Le Masque de la Force
# Event III - Vive la Diplomatie ! - Dim 22 Mai 2011 - 16:07
Sur Alderaan, la jeune Aor’Ashar a été confiée à Arkel Valhöll pour une mission d’ordre diplomatique. A priori, tout se déroulait comme prévu : le palais dans lequel on les avait conviés pour assurer l’entente entre les deux plus grosses familles nobles d’Alderaan sur la politique, si possible de paix, à suivre pour les prochains mois, est très confortable. Mais peu à peu, le soir de la rencontre somptueuse à laquelle assistent les deux Jedi, la conversation dérive : un droïde a annoncé que les Holonews diffusaient une nouvelle étonnante : les Jedi attaqueraient les mondes du Noyau… Alderaan y compris. Quelques personnes s’insurgent en pointant un doigt vers Arkel et Aor’ashar : « Traîtres ! Ils sont dangereux ! » s’écrie l’un des dirigeants. Et juste derrière, un jeune homme aux cheveux clairs, dont on ne sait par qui il a été invité, sourit d’un air narquois.
Seuls les joueurs Arkel Valhöll , Aor’ashar et Kaze Toldran sont autorisés à poster dans ce sujet.
Leur ordre de passage : Arkel – Kaze – Aor’
Votre combat est une joute verbale ! Vous devez donc utiliser la parole pour convaincre autour de vous qu’il faut –ou non, selon votre camp- faire confiance aux Jedi. Vous serez jugés sur la pertinence des propos de votre personnage mais aussi sur son charisme, la beauté (ou « classitude ») de sa façon de parler, et la qualité générale de votre RP. Bonne chance.]
Seuls les joueurs Arkel Valhöll , Aor’ashar et Kaze Toldran sont autorisés à poster dans ce sujet.
Leur ordre de passage : Arkel – Kaze – Aor’
Votre combat est une joute verbale ! Vous devez donc utiliser la parole pour convaincre autour de vous qu’il faut –ou non, selon votre camp- faire confiance aux Jedi. Vous serez jugés sur la pertinence des propos de votre personnage mais aussi sur son charisme, la beauté (ou « classitude ») de sa façon de parler, et la qualité générale de votre RP. Bonne chance.]
Arkel Valhöll
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Dim 22 Mai 2011 - 22:35
Maître Don et le chevalier Valhöll étaient dans la chambre d'une jeune novice qui allait effectuer une de ses premières sorties en compagnie d'un professeur. Aora semblait étonnait de voir devant sa porte deux vénérables (encore que … ^^) jedi. Maitre Don lui expliqua qu'elle avait l'âge pour avoir un maître bien à elle qui suivrait son instruction jusqu'à la fin de sa formation. Cependant Arkel n'était pas cet homme là, elle l'accompagnait juste pour cette fois, puis serait remplacer par un autre chevalier, ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle trouve le précepteur qui lui corresponde.
Arkel s'était présenté avec un grand sourire doux avant que le grand Jedi ne les laisse faire connaissance. Le chevalier lui avait alors annoncé qu'il l'emmenait avec elle sur Alderan pendant quelques jours pour une mission diplomatique, à savoir qu'il devait parler à deux personnes pour les mettre d'accord. Quelques heures plus tard ils se trouvaient dans une une navette en direction de la lointaine planète. Arkel envoya un message radio à sa padawan qui était en partance pour Chandrila.
# Saphira, tu saura te débrouiller seule, la Force sera toujours ton alliée la plus précieuse. Fais confiance à ton intuition et tout ira bien. J'ai confiance en toi. #
Puis alors que le vaisseau traversait l'espace à la vitesse de la lumière, il essaya de discuter un peu avec la petite fille.
« Tu sais j'ai une padawan qui a presque dix ans de plus que toi et c'est une Twi'lek elle aussi. Alors Aora, tu a des amis parmi les autres novices ? A ton âge j'étais déjà proche du chevalier Misha, et on a grandit en restant très amis. »
La mission n'avait rien de dangereux pour Aora. Ils avaient passé une première journée où le Jedi rentra en contact avec les deux chefs de famille avant de convenir d'un rendez-vous avec chacun le lendemain. Suite à cela, une réception ainsi qu'un accord de paix devait voir le jour. L'accord fut signé dans l'après midi et toute la région allait fêter cela le soir même.
Les deux membres de l'ordre portaient des bures claires, presque blanches, ainsi que des capes chocolat. Arkel veillait à ce qu'elle ne le quitte pas d'une semelle. Il y avait beaucoup de monde ce soir là, il restait méfiant malgré tout. Elle avait pu voir le Lorrdien agir, discuter avec chaque représentant des deux gros clans Aldérans. Il avaient eu à imposer quelques petites choses mais finalement la mission s'était bien déroulée. Les mois à venir seraient calmes sur cette planète et le sénateur du coin n'aura pas de gros soucis interne à régler. Arkel voulait aussi montrer à la Twi'lek que le rôle des Jedi étaient avant tout de permettre la stabilité dans une entente cordiale. Les gens aspiraient à la paix, c'est pourquoi les négociations avaient été plutôt tranquilles.
L'ambiance changea alors en quelques secondes. Arkel sentait un voile de panique grandir peu à peu autour de lui. La liesse perdait peu à peu en ampleur. La Force qui englobait tout devenait alors imprégnée des sentiments des autres êtres vivants autour d'eux. Elle devenait malsaine, quelque chose n'allait pas. Il entendit alors le droïde apporter des nouvelles, les gardes furent nerveux ; il y avait de quoi car la ville était attaquée. Un haut dignitaire local montra le jeune homme et la petite fille du doigt. Cela agaça particulièrement Arkel. Il pouvait aussi voir les imperceptibles mouvements de ces personnes qui trahissaient leur stress. Dans cette atmosphère pesante, alors que le silence régnait, un sith pouvait s'y faufiler sans risque d'être trahi par son aura qui n'était finalement pas plus sombre que celle des autres. Ces derniers nourrissaient le côté obscur par leur méfiance et leur colère naissante. Ils étaient inquiets pour leur famille, et en colère à cause d'une trahison que tout le monde croyait impensable. Même les gardes se faisaient plus menaçant envers le jedi.
« Attendez, calmez vous. Je ne vous ai pas attaqué et je vous jure que je n'en ai jamais eu l'intention. Vos soldats auront bientôt mit fin à cette folie j'imagine. L'Ordre Jedi répugne même à tuer ses ennemis, alors jamais nous ne nous en prendrions à des innocents. Ne suis-je pas venu pour empêcher vos deux familles de prendre le chemin de la guerre ? »
Il s'adressait aux deux représentants des plus importantes familles de la planète. Avec de la chance ces derniers seraient enfin liés et s'associeraient... Mais peut être justement qu'ils le feraient contre l'ordre, ou alors sa diplomatie n'aurait servi à rien et l'un d'eux profiterait de l'occasion pour diviser aussitôt l'accord et venir en aide au jedi.
