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Darman regardé une dernière fois ses soldats, parfaitement aligné sur quatre lignes. Leurs armures flambant neuves étincelaient sous la lumière des spots du hangar situé dans le croiseur ou ils se trouvaient. Même lui avait eu droit a un relooking, sa veille armure avait retrouvé son lustre d'entant et les lisserait jaune or qui indiquait son grade de lieutenant étaient de nouveau parfaitement visible sur ses épaules et le long de ses bras. Il avait été surpris quand on lui avait dit que de nouvelles armures avaient été livrées, d'habitude ils étaient les derniers servie, mais la c'était pour une bonne raison.

Son capitaine l'avait convoqué quelques heures plutôt dans son bureau pour l'informer que lui et son escouade repartaient immédiatement pour une autre mission. Plus tranquille d'après lui, il s’agissait d'escorter une Jedi et sa Padawan pour une mission diplomatique, il fallait donc qu'ils fassent la meilleure impression possible et cela expliquait la distribution de nouveaux équipements pour le IIème escadron. Darman avait protesté, lui et ses hommes revenaient juste d'un exercice, et entre-temps il y avait eu le problème sur Alderaan, mais le capitaine resta inflexible, le lieutenant était finalement partis sans le saluer et en claquant la porte violement. "A croire qu'ils y a que nous dans cette putain d'armée" avait crié Darman dans les couloirs.

Mais bon les ordres étaient les ordres et fallait faire avec. Il avait mit rapidement ses hommes au courant, bien sur eux aussi avaient gueulé et puis c'étaient fait une raison. Une heure après ils embarquaient sur le croiseur Intouchable , briquaient leur nouvelles armures bordeaux , les écussons ainsi que leurs blasters. Maintenant que tout le monde étaient à peu prés présentable, Darman allait pouvoir leur expliquer les détails de la chose.

Bien, les gars comme je vous l'ai dit plus tôt on est reparti, direction Nar Shadaa. Notre mission escorté une Jedi et son Padawan pour une rencontre avec des délégués Evocii. C'est pour cela qu'on a de nouvelles armures, la République veut montrer ses muscles, alors on prend l'air méchant, et cela pour deux raisons, la première pour empêcher un imbécile de s'en prendre à la personne qu'on escorte et aussi pour montrer a nos interlocuteurs que la République peut être capable d'autres chose que de la parlote. Compris ?!

CHEF, OUI CHEF !!!

Bien, comme vous le savez Nar Shadaa est un véritable nid à contrebandiers, alors je vous demanderez sur vos gardes en permanence. De plus ce territoire ne fait pas partie de la république, mais du territoire Hutt, donc j'attends de vous de la discrétion et du professionnalisme!! Et si jamais sa venait à ce gâté, j'attends de vous que vous fassiez votre devoir jusqu'au bout compris !!!

CHEF OUI CHEF !!

Darman regarda son armure, enfin la discretion ce n’était pas gagné, même s'il la couleur de leur unité était le bordeaux, ce qui était plutôt rare, ils auraient du mal à se faire passer pour une bande de contrebandier en cas de problèmes. Darman avait encore une fois un mauvais pressentiment. Il ordonna rapidement à ses sergents de faire une dernière inspection des équipements. On le prévint que la Jedi et sa Padawan étaient arrivé sur le vaisseau et qu'ils allaient passer en hyper-espace. Darman appuya sur un bouton situé sur son avant bras et les dossiers des personnes qu'il devrait protéger au péril de sa vie apparus sur la visière de son casque. Deux femmes, des togrutas facilement reconnaissable par leur lekkus et la couleur de leur peau, la Jedi s'appelait Laksh'Mi et la Padawan Otanaki Ozetsu. Il ne préféra ne pas regarder les appréciations, en générale c'est toujours la même chose quand il s'agit des Jedis, il se ferait une idée par lui même. Il préféra plutôt regarder ce que la république savait de leurs états de service, pas vraiment des foudres de guerre, il devrait ouvrir l’œil.

Mouais

A ce moment la porte du fond du hangar s’ouvrit, ils n'allaient pas tarder à pouvoir se forger son opinion. Darman ordonna à tous ses hommes de reprendre leur place dans le rang et de se tenir au garde à vous. De l'extérieure on entendait rien, tout ce faisait par le com'link du casque des soldats. Darman se présenta dans les formes.

Darman Skarati lieutenant du IIème escadron de la 105éme Légion à vos ordres Madame !

Spoiler:
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Maître Laksh’Mi et sa jeune padawan Otanaki étaient en plein entraînement au sabre-laser au temple quand un message du conseil leur parvint.
La République avait reçu un appel à l’aide et devait envoyer un émissaire diplomatique sur Nar Shaddaa. Mais compte tenu du fait que cela impliquait les Hutts, le danger potentiel était trop important pour un diplomate. Le Chancelier avait personnellement demandé au conseil Jedi si il pouvait envoyer un Jedi jouer ce rôle, en proposant une escorte militaire.

Nul doute que cette demande dissimulait à peine une tactique pernicieuse ; en effet, le Sénat projetait de mettre les Jedi sous contrôle et service de la République, aussi, lui confier lui-même les missions était une chose à laquelle les Jedi devaient s’habituer, selon le Chancelier…
Peu importe, le Conseil savait ce qu’il faisait, et il avait désigné Laksh’Mi pour servir de diplomate auprès des Evocii qui avaient appelé à l’aide. La paix devait être restaurée, cela était la mission des Jedi.

L’après-midi du jour même, les deux Togrutas ralliaient le croiseur républicain « l’Intouchable » - un nom rassurant. Le vaisseau, de classe Défenseur, était venu jusqu'à Ondéron depuis Coruscant pour récupérer ses passagères.
Elles n'avaient eu qu'à monter à bord...


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Gagnant en premier lieu la passerelle pour se présenter au capitaine et autoriser le départ, elle expliqua plus en détail la mission à Ota.

- Voila le topo : Les Evocii sont les habitants originels de la planète Nal Hutta, autrefois appelée Evocar ; Lors d’un marché à long terme, les Hutts sont devenus propriétaires de la planète et les Evocii sont devenus leurs esclaves. Après un premier appel à l’aide auprès de la République, celle-ci avait du admettre qu’aucun recours n’était possible car les Hutts avaient agis de manière légale. L Sénat ne pouvait s’opposer à ce destin.
Mais aujourd’hui, nous recevons à nouveau un appel à l’aide de leur part : Ayant été déportés sur Nar Shaddaa, la lune de Nal Hutta, ils accusent les Hutts d’être responsables d’une mutation génétique qui conduit leur espèce à la mort.
Officiellement, au regard des Hutts, nous sommes venus pour simplement recevoir la plainte des Evocii, mais nous n’avons a priori pas le droit d’intervenir dans une affaire interne au système indépendant des Hutts.


Elles avaient longé les couloirs du vaisseau vêtues de leurs bures brunes, jusqu’à la passerelle qui s’ouvrit, et y pénétrèrent.
Laksh’Mi finit son explication avant d’aller à la rencontre du capitaine ;


- Mais officieusement, nous devons enquêter pour découvrir si les Evocii ont raison. Si c’est le cas, les Hutts seront alors reconnus coupables de génocide, et la République pourra justifier un secours porté à ces opprimés.

Redressant la tête, elle vit le capitaine de l’Intouchable qui s’était approché pour les saluer.

- Bonjour madame et soyez la bienvenue à bord… euh, toi aussi, petite.
- Bonjour, Capitaine Myrt. Merci de nous transporter. Vous connaissez notre destination, je crois. Si tout est prêt de votre côté, nous sommes prêtes à partir.

Le capitaine acquiesça et donna l’ordre d’appareiller, puis s’adressa à nouveau à la Jedi ;

- Pardonnez-moi, madame, mais votre escorte est dans le hangar principal. Je crois que le Lieutenant Skarati s’attend à votre visite. Je vous préviendrais quand nous arriverons aux abords du territoire des Hutts.

