notre point de depard?

Ensuite, avez vous une idée de quelles personnes seraient trés fortement susceptibles de se tenir sur notre route? En tant que collectioneur, vous devez savoir qui convoite plus que d'autres ce pendentif, non?

Arkel suivit donc le mercenaire qui les invita à le suivre dans une nouvelle pièce, une sorte de salon tout à fait ordinaire. Il attendit quelques secondes et s'assit juste aprés le sénateur mais ne parla pas durant de longues minutes. Il sentait Kaine dans son dos mais il n'était aucunement inquiet. Une fois le discours de Karalon terminé il attendit les premières réaction puis demanda à son tour:

"je pense que cela nous conviendra. Par contre pourriez vous nous mettre en contact avec votre contact, en savoir plus sur ces personnes qui ont mentionné la relique ?"

Il regarda le sénateur lui indiquant clairement qu'il souhaitait commencer ses recherches par là. Le Sith semblait avoir la même idée, il était donc inutile de cacher ses idées devant lui. Surtout que selon lui il n'y avait rien à cacher pour l'instant.

"Nous nous mettrons en route juste aprés..."


[Désolé, trés peu d'inspi ]

Nielsen écouta la description de l'homme. L'offre était alléchante, le mercenaire savait parler cela ne faisait aucun doute. Son compromis était aussi ingénieux que subtil, l'homme en sortirait gagnant de toute façon... L'esprit clair Nielsen prévoyait d'ors et déjà ce qui allait se passer. Pour l'instant, l'heure n'était pas à la stratégie mais au dialogue. Nielsen surprit le regard paisible du Jedi envers son futur adversaire. Il savourait déjà le défi.

-Parfait, nous partons donc pour Coruscant semblerait il? Ma navette m'attend. En ce qui me concerne j'accepte: Que le meilleur gagne en somme... Je suppose que vous serez d'accord maître Sith...

N'attendant pas de réponse Nielsen plongea son regard dans celui du mercenaire. Incroyable d'imaginer cet élégant et sobre vieillard au coeur d'une bataille ou aux commandes d'un chasseur stellaire. La force avait eu beau le quitter, il devait encore être apte à se défendre mais cette flamme dans ses yeux démontrait que la détermination l'habitait toujours.

-Cela doit être amusant pour un ancien mercenaire d'employer la République...

Sans dire un mot de plus il se retira. Lui aussi se servait de la République mais à des fins beaucoup plus grandes et conséquentes que le vieux mercenaire.

-Alors maître Valhöll c'est quand vous voulez... A bientôt seigneur Sith!

[HRP : Apparemment tout le monde a l'air d'accord pour reprendre la mission, j'enchaîne donc avec ce message... Désolé de ne pas l'avoir fait plus tôt :? ]

Le sourire du mercenaire s'élargit à lorsque le Sith lui posa la question : c'était la première qu'il voulait entendre. Karalon fit semblant d'être exaspéré :

- Pour qui me prenez-vous ? Je suis l'un des collectionneurs les plus riches du monde connu et vous osez insinuer que je ne sais pas à quoi ressemble le médaillon de Mandalore le Premier ? C'est une insulte !

Le visage de l'homme avait rougi et il reprit son verre dont il engloutit tout le contenu pour reprendre son calme. Le jeu d'acteur était l'un des préférés du mercenaire, qui était appelé le Masque, dans sa grande jeunesse.

- Mais je vous pardonne, jeune Sith. Ce médaillon est une petite plaque d'or de trois centimètres de diamètre surmontée d'une araignée stylisée faite d'une améthyste violette. Cet objet a une grande valeur et il ne faudrait pas qu'elle soit égarée ou même détruite, comme vous vous en doutez. Vos vies ne suffiraient pas pour la payer... Et il est possible que vous ne soyez pas les seuls sur le coup. D'autres ont également pu entendre cette conversation et la transmettre à des oreilles peu recommandables...

Sirius se tourna alors vers le Jedi, qui avait posé une question très pertinente.