Arkel s'était présenté avec un grand sourire doux avant que le grand Jedi ne les laisse faire connaissance. Le chevalier lui avait alors annoncé qu'il l'emmenait avec elle sur Alderan pendant quelques jours pour une mission diplomatique, à savoir qu'il devait parler à deux personnes pour les mettre d'accord. Quelques heures plus tard ils se trouvaient dans une une navette en direction de la lointaine planète. Arkel envoya un message radio à sa padawan qui était en partance pour Chandrila.
# Saphira, tu saura te débrouiller seule, la Force sera toujours ton alliée la plus précieuse. Fais confiance à ton intuition et tout ira bien. J'ai confiance en toi. #
Puis alors que le vaisseau traversait l'espace à la vitesse de la lumière, il essaya de discuter un peu avec la petite fille.
« Tu sais j'ai une padawan qui a presque dix ans de plus que toi et c'est une Twi'lek elle aussi. Alors Aora, tu a des amis parmi les autres novices ? A ton âge j'étais déjà proche du chevalier Misha, et on a grandit en restant très amis. »
La mission n'avait rien de dangereux pour Aora. Ils avaient passé une première journée où le Jedi rentra en contact avec les deux chefs de famille avant de convenir d'un rendez-vous avec chacun le lendemain. Suite à cela, une réception ainsi qu'un accord de paix devait voir le jour. L'accord fut signé dans l'après midi et toute la région allait fêter cela le soir même.
Les deux membres de l'ordre portaient des bures claires, presque blanches, ainsi que des capes chocolat. Arkel veillait à ce qu'elle ne le quitte pas d'une semelle. Il y avait beaucoup de monde ce soir là, il restait méfiant malgré tout. Elle avait pu voir le Lorrdien agir, discuter avec chaque représentant des deux gros clans Aldérans. Il avaient eu à imposer quelques petites choses mais finalement la mission s'était bien déroulée. Les mois à venir seraient calmes sur cette planète et le sénateur du coin n'aura pas de gros soucis interne à régler. Arkel voulait aussi montrer à la Twi'lek que le rôle des Jedi étaient avant tout de permettre la stabilité dans une entente cordiale. Les gens aspiraient à la paix, c'est pourquoi les négociations avaient été plutôt tranquilles.
L'ambiance changea alors en quelques secondes. Arkel sentait un voile de panique grandir peu à peu autour de lui. La liesse perdait peu à peu en ampleur. La Force qui englobait tout devenait alors imprégnée des sentiments des autres êtres vivants autour d'eux. Elle devenait malsaine, quelque chose n'allait pas. Il entendit alors le droïde apporter des nouvelles, les gardes furent nerveux ; il y avait de quoi car la ville était attaquée. Un haut dignitaire local montra le jeune homme et la petite fille du doigt. Cela agaça particulièrement Arkel. Il pouvait aussi voir les imperceptibles mouvements de ces personnes qui trahissaient leur stress. Dans cette atmosphère pesante, alors que le silence régnait, un sith pouvait s'y faufiler sans risque d'être trahi par son aura qui n'était finalement pas plus sombre que celle des autres. Ces derniers nourrissaient le côté obscur par leur méfiance et leur colère naissante. Ils étaient inquiets pour leur famille, et en colère à cause d'une trahison que tout le monde croyait impensable. Même les gardes se faisaient plus menaçant envers le jedi.
« Attendez, calmez vous. Je ne vous ai pas attaqué et je vous jure que je n'en ai jamais eu l'intention. Vos soldats auront bientôt mit fin à cette folie j'imagine. L'Ordre Jedi répugne même à tuer ses ennemis, alors jamais nous ne nous en prendrions à des innocents. Ne suis-je pas venu pour empêcher vos deux familles de prendre le chemin de la guerre ? »
Il s'adressait aux deux représentants des plus importantes familles de la planète. Avec de la chance ces derniers seraient enfin liés et s'associeraient... Mais peut être justement qu'ils le feraient contre l'ordre, ou alors sa diplomatie n'aurait servi à rien et l'un d'eux profiterait de l'occasion pour diviser aussitôt l'accord et venir en aide au jedi.
Invité
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Mar 24 Mai 2011 - 0:57
Debout devant la baie vitrée de la pièce dans laquelle il se trouvait, Kaze écoutait d'une oreille distraite les conflits qui se déroulait entre les deux familles les plus influentes d'Alderaan. Il n'était pas dans cet endroit par hasard, il était entré grâce à l'influence de William A. Keto, un sith particulier qui avait fait part à ses "collègues" d'un évènement qui pourrait s'avérer des plus... intéressant. Rien ne pouvait indiquer que Kaze était un Jedi ou un Sith, il était habillé comme un jeune noble qui ne possédait aucune arme sur lui, encore moins un sabre laser. Il se sentait un peu nu sans ses armes qu'il n'avait pas emporté avec lui, si il devait se battre il trouverait juste le moyen de piquer le sabre d'un des soldats qui se trouvaient dans la pièce.
Lorsqu'un droïde fit comme déclaration que les holonews indiquaient que les planètes du noyaux les plus importantes étaient attaquées par les jedi, les yeux du jeune sith se mirent à briller sous l'intérêt soudain de l'annonce alors qu'ils se tournaient vers les différents invités et plus particulièrement sur le Jedi et son Apprenti qui étaient venu pour régler les problèmes par la voie diplomatique. Kaze n'eut même pas à se présenter pour provoquer la peur, un des dirigeants s'en chargea lui-même en les appelant des traitres. Le sourire du jeune homme se fit un peu plus grand mais avant que quelqu'un ne puisse le remarquer, il mit sur son visage un masque de nervosité... a peu près le même qu'il avait utilisé lorsqu'il avait affronté Luuna et Mike dans le temple jedi lors des évènements d'Ondéron. Le jedi fit un discourt plus ou moins rassurant auquel le jeune apprenti répondit avec une voix apeurée par:
-"Oh oui, très rassurant... Les deux plus grandes familles d'Alderaan auraient eut une dette envers vous, les utilisateurs de la force si vous étiez arrivés à vos fins sournoises...! Mais nous... nous ne sommes pas dupes, vos collègues n'ont pas eut la patience d'attendre et essaient maintenant de tout prendre par la force...!"
Kaze jouait le paniqué, il tremblait en pointant du doigt le jedi et son apprenti.
-"Vous et vos tours de passe-passe... Vous entrez dans nos esprit et vous ne faites croire ce que vous voulez... Ca se trouve c'est même vous qui avez provoqué la dissension entre les deux familles pour passer pour des héros en les réunissant... Vous seriez alors virtuellement les maitres d'Alderaan...!"
Il avait prononcé les deux dernières phrases comme une accusation qui atteindrait sans doute les plus crédules. Ils ne connaissaient pas grand chose de la Force et de son utilisation, ni des mois ou des années que cela demanderait de faire cette opération mais cela n'avait pas d'importance... tant qu'il pouvait insinuer le doute dans l'esprit de ces pauvres nobles idiots, le jeune homme sortirait gagnant.