Puis Myrt retourna à son poste, paré à la manœuvre. Laksh’Mi regarda sa protégée pour lui dire :

- Et bien allons voir le Lieutenant Skarati…

Et elles prirent le chemin du grand hangar situé au milieu de l’appareil. Arrivées, elles y trouvèrent effectivement toute une escouade d’armures bipèdes qui inspectaient les équipements.
Tournant la tête dans leur direction, l’une de ces armures ambulantes sembla vouloir les aborder. Se rapprochant l’un de l’autre, Laksh’Mi salua d’un signe de tête le casque duquel sortit une voix se présentant comme le fameux Lieutenant Skarati.


- Repos, Lieutenant, je ne suis pas un de vos supérieurs, vous n’avez pas à vous plier au protocole avec moi… lui annonça-t-elle en lui adressant un sourire.
Evidemment, aucun sourire ne lui fut rendu, au moins en apparence. Comment un casque aurait-il pu sourire ?


- Je suis Maître Laksh’Mi, et voici ma padawan Otanaki. Nous serons les émissaires de la République pour cette mission. Avez-vous été avisés des subtilités de celle-ci, Lieutenant ?

Mieux valait s’assurer qu’il était au courant de la double-mission et du caractère officieux et secret d’une partie de celle-ci. Son unité n’avait nul besoin de l’être, mais lui, si.
Derrière le lieutenant dont le casque prenait quasiment tout son champ de vision, elle pouvait deviner quelques soldats curieux. Elle percevait que certains n’avaient jamais vu de Togrutas, et que d’autres n’avaient même jamais vu de jedi. Elle sentait la méfiance de certains, dont elle capta des pensées sexistes. Considérant que les machos étaient du genre à s’engager dans l’armée, elle ne s’étonna pas qu’il s’en trouve dans les rangs ci-présents.

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Après avoir reprit quelque force en mangeant, suite à l’entrainement qu’elle venait de subir le matin même, auquel elle eut un peu sa par de responsabilité dû à son état d’épuisement. Elle devait y retrouver Laksh’Mi avant de partir toutes deux pour leur nouvelle mission. Les deux Togruta quittèrent le confort de la cantine ainsi que du temple et prirent la route qui les menait jusqu’au vaisseau. Durant le trajet, Laksh’Mi lui fit par de ce que l’on attendait d’elles et dans un soupir, Ota roula des yeux avant de répliquer :

-Je sens que ça va encore être une vrai partie de plaisir n’est-ce pas maître ?

Une fois attint la passerelle, la padawan salua d’un bref signe de tête le capitaine et resta silencieuse, du moins, vu de l’extérieur parce qu’à l’intérieur…

*C’est ça, cache ta joie… C’est fou à qu’elle point il a l’air heureux de voir une padawan partir en mission…*

Laissant ainsi le capitaine préparer le départ, Ota suivit Laksh’Mi jusqu’au hangar. Durant le trajet, Ota se remémora ce qu’ils venaient de dire et d’un air soucieux, elle lui demanda :

-Dite maître… On va vraiment avoir une escorte ? Enfin je veux dire que… Lorsqu’on est allé sur Aldéraan, si je me rappel bien, on était que nous deux alors pourquoi… Est-ce que le conseil Jedi ou plutôt le Sénat redoute que cette mission soit… Compliqué ?

Ota en réalité ne savait trop quoi penser de cette mission, mais vu ce que venait de lui raconter Laksh’Mi, elle ne voyait vraiment pas pourquoi employer une escorte. Après tout, elles n’étaient que des Jedi pas des sénateurs et puis, ce n’est pas comme si elles allaient tomber dans un nid de Sith ou du moins, elle l’espérait. Une fois arrivée au hangar, Ota resta derrière Laksh’Mi avant de se mettre à ses côtés afin de voir qui était ce fameux lieutenant et que lui sache qui était la padawan dont elle venait de présenter. Ota le dévisagea avant de porter son attention au reste du groupe et, elle se demanda comment ils pouvaient supporter ces armures. Elle fut aussi étonnée du nombre de soldat qui y avait.

-Vous savez, c’est juste une mission « diplomatique » pas une invasion. Dit-elle sur le ton de la plaisanterie.

Se doutant que sa plaisanterie de mauvais goût n’avait pas du faire rire grand monde, elle s’abstient de tout nouveau commentaire tant qu’elle n’y avait pas était invitée et resta bien au côté de Laksh’Mi.
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Ha l'armée, une belle chose que cela, surtout une armée aussi vertueuse que celle de la république. Une armée où on voit de tout, des hommes, des femmes, des humains, des trucs moins humains. Mais y'a aussi des gens qui ont des histoires bien étrange pour être devenu soldat, comme celle de Jonas. Si vous lui aviez dit que un jour, il serait soldat de la république, il ne croirait pas, purement et simplement. Cependant voila une chose qui arriva, le mercenaire dut ranger son costume de tueur sans foi, ni loi, pour endosser celui des soldats protégeant les faibles pour le bien de tous, dans leurs armures blanches. Jonas entra facilement dans l'armée républicaine, il faut avouer que faire deux, trois, missions pas propre pour des officiers supérieurs, ça permet toujours de changer de voie car ces derniers vous doit une faveur, même si ils vous ont payés. Donc après avoir demander avoir demander à un vieille ami de la compagnie de mercenaire d'où Jonas était le dernier représentant vivant de la compagnie, on a eut quelques déboire sur Dxun, comme étant de bon ami, il ne put refuser de mettre son ami dans les troupes de la République, sous quelques conditions bien entendu. L'ami qui fit entrait Jonas dans l'armée, savait qu'il faisait une bonne affaire, un bon tireur, un soldat aguerri, on peut ne pas rêver mieux, pour nouvelle recrue. Quelques jours après, Jonas connu sous le nom de Wrex Gorn dans son corps d'armes maintenant, fut affecter dans la deuxième escadron de la 105ème légion de l'armée de la République, sous les ordres direct d'un certain lieutenant Skarati, Darman de son prénom, d'après ses hommes, c'est un bon chef, même si il fait pas assez attention à son cœur et à sa gorge, il est connu pour gueuler tout le temps, mais il est connu aussi pour être un bon leader. D'après les rumeurs sur lui et son dossier, on va dire, qu'il a tout autant d'expérience de terrain que Jonas a de litre de drogue dans son vaisseau...

Jonas débarqua dans le régiment alors que ce dernier était en entrainement, alors il resta à l'écart, pour voir ce que ses nouveaux compagnons avaient dans le ventre et surtout le lieutenant. Mais à peine arriver, l'unité fut appeler pour une mission dans l'espace Hutt, il s'agit d'une escorte de Jedi plus précieusement et une mission de type diplomatique, cela étonna un peu le nouvelle arrivant, c'était peut-être la spécialité de l'escouade ou alors ils avaient fait les cons la mission précédente. De toute façon, la mission allait permettre de voir le blanc des yeux de ses camarades et de voir enfin, le lieutenant des lieutenants d'après son dossier militaire, même si son caractère était aussi une chose noté dedans, un homme sans caractère n'est pas un bon leader, espérons que celui là ne déroge pas à la règle. Avant de partir, le soldat fraichement arrivé, prépara son barda, avec des munitions, une vibro-lame, quelques grenades et des munitions en plus pour ses pistolets blasters, les fusils, c'est surfait à son goût. Il récupéra aussi son armure, pour la première fois, il avait une vrai armure et en plus presque identique à celle de ses collègues, sauf qu'il portait des couleurs vertes sur son armure, pour se différencier de ses troupes. Il entrait dans cette unité avec le grade de sergent, ce qu'il faisait de lui, l'homme juste en dessous du lieutenant Skarati, l'avantage c'est que Jonas a défait ça, de mener des troupes aux combats mais un problème, il ne connaissait pas ses hommes, mais cela n'était qu'une question de temps pour cela. Après avoir fait son sac, mit son armure flambant neuve, il commença à suivre le reste des hommes en direction de leurs missions, même si avant, il fallait récupérer les diplomates Jedis sur Ondéron pour enfin partir dans l'espace Hutt pour parlementer avec ces grosses limaces baveuses, une mission de rêve, je dois vous dire.

