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# Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 26 Juin 2011 - 15:11
J’ai cette excitation comme un vertige exaltant. Les flashs de lumière de l’hyperespace apparaissent comme les manifestations démentes d’un puissant hallucinogène. C’est un hasard fou. Les pupilles dilatées sur l’orange de mes iris, qui n’est plus qu’une couronne de feu encerclant un gouffre sans fond, me renvoient l’incroyable nouvelle à travers mon reflet dans la verrière en transparacier du cockpit. J’aurais cru faire main basse sur Kalyan avant de récupérer la Zeltronne. Si je devais jamais la retrouver. Moi qui l’avait crue perdue, passée par profits et pertes, rien de plus que le fantôme d’une amitié fanée errant dans ma mémoire, accompagné des relents douceâtre d’un pot-pourri de vieux sentiments. Quelque chose que l’on cherche sans y croire et qu’on se remémore à l’occasion quand il n’y a que la solitude de pensées dépeuplées.
Et voilà que je trébuchais sur les loques disloquées de sa personne, gisante au sol répugnant d’un hangar minable sur une gentillette planète de bouseux. Éclopée, mais vivante, encore animée d’un maigre souffle de vie qu’elle aurait expiré pour protéger ceux que j’étais venue décimer. Toujours aussi abrutie. En bonne chienne de l’Ordre Jedi, Aykan ne l’avait pas abandonnée assez loin pour qu’elle ne puisse finalement pas retrouver le chemin jusqu’à ses maîtres et reprendre ses quartiers au chenil du Temple. Elle avait même commencé l’éducation d’un jeune chiot. Un Firrerreo, selon les analyses génétiques. Je n’en avais encore jamais possédé un avant aujourd’hui.
Les pauvres choses me sont parvenues en kit et salement amochées. Je n’en ai pas été très heureuse. Oh, non. Atrocement furieuse. Certainement le juste sentiment de révolte qui poinçonne l’amant fidèle retrouvant sa chaste fiancée arrangée par un autre après une longue séparation. Darth Mandross aurait pu ajouter le poids d’une pierre tombale dans mes souvenirs, gravée au sabre laser. Le sans-gêne des inconscients est absolument sidérant.
Le deal fut facile. Il me cédait ces deux épaves et je faisais celle qui ne savait rien. Accessoirement, je n’essayais pas de lui arracher la tête et l’envoyer rouler loin de son cou pour avoir voulu chambouler la mienne. Ni d’écorcher vive sa servante écarlate. Cette petite chose était un véritable appel au meurtre sanglant pour les nerfs embrasés. Elle finirait certainement en pulpe écrasée. Et je ne prophétise jamais rien. Je déduis, froidement logique. On écrase toujours les punaises. Qu’est-ce qu’un apprenti, sinon un insecte parasite accroché à votre mérite et tétant le pouvoir à la source jusqu’à ce qu’il soit plein et sevré ? Un jour, elle aussi serait grasse du pouvoir dont il l’aurait stupidement gavée. C'est à ce moment qu'il devra tuer la bête s'il ne veut pas mourir. Trop d'effort pour un massacre. C’est pourquoi je ne formerai jamais d’élève. Les serviteurs, je les préfère plus… malléables.
Je me lève et quitte mon siège. Mes robes bruissent comme les ailes d’un papillon nocturne à chaque pas qui me rapproche des deux Jedi vaincus. Toujours ce même bruit qui habille les silences de mes déplacements, le froissement des étoffes sombres, d’un noir de nuit bleutée et sans étoile. Un bruit léger et doux qui contraste avec les cliquetis d’engrenage des multiples bras du droïde médical. Glacial et indifférent, il accomplit son office avec une précision chirurgicale dépourvue de fioritures. Affairé auprès de Cheina après avoir stabilisé l’état du padawan, lâché en tas derrière le champ magnétique vrombissant d’une cage de force parmi d’autres vides d’occupant. Il aura assez d’espace pour se redresser et faire le beau quand il émergera de l’inconscience. Mais il sera faible. J’ai choisi de prolonger son existence, je n’ai aucun intérêt à son bien-être. Au contraire.
Je m’assois sur le rebord de la table à répulseurs où ma vieille amie se retrouve pieds et mains entravées par des arcs de cercle métalliques. C’est que je ne voudrais pas qu’elle se blesse en m’énervant. Il lui manque déjà deux doigts et plus largement, les bras, remplacés par de la ferraille mécanique. Ma pauvre Cheina ne peut pas se permettre de perdre grand chose d’autre.
-Les implants, AD-8 ?
Le droïde eut une modulation de différents sons indiquant qu’il avait déjà accompli cette tâche. Parfait. Je ne les aime pas quand ils singent les humanoïdes. Un bon droïde n’a pas de personnalité et se contente d’être une machine.
Mes sentiments s’embrouillent et me nouent toute entière, les muscles contractés. Je ne peux plus attendre. J’étends la main au-dessus de la poitrine de la Zeltronne. L’éclairage particulier de la pièce ternit sa peau visible entre les coupures de ses vêtements et rend la mienne plus olivâtre. A moins qu’elle ne soit vraiment plus mal en point que je ne l’aurais cru. Je suis sûre qu’elle me pardonnera quand même cette impatience de petite fille qui veut son cadeau tout de suite après tout ce temps. Je serre son cœur comme si je l’avais dans la main, fermement, presque une chaleureuse poignée de bienvenue.
-On se réveille, belle estropiée.
Et voilà que je trébuchais sur les loques disloquées de sa personne, gisante au sol répugnant d’un hangar minable sur une gentillette planète de bouseux. Éclopée, mais vivante, encore animée d’un maigre souffle de vie qu’elle aurait expiré pour protéger ceux que j’étais venue décimer. Toujours aussi abrutie. En bonne chienne de l’Ordre Jedi, Aykan ne l’avait pas abandonnée assez loin pour qu’elle ne puisse finalement pas retrouver le chemin jusqu’à ses maîtres et reprendre ses quartiers au chenil du Temple. Elle avait même commencé l’éducation d’un jeune chiot. Un Firrerreo, selon les analyses génétiques. Je n’en avais encore jamais possédé un avant aujourd’hui.
Les pauvres choses me sont parvenues en kit et salement amochées. Je n’en ai pas été très heureuse. Oh, non. Atrocement furieuse. Certainement le juste sentiment de révolte qui poinçonne l’amant fidèle retrouvant sa chaste fiancée arrangée par un autre après une longue séparation. Darth Mandross aurait pu ajouter le poids d’une pierre tombale dans mes souvenirs, gravée au sabre laser. Le sans-gêne des inconscients est absolument sidérant.
Le deal fut facile. Il me cédait ces deux épaves et je faisais celle qui ne savait rien. Accessoirement, je n’essayais pas de lui arracher la tête et l’envoyer rouler loin de son cou pour avoir voulu chambouler la mienne. Ni d’écorcher vive sa servante écarlate. Cette petite chose était un véritable appel au meurtre sanglant pour les nerfs embrasés. Elle finirait certainement en pulpe écrasée. Et je ne prophétise jamais rien. Je déduis, froidement logique. On écrase toujours les punaises. Qu’est-ce qu’un apprenti, sinon un insecte parasite accroché à votre mérite et tétant le pouvoir à la source jusqu’à ce qu’il soit plein et sevré ? Un jour, elle aussi serait grasse du pouvoir dont il l’aurait stupidement gavée. C'est à ce moment qu'il devra tuer la bête s'il ne veut pas mourir. Trop d'effort pour un massacre. C’est pourquoi je ne formerai jamais d’élève. Les serviteurs, je les préfère plus… malléables.
Je me lève et quitte mon siège. Mes robes bruissent comme les ailes d’un papillon nocturne à chaque pas qui me rapproche des deux Jedi vaincus. Toujours ce même bruit qui habille les silences de mes déplacements, le froissement des étoffes sombres, d’un noir de nuit bleutée et sans étoile. Un bruit léger et doux qui contraste avec les cliquetis d’engrenage des multiples bras du droïde médical. Glacial et indifférent, il accomplit son office avec une précision chirurgicale dépourvue de fioritures. Affairé auprès de Cheina après avoir stabilisé l’état du padawan, lâché en tas derrière le champ magnétique vrombissant d’une cage de force parmi d’autres vides d’occupant. Il aura assez d’espace pour se redresser et faire le beau quand il émergera de l’inconscience. Mais il sera faible. J’ai choisi de prolonger son existence, je n’ai aucun intérêt à son bien-être. Au contraire.
Je m’assois sur le rebord de la table à répulseurs où ma vieille amie se retrouve pieds et mains entravées par des arcs de cercle métalliques. C’est que je ne voudrais pas qu’elle se blesse en m’énervant. Il lui manque déjà deux doigts et plus largement, les bras, remplacés par de la ferraille mécanique. Ma pauvre Cheina ne peut pas se permettre de perdre grand chose d’autre.
-Les implants, AD-8 ?
Le droïde eut une modulation de différents sons indiquant qu’il avait déjà accompli cette tâche. Parfait. Je ne les aime pas quand ils singent les humanoïdes. Un bon droïde n’a pas de personnalité et se contente d’être une machine.
Mes sentiments s’embrouillent et me nouent toute entière, les muscles contractés. Je ne peux plus attendre. J’étends la main au-dessus de la poitrine de la Zeltronne. L’éclairage particulier de la pièce ternit sa peau visible entre les coupures de ses vêtements et rend la mienne plus olivâtre. A moins qu’elle ne soit vraiment plus mal en point que je ne l’aurais cru. Je suis sûre qu’elle me pardonnera quand même cette impatience de petite fille qui veut son cadeau tout de suite après tout ce temps. Je serre son cœur comme si je l’avais dans la main, fermement, presque une chaleureuse poignée de bienvenue.
-On se réveille, belle estropiée.
Luuna Shein
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 3 Juil 2011 - 14:11
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
A peine la sith eut elle caressée le cœur de son amie d'enfance qu'un hurlement de douleur s’échappa des lèvres de la Zeltronne qui s’éveilla d'une des pires façons qui soit. Ce qu'elle était entrain de subir n'avait rien à voir avec un verre d'eau lancé en plein visage, cela ne pouvait pas être apparenté à une claque en plein visage, ni même à un coup de poing dans l'estomac, c'était mille fois pire que tout cela. Jamais elle n'avait ressentie une douleur aussi vive, aussi profonde et même les entrainements avec Aykan pour la confronter aux siths et à leurs tours les plus vicieux ne l'avait pas préparée à cela.
Dans un même temps, les yeux de la belle s'étaient ouverts pour accompagner ses hurlements. Des yeux qui dévoilaient toute l'incompréhension de Luuna face à la situation, des yeux ne tardèrent pas à vomir des larmes de douleur. Face à la prise de sa tortionnaire, qui se faisait plus assurée au fil des secondes son corps avait bien cherché à se défendre, mais que pouvait il faire ainsi maltraité? Enchainé, ses membres avaient beaux se débattre, son corps avait beau se tordre face à la douleur, se cambrer pour essayer de faire diminuer cette souffrance, mais rien ne semblait fonctionner. Au contraire, chaque mouvement éveillait ses blessures passé sans même qu'elle ne s'en rende compte son esprit étant prit de terreur face à des actes qu'elle n'arrivait à comprendre.
Comme un ultime signe de survie, le corps de la belle brune relâcha dans la pièce une quantité affolante de phéromones ceux-ci fondant sur sa tortionnaire, mais aussi toutes personnes présentent dans la pièce sans distinctions aucunes. Était-ce ce qui lui sauva la vie? Elle n'en saura peut être jamais rien, mais quoi qu'il en soit l'affreuse douleur qui parcourait tout son corps cessa presque aussitôt, permettant à la jeune femme d’émerger de ce cauchemar éveillé. Les images floues, les brides de paroles qu'elle avait réussi à capter pendant sa torture ou son sommeil, vinrent s'imposer à elle. Échange... Silence... Réveil... Cela n'avait aucun sens. Que se passait il? Où se trouvait elle? Qui était cette femme qui la regardait avec insistance? Pourquoi était elle enchainée? Pourquoi avait elle si mal?
Ces dernières heures la jeune femme s'était vu entrainée dans de si nombreux corps, de si nombreux rêves, cauchemars, qu'elle avait du mal à reprendre ses esprits. Se trouvait elle enfin dans son propre corps? Un flash douloureux vint lui apporter une réponse, un sabre qui brisait sa garde, un sabre qui s'enfonçait sans sa peau, un sabre qui lacerait le bas ventre, la cuisse, les flancs... Que s'était il passé avec ces deux siths alors qu'elle protégeait avec toute sa rage un jeune homme qui était devenu si important à ses yeux...
Luuna se mit à s'agiter à nouveau, tirant sur ses liens qu'elle avait complètement oublié, ceux-ci éveillant une nouvelle fois les diverses blessures qu'elle avait reçu lors de son duel précédant. Alors ce n'était pas un rêve? Elle avait bel et bien été défaite par cet homme masqué et cette gamine qui ne savait pas dans quoi elle se lançait. Qu'était devenu Noct? Essayant de faire abstraction de la douleur qui ravageait toujours son corps, l'ancienne esclave laissa son regard parcourir la pièce à la recherche d'indice. Malgré le voile de larmes qui les habitait, la zeltronne réussit à distinguer de nombreux objets, mais à mesure qu'elle les détaillait tout lui semblait plus compliqué et irréel. Une salle de soin? Une prison? Un peu des deux? Chaque lieux semblaient plausibles, si l'on faisait abstraction du matériel médical ou des cages magnétiques sur lesquels son regard fini par se poser.
Toutes étaient vides, toutes sauf une dont le champ rougeâtre vibrait silencieusement, enveloppant un corps qu'elle n'arrivait à distinguer correctement.
A peine la sith eut elle caressée le cœur de son amie d'enfance qu'un hurlement de douleur s’échappa des lèvres de la Zeltronne qui s’éveilla d'une des pires façons qui soit. Ce qu'elle était entrain de subir n'avait rien à voir avec un verre d'eau lancé en plein visage, cela ne pouvait pas être apparenté à une claque en plein visage, ni même à un coup de poing dans l'estomac, c'était mille fois pire que tout cela. Jamais elle n'avait ressentie une douleur aussi vive, aussi profonde et même les entrainements avec Aykan pour la confronter aux siths et à leurs tours les plus vicieux ne l'avait pas préparée à cela.
Dans un même temps, les yeux de la belle s'étaient ouverts pour accompagner ses hurlements. Des yeux qui dévoilaient toute l'incompréhension de Luuna face à la situation, des yeux ne tardèrent pas à vomir des larmes de douleur. Face à la prise de sa tortionnaire, qui se faisait plus assurée au fil des secondes son corps avait bien cherché à se défendre, mais que pouvait il faire ainsi maltraité? Enchainé, ses membres avaient beaux se débattre, son corps avait beau se tordre face à la douleur, se cambrer pour essayer de faire diminuer cette souffrance, mais rien ne semblait fonctionner. Au contraire, chaque mouvement éveillait ses blessures passé sans même qu'elle ne s'en rende compte son esprit étant prit de terreur face à des actes qu'elle n'arrivait à comprendre.
Comme un ultime signe de survie, le corps de la belle brune relâcha dans la pièce une quantité affolante de phéromones ceux-ci fondant sur sa tortionnaire, mais aussi toutes personnes présentent dans la pièce sans distinctions aucunes. Était-ce ce qui lui sauva la vie? Elle n'en saura peut être jamais rien, mais quoi qu'il en soit l'affreuse douleur qui parcourait tout son corps cessa presque aussitôt, permettant à la jeune femme d’émerger de ce cauchemar éveillé. Les images floues, les brides de paroles qu'elle avait réussi à capter pendant sa torture ou son sommeil, vinrent s'imposer à elle. Échange... Silence... Réveil... Cela n'avait aucun sens. Que se passait il? Où se trouvait elle? Qui était cette femme qui la regardait avec insistance? Pourquoi était elle enchainée? Pourquoi avait elle si mal?
Ces dernières heures la jeune femme s'était vu entrainée dans de si nombreux corps, de si nombreux rêves, cauchemars, qu'elle avait du mal à reprendre ses esprits. Se trouvait elle enfin dans son propre corps? Un flash douloureux vint lui apporter une réponse, un sabre qui brisait sa garde, un sabre qui s'enfonçait sans sa peau, un sabre qui lacerait le bas ventre, la cuisse, les flancs... Que s'était il passé avec ces deux siths alors qu'elle protégeait avec toute sa rage un jeune homme qui était devenu si important à ses yeux...
Noct?
Luuna se mit à s'agiter à nouveau, tirant sur ses liens qu'elle avait complètement oublié, ceux-ci éveillant une nouvelle fois les diverses blessures qu'elle avait reçu lors de son duel précédant. Alors ce n'était pas un rêve? Elle avait bel et bien été défaite par cet homme masqué et cette gamine qui ne savait pas dans quoi elle se lançait. Qu'était devenu Noct? Essayant de faire abstraction de la douleur qui ravageait toujours son corps, l'ancienne esclave laissa son regard parcourir la pièce à la recherche d'indice. Malgré le voile de larmes qui les habitait, la zeltronne réussit à distinguer de nombreux objets, mais à mesure qu'elle les détaillait tout lui semblait plus compliqué et irréel. Une salle de soin? Une prison? Un peu des deux? Chaque lieux semblaient plausibles, si l'on faisait abstraction du matériel médical ou des cages magnétiques sur lesquels son regard fini par se poser.
Toutes étaient vides, toutes sauf une dont le champ rougeâtre vibrait silencieusement, enveloppant un corps qu'elle n'arrivait à distinguer correctement.
Invité
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 24 Juil 2011 - 22:50
Dans son agonie, la Jedi est aussi mignonne qu’un bébé qu’on vient de larguer au vide-ordure. La petite chose indésirable peut s’époumoner. Ce n’est ni ses larmes, ni ses cris, ni sa peine qui la sauveront au fond de son trou. La vie s’en fout. C’est ainsi qu’elle traite ceux qui n'ont aucun pouvoir sur les choses. Ils subissent les coups du hasard, l’âme humiliée, et finissent par en crever. Cheina est l’impeccable illustration de cette incompréhension absurde, ensevelie par ma complaisance comme les détritus s’amoncellent sur la tête du moutard abandonné pour l’étouffer. Cheina. La gentille personne n’ayant rien à se reprocher qui ne réalise pas que sa vie de bienfaits passée à torcher la misère des autres ne compte pas.
Non, la Zeltronne ne comprend pas. Elle aurait dû embrasser cette douleur qu'elle ne peut chasser. L'accueillir pour la domestiquer, en faire une épée à double tranchant. A quoi bon se tordre, se retordre et se distordre ? Quelle distance pense-t-elle pouvoir prendre face à la douleur irradiante en elle lorsque son tourment vient de son propre petit cœur charmant ? Ce n'est pas un heurt de sabre-laser qui se contente de traverser le corps et laisse une blessure en guise de mémoire inscrite dans la chair, n'attendant qu’une compresse de bacta pour guérir. C’est une douleur à vif. La seule façon de ne plus en souffrir en la rejetant loin de soi était la cardiectomie. Radicale et définitive. Dans son intérêt, celle que j’avais un temps considéré en amie ferait mieux d’accepter d’endurer ce mal, aussi injustifié soit-il. Une leçon de vie à apprendre.
Ma prise se resserre, l’attraction augmente. Voyons si ce crève-cœur finirait par devenir littéral si elle persistait à refuser la douleur comme naturelle. A titre d’exemple. Mon ancienne maîtresse m’avait toujours testé de cette manière, au prix de ma survie. Le seul moyen de provoquer des répercussions efficientes dans la psyché d’un être. Je ne serais même pas déçue d’une fin abrupte à notre réunion, s’il n’y avait rien d’autre à extirper que son coeur de sa cage thoracique. Puisque je l’avais sauvée, je possédais bien plus que son enveloppe corporelle. Je possédais sa destinée. Je ne lui demande pas de comprendre, mais d’encaisser ce que la fatalité lui avait réservé. Et j’attendais.
Le lien si fort unissant un maître à son padawan, je voulais l’éprouver. N’aurait-ce pas été touchant de les regarder souffrir ensemble, d’écouter un duo de hurlements ? Mais le gamin ne s’agita pas de spasmes, l’écume aux lèvres, déchiré par la douleur de son maître. Cheina était toute seule. Soudain tellement présente qu’elle emplit ma pensée comme s’il n’y avait rien de plus précieux que sa personne meurtrie que je suis lentement en train d’achever par sa faute. Si vite. Trop vite ? Avant que j’ai pu m’en rendre compte, j’avais renoncé à lui faire subir l’épreuve qu’elle était en train d’échouer. Je compris tout de suite d’où me venait cette clémence étrangère qu’elle n’avait pas mérité.
Les phéromones. Un mensonge. Tel un insecte que l’on écrase et qui distribue sa puanteur à la ronde. Je reste là, la main crispée et le dépit vindicatif bat son rappel à mes tempes. Dois-je la tuer net pour avoir interrompu l’inéluctable ? Ou digérer ce sursis. Se dire qu’il s’agissait d’un pari honorable, que Cheina pourrait survivre à ce voyage. Après tout, il serait toujours temps. Mais derrière ce coup de pouce biologique, elle n’avait sûrement rien compris à ce que j’avais essayé d’accomplir.
Mon regard suit son regard pour s’abattre sur le corps prostré du Firrerreo inconscient. Oh. Quel excès de zèle. Lui ne s’en faisait pas, des tréfonds de son coma.