- D'après les renseignements que j'ai réussi à obtenir, cet homme vit dans un quartier mal-famé de Coruscant dont l'adresse vous est fournie sur cette clé électronique. Il n'y a qu'une seule clé et je vous la donne à tous car, comme je l'ai déjà précisé, la course ne débutera qu'après l'interrogatoire de cet homme. Je vous la remets à vous, Arkel car vous êtes la personne la plus susceptible de respecter mes paroles.

L'homme se pencha en avant, donna la clé à Arkel et se pehcna à nouveau en arrière pour s'installer dans son fauteuil.

- Il est vrai que cela me fait énormément plaisir de demander ce petit service à la République, elle que j'ai tant fait souffrir par le passé... Je vous souhaite bonne chance pour ce petit travail et j'ose espérer que tout se passera bien.

Le mercenaire se leva alors et invita ses hôtes à regagner les rues de Naboo.

Kaine se fichait comme d'une guigne d'avoir froissé l'ego de son commanditaire. Si l'homme avait deux sous de bon sens, et il semblait en avoir bien plus que ça, il s'en remetrait largement. De plus, douter de tout etait presque devenu une seconde nature chez Kaine depuis l'Academie, alors il n'allait pas se mettre à changer pour un inconnu. Bon au moins il avait à present une image de ce à quoi ressmblait le medaillon. Par contre pas un seul indice sur leurs trés probables opposants. Il allait naturellement s'agir de d'autres collectioneurs avides, mais aucun moyen de deviner de quelle maniere ils chercheraient à obtenir pour eux le tresor. Par contre, la premiere des prioritées etait de se depecher de se rendre là où habitait la source d'information. Car si ils ne se depechaient pas, quelqu'un d'autre lui mettrait la main dessus et le ferait taire au passage à jamais. Pour le moment , la rivalité n'etait pas de mise entre eux si ils voulaient avoir une chance d'obtenir le bijou. De plus, avec une seule adresse, la chose n'etait plus necessaire, mais obligatoire.

Kaine se leva donc aprés le viel homme, le salua au passage d'une breve inclinaison de la tête, puis traversa ses appartements avant de deboucher dans la rue. Il se retourna alors vers ses deux "compagnons" de quête, le visage toujours aussi calme et tranquille, n'arborant pas le moindre signe de rivalité. Aprés tout, tout cela pouvait trés bien se passer entre eux, jusqu'a qu'ils trouvent le tresor. Kaine pensait pouvoir compter sur Arkel pour mener une coexistance pacifiqe jusqu'au moment crucial. Il ne faisait par contre pas le moindre du monde confiance au politicien à leur coté. D'ailleur, le vieux mercenaire avait confié la clé electronique au jedi en le jugeant le plus digne de confiance, et non pas le senateur, ce qui avait bien amusé le jeune sith. Leur commanditaire ne se trompait pas non plus sur le jeu de la poltique.

Kaine s'adressa donc aux deux hommes avec qui il menerait cette mission, avec calme et serieux, en posture decontractée pour lui, les bras croisés sur sa poitrine, ses yeux rivés dans les leurs à travers son masque.

Nous allons donc faire voyage ensembles, n'ece pas, vu qu'il n'y a qu'une seule adresse? Je propose donc que nous rejoingnons le vaiseau de notre cher senateur, qui me semble le mieux equipé afin d'affronter ce qui nous attend.

Kaine avait posé une bonne question au vieux mercenaire qui l'avait trés mal prit. Le Jedi ne réagit pas, laissant les deux hommes s'engueuler si ils le désiraient... lui préférait rester calme et serein malgré l'agitation autour de lui. Il écouta alors la description du médaillon, s'amusant des remarques de Karalon sur la valeur de leurs vies, et reprit son sérieux quand il entendit parler de riveaux potentiels. Ensuite le mercenaire lui adressa la parole pour lui expliquer où trouver la personne qu'il voulait contacter. Arkel prit la clé qu'on lui donna et la rangea dans une des poches intérieures de ses vétements. Il comprenait bien le mercenaire... l'équipe construite ici était piur le moins étonnante et si une personne était digne de confiance il était bien le seul.