Enfin dans le vaisseau, Jonas, enfin, Wrex essayait de mémoriser les visages de ses camarades avant qu'ils n'enfilent tous leurs casques pour se ressembler comme des frères. Le lieutenant arriva dans l'endroit où se trouvaient les soldats, gradés et non gradés. Il était comme des hommes qu'on en voit que rarement, dans la même armure que nous tous, mais il était si sur de lui, si prêt à tout. On va dire qu'il dégageait une certains assurance, et enfin, il commença son petit discours explicatif de la mission, très sommaire, nous devons l'avouer, lorsqu'il eut finit de parler, on pouvait entendre toute les voix des hommes, n'en devenir qu'une seule pour répondre à cet homme. Le lieutenant Skarati laissa des instructions aux sergents, ce qui réveilla le mercenaire de son état presque admiratif et soudain, un homme, bien plus petit que le Barabel, frappa l'épaule du lézard pour lui dire dans une voix, peu humaine, à cause du casque.

Debout, moi c'est le sergent Key, je m'occupe des 20 là et toi des 20 là. Ha aussi, bienvenue dans l'unité, Sergent !

Le Lézard regarda à travers sa visière, son compère, même si il pouvait le voir, il lui adressa un sourire et dit

Merci Sergent Key !

Ainsi les deux sergents se partagèrent l'unité en deux, le sergent Key était parti avec son groupe dans un coin tandis que Jonas rejoignit ses hommes, leurs demandant d'un signe de main de ce mettre en cercle autour de lui et commença par dire, avec une voix toujours robotisé à cause du casque.

Je me présente, je suis le sergent Wrex, appelez moi, Wrex, ça suffira, comme le lieutenant a dit, vérifiez votre matériel. Je sais que je suis un nouveau qui vient de prendre la place de votre sergent, je suis désolé, pour lui, mais vous pouvez me faire confiance, je serais faire honneur à lui et à vous. Avant de commencer la mission, je voudrais savoir, votre nom et au moins votre spécialité. Vérifiez que vous avez vos munitions, vos armes, vérifiez si vos casques fonctionnent bien, tout le bordel habituel. Toi tu commences à te présenter. dit-il en pointant du doigt un soldat au hasard.

Les hommes commencèrent à se présenter, il y avait, Jex, spécialité, le corps à corps, Hawk, l'homme avec une lunette de sniper dans les yeux, Echo, spécialité, les explosifs, tout ce beau monde se présenta dans la bonne humeur, Jonas avait presque réussit à se faire accepter de son groupe, il fallait attendre l'épreuve du feu pour commencer à vraiment se faire respecter dans son unité. Le lieutenant donna l'ordre de reprendre la pose à l'ouverture des portes, ce que tout les soldats firent et se retrouvèrent aux gardes à vous. Le maître Jedi et sa padawan était des femmes Togrutas, le sergent n'avait pas de préjugé sur les Jedis, la preuve il en avait affronté des bien plus jeunes et qui était bien plus féroces que certains contrebandiers à qui le mercenaire avait du faire la peau, avant de devenir Wrex. La maître Jedi avait l'air douce et paisible, dans son attitude et son apparence, dans sa voix même, alors que la jeune padawan commença avec une remarque qui fit rire le sergent Wrex, même si il essayait de ne pas trop rire, sinon le lieutenant allait encore se faire mal au cœur et à la gorge, en criant comme un putois. Ainsi l'unité attendait que le lieutenant donne de nouvelles instructions pour commencer la mission ou même déjà bouger.
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La Jedi le pria de ne pas être aussi formel avec elle, mais cela était contre les habitudes de Darman, surtout pour une mission de protection, il fallait rester professionnel et mettre une distance immédiate avec la personne à protéger, histoire de ne jamais agir sous le coup de l'émotion et ainsi ne pas faire d'erreurs. Elle fit aussi mention d'un autre aspect de la mission, un aspect plus secret duquel Darman ignoré tout. Houlà son mauvais pressentiment ce vérifier, cette mission d'escorte cachait des complications. Avant qu'il ne réponde, une personne sortie de derrière la Jedi, elle lui ressemblait beaucoup d'ailleurs, normal puisque c'était une Togruta elle aussi, la Padawan de Maitre Lakash'Mi : Otanaki Ozetsu.

Elle fit une remarque sur le nombre important de soldats présent pour une simple mission d'escorte. Darman posa son regard sur elle, petite mais avec son caractère visiblement. Darman sentit que la présence de cette petite allait encore compliquer les choses. Mais bon elle était aussi une des personnes à protéger, il fallait donc la traiter avec la même déférence.

Nous devons nous attendre à tous mademoiselle Osetzu, il faut montrer la force de la République. Darman se tourna ensuite de nouveau sur Laksh'Mi Désolé madame mais je n'ai pas pour habitude de tutoyer les personnes sous ma responsabilité. Pour ce qui est de l'aspect de notre mission, je n'en sais pas plus que ce qu'on m'a dit lors de mon briefing, a savoir que nous devions escorter une Jedi et sa Padawan sur Nar Shadaa pour enregistrer une plainte des Evocii au nom de la république.

A ce moment la voie du capitaine résonna dans les haut-parleurs du hangar. C'était allez plus vite que Darman l'aurait crus, mais il n'allait pas s'en plaindre non plus.

Nous arriverons à Nar Shadaa dans cinq minutes. Nous resterons en orbites stationnaire, une navette sera mise a votre disposition pour vous permettre de vous rendre a destination.

Darman se reconcentra sur les propos de Maitre Laksh'Mi, il mit la main a son casque et décida d'appeler ses deux sergents, si cette mission comportait des risques que lui même ignorait, tout le monde devais être au courant. Hors de question de laisser ses hommes mourir à cause d'un manque d'informations.

Sergent Key, sergent Gorn, ramenez vous immédiatement. Y a du nouveau.

Il regarda ses deux sergents accourir, autant il n'avait aucun doute sur le professionnalisme et le dévouement du sergent Key, il lui aurait confié sa vie sans exceptions. Quand au sergent Gorn, c'était un nouveau, venus d'on ne sait pas trop ou, en plus c'était plutôt rare de voir un barabel épousé la cause de l'armée républicaine, mais soit, il verrait bien comment sa ce passe pour cette première mission.

Maitre Laksh'Mi, si vous avez des informations complémentaire, je vous serez reconnaissant d'en faire part a mes sergent également. Histoire que mes gars sachent ou il vont.
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Le Lieutenant Skarati n’avait pas été informé de la réelle teneur de la mission ? Bien, elle allait lui répondre ; il souhaitait que ses hommes soient au courant ? Elle n’y voyait aucun problème. Cherchant toujours la justesse en toute chose, à commencer par son comportement, Laksh’Mi allait pouvoir répondre à tous en une seule fois, puisqu’elle n’avait pas encore eu le temps de répondre aux questionnements d’Otanaki.

Alors que les deux sergents de Skarati répondaient à l’appel en s’approchant, ils savient tous qu’il ne leur restait plus que cinq minutes avant d’arriver en orbite de Nar Shaddaa, en plein espace Hutt.

Bien entendu, Lieutenant, répondit-elle aux injonctions de Skarati. Très bien, voici la mission : les Hutts ont autorisé l’envoie d’émissaires sur leur territoire uniquement pour recevoir la plainte des Evocii, mais rien de plus. Ceci aurait très bien pu être réalisé par de vrais magistrats. Sauf que notre réelle mission consiste en vérité à passer outre les conditions des Hutts et d’enquêter, pour vérifier les accusations des Evocii, et éventuellement leur venir en aide. Les Hutts n’auraient donc pas toléré que les émissaires soient des Jedi. Il était donc nécessaire de vous avoir, Lieutenant, vous et vos hommes, à la fois comme couverture pour nous faire passer pour des diplomates sous protection, et pour nous prêter main forte si intervention en faveur des Evocii il doit y avoir.