-Il dort. Comme un bienheureux. Pendant que tu t'égosillais, il a peut-être même ronflé. Toujours bien accompagnée, n'est-ce pas Cheina ? Est-ce que tu ne sais tout simplement pas choisir tes mâles ou c'est une obscure loi des séries ?
Je me penche pour capter la brume de son regard voilé de larmes. Quelques mèches de mes cheveux s’écoulent jusqu’à frôler de la pointe ses joues humides.
-Je peux t'aider à conjurer le mauvais sort. Un jeune homme dans un état aussi amorphe… On pourrait l’envoyer "s'éclater" dans l’espace.
Non, la Zeltronne ne comprend pas. Elle aurait dû embrasser cette douleur qu'elle ne peut chasser. L'accueillir pour la domestiquer, en faire une épée à double tranchant. A quoi bon se tordre, se retordre et se distordre ? Quelle distance pense-t-elle pouvoir prendre face à la douleur irradiante en elle lorsque son tourment vient de son propre petit cœur charmant ? Ce n'est pas un heurt de sabre-laser qui se contente de traverser le corps et laisse une blessure en guise de mémoire inscrite dans la chair, n'attendant qu’une compresse de bacta pour guérir. C’est une douleur à vif. La seule façon de ne plus en souffrir en la rejetant loin de soi était la cardiectomie. Radicale et définitive. Dans son intérêt, celle que j’avais un temps considéré en amie ferait mieux d’accepter d’endurer ce mal, aussi injustifié soit-il. Une leçon de vie à apprendre.
Ma prise se resserre, l’attraction augmente. Voyons si ce crève-cœur finirait par devenir littéral si elle persistait à refuser la douleur comme naturelle. A titre d’exemple. Mon ancienne maîtresse m’avait toujours testé de cette manière, au prix de ma survie. Le seul moyen de provoquer des répercussions efficientes dans la psyché d’un être. Je ne serais même pas déçue d’une fin abrupte à notre réunion, s’il n’y avait rien d’autre à extirper que son coeur de sa cage thoracique. Puisque je l’avais sauvée, je possédais bien plus que son enveloppe corporelle. Je possédais sa destinée. Je ne lui demande pas de comprendre, mais d’encaisser ce que la fatalité lui avait réservé. Et j’attendais.
Le lien si fort unissant un maître à son padawan, je voulais l’éprouver. N’aurait-ce pas été touchant de les regarder souffrir ensemble, d’écouter un duo de hurlements ? Mais le gamin ne s’agita pas de spasmes, l’écume aux lèvres, déchiré par la douleur de son maître. Cheina était toute seule. Soudain tellement présente qu’elle emplit ma pensée comme s’il n’y avait rien de plus précieux que sa personne meurtrie que je suis lentement en train d’achever par sa faute. Si vite. Trop vite ? Avant que j’ai pu m’en rendre compte, j’avais renoncé à lui faire subir l’épreuve qu’elle était en train d’échouer. Je compris tout de suite d’où me venait cette clémence étrangère qu’elle n’avait pas mérité.
Les phéromones. Un mensonge. Tel un insecte que l’on écrase et qui distribue sa puanteur à la ronde. Je reste là, la main crispée et le dépit vindicatif bat son rappel à mes tempes. Dois-je la tuer net pour avoir interrompu l’inéluctable ? Ou digérer ce sursis. Se dire qu’il s’agissait d’un pari honorable, que Cheina pourrait survivre à ce voyage. Après tout, il serait toujours temps. Mais derrière ce coup de pouce biologique, elle n’avait sûrement rien compris à ce que j’avais essayé d’accomplir.
Mon regard suit son regard pour s’abattre sur le corps prostré du Firrerreo inconscient. Oh. Quel excès de zèle. Lui ne s’en faisait pas, des tréfonds de son coma.
-Il dort. Comme un bienheureux. Pendant que tu t'égosillais, il a peut-être même ronflé. Toujours bien accompagnée, n'est-ce pas Cheina ? Est-ce que tu ne sais tout simplement pas choisir tes mâles ou c'est une obscure loi des séries ?
Je me penche pour capter la brume de son regard voilé de larmes. Quelques mèches de mes cheveux s’écoulent jusqu’à frôler de la pointe ses joues humides.
-Je peux t'aider à conjurer le mauvais sort. Un jeune homme dans un état aussi amorphe… On pourrait l’envoyer "s'éclater" dans l’espace.
Luuna Shein
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Mar 26 Juil 2011 - 23:00
Au dessus d'elle, le regard de sa tortionnaire vint se poser à son tour sur la silhouette enfermée dans la cage de d’énergie, une silhouette qui peu à peu prenait une apparence humaine sans pour autant que la jeune Zeltronne ne puisse mettre un nom sur celle-ci. Les larmes de douleurs coulaient toujours le long de ses joues, plus faiblement la douleur ayant diminué de façon significative, mais était loin d'avoir totalement disparue. Il faudrait sans doute de longues heures avant que la jeune jedi ne ressente plus ces pointes dans sa cage thoracique, pour ne pas dire des jours tant elle supportait mal la douleur. Jamais on ne l'avait éduqué ainsi, jamais on lui avait apprit à supporter ce genre de choses. Depuis toujours sa vie n'avait été que plaisir une chose bien loin de toute cette souffrance qu'elle venait de recevoir et pour son plus grand malheur tout était loin d'être fini car, la jeune femme prit la parole pour lui offrir quelques mots...
Tels un fer chauffé à blanc glissant lentement le long de sa peau, Luuna les écouta, son esprit hurlant d'une douleur depuis longtemps enfouie au plus profond de son être.Certes ils confirmaient que la personne enfermé devait être Noct, mais cela n'était rien par rapport au nom par lequel cette femme l'avait appelé, un nom qui depuis longtemps n'était plus le sien et qui lui avait offert dans le passé des nuits de cauchemars. Cheina, elle pensait en avoir fini avec elle... La dernière personne à l'avoir nommé ainsi n'était autre qu'Aykan lors de leur retrouvailles il y a une année et à vrai dire elle n'aurait jamais imaginé qu'une autre personne puisse se souvenir d'elle ainsi nommée.
Une personne qui la connaissait plutôt bien sans doute puisqu'elle avait fait allusion aux mâles qui l’accompagnaient, à une loi des séries ce dont elle avait le plus grand mal à comprendre. Mise à part Noct, elle n'avait pas souvenir d'avoir eut d'autres personnes qu'Aykan à ses côtés, Aykan... C'est alors que tout devint clair, son ancien maitre avait chuter face au côté obscur par sa faute, elle était responsable tout comme elle était responsable de la capture de Noct. De quelle façon l'avait elle connue pour en savoir autant sur sa vie? Cette question ne cessait de lui marteler l'esprit alors que ses yeux avaient quitté la cage pour se glisser dans ceux de la jeune femme qui la dévisageait à présent. La sith avait instauré une proximité troublante et pourtant rien en elle ne lui évoquait le moindre souvenir, ni ces tatouages, ni son odeur, ni même la foule de sentiments qui émanaient d'elle.
Puis vint d'autres mots, plus directs, auxquels elle ne put rester indifférente bien longtemps. Les images de son padawan happé par l'espace intersidéral, . Elle ne pouvait le perdre ainsi, le conseil lui avait confié le jeune homme et tout ce qu'elle avait réussi à faire c'était le mettre en danger. Elle ne voulait pas être la cause de sa mort, elle ne le supporterait pas et c'est ainsi qu'elle laissa échapper une exclamation tranchante avec sa situation.
" Non! "
La jeune femme essaya de se redresser, tirant sur ses liens malgré la douleur, des liens qui ne bougèrent pas d'un pouce tant elle était faible. Déjà peu puissante physiquement en temps normal, une gamine de huit ans serait à cet instant apte à la battre à plat de couture dans une épreuve de force c'était certain. Laissant sa tête retomber contre la table Luuna reprit la parole, sur un ton plus clame, presque suppliant...
" Ne faites pas ça. S'il vous plait laissez le, il n'a rien fait... Il ne vous connait pas, il n'a rien à voir avec... Nous... "
Luuna avait laissé cette fin de phrase en suspend, ne sachant pas plus que Noct ce qu'elle avait a voir avec cette femme, mais il était certains qu'elle l'avait connu alors autant jouer sur cela puisqu'elle n'avait aucune autre carte en main pour l'instant...
Tels un fer chauffé à blanc glissant lentement le long de sa peau, Luuna les écouta, son esprit hurlant d'une douleur depuis longtemps enfouie au plus profond de son être.Certes ils confirmaient que la personne enfermé devait être Noct, mais cela n'était rien par rapport au nom par lequel cette femme l'avait appelé, un nom qui depuis longtemps n'était plus le sien et qui lui avait offert dans le passé des nuits de cauchemars. Cheina, elle pensait en avoir fini avec elle... La dernière personne à l'avoir nommé ainsi n'était autre qu'Aykan lors de leur retrouvailles il y a une année et à vrai dire elle n'aurait jamais imaginé qu'une autre personne puisse se souvenir d'elle ainsi nommée.
Qui était elle?
Une personne qui la connaissait plutôt bien sans doute puisqu'elle avait fait allusion aux mâles qui l’accompagnaient, à une loi des séries ce dont elle avait le plus grand mal à comprendre. Mise à part Noct, elle n'avait pas souvenir d'avoir eut d'autres personnes qu'Aykan à ses côtés, Aykan... C'est alors que tout devint clair, son ancien maitre avait chuter face au côté obscur par sa faute, elle était responsable tout comme elle était responsable de la capture de Noct. De quelle façon l'avait elle connue pour en savoir autant sur sa vie? Cette question ne cessait de lui marteler l'esprit alors que ses yeux avaient quitté la cage pour se glisser dans ceux de la jeune femme qui la dévisageait à présent. La sith avait instauré une proximité troublante et pourtant rien en elle ne lui évoquait le moindre souvenir, ni ces tatouages, ni son odeur, ni même la foule de sentiments qui émanaient d'elle.
Puis vint d'autres mots, plus directs, auxquels elle ne put rester indifférente bien longtemps. Les images de son padawan happé par l'espace intersidéral, . Elle ne pouvait le perdre ainsi, le conseil lui avait confié le jeune homme et tout ce qu'elle avait réussi à faire c'était le mettre en danger. Elle ne voulait pas être la cause de sa mort, elle ne le supporterait pas et c'est ainsi qu'elle laissa échapper une exclamation tranchante avec sa situation.
" Non! "
La jeune femme essaya de se redresser, tirant sur ses liens malgré la douleur, des liens qui ne bougèrent pas d'un pouce tant elle était faible. Déjà peu puissante physiquement en temps normal, une gamine de huit ans serait à cet instant apte à la battre à plat de couture dans une épreuve de force c'était certain. Laissant sa tête retomber contre la table Luuna reprit la parole, sur un ton plus clame, presque suppliant...
" Ne faites pas ça. S'il vous plait laissez le, il n'a rien fait... Il ne vous connait pas, il n'a rien à voir avec... Nous... "
Luuna avait laissé cette fin de phrase en suspend, ne sachant pas plus que Noct ce qu'elle avait a voir avec cette femme, mais il était certains qu'elle l'avait connu alors autant jouer sur cela puisqu'elle n'avait aucune autre carte en main pour l'instant...
Invité
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Ven 29 Juil 2011 - 8:31
Non. Un simple non. Celui des destins dans l'abyme. L'abracadabra des désespérés. A l'entendre jaillir hors du gosier de la Jedi, il aurait le pouvoir magique de sauver une vie. L'enfant dans la détresse n'a pas de meilleure argumentation que cette monosyllabe. La même que l’on retrouve plaquée sur les lèvres d’un dictateur à l’heure de sa chute. Ou expulsée de la bouche d’un pion de l’Ordre Jedi qui voit son padawan vite bazardé par le sas d’un vaisseau dans un futur imminent. Investie de tant de peur. Je ne connais pas d’autre façon de me débarrasser des débris encombrants et sa réaction m’amuse profondément. Un sourire joue sur mes lèvres qui s’entrouvrent tandis que mes sourcils se haussent et se gaussent, mimant une incrédulité raffinée.
La suite est encore mieux. Cette femme m’autoriserait sincèrement à la suspendre par les boyaux pourvu que le pantin inanimé qui lui tient lieu d’élève s’en sorte indemne, propre et bichonné. J’en suis certaine. C’est à la foi stupide et révoltant. Si cette idiote doit ressentir l'envie de se sacrifier pour quelqu’un ici, ça devrait être pour moi. Je suis celle qui lui a sauvée la vie, elle me doit la sienne et c’est me léser que de la liquider pour son Firrerreo inerte. Rien que l’hypothèse m’agace. De plus, ma valeur excède de loin celle de ce pauvre garçon qui a autant conscience de ce qui se trame que le boulon que, du pied, j’envoie rebondir contre une paroi de métal. A quoi cette pitoyable loque pourrait-elle lui servir ? Où est la logique dans tout ce mélo ?
Sans que je m’en sois rendue compte le sourire a quitté mon visage pour laisser la place à l’hostilité, menaçante derrière l’orange vif de mon regard qui revoit défiler sur ses rétines d’autres négligences passées. Il n’a suffit que de quelques mots.
Pfeh ! Ce n’est rien. Rien qu’un peu d’air que cette abrutie brasse sans réfléchir. Parce qu’elle a peur. Pour elle. Pour son précieux padawan. Et elle a certainement peur de moi. A tel point qu’elle en oublie d’être surprise avant toute chose. Je ne vaux pas un plus grand choc ? Elle ne prononce même pas mon prénom. N’est-ce pas chien ? S’il n’a rien à voir avec nous, comme elle le notifie si bien, c’est une raison de plus pour moi de m’en débarrasser, sans y penser, sans suivre le spectacle de son agonie sidérale par le hublot. Parce que je m’en moque. Qu’il crève donc seul, seul comme il laisse son maître. La Zeltronne ne veut pas d’une mort "pétillante" par décompression rapide, avec ses petites bulles d’air comme des bulles de champagne dans les veines de son padawan ? Avec une conscience aussi proprette, que je sens usée par les épreuves déjà subites, c’est trop tentant d’essayer de faire craquer la corde qui lie encore ses croyances et ses certitudes ensembles avec son cœur qui bat. Sa petite identité de Jedi.
-Pauvre Cheina. Je sens bien que tu essayes d’influer sur le cours des évènements. Mais tes mots ne valent rien. Et tu sais pourquoi ? Parce qu’ils sont cloués avec toi à ta table de souffrance. dis-je en appuyant sur un bouton latéral pour resserrer les liens et la contraindre à plus d’immobilité. C’est qu’elle me crispe à gigoter pour admirer la masse du padawan rétamé quand c’est moi qui suis importante. Elle ne pourra plus recommencer, Tu n’es littéralement pas en position de les faire suivre de conséquences favorables. Mais en mémoire du bon temps passé ensemble, je vais t’accorder ce que tu désires : le vrai pouvoir de sauver ton padawan. AD-8, ramène-moi le flacon 6, non 12, des alcaloïdes.
Les implants précédemment posés seront parfaits pour mener ce jeu dont elle m’inspire le thème. Toujours assise sur le rebord de la table en suspension, je croise les bras en la toisant, mes paupières ombrées à moitié rabattues sur l'intensité de mes yeux qui la transpercent de plusieurs émotions aléatoires.
-Tu n’as pas quelque chose à me dire ? A part des jérémiades. Tu dois avoir compris que je m’en tamponne avec ma vieille tenue de padawan.
Et avec tous les uniformes de mes anciens condisciples, sans oublier les suaires de ceux des siècles anciens.
La suite est encore mieux. Cette femme m’autoriserait sincèrement à la suspendre par les boyaux pourvu que le pantin inanimé qui lui tient lieu d’élève s’en sorte indemne, propre et bichonné. J’en suis certaine. C’est à la foi stupide et révoltant. Si cette idiote doit ressentir l'envie de se sacrifier pour quelqu’un ici, ça devrait être pour moi. Je suis celle qui lui a sauvée la vie, elle me doit la sienne et c’est me léser que de la liquider pour son Firrerreo inerte. Rien que l’hypothèse m’agace. De plus, ma valeur excède de loin celle de ce pauvre garçon qui a autant conscience de ce qui se trame que le boulon que, du pied, j’envoie rebondir contre une paroi de métal. A quoi cette pitoyable loque pourrait-elle lui servir ? Où est la logique dans tout ce mélo ?
Sans que je m’en sois rendue compte le sourire a quitté mon visage pour laisser la place à l’hostilité, menaçante derrière l’orange vif de mon regard qui revoit défiler sur ses rétines d’autres négligences passées. Il n’a suffit que de quelques mots.
Pfeh ! Ce n’est rien. Rien qu’un peu d’air que cette abrutie brasse sans réfléchir. Parce qu’elle a peur. Pour elle. Pour son précieux padawan. Et elle a certainement peur de moi. A tel point qu’elle en oublie d’être surprise avant toute chose. Je ne vaux pas un plus grand choc ? Elle ne prononce même pas mon prénom. N’est-ce pas chien ? S’il n’a rien à voir avec nous, comme elle le notifie si bien, c’est une raison de plus pour moi de m’en débarrasser, sans y penser, sans suivre le spectacle de son agonie sidérale par le hublot. Parce que je m’en moque. Qu’il crève donc seul, seul comme il laisse son maître. La Zeltronne ne veut pas d’une mort "pétillante" par décompression rapide, avec ses petites bulles d’air comme des bulles de champagne dans les veines de son padawan ? Avec une conscience aussi proprette, que je sens usée par les épreuves déjà subites, c’est trop tentant d’essayer de faire craquer la corde qui lie encore ses croyances et ses certitudes ensembles avec son cœur qui bat. Sa petite identité de Jedi.
-Pauvre Cheina. Je sens bien que tu essayes d’influer sur le cours des évènements. Mais tes mots ne valent rien. Et tu sais pourquoi ? Parce qu’ils sont cloués avec toi à ta table de souffrance. dis-je en appuyant sur un bouton latéral pour resserrer les liens et la contraindre à plus d’immobilité. C’est qu’elle me crispe à gigoter pour admirer la masse du padawan rétamé quand c’est moi qui suis importante. Elle ne pourra plus recommencer, Tu n’es littéralement pas en position de les faire suivre de conséquences favorables. Mais en mémoire du bon temps passé ensemble, je vais t’accorder ce que tu désires : le vrai pouvoir de sauver ton padawan. AD-8, ramène-moi le flacon 6, non 12, des alcaloïdes.
Les implants précédemment posés seront parfaits pour mener ce jeu dont elle m’inspire le thème. Toujours assise sur le rebord de la table en suspension, je croise les bras en la toisant, mes paupières ombrées à moitié rabattues sur l'intensité de mes yeux qui la transpercent de plusieurs émotions aléatoires.
-Tu n’as pas quelque chose à me dire ? A part des jérémiades. Tu dois avoir compris que je m’en tamponne avec ma vieille tenue de padawan.
Et avec tous les uniformes de mes anciens condisciples, sans oublier les suaires de ceux des siècles anciens.
Luuna Shein
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Sam 30 Juil 2011 - 21:26
Un sourire s'était lentement dessiné sur les lèvres de la sith alors que Luuna suppliait pour la vie de son padawan. Un espoir fou auquel elle ne pouvait que se raccrocher bien incapable de lutter dans une telle position, mais rapidement cet espoir disparu avec son sourire au profit d'un visage fermé et de quelques mots criants de vérité. Elle ne pouvait rien faire, elle aurait beau dire, Khajad était la seule maitresse à bord, la seule à avoir toute les cartes en mains et pour le prouver les liens qui entravaient ses membres se resserrèrent au point de lui interdire tout mouvements. Elle n'était plus qu'une chose enchainée sur une table de torture qui n'avait plus qu'à attendre le bon vouloir de sa tortionnaire.
S'en suivit presque aussitôt quelques révélations que Luuna espérait pouvoir user à son avantage pour essayer de garder un peu de contrôle qu'elle avait sur les évènements qui se déroulaient autour d'elle. Mais aussi une proposition qui fut aussitôt suivi par un ordre au petit droïde qui se trouvait là. Des Alcaloïdes, elle n'avait jamais entendue parler de cela, mais l'important était qu'elle garde ce faible contrôle sur la scène. Qui sait ce qu'il se passerait si jamais sa tortionnaire se rendait compte qu'elle n'avait aucune idée de qui elle était et c'est ainsi qu'elle chercha à comprendre quand elle avait pu la connaître ne pouvant qu'attendre la suite des évènements.
Au ton de la belle à la peau olive, ces divers moments avaient été plutôt plaisants, était-ce au temple, sur Zeltros, ailleurs peut être? Elle n'en avait aucune idée et avait besoin d'un peu de temps pour y réfléchir. D'après ce qu'elle avait lu dans la bibliothèque du temple elle y était arrivée à ses neufs ans il était donc peu probable que cette femme l'ai connue sur sa planète natale elle ne parlerait pas de bon vieux temps, mais plutôt de petite enfance ou d'enfance et puis, avait on des souvenirs d'années aussi lointaines une fois adulte?
Jamais elle ne s'était posé de telles questions avant aujourd'hui, car cela n'avait jamais rimé à rien. Elle avait abandonné Cheina, elle avait abandonnée l'idée même de retrouver la mémoire pour se consacrée à ce qu'elle était à présent, Luuna une ancienne esclave qui avait autre fois été une jedi de l'ordre. On avait accepté son choix, on l'avait aidé à retrouver son lien avec la force, ses capacités physiques, on l'avait aidé à retrouver une éducation propre aux jedi, mais selon sa volonté personne ne l'avait forcée à retrouver la mémoire, si cela devait arriver un jour qu'il en soit ainsi sinon elle ferait parfaitement avec.
