Finalement, la décision avait été prise par le conseil… Un contingent de jedi, maîtres, chevaliers et padawans compris, s’étaient rendu sur Coruscant afin d’assurer la sécurité des mêmement du sénat galactique… Ces même membres, qui depuis peu ne leur accordait plus guère de confiance. Mais un jedi ne tenait pas compte de ce genre de chose, il agissait en accord avec la force et la force lui intimait de protéger tous le monde sans faire la moindre distinction émotionnelle ou politique. Alors, même si un grand nombre de sénateurs ne leur accordaient guère plus de confiance, ils les protègeraient tout de même… Peut-être qu’avec un peu de chance, certains d’entres eux réviserons leurs jugement à leur égard. Toutefois et même si elle en comprenait la raison, la présence des padawans en leur sein contrariait Sii’thïa. Elle pensait que leur place n’était pas ici, qu’ils n’étaient pas encore prêt, pour certains, à effectuer ce genre de mission qui pouvait très rapidement se révéler assez dangereuse… A l’image de cette petite falleen avec qui elle avait eu une longue et très intéressante discussion après l’un de ses cours par exemple… A peine âgée d’une dizaine d’années et présente au sein du temple depuis moins de six mois. Heureusement, les padawan avaient été placé à des endroits du sénat ou le danger qu’ils pouvaient courir se révélait moindre, à savoir bien loin des personnages important du sénat. Certains des jeunes apprentis devaient certainement leur en vouloir d’être, pour ainsi dire mis à l’écart de l’action, mais les maîtres avaient pris leur décision et elle était assurément très juste.

Les premiers jours passés sur Coruscant se passèrent de façon plus ou moins paisible. La protection rapprochée des sénateurs ne posait pas de réels problème, même si certains jedi avaient eu la malchance de tomber sur des représentants qui n’hésitaient pas à afficher ouvertement leur mépris et leur défiance face à leurs protecteurs. Mais avec leur présence au sénat, l’ordre leur prouvait qu’il ne les abandonnaient pas pour autant et qu’ils étaient toujours, quoi que certains puissent en penser, les protecteurs de la république. Alors qu’un ennui pesant commençait à se faire connaître, même parmi les plus aguerris des jedi, l’alarme du sénat résonna. Une attaque à son encontre avait lieu et très rapidement leurs assaillants apparurent au grand jour… Les sith ! Décidément, ces derniers étaient bien hardis d’oser ainsi s’attaquer ouvertement au sénat. Comme il était d’une évidence certaine qu’ils ne venaient pas faire une visite guidée du siège du pouvoir, leurs intentions étaient clair : tuer le maximum de sénateurs, afin d’affaiblir au maximum la république. Si il y avait bien une chose que Sii’thïa reconnaissait aux sith comme qualité, c’était bien leur persévérance, sans le moindre doute.

Le ténébreux maître jedi, en accord avec maître Komad qui avait en charge la protection du sénateur dont le bureau avoisinait celui du membre du sénat dont Sii’thïa avait elle-même la garde, jugea que le meilleur moyen d’assurer leurs protection était de les rassembler dans une seule et même pièce. De fait, les deux maîtres emmenèrent les deux sénateurs dans l’un de leur bureau et s’y cloîtrèrent afin de parer à une éventuelle attaque. Même si le fait de s’enfermer dans une pièce pouvait être interprété comme une erreur, ce choix offrait cependant un avantage de taille : L’ennemi ne pouvait venir que d’un seul et unique endroit, à savoir la porte d’entrée… Priver son adversaire de l’effet de surprise c’était déjà prendre un certain ascendant sur lui, ce qui n’était pas négligeable avec deux personnes à protéger dont il ne faudrait, malheureusement, rien attendre en cas d’assaut physique avec le dit adversaire. Maître Komad demanda aux deux sénateurs de se mettre au fond de la pièce en essayant de faire le moins de bruit possible, ce que ces derniers n’hésitèrent pas un seul instant à faire tant leur peur de mourir était grande. Puis, elles e mit en garde devant le bureau central à distance raisonnable de l’entrée, afin de parer à une éventuelle attaques surgissant soudainement par cette voie. Pour sa part, Sii’thïa jugea préférable de faire quelque chose d’autre avant de copier son homologue. Ce fut d’ailleurs lorsque celle-ci lui demanda si elle avait un plan à proposer, que la maître jedi lui fit part de ses idées..

‘’Il faut éviter au maximum l’assaut direct si nous voulons protéger au mieu les sénateurs, le temps est notre plus grand allié… Plus nous empêcherons nos assaillants d’entrer, plus nous aurons de chance de les voir abandonner au risque de se voir à leur tour attaquer par les forces militaires de la république qui vont finir par arriver en renfort… Il faut condamner définitivement la porte d’entrée, pour empêcher toute tentative de piratage du système d’ouverture.’’

Joignant le geste à la parole, Sii’thïa déploya alors les doubles lames écarlates de son sabre laser et se précipita avec rapidité en direction des commandes d’ouverture de la porte du bureau afin d’y enfoncer l’une de ses lames dans le but de faire fondre les circuit de commande d’ouverture de la porte d’entrée. Voilà qui était fait… Désormais, plus personne ne pourrais desceller cette porte close par l’intermédiaire d’un quelconque piratage, fut-il l’œuvre du meilleur hacker en ce domaine… Et si un quelconque sith se mettait en devoir d’ouvrir la porte à l’aide de la force ou de la découper en utilisant son sabre laser, cela laisserait le temps aux deux maîtres jedi de se préparer à réagir. Sii‘thïa recula ensuite afin de prendre position auprès de maître Komad, tout en laissant cependant un faible espace entres elles afin d’assurer la meilleur ligne de défense possible pour les deux sénateurs à qui elle dit doucement :

’’Sénateurs, essayez de vous cacher dans un endroit ou personne ne pourra vous voir.’’

Certes, se cacher dans un quelconque placard pareillement à un petit enfant apeuré n’était pas très glorieux pour un sénateur, mais leurs vies valaient bien cette petite humiliation après tout… Et ce n’était pas les maîtres jedi présent dans la pièce, qui iraient rapporter cette croustillante anecdote à la presse une fois tout cela fini.