"Bien monsieur... sur ce nous nous retirons. Bonne fin de journée..."

Une fois seul avec le Sénateur et le Sith il montra à ce dernier qu'il était d'accord.

"Dark Kaine à raison... de plus je préfère l'avoir prêt de moi pour le surveiller. Ne vous inquiétez pas, j'activerai cette clé devant vous et nous irons voir cet homme ensemble. Ensuite nous commenceront... cette "course" mais je quitterai en dernier le témoin... Je ne souhaite pas voir couler la moindre goutte de sang. Est-ce clair ?"

Le jedi avait annoncé la couleur. Ses derniers mots étaient plus en direction du Sith même si il le connaissait aimant trop les duels pour assassiner comme un simple voleur une personne sans défense. Cependant il voulait les mettre en garde. Toute violence en sa présence ne serait tolérée.

Il était temps de partir.

Nielsen sortit relativement satisfait de cette entrevue. Tout se passait comme il l'avait prévu. Il huma l'air frais et bienfaisant de Naboo et poussa un long soupir de satisfaction. Il savait que l'on pouvait compter sur Arkel Valhöll pour garder la clé en sûreté et se montrer digne de la tâche qu'on lui avait confié. Il représentait une certaine droiture que le sénateur appréciait particulièrement dommage pour les Jedis que leur statut particulier ait tendance à corrompre leurs idéaux et à fausser leur jugement petit à petit. Quant au Sith qui avait répondu au même appel qu'eux, Nielsen ressentait une certaine hostilité de sa part aprés tout quoi de plus naturel? Les Siths vivaient en marge de l'ordre établi et de toutes les institutions, la République et ses représentants compris. Il ne savait pourtant pas tout ce qu'ils avaient en commun.

Nielsen fut aussi surpris de l'accés autoritaire de Valhöll qui le conforta dans son opinion que tous les Jedis étaient dépassés par leurs propres pouvoirs et devaient irrémédiablement abusés de leur autorité. Son regard passa du Sith au Jedi puis il s'éclaircit la gorge et dit:

-Bien, c'eut été avec plaisir que je vous aurais accueilli dans ma navette cependant... agissant dans des camps opposés (son regard se tourna vers le Sith) les risques de sabotage seraient trop grands.

Il fit une pause de quelques secondes et reprit:

-Par ailleurs se rendre sur place avec un seul vaisseau serait une erreur. Emettons qu'il soit détruit ou endommagé... Nous serions alors retardés ou coincés au pire. Non nous devrions nous rendre sur place avec nos appareils respectifs.

Son jugement se tenait même si en vérité ce n'étaient pas les seules raisons qui l'avaient poussé à le formuler. Son regard s'arrêta de façon intense sur le Sith. Un sourire complice se forma sur se lèvres.

-Jeune Sith, je crois savoir que cceux de votre espèce ainsi que les Siths ont pour habitude d'avoir des appareils à la pointe de la technologie. Quant aux Jedis ils ne se déplacent jamais sans leur propre appareil non? Si vos deux appareils sont dotés d'un hyperdrive je serais heureux que vous escortiez ma navette pendant nos déplacement...

Nielsen haussa les épaules attendant la réaction de ses deux compagnons de voyage.

Le jedi se moquait bien que le Sith soit agacé ou non. Un Sith était toujours agacé de toute façon sinon il n'en était pas vraiment un. Il avait beau l'avoir rencontré il ne le connaissait pas autant que ça. Qui sais si il ne voudrait pas effacer les traces derrière eux et donc éliminer les témoins ? Le Jedi allait préserver la vie de toutes les personnes qu'il croiserait c'était sur, il préférait prévenir tout le monde et même le sénateur. Il sentit plus facilement d'un coup les pensées de Dark Kaine, il avait donc délaissé sa barrière mentale. Cependant ses pensées pouvaient changer, à un moment ou un autre et il possédait trop de noirceur en lui pour pouvoir y lire correctement. Toutes ses pensées étaient brouillées par la colère qu'il ressentait envers la galaxie et les Jedi notamment.