Assise sur le bord de la table de torture, la sith dévisageait Luuna en pleine réflexion, se décidant à l'aider avec quelques mots qui vinrent l'éclairer sur l'origine de leur lien, C'était donc bel et bien au temple qu'elles avaient fait connaissance ou du moins qu'elle s'étaient côtoyées. Comment avait elle échoué ici alors? À peine cette question vint flirter avec son esprit que son visage changea, se décomposant à mesure que de nouvelles idées envahissaient son esprit. Avait elle sombré par sa faute tout comme son maitre? Avait elle quitté l'ordre à cause d'elle et de sa relation avec Aykan? Avait elle quitté l'ordre à cause de sa disparition soudaine? Les possibilités étaient si vaste qu'elle pouvait taper à coté des centaines de fois avant que l'une d'elle soit la bonne. C'était sans compter sur les centaines de choses qu'elle devait ignorer, ainsi elle se contenta de ce qu'elle savait pour répondre comptant sur la seule allusion à leur passé qu'elle avait fait tout en restant particulièrement vague.
" Je... Je suis désolée qu'Aykan est été mon maitre... "
S'en suivit presque aussitôt quelques révélations que Luuna espérait pouvoir user à son avantage pour essayer de garder un peu de contrôle qu'elle avait sur les évènements qui se déroulaient autour d'elle. Mais aussi une proposition qui fut aussitôt suivi par un ordre au petit droïde qui se trouvait là. Des Alcaloïdes, elle n'avait jamais entendue parler de cela, mais l'important était qu'elle garde ce faible contrôle sur la scène. Qui sait ce qu'il se passerait si jamais sa tortionnaire se rendait compte qu'elle n'avait aucune idée de qui elle était et c'est ainsi qu'elle chercha à comprendre quand elle avait pu la connaître ne pouvant qu'attendre la suite des évènements.
Au ton de la belle à la peau olive, ces divers moments avaient été plutôt plaisants, était-ce au temple, sur Zeltros, ailleurs peut être? Elle n'en avait aucune idée et avait besoin d'un peu de temps pour y réfléchir. D'après ce qu'elle avait lu dans la bibliothèque du temple elle y était arrivée à ses neufs ans il était donc peu probable que cette femme l'ai connue sur sa planète natale elle ne parlerait pas de bon vieux temps, mais plutôt de petite enfance ou d'enfance et puis, avait on des souvenirs d'années aussi lointaines une fois adulte?
Jamais elle ne s'était posé de telles questions avant aujourd'hui, car cela n'avait jamais rimé à rien. Elle avait abandonné Cheina, elle avait abandonnée l'idée même de retrouver la mémoire pour se consacrée à ce qu'elle était à présent, Luuna une ancienne esclave qui avait autre fois été une jedi de l'ordre. On avait accepté son choix, on l'avait aidé à retrouver son lien avec la force, ses capacités physiques, on l'avait aidé à retrouver une éducation propre aux jedi, mais selon sa volonté personne ne l'avait forcée à retrouver la mémoire, si cela devait arriver un jour qu'il en soit ainsi sinon elle ferait parfaitement avec.
Assise sur le bord de la table de torture, la sith dévisageait Luuna en pleine réflexion, se décidant à l'aider avec quelques mots qui vinrent l'éclairer sur l'origine de leur lien, C'était donc bel et bien au temple qu'elles avaient fait connaissance ou du moins qu'elle s'étaient côtoyées. Comment avait elle échoué ici alors? À peine cette question vint flirter avec son esprit que son visage changea, se décomposant à mesure que de nouvelles idées envahissaient son esprit. Avait elle sombré par sa faute tout comme son maitre? Avait elle quitté l'ordre à cause d'elle et de sa relation avec Aykan? Avait elle quitté l'ordre à cause de sa disparition soudaine? Les possibilités étaient si vaste qu'elle pouvait taper à coté des centaines de fois avant que l'une d'elle soit la bonne. C'était sans compter sur les centaines de choses qu'elle devait ignorer, ainsi elle se contenta de ce qu'elle savait pour répondre comptant sur la seule allusion à leur passé qu'elle avait fait tout en restant particulièrement vague.
" Je... Je suis désolée qu'Aykan est été mon maitre... "
Invité
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Lun 8 Aoû 2011 - 23:51
Aykan. Pourquoi ne suis-je pas surprise que la Zeltronne l’invite dans la conversation ? Tellement prévisible que je n’en suis même pas énervée et c’est mon regard blasé qui retombe sur le beau visage résigné de ma captive. Léger, pareil à une feuille morte qui vient recouvrir le nom gravé sur une tombe renfermant un vieux squelette. Le prénom flotte un instant comme une ombre et je ne vois qu’une seule lumière pouvant la dissiper.
Je décroche de ma ceinture le deuxième sabre qui y était suspendu. Celui pesant comme un tibias que j’ai trouvé près du corps de la Zeltronne inconsciente, resté jusque-là dissimulé dans un pli de ma robe. D’une brusque pression du doigt, j’en fais jaillir la lame qui éclabousse de clarté le compartiment aussi peu éclairé qu’un caisson pour une veillée mortuaire. Je regarde toujours Cheina avec un rien d’ironie, cette fois, et lui fait un aimable salut de ma main qui exhibe la poignée ouvragée de dessins si typiques.
Elle regrette, hein ? Ficelée à une table, comme c’est pratique. Il y un fil épinglé au coeur de Cheina par l’aiguillon de sentiments immérités qu’Aykan a attaché à sa cheville pour traîner sa belle à son pied. Toujours là, toujours fidèle. Ce que je tiens entre mes doigts n’est rien d’autre qu’un os du maître à sa chienne qu’il lui aura donné à ronger en compensation de sa trahison. Aykan la lui aura présentée autrement, sous d’autres termes. Sans doute en horrible tragédie dans le tableau idyllique de leur écœurant duo. Pourvu qu’elle pense qu’elle compte pour lui. Elle aurait dû enterrer le sabre plutôt que de se pavaner avec. Peut-être aurais-je pu la croire et ne rien soupçonner de sa tentative de regagner mes bonnes grâces en salissant son bel adonis. La stratégie me plait, mais je ne suis pas celle qui s’aveugle ici.
Ils se sont revus après qu’Aykan l’est perdue je ne sais où. Ils se sont revus et Cheina a encore son aura en odeur de sainteté puisqu’elle accepte ses cadeaux, même les plus macabres. Toutefois, cela ne m’étonnerait pas que ce dissimulateur n’ait pas craché la sordide vérité à la face de son ancienne disciple concernant ce présent. Oh, je le vois parfaitement exagérer une épopée héroïque que cette imbécile transie d’admiration goberait goulûment. Pourvu qu’Aykan reste beau et noble. Exaspérant de perfection. Pauvre raté. Pauvre crédule.
-Des regrets sans remords, alors ? C’est Aykan qui t’as offert ce sabre laser. Parce que c’est lui qui a salement abattu son ex-propriétaire. Darth Balasi. L’ancien maître d’Aykan sur Korriban qui a fini en charpie. Un jour, ton précieux maître en a eu assez de lui et l’a massacré. Juste comme ça. Parce que c’est un peu la coutume. Il a ensuite pris la fuite, non sans avoir exposé la carcasse des restes de son maître à la vue de tous pour je ne sais quelle raison. Et toi, Jedi, tu portes l’arme d’un mutilé, un tas de viande débitée. Mais tu n’en savais rien, bien sûr ? Il l’a suffisamment récurée pour qu’aucun rognon n’y reste collé avant de te la donner, j’ose croire.
J’ai moi-même découvert sa présence le jour de son départ. Une ironie que je m’étais reçue comme une paire de claques qui aurait emporté ma raison loin de ma boîte crânienne. Bien que ma maîtresse préféra Mirial à la terre rouge des Sith, nous nous sommes forcément trouvés à une cloison l’un de l’autre sans jamais nous rencontrer. Ah ! J’ai vitupéré contre le sort, rageuse de savoir ce qu’il avait fait de mon amie, ne sachant rien de son destin après son abandon quand cette ordure se terrait, vivant, à l’académie. Puis je m’en suis fatiguée. Alors j’en ai ri. En lui souhaitant une fin ignominieuse avec tout le venin qui pouvait encore dégorger de mon ressentiment. Maintenant, il m’indiffère. Tant que je ne croise pas sa face sur mon chemin.
Les cliquetis du droïde dans le couloir exigu me font descendre de mon perchoir pour l’accueillir à l’entrée de la salle. Il déploie obligeamment une pince à mon attention pour que j’y récupère le petit flacon de poudre. Mes doigts pichenettent sa carcasse de métal, le signal qu’il doit se replier dans son coin, puis je me tourne à nouveau vers Cheina.
-Tu tiens le choc ?
Aykan est un salaud.
Je décroche de ma ceinture le deuxième sabre qui y était suspendu. Celui pesant comme un tibias que j’ai trouvé près du corps de la Zeltronne inconsciente, resté jusque-là dissimulé dans un pli de ma robe. D’une brusque pression du doigt, j’en fais jaillir la lame qui éclabousse de clarté le compartiment aussi peu éclairé qu’un caisson pour une veillée mortuaire. Je regarde toujours Cheina avec un rien d’ironie, cette fois, et lui fait un aimable salut de ma main qui exhibe la poignée ouvragée de dessins si typiques.
Elle regrette, hein ? Ficelée à une table, comme c’est pratique. Il y un fil épinglé au coeur de Cheina par l’aiguillon de sentiments immérités qu’Aykan a attaché à sa cheville pour traîner sa belle à son pied. Toujours là, toujours fidèle. Ce que je tiens entre mes doigts n’est rien d’autre qu’un os du maître à sa chienne qu’il lui aura donné à ronger en compensation de sa trahison. Aykan la lui aura présentée autrement, sous d’autres termes. Sans doute en horrible tragédie dans le tableau idyllique de leur écœurant duo. Pourvu qu’elle pense qu’elle compte pour lui. Elle aurait dû enterrer le sabre plutôt que de se pavaner avec. Peut-être aurais-je pu la croire et ne rien soupçonner de sa tentative de regagner mes bonnes grâces en salissant son bel adonis. La stratégie me plait, mais je ne suis pas celle qui s’aveugle ici.
Ils se sont revus après qu’Aykan l’est perdue je ne sais où. Ils se sont revus et Cheina a encore son aura en odeur de sainteté puisqu’elle accepte ses cadeaux, même les plus macabres. Toutefois, cela ne m’étonnerait pas que ce dissimulateur n’ait pas craché la sordide vérité à la face de son ancienne disciple concernant ce présent. Oh, je le vois parfaitement exagérer une épopée héroïque que cette imbécile transie d’admiration goberait goulûment. Pourvu qu’Aykan reste beau et noble. Exaspérant de perfection. Pauvre raté. Pauvre crédule.
-Des regrets sans remords, alors ? C’est Aykan qui t’as offert ce sabre laser. Parce que c’est lui qui a salement abattu son ex-propriétaire. Darth Balasi. L’ancien maître d’Aykan sur Korriban qui a fini en charpie. Un jour, ton précieux maître en a eu assez de lui et l’a massacré. Juste comme ça. Parce que c’est un peu la coutume. Il a ensuite pris la fuite, non sans avoir exposé la carcasse des restes de son maître à la vue de tous pour je ne sais quelle raison. Et toi, Jedi, tu portes l’arme d’un mutilé, un tas de viande débitée. Mais tu n’en savais rien, bien sûr ? Il l’a suffisamment récurée pour qu’aucun rognon n’y reste collé avant de te la donner, j’ose croire.
J’ai moi-même découvert sa présence le jour de son départ. Une ironie que je m’étais reçue comme une paire de claques qui aurait emporté ma raison loin de ma boîte crânienne. Bien que ma maîtresse préféra Mirial à la terre rouge des Sith, nous nous sommes forcément trouvés à une cloison l’un de l’autre sans jamais nous rencontrer. Ah ! J’ai vitupéré contre le sort, rageuse de savoir ce qu’il avait fait de mon amie, ne sachant rien de son destin après son abandon quand cette ordure se terrait, vivant, à l’académie. Puis je m’en suis fatiguée. Alors j’en ai ri. En lui souhaitant une fin ignominieuse avec tout le venin qui pouvait encore dégorger de mon ressentiment. Maintenant, il m’indiffère. Tant que je ne croise pas sa face sur mon chemin.
Les cliquetis du droïde dans le couloir exigu me font descendre de mon perchoir pour l’accueillir à l’entrée de la salle. Il déploie obligeamment une pince à mon attention pour que j’y récupère le petit flacon de poudre. Mes doigts pichenettent sa carcasse de métal, le signal qu’il doit se replier dans son coin, puis je me tourne à nouveau vers Cheina.
-Tu tiens le choc ?
Aykan est un salaud.
Luuna Shein
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Mer 10 Aoû 2011 - 3:02
Luuna avait lancé ce nom en espérant une réaction, imaginant un peu de jalousie de la part de l'inconnue face à cette relation privilégiée qu'elle avait eu avec le Chevalier jedi. Oui après les mots qu'elle avait entendu, elle était presque certaine qu'Aykan était pour quelque chose dans l'affaire qu'elle semblait lui reprocher. C'était le seul homme pour qui elle avait eut de l'attachement dans le passé, le seul pour qui elle semblait avoir vécût même d'après les renseignements qu'elle avait réussit à trouver, il devait forcement faire partie du jeu dans lequel elle se trouvait contrainte et forcée. Seulement la réaction à laquelle elle se trouva confronté était loin de lui offrir les réponses tant espérées, celle-ci balaya même avec une facilité déconcertante toutes les hypothèses qu'elle avait mise au point. Si Aykan n'était pour rien dans leur histoire, elle était peu être la seule en cause?
Sans attendre, Luuna se mit en quête d'une réponse, fouillant désespérément sa mémoire déficiente à la recherche d'un indice sur une femme qu'elle aurait déçue, trahie, abusée peut être. Pendant toutes ses recherches à la bibliothèque elle n'avait jamais mit la main sur de tels détails, mais elle avait cherché les noms des personnes qu'elle aurait pu connaître dans le passé et se trouvant encore au temple peut être devait elle fouiller dans ce domaine-ci... Plus facile à dire qu'à faire vu le nombres de personnes qu'elle avait croisé pendant ses années au temple et après quelques secondes de réflexion aucun nom ne lui venait à l'esprit. Remarquant ses effort, sa tortionnaire, généreuse, glissa une main à l’intérieur de sa bure faisant apparaître le sabre de la jeune jedi qu'elle activa presque aussitôt. Lame bleutée apparu presque instantanément, illuminant d'une clarté bienveillante la pièce morne tel l'espoir que ce sabre laissait entre voir à la pauvre Zeltronne par l’intermédiaire de ce cristal qui vivait en son cœur. Offert par Aykan quelques semaines plus tôt pour remplacer son ancien qui rebutait tant de monde, ce cristal était pour elle la base d'un nouveau départ.
Silencieuse la sith admirait l'arme, détaillant les symboles qui s'y trouvait gravé avec une certain amusement qu'elle fit communiquer à sa captive sans attendre. Les mots qui suivirent, du moins en grande partie, ne firent que bruler à vif certaines certitudes que Luuna redoutait de pouvoir confirmer un jour. Le cœur de la belle se serra dans sa poitrine alors qu'elle imaginait ce qu'il avait du subir la sith lui apprenant qu'Aykan avait bel et bien séjourné sur Koriban pour commencer. Mais aussi qu'il y avait eu un maitre qui l'avait forcé à changer, lui apprenant à tuer par plaisir, comme cela avait été le cas au temple lors de son retour. Lui apprenant à haïr autrui, à tuer par par désir de vengeance, comme cela avait été le cas sur Ertegas si elle en croyait Jana. A mesure que la sith parlait Luuna prenait conscience de l'ampleur des dégâts qu'elle avait causé à son amant en se montrant si faible par le passé. Pour qu'il puisse ainsi tuer ce maitre qu'il avait eu Aykan avait sans doute dépasser l'homme dans sa maitrise de la force, mais aussi des arts siths
Arrivé à un tel point, pouvait il vraiment faire demi tour de façon définitive?
Le regard de la Zeltronne revint sur l'arme alors qu'elle repensait aux reproches qu'on lui avait fait sur celle-ci, Aykan comme les autres. Maitre Don l'avait mise en garde lors de son arrivé, certifiant que ce sabre était celui d'un sith et non d'une jedi, mais elle ne l'avait point cru. Comment était-ce possible après tout, elle se rappelait de cet arme, et puis comment Sam aurait pu se procurer cet objet avant de le lui remettre? Non Aykan ne lui avait pas remit, Aykan n'avait pas tué ce sith, cette femme mentait... Ce sabre ne pouvait être celui de ce dénommé Darth Balasi, c'était impossible! Et pourtant dans toute cette histoire quelque chose cloché, mais Luuna ne voulait ouvrir les yeux sur les affreuses vérités qui détruiraient sans doute tout ce en quoi elle croyait à présent.
Le petit droïde refit sont apparition, Khajad quittant la table de torture pour l’accueillir, se saisissant du flacon qu'il lui rapportait sans un mot pour lui le congédiant aussitôt. Objet en main elle se retourna vers Luuna une phrase faussement compatissante s’échappant de ses lèvres alors que la Zeltronne la dévisageait prenant la parole pour la première fois depuis de longues minutes.
" tu te trompes sur lui... Même s'il a fait des choses affreuses, depuis il a changé c'est du passé, il a quitté cette voix pour redevenir quelqu'un de bien. Tu ne connais rien de lui! Il ne m'a pas offert ce sabre! "
Emporté par des sentiments contradictoires, la brune fit usage de la force arrachant des doigts de la sith son sabre, alors qu'une douleur affreuse envahissait son corps, lui soutirant un long gémissement de souffrance. Devant l’intensité d'une telle douleur et sans entraves qui bloquait ses mouvements, elle se serait sans nul doute recroquevillé sur elle ratant le sabre qui venait de se ficher dans la paume de sa main alors que la douleur disparaissait comme elle était apparu. Sans réfléchir, la belle usa d'une des rares bénéfices physiques qu'elle avait, à savoir ses articulations robotiques, pour faire tourner son poignet sur lui même, la lame s'enfonçant dans le boitier de commande qui contrôlait ses liens.
La réaction fut immédiate et plutôt inattendue, la table en suspension s’écrasant au sol dans un fracas assourdissant un instant après que le sabre l'ait endommagé, ce qui permit malgré tout à Luuna de "s'échapper" de cet engin de mort. S'aidant une sorte de petit meuble pour se redresser, haletante telle un animal malade, la Zeltronne se mit en garde pour faire face à sa tortionnaire tout en essayant de se déplacer pitoyablement vers Noct.
Sans attendre, Luuna se mit en quête d'une réponse, fouillant désespérément sa mémoire déficiente à la recherche d'un indice sur une femme qu'elle aurait déçue, trahie, abusée peut être. Pendant toutes ses recherches à la bibliothèque elle n'avait jamais mit la main sur de tels détails, mais elle avait cherché les noms des personnes qu'elle aurait pu connaître dans le passé et se trouvant encore au temple peut être devait elle fouiller dans ce domaine-ci... Plus facile à dire qu'à faire vu le nombres de personnes qu'elle avait croisé pendant ses années au temple et après quelques secondes de réflexion aucun nom ne lui venait à l'esprit. Remarquant ses effort, sa tortionnaire, généreuse, glissa une main à l’intérieur de sa bure faisant apparaître le sabre de la jeune jedi qu'elle activa presque aussitôt. Lame bleutée apparu presque instantanément, illuminant d'une clarté bienveillante la pièce morne tel l'espoir que ce sabre laissait entre voir à la pauvre Zeltronne par l’intermédiaire de ce cristal qui vivait en son cœur. Offert par Aykan quelques semaines plus tôt pour remplacer son ancien qui rebutait tant de monde, ce cristal était pour elle la base d'un nouveau départ.
Silencieuse la sith admirait l'arme, détaillant les symboles qui s'y trouvait gravé avec une certain amusement qu'elle fit communiquer à sa captive sans attendre. Les mots qui suivirent, du moins en grande partie, ne firent que bruler à vif certaines certitudes que Luuna redoutait de pouvoir confirmer un jour. Le cœur de la belle se serra dans sa poitrine alors qu'elle imaginait ce qu'il avait du subir la sith lui apprenant qu'Aykan avait bel et bien séjourné sur Koriban pour commencer. Mais aussi qu'il y avait eu un maitre qui l'avait forcé à changer, lui apprenant à tuer par plaisir, comme cela avait été le cas au temple lors de son retour. Lui apprenant à haïr autrui, à tuer par par désir de vengeance, comme cela avait été le cas sur Ertegas si elle en croyait Jana. A mesure que la sith parlait Luuna prenait conscience de l'ampleur des dégâts qu'elle avait causé à son amant en se montrant si faible par le passé. Pour qu'il puisse ainsi tuer ce maitre qu'il avait eu Aykan avait sans doute dépasser l'homme dans sa maitrise de la force, mais aussi des arts siths
Arrivé à un tel point, pouvait il vraiment faire demi tour de façon définitive?
Le regard de la Zeltronne revint sur l'arme alors qu'elle repensait aux reproches qu'on lui avait fait sur celle-ci, Aykan comme les autres. Maitre Don l'avait mise en garde lors de son arrivé, certifiant que ce sabre était celui d'un sith et non d'une jedi, mais elle ne l'avait point cru. Comment était-ce possible après tout, elle se rappelait de cet arme, et puis comment Sam aurait pu se procurer cet objet avant de le lui remettre? Non Aykan ne lui avait pas remit, Aykan n'avait pas tué ce sith, cette femme mentait... Ce sabre ne pouvait être celui de ce dénommé Darth Balasi, c'était impossible! Et pourtant dans toute cette histoire quelque chose cloché, mais Luuna ne voulait ouvrir les yeux sur les affreuses vérités qui détruiraient sans doute tout ce en quoi elle croyait à présent.
