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[Suite de [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]]

    Une navette continuait son approche vers le hangar du Temple Jedi, ses pilotes guidés par les opérateurs présents dans la tour de contrôle. Le trafic restait scrupuleusement organisé et dirigé, de sorte que les accidents étaient très peu nombreux, fort heureusement. Bientôt, l’engin spatial atterrit à l’intérieur de l’immense hangar, là où étaient stockés quelques vaisseaux appartenant à l’Ordre, et utilisés souvent par les Jedis durant leurs missions, leurs voyages. La trappe d’accès s’abaissa lentement, et rapidement les premiers voyageurs descendirent pour retrouver le chemin qu’ils avaient si souvent emprunté en cette immense structure, perdue sur Ondéron. Bientôt, quelques civières firent leurs apparitions, flottantes dans les airs grâce aux répulseurs qui les gardaient en lévitation à un bon mètre au dessus du sol. Allongés dessus, quelques anonymes, qui seraient soignés très prochainement. Enfin, des droïdes manutentionnaires se dévoilèrent dans l’ouverture de chargement du vaisseau, portant diverses caisses, pour les déposer sur le sol du hangar. La scène laissait à penser que ce vaisseau, était en réalité, un transport ramenant une petite équipe d’une mission…

    "Maître Komad, je suis heureux de votre retour."

    "Merci Maître Vilnius."

    La Twi’lek qui venait de rejoindre la terre ferme, saluait d’une légère inclinaison du haut de son corps, l’humain venu à sa rencontre. Tous deux portaient la même tenue, et laissaient donc penser qu’ils étaient des Maîtres Jedis. Le capuchon sur la tête, comme à son habitude, l’Ombre Jedi restait face à son collègue, camarade, passive et silencieuse, attendant tout simplement que celui-ci l’informe des dernières nouvelles qui avaient échappé à la Maître Jedi durant son voyage…

    "L’on m’a dit que vous aviez eut quelques déboires durant cette mission ?"

    "Je ne connais que très rarement des missions calmes Maître Vilnius."

    Un sourire se dessina sur les lèvres de l’humain, qui indiquait, d’un signe courtois et simple de la main, à la Twi’lek de le suivre en direction des couloirs. Côte à côté, marchant de concert, la Twi’lek gardant les bras croisés et dissimulés en sa bure de Maître Jedi, restait pensive et toujours aussi silencieuse, laissant cette aura mystérieuse et énigmatique se dégager de sa personne, tandis que l’humain préférait tenir ses mains en son dos, comme pour soulage sa colonne douloureuse…

    "Je doute que vous ne restiez bien longtemps au Temple ?"

    Une interrogation qui revenait à dévoiler une vérité. L’Ombre Jedi n’était pas connue pour ses séjours prolongés au Temple, et ses missions, quasiment toujours secrètes, dangereuses, lui laissaient peu de temps pour profiter des installations mise à sa disposition en ce lieu. De plus, les évènements qui se déroulaient dans la galaxie, prévoyait un futur toujours plus agité. Nolaa était au fait de ces informations, car elle côtoyait sans cesse, les détracteurs préférés des Jedis, à savoir les Siths, et autres utilisateurs du Côté Obscur. Ainsi donc, on pouvait résumer au final, que les absences de Maître Komad était souvent de mauvais présages pour l’avenir…

    "Je vous quitte ici Maître Vilnius."

    Un salut toujours aussi courtois, et la Twi’lek prenait la direction du couloir des chambres des Padawans. Depuis quelques semaines désormais, l’Ombre Jedi était devenue la Maître de la petite Twi’lek et Padawan Phyllis Shai. Une rencontre assez peu banale entre les deux représentantes de cette espèce connue dans toute la galaxie, et la décision qui s’en suivit, fut bien difficile à prendre pour Maître Komad. Réajustant sa bure, avant de retirer son capuchon de ses Lekkus, Nolaa vint sonner à la porte de la chambre de sa Padawan, avant que celle-ci ne s’ouvre en ce bruit si caractéristique. Rapidement, l’Ombre inspecta la chambre, le rangement et l’ordre qui y régnait, et constata avec bonheur que sa Padawan semblait bien studieuse, mais aussi sérieuse…

    "Bonjour Phyllis. Je suis de retour au Temple. Je viens te voir avant de m’entretenir avec le Conseil tout à l’heure."

    Calmement, d’une voix posée, douce, la Twi’lek venait à déambuler d’un pas léger dans la chambre, continuant cette inspection qui ne disait pas son nom, l’air de rien. Puis, après quelques pas, Nolaa s’installa assise sur le rebord du lit, fixant sa Padawan d’un regard bienveillant…

    "Alors ? Profitons un peu pour faire le point toi et moi. En quelles matières as-tu des soucis ?"

    L’apprentissage de base était important pour les Padawans. Un Jedi n’était pas qu’un combattant, sachant manier à la perfection le sabre laser. Il était aussi un diplomate, un négociateur, un guérisseur, ou bien encore un pilote. Un Jedi se devait de donner l’exemple, et d’enrichir continuellement son savoir, ses connaissances. L’apprentissage ne finissait qu’avec la mort, si on considérait celle-ci comme une fin en soi, naturellement. Nolaa n’était pas une Maître Jedi ordinaire, et n’avait jamais réellement prise sous son aile, auparavant, de Padawan. En définitif, Phyllis restait la première…

    "Ah tiens... ça me fait penser…"

    Fouillant en une poche de son vêtement traditionnelle, Nolaa vint à sortir une petite pierre taillée en forme de rectangle, aux bords arrondis et polis, d’une taille qui la laissait à tenir en une main. Sur le dessus, on pouvait y lire d’étranges symboles, assimilables à un dialecte lointain, d’une race surement inconnu de la jeune Twi’lek…

    "Je t’ai ramené ceci de ma mission. Il paraît que ça porte chance."

    Un sourire à la fois moqueur et joyeux se laissa deviner sur le visage doux de l’Ombre Jedi, tandis qu’elle tendait le présent à Phyllis. Nolaa n’était pas un Maître Jedi parfait. Ses absences nombreuses laissaient souvent la jeune Padawan seule au Temple. Tout ceci devrait changer, car le lien entre un Padawan et un Maître était très fort. Laissant quelques instants à la jeune étudiante pour que celle-ci puisse inspecter, détailler, contempler son cadeau, Nolaa reprit rapidement…

    "Bon alors, ces leçons jeune Padawan ?"

    En général, quand Maître Komad appelait Phyllis sous cette forme très précise, c’était par soucis de rigueur. Un signe qui disait que désormais, il fallait se remettre au travail, et reprendre son sérieux. Avertissement qui se transmettait sous cette simple appellation, et déjà, Nolaa attendait que Phyllis lui dévoile ses progrès, ses avancées mais aussi ses difficultés rencontrées en ses cours…

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