Lorsqu'un droïde fit comme déclaration que les holonews indiquaient que les planètes du noyaux les plus importantes étaient attaquées par les jedi, les yeux du jeune sith se mirent à briller sous l'intérêt soudain de l'annonce alors qu'ils se tournaient vers les différents invités et plus particulièrement sur le Jedi et son Apprenti qui étaient venu pour régler les problèmes par la voie diplomatique. Kaze n'eut même pas à se présenter pour provoquer la peur, un des dirigeants s'en chargea lui-même en les appelant des traitres. Le sourire du jeune homme se fit un peu plus grand mais avant que quelqu'un ne puisse le remarquer, il mit sur son visage un masque de nervosité... a peu près le même qu'il avait utilisé lorsqu'il avait affronté Luuna et Mike dans le temple jedi lors des évènements d'Ondéron. Le jedi fit un discourt plus ou moins rassurant auquel le jeune apprenti répondit avec une voix apeurée par:
-"Oh oui, très rassurant... Les deux plus grandes familles d'Alderaan auraient eut une dette envers vous, les utilisateurs de la force si vous étiez arrivés à vos fins sournoises...! Mais nous... nous ne sommes pas dupes, vos collègues n'ont pas eut la patience d'attendre et essaient maintenant de tout prendre par la force...!"
Kaze jouait le paniqué, il tremblait en pointant du doigt le jedi et son apprenti.
-"Vous et vos tours de passe-passe... Vous entrez dans nos esprit et vous ne faites croire ce que vous voulez... Ca se trouve c'est même vous qui avez provoqué la dissension entre les deux familles pour passer pour des héros en les réunissant... Vous seriez alors virtuellement les maitres d'Alderaan...!"
Il avait prononcé les deux dernières phrases comme une accusation qui atteindrait sans doute les plus crédules. Ils ne connaissaient pas grand chose de la Force et de son utilisation, ni des mois ou des années que cela demanderait de faire cette opération mais cela n'avait pas d'importance... tant qu'il pouvait insinuer le doute dans l'esprit de ces pauvres nobles idiots, le jeune homme sortirait gagnant.
Invité
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Mar 24 Mai 2011 - 15:23
*Oh non ! Ils savent !*
Sinon qu’auraient pu lui vouloir le Maître des maîtres et un acolyte ? Elle était juste une toute gentille petite novice bien sage, promis, juré, sans cracher, puisque ce n’était pas propre et qu’un vilain mollard passerait certainement pour autre chose qu’une preuve d’innocence aux pieds de deux grands Jedi. La fillette ne voulait pas aggraver son cas, pourtant bien anodin, en prenant cette expression commune à la lettre. Heureusement, il ne s’agissait pas de lui taper sur ses longs doigts fouineurs, mais de l’emmener en mission. Trop bien ! Elle irait en vacances diplomatiques sur Alderaan ! Trop trop bien ! On ne lui collerait pas un vieil instructeur guindé autant perclus de rigorisme que d’arthrite ! Trop trop trop bien ! Ce fut donc dans d’excellentes dispositions qu’Aora quitta la verte Ondéron pour la belle Alderaan, l’âme de la République. Et ce qu’ils auraient dû savoir resta ignoré.
Au cours du voyage en hyperespace, le Chevalier ne tarda pas à lancer la pipelette.
-Oh oui, je vois bien qui est votre padawan, Saphira ! Mais je ne la connais pas encore. Pourtant, je me suis déjà fait beaucoup d’amis en venant au Temple. Plus que mes doigts pour compter. Votre Misha est un bon choix d’amitié, elle a l’air très drôle ! Moi, j’ai Yoni Yindee qui est devenue l’apprentie de Maître Hosch Bay’la depuis quelques mois, Yeb Lyma, un Ewok qui vient d’une planète que personne ne connaît…
Ici commença une longue énumération, au cours de laquelle s’effectua le dénombrement des différents portraits de sa galerie de connaissances, sur deux fois le décompte de ses dix doigts.
Une fois débarqués sur la planète, les conversations des grandes personnes devinrent plus sérieuses, la petite Twi’lek n’ayant qu’à ouvrir grand ses oreilles et apprendre du Maître en action. Ce qu’elle en retenait, c’était que les préceptes enseignés en classe pour résoudre efficacement et honnêtement un litige pouvaient magistralement bien fonctionner. A condition que les deux parties aient confiance en vous. Autrement, on n’était plus l’arbitre, mais le troisième larron de la foire aux intérêts et la situation risquait bien plus de dégénérer que de s’améliorer, en tout cas pas de se dénouer pour le bien de tous comme il fallait faire. Donc la belle image des Jedi était très importante à soigner. Puisque qu’elle en portait l’uniforme sur le dos, elle avait déployé tout son art d’être mignonne en silence, la jolie petite fioriture qui fait toute la différence sur la blanche carte de visite.
Aor’ashar se faisait présentement une joie d’assister à la réception prévue, elle qui adorait les fêtes ! Elle sentait vaguement les courants d’air d’angoisse traverser son humeur sans nuages, mais elle était bien décidée à ne pas se laisser parasiter. Jusqu’à ce qu’on prît deux gros souliers pour lui marteler la nouvelle : Les Jedi attaquaient les mondes du Noyau. Elle s’étonna tout de suite que personne ne pense à purger la mémoire de ce droïd déglingué au point de raconter de tels non-sens qui faisaient peur à tout le monde. Elle fut encore plus surprise qu’on la parque dans le box des accusés avec Maître Valhöll. Car la jeune novice se serait cru suffisamment hors de soupçon avec ses 1m33 et ses rubans pastels noués à ses lekku. D’un seul coup, l’orage s’était amoncelé sur leurs têtes et la rumeur grondante promettait de cinglants éclairs visant les paratonnerres Jedi. Les vents de la discorde leur arrivaient sous forme de reproches, un frimas de peur qui n’augurait rien de bon s’installait dans le cœur des gens. Tous, autour d’elle, étaient dans le brouillard, ne sachant vraiment que croire. Et qui.
Le Chevalier Jedi souffla un premier alizé de raison qui n’eut pas l’air de réchauffer le cœur d’un jeune homme blondinet avec un index tout tremblotant. Mais non ! Il ne fallait pas avoir peur ! Elle s’en allait lui envoyer un petit rayon de soleil à travers les nuages gris de pluie en lui démontrant que ses craintes ne tenaient pas debout.
-Non non, vous savez, Maître Valhöll est vraiment venu ici pour aider à trouver un terrain d’entente entre ces deux grandes familles ! Notre seul intérêt en faisant le voyage, c’était de préserver la paix, qui est autant l’objectif et la renommée d’Alderaan, que la maintenir partout dans la Galaxie est l’objectif et la renommée de l’Ordre Jedi. Nous ne voulons pas du tout d’argent ! On fait du service gratuit !, déclara la petite fille qui avait pris le mot "dette" au sens matériel, n’ayant pas du tout constaté une tendance au chantage en échange du soutien apporté par les membres de l’Ordre. Et puis, pourquoi les Jedi auraient imaginé un stratagème - créer un conflit et ensuite revenir le régler - pour avoir le beau rôle, s’il nous suffisait d’arriver quelque part et de tripatouiller les cerveaux "pour faire croire ce que l’ont veut" ? Ça n’a pas de sens. En plus, c’est même pas comme ça qu’on fait. La paix ne s’impose pas mais se construit avec des accords, comme on construit un pont solide pour franchir les obstacles, Maître Tann, il dit., exposa la Twi'lek en avançant ses mains à l’horizontal jusqu’à ce que les extrémités de ses ongles griffus se rejoignent.