Le petit droïde refit sont apparition, Khajad quittant la table de torture pour l’accueillir, se saisissant du flacon qu'il lui rapportait sans un mot pour lui le congédiant aussitôt. Objet en main elle se retourna vers Luuna une phrase faussement compatissante s’échappant de ses lèvres alors que la Zeltronne la dévisageait prenant la parole pour la première fois depuis de longues minutes.
" tu te trompes sur lui... Même s'il a fait des choses affreuses, depuis il a changé c'est du passé, il a quitté cette voix pour redevenir quelqu'un de bien. Tu ne connais rien de lui! Il ne m'a pas offert ce sabre! "
Emporté par des sentiments contradictoires, la brune fit usage de la force arrachant des doigts de la sith son sabre, alors qu'une douleur affreuse envahissait son corps, lui soutirant un long gémissement de souffrance. Devant l’intensité d'une telle douleur et sans entraves qui bloquait ses mouvements, elle se serait sans nul doute recroquevillé sur elle ratant le sabre qui venait de se ficher dans la paume de sa main alors que la douleur disparaissait comme elle était apparu. Sans réfléchir, la belle usa d'une des rares bénéfices physiques qu'elle avait, à savoir ses articulations robotiques, pour faire tourner son poignet sur lui même, la lame s'enfonçant dans le boitier de commande qui contrôlait ses liens.
La réaction fut immédiate et plutôt inattendue, la table en suspension s’écrasant au sol dans un fracas assourdissant un instant après que le sabre l'ait endommagé, ce qui permit malgré tout à Luuna de "s'échapper" de cet engin de mort. S'aidant une sorte de petit meuble pour se redresser, haletante telle un animal malade, la Zeltronne se mit en garde pour faire face à sa tortionnaire tout en essayant de se déplacer pitoyablement vers Noct.
[Dé: Télékinésie sur son sabre puis agilité pour endommager la table]
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# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Mer 10 Aoû 2011 - 3:02
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Attaque réussie.La table peut se défendre avec un jet d'agilité...
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Invité
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Sam 27 Aoû 2011 - 21:53
Mon visage se fige et mon sang est lourd dans mes veines aux déclarations enflammées de Cheina que je saisis comme un témoignage de complicité. Elle ne me demande aucune précision, ni ne me sert aucun déni plaintif. Cette dinde essaye toujours de le défendre ! Peut-être était-elle déjà au courant de tout ! Peu importe ce que l’homme a pu faire, il en est absout pour "bonne conduite". Le pardon sans justice des Jedi que j’exècre au plus haut point, mais le plus révoltant c’est qu’il ne doit même pas s’agir de cela. La faute est pire.
Si elle s’aveugle, c’est volontairement. Cheina m’apparaît si pathétique et sordide que je déteste soudain le fantôme de notre amitié qui hantait mon esprit de souvenirs mensongers plus beaux que la réalité. Cette pauvre amitié ternie par le temps ne vaut rien à l’ombre de cette idole bâtie sur du faux qu’elle adore dans la chapelle vide de son cerveau. A chaque fois qu’elle le blanchit de tous vices, l’imbécile doit avoir l’impression d’allumer un cierge pour faire reluire son amour qui brille au travers des sombres vitraux de son regard noir. Adulatrice ridicule. Désespérément accrochée à ses désirs minables pour ce bellâtre manipulateur qu’elle traîne dans la boue cette droiture impartiale qu’en tant que Jedi elle a juré de toujours observer. Reniant les faits, dissimulant la vérité, à cause de son attachement réprouvé pour Aykan, celui qui nous a séparé, celui qu’elle a préféré. Il est tellement plus commode de lui inventer des excuses de façon à vivre un rêve injustifiable qui n’est qu’une vaste tromperie dont elle est à la fois coupable et victime. Au yeux de l’ancienne padawan, je suis cette boue lancée sur le nom immaculé de son humain, incapable qu’elle est d’en condamner la souillure, cette émanation viciée que j’ai toujours senti en lui et que je ne veux pas mettre sur le compte du ressentiment.
Contre l’évidence même que je tiens dans ma main, elle me ment sans vergogne pour préserver la réputation de son ancien maître en prétendant que ce sabre laser, ô combien typique, n’est pas un cadeau de lui. M’a-t-elle déjà menti de la même façon autrefois ? Ce que je prenais pour de la partialité stupide et énamourée de sa part a-t-il toujours été de la mauvaise foi entièrement vouée à dorer l’image du grand Aykan Larss ? Parce que ce doit bien être pénible, quand on veut être une gentille fille, d’admettre qu’on éprouve des sentiments pour un homme sans honneur qui massacre les beaux principes prétendument servis. Un homme qui l’a abandonnée à son sort pour suivre la voie des Sith. Non, je ne me trompe pas sur lui ! Mais je me suis trompée sur elle ! Je lui ai sauvé la vie en mémoire d’un simulacre, une relation creuse bâtie sur du rien. Puisqu’elle préfère mille fois ses fadaises illusoires, des fleurs au remugle des excrétions qui les ont fait pousser, à la réalité, dure mais authentique.
Pour toutes ces faiblesses, j’aurais dû lui faire éclater le cœur, trop plein d’une amourette fallacieuse qui agite suffisamment la petite marionnette zeltronne pour qu’elle se libère de ses liens et me défie. Avec la lame bleue dont la poignée ouvragée laisse une empreinte brûlante dans la paume de ma main qui se serre aussitôt sur la douleur fictive au sceau de l’Ordre Sith. Contrairement à la jeune femme, je ne crains pas de couper les chaînes de ces relations lourdes comme des ancres enfoncées dans le fond vaseux d’affections indignes et non méritées.
Je savoure physiquement la peine des impulsions électriques que l’implant libère dans son cerveau quand elle use de la Force. La douleur lancinante s’étant en réseaux le long des circonvolutions cérébrales et frétille sur mes nerfs, exaltante. Le courroux attise ses flammes dans mes yeux et c’est la Zeltronne qui y brûle, petite chose silencieuse dans le tumulte de son évasion qui ne mène nulle part. Un crissement aigu salue le déploiement de la lame rougeoyante que je fais apparaître en écho au faisceau d’énergie bleutée qu’elle ose pointer sur moi. A ses dépends.
-Ce n’est pas contre moi, hein ? C’est contre la vérité ! Tu sais que je ne t’ai jamais menti et tu n’as jamais pu supporter que je vienne percer ta petite bulle douillette de faux-semblants pour t’ouvrir les yeux ! Parce que tu sais très bien ce qu’est Aykan, n’est-ce pas ? Mais non, tu n’écoutes rien ! Tu le couvres peut-être même jusque dans les couloirs de ce Temple que ni lui ni toi ne devriez fouler !
Mes mots s’emballent et débordent de la fureur d’une déferlante kaminoenne. Parce qu’elle doit se penser si pure et intègre, la défenseuse des opprimés et des faibles, quand elle palpite telle une adolescente écervelée pour un imposteur meurtrier ! Cheina, comment ne me suis-je pas rendue compte que tu pouvais être aussi pitoyable ?
Je lui ai dit qu’elle pourrait sauver son padawan inutile, j’avais tout prévu pour un challenge équitable. Elle ne respecte pas les règles. Qu’elle enfreigne celles des Jedi allégrement. Ce sont les miennes qu’elle essaye de contourner. Elle veut tellement, tellement son padawan. Mais je suis entre eux, dangereuse, comme la barrière magnétique qui les sépare. Son Firrerreo qu’elle tient tant à récupérer, je le projette violemment contre le champ bourdonnant qui grésille sous le choc. D’ordinaire, les captifs se brûlent une fois et retirent leurs doigts rougis. Mais lui, je le maintiens d’un bloc, pressé, écrasé, un pantin désarticulé et cloqué qui tressaute par réflexe aux rafales énergétiques dévorant sa jolie peau dorée.
La distance qui me sépare encore de la Zeltronne chancelante, je la franchis de quelques rapides enjambées tandis que le jeune homme retombe en loque frémissante tavelée de lésions à vif. D’un bond perchée sur la table couchée de travers, je frappe, un coup brutal et sans élégance assuré par ma prise à deux mains, uniquement porté pour détacher sa main, au bout de laquelle est exhibé le sabre de feu Darth Balasi, du reste de la mécanique.
[Télékinésie surla loque Noct inconscient pour le brûler contre le champ de force de sa cage et coup de sabre visant le poignet de Luuna qui tient son arme pour le découper/nazer ses circuits]
Si elle s’aveugle, c’est volontairement. Cheina m’apparaît si pathétique et sordide que je déteste soudain le fantôme de notre amitié qui hantait mon esprit de souvenirs mensongers plus beaux que la réalité. Cette pauvre amitié ternie par le temps ne vaut rien à l’ombre de cette idole bâtie sur du faux qu’elle adore dans la chapelle vide de son cerveau. A chaque fois qu’elle le blanchit de tous vices, l’imbécile doit avoir l’impression d’allumer un cierge pour faire reluire son amour qui brille au travers des sombres vitraux de son regard noir. Adulatrice ridicule. Désespérément accrochée à ses désirs minables pour ce bellâtre manipulateur qu’elle traîne dans la boue cette droiture impartiale qu’en tant que Jedi elle a juré de toujours observer. Reniant les faits, dissimulant la vérité, à cause de son attachement réprouvé pour Aykan, celui qui nous a séparé, celui qu’elle a préféré. Il est tellement plus commode de lui inventer des excuses de façon à vivre un rêve injustifiable qui n’est qu’une vaste tromperie dont elle est à la fois coupable et victime. Au yeux de l’ancienne padawan, je suis cette boue lancée sur le nom immaculé de son humain, incapable qu’elle est d’en condamner la souillure, cette émanation viciée que j’ai toujours senti en lui et que je ne veux pas mettre sur le compte du ressentiment.
Contre l’évidence même que je tiens dans ma main, elle me ment sans vergogne pour préserver la réputation de son ancien maître en prétendant que ce sabre laser, ô combien typique, n’est pas un cadeau de lui. M’a-t-elle déjà menti de la même façon autrefois ? Ce que je prenais pour de la partialité stupide et énamourée de sa part a-t-il toujours été de la mauvaise foi entièrement vouée à dorer l’image du grand Aykan Larss ? Parce que ce doit bien être pénible, quand on veut être une gentille fille, d’admettre qu’on éprouve des sentiments pour un homme sans honneur qui massacre les beaux principes prétendument servis. Un homme qui l’a abandonnée à son sort pour suivre la voie des Sith. Non, je ne me trompe pas sur lui ! Mais je me suis trompée sur elle ! Je lui ai sauvé la vie en mémoire d’un simulacre, une relation creuse bâtie sur du rien. Puisqu’elle préfère mille fois ses fadaises illusoires, des fleurs au remugle des excrétions qui les ont fait pousser, à la réalité, dure mais authentique.
Pour toutes ces faiblesses, j’aurais dû lui faire éclater le cœur, trop plein d’une amourette fallacieuse qui agite suffisamment la petite marionnette zeltronne pour qu’elle se libère de ses liens et me défie. Avec la lame bleue dont la poignée ouvragée laisse une empreinte brûlante dans la paume de ma main qui se serre aussitôt sur la douleur fictive au sceau de l’Ordre Sith. Contrairement à la jeune femme, je ne crains pas de couper les chaînes de ces relations lourdes comme des ancres enfoncées dans le fond vaseux d’affections indignes et non méritées.
Je savoure physiquement la peine des impulsions électriques que l’implant libère dans son cerveau quand elle use de la Force. La douleur lancinante s’étant en réseaux le long des circonvolutions cérébrales et frétille sur mes nerfs, exaltante. Le courroux attise ses flammes dans mes yeux et c’est la Zeltronne qui y brûle, petite chose silencieuse dans le tumulte de son évasion qui ne mène nulle part. Un crissement aigu salue le déploiement de la lame rougeoyante que je fais apparaître en écho au faisceau d’énergie bleutée qu’elle ose pointer sur moi. A ses dépends.
-Ce n’est pas contre moi, hein ? C’est contre la vérité ! Tu sais que je ne t’ai jamais menti et tu n’as jamais pu supporter que je vienne percer ta petite bulle douillette de faux-semblants pour t’ouvrir les yeux ! Parce que tu sais très bien ce qu’est Aykan, n’est-ce pas ? Mais non, tu n’écoutes rien ! Tu le couvres peut-être même jusque dans les couloirs de ce Temple que ni lui ni toi ne devriez fouler !
Mes mots s’emballent et débordent de la fureur d’une déferlante kaminoenne. Parce qu’elle doit se penser si pure et intègre, la défenseuse des opprimés et des faibles, quand elle palpite telle une adolescente écervelée pour un imposteur meurtrier ! Cheina, comment ne me suis-je pas rendue compte que tu pouvais être aussi pitoyable ?
Je lui ai dit qu’elle pourrait sauver son padawan inutile, j’avais tout prévu pour un challenge équitable. Elle ne respecte pas les règles. Qu’elle enfreigne celles des Jedi allégrement. Ce sont les miennes qu’elle essaye de contourner. Elle veut tellement, tellement son padawan. Mais je suis entre eux, dangereuse, comme la barrière magnétique qui les sépare. Son Firrerreo qu’elle tient tant à récupérer, je le projette violemment contre le champ bourdonnant qui grésille sous le choc. D’ordinaire, les captifs se brûlent une fois et retirent leurs doigts rougis. Mais lui, je le maintiens d’un bloc, pressé, écrasé, un pantin désarticulé et cloqué qui tressaute par réflexe aux rafales énergétiques dévorant sa jolie peau dorée.
La distance qui me sépare encore de la Zeltronne chancelante, je la franchis de quelques rapides enjambées tandis que le jeune homme retombe en loque frémissante tavelée de lésions à vif. D’un bond perchée sur la table couchée de travers, je frappe, un coup brutal et sans élégance assuré par ma prise à deux mains, uniquement porté pour détacher sa main, au bout de laquelle est exhibé le sabre de feu Darth Balasi, du reste de la mécanique.
[Télékinésie sur
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# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Sam 27 Aoû 2011 - 21:53
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Luuna Shein
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 4 Sep 2011 - 15:31
Une lame rougeoyante,
Une réponse toute trouvée que Luuna savait devoir affronter avec calme et maitrise de soit malgré son état déplorable. Le souffle court, un seul pas en direction de la cage de son padawan manqua déjà de la faire chuter avant qu'elle ne se rattrape in extrémis contre le meuble qui l'avait déjà aidé à se relever une fois déjà. Que pouvait elle faire dans un tel état? Aider Noct semblait impossible à moins que la sith ne concentre son attention sur elle seule... Était-ce pour cela qu'elle brandissait son arme face à elle, tel un rempart déjà à demi effondrée qui se voudrait plus résistant qu'il n'est réellement?
Sans doute...
Devant cet attitude rebelle et vaine de sens, l'inconnue reprit la parole, posant une question tout en offrant la réponse à la Zeltronne avant qu'elle n'ait le temps d'y réfléchir. Contre la vérité, ces mots lui firent un effet coupable alors qu'elle repensait à ce que la sith lui avait déjà avoué celle-ci revenant sur le sujet aussitôt alors que ses mots s’emballaient, prenant un sens qu'elle ne comprenait plus, les zones d'ombres de son passé revenant au galop. Dans son esprit les pièces d'un puzzle cherchaient en vint à s'assembler ce qui, avouons le, était tout bonnement impossible devant le nombre restreint que Luuna en avait en main. Se voilait elle la face à ce point? Aykan était il toujours ce sith que sa tortionnaire venait de lui décrire? Un être capable de mettre un terme à la vie d'un autre avant de présenter à tous ses restes pour qu'ils admirent le "travail" elle n'arrivait à y croire et pourtant au fond d'elle une petit voix faisait écho à ses pensées lui rappelant qu'il avait vraisemblablement abattu Sam Ein, qu'il avait déjà trucidé sous ses yeux ce pauvre infirmier lors de leur retrouvailles.
Pouvait on véritablement changer après ça?
Elle le croyait jusqu'ici, mais en agissant sur Noct, la sith ouvrit une brèche dans les certitudes de Luuna. Soulevé par la force, le corps de son padawan vint épouser la barrière magnétique de la cage où il était enfermé jusque là, leur tortionnaire le maintenant contre sans une once de pitié. Pétrifiée, la belle aurait voulu se jeter vers lui pour l'aider, empêcher la sith de jouer ainsi avec lui, mais les hurlements de douleur du jeune firrerreo lui transpercèrent aussitôt les tympans la rendant si faible. La douleur qu'il ressentait se mit à l'envahir à son tour, par l'intermédiaire de son don racial, un don dont elle se serait bien passé a cet instant. Aussitôt, par pur égoïsme, son esprit chercha à la détourner, à la repousser, à la faire terre, la belle ne voulant supporter une nouvelle fois d'aussi vivent brulures. Noct n'avait pas mérité un tel traitement, son seul tord était d'être le padawan qu'on lui avait confié, un jeune homme prometteur qu'elle venait de peut être de détruire à cause de sa propre faiblesse.
" Arrêtez ça! Par pitié arrêtez ça! Il n'y ait pour rien! "
Ces quelques mots lancés par pur désespoir l'entrainèrent dans un songe de son passé, une scène cruellement semblable que son esprit avait occultée depuis bien longtemps. Elle se trouvait dans une vaste clairière, coulée au sol, sa main droite agrippant avec peine son épaule opposé amputé à mi biceps. Un homme la surplombait de tout son haut, un pied profondément enfoncé contre son flanc pour la maintenir au sol alors qu'il riait à gorge déployée devant la situation. À sa droite, un hurlement de colère retentit alors qu'Aykan faisait son apparition, son sabre s’écrasant contre celui du sith pour l'obliger à quitter sa position, pour l'obliger à livrer bataille. Le due létait à sens unique, la colère de son maitre lui offrant une puissance qu'elle n'avait jamais vu, ni même imaginé, mais alors que le duel semblait toucher à sa fin, le sith réussit à projeter son amant avec la force. Ricanant il l'immobilisa avant de revenir vers elle pour reprendre sa place de dominant, laissant lentement sa lame flirter avec le bras valide de la zeltronne. Il ne comptait pas le trancher, ni même le rendre inutilisable rapidement, il jouait avec tout simplement, traçant de long sillon dans celui-ci sous l’œil impuissant d'Aykan qui hurlait de rage face à la douleur insoutenable que Luuna lui imposait. Tout aurait put fini ainsi, mais le chevalier jedi ivre de rage de voir sa chère et tendre ainsi maltraité commit l’irréparable, suppliant pour sa vie en offrant la sienne en échange. Une vie qu'il promit soumise à son nouveau seigneur et maitre...
" Aykan... "
Un souffle douloureux qui s'échappa des lèvres de Luuna qui, en revenant dans l'instant présent, prenait conscience que c'était l'amour qu'elle partageait avec Aykan qui avait causé leur perte. Cet amour dans lequel elle puisait son courage, sa force, son envie de vivre, était en réalité la cause même de leur perte à tous deux. La sith profita de ce moment de relâchement pour briser son emprise sur Noct et se ruer sur Luuna son sabre s’abattant sur elle sans une once de pitié. Surprise, la Zeltronne réussit à dévier la lame de son adversaire d'un mouvement de poignet mais celle-ci s'enfonça malgré tout le long de son bras armé, détruisant une grande partie de celui-ci avant qu'elle ne réplique par pur réflexe tout en chutant sur le sol du vaisseau son dos heurtant une paroi lui arrachant un hoquet de douleur. Les doigts de sa main gauche pendant mollement libérèrent son sabre qui roula sur le sol alors que son regard se posait sur la sith qui n'avait plus qu'à finir le travail en l'achevant elle comme Noct. Une idée qui la poussa à supplier, d'une voix gémissante, la clémence de la sith alors qu'elle ne se comportait plus comme une jedi, mais comme une esclave que l'on venait de rosser...
" S'il vous plait, laissez le... Pitié... Jamais on aurait du me le confier... Je vous en supplie... Il n'a pas à payer pour moi et mon passé... Quel qu'il soit..."
[1 Dé agilité pour éviter l'attaque de Khajad puis si réussit un 1 Dé d'agilité pour une attaque au sabre sur Khajad.]
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# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 4 Sep 2011 - 15:31
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Défense de Luuna en partie ratée.
Luuna : - 4 HP.
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Invité
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 11 Sep 2011 - 3:49
Ce sursaut qu’elle transforme en attaque me zèbre le bras que je pose en barrière pour protéger mon flanc de son coup. Emportée par mon élan, je ne peux que subir la morsure du sabre brûlant. Mais le cri que je pousse est un cri de triomphe. Son arme tombe. Le combat est fini. A mes oreilles résonne l’écho des cris de celui qu’il convient d’ironiquement appelé son protégé, mais ses suppliques ont plus d’impact. Je les trouve… déplacées. Horribles par la pitié qu’elles implorent et qui me fait la dévisager un instant, saisie au cœur d’un sentiment déplaisant.
-Quel qu’il soit…?