Elle regarda tour à tour sa padawan puis chacun des casques présents devant elle.

Ceci, messieurs, implique la possibilité d’avoir à sortir les armes face aux Hutts, qui sont des gangsters et qui ont sous le coude une armée de mercenaires. Des pertes, je ne peux pas vous assurez qu’il n’y en aura pas, mais soyez certain que je m’efforcerai de faire en sorte que tout se passe de manière fluide et sans accrochage.
Bien, maintenant, je vous suggère de regagner vos postes et de vous préparer à notre approche en vue de Nar Shaddaa.


Elle salua les trois officiers en s’inclinant respectueusement puis se retourna vers sa padawan.

Viens Ota, allons sur la passerelle. Et puisque je tâche de t’enseigner la diplomatie, essaie donc d’en faire preuve dans tes réflexions… J’ai comme l’impression que le lieutenant n’a pas bien pris ta remarque ; et si tu nous vexes un membre du clan des Hutts, nous auront bien du mal à remplir notre mission, jeune padawan.

SoundTrack

Lorsque les Togrutas arrivèrent sur la passerelle, elles purent juste à temps admirer la sortie d’hyperespace et la mise en orbite autour de la lune de Nal Hutta. Le capitaine dirigeait la manœuvre et invectivait ses membres d’équipage.
L’Intouchable se positionna en orbite géostationnaire au dessus de ce qui ressemblait à une Coruscant miniature, une grosse boule entièrement recouverte de grattes-ciel et de lumières artificielles. Encore une mission loin des valeurs de la maître Jedi…

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Capitaine Myrt, contactez la tour opérateur pour nous annoncer et obtenir les coordonnées exactes du rendez-vous avec les représentants Hutts et Evocii, ainsi que l’autorisation à notre navette d’entrer dans leur espace aérien.

Myrt s’exécuta et obtint ce que Laksh’Mi avait demandé. Le rendez-vous était fixé pour une heure plus tard et leur navette n’aurait le droit de pénétrer l’atmosphère de la lune qu’à ce moment là, pour en repartir immédiatement après la réunion diplomatique.
Cela compliquait les choses, car cela empêchait toute marge de manœuvre aux émissaires pour enquêter. Les Hutts n’étaient peut-être pas des plus raffinés, mais ils étaient quand même assez mâlins quand il s’agissait de préserver leurs intérêts.

Réunissant le capitaine Myrt, le lieutenant Skarati, et les sergents Key et Gorn autour de la console holographique, Laksh’Mi, après leur avoir expliqué la situation, tenta d’établir avec eux et Ota un plan pour déjouer la sécurité des gastéropodes.

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Nous allons devoir prendre un gros risque ; je pense que nous devrions nous séparer en plusieurs équipes. Pendant que l’une jouera le rôle de diplomate, focalisant l’attention de l’ambassadeur Hutt, deux autres iront enquêter en des points différents de la planète. L’une chez les Evocii, l’autre dans des quartiers industriels de la planète. Mais pour que cela fonctionne, les Hutts ne doivent pas se rendre compte que plusieurs équipes venant de ce vaisseau se dispersent… Je suggère que nous partions à deux navettes et qu’elles pénètrent l’atmosphère très près l’une de l’autre pour que les radars n’en voient qu’une. Une fois à une altitude moyenne, nous pourrons nous séparer. Qu’en pensez-vous ? demanda-t-elle à tous.

Si ce plan leur convenait, il n’allait pas être simple à mettre en place, surtout en une heure, car il fallait entre autre désigner celui qui occuperait la délégation diplomatique assez longtemps pour que d’autres désignés mènent les investigations. Puis, il fallait que les deux navettes se rejoignent comme elles se seraient quittées pour retourner au vaisseau ni vu ni connu. Le tout sans qu’aucune de leurs communications ne soient interceptées.

Otie, je crois que tu vas apprendre la diplomatie le plus rapidement possible… finit-elle enfin par ajouter.
La Jedi proposa qu’Otanaki et le capitaine Myrt, habitué au protocole de par son grade, se chargent de jouer les émissaires, accompagnés de Key et quelques gardes. Skarati, Gorn et elle iraient enquêter dans les divers points prévus, déposés tour à tour par la seconde navette.

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Ota avait suivit Laksh’Mi jusqu’à la passerelle et pendant que celle-ci s’entretenait avec le capitaine afin de contacter la tour d’opérateur, la jeune Togruta regarda silencieusement tout autour d’elle, jusqu’à fixer son regard sur la petite planète de Nar Shaddaa. Bien qu’elle ne voulait pas le montrer, au fond d’elle, elle était très nerveuse et, elle avait un mauvais pressentiment prévoyant que cette mission allait être tout, sauf une partie de plaisir. La padawan entendit des bruits de pas provenant de derrière et lorsqu’elle se retourna, elle vit le lieutenant Skarati et ces deux sergents s’approchaient de la table holographique, de même que Laksh’Mi et le capitaine. Les rejoignant, elle se plaça à côté de son maître et dans un silence quasi religieux, écouta son plan. Lorsqu’elle eut fini, Ota jeta un regard en biais à Laksh’Mi et répondit le plus simplement du monde avec une pointe d’ironie :

-C’est un plan brillant maître ! Complètement suicidaire mais brillant. C’est pour ça que ça va marcher.

*Et je pleins les pauvres qui vont devoir rester avec les Hutts pour « parlementer » avec eux…*

Ota ria intérieurement afin de rester la plus sérieuse possible vue de l’extérieur, surtout depuis le succès remporté par sa plaisanterie de tout à l’heure. La dernière phrase que prononça Laksh’Mi la ramena violemment sur terre, faisant disparaître tout signe d’amusement pour laisser place à un malaise certain.

-Heu… Maître vous n’êtes pas sérieuse j’espère ? Demanda-t-elle les yeux écarquillés de surprise. Parce que si j’y vais, alors, on est sur de foncer droit dans le mur. Enfin maître ! Vous l’avez dit vous-même que cette mission allait être dangereuse et, vous avez même pu constater tout à l’heure que la finesse ne fait pas vraiment partie de mes qualités, c’est pour ça que je pensais que vous me laisseriez aller avec l’autre groupe. Dit-elle sans vraiment se rendre compte qu’elle était en train de se donner en spectacle. En plus maître, sans vouloir vous offenser, en temps normal, les diplomates sont des personnes d’un certain âge avec une certaine expérience, et non pas de jeunes padawan qui ne sont pas plus haut que trois pommes et qui n’y connaisse rien ! Et puis en plus, je passe plus facilement inaperçu que vous pour une mission d’investigation… Répliqua-t-elle dans un chuchotement.

Ota porta son regard sur le capitaine Myrt et constata qu’il n’était pas vraiment emballé par l’idée de devoir rester avec elle, ce qui était réciproque. Elle poussa un long soupire mais n’ajouta rien, évitant par la même occasion de répliquer d’avantage. Ota croisa les bras et fit la moue dégouter de cette décision.

*Hum… Vraiment, ça ne va pas être une partie de plaisir. Au lieu de pouvoir m’aventurer d’avantage sur cette planète, je vais rester coincer avec eux en tentant de ne pas me mettre les Hutts à dos. Génial… *
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Le rôle de soldat est une chose bien étrange, entre le sacrifice de son identité, pour entrer dans les rangs, le sacrifice de la vie pour en sauver des autres. Une vie basée sur le sacrifice, voila une chose bien étrange pour le mercenaire qui lui était plutôt basé sur une vie de solitaire, égoïste, depuis la mort de son commando et surtout de ses amis. Mais la fraternité légendaire entre soldats allait peut-être déteindre sur le lézard ? Cependant la question n'était pas là, le mercenaire devait combattre pour la Justice maintenant, en revêtant l'armure des soldats de la République et il doit être prêt à sacrifier sa vie pour ces deux Jedis ou même pour sauver une de ces autres armures sur pattes. De toute façon, si on ne veut pas mourir, on doit être celui qui tuera le premier, ainsi vous êtes tranquille sur le choix de votre vie. Cependant, pour le moment, le mercenaire avait laissé place à un soldat, un homme se souciant des autres, n'ayant pas peur de la mort, on peut dire que Jonas connait bien la bête, avec toutes ses blessures, comme son amputation de sa queue, pour ne citer que cela. Voyons le bon coté des choses, il entre mieux dans les armures maintenant avec ça en moins. Le lieutenant était une personne plutôt froide à première vu, même si Jonas comprenait la distance que l'homme essayait de créer entre les Jedis et lui. Le sergent était avec ses hommes, dans les rangs, comme un vulgaire pion, même si cela n'est pas dérangeant car le lézard préfère ça, n'aime que peu les grandes responsabilités. Laissant le chef parlait avec les deux "diplomates", le sergent avait la visière se baladant pour voir les lieux, tout en essayant de se souvenir des noms des hommes sous ses ordres, même si c'est difficile de reconnaitre les différents soldats avec leurs armures toute neuve.