"Oui mon appareil possède un hyperdrive, enfin je me moque bien de comment nous partirons sur Corruscant puis le reste de notre voyage... Décidez vous tous les deux."


[Oui c'est court mais là j'ai vraiment rien a dire^^]

La conclusion était pour le moins innatendue, on se croirait au beau milieu d'une pièce de cet auteur Twi'lek connu pour son humour original et qui avait un grand succés à Coruscant. Le Jedi ne voyait aucun inconvénient à ce qui avait été décidé. L'Ordre jedi disposait d'appareils capable de rivaliser en vitesse avec un des cargos du Sénat. Ces chasseurs, idéaux pour l'escorte, n'avaient plus de secrets pour le Jedi qui se montrait un pilote doué.
"Messieurs, je vais alors de ce pas récupérer mon chasseur et vous attendre. Sénateur vous avez les coordonées de ma radio, je vous recontacterai dés que j'aurai décollé. J'activerai la clé alors et nous en verrons les données ensemble. Je vous souhaite un bon décollage, à tout à l'heure."


Le Jedi quitta la maison, alors que le vieux mercenaire les avait laissé seuls depuis quelques minutes déja. Il rejoint l'astroport de la ville et attendit quelques minutes avant de décoller. Il en profita pour envoyer un message sur Ondéron.

"Maîtres, nous allons quitter Naboo de ce pas pour aller sur Coruscant. Nous seront trois, le sénateur Nielsen, le Sith que j'ai rencontré il y a peu et moi même. Je vous tiens au courant plus tard."

Le Conseil lui souhaita bonne chance et de pouvoir en avoir plus sur ce vieil artefact ainsi que l'holocron qu'on promettait au vainqueur . Il démarra l'aéronef et attendit l'appel du sénateur avant de décoller.

"Bien, j'entre la clé dans mon système, vous allez la recevoir aussi, nous allons donc découvrir l'adresse de l'homme ensemble."

Il fit ce qu'il venait de dire et ils virent l'adresse de leur futur contact. C'était dans les quartiers des bars de la grande cité.Le Jedi décolla et se rapprocha du vaisseau du Sénateur puis se mit à les suivre vers la planète centrale de la République.

Nielsen regarda les coordonnées s'afficher sur le tableau de bord de sa navette, les ordinateurs du cokpit traitèrent de nombreuses données pour lui fournir toutes les informations possibles et imaginables sur le site en question. Il se tourna vers le commandant de bord et lui fit signe qu'il pouvait décoller. Avec un bruit puissant, les répulseurs s'enclenchèrent laissant la navette s'élever au dessus du sol et déployer ses courtes ailes directionnelles, son aile dorsale s'éleva à son tour et dans un mugissement, les réacteurs entrèrent en action propulsant la navette vers l'espace. Lorsqu'elle traversa l'atmosphère, Nielsen continua à observer les données pour s'assurer qu'il n'y avait aucun disfonctionnement. Ancien pilote, il comprenait encore le language binaire bien qu'il n'avait pas eu l'occasion de piloter depuis un certain temps. Il repréra sur le radar le chasseur Jedi de Valhöll puis rassuré par cette présence, il retourna s'asseoir dans la salle aménagée pour son confort et ses invités.

Pendant encore quelques instants, il resta silencieux à observer le Sith encore moins loquace... puis se décida à rompre le silence. Appelant une de ses hôtesses particulières, il commanda deux boissons avant d'adresser un sourire aimable à son hôte. Mais un communiqué du cokpit l'interrompit : on demandait sa permission pour passer en hyperespace. Le chasseur du Jedi venait tout juste de s'ammarrer à l'anneau permettant d'entrer en vitesse luminique.

-Permission accordée, lâcha t'il sur un ton autoritaire.

Quelques secondes plus tard, la navette suivie de peu par le chasseur entrèrent en hyperespace diparaissant de l'espace de Naboo pour poursuivre leur aventure bien loin de là.