C’était tout de suite plus simple avec des métaphores !
-L’Ordre Jedi protégeait déjà les êtres conscients avant que la République n'existe. Ce n’est pas possible que ce soit les Jedi qui vous attaquent.
Sinon qu’auraient pu lui vouloir le Maître des maîtres et un acolyte ? Elle était juste une toute gentille petite novice bien sage, promis, juré, sans cracher, puisque ce n’était pas propre et qu’un vilain mollard passerait certainement pour autre chose qu’une preuve d’innocence aux pieds de deux grands Jedi. La fillette ne voulait pas aggraver son cas, pourtant bien anodin, en prenant cette expression commune à la lettre. Heureusement, il ne s’agissait pas de lui taper sur ses longs doigts fouineurs, mais de l’emmener en mission. Trop bien ! Elle irait en vacances diplomatiques sur Alderaan ! Trop trop bien ! On ne lui collerait pas un vieil instructeur guindé autant perclus de rigorisme que d’arthrite ! Trop trop trop bien ! Ce fut donc dans d’excellentes dispositions qu’Aora quitta la verte Ondéron pour la belle Alderaan, l’âme de la République. Et ce qu’ils auraient dû savoir resta ignoré.
Au cours du voyage en hyperespace, le Chevalier ne tarda pas à lancer la pipelette.
-Oh oui, je vois bien qui est votre padawan, Saphira ! Mais je ne la connais pas encore. Pourtant, je me suis déjà fait beaucoup d’amis en venant au Temple. Plus que mes doigts pour compter. Votre Misha est un bon choix d’amitié, elle a l’air très drôle ! Moi, j’ai Yoni Yindee qui est devenue l’apprentie de Maître Hosch Bay’la depuis quelques mois, Yeb Lyma, un Ewok qui vient d’une planète que personne ne connaît…
Ici commença une longue énumération, au cours de laquelle s’effectua le dénombrement des différents portraits de sa galerie de connaissances, sur deux fois le décompte de ses dix doigts.
Une fois débarqués sur la planète, les conversations des grandes personnes devinrent plus sérieuses, la petite Twi’lek n’ayant qu’à ouvrir grand ses oreilles et apprendre du Maître en action. Ce qu’elle en retenait, c’était que les préceptes enseignés en classe pour résoudre efficacement et honnêtement un litige pouvaient magistralement bien fonctionner. A condition que les deux parties aient confiance en vous. Autrement, on n’était plus l’arbitre, mais le troisième larron de la foire aux intérêts et la situation risquait bien plus de dégénérer que de s’améliorer, en tout cas pas de se dénouer pour le bien de tous comme il fallait faire. Donc la belle image des Jedi était très importante à soigner. Puisque qu’elle en portait l’uniforme sur le dos, elle avait déployé tout son art d’être mignonne en silence, la jolie petite fioriture qui fait toute la différence sur la blanche carte de visite.
Aor’ashar se faisait présentement une joie d’assister à la réception prévue, elle qui adorait les fêtes ! Elle sentait vaguement les courants d’air d’angoisse traverser son humeur sans nuages, mais elle était bien décidée à ne pas se laisser parasiter. Jusqu’à ce qu’on prît deux gros souliers pour lui marteler la nouvelle : Les Jedi attaquaient les mondes du Noyau. Elle s’étonna tout de suite que personne ne pense à purger la mémoire de ce droïd déglingué au point de raconter de tels non-sens qui faisaient peur à tout le monde. Elle fut encore plus surprise qu’on la parque dans le box des accusés avec Maître Valhöll. Car la jeune novice se serait cru suffisamment hors de soupçon avec ses 1m33 et ses rubans pastels noués à ses lekku. D’un seul coup, l’orage s’était amoncelé sur leurs têtes et la rumeur grondante promettait de cinglants éclairs visant les paratonnerres Jedi. Les vents de la discorde leur arrivaient sous forme de reproches, un frimas de peur qui n’augurait rien de bon s’installait dans le cœur des gens. Tous, autour d’elle, étaient dans le brouillard, ne sachant vraiment que croire. Et qui.
Le Chevalier Jedi souffla un premier alizé de raison qui n’eut pas l’air de réchauffer le cœur d’un jeune homme blondinet avec un index tout tremblotant. Mais non ! Il ne fallait pas avoir peur ! Elle s’en allait lui envoyer un petit rayon de soleil à travers les nuages gris de pluie en lui démontrant que ses craintes ne tenaient pas debout.
-Non non, vous savez, Maître Valhöll est vraiment venu ici pour aider à trouver un terrain d’entente entre ces deux grandes familles ! Notre seul intérêt en faisant le voyage, c’était de préserver la paix, qui est autant l’objectif et la renommée d’Alderaan, que la maintenir partout dans la Galaxie est l’objectif et la renommée de l’Ordre Jedi. Nous ne voulons pas du tout d’argent ! On fait du service gratuit !, déclara la petite fille qui avait pris le mot "dette" au sens matériel, n’ayant pas du tout constaté une tendance au chantage en échange du soutien apporté par les membres de l’Ordre. Et puis, pourquoi les Jedi auraient imaginé un stratagème - créer un conflit et ensuite revenir le régler - pour avoir le beau rôle, s’il nous suffisait d’arriver quelque part et de tripatouiller les cerveaux "pour faire croire ce que l’ont veut" ? Ça n’a pas de sens. En plus, c’est même pas comme ça qu’on fait. La paix ne s’impose pas mais se construit avec des accords, comme on construit un pont solide pour franchir les obstacles, Maître Tann, il dit., exposa la Twi'lek en avançant ses mains à l’horizontal jusqu’à ce que les extrémités de ses ongles griffus se rejoignent.
C’était tout de suite plus simple avec des métaphores !
-L’Ordre Jedi protégeait déjà les êtres conscients avant que la République n'existe. Ce n’est pas possible que ce soit les Jedi qui vous attaquent.
Arkel Valhöll
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Mar 24 Mai 2011 - 23:24
Arkel n'avait jamais été le genre d'adulte à brimer un enfant dès que ce dernier se montrait trop bruyant, bavard ou actif. Il savait trop bien que la sagesse venait toujours au moment voulu, qu'elle se construisait peu à peu et que l'enfance devait être vécue, surtout dans cette galaxie où les élèves jedi suivaient un dur entraînement et une vie qui pouvait être si fragile. Donc Arkel avait encouragé le bavardage d'Aora, et il n'avait pas été déçu. Cette petite était vive, et elle racontait énormément d'histoires qu'elle avait vécu, bien que très banales, elles étaient toutes sa vie et auraient alors toute leur importance. Chaque souvenir nous forme, le jedi souhaitait que ses souvenirs restent bénéfiques. Donc il avait fait des efforts pour lui offrir quelques jours amusants, prenant un peu de temps lors du voyage pour lui donner un petit cours au sabre .