Puis soudainement, la douce voix de notre bien aimé lieutenant retenti dans les casques de ses soldats, beuglant tout son amour comme à son habitude et encore, là, il est normal nous allons dire. Le sergent Key et le nouveau sergent était appelé au coté du lieutenant, pour selon lui, recevoir plus d'information. Arrivant au pas de course avec son confrère gradé, les deux soldats attendaient les informations. He bien, cela est intéressant, une mission diplomatique qui cache en faite une autre mission, bien plus officieuse, cela est plus une manière de faire sith que Jedi mais bon, la méthode a fait ses preuves. Même si la mission était encore présenter comme une mission dite sans trop de violence, les Hutt n'aiment pas jouer en double jeu, ce qui va faire que si ils l'apprennent, le combat devra être engagé avec des mercenaires, même si ils sont loin d'être aussi bon que le lézard, ils peuvent être dangereux. Après avoir écouté avec attention les instructions et le véritable descriptif de la mission, les hauts parleurs se mirent à chanter pour annoncer notre arrivé prochaine sur la planète où aller se dérouler la mission. La maître s'inclina après avoir fini son exposé et s'en allât, avec sa padawan sur la passerelle. Jonas devait aller prévenir les hommes de leurs véritables missions. Le sergent fit signe à ses hommes de venir avec lui dans un coin de l'endroit, le même endroit où il s'était présenté à eux. Le sergent allait prendre la parole, même si les soldats savaient déjà que si on se réunit ainsi, c'est pas pour annoncer le bulletin de salaire. Le lézard prit place au milieu des hommes et coupant le canal radio général, pour éviter d'être entendu par tout les membres de l'unité, il retira son casque et commença à regarder, avec ses pupilles reptilienne, tout ces hommes et il dit d'un ton calme.

Bon il y a des complications ...

Y'a toujours des complications avec nous, sergent Wrex dit le soldat Jex

Oui, eh bien, on va dire que notre contribution armé risque d'être mise à rude épreuve car la mission est en faite une couverture pour les Jedis pour qu'ils puissent faire une enquête...

Et que nous, on sert de chair à canon.
Soupira Hawk

Mais, non, Hawk, tu as trop une belle tronche pour ça, on nous a prit pour nos belles gueules pour bien représenter notre République et faire de jolie sourire au Hutt pour que les Jedis fassent leurs boulots, c'est ça, sergent ? Rajouta Echo, on pouvait entendre des rires dans le groupe d'homme.

C'est ça, les gars, mais on se calme les mecs, si ça pète, je veux que chaque homme soit prêt au combat, on doit être sur nos gardes. On attend maintenant notre affectation dans cette mission, pour le moment, je veux silence radio, je veux pas vous entendre râler, on est tous dans ce merdier. Je vous donnerez les nouvelles instructions quand je les aurai reçu, maintenant préparez vous, on sait jamais quand on aura besoin de nos armes. Donc maintenant on arrête de se marrer et on commence à faire gaffe au sol de son copain.

Sergent on a connu pire vous savez.
Conclu Heinz, un soldat plutôt jeune mais plein de promesse.

Le sergent regarda Heinz avec un petit sourire, tout en remettant son casque, Jonas faisait une nouvelle vérification de son équipement et surtout de ses deux pistolets blasters accrochés à ses jambes. La planète des Hutt est un vrai endroit où on peut se faire trancher la gorge si on ne fait pas attention où on met les pieds, un coupe gorge comme on n'en voit que dans l'espace Hutt. Ensuite, un nouvelle appel fut émie dans le hangar, les sergents et le lieutenant était tenu de se présenter à la passerelle. Les trois soldats se présentèrent de la manière la plus rapide, le mercenaire a l'habitude des briefings juste avant la mission, c'était la spécialité de son commando et de leurs chefs, de faire tout au dernier moment mais toujours de manière réfléchit. La maître Jedi présenta un plan, certes audacieux mais qui avait ses chances, on va dire que on a vu pire comme genre de plan, mais choisir la padawan pour le coté diplomatique, même si le capitaine fait partie de la délégation, cela était une chose des plus ardus pour le groupe. Les sergents restèrent à écouter la femme et attendant que le lieutenant donne son aval ou son désaccord, bref, on attendait les ordres, encore une fois, même pour cette fois, on avait les supplications d'une padawan pour nous occuper
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Bon le plan était mis au point, c'était le meilleur de ce qu'on pouvait faire. Comme il fallait s'y attendre le croiseur n'avait pas obtenu l'autorisation de pénétrer l'espace aérien de Nar Shaddaa et seul un effectif réduit pouvait atterrir sur la planète. Le fait de se séparer dès le départ était dangereux, mais incontournable, les Hutts avaient surement prévu un dispositif très serré pour "accueillir" leurs invités de la République, mais il allait falloir jouer serrer. Darman quitta la pièce du briefing pour retourner au hangar mettre au courant ses hommes. Sûr que certain allaient râler quand il devrait désigner lesquels allaient enquêter et lesquels allaient servir de nounou à la Padawan. Cette dernière n'avait d'ailleurs pas l'air très heureuse d'être obligé de tailler le bout de gras avec ces grosses limaces baveuses que sont les Hutts. Darman se retira de la salle en saluant militairement les autres membres de la réunion.

Je vais mettre mes hommes aux courants des modalités de l'opération. Je vous retrouve au moment de l'embarquement dans les navettes.

En arrivant dans le hangar il vit ses hommes, facilement reconnaissable a leur armure bordeaux, divisé en deux groupes chacun avec son sergent. Logiquement ils auraient dû ce foutre au garde à vous dès que Darman fut apparu, mais cela faisait longtemps qu'il les avait dispensé de ce genre de formalités ennuyeuses. Il mit deux doigts à la bouche et siffla pour attirer l'attention de ses soldats.

Bon les mecs, voilà comment ça va se passer. On se divise en deux, une équipe par avec la Jedi pour enquêter sur la planète en sous-marin, l'autre se la joue officielle en servant de nounou pour la Padawan et le capitaine de ce tas de ferraille.

Darman sortie une plaque de crédit d'une de ses poches et la montra a tout le monde. L'un des côté était rouge et lisse, l'autre était noir et totalement rayé. En général quand sa tomber sur le noir ce qui était désigné pouvait commencer a salir leur armure.

Comme je veux pas de discussion on va tirer a pile ou face qui dort dans des draps de soie chez les Hutts et qui va se les geler dans les égouts de Nar. Rouge pour le groupe de Key et noir pour le groupe de Gorn.

D'une pichenette le sergent envoya la plaque de crédit en l'air, il la rattrapa au vol et la plaqua contre le dos de son autre main. Il souleva lentement la main relevant le côté noir.

Bien Gorn, toi et ton groupe vous partez avec moi et la Jedi. Désolé key mais toi et tes gars va falloir que vous appreniez a changer les couches des huiles. Blague mise a part, Gorn vous retirez les écussons des armures et tout signe extérieure qui montre qu'on fait partie de l'armée. On garde juste les armures, de loin on devrait réussir a passer pour un groupe de mercenaire. Par contre Key, tu la joue rutilante et toute brillante.