L’inconséquence du peuple zeltron. Nous autres Mirialans en sommes bien loin ! Sans doute la raison qui me rend le pardon et l’oubli impossibles quand je sais que chaque action s’imprime à jamais sur la destinée pour la façonner. Chaque jour qui passe, on taille les marches que l’on gravit vers la réussite personnelle ou que l’on dégringole jusqu’au fond de l’avilissement. Cheina est pathétique ! Comment a-t-elle pu en arriver là ? Je contemple une petite fille qui voudrait rendre ses chaussures de danse parce qu’elles lui font mal aux pieds. Le dégoût me remonte dans la bouche et j’aurais craché à son visage éploré si la vérité ne m’avait pas brûlé la langue pour se déverser sur sa pauvre figure de misérable, battue par le mauvais sort, avec la lenteur furieuse d’une coulée de lave.
-Cheina, ce qui arrive à ton élève est bien dû à tes mauvais choix, mais il n’y a pas besoin d’aller chercher plus loin que ta ridicule tentative d’évasion. Pour aller où ?
Ce vaisseau est une prison. Sans les codes de pilotage, il ne dévira pas de sa destination programmée et ne s’ouvrira sur la liberté qu’avec les codes de sécurité. Cela dit, je penserai à faire rectifier le système d’attache des cobayes afin d’éviter d’autres mauvaises surprises ultérieurement car ils n’arrivent pas tous aussi amochés que ne l’était la pauvre Jedi. Même si je n’en dit rien et que je méprise ce faux-pas aberrant, j’y trouve tout de même une certaine vaillance. Malheureusement, je ne sais que trop bien ce que valent les bons sentiments projetés sur cette fille. Ce n’est que le sursaut d’une groupie enragée. A la passion boiteuse. D’une pression du doigt, j’éteins la lame vrombissante qui jetait son éclat sanguin entre nous.
Une fois libérée de ses liens, elle avait dû douter. Si sa passion avait été plus forte, plus entière, si elle s’en était prise directement à moi plutôt que de tituber vers la cage de son padawan, elle aurait pu tout renverser. Néanmoins… Malgré l’idiotie de cet éclat en l’honneur de son ancien maître adoré, elle avait agi sous le coup de l’émotion, du tourment de ses sentiments. Ses réactions affolées ne peuvent qu’être la preuve que la fermeté des Jedi est loin, loin de sa cervelle et de son petit cœur tant malmené. Oooh. Pauvre d’elle.
-Je savais que tu ferais quelque chose comme ça. C’est pour cela que je t’ai attaché à cette table. Pour éviter d’avoir à te blesser. Que tu n’aies rien d’autre à faire que de m’écouter. Tu as raison. Ce jeune homme n’aurait jamais dû t’être confié. Je t’ai proposé de jouer sa vie, tu as choisi un autre test que celui que j’avais prévu. Tu as perdu. Le Firrerreo est à moi maintenant. Je l’emmène avec moi. Je peux t’assurer qu’il sera soigné… Et traité selon son mérite.
Un séjour dans une cuve kolto bon marchée et son implant, ainsi que les propriétés régénératives de son espèce, en feront un excellent entraînement pour nos plus jeunes apprentis doublé d’un sujet d’étude pour compléter mes connaissances en biologie. S’il est doué, il survivra jusqu’à ce que son maître accomplisse ce que je désire pour le récupérer.
-Toutefois, je n’ai aucun réel intérêt à conserver ce garçon. Je te propose donc de le remettre en jeu. Mais toi tu es disqualifiée. Il faut un autre Jedi.
Ma gorge est soudain si sèche. C’est un nom qui pourrait embraser mes lèvres comme il consume certaines de mes pensées. Je fais couler ma salive le long de ma gorge échauffée avant de reprendre. Oui. J’ai besoin de lui. Pour mes projets. Pour mes projets…
-Connais-tu un chevalier du nom de Kalyan Keturah ? C’est lui qui devra venir pour récupérer ton padawan. Pour aider ta conscience, je ne lui veux pas de mal et je m’occuperai de ton retour parmi les tiens une fois que nous aurons mis les choses au clair. J’ai simplement besoin de son aide.
Bien entendu, j’accueillerai toute nouvelle tentative d’offensive désespérée de la même façon que précédemment. J’espère qu’elle le comprendra avant qu’il ne lui reste qu’un tronc à compléter de membres mécaniques.
[Agilité pour éviter le sabre de Luuna]
-Quel qu’il soit…?
L’inconséquence du peuple zeltron. Nous autres Mirialans en sommes bien loin ! Sans doute la raison qui me rend le pardon et l’oubli impossibles quand je sais que chaque action s’imprime à jamais sur la destinée pour la façonner. Chaque jour qui passe, on taille les marches que l’on gravit vers la réussite personnelle ou que l’on dégringole jusqu’au fond de l’avilissement. Cheina est pathétique ! Comment a-t-elle pu en arriver là ? Je contemple une petite fille qui voudrait rendre ses chaussures de danse parce qu’elles lui font mal aux pieds. Le dégoût me remonte dans la bouche et j’aurais craché à son visage éploré si la vérité ne m’avait pas brûlé la langue pour se déverser sur sa pauvre figure de misérable, battue par le mauvais sort, avec la lenteur furieuse d’une coulée de lave.
-Cheina, ce qui arrive à ton élève est bien dû à tes mauvais choix, mais il n’y a pas besoin d’aller chercher plus loin que ta ridicule tentative d’évasion. Pour aller où ?
Ce vaisseau est une prison. Sans les codes de pilotage, il ne dévira pas de sa destination programmée et ne s’ouvrira sur la liberté qu’avec les codes de sécurité. Cela dit, je penserai à faire rectifier le système d’attache des cobayes afin d’éviter d’autres mauvaises surprises ultérieurement car ils n’arrivent pas tous aussi amochés que ne l’était la pauvre Jedi. Même si je n’en dit rien et que je méprise ce faux-pas aberrant, j’y trouve tout de même une certaine vaillance. Malheureusement, je ne sais que trop bien ce que valent les bons sentiments projetés sur cette fille. Ce n’est que le sursaut d’une groupie enragée. A la passion boiteuse. D’une pression du doigt, j’éteins la lame vrombissante qui jetait son éclat sanguin entre nous.
Une fois libérée de ses liens, elle avait dû douter. Si sa passion avait été plus forte, plus entière, si elle s’en était prise directement à moi plutôt que de tituber vers la cage de son padawan, elle aurait pu tout renverser. Néanmoins… Malgré l’idiotie de cet éclat en l’honneur de son ancien maître adoré, elle avait agi sous le coup de l’émotion, du tourment de ses sentiments. Ses réactions affolées ne peuvent qu’être la preuve que la fermeté des Jedi est loin, loin de sa cervelle et de son petit cœur tant malmené. Oooh. Pauvre d’elle.
-Je savais que tu ferais quelque chose comme ça. C’est pour cela que je t’ai attaché à cette table. Pour éviter d’avoir à te blesser. Que tu n’aies rien d’autre à faire que de m’écouter. Tu as raison. Ce jeune homme n’aurait jamais dû t’être confié. Je t’ai proposé de jouer sa vie, tu as choisi un autre test que celui que j’avais prévu. Tu as perdu. Le Firrerreo est à moi maintenant. Je l’emmène avec moi. Je peux t’assurer qu’il sera soigné… Et traité selon son mérite.
Un séjour dans une cuve kolto bon marchée et son implant, ainsi que les propriétés régénératives de son espèce, en feront un excellent entraînement pour nos plus jeunes apprentis doublé d’un sujet d’étude pour compléter mes connaissances en biologie. S’il est doué, il survivra jusqu’à ce que son maître accomplisse ce que je désire pour le récupérer.
-Toutefois, je n’ai aucun réel intérêt à conserver ce garçon. Je te propose donc de le remettre en jeu. Mais toi tu es disqualifiée. Il faut un autre Jedi.
Ma gorge est soudain si sèche. C’est un nom qui pourrait embraser mes lèvres comme il consume certaines de mes pensées. Je fais couler ma salive le long de ma gorge échauffée avant de reprendre. Oui. J’ai besoin de lui. Pour mes projets. Pour mes projets…
-Connais-tu un chevalier du nom de Kalyan Keturah ? C’est lui qui devra venir pour récupérer ton padawan. Pour aider ta conscience, je ne lui veux pas de mal et je m’occuperai de ton retour parmi les tiens une fois que nous aurons mis les choses au clair. J’ai simplement besoin de son aide.
Bien entendu, j’accueillerai toute nouvelle tentative d’offensive désespérée de la même façon que précédemment. J’espère qu’elle le comprendra avant qu’il ne lui reste qu’un tronc à compléter de membres mécaniques.
[Agilité pour éviter le sabre de Luuna]
Le Masque de la Force
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 11 Sep 2011 - 3:49
Le membre 'Khajad Unathi' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Défense de Khajad en partie ratée.
Khajad : - 4 HP.
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Luuna Shein
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 25 Sep 2011 - 13:24
Les mots ne furent sans doute jamais crées dans le but de faire souffrir les hommes et pourtant, qui peut se targuer de ne jamais les avoir utilisé dans ce seul but au moins une fois dans sa vie. Le passé regorge d'exemples où ceux-ci eurent des conséquences milles fois plus désastreuses qu'un coup de poing lancé avec violence dans le visage d'un homme par énervement. N'est-ce pas ainsi que les plus grandes batailles de l'histoire on débuté, par une querelle stupide où les mots ont dépassés la pensée des hommes?
Les mots ont un pouvoir fantastiques pour qui sait les manier avec soin et intelligence et bien que dans le temps la Zeltronne fut une oratrice particulièrement efficace à ce jour son tallent était quasi nul et elle ne faisait que subir face aux assauts de Khajad. Les coups de sabres qu'elle avait reçu pendant son dernier duel ou sa tentative de rébellion n'était rien comparé aux mots perçant de vérité que la sith était entrain de lui imposer en usant de ses propres paroles contre elle. Au temple il y avait toujours une bonne âme pour lui offrir un peu de réconfort, pour nuancer ses paroles et la soulager du poids qu'elle portait avec peine chaque jours. Là bas on lui offrait des paroles apaisantes suite à tout ce qu'elle avait vécue, mais dans cette prison il en était tout autre et ses erreurs n'avaient aucunes excuses et elle s'en rendait compte. Elle n'avait pas réfléchi bien longtemps avant de s'emporter et de forcer ses liens pour essayer de sauver son padawan et ce n'était qu'à présent, alors que la brune mettait le doigt sur le sujet qu'elle se rendait compte de sa bêtise.
Tout ce qu'elle avait fait en espérant le protéger n'avait fait qu'ajouter à sa souffrance, mais ce n'était pas le pire. Par sa faute la sith venait de décider qu'elle l'avait perdu et se l'était approprié comme Sam Ein l'avait fait dans le temps avec elle. Le jeune homme avait récemment perdu son ancien maitre sous les coups de leur adversaires de toujours et voilà qu'à présent il allait devenir un de leurs esclave à cause de l'incapacité de son nouveau maitre. Cette idée était tout bonnement insupportable pour Luuna qui ne sait que trop ce que voulait dire être esclave. Dans son cas particulier elle n'avait eu aucun mal a endosser le rôle, mais pour un être qui comme Noct avait toujours connu la douceur de la liberté cela était il possible?
" No... Non... Pas ça... Il ne supportera pas ça... "
Quelques mots chuchotées pour elle même alors qu'elle essayer de se redresser péniblement son bras valide pressant contre le sol pour soutenir son corps fatigué qui refusait de se redresser alors que la sith reprenait la parole pour proposer un nouveau participant à leur jeu.
" Kalyan Keturah? "
Luuna chercha un instant dans ses souvenirs les plus récent, mais ce nom ne lui disait rien ce qui en soit n'avait rien de très surprenant vu le peu de jedi qu'elle connaissait vraiment. Elle devait pouvoir les compter sur les doigts de ses mains et encore il resterait sans doute de la place pour certains jedi qu'elle ne connaissait que de vu comme Maitre Caldin ou le jeune Luke Kayan.
" Je... Je ne sais pas qui s'est... Mais je ne veux pas le mêler à mes problèmes... Les gens du temple en ont déjà trop fait pour moi et je préfère encore redevenir esclave que forcer un autre jedi à risquer sa vie pour moi..."
Les mots étaient sortis sans qu'elle les maitrise, de peur qu'un autre pâtisse de son innommable faiblesse. Mais il était trop tard pour revenir en arrière à présent, autant s'enfoncer dans la brèche et c'est ce qu'elle fit dans une ultime tentative laissant son regard se planter avec une certaine détermination dans celui de la sith qui la surplombait toujours.
" Libérez mon padawan et je resterai avec vous. Je serais à vous et je vous aiderai à la place de ce jedi... Aussi longtemps que vous le voulez... "
Les mots ont un pouvoir fantastiques pour qui sait les manier avec soin et intelligence et bien que dans le temps la Zeltronne fut une oratrice particulièrement efficace à ce jour son tallent était quasi nul et elle ne faisait que subir face aux assauts de Khajad. Les coups de sabres qu'elle avait reçu pendant son dernier duel ou sa tentative de rébellion n'était rien comparé aux mots perçant de vérité que la sith était entrain de lui imposer en usant de ses propres paroles contre elle. Au temple il y avait toujours une bonne âme pour lui offrir un peu de réconfort, pour nuancer ses paroles et la soulager du poids qu'elle portait avec peine chaque jours. Là bas on lui offrait des paroles apaisantes suite à tout ce qu'elle avait vécue, mais dans cette prison il en était tout autre et ses erreurs n'avaient aucunes excuses et elle s'en rendait compte. Elle n'avait pas réfléchi bien longtemps avant de s'emporter et de forcer ses liens pour essayer de sauver son padawan et ce n'était qu'à présent, alors que la brune mettait le doigt sur le sujet qu'elle se rendait compte de sa bêtise.
Comment dans son état avait elle pu imaginer l'aider?
Tout ce qu'elle avait fait en espérant le protéger n'avait fait qu'ajouter à sa souffrance, mais ce n'était pas le pire. Par sa faute la sith venait de décider qu'elle l'avait perdu et se l'était approprié comme Sam Ein l'avait fait dans le temps avec elle. Le jeune homme avait récemment perdu son ancien maitre sous les coups de leur adversaires de toujours et voilà qu'à présent il allait devenir un de leurs esclave à cause de l'incapacité de son nouveau maitre. Cette idée était tout bonnement insupportable pour Luuna qui ne sait que trop ce que voulait dire être esclave. Dans son cas particulier elle n'avait eu aucun mal a endosser le rôle, mais pour un être qui comme Noct avait toujours connu la douceur de la liberté cela était il possible?
" No... Non... Pas ça... Il ne supportera pas ça... "
Quelques mots chuchotées pour elle même alors qu'elle essayer de se redresser péniblement son bras valide pressant contre le sol pour soutenir son corps fatigué qui refusait de se redresser alors que la sith reprenait la parole pour proposer un nouveau participant à leur jeu.
" Kalyan Keturah? "
Luuna chercha un instant dans ses souvenirs les plus récent, mais ce nom ne lui disait rien ce qui en soit n'avait rien de très surprenant vu le peu de jedi qu'elle connaissait vraiment. Elle devait pouvoir les compter sur les doigts de ses mains et encore il resterait sans doute de la place pour certains jedi qu'elle ne connaissait que de vu comme Maitre Caldin ou le jeune Luke Kayan.
" Je... Je ne sais pas qui s'est... Mais je ne veux pas le mêler à mes problèmes... Les gens du temple en ont déjà trop fait pour moi et je préfère encore redevenir esclave que forcer un autre jedi à risquer sa vie pour moi..."
Les mots étaient sortis sans qu'elle les maitrise, de peur qu'un autre pâtisse de son innommable faiblesse. Mais il était trop tard pour revenir en arrière à présent, autant s'enfoncer dans la brèche et c'est ce qu'elle fit dans une ultime tentative laissant son regard se planter avec une certaine détermination dans celui de la sith qui la surplombait toujours.
" Libérez mon padawan et je resterai avec vous. Je serais à vous et je vous aiderai à la place de ce jedi... Aussi longtemps que vous le voulez... "
Invité
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 9 Oct 2011 - 11:26
J’ai attendu tout ce temps, mais ai-je attendu ça ? Je vois comme la vie est passée sur Cheina à la façon d’un engrenage qui n’a laissé qu’un esprit broyé dans son enveloppe de peau endommagée. Au son de sa voix qui cherche, je sais déjà qu’elle ne connaît pas l’homme dont le beau visage se détache si net sur le fond noir de mes souvenirs. Tous ces restes d’affection flétrie que je pouvais encore avoir pour la Zeltronne s’entassent et deviennent un charnier d’émotions défuntes qui, privées de chaleur, me dévoilent la réalité crue à son sujet. Ça, une Jedi ?
Au cours de ses trop longues années passées au temple d’Ondéron, aucun maître ne voulut de moi. Les doctrines Jedi freinaient mon plein potentiel. Elles étaient le cadenas que j’ai brisé en tournant définitivement le dos à l’Ordre, en acceptant la vérité qui me faisait depuis longtemps souffrir comme une dent gâtée finalement arrachée. En regardant Cheina, à ce point déchue, je me dis qu’elle aussi n’aurait jamais trouvé de maître si Aykan n’avait pas été là pour l’exploiter. Je crois savoir ce qu’il lui a plu, en plus de posséder une servante dévouée.
Il peut y avoir quelque chose d’excitant dans la faiblesse. L’envie qu’elle déclanche de faire souffrir encore celui qui déborde si facilement de désespoir. Un cœur trop plein de tristesse, gorgé de sanglots qui n’attend que l’aiguille mesquine pour éclater. Cheina porte si bien le pathétique qu’on a envie de se gorger de sa détresse. La façon dont ses traits gracieux se tordent au moindre de ses doutes et comme elle se désole à chaque malheur que j’abats sur son âme pleurnicharde qu’aurait dû habiter une ferme résolution durcie par le Code Jedi. D’excédée, je passe au plaisir. Celui du spectateur assistant à une représentation tragique. Peu importe ce que la brune héroïne tentera, son entreprise contre le sort funeste est promise à l’échec. Qu’elle ne s’en prenne qu’à elle-même car c’est bien elle l’auteur de sa destinée qui en a remis la plume à d’autres pour écrire la tragédie de sa vie avec l’encre sanguine puisée à même sa peau écorchée.
Maintenant je sais ce que mon ancienne camarade fit de ses années pendant lesquelles Aykan exerça ses talents dans les arts obscurs. On l’abusait. Enfin une réponse à une question qui m’avait inutilement agitée. Comment ses maîtres l’ont utilisée reste la seule zone d’ombre de ce morceau de passé qu’elle me jette sans y réfléchir et que je reçois sans émotion affichée. C’est que j’y réfléchis déjà, considérant les implications avec l’indifférence de la logique calculatrice.
Je me demande si Aykan en a tiré un bon prix en louant son élève à d’autres. Car la beauté naturelle de son peuple insouciant la désignerait d’amblée pour servir de serpillière au mal d’amour physique d’une clientèle de dépravés fortunés. Une source de revenu facile. Un rictus joue au coin de mes lèvres fermement closes. Même en la voyant si peu digne à mes pieds, je ne crois pas un seul instant qu’elle se serait montrée assez docile pour se laisser faire. A moins que la génétique n’ait conspiré à en faire le pire archétype de la zeltronne débauchée. Ce ne serait pas la première déconvenue honteuse que cette fille m’inflige. Je projette sur elle la répulsion féminine d’être prostituée. Et je me trouve dégouttée à l’idée que sa dignité soutenue par sa formation au temple ait finalement été vaincue par de jolis draps de satin et le poisseux de fantasmes sordides qui valent moins que son propre respect d’elle-même. L’état de ses bras ne me pousse pas à envisager une autre forme de servitude. L’arène pour théâtre, vouée à combattre jusqu’à la mort pour la distraction du public pariant des sommes folles sur l’amazone de Zeltros. Les utilisateurs de la Force impressionnent par leurs prouesses, mais Cheina serait-elle ressortie aussi geignarde de ses séquences meurtrières ? Il y a fort à parier que ses bras tranchés et remplacés ne soient que le résultat d’un affrontement malheureux contre un adversaire quelconque.
Brave fille. Prête à s’offrir parce qu’elle en a l’habitude. Sa "charité" est répugnante. J’en déduis que ce sont d’autres Jedi qui l’ont sans doute sortie de sa maison close et, une fois correctement attifée, ont jugé bon de la nommer chevalier en prix de consolation auquel elle ne croit pas elle-même.
Blasée, je lève mes yeux aux faibles plaques lumineuses du plafond de métal. Kalyan, elle, son Firrerreo. Ce sont tous des Jedi, des défenseurs, des gardiens, toujours en danger de mort. En souffrant dans sa cage, la petite chose inerte qui lui fait office d’élève n’a subit qu’une vilaine conséquence de sa formation de padawan. Quand on se jette sur des Sith, on se jette au milieu des flammes que rien ne peut éteindre, déchaînées par la fureur d’un ouragan, jaillies d’un éclair. Il faut s’attendre à s’y calciner le coeur, à souffrir physiquement et moralement. Ce qui aurait dû la faire regimber, à mon sens, aurait été la très probable immoralité de ce service demandé. Mais Cheina ne s’embarrasse pas de raisonnements évolués qui dépassent sa petite perception affolée de l’instant présent. La peur de la douleur. Encore. Autant pour les enseignements de nos anciens maîtres, car je me demande une fois de plus où ils ont bien pu passer dans ce charmant crâne vide. Mon regard vif retombe pour croiser la noirceur de celui de Cheina qui joue une carte que j’ai déjà en main. Au point où nous en sommes, je ne vois pas pourquoi j’aurais besoin de sa permission pour me servir d’elle.