Une fois sur Alderaan, la petite n'avait plus eu trop l'occasion de s'amuser. Même si Arkel lui avait demandé d'être particulièrement attentive, les discussions entre adultes furent compliquées, se focalisant sur des détails de contrats. Le chevalier savait qu'elle ne pourrait assimiler toutes les subtilités des négociations aussi dès qu'il en avait l'occasion il se retournait vers elle et réexpliquait les choses le plus simplement possible. La réception lui permettrait de s'amuser un petit peu, de suivre une fête d'adultes et de voir de belles robes tout en jouant les petites princesses. Très coquette avec ses rubans il était difficile en effet de l'imaginer vouloir détruire les dignitaires présents ici.
La tension devenait palpable, bien trop pour le Lorrdien qui voyait les mouvements et les tics nerveux des personnes les entourant. Cela en devenait pesant et la nervosité restait l'un des sentiments les plus contagieux qui soit. Il s'était rapprocher d'Aora. Elle était encore trop jeune pour se défendre si les choses venaient à dégénérer. Arkel n'était pas un bête Jedi qui suivait aveuglément la république. Il savait que les Jedi représentaient un pouvoir et qu'ils dérangeaient par moment. Alderaan restait une des planètes les plus pacifistes qui existait et c'était leur chance. Noyau de la Démocratie, cette planète restait l'une des plus fidèles et des plus proches de l'Ordre Jedi. Le chevalier fut amusé par la réaction de la novice. Il lui adressa alors un doux sourire et posa une main sur son crâne comme pour l'encourager. En même temps, il n'avait pas quitté du regard le jeune homme qui avait prit la parole. Le lorrdien étudiait ses mimiques car sa réaction lui paraissait étrange. Le sith pouvait cacher son aura sombre dans cette assemblée dévorée par la peur mais il avait tenté de mentir devant un lorrdien, voilà quelle fut son erreur. Les lorrdiens étaient des humains qui avaient eu l'occasion d'inventer un langage corporel très subtil et pratiquement indécelable même pour les observateurs les plus aguerris ou les utilisateurs de la Force. Seul un Lorrdien qui connaissait ce langage pouvait lire les messages lancés par ce code corporel. Chaque être humanoïde ou proche humanoïde avait des réactions cinétiques que les Lorrdiens pouvaient déceler. Ce langage avait finalement évolué pour devenir soit une manière d’imiter des sensations, des sentiments comme la peur, la colère, mentir en ayant l'air innocent mais aussi pour déceler tout ceci chez autrui. Arkel était donc très difficile à berner. Voilà pourquoi l'intervention de Kaze l'avait intrigué. Perplexe il sentait que ce jeune homme d'à peu près son âge était la clé de tout ceci mais aussi le plus grave danger en ce lieu. Il avait réussi à jouer parfaitement son rôle, mais les lorrdiens étaient les meilleurs à ce jeu, et ils pouvaient même imiter la voix d'une personne si leur langage cinétique était maîtrisé à la perfection.
-Pardonnez mon audace monsieur, mais puis-je savoir qui vous êtes ? J'aimerai savoir qui vous a invité ici, et ainsi vous assurer à tous deux de ma bonne foi.
Il attendit une réponse avant de s'adresser ensuite à l'assemblée.
-Permettez moi alors de vous rappeler que l'Ordre Jedi est « employé » par le sénat. Un pacte plus ancien que chacun d'entre nous lie la république aux Jedi. Chaque mission diplomatique comme celle ci est donc possible grâce à l'aval de votre Sénateur. Mais peut être que lui aussi serait un complice ? Dans ce cas mesdames et messieurs, je vous invite à mieux élire vos Sénateurs. Même avec tout cela, mon action serait alors illogique, pourquoi perdre mon temps avec vous depuis plusieurs jours alors que mes sois-disant frères d'armes attaqueraient Alderran ? La planète est pacifiste, aucun plan n'aurait été nécessaire pour la prendre d'assaut, surtout des jedi qui peuvent aller et venir sans trop de problèmes. Nous partageons le même goût pour la paix, vous serez donc apte à comprendre que je partage votre désarroi. Cette action est aussi choquante pour vous que pour moi. Elle touche vos familles, alors victimes et jette l’opprobre sur la mienne et celle de cette jeune fille, en l'accusant d'horreurs.
En parlant il tournait sur lui même, pour que chacun se sente concerné, puis il se retrouva face au jeune homme mystérieux et d'un geste il jeta son sabre à ses pieds. Le mouvement n'avait pas été violent ni menaçant, mais il demeurait leste et dextre.
-En me sachant ainsi désarmé, peut être retrouverez vous votre calme et votre sérénité.
Une fois sur Alderaan, la petite n'avait plus eu trop l'occasion de s'amuser. Même si Arkel lui avait demandé d'être particulièrement attentive, les discussions entre adultes furent compliquées, se focalisant sur des détails de contrats. Le chevalier savait qu'elle ne pourrait assimiler toutes les subtilités des négociations aussi dès qu'il en avait l'occasion il se retournait vers elle et réexpliquait les choses le plus simplement possible. La réception lui permettrait de s'amuser un petit peu, de suivre une fête d'adultes et de voir de belles robes tout en jouant les petites princesses. Très coquette avec ses rubans il était difficile en effet de l'imaginer vouloir détruire les dignitaires présents ici.
La tension devenait palpable, bien trop pour le Lorrdien qui voyait les mouvements et les tics nerveux des personnes les entourant. Cela en devenait pesant et la nervosité restait l'un des sentiments les plus contagieux qui soit. Il s'était rapprocher d'Aora. Elle était encore trop jeune pour se défendre si les choses venaient à dégénérer. Arkel n'était pas un bête Jedi qui suivait aveuglément la république. Il savait que les Jedi représentaient un pouvoir et qu'ils dérangeaient par moment. Alderaan restait une des planètes les plus pacifistes qui existait et c'était leur chance. Noyau de la Démocratie, cette planète restait l'une des plus fidèles et des plus proches de l'Ordre Jedi. Le chevalier fut amusé par la réaction de la novice. Il lui adressa alors un doux sourire et posa une main sur son crâne comme pour l'encourager. En même temps, il n'avait pas quitté du regard le jeune homme qui avait prit la parole. Le lorrdien étudiait ses mimiques car sa réaction lui paraissait étrange. Le sith pouvait cacher son aura sombre dans cette assemblée dévorée par la peur mais il avait tenté de mentir devant un lorrdien, voilà quelle fut son erreur. Les lorrdiens étaient des humains qui avaient eu l'occasion d'inventer un langage corporel très subtil et pratiquement indécelable même pour les observateurs les plus aguerris ou les utilisateurs de la Force. Seul un Lorrdien qui connaissait ce langage pouvait lire les messages lancés par ce code corporel. Chaque être humanoïde ou proche humanoïde avait des réactions cinétiques que les Lorrdiens pouvaient déceler. Ce langage avait finalement évolué pour devenir soit une manière d’imiter des sensations, des sentiments comme la peur, la colère, mentir en ayant l'air innocent mais aussi pour déceler tout ceci chez autrui. Arkel était donc très difficile à berner. Voilà pourquoi l'intervention de Kaze l'avait intrigué. Perplexe il sentait que ce jeune homme d'à peu près son âge était la clé de tout ceci mais aussi le plus grave danger en ce lieu. Il avait réussi à jouer parfaitement son rôle, mais les lorrdiens étaient les meilleurs à ce jeu, et ils pouvaient même imiter la voix d'une personne si leur langage cinétique était maîtrisé à la perfection.