Il y eut des soupire de dépit et des quelques insultes lancé en l'air dans le groupe de Key, ce qui était compréhensible, le IIéme escadron était une unité d'action, pas des poseurs comme ces types qui gardaient le Sénat ou les bâtiments officiels, les mecs qui s'engageaient ici venaient pour l'action et rarement pour autre chose. Mais finalement tous acceptèrent la décision du lieutenant. On vint le prévenir que les vaisseaux étaient près. Darman siffla de nouveau entre ses doigts pour ramener l'attention sur lui, il fit faire des moulinets à son index en l'air, geste qui signifiait que tout le monde devaient embarquer dans son vaisseau.

ALLEZ LES GARS FINIS LA RIGOLADE ON EMBARQUE !!!EXÉCUTION !!!

Darman monta prestement dans son vaisseau de transport. Il s'installât et retira les écussons magnétique qui ornait ses épaules et sa poitrine et les mit dans un des compartiments de son armures au cas où il faudrait les ressortir rapidement.
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Pour seul avis sur le plan qu’elle proposait, ce furent les trépignements d’insatisfaction d’une petite padawan qui méttait encore son égo au devant de l’outil au service d’autrui qu’elle devait être selon le principe Jedi…

Puisque les militaires, peu habitués à pouvoir donner leurs avis plutôt que de simplement obéir, semblaient simplement attendre validation, Laksh’Mi répondit à Ota, lui enseignant pourquoi elle estimait devoir la placer ainsi dans le stratagème ;

- En temps normal, oui, tu serais envoyée pour enquêter ni vu ni connu, mais Nar Shadaa et les Hutts sont des facteurs qui rendent cette mission tout à fait inhabituelle… Une jeune enfant, même avec tes pouvoirs, passe peu inaperçue dans un tel coupe-gorge ! Et c’est une inégalable occasion pour toi d’apprendre à tenir ta langue, ce dont tu as cruellement besoin, ma chère padawan. Quand à l’incohérence de ta jeunesse, je pensais en fait faire passer le Capitaine Myrt pour le diplomate, et toi pour sa jeune servante. En tant que jedi, tu pourras je l’espère l’inspirer. J’ai confiance en toi, l’enjeu est important et je suis certaine que tu te découvriras une capacité à mener ces négociations toi-même dans l’ombre d’une figure d’autorité…

Enfin, tout le monde semblait prêt à jouer son rôle ; Skarati et ses lieutenants rejoignirent leurs hommes pour leur transmettre les ordres alors que le capitaine fit le nécessaire pour préparer les navettes et se faire remplacer à bord par son second.

La Jedi donna quelques conseils et instructions à Otanaki.

- N’oublie pas de ne pas intervenir promptement, réfléchi toujours avant de parler, et joue ton rôle de servante. Montre toi courtoise avec les ambassadeurs et sois attentive à ce qu’ils disent, mais aussi à ce qui émane de leurs auras. Bien rares sont les ambassadeurs dont les mots reflètent leurs pensées et intentions. Reste sur tes gardes et adapte-toi à la situation. Enfin, ne brusque pas les Hutts. La République doit rester en bons termes avec eux, c’est important. Souviens-toi, recueillir la plainte des Evocii, gagner du temps. Ce n’est qu’une couverture. Et peut-être pourras-tu apprendre quelque chose sur cette histoire. Il nous faudra tous les éléments officiels que Hutts et Evocii voudront bien nous livrer par la voie diplomatique.

Elle regarda de haut en bas sa padawan avant de lui faire une bise sur le front, les mains sur ses épaules. Se redressant, elle rejoignit Myrt pour lui donner deux trois astuces sur sa mission.

Enfin, l’heure fut venue d’embarquer à bord des deux navettes. Dans le hangar, des armures scintillantes précédaient le capitaine humain et une petite togruta, tous deux déguisés. Myrt avait revêtu un uniforme d’apparat comme tous les gradés en ont pour les grandes occasions, alors qu’Ota avait opté pour un poncho relativement chique cousu à la va vite à partir d’une broderie de soie trouvée à bord. Masquant ainsi son sabre et sa tenue, ses gants propres qu’elle ne quittait jamais parfaisaient la tenue. Ils montèrent à bord de la première navette.
Dans l’autre, Laksh’Mi accompagna les armures bordeaux dont on avait enlevé les parties les plus prestigieuses et les plus voyantes. Il ne manquait plus qu’un peu de boue, de rayures et de rouille pour faire de ces soldats de viles mercenaires venus chercher une prime…
Dans le récepteur radio de sa navette, Laksh’Mi écouta le second du capitaine transmettre l’autorisation de décoller reçu de la part des autorités Hutts.


SoundTrack

Les navettes décollèrent côte à côte, toutes deux pilotées par les meilleurs hommes de Myrt. Le succès de la supercherie dépendait de leur talent à se coller durant l’entrée dans l’atmosphère… La Togruta allait vite voir si la Force était avec eux.

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Après ses jérémiades, Ota écouta en silence les explications de Laksh’Mi et, même si elle gardait son air boudeur, le calme était tout de même revenu puis, après un long soupire, elle la regarda et dit :
-Très bien maître. Je ferai se que vous voudrez et, je tacherai d’être à la hauteur et… A rester à ma place. Et, elle ajouta en murmurant plus pour elle-même que pour son maître : Ca serait une première…

Après que tout le monde soit parti faire les dernières préparations, la padawan resta avec la Togruta et écouta attentivement les dernières consignes qu’elle avait à lui transmettre. Ota ne dit rien préférant garder le silence, se disant que pour une fois, elle allait faire profile bas et écouter gentiment son maître, sans faire plus de cirque et, elle la regarda rejoindre le capitaine pour quelques petites info supplémentaires.

Finalement, la petite Togruta ce retrouva avec les autres dans le hangar et, elle revêtit le poncho qu’on lui avait préparé pour cette mission afin de cacher sa véritable identité et, elle ne pu s’empêcher de répondre au capitaine lorsque ce dernier voulait qu’elle enlève ses gants, ce qui était tout bonnement impensable pour elle et finalement, il y renonça, préférant la supporter comme ça plutôt que de l’entendre encore se plaindre. Ota suivit de la petite équipe montèrent à bord du vaisseau avant que celui-ci ne quitte le hangar.

Pendant le transfère jusqu’à la surface de la planète, Ota c’était confortablement installée dans son siège et, elle avait fermé les yeux afin de méditer pour ainsi chasser toutes les pensées négatives qu’elle avait cumulé en elle. Elle sentit peser sur elle le regard sérieux et légèrement stressé du capitaine mais, ce dernier ne fit rien pour la déranger et, elle lui en fut reconnaissante. La padawan n’était pas vraiment inquiète au sujet de la supercherie de son maître au contraire, elle avait toute confiance aux pilotes car ils savaient que tout dépendait d’eux et qu’au moindre accros, ils étaient tous fichus.

Après un moment de vole, ils pénétrèrent enfin dans l’atmosphère de la planète et bientôt, le vaisseau se posa sur une plateforme d’atterrissage qui leur avait été réservé. Ota suivit le capitaine Myrt tout en espérant tout de même que le vaisseau de son maître et son équipe avait pu arriver sans encombre. Une fois descendu du vaisseau, elle imita le capitaine et salua leur hôte venu les accueillir avant de les suivre jusqu’au bâtiment dans lequel ils allaient « parlementer ».
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Dès que la Jedi se fut installé la porte de transporteur se referma, ils restèrent un moment dans le noir avant qu'une lumière rouge inonde l'habitacle. Darman n'aimait pas voler, comme il était dans l'infanterie il ne pilotait jamais et avait du coup l'impression de perdre le contrôle de la situation. Une fois il avait pris les commande d'un vaisseau, ce fut la seule et unique fois, Darman était sûrement le plus mauvais pilote de l'armée certains disaient même de l'univers, mais dans son dos uniquement. Le lieutenant balaya se souvenir d'un revers de la main et se reconcentra sur les détails de la mission, le vaisseau ne resterait pas sur place, il redecollerait immédiatement après qu'ils aient débarqué et reviendrait les chercher plus tard à un point de rendez-vous. Il faudrait donc respecter un horaire très strict.