-Tu m’offres ce que je possède déjà, ma chère. Si tu m’étais d’une quelconque utilité, je ne te renverrais tout simplement pas étant donné que je t’ai sous la main., dis-je en relevant mollement ladite main où le sabre de Darth Balasi oublié à terre vient se nicher dans ma poigne crispée.
Le padawan, aussi insignifiant soit-il, m’est le plus utile dans cette affaire. Jamais Kalyan ne lèverait le petit doigt pour moi sans moyen de pression. Je pourrais tout aussi bien garder le lot de Jedi afin de forcer son aide. Mais la Zeltronne a quelque chose à faire au temple.
-J’ai dit : Kalyan Keturah. Il dispose de talents particuliers que peu possèdent. Et il ne risquera pas plus à mes côtés qu’au cours d’une quelconque mission. Qu’il m’aide et ton padawan pourra à nouveau servir de pion au Conseil qui l’enverra aussitôt crapahuter vers le danger, la souffrance et la mort. De plus…
Quelques pas me ramènent auprès de sa silhouette avachie à côté de laquelle je m’agenouille dans le bruissement fluide de mes robes. Lentement, je tends le bras pour attraper le sien, celui qui n’est pas blessé, et je la relève avec moi, laissant mes lèvres appliquées sur sa joue un baiser d’amitié à la faveur de notre rapprochement, avant de poursuivre, ma main toujours sur son bras reconstitué. Bien que le tissu de mon vêtement frôle ma blessure au moment de l’embrasser, je résiste à l’impulsion véhémente de déchirer l’épiderme velouté de sa joue avec mes dents.
-Est-ce qu’on asservit ses amis ? Tu es à ce point habituée à être utilisée par les Jedi et ton Aykan que tu crois que j’accepterais de faire de toi ma chose ? Dis-moi plutôt comment c’était d’être esclave pendant que ton maître profitait de ses leçons à l’académie de Korriban.
Au cours de ses trop longues années passées au temple d’Ondéron, aucun maître ne voulut de moi. Les doctrines Jedi freinaient mon plein potentiel. Elles étaient le cadenas que j’ai brisé en tournant définitivement le dos à l’Ordre, en acceptant la vérité qui me faisait depuis longtemps souffrir comme une dent gâtée finalement arrachée. En regardant Cheina, à ce point déchue, je me dis qu’elle aussi n’aurait jamais trouvé de maître si Aykan n’avait pas été là pour l’exploiter. Je crois savoir ce qu’il lui a plu, en plus de posséder une servante dévouée.
Il peut y avoir quelque chose d’excitant dans la faiblesse. L’envie qu’elle déclanche de faire souffrir encore celui qui déborde si facilement de désespoir. Un cœur trop plein de tristesse, gorgé de sanglots qui n’attend que l’aiguille mesquine pour éclater. Cheina porte si bien le pathétique qu’on a envie de se gorger de sa détresse. La façon dont ses traits gracieux se tordent au moindre de ses doutes et comme elle se désole à chaque malheur que j’abats sur son âme pleurnicharde qu’aurait dû habiter une ferme résolution durcie par le Code Jedi. D’excédée, je passe au plaisir. Celui du spectateur assistant à une représentation tragique. Peu importe ce que la brune héroïne tentera, son entreprise contre le sort funeste est promise à l’échec. Qu’elle ne s’en prenne qu’à elle-même car c’est bien elle l’auteur de sa destinée qui en a remis la plume à d’autres pour écrire la tragédie de sa vie avec l’encre sanguine puisée à même sa peau écorchée.
Maintenant je sais ce que mon ancienne camarade fit de ses années pendant lesquelles Aykan exerça ses talents dans les arts obscurs. On l’abusait. Enfin une réponse à une question qui m’avait inutilement agitée. Comment ses maîtres l’ont utilisée reste la seule zone d’ombre de ce morceau de passé qu’elle me jette sans y réfléchir et que je reçois sans émotion affichée. C’est que j’y réfléchis déjà, considérant les implications avec l’indifférence de la logique calculatrice.
Je me demande si Aykan en a tiré un bon prix en louant son élève à d’autres. Car la beauté naturelle de son peuple insouciant la désignerait d’amblée pour servir de serpillière au mal d’amour physique d’une clientèle de dépravés fortunés. Une source de revenu facile. Un rictus joue au coin de mes lèvres fermement closes. Même en la voyant si peu digne à mes pieds, je ne crois pas un seul instant qu’elle se serait montrée assez docile pour se laisser faire. A moins que la génétique n’ait conspiré à en faire le pire archétype de la zeltronne débauchée. Ce ne serait pas la première déconvenue honteuse que cette fille m’inflige. Je projette sur elle la répulsion féminine d’être prostituée. Et je me trouve dégouttée à l’idée que sa dignité soutenue par sa formation au temple ait finalement été vaincue par de jolis draps de satin et le poisseux de fantasmes sordides qui valent moins que son propre respect d’elle-même. L’état de ses bras ne me pousse pas à envisager une autre forme de servitude. L’arène pour théâtre, vouée à combattre jusqu’à la mort pour la distraction du public pariant des sommes folles sur l’amazone de Zeltros. Les utilisateurs de la Force impressionnent par leurs prouesses, mais Cheina serait-elle ressortie aussi geignarde de ses séquences meurtrières ? Il y a fort à parier que ses bras tranchés et remplacés ne soient que le résultat d’un affrontement malheureux contre un adversaire quelconque.
Brave fille. Prête à s’offrir parce qu’elle en a l’habitude. Sa "charité" est répugnante. J’en déduis que ce sont d’autres Jedi qui l’ont sans doute sortie de sa maison close et, une fois correctement attifée, ont jugé bon de la nommer chevalier en prix de consolation auquel elle ne croit pas elle-même.
Blasée, je lève mes yeux aux faibles plaques lumineuses du plafond de métal. Kalyan, elle, son Firrerreo. Ce sont tous des Jedi, des défenseurs, des gardiens, toujours en danger de mort. En souffrant dans sa cage, la petite chose inerte qui lui fait office d’élève n’a subit qu’une vilaine conséquence de sa formation de padawan. Quand on se jette sur des Sith, on se jette au milieu des flammes que rien ne peut éteindre, déchaînées par la fureur d’un ouragan, jaillies d’un éclair. Il faut s’attendre à s’y calciner le coeur, à souffrir physiquement et moralement. Ce qui aurait dû la faire regimber, à mon sens, aurait été la très probable immoralité de ce service demandé. Mais Cheina ne s’embarrasse pas de raisonnements évolués qui dépassent sa petite perception affolée de l’instant présent. La peur de la douleur. Encore. Autant pour les enseignements de nos anciens maîtres, car je me demande une fois de plus où ils ont bien pu passer dans ce charmant crâne vide. Mon regard vif retombe pour croiser la noirceur de celui de Cheina qui joue une carte que j’ai déjà en main. Au point où nous en sommes, je ne vois pas pourquoi j’aurais besoin de sa permission pour me servir d’elle.
-Tu m’offres ce que je possède déjà, ma chère. Si tu m’étais d’une quelconque utilité, je ne te renverrais tout simplement pas étant donné que je t’ai sous la main., dis-je en relevant mollement ladite main où le sabre de Darth Balasi oublié à terre vient se nicher dans ma poigne crispée.
Le padawan, aussi insignifiant soit-il, m’est le plus utile dans cette affaire. Jamais Kalyan ne lèverait le petit doigt pour moi sans moyen de pression. Je pourrais tout aussi bien garder le lot de Jedi afin de forcer son aide. Mais la Zeltronne a quelque chose à faire au temple.
-J’ai dit : Kalyan Keturah. Il dispose de talents particuliers que peu possèdent. Et il ne risquera pas plus à mes côtés qu’au cours d’une quelconque mission. Qu’il m’aide et ton padawan pourra à nouveau servir de pion au Conseil qui l’enverra aussitôt crapahuter vers le danger, la souffrance et la mort. De plus…
Quelques pas me ramènent auprès de sa silhouette avachie à côté de laquelle je m’agenouille dans le bruissement fluide de mes robes. Lentement, je tends le bras pour attraper le sien, celui qui n’est pas blessé, et je la relève avec moi, laissant mes lèvres appliquées sur sa joue un baiser d’amitié à la faveur de notre rapprochement, avant de poursuivre, ma main toujours sur son bras reconstitué. Bien que le tissu de mon vêtement frôle ma blessure au moment de l’embrasser, je résiste à l’impulsion véhémente de déchirer l’épiderme velouté de sa joue avec mes dents.
-Est-ce qu’on asservit ses amis ? Tu es à ce point habituée à être utilisée par les Jedi et ton Aykan que tu crois que j’accepterais de faire de toi ma chose ? Dis-moi plutôt comment c’était d’être esclave pendant que ton maître profitait de ses leçons à l’académie de Korriban.
Luuna Shein
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Sam 22 Oct 2011 - 14:53
Des mots à nouveaux emplis d'une logique douloureuse qui rappelle à Luuna qu'elle n'est plus rien après sa tentative d'évasion aux yeux de la sith. À présent celle-ci la considérait plus comme une jedi mais simplement comme une messagère impuissante et quelconque, n'étant même pas digne de servir de monnaie d'échange, lui préférant son propre padawan. C'était là sans l'ombre d'un doute une nouvelle façon de lui prouver son impuissance et bien que la Zeltronne en était consciente, elle n'arrivait a s'en détacher s'en trouvant encore plus affaiblie. Pourquoi fallait il que tout se passe aussi mal? Le conseil lui avait fait confiance, il lui avait rendue son rang de chevalier, lui avait confié la formation d'un padawan et malgré tout elle se retrouvait encore et toujours reléguée au rang de moins que rien.
Pour accentuer encore un peu plus cette réalité, la sith releva lentement une main usant de la force pour y guider le sabre de son ancienne amie la rendant aussi faible que n'importe qui, alors qu'elle cherchait vainement à user de la télékinésie pour empêcher la sith de la déposséder de son arme. La force l'avait quitté, remplacé par une douleur vive à la base de sa nuque qui lui arracha un gémissement de douleur alors que Khajad reprenait d'une voix froide et posée. Kalyan Keturah, elle le voulait lui et nul autre pour l'aider dans sa quête... Quel lien pouvait il y avoir entre eux pour qu'elle ne puisse se satisfaire d'un autre jedi? De quel talent parlait elle? À sa connaissance tout les jedi avaient le même savoir et étaient capable des même exploits à quelques exceptions prêtes. Le regard de la Zeltronne se posa sur la cage où se trouvait Noct, toujours inconscient, le jeune homme avait besoin de soins de toute urgence et coopérer avec l'inconnue semblait être la seule façon de lui les procurer au final ce qui ne lui plaisait guère. Ouvrant les lèvres pour accepter la demande de la sith, Luuna fut interrompue par celle-ci qui venait de se glisser à sa hauteur pour s'emparer avec douceur de son bras valide avant de l'aider à se redresser pour commettre un acte des plus improbable.
À peine debout, les lèvres de la Mirialan se glissèrent lentement contre sa joue, y déposant un baiser aussi chaste qu'imprévisible qui jeta aussitôt le trouble dans l'esprit de Luuna sur l’intérêt que pouvait lui porter l'inconnue, mais aussi sur la façon dont elle devait réagir devant cette faveur. Était-ce dans ses habitudes passées de se laisser ainsi faire en sa compagnie? Devait elle s'en inquiéter et refuser cette petite attention en s'écartant vivement? Ou bien faire elle aussi acte de présence et le lui rendre quitte à aller plus loin qu'un simple baiser amical? Qui avait il entre elles dans le passé? En une fractions de secondes des dizaines de possibilités envahirent l'esprit de l'ancienne esclave mais toutes finissait de la même façon devant l'absence de certitudes, Noct restait captif.
Dans un premier temps Luuna laissait ses préceptes de jedi prendre le dessus et s'écarter vivement, attisant la colère de la sith qui après l'avoir obligé à se soumettre à grand renfort de coups et autres brimades. Dans un autre elle détournait de sa main libre le visage de sa tortionnaire, alors qu'il s'éloignait après ce baiser et elle l’obligea à rapprocher ses lèvres des siennes pour s'en emparer avec une grande tendresse. Son corps se lova tendrement contre celui de la Mirialan alors que sa main glissait lentement contre sa chute de reins pour lui offrir les douces caresses d'une amante. Elle avait déjà offert son corps à nombres d'hommes et de femmes ces dernières années et si cela pouvait sauver Noct qu'il en soit ainsi et pourtant cela s’avéra vint puisque après que l'inconnue ait profité de ses charmeset de son corps, elle l'envoya valser dans une cellule lui promettant une vie de débauche et de soumissions parmi les sith, pour elle et son padawan. Dans le suivant à peine avait elle glissée ses lèvres contre les siennes qu'une lame rougeoyante lui traversa la poitrine la sith l'évacuant comme un vulgaire déchet ayant commit une erreur de trop.
Finalement ce fut la voix de la sith qui la fit revenir à la réalité, offrant à Luuna un point de vue sur l'amitié et ses valeurs avant de la questionner sur sa petite période d'esclavage. Ce ne fut pas tant la question, mais le fait qu'elle y incluse Aykan, qui la fit sortir de ses gonds la jeune Zeltronne s'écartant vivement d'elle vociférant une réponse amère.
"Aykan ne m'a jamais utilisé! Il m'aime! Il a tout fait pour me sauver la vie contre ce sith, tout! Il s'est même sacrifié ce jour là pour me sauver la vie et ensuite lorsqu'il pu échapper aux griffes de tes semblables il a tué ceux qui avaient profité de moi! Ceux qui avaient profité de mon corps! Il les a puni d'avoir profité de moi, il les a tués! Il... Il les a tous... Tués... Pour... Moi..."
Les mots de la jeune femme s'éteinrent comme ils étaient apparus alors qu'elle prenait conscience qu'Aykan n'avait plus rien de celui qu'elle avait toujours connu. Qu'il n'avait, malgré tout ce qu'il disait, plus rien d'un jedi et il ne faisait aucun doute que la sith pouvait lire cette information sur ses traits...
"Il... Il..."
Pour accentuer encore un peu plus cette réalité, la sith releva lentement une main usant de la force pour y guider le sabre de son ancienne amie la rendant aussi faible que n'importe qui, alors qu'elle cherchait vainement à user de la télékinésie pour empêcher la sith de la déposséder de son arme. La force l'avait quitté, remplacé par une douleur vive à la base de sa nuque qui lui arracha un gémissement de douleur alors que Khajad reprenait d'une voix froide et posée. Kalyan Keturah, elle le voulait lui et nul autre pour l'aider dans sa quête... Quel lien pouvait il y avoir entre eux pour qu'elle ne puisse se satisfaire d'un autre jedi? De quel talent parlait elle? À sa connaissance tout les jedi avaient le même savoir et étaient capable des même exploits à quelques exceptions prêtes. Le regard de la Zeltronne se posa sur la cage où se trouvait Noct, toujours inconscient, le jeune homme avait besoin de soins de toute urgence et coopérer avec l'inconnue semblait être la seule façon de lui les procurer au final ce qui ne lui plaisait guère. Ouvrant les lèvres pour accepter la demande de la sith, Luuna fut interrompue par celle-ci qui venait de se glisser à sa hauteur pour s'emparer avec douceur de son bras valide avant de l'aider à se redresser pour commettre un acte des plus improbable.
À peine debout, les lèvres de la Mirialan se glissèrent lentement contre sa joue, y déposant un baiser aussi chaste qu'imprévisible qui jeta aussitôt le trouble dans l'esprit de Luuna sur l’intérêt que pouvait lui porter l'inconnue, mais aussi sur la façon dont elle devait réagir devant cette faveur. Était-ce dans ses habitudes passées de se laisser ainsi faire en sa compagnie? Devait elle s'en inquiéter et refuser cette petite attention en s'écartant vivement? Ou bien faire elle aussi acte de présence et le lui rendre quitte à aller plus loin qu'un simple baiser amical? Qui avait il entre elles dans le passé? En une fractions de secondes des dizaines de possibilités envahirent l'esprit de l'ancienne esclave mais toutes finissait de la même façon devant l'absence de certitudes, Noct restait captif.
Dans un premier temps Luuna laissait ses préceptes de jedi prendre le dessus et s'écarter vivement, attisant la colère de la sith qui après l'avoir obligé à se soumettre à grand renfort de coups et autres brimades. Dans un autre elle détournait de sa main libre le visage de sa tortionnaire, alors qu'il s'éloignait après ce baiser et elle l’obligea à rapprocher ses lèvres des siennes pour s'en emparer avec une grande tendresse. Son corps se lova tendrement contre celui de la Mirialan alors que sa main glissait lentement contre sa chute de reins pour lui offrir les douces caresses d'une amante. Elle avait déjà offert son corps à nombres d'hommes et de femmes ces dernières années et si cela pouvait sauver Noct qu'il en soit ainsi et pourtant cela s’avéra vint puisque après que l'inconnue ait profité de ses charmeset de son corps, elle l'envoya valser dans une cellule lui promettant une vie de débauche et de soumissions parmi les sith, pour elle et son padawan. Dans le suivant à peine avait elle glissée ses lèvres contre les siennes qu'une lame rougeoyante lui traversa la poitrine la sith l'évacuant comme un vulgaire déchet ayant commit une erreur de trop.
Finalement ce fut la voix de la sith qui la fit revenir à la réalité, offrant à Luuna un point de vue sur l'amitié et ses valeurs avant de la questionner sur sa petite période d'esclavage. Ce ne fut pas tant la question, mais le fait qu'elle y incluse Aykan, qui la fit sortir de ses gonds la jeune Zeltronne s'écartant vivement d'elle vociférant une réponse amère.
"Aykan ne m'a jamais utilisé! Il m'aime! Il a tout fait pour me sauver la vie contre ce sith, tout! Il s'est même sacrifié ce jour là pour me sauver la vie et ensuite lorsqu'il pu échapper aux griffes de tes semblables il a tué ceux qui avaient profité de moi! Ceux qui avaient profité de mon corps! Il les a puni d'avoir profité de moi, il les a tués! Il... Il les a tous... Tués... Pour... Moi..."
Les mots de la jeune femme s'éteinrent comme ils étaient apparus alors qu'elle prenait conscience qu'Aykan n'avait plus rien de celui qu'elle avait toujours connu. Qu'il n'avait, malgré tout ce qu'il disait, plus rien d'un jedi et il ne faisait aucun doute que la sith pouvait lire cette information sur ses traits...
"Il... Il..."
Invité
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 23 Oct 2011 - 2:33
Pauvre fille. Comme j’ai dû lui manquer toutes ces années où je n’étais pas là pour réfléchir à sa place. Je me rends bien compte qu’il n’y a plus rien à tirer d’une telle épave qui ne me rappelle absolument pas l’amie que j’ai connu. Ces éclats au nom d’Aykan sont si ridiculement systématiques que je pourrais croire qu’on ne s’est pas contenté de robotiser ses bras mais qu’on en a aussi profité pour échanger son lobe frontal contre un processeur monté en boucle. On pourrait l’asperger d’huile de moteur et la faire sauter au milieu d’un cerceau enflammé si on suspendait le corps d’Aykan par un crochet en pleine poitrine de l’autre côté du péril. Mes épaules tressautent d’un rire léger à cette pensée burlesque que je rendrais bien réelle pour la partager avec qui voudra. Il est des endroits dans cette galaxie où il serait nombreux à se repaître du spectacle avec moi. Autant d’âmes malsaines qui n’auraient pas besoin de connaître mes raisons pour assister à la mise en scène de la souffrance et qui lèveraient leurs verres à mon nom pour me remercier de la distraction au programme d’un cirque sanglant.
Au tintement aigu d’un son familier, j’étends mon bras blessé sur le côté pour qu’il soit soigné par le droïde arrivé derrière moi. Une pince métallique stabilise le membre touché tandis qu’il étale un gel cicatrisant sur la blessure encore chaude. Ses bips interrogateurs restent sans réponse de ma part quant aux soins à apporter au Firrerreo. Je réfléchis à ce que Cheina aurait dû réfléchir en m’emparant des éléments embrouillés qu’elle me délivre. Qui sait ? Peut-être pourrais-je lui servir d’exemple, qu’elle se désencrasse les neurones. J'ai toujours eu les abrutis en horreur.
-Il n’est pas conforme à ce qu’espère ton pauvre cœur bourré de chimères. Je crois que nous en avons fait le tour., achevé-je pour elle avant d'ajouter un insidieux rappel à l'Ordre glissé aussi amicalement qu'une main tendue vers celle qui s'égare loin de son troupeau. Rappelle-toi : Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix. Tu es en train de laisser tes sentiments altérés ton jugement parce que tu refuses de voir une triste vérité qui te déplaît. Regarde ce qu’ils t’ont fait faire au nom de ton cher maître et ce qui est arrivé à ton padawan à cause d’eux si tu veux une preuve que tu n'es pas sur la bonne voie. Aykan t’a toujours utilisé, de ça j'en suis certaine et tes paroles confirment mes plus anciennes craintes à ce sujet. Quand nous étions encore toutes deux des apprenties au temple d'Ondéron.
Quand je me souciais encore de toi, idiote.