-Pardonnez mon audace monsieur, mais puis-je savoir qui vous êtes ? J'aimerai savoir qui vous a invité ici, et ainsi vous assurer à tous deux de ma bonne foi.
Il attendit une réponse avant de s'adresser ensuite à l'assemblée.
-Permettez moi alors de vous rappeler que l'Ordre Jedi est « employé » par le sénat. Un pacte plus ancien que chacun d'entre nous lie la république aux Jedi. Chaque mission diplomatique comme celle ci est donc possible grâce à l'aval de votre Sénateur. Mais peut être que lui aussi serait un complice ? Dans ce cas mesdames et messieurs, je vous invite à mieux élire vos Sénateurs. Même avec tout cela, mon action serait alors illogique, pourquoi perdre mon temps avec vous depuis plusieurs jours alors que mes sois-disant frères d'armes attaqueraient Alderran ? La planète est pacifiste, aucun plan n'aurait été nécessaire pour la prendre d'assaut, surtout des jedi qui peuvent aller et venir sans trop de problèmes. Nous partageons le même goût pour la paix, vous serez donc apte à comprendre que je partage votre désarroi. Cette action est aussi choquante pour vous que pour moi. Elle touche vos familles, alors victimes et jette l’opprobre sur la mienne et celle de cette jeune fille, en l'accusant d'horreurs.
En parlant il tournait sur lui même, pour que chacun se sente concerné, puis il se retrouva face au jeune homme mystérieux et d'un geste il jeta son sabre à ses pieds. Le mouvement n'avait pas été violent ni menaçant, mais il demeurait leste et dextre.
-En me sachant ainsi désarmé, peut être retrouverez vous votre calme et votre sérénité.
Invité
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Mer 1 Juin 2011 - 22:11
Une telle différence. Une parmi tant d’autres depuis qu’elle avait quitté son monde natal, planète mère de son espèce. Jamais on ne l’aurait laissée s’exprimer sur des problèmes d’adultes en public. Aucun enfant n’avait ce droit. Une petite fille devait se cantonner aux légèretés de son jeune âge et prodiguer à sa cour les coquetteries féminines qu’on attendait d’elle, si petite soit-elle. Aurait-elle cédé à son impulsion sur Ryloth qu’elle aurait reçu une tapette derrière la tête au lieu de la main qui y était posée. On ne l’aurait même pas autorisée à finir sa première phrase. Peut-être lui était-il permis d’ouvrir la bouche justement parce que les Jedi n’avaient rien à cacher et qu’elle ne risquait pas de commettre un impair monumental en pépiant à tout va. Aucun projet de domination de la Galaxie et au-delà, ni aucune expérimentation bizarroïde.
Elle peinait à croire qu’on lui aurait dissimulé ce genre de pratiques. Elle n’avait pas débarqué d’un joli monde pastoral tel que Chandrila, elle savait plus ou moins ce que des gens pouvaient faire à d’autres. Pourquoi perdre son temps à prêcher la vérité et la justice auprès d’une nouvelle recrue qui avait déjà une expérience trouble de ses notions si tout était un écran de fumée ? Quand on n’aurait même pas eu à se donner la peine de faire semblant ? C’était stupide.
Maître Valhöll sembla particulièrement s’intéresser au jeune homme blond aux yeux noirs et lui demanda son nom. Étant donné la situation, l’apprentie doutait que le Chevalier se disperse à débusquer les pique-assiettes passés au travers des mailles du filet de la sécurité en espérant marquer des points pour la crédibilité de l’Ordre Jedi. Tandis qu’il s’attelait à ramener un peu plus de raison dans les têtes et d’apaisement dans les cœurs, Aora se concentra sur le jeune homme. Au centre de son attention, il fut bientôt la seule figure distincte, émergeant de l’assemblée comme brouillée à ses yeux, tandis qu’elle cherchait à lire son aura. Un processus totalement imperceptible pour ceux insensibles à la Force, mais que des utilisateurs de cette dernière pourraient aisément sentir. Malheureusement, il restait pris dans la masse des autres, et son inquisition mentale ne donna rien. En tout cas, elle ne ressentait rien de vraiment méchant ou hostile émaner de lui, au contraire de certains autres. Justement ?
Elle tressaillit en entendant le sabre laser toucher le sol. Heu…S’il le fallait, elle voulait bien donner son arme aussi, mais il était par contre hors de question qu’elle se défasse de tout ce qui faisait un Jedi, la bure et tout le tralala, devant autant de monde pour les rassurer. La Twi’lek préférait garder secrètes la couleur et la découpe de sa petite culotte. Et puis, ça serait drôlement spécial d’admirer le caleçon d’un supérieur hiérarchique ! Surtout qu’elle était à moitié sûre de se faire lapider à coups d’oreiller par une meute d’adolescentes, enragées d’avoir raté la scène, quand ils seraient de retour sur Ondéron.
Par le silence qui s’en suivit, le coup du sabre semblait avoir fait son petit effet. La fillette se racla la gorge. Elle n’aimait vraiment pas voir l’arme du Chevalier autre part qu’à sa ceinture. Puisqu’il semblait établi qu’une attaque avait vraiment lieu, et qu’il était clair dans sa tête que ça ne pouvait pas être des collègues, elle considérait Maître Valhöll comme le premier rempart contre cette menace, dut-elle franchir les belles portes de la salle. Le premier rempart…Hum.
-Je pense que…les gens qui s’attaquent à tous ces mondes…Ça les arrangerait bien que plus personne n’ait foi en les Jedi et, qu’au contraire, les peuples se mettent à les craindre. Parce qu’ils savent très bien que des Jedi vont automatiquement se dresser contre tous ceux qui menacent la République et ses citoyens. S’ils peuvent vous faire croire que les Jedi sont comme un nid de vipères et que vous ayez peur de nous au point de traiter d’anciens alliés en ennemis, ce sera plus facile pour eux de faire…ce qu’ils ont à faire.
Elle n’avait pas mis plus de dix jours à le comprendre une fois arrivée au Temple. Un Jedi aguerri était la première chose à jeter entre soi et le danger. Un Chevalier Wookie pourrait témoigner de cette certitude inébranlable qui l’avait conduite à prendre une folle initiative, persuadée de ne rien risquer dans sa mission de sauvetage pourvu qu’elle soit accompagnée d’un utilisateur de la Force en uniforme. Un bon Jedi valait tous les boucliers de tous les mondes jusqu'aux frontières de l'Espace Connu et même plus loin.
Elle peinait à croire qu’on lui aurait dissimulé ce genre de pratiques. Elle n’avait pas débarqué d’un joli monde pastoral tel que Chandrila, elle savait plus ou moins ce que des gens pouvaient faire à d’autres. Pourquoi perdre son temps à prêcher la vérité et la justice auprès d’une nouvelle recrue qui avait déjà une expérience trouble de ses notions si tout était un écran de fumée ? Quand on n’aurait même pas eu à se donner la peine de faire semblant ? C’était stupide.