Le vaisseau se mit à trembler, cela voulait dire que l'on traverse l'atmosphère de la planète. Dès qu'ils sortirent des nuages les vaisseaux opérèrent leur séparation, Darman jeta un coup d'oeil dans le mini-hublot, la surface de la planète était couverte d'immeubles, de hangars, de plate-forme d'atterrissage, des vaisseaux volaient en respectant des couloirs de circulations en de longue file ininterrompue. Le lieutenant eu un moment l'impression d'être retourné sur Coruscant. Il vit leur appareil jumeaux filer vers le quartier administratif de la planète, c'est là que se trouvait le palais des dirigeants de la planète. Eux se mirent à piquer pour se laisser engloutir par les immeubles et filer vers les bas-fond de la planète. La voie du pilote se fit entendre dans l'habitacle : trente secondes avant débarquement. Darman se leva pour donner les derniers ordres.

Bon on va atterrir, alors a partir de maintenant je ne veux entendre de "Lieutenant" de "A vos ordre" etc... Mettez vous dans la tête que vous n'êtes plus des soldats de l'armée de la République, mais bien des racailles qui viennent dans le coin pour chercher du boulot. Compris ?

Un "oui chef" se fit entendre dans le vaisseau, les soldats se mirent à vérifier leurs armes et leur équipement une dernière fois. Darman se reposa dans son siège juste à côté de la Jedi. Il la regarda pour la première fois depuis le départ, il ne savait pas encore trop quoi penser. Il verrait bien au fur et à mesure de la mission, mais une chose était sûre, si tout cela commençait à déconner, ils dégageraient vite fais quelques soient les conséquences. Le pilotes les avertis qu'il ne restait que 10 secondes. Contrairement a ce que l'on aurait pu penser le vaisseau ne se posa pas dans un coin perdus, mais belle et bien dans un astroport comme n'importe quel autres vaisseaux. Après tout cet endroit était la terre promise des contrebandiers et mercenaires, il fallait donc se fondre dans le décors immédiatement. Darman se tourna vers la Jedi.

Vous comprendrez qu'en public je ne vous appélerais plus maître ? Aussi je vous prie de bien vouloir m'excusez par avance pour les termes que je pourrais utiliser.

Darman sauta du vaisseau avec tous ses soldats. L'endroit était comme il l'imaginais pour un astroport des bas fond de Nar Shadaa. Sale, des épaves de vaisseaux et d'autres qui n'était pas loin d'en être. Des individus suspect un peu partout qui regardaient cette nouvelle troupe avec un mélange de curiosité et de méfiance. Il fit tout de même signes à ses hommes de se tenir sur leurs gardes. Bref d'avoir le blaster prêt à tirer, puis il se tourna vers le vaisseau ou le Jedi était toujours, c'est elle qui allait mener les investigations, d'habitude il aurait dit "Maître Mi nous sommes prêts nous attendons vos ordres". Mais la c'était pas pareil, il prit une grande inspiration.

Hé Mimi grouille toi descendre !!! On a pas tout la journée !!! Alors remue toi les fesses !!!

Il imaginait aisément la tête de ses soldats un mélange de surprise, de peur et d'amusement. Lui en tout cas il était plutôt mal à l'aise. Même s'il ne tenait pas les Jedi et les hauts gradés dans son cœur, il avait quand même un sens de la hiérarchie.
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[HRP : MDRRRR Darminator ! Tu nous feras toujours autant rêver…En tout cas tu m’as bien fait rire, merci bien !]


Le Lieutenant s’était par avance excusé auprès de la respectable Jedi pour l’attitude déplacée qu’il aurait en jouant son rôle. C’est avec un sourire entendu que maître Mi accueillit sa gêne, comme pour le rassurer et lui faire comprendre que ce ne serait pour elle pas un problème.

Elle fut quand même surprise, finalement, devant le zèle avec lequel le soldat jouait au mercenaire avar en délicatesse. Mais, l’innocence de son enfant intérieur étant toujours prête à la pousser au jeu, c’est en se mordillant la lèvre inférieur, le regard espiègle, que l’envie de surenchérir la posséda avec force et sans retenue ;

- Hey, commence pas à me chier sur les miches, le ferreux ! Va donc pointer pour dégoter un taf si tu veux pas moisir comme un claudo dans ton casque ! Moi je vais au bar, j’en peux plus de souffrir de voir ta mouille…

C’est un clin d’œil discret adressé à la visière noire fendant le casque de Skarati qui ponctua la phrase que personne si ce n’est la Force aurait pu s’attendre de la part de la spirituelle et douce Jedi qu’était la gracieuse Togruta.

Darman et Gorn avaient reçu pour mission de recueillir incognito des renseignements. Les fantassins devaient s’improviser « agents de l’information », un titre tout juste pompeux pour désigner timidement les espions de la République. Les quartiers mal famés de cette partie de la lune où la navette les avaient déposés étaient le lieux idéal pour des mercenaires pour dégoter des contrats louches, et on y pouvait apprendre bien des choses si on cherchait bien.

De son côté, Laksh’Mi avait l’intention de se rendre dans les quartiers Evocii avec la navette, ceux qui se tenaient à même le sol de l’astre. Diviser l’équipe une fois encore devait permettre, selon elle, de recueillir les infos à différentes sources en moins de temps, et de pouvoir ainsi rejoindre à temps la délégation pour le retour au croiseur.

Depuis la navette, Laksh’Mi espérait que les soldats parviendraient à remplir seuls cette mission qui sortait de leur habitude et de leur entraînement.

- Et si jamais t’es trop débile pour trouver ce que tu cherches, t’auras qu’à le prendre de force. La navette s’éleva, et elle ajouta, haussant la voix pour couvrir le bruit du moteur : « Et t’as intérêt à être là à l’heure !

Ainsi Laksh’Mi, dans son éternelle robe ample et sa bure brune refermée, la capuche sur les montrals, s’éloignait, devenant toute petite jusqu’à disparaître dans la visière du lieutenant Skarati et du sergent Gorn, probablement incrédules face au langage utilisé par l’élégante et féminine maîtresse.

Quelques minutes plus tard, alors que la troupe de soldats maquillés en chasseurs de primes devait être en train de questionner subtilement la classe moyenne – et par là, Nar Shadaa désignait les gens de passage, les malfrats locaux et les gérants de tripots qui servaient aussi d’indic’ pour du boulot - Laksh’Mi devait rejoindre un groupe de besogneurs Evocii qui ne l’attendaient pas…
Invité
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Ha le métier de soldat est chose passionnante, on pense découvrir des choses et devenir un grand stratège alors qu'on utilise juste une manœuvre que font les roublards pour échapper aux yeux des gens. Les contrebandiers, les tueurs à gages, les mercenaires et même les assassins sith utilisaient ce truc vieux comme le monde pour être dissimuler des yeux des radars, pour qu'ils soient de véritable fantôme et pour surtout ne pas savoir s’ils sont là ou pas, très utiles dans les systèmes qui ne vous portent pas dans votre cœur. La compagnie de Jonas avait déjà utilisé ce truc plusieurs fois, avec plus ou moins de réussite, en effet même si le principe est très utilisé, il est dur à mettre en pratique, surtout si les vaisseaux ne se sont pas mit d'accord pour le passage, ce qui est souvent le cas. Bien entendu, le mercenaire avait gardé le silence sur le fait de cela et qu'il était capable de le faire, surtout devant les femmes jedis, on va dire que la situation n'est pas à l'avantage du mercenaire si on apprenait son secret dans le vaisseau. M'enfin, la n'était pas la question, maintenant, la question était des plus simple, vu que la mission consistait à envoyer chaque commando dans une des missions, les premiers iraient jouer les beaux chiens de gardes devant les Hutts, pendant que les autres, ramperaient dans la boue et joueraient les mercenaires dans les rues de la Lune. Bien entendu, chaque commando voulaient jouer les mercenaires sur la Lune que de jouer les gentils soldats devant les limaces, même Jonas préférait les ruelles meurtrières de Nar Shaddaa que les draps de soie de la vermine Hutt, en tant que mercenaire, même Jonas préférait éviter ces bestioles lorsqu'il bossait, on va dire que certes on est bien payer, mais la vu de ces trucs était comme une mauvaise cuite à chaque fois pour notre lézard géant.