Ainsi mes soupçons concernant l’usage réservé à cette Zeltronne s’avéraient fondés. Quelle surprise. Ce que je ne peux pas comprendre c’est comment il a été possible d’en faire une chienne de maison de passe. Suffisamment affaiblie, dépassée par le nombre, n’importe qui aurait pu abuser d’elle comme d’une vulgaire fille du commun. Mais avec cette capacité à sentir et à maîtriser la Force à laquelle on l’avait formée toute une enfance et une adolescence… Comment n’a-t-elle pas pu se fabriquer une opportunité de fuite ? Était-elle constamment sous l’effet d’une drogue ou d’un limitateur mental qui aurait eu raison de sa faible volonté ? Je l’ai déjà constatée, mais son impuissance face aux aléas de l’existence me stupéfie encore. Cette godiche est simplement restée là où on l’avait laissée jusqu’à ce que son homme vienne la récupérer quand il le jugea opportun. Et qu’est-ce donc que cette glorification du massacre de ceux qui l’ont offensée en s’en servant comme d’un argument ? Un pli ironique retrousse un coin de ma bouche tandis que mes sourcils se lèvent à l’évocation du triste sort réservé aux anciens clients de Cheina.
-Aah. La clémence des Jedi, le pardon, la justice… C’est flatteur de se dire qu’il a découpé de pauvres hères en petits bouts pour tes beaux yeux, alors ? J’espère au moins que les vils profiteurs ont su qu’ils avaient tâté de la Jedi avant de mourir. Payer de sa vie le corps d’une simple esclave qui était là pour satisfaire leurs désirs ferait cher l’addition, ne crois-tu pas ?
Car oui, Cheina a-t-elle été en mesure d’ouvrir le bec pour les en informer ? Savaient-ils ce qu’elle était réellement ou bien croyaient-ils s’amuser avec une traînée comme on n’en trouve des millions au moment d’assouvir leurs petits fantasmes avec une membre de l’Ordre Jedi ? La peur des Jedi n’a pas attendu notre manigance pour s’implémenter dans les cervelles peureuses de la population galactique. Si beaucoup auraient sauté sur l’occasion d’avilir une représentante de cette organisation mystérieuse, ils auraient été tout aussi nombreux à reculer, craignant qu’elle ne fasse fondre leur encéphale avec ses pouvoirs mentaux. Peuvent-ils être reconnus comme coupables d’avoir profité d’une fille banale présentée comme offerte ? Je dirais que oui. Une âme plus charitable que la mienne dirait qu’on ne peut porter le tort de ce que l’on ignore.
-Et ce Sith contre lequel Aykan t’aurait défendu… Qui était-il ? Peux-tu me le décrire ? J’aurais bien un coupable tout désigné, mais je ne voudrais pas accuser injustement un confrère qui a connu une aussi triste fin que celui que j’ai en tête., dis-je en portant la main à mon cœur en un geste de probité factice.
Quelques pas me déportent sur la droite près de la table endommagée et je croise les bras, le sabre de Darth Balasi toujours serré dans ma main, fixant sur la Zeltronne un regard analytique.
Les pièces du puzzle s’assemblent les unes après les autres dans ma tête.
Au tintement aigu d’un son familier, j’étends mon bras blessé sur le côté pour qu’il soit soigné par le droïde arrivé derrière moi. Une pince métallique stabilise le membre touché tandis qu’il étale un gel cicatrisant sur la blessure encore chaude. Ses bips interrogateurs restent sans réponse de ma part quant aux soins à apporter au Firrerreo. Je réfléchis à ce que Cheina aurait dû réfléchir en m’emparant des éléments embrouillés qu’elle me délivre. Qui sait ? Peut-être pourrais-je lui servir d’exemple, qu’elle se désencrasse les neurones. J'ai toujours eu les abrutis en horreur.
-Il n’est pas conforme à ce qu’espère ton pauvre cœur bourré de chimères. Je crois que nous en avons fait le tour., achevé-je pour elle avant d'ajouter un insidieux rappel à l'Ordre glissé aussi amicalement qu'une main tendue vers celle qui s'égare loin de son troupeau. Rappelle-toi : Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix. Tu es en train de laisser tes sentiments altérés ton jugement parce que tu refuses de voir une triste vérité qui te déplaît. Regarde ce qu’ils t’ont fait faire au nom de ton cher maître et ce qui est arrivé à ton padawan à cause d’eux si tu veux une preuve que tu n'es pas sur la bonne voie. Aykan t’a toujours utilisé, de ça j'en suis certaine et tes paroles confirment mes plus anciennes craintes à ce sujet. Quand nous étions encore toutes deux des apprenties au temple d'Ondéron.
Quand je me souciais encore de toi, idiote.
Ainsi mes soupçons concernant l’usage réservé à cette Zeltronne s’avéraient fondés. Quelle surprise. Ce que je ne peux pas comprendre c’est comment il a été possible d’en faire une chienne de maison de passe. Suffisamment affaiblie, dépassée par le nombre, n’importe qui aurait pu abuser d’elle comme d’une vulgaire fille du commun. Mais avec cette capacité à sentir et à maîtriser la Force à laquelle on l’avait formée toute une enfance et une adolescence… Comment n’a-t-elle pas pu se fabriquer une opportunité de fuite ? Était-elle constamment sous l’effet d’une drogue ou d’un limitateur mental qui aurait eu raison de sa faible volonté ? Je l’ai déjà constatée, mais son impuissance face aux aléas de l’existence me stupéfie encore. Cette godiche est simplement restée là où on l’avait laissée jusqu’à ce que son homme vienne la récupérer quand il le jugea opportun. Et qu’est-ce donc que cette glorification du massacre de ceux qui l’ont offensée en s’en servant comme d’un argument ? Un pli ironique retrousse un coin de ma bouche tandis que mes sourcils se lèvent à l’évocation du triste sort réservé aux anciens clients de Cheina.
-Aah. La clémence des Jedi, le pardon, la justice… C’est flatteur de se dire qu’il a découpé de pauvres hères en petits bouts pour tes beaux yeux, alors ? J’espère au moins que les vils profiteurs ont su qu’ils avaient tâté de la Jedi avant de mourir. Payer de sa vie le corps d’une simple esclave qui était là pour satisfaire leurs désirs ferait cher l’addition, ne crois-tu pas ?
Car oui, Cheina a-t-elle été en mesure d’ouvrir le bec pour les en informer ? Savaient-ils ce qu’elle était réellement ou bien croyaient-ils s’amuser avec une traînée comme on n’en trouve des millions au moment d’assouvir leurs petits fantasmes avec une membre de l’Ordre Jedi ? La peur des Jedi n’a pas attendu notre manigance pour s’implémenter dans les cervelles peureuses de la population galactique. Si beaucoup auraient sauté sur l’occasion d’avilir une représentante de cette organisation mystérieuse, ils auraient été tout aussi nombreux à reculer, craignant qu’elle ne fasse fondre leur encéphale avec ses pouvoirs mentaux. Peuvent-ils être reconnus comme coupables d’avoir profité d’une fille banale présentée comme offerte ? Je dirais que oui. Une âme plus charitable que la mienne dirait qu’on ne peut porter le tort de ce que l’on ignore.
-Et ce Sith contre lequel Aykan t’aurait défendu… Qui était-il ? Peux-tu me le décrire ? J’aurais bien un coupable tout désigné, mais je ne voudrais pas accuser injustement un confrère qui a connu une aussi triste fin que celui que j’ai en tête., dis-je en portant la main à mon cœur en un geste de probité factice.
Quelques pas me déportent sur la droite près de la table endommagée et je croise les bras, le sabre de Darth Balasi toujours serré dans ma main, fixant sur la Zeltronne un regard analytique.
Les pièces du puzzle s’assemblent les unes après les autres dans ma tête.
Luuna Shein
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Dim 23 Oct 2011 - 20:42
La vérité a toujours fait souffrir lorsqu'elle éclate au grand jour...
Et d'autant plus lorsqu'une autre personne vous assaillit avec, comme si vous titiller avec jusqu'à l'instant où vous allez vous effondrer, lui faisait un bien fou. C'était cruel de la part de la sith, mais tellement bien joué que Luuna ne pouvait qu'acquiescer puisqu'elle savait parfaitement qu'elle avait raison sur un point au moins, Aykan n'était plus celui que son cœur espérait. Elle le savait depuis leurs retrouvailles, depuis ce jour où il avait éventré un homme qui s'était porté à son secours dans les ruines encore fumantes du temple jedi. Tous ces rêves, tous ces cauchemars qu'elle faisait dès qu'elle fermait les yeux a cette époque avaient cherchés à la prévenir de la véritable nature de l'homme qui allait revenir à ses côtés, mais trop certaine qu'elle avait un besoin vital de lui elle s'était mentie lui cherchant des excuses. Mais ce n'était pas le pire, elle avait mentit au conseil aussi, à Maître Don, à Maître Caldin, Maître Vahalor, elle leur avait menti à tous pour faire accepter Aykan parmi eux. Avec le temps elle avait même commencé à se mentir à elle même, cherchant des excuses à ses écarts de conduites afin d'accepter les changements indéniables qui s'étaient opérés en lui.
Avait elle subit son influence elle aussi au final?
Le choc de cette question faillit la faire chuter à nouveau contre le sol métallique du vaisseau alors que ses jambes ne la portait qu'à peine, l'obligeant à prendre appui contre un des meubles proche. C'en était trop, cela ne pouvait pas continuer ainsi, mais ce n'était pas l'avis de sa tortionnaire qui tel un loup bien décidé à ne pas lâcher son os, reprit la parole. Ne laissant aucun répit à la Zeltronne, elle dut supporter le nouvel assaut, s'étant seul déclinée en parfaite victime. A quoi bon ménager un être brisé? Autant jouer avec lui jusqu'à obtenir ce que l'on en voulait et pour ce faire il n'y avait pas meilleur moyen que de l'acculer encore et encore dans les cordes jusqu'au point de rupture et c'était ce que faisait la sith avec une application parfaite. Après avoir mise à nue la plaie, elle décida de s'y enfoncer avec violence appuyant ses dires sur ceux de la jedi à nouveau sachant parfaitement qu'il lui serait incapable de résister longtemps.
"Ils... Ils n'en savaient rien, sauf... Sauf Mait... Monsieur Ein... Au début, il savait tout et il... Il a menti... Il a profité de moi. Du fait que... Que..."
Les mots de la jedi moururent emportés par la verbe de la sith qui refit son apparition alors qu'elle s’écartait de la Zeltronne qui n'arrivait plus à garder le poids de tous ses secrets, son esprit assailli de "souvenirs" contradictoires. Elle revoyait l'homme qu'elle avait entrevu plus tôt, un homme dont elle ne distinguait que le sabre pourpre qui tranchait son bras dans un rire sourd accompagnant son hurlement de douleur.
"Je n'en sais rien... Je n'en sais rien... Je ne m'en rappelle pas, je ne..."
Battu dans tout les sens du terme, la jedi se laissa retomber sur le sol redressant la tête pour dévisager son ancienne amie le visage toujours aussi marquée. Elle n'avait plus aucune envie de lutter, elle n'en était plus capable puisque quelque soit sa décision quelqu'un allait en souffrir. Si elle repartait au temple seule Noct allait subir des supplices des plus affreux, mais si elle restait ici avec lui, Aykan serait capable du pire pour la retrouver...
"Je ne me rappelle de rien du tout de cette époque, ni d'Aykan, ni de toi, ni de ce Kalyan que tu veux... On m'avait dit que j'étais née ainsi, une esclave, tous étaient d'accord... Je ne me rappelle de rien, juste quelques images... Aykan, ce sith qui..."
Lentement elle écarta ses bras robotiques dévoilant ce que son vis à vis connaissait déjà en arrachant de sa main valide un pan de chaire synthétique qui couvrait ses bras, mais aussi une partie de son cou où se trouvait d'anciennes cellules d’énergies.
"Ça n'a aucune importance à présent de toute façon... Soigne mon padawan s'il te plaît, soigne le et je ferai ce que tu veux. Je dirai à ce jedi de venir, je dirai au conseil ce qu'est Aykan, je le ferai bannir du temple, je dirai à tous que je suis une incapable si tu le veux, mais soigne Noct... Et promet moi de ne pas lui faire de mal si je t'obéis. Il n'a pas mérité ça, il devrait pouvoir rentrer au temple, c'est moi qui devrait souffrir, pas lui... "
Avait elle subit son influence elle aussi au final?
Le choc de cette question faillit la faire chuter à nouveau contre le sol métallique du vaisseau alors que ses jambes ne la portait qu'à peine, l'obligeant à prendre appui contre un des meubles proche. C'en était trop, cela ne pouvait pas continuer ainsi, mais ce n'était pas l'avis de sa tortionnaire qui tel un loup bien décidé à ne pas lâcher son os, reprit la parole. Ne laissant aucun répit à la Zeltronne, elle dut supporter le nouvel assaut, s'étant seul déclinée en parfaite victime. A quoi bon ménager un être brisé? Autant jouer avec lui jusqu'à obtenir ce que l'on en voulait et pour ce faire il n'y avait pas meilleur moyen que de l'acculer encore et encore dans les cordes jusqu'au point de rupture et c'était ce que faisait la sith avec une application parfaite. Après avoir mise à nue la plaie, elle décida de s'y enfoncer avec violence appuyant ses dires sur ceux de la jedi à nouveau sachant parfaitement qu'il lui serait incapable de résister longtemps.
"Ils... Ils n'en savaient rien, sauf... Sauf Mait... Monsieur Ein... Au début, il savait tout et il... Il a menti... Il a profité de moi. Du fait que... Que..."
Les mots de la jedi moururent emportés par la verbe de la sith qui refit son apparition alors qu'elle s’écartait de la Zeltronne qui n'arrivait plus à garder le poids de tous ses secrets, son esprit assailli de "souvenirs" contradictoires. Elle revoyait l'homme qu'elle avait entrevu plus tôt, un homme dont elle ne distinguait que le sabre pourpre qui tranchait son bras dans un rire sourd accompagnant son hurlement de douleur.
"Je n'en sais rien... Je n'en sais rien... Je ne m'en rappelle pas, je ne..."
Battu dans tout les sens du terme, la jedi se laissa retomber sur le sol redressant la tête pour dévisager son ancienne amie le visage toujours aussi marquée. Elle n'avait plus aucune envie de lutter, elle n'en était plus capable puisque quelque soit sa décision quelqu'un allait en souffrir. Si elle repartait au temple seule Noct allait subir des supplices des plus affreux, mais si elle restait ici avec lui, Aykan serait capable du pire pour la retrouver...
"Je ne me rappelle de rien du tout de cette époque, ni d'Aykan, ni de toi, ni de ce Kalyan que tu veux... On m'avait dit que j'étais née ainsi, une esclave, tous étaient d'accord... Je ne me rappelle de rien, juste quelques images... Aykan, ce sith qui..."
Lentement elle écarta ses bras robotiques dévoilant ce que son vis à vis connaissait déjà en arrachant de sa main valide un pan de chaire synthétique qui couvrait ses bras, mais aussi une partie de son cou où se trouvait d'anciennes cellules d’énergies.
"Ça n'a aucune importance à présent de toute façon... Soigne mon padawan s'il te plaît, soigne le et je ferai ce que tu veux. Je dirai à ce jedi de venir, je dirai au conseil ce qu'est Aykan, je le ferai bannir du temple, je dirai à tous que je suis une incapable si tu le veux, mais soigne Noct... Et promet moi de ne pas lui faire de mal si je t'obéis. Il n'a pas mérité ça, il devrait pouvoir rentrer au temple, c'est moi qui devrait souffrir, pas lui... "
Invité
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Lun 31 Oct 2011 - 18:02
Il a profité de moi, dit-elle. L’histoire de sa vie. Chacun à notre façon, nous avons tous extirpé quelque chose à cette fille. Ce que je lui demande ne peut pas plus lui enlever que ce qu’on lui a déjà pris par le passé. Son maître Ein a eu sa dignité, son maître Larss l’a dépossédée de sa personnalité. Moi, je ne veux rien d’autre que sa coopération.
Dans ma tête, je vois parfaitement ce sournois d’Aykan se débarrasser de ses derniers liens avec l’Ordre Jedi en refourguant sa piètre padawan devenue encombrante aux bons soins d’un maquereau. Un test de passage, plus fort et dégradant que le simple abandon de son élève, un acte délicieusement horrible ayant le pouvoir de lui ouvrir les portes de notre académie et, encore plus précieux, l’enseignement d’un Sith. Darth Balasi. Le coups bas a dû beaucoup plaire au vieux tordu. Je suis sûre qu’il s’agit de cet humain quand bien même les bégaiements de Cheina ne confirment rien. De toute façon, elle est bien trop perdue dans ses illusions et m’aurait certainement brodé une autre fable épineuse, mais conservant l’écoeurant parfum de l’eau de rose. Je n’image pas cet homme saluer par la clémence le quelconque sacrifice d’un Jedi. C’est un précepte de leur philosophie, soit. Qu’ils en payent les conséquences face à des adversaires qui suivent d’autres principes.
Quand on voit un dégoûtant cloporte ramper sur le sol, n’est-il pas logique d’en venir à bout en l’écrasant sous sa semelle ? La Zeltronne m’inspire autant que cet insecte. Je l’ai relevé uniquement pour la voir s’effondrer à nouveau sous le fardeau de la vérité. Elle comprend et flanche quand un tempérament plus fort que le sien encaisserait et supporterait le poids des mots armé de sa détermination. Je rejette et rejetterai toujours cette défaite qu’elle accepte !
Puis elle finit par me révéler quelque chose qui jette brusquement autant de lumière sur sa situation que son amnésie a dû la plonger dans les ténèbres totales. Ma première réaction est de remettre en doute cet aveu, mais il colle trop bien avec ce que j’ai devant les yeux et le manque d’émotions constatées en me revoyant si changée après toutes ces années passées loin l’une de l’autre. Elle dit que toutes ces histoires ne valent plus rien. D’une certaine façon, je suis d’accord. Il n’y a rien de méritant à en tirer, hormis des explications à son attitude manquant de rigueur. Sa perte de mémoire, si elle me soulage de mon ressentiment plein de honte d’avoir un jour apprécié ce que je commençais à considérer comme une misérable décérébrée, ne lui accorde aucune excuse. Elle a parfaitement mérité de se retrouver attachée à cette table et de souffrir comme son comportement m’a serré le cœur. Elle a bien déserté notre amitié pour adorer son bellâtre et ce ne sera pas facile d’entrer à nouveau dans mon coeur.
-Je suis sûre que le Conseil sera bien heureux d’apprendre qu’ils avaient un sarlacc enfoui dans le secret de leur temple si bien gardé. Je peine encore à croire qu’Aykan se soit terré tout ce temps parmi des Jedi. AD-8, occupes-toi de ça., dis-je en désignant le padawan de Cheina d’un index nonchalamment pointé sur la forme silencieuse et carbonisée.
Même si son espèce guérit vite, il aura peut-être en effet besoin d’un peu d’aide médicale pour ne pas développer des infections et être encore utile à quelque chose. Je réponds d’un léger signe de tête aux suppliques de mon ex-camarade, un geste ambigu qui pourrait signifier mon assentiment à garder le Firrerreo indemne comme témoigner du fait que je trouve les demandes de son maître aussi vaines que désespérées.
-Je le rendrai en bon état au Chevalier Keturah. Tu ne t’en rappelles pas, mais j’ai toujours été très soigneuse.
Ce qui ne veut pas dire que je n’expérimenterai rien sur lui. A commencer par la validité de mon implant. Je ne pourrai pas observer des résultats objectifs et recevables avec la tentative d’évasion ratée de la jeune femme à la peau orangée. Là encore, elle est la fautive de ce qui attend le garçon. Oui, il souffrira. Oui, elle mérite aussi de souffrir, mais elle le fait déjà, bien que la douleur ne soit pas physique.
Un bref instant passe alors que je réfléchis toujours. Tout à fait d'accord, elle s’est montrée pathétique, mais il y a une raison. La pauvre est bien mal guidée. Depuis l’enfance au milieu de son peuple de têtes creuses, sevrée de dogmes bancals par la suite avant de succomber à l’influence d’Aykan, perdre la mémoire et être réduite en esclavage avant d’être à nouveau jetée sur Ondéron parmi les idées fausses des Jedi. Cheina suit la mauvaise lumière, un feu follet qui est en train de la faire s’enliser dans les marécages de la médiocrité.
-Une incapable as-tu dis ? C’est plutôt faux. Clouée à cette table, tu as tout de même su t’en délivrer. Tu as échoué parce que tu n’avais aucun plan pour servir ton évasion. Tu t’es bêtement ruée jusqu’à ton padawan qui ne t’étais d’aucun secours. Incapable, non. Induite en erreur, oui. Car ce sont là les conséquences de tes belles et bonnes croyances mal placées. Tu devrais réfléchir toute seule à ce qui s’est passé ici. Avant de courir pleurnicher dans les bras réconfortant d’un frère jedi qui remplira ta tête d’encore plus d’inepties. N’attends de personne qu’il te dise qui tu es, Cheina. N’attends pas des Jedi qu’ils t’aident à te retrouver en en profitant pour t’endoctriner comme ils le font des enfants à l’esprit aussi malléable que toi qui ne te souviens plus de rien. Découvres par toi-même qui tu es. Et peut-être nous aurons plus à nous dire.
J’avance de quelques pas pour me retrouver face à elle et je lui tends le sabre que j’avais fait venir dans ma main, l’avertissement au regard.
-Nous sommes d’accord ?
Dans ma tête, je vois parfaitement ce sournois d’Aykan se débarrasser de ses derniers liens avec l’Ordre Jedi en refourguant sa piètre padawan devenue encombrante aux bons soins d’un maquereau. Un test de passage, plus fort et dégradant que le simple abandon de son élève, un acte délicieusement horrible ayant le pouvoir de lui ouvrir les portes de notre académie et, encore plus précieux, l’enseignement d’un Sith. Darth Balasi. Le coups bas a dû beaucoup plaire au vieux tordu. Je suis sûre qu’il s’agit de cet humain quand bien même les bégaiements de Cheina ne confirment rien. De toute façon, elle est bien trop perdue dans ses illusions et m’aurait certainement brodé une autre fable épineuse, mais conservant l’écoeurant parfum de l’eau de rose. Je n’image pas cet homme saluer par la clémence le quelconque sacrifice d’un Jedi. C’est un précepte de leur philosophie, soit. Qu’ils en payent les conséquences face à des adversaires qui suivent d’autres principes.