Maître Valhöll sembla particulièrement s’intéresser au jeune homme blond aux yeux noirs et lui demanda son nom. Étant donné la situation, l’apprentie doutait que le Chevalier se disperse à débusquer les pique-assiettes passés au travers des mailles du filet de la sécurité en espérant marquer des points pour la crédibilité de l’Ordre Jedi. Tandis qu’il s’attelait à ramener un peu plus de raison dans les têtes et d’apaisement dans les cœurs, Aora se concentra sur le jeune homme. Au centre de son attention, il fut bientôt la seule figure distincte, émergeant de l’assemblée comme brouillée à ses yeux, tandis qu’elle cherchait à lire son aura. Un processus totalement imperceptible pour ceux insensibles à la Force, mais que des utilisateurs de cette dernière pourraient aisément sentir. Malheureusement, il restait pris dans la masse des autres, et son inquisition mentale ne donna rien. En tout cas, elle ne ressentait rien de vraiment méchant ou hostile émaner de lui, au contraire de certains autres. Justement ?
Elle tressaillit en entendant le sabre laser toucher le sol. Heu…S’il le fallait, elle voulait bien donner son arme aussi, mais il était par contre hors de question qu’elle se défasse de tout ce qui faisait un Jedi, la bure et tout le tralala, devant autant de monde pour les rassurer. La Twi’lek préférait garder secrètes la couleur et la découpe de sa petite culotte. Et puis, ça serait drôlement spécial d’admirer le caleçon d’un supérieur hiérarchique ! Surtout qu’elle était à moitié sûre de se faire lapider à coups d’oreiller par une meute d’adolescentes, enragées d’avoir raté la scène, quand ils seraient de retour sur Ondéron.
Par le silence qui s’en suivit, le coup du sabre semblait avoir fait son petit effet. La fillette se racla la gorge. Elle n’aimait vraiment pas voir l’arme du Chevalier autre part qu’à sa ceinture. Puisqu’il semblait établi qu’une attaque avait vraiment lieu, et qu’il était clair dans sa tête que ça ne pouvait pas être des collègues, elle considérait Maître Valhöll comme le premier rempart contre cette menace, dut-elle franchir les belles portes de la salle. Le premier rempart…Hum.
-Je pense que…les gens qui s’attaquent à tous ces mondes…Ça les arrangerait bien que plus personne n’ait foi en les Jedi et, qu’au contraire, les peuples se mettent à les craindre. Parce qu’ils savent très bien que des Jedi vont automatiquement se dresser contre tous ceux qui menacent la République et ses citoyens. S’ils peuvent vous faire croire que les Jedi sont comme un nid de vipères et que vous ayez peur de nous au point de traiter d’anciens alliés en ennemis, ce sera plus facile pour eux de faire…ce qu’ils ont à faire.
Elle n’avait pas mis plus de dix jours à le comprendre une fois arrivée au Temple. Un Jedi aguerri était la première chose à jeter entre soi et le danger. Un Chevalier Wookie pourrait témoigner de cette certitude inébranlable qui l’avait conduite à prendre une folle initiative, persuadée de ne rien risquer dans sa mission de sauvetage pourvu qu’elle soit accompagnée d’un utilisateur de la Force en uniforme. Un bon Jedi valait tous les boucliers de tous les mondes jusqu'aux frontières de l'Espace Connu et même plus loin.
Invité
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Jeu 9 Juin 2011 - 16:08
Kaze écouta aussi tranquillement qu'il pouvait l'afficher la répartie des deux jedi présents dans la pièce. La simplicité de la jeune padawan aurait put faire sourire l'apprenti si il ne devait pas continuer d'afficher cette peur viscérale qui devait tenailler son personnage. Lorsque le chevalier finit par lui demander qui il était, le blondinet recula doucement comme si il se sentait agressé par cette demande.
-"Pou... pourquoi voulez vous savoir qui je suis...? Pour mieux pouvoir m'a... abattre une fois que nous serons sortis de cette pièce...?"
Le jeune homme fit semblant de chercher ensuite du regard quelqu'un dans l'assemblée pour le soutenir moralement mais sachant bien qu'il n'y aurait personne qui le connaissait il enchaina ensuite en faisant comme si il abandonnait:
-"Soit... Si je viens à disparaitre de toute manière, vous... vous saurez tous ce qu'il en est... Et puis je n'ai rien à cacher, moi..."
Après avoir prononcé ce gros mensonge, le jeune homme prit une profonde inspiration avant de dire sur un ton tremblant:
-"Je... je me nomme Kaze, représentant du dirigeant d'Imperatrice Têta ayant été convié à cette rencontre pour assister à l'acte historique pour votre planète de l'unification de ces deux familles sous une même bannière... et ensuite proposer de possibles liens diplomatiques plus approfondis avec cette alliance nouvellement formée..."
Il n'hésita pas à montrer son invitation à la vue de tous, il en avait une vraie après tout. Et le pire c'est qu'il représentait d'une certaine manière vraiment Impératrice Têta et qu'il avait en tête de s'approcher de ses deux familles dirigeante si il réussissait à évincer les jedi. Une fois qu'il eut répondu, le chevalier jedi se lança dans une tirade bien ennuyeuse et profonde d'idée pacifiste mais tellement naive.
Finalement, lorsque le chevalier jeta son sabre laser au pieds du jeune homme qui fit semblant de sursauter en arrière, fuyant comme la peste l'arme qui venait d'arriver devant lui. Ce fut un soldat qui fut en charge de ramasser l'arme plus que mortel du jedi et étant tout de même réellement rassuré de voir le chevalier désarmé, l'apprenti reprit la parole de manière un peu plus assurée comme si voir le jedi désarmé lui donnait du courage de prendre la parole.
-"Ce que vous dites peut être interprétée de cette manière... Mais aussi d'une autre, la république devenait de plus en plus menaçante pour votre ordre qui malgré ses airs puissants ne peuvent rien contre la coalition de toute les planètes qui forment la république... Pourquoi certains d'entre vous attaqueraient Alderaan...? Mais je vous le demande...!"
Le jeune homme prit une nouvelle inspiration avant de demander sur un ton suppliant:
-"Pourquoi certains d'entre vous ont attaqués la république il y a plus de cent ans...? Pourquoi avoir détruit des planètes entières comme Taris ou Katarr...? Pourquoi avoir détruit Péragus menaçant toute les planètes qui avaient besoin de son complexe pour survivre...? Pourquoi avoir attaqué Ondéron...? Pourquoi avoir menacé Nar Shaddaa avec cette bataille spatiale parfaitement inutile...? Vous n'avez montrés aucune logique dans vos actes, pourquoi devraient-ont croire qu'il y en a une aujourd'hui..."
Le jeune homme avant posé ces questions que de nombreuses personnes se posaient dans la masse de personnes qui devaient se trouver dans la pièce et même partout dans l'espace. Sur un ton ensuite presque totalement dégouté et le regard baissé, il ajouta:
-"Tout ça... tout ces massacres n'auraient pas eut lieux si vous n'existiez pas, vous et votre Force..."