A peine le plan fut établi à la va vite, les sergents et le lieutenant retournèrent vers les soldats et voila le moment le plus important de la mission pour les commandos, le choix de l'affectation dans les deux missions. Le Lieutenant, par soucis d’égaliser envers les deux groupes, joua la décision sur un pile ou face, une décision logique si il voulait l'égalité des chances pour les escouades. Lorsque le crédit s'envola dans les airs, tout les yeux étaient rivés dessus, pour une raison ou une autre, chaque homme voulait voir son coté de la pièce apparaitre pour qu'il aille faire joujou dans la jungle urbaine. Par chance ou non... le crédit tomba du coté de l'escouade de notre mercenaire. Ainsi les groupes étaient fait, Jonas, Darman et le maître Jedi direction les coupes gorges de la planète tandis que la padawan, le capitaine du vaisseau et le groupe de Key iront chez les Hutts pour négocier et en couverture, faire gagner du temps aux groupes sur Nar Shadda. Ensuite le lieutenant donna des consignes plus que clairs, rien qui puisse faire un lien avec des soldats de la république Jonas enleva donc tout ce qui le rendait diffèrent des simples mercenaires en armure de combat, on va dire que cela ne change pas de l'habitude du lézard. L'ironie de la chose était que le mercenaire voulait quitter un peu ce monde de la pègre où règne la règle du plus fort et des sa première mission, direction Nar Shaddaa, le nid à vipère où les soldats devaient se faire passer pour des mercenaires. Les commandos embarquèrent, une accolade entre les deux sergents et cela était partie, Jonas embarqua dans son vaisseau et Key fit de même. Bientôt les navettes étaient l'une au dessus de l'autre, alors le sergent Gorn regarda tout ses collègues qui allaient partir avec lui dans l'immondice de la ville géante de cette planète.

Peu après, le vaisseau se posa dans un astroport des plus normale dans le secteur, c'était une bonne idée de faire cela, on pourra se noyer dans la foule, cependant, un commando en entier ne passe pas inaperçu, surtout quand ce groupe est composé de personne équipé comme des soldats sur entrainé. M'enfin, même si le lieutenant jouait parfaitement la comédie, la réplique juste, un peu surfaite certes mais dans l'univers y'a de tout pour le faire, même des mercenaires avec un langage des plus ... fleur. Maintenant que les troupes étaient au sol et que la Jedi était partie pour on ne sait où avec le vaisseau. Le sergent se retourna vers le lieutenant, la visière séparant les regarde de l'un et de l'autre. Jonas s'approcha de supérieure d'un pas décidé et posa une main sur l'épaule de son chef ou plutôt dans le cas, le compagnon d'arme de cette magnifique compagnie de mercenaire. Le casque presque collait à celui de son chef, le sergent murmura à Darman quelques mots.

On fait des cibles faciles ici, on va se faire griller si on reste grouper comme ça...

Le sergent tapota l'épaule de son lieutenant en éclatant de rire, pour fausser les apparences, méfiez des apparences dans des lieux comme cela, on ne sait jamais qui à l'oreille qui traine dans le coin. Nar Shaddaa est vipère et à balance pour les hutts, ils ont des yeux et des oreilles partout, Jonas le savait que trop bien, lui rappelant une course poursuite dans les rues par des hommes des hutts juste par qu'il avait critiqué le boss du coin, encore heureux, maintenant la larme est six pied sous terre et un autre a prit sa place, avec qui Jonas n'a pas encore eut affaire pour dire. Le mercenaire mena plusieurs hommes avec, se dirigeant vers les zones plus calme pour atteindre les ordres du chef, même si l’expérience de notre mercenaire serra très utile ici ...


*HRP: Une réponse bien tardive, je m'en excuse déjà et je préférai ne pas trop avancer dans le contexte pour voir avec Darman. Excusez moi encore pour le post tardif. HRP*
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La navette avait laissé la Jedi au niveau le plus bas de la lune, à même un sol boueux jonché de quelques pierres et de touffes d’herbes en piteux état le long d’un muret que courait une série de tuyaux en fer rouillé.
Puis elle avait donné l’instruction au pilote de tourner dans les environs à bonne hauteur, suffisamment haut pour ne pas attirer l’attention sur sa présence près des Evocii, mais pas trop non plus pour percevoir le signal qu’elle lui enverrait afin qu’il vienne la récupérer.

Suivant ensuite son instinct pour l’orientation, elle longea le petit sentier glissant qui accompagnait en parallèle le haut muret – probablement les fondations d’une route surélevée ou d’une plateforme quelconque – jusqu'à ce qui s’avérait être une grille d’évacuation d’égouts souterrains. La boue et l’état maladif de la végétation de cet endroit s’expliquait par le déversement d’un liquide saturé en déchets – et bactéries, à n’en pas douter – à même le sol naturel ! Le liquide était d’une couleur répugnante, oscillant par moment entre le marron et le jaune « régurgitation ». Quant à l’odeur, il était inutile de préciser que même la togruta avait bien du mal à retenir des hauts-le-cœur…

Enfin, comble du tableau, un groupe de trois individus étranges et malingres se tenaient là, retournant à l’aide de quelques outils l’épaisse boue qui vomissait de l’égout par la large ouverture dans le muret. Cherchant visiblement quelque chose de vital, Laksh’Mi osa les en distraire :

- Pardonnez-moi, seriez-vous evocii ?

Surpris qu’on leur adresse la parole, les trois hommes blanchâtres et dépourvu d’une quelconque pilosité eurent un geste de recul et de protection du bras, comme pour amortir un coup qu’on leur distribuerait. La craintivité et l’aspect maladif de ces messieurs répondaient par l’affirmative à leur place à la question de la maîtresse.

- Ne craignez rien, je ne suis pas là pour vous causer le moindre ennui, mais pour vous aider.

Laksh’Mi avait empreint sa voix de douceur, comme toujours, mais également de compassion et de peine, comme pour partager la misère de ces trois hommes. A l’entente de la voix féminine, l’un d’eux s’avança de quelques pas timides et méfiants pour prononcer dans un basic approximatif un salut.

- Bon… bonjour. Personne ne veut jamais nous aider. Oui nous sommes bien des Evocii. Que… que voulez-vous ? Pourquoi venir ici ? Les gens disent que nous sommes contagieux. Personne ne veut nous approcher.

Les yeux de la togruta s’arrondirent en une expression de tristesse, mais conservant sa dignité, elle expliqua alors à l’Evocii qui elle était et sa mission.
Surpris et perplexe, son interlocuteur sembla réfléchir péniblement un instant avant de lui répondre ;

- Ma bonne dame, c’est que je ne suis qu’un hère sans grande intelligence. Et moi-même je suis le plus savant de mes compagnons présents, étant le seul à savoir parler votre langue. Je crains de ne pouvoir vous être d’une grande aide.

- Mais peut-être pourriez-vous me conduire auprès de quelqu’un susceptible de pouvoir répondre à mes questions, quelqu’un qui connait bien la situation problématique dans laquelle se trouve votre peuple ?

L’autre sembla de nouveau réfléchir, au prix d’un effort visible.

- Maturin vous aidera. Oui ! Il parle toujours du malheur qui s’abat sur notre race. Il accuse toujours les Hutts de tout. Maturin vous aidera !

Et d’un geste de la main, il invita Laksh’Mi à le suivre lui et ses compères qu’il frappa légèrement pour qu’ils cessent leur fouille salissante et escortent leur invitée.
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