Quand on voit un dégoûtant cloporte ramper sur le sol, n’est-il pas logique d’en venir à bout en l’écrasant sous sa semelle ? La Zeltronne m’inspire autant que cet insecte. Je l’ai relevé uniquement pour la voir s’effondrer à nouveau sous le fardeau de la vérité. Elle comprend et flanche quand un tempérament plus fort que le sien encaisserait et supporterait le poids des mots armé de sa détermination. Je rejette et rejetterai toujours cette défaite qu’elle accepte !
Puis elle finit par me révéler quelque chose qui jette brusquement autant de lumière sur sa situation que son amnésie a dû la plonger dans les ténèbres totales. Ma première réaction est de remettre en doute cet aveu, mais il colle trop bien avec ce que j’ai devant les yeux et le manque d’émotions constatées en me revoyant si changée après toutes ces années passées loin l’une de l’autre. Elle dit que toutes ces histoires ne valent plus rien. D’une certaine façon, je suis d’accord. Il n’y a rien de méritant à en tirer, hormis des explications à son attitude manquant de rigueur. Sa perte de mémoire, si elle me soulage de mon ressentiment plein de honte d’avoir un jour apprécié ce que je commençais à considérer comme une misérable décérébrée, ne lui accorde aucune excuse. Elle a parfaitement mérité de se retrouver attachée à cette table et de souffrir comme son comportement m’a serré le cœur. Elle a bien déserté notre amitié pour adorer son bellâtre et ce ne sera pas facile d’entrer à nouveau dans mon coeur.
-Je suis sûre que le Conseil sera bien heureux d’apprendre qu’ils avaient un sarlacc enfoui dans le secret de leur temple si bien gardé. Je peine encore à croire qu’Aykan se soit terré tout ce temps parmi des Jedi. AD-8, occupes-toi de ça., dis-je en désignant le padawan de Cheina d’un index nonchalamment pointé sur la forme silencieuse et carbonisée.
Même si son espèce guérit vite, il aura peut-être en effet besoin d’un peu d’aide médicale pour ne pas développer des infections et être encore utile à quelque chose. Je réponds d’un léger signe de tête aux suppliques de mon ex-camarade, un geste ambigu qui pourrait signifier mon assentiment à garder le Firrerreo indemne comme témoigner du fait que je trouve les demandes de son maître aussi vaines que désespérées.
-Je le rendrai en bon état au Chevalier Keturah. Tu ne t’en rappelles pas, mais j’ai toujours été très soigneuse.
Ce qui ne veut pas dire que je n’expérimenterai rien sur lui. A commencer par la validité de mon implant. Je ne pourrai pas observer des résultats objectifs et recevables avec la tentative d’évasion ratée de la jeune femme à la peau orangée. Là encore, elle est la fautive de ce qui attend le garçon. Oui, il souffrira. Oui, elle mérite aussi de souffrir, mais elle le fait déjà, bien que la douleur ne soit pas physique.
Un bref instant passe alors que je réfléchis toujours. Tout à fait d'accord, elle s’est montrée pathétique, mais il y a une raison. La pauvre est bien mal guidée. Depuis l’enfance au milieu de son peuple de têtes creuses, sevrée de dogmes bancals par la suite avant de succomber à l’influence d’Aykan, perdre la mémoire et être réduite en esclavage avant d’être à nouveau jetée sur Ondéron parmi les idées fausses des Jedi. Cheina suit la mauvaise lumière, un feu follet qui est en train de la faire s’enliser dans les marécages de la médiocrité.
-Une incapable as-tu dis ? C’est plutôt faux. Clouée à cette table, tu as tout de même su t’en délivrer. Tu as échoué parce que tu n’avais aucun plan pour servir ton évasion. Tu t’es bêtement ruée jusqu’à ton padawan qui ne t’étais d’aucun secours. Incapable, non. Induite en erreur, oui. Car ce sont là les conséquences de tes belles et bonnes croyances mal placées. Tu devrais réfléchir toute seule à ce qui s’est passé ici. Avant de courir pleurnicher dans les bras réconfortant d’un frère jedi qui remplira ta tête d’encore plus d’inepties. N’attends de personne qu’il te dise qui tu es, Cheina. N’attends pas des Jedi qu’ils t’aident à te retrouver en en profitant pour t’endoctriner comme ils le font des enfants à l’esprit aussi malléable que toi qui ne te souviens plus de rien. Découvres par toi-même qui tu es. Et peut-être nous aurons plus à nous dire.
J’avance de quelques pas pour me retrouver face à elle et je lui tends le sabre que j’avais fait venir dans ma main, l’avertissement au regard.
-Nous sommes d’accord ?
Luuna Shein
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Ven 4 Nov 2011 - 0:10
Le cœur de la jeune Zeltronne se serra dans sa poitrine lorsque l'inconnue reprit ses dires, lorsqu'elle assura que le conseil serait bien heureux d'apprendre ce qu'elle leur cachait depuis longtemps. Comment allaient ils prendre la chose ? Eux qui lui avait fait confiance, elle les avaient trahi par amour pour un homme mort depuis longtemps... Au plus profond d'elle elle avait toujours su qu'il était bien différant, mais elle était certaine que ce n'était pas une mauvaise chose et qu'il allait bien vite de remettre dans le droit chemin à ses côtès... Seulement elle ne connaissait qu'une infime partie de la vérité, qu'une infime partie de ce qu'il avait fait pour la retrouver, pour la garder contre lui et se l’accaparer comme une pierre précieuse.
Certs, cela avait flatté son égaux, elle se sentait enfin importante aux yeux d'une personne qui n'avait pas d'yeux que pour ses formes et c'était sans doute cela qui l'avait incité à mentir. Était-ce ce mensonge qui l'avait poussé à s'éloigner des gens chers à son cœur ? Mike, Sélène... Malgré toutes les belles paroles qu'elle avait eut avec Lyrae et ensuite, elle n'avait fait aucun effort pour les revoir... S’inquiétaient ils pour elle en ce moment ? Aykan était il a sa recherche ? Sans doute et leur confrontation à venir n'allait pas être facile, comment pouvait elle lui annoncer cela sans qu'il entre dans une rage folle ? Rejetant toutes ces questions, Luuna replongea son attention sur Khajad qui venait d'ordonner à son droïde de s'occuper de Noct avant de la rassurer sur un point important, à savoir l'état de santé du jeune homme lors de leur retrouvailles. Elle se doutait déjà qu'il allait lui en vouloir de l'avoir ainsi abandonné, elle était son maître et aurait du trouver une façon de la protéger, mais elle en avait été incapable. Leur seul salut à présent était ce chevalier jedi qu'elle devait envoyer en pâture à cette sith...
"Merci... Merci de le soigner... Je.. j'espère que vous tiendrez parole..."
Des mots délicats, prononcés avec un peur palpable, la peur de ne plus jamais retrouver Noct tel qu'il était, que lui aussi change comme Aykan par sa faute. À cette instant, le regard posé sur le silhouette du jeune homme, Luuna ne pouvait que regretter son choix de prendre sous sa coupe un padawan. Cette fierté qu'elle avait ressentit lorsque Maître Don lui avait annoncé qu'elle avait fait suffisamment de progrès pour assurer la fin de formation d'un padawan avait laissé place à une honte sans bornes. C'est cet instant que Khajad choisi pour contre attaquer de la façon la plus sournoise qui soit en offrant le doute à un esprit déjà affaibli.
Les jedis... Était il possible qu'ils aient cherchés à l'égarer aussi volontairement ? Non... On ne lui aurait pas permis de faire autant de recherches sur son passé, on ne lui aurait pas offert un entraînement à nouveau... Elle était une jedi dans le temps et elle se plaisait à l'être c'était une certitude alors pourquoi lui suggérer que les jedis l'avaient trompés ? Était ce parce qu'elle avait été envoyée au front ? Chassant toutes ses questions auxquelles elle ne trouverait aucune réponse dans l’immédiat, Luuna leva lentement son bras valide pour laisser ses doigts robotique se refermer sur le sabre tendu sans essayer le moindre instant de briser sa situation. Elle était vaincue et se débattre ne ferait qu'offrir à l'inconnue une raison supplémentaire de faire souffrir Noct...
"Oui... Je vais demander à ce chevalier de venir pour libérer mon padawan... Je lui expliquerai ce que vous m'avez dit..."
Regardant une nouvelle fois Noct entrain de se faire soigner, Luuna rassembla ses idées pour se rendre compte qu'il y avait un lacune plutôt importante dans les explications qu'elle comptait offrir au chevalier Keturah.
"Je... Il ne manque qu'une seule chose... votre nom... Pour savoir vers qui je vais l'envoyer..."
Certs, cela avait flatté son égaux, elle se sentait enfin importante aux yeux d'une personne qui n'avait pas d'yeux que pour ses formes et c'était sans doute cela qui l'avait incité à mentir. Était-ce ce mensonge qui l'avait poussé à s'éloigner des gens chers à son cœur ? Mike, Sélène... Malgré toutes les belles paroles qu'elle avait eut avec Lyrae et ensuite, elle n'avait fait aucun effort pour les revoir... S’inquiétaient ils pour elle en ce moment ? Aykan était il a sa recherche ? Sans doute et leur confrontation à venir n'allait pas être facile, comment pouvait elle lui annoncer cela sans qu'il entre dans une rage folle ? Rejetant toutes ces questions, Luuna replongea son attention sur Khajad qui venait d'ordonner à son droïde de s'occuper de Noct avant de la rassurer sur un point important, à savoir l'état de santé du jeune homme lors de leur retrouvailles. Elle se doutait déjà qu'il allait lui en vouloir de l'avoir ainsi abandonné, elle était son maître et aurait du trouver une façon de la protéger, mais elle en avait été incapable. Leur seul salut à présent était ce chevalier jedi qu'elle devait envoyer en pâture à cette sith...
"Merci... Merci de le soigner... Je.. j'espère que vous tiendrez parole..."
Des mots délicats, prononcés avec un peur palpable, la peur de ne plus jamais retrouver Noct tel qu'il était, que lui aussi change comme Aykan par sa faute. À cette instant, le regard posé sur le silhouette du jeune homme, Luuna ne pouvait que regretter son choix de prendre sous sa coupe un padawan. Cette fierté qu'elle avait ressentit lorsque Maître Don lui avait annoncé qu'elle avait fait suffisamment de progrès pour assurer la fin de formation d'un padawan avait laissé place à une honte sans bornes. C'est cet instant que Khajad choisi pour contre attaquer de la façon la plus sournoise qui soit en offrant le doute à un esprit déjà affaibli.
Les jedis... Était il possible qu'ils aient cherchés à l'égarer aussi volontairement ? Non... On ne lui aurait pas permis de faire autant de recherches sur son passé, on ne lui aurait pas offert un entraînement à nouveau... Elle était une jedi dans le temps et elle se plaisait à l'être c'était une certitude alors pourquoi lui suggérer que les jedis l'avaient trompés ? Était ce parce qu'elle avait été envoyée au front ? Chassant toutes ses questions auxquelles elle ne trouverait aucune réponse dans l’immédiat, Luuna leva lentement son bras valide pour laisser ses doigts robotique se refermer sur le sabre tendu sans essayer le moindre instant de briser sa situation. Elle était vaincue et se débattre ne ferait qu'offrir à l'inconnue une raison supplémentaire de faire souffrir Noct...
"Oui... Je vais demander à ce chevalier de venir pour libérer mon padawan... Je lui expliquerai ce que vous m'avez dit..."
Regardant une nouvelle fois Noct entrain de se faire soigner, Luuna rassembla ses idées pour se rendre compte qu'il y avait un lacune plutôt importante dans les explications qu'elle comptait offrir au chevalier Keturah.
"Je... Il ne manque qu'une seule chose... votre nom... Pour savoir vers qui je vais l'envoyer..."
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Invité
# Re: Funestes retrouvailles |PV Luuna et Noct| - Mer 9 Nov 2011 - 21:37
Espère et croise les doigts, ma belle. Pries pour que le Conseil t’accorde ce que je veux. Oh, je sais comme les Jedi peuvent être détestablement perfides au nom de leurs intérêts qu’ils nomment fort joliment idéaux. Je sais comme ils peuvent mépriser les sentiments qui ne les touchent plus, confinés dans leur tiède bonté qu’ils offrent par habitude. Quelle plaisanterie ! Ce n’est pas de moi que tu devrais craindre une trahison, mais d’eux. Essayeront-ils de stopper le mal que je représente au mépris d’un malheureux apprenti en me tendant un piège fatal pour la vie de ton padawan ? Mesureront-ils l’importance que ton affection imméritée accorde à ce garçon qui te laisse souffrir seule face à moi ? Tu devrais me donner l’accolade pour avoir au moins mêlées vos souffrances en brûlant sa peau de jouvenceau contre la barrière de sa prison.
Le pauvre petit était trop épuisé pour s’éveiller et verser ses larmes dévouées à la douleur de sa maîtresse. Les multiples bras du droïde devraient déchirer sa chair rôtie jusqu’à son organe palpitant au creux de sa poitrine pour que je te l’offre. Ce serait l’unique façon pour toi de le toucher au cœur, cet oublieux. Le garçon est un fardeau pour toi et, moi qui fut ton amie, j’espère que tu t’en débarrasseras quand Kalyan te le remettra. Si le beau Jedi ramène son appât… J’attends notre rencontre avec une impatience terrible qui me brûle toute entière. J’ai tellement d’espoirs placés en Kalyan.
Et pour toi Cheina, je ne ressens plus rien. Tu as coulé comme une pierre au fond de ta rivière de larmes. J’accepte ta passivité avec indifférence quand je te rends le sabre laser du maître d’Aykan. Rien de toi ne peut plus me surprendre maintenant que je sais quel trou noir est devenu ta mémoire. C’est dans ce vortex que mon image s’est perdue avec les souvenirs de ton passé, ton identité. J’ai sauvé une inconnue, me suis vengée d’une stupide amnésique. Cheina est morte depuis un certain temps et je ne sais si ce qu’elle va décider de devenir me satisfera plus que ce qu’elle avait fini par être sous le joug d’Aykan. Seras-tu seulement capable de te reconstruire de nouveau sans sombrer dans la facilité d’une ancienne vie déjà usée, une vie détruite qui n’a plus rien à t’apporter que ce pathétisme qui me hérisse ou m’amuse. J’ai tiré un trait sur cette fille que j’ai connu au Temple, cette Zeltronne n’existe plus. Peu importe qu’elle se déguise en Jedi, elle erre aussi misérablement que si son maître Ein l’avait relâchée sans qu’elle reprenne connaissance de sa nature d’utilisatrice de la Force.
-C’est vrai, tu ne te souviens plus de Khajad. Khajad Unathi. Kalyan devrait se souvenir de moi, lui, et pourtant j’ai passé tellement moins de temps avec cet homme qu’avec toi, ma chère. Du temps littéralement perdu comme tout ce qui peut me rattacher aux Jedi. L’Ordre a subi tellement de deuils dernièrement. Mon souvenir doit gésir dans la mémoire éteinte de beaucoup de morts.
Combien d’entre eux ont emporté mon nom dans l’oubli de la tombe, posé sur la silhouette insignifiante d’une adolescente au visage ingrat ?
-A la lumière de ce constat, j’affirme que tu es chanceuse aujourd’hui. Tu ne feras pas partie de ces trépassés pour la Cause. Cela aurait été cliché de mourir empilée sur ton padawan aux pieds du masqué et de sa tique rougeaude.
Lentement, je recule de quelques pas silencieux. Ma main se relève de moitié presque pour la saluer. Effectivement, je m’apprête à lui dire au revoir.
-Dis à Kalyan de me chercher sur Taris. Bon retour, Cheina.
Et je sers, je sers jusqu’à la priver d’air et lui faire perdre connaissance, mon poing refermé sur sa gorge par l’entremise de la Force. Ses pauvres yeux de biche avaient l’air vaincu, mais je ne veux pas de mauvaises surprises pendant que je m’arrange pour contacter les laquais qui la rapatrieront ainsi qu’une vulgaire marchandise abrutie par les drogues sur la planète de notre passé commun, sur Ondéron.
Quand elle s’effondre avec la lourdeur d’une chose morte, je garde la satisfaction victorieuse de lui avoir arraché mon dû. Finalement ! Aykan, Kalyan. Je les aurai tous les deux. Ce triomphe, je le savoure. Il monte sur mes lèvres l’étendard d’un sourire avide et repus à la fois. Il y a un tel abîme dans cette pensée de réussite que je prends plaisir à considérer, flattée par la délectation narcissique de me trouver au sommet du champ de ruine, de malheureuses espérances foulées à mes pieds. Car cet abîme ouvert sur la désolation enclose dans le corps de Cheina, je le surplombe. La Zeltronne ne s’en rend probablement pas compte, pourtant elle me doit le salut à travers son malheur. Au-delà de sa vie épargnée par une sorte d’erreur.
Pour l’instant je n’ai dans le cœur que le plaisir aigu de la justice sauvagement rendue.
Le pauvre petit était trop épuisé pour s’éveiller et verser ses larmes dévouées à la douleur de sa maîtresse. Les multiples bras du droïde devraient déchirer sa chair rôtie jusqu’à son organe palpitant au creux de sa poitrine pour que je te l’offre. Ce serait l’unique façon pour toi de le toucher au cœur, cet oublieux. Le garçon est un fardeau pour toi et, moi qui fut ton amie, j’espère que tu t’en débarrasseras quand Kalyan te le remettra. Si le beau Jedi ramène son appât… J’attends notre rencontre avec une impatience terrible qui me brûle toute entière. J’ai tellement d’espoirs placés en Kalyan.
Et pour toi Cheina, je ne ressens plus rien. Tu as coulé comme une pierre au fond de ta rivière de larmes. J’accepte ta passivité avec indifférence quand je te rends le sabre laser du maître d’Aykan. Rien de toi ne peut plus me surprendre maintenant que je sais quel trou noir est devenu ta mémoire. C’est dans ce vortex que mon image s’est perdue avec les souvenirs de ton passé, ton identité. J’ai sauvé une inconnue, me suis vengée d’une stupide amnésique. Cheina est morte depuis un certain temps et je ne sais si ce qu’elle va décider de devenir me satisfera plus que ce qu’elle avait fini par être sous le joug d’Aykan. Seras-tu seulement capable de te reconstruire de nouveau sans sombrer dans la facilité d’une ancienne vie déjà usée, une vie détruite qui n’a plus rien à t’apporter que ce pathétisme qui me hérisse ou m’amuse. J’ai tiré un trait sur cette fille que j’ai connu au Temple, cette Zeltronne n’existe plus. Peu importe qu’elle se déguise en Jedi, elle erre aussi misérablement que si son maître Ein l’avait relâchée sans qu’elle reprenne connaissance de sa nature d’utilisatrice de la Force.
-C’est vrai, tu ne te souviens plus de Khajad. Khajad Unathi. Kalyan devrait se souvenir de moi, lui, et pourtant j’ai passé tellement moins de temps avec cet homme qu’avec toi, ma chère. Du temps littéralement perdu comme tout ce qui peut me rattacher aux Jedi. L’Ordre a subi tellement de deuils dernièrement. Mon souvenir doit gésir dans la mémoire éteinte de beaucoup de morts.
Combien d’entre eux ont emporté mon nom dans l’oubli de la tombe, posé sur la silhouette insignifiante d’une adolescente au visage ingrat ?
-A la lumière de ce constat, j’affirme que tu es chanceuse aujourd’hui. Tu ne feras pas partie de ces trépassés pour la Cause. Cela aurait été cliché de mourir empilée sur ton padawan aux pieds du masqué et de sa tique rougeaude.
Lentement, je recule de quelques pas silencieux. Ma main se relève de moitié presque pour la saluer. Effectivement, je m’apprête à lui dire au revoir.
-Dis à Kalyan de me chercher sur Taris. Bon retour, Cheina.
Et je sers, je sers jusqu’à la priver d’air et lui faire perdre connaissance, mon poing refermé sur sa gorge par l’entremise de la Force. Ses pauvres yeux de biche avaient l’air vaincu, mais je ne veux pas de mauvaises surprises pendant que je m’arrange pour contacter les laquais qui la rapatrieront ainsi qu’une vulgaire marchandise abrutie par les drogues sur la planète de notre passé commun, sur Ondéron.
Quand elle s’effondre avec la lourdeur d’une chose morte, je garde la satisfaction victorieuse de lui avoir arraché mon dû. Finalement ! Aykan, Kalyan. Je les aurai tous les deux. Ce triomphe, je le savoure. Il monte sur mes lèvres l’étendard d’un sourire avide et repus à la fois. Il y a un tel abîme dans cette pensée de réussite que je prends plaisir à considérer, flattée par la délectation narcissique de me trouver au sommet du champ de ruine, de malheureuses espérances foulées à mes pieds. Car cet abîme ouvert sur la désolation enclose dans le corps de Cheina, je le surplombe. La Zeltronne ne s’en rend probablement pas compte, pourtant elle me doit le salut à travers son malheur. Au-delà de sa vie épargnée par une sorte d’erreur.
Pour l’instant je n’ai dans le cœur que le plaisir aigu de la justice sauvagement rendue.
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