Le jeune homme avait lancé un bien grand attaque contre les jedi et contre tous les utilisateurs de la force même. Il avait jeté le tapis rouge pour que ces jedi fassent référence aux Sith, ces ennemis du côté lumineux et de leur Ordre lumineux. Le jeune homme leva de nouveau les yeux vers la jeune padawan pour lui montrer un petit sourire qui montrait un peu de tristesse:
-"En quoi cela arrangerait qui que ce soit de discréditer les soi-disant garant de la paix, hein, petite...? Qu'est-ce qu'ils pourraient bien en faire...? Détruire pour le principe de détruire...?
-"Pou... pourquoi voulez vous savoir qui je suis...? Pour mieux pouvoir m'a... abattre une fois que nous serons sortis de cette pièce...?"
Le jeune homme fit semblant de chercher ensuite du regard quelqu'un dans l'assemblée pour le soutenir moralement mais sachant bien qu'il n'y aurait personne qui le connaissait il enchaina ensuite en faisant comme si il abandonnait:
-"Soit... Si je viens à disparaitre de toute manière, vous... vous saurez tous ce qu'il en est... Et puis je n'ai rien à cacher, moi..."
Après avoir prononcé ce gros mensonge, le jeune homme prit une profonde inspiration avant de dire sur un ton tremblant:
-"Je... je me nomme Kaze, représentant du dirigeant d'Imperatrice Têta ayant été convié à cette rencontre pour assister à l'acte historique pour votre planète de l'unification de ces deux familles sous une même bannière... et ensuite proposer de possibles liens diplomatiques plus approfondis avec cette alliance nouvellement formée..."
Il n'hésita pas à montrer son invitation à la vue de tous, il en avait une vraie après tout. Et le pire c'est qu'il représentait d'une certaine manière vraiment Impératrice Têta et qu'il avait en tête de s'approcher de ses deux familles dirigeante si il réussissait à évincer les jedi. Une fois qu'il eut répondu, le chevalier jedi se lança dans une tirade bien ennuyeuse et profonde d'idée pacifiste mais tellement naive.
Finalement, lorsque le chevalier jeta son sabre laser au pieds du jeune homme qui fit semblant de sursauter en arrière, fuyant comme la peste l'arme qui venait d'arriver devant lui. Ce fut un soldat qui fut en charge de ramasser l'arme plus que mortel du jedi et étant tout de même réellement rassuré de voir le chevalier désarmé, l'apprenti reprit la parole de manière un peu plus assurée comme si voir le jedi désarmé lui donnait du courage de prendre la parole.
-"Ce que vous dites peut être interprétée de cette manière... Mais aussi d'une autre, la république devenait de plus en plus menaçante pour votre ordre qui malgré ses airs puissants ne peuvent rien contre la coalition de toute les planètes qui forment la république... Pourquoi certains d'entre vous attaqueraient Alderaan...? Mais je vous le demande...!"
Le jeune homme prit une nouvelle inspiration avant de demander sur un ton suppliant:
-"Pourquoi certains d'entre vous ont attaqués la république il y a plus de cent ans...? Pourquoi avoir détruit des planètes entières comme Taris ou Katarr...? Pourquoi avoir détruit Péragus menaçant toute les planètes qui avaient besoin de son complexe pour survivre...? Pourquoi avoir attaqué Ondéron...? Pourquoi avoir menacé Nar Shaddaa avec cette bataille spatiale parfaitement inutile...? Vous n'avez montrés aucune logique dans vos actes, pourquoi devraient-ont croire qu'il y en a une aujourd'hui..."
Le jeune homme avant posé ces questions que de nombreuses personnes se posaient dans la masse de personnes qui devaient se trouver dans la pièce et même partout dans l'espace. Sur un ton ensuite presque totalement dégouté et le regard baissé, il ajouta:
-"Tout ça... tout ces massacres n'auraient pas eut lieux si vous n'existiez pas, vous et votre Force..."
Le jeune homme avait lancé un bien grand attaque contre les jedi et contre tous les utilisateurs de la force même. Il avait jeté le tapis rouge pour que ces jedi fassent référence aux Sith, ces ennemis du côté lumineux et de leur Ordre lumineux. Le jeune homme leva de nouveau les yeux vers la jeune padawan pour lui montrer un petit sourire qui montrait un peu de tristesse:
-"En quoi cela arrangerait qui que ce soit de discréditer les soi-disant garant de la paix, hein, petite...? Qu'est-ce qu'ils pourraient bien en faire...? Détruire pour le principe de détruire...?
[Scusez le retard... >_<]
Invité
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Sam 11 Juin 2011 - 0:16
Rholàlà ! Qu’est-ce que c’était que cette mauviette en pleine crise paranoïaque ? A l’écouter, à chaque fois qu’un Jedi fronçait les sourcils, un vaisseau explosait dans le vide de l’espace. La petite jeune fille était sincèrement outrée de voir un homme perdre toute sa superbe comme ça. Qui allait défendre les femmes et les enfants s’ils tremblaient tous comme des chochottes face à eux qui n’étaient même pas agressifs ?
Aora parcourut l’assemblée du regard, espérant y découvrir un peu plus de détermination virile parmi les mâles présents. Elle n’avait pas envie de se retrouver en première ligne parce qu’Alderaan était peuplée de chiffes molles. C’était elle, la fillette. S’il y en avait une qui pouvait se permettre de paniquer, elle avait le privilège de l’âge et du genre. Un bon point que ce Kaze ne soit pas un autochtone parce qu’elle se serait vraiment inquiétée de leur sort à tous. Et puis franchement…Avoir peur de Maître Valhöll qui était trop sympa ? La Twi’lek trouvait tout ce petit cirque vraiment disproportionné.
Pourquoi s’acharner à poser la République versus l’Ordre Jedi ? A ce niveau, le jeune homme n’avait pas envie d’entendre ce qu’ils avaient dit. Lui qui semblait parfaitement connaître ses cours d’histoire concernant les anciennes batailles opposant les Jedi aux Sith, mais les citait imparfaitement, sans départager les protagonistes, de sorte que les gens se disent "Jedi ou Sith, même fléau !". C’était fait, Aora l’avait dans le collimateur. Qu’est-ce qu’il avait contre les Jedi ? Ils n’étaient pas venus lui moucher le nez quand la vie avait été cruelle avec lui et maintenant il voulait que tout le monde sache à quel point c’était rien que des méchants ? C’était étrange, cette impression de devoir tout expliquer à un gamin plus vieux que soit. Le visage de la jeune Twi’lek prit le masque de la maturité, une lueur un peu inquiète au fond de ses larges prunelles. Problème d’actualité, il y avait des meutes de tueurs dans cette cité, si ça intéressait encore quelqu’un au lieu de les accabler d’un procès inopportun en ressortant des vieilleries.
-C’était il y a presque cinq cents ans exactement. A cette époque, ce n’était pas des Jedi qui ont attaqué. Tout comme aujourd’hui ce ne sont certainement pas des Jedi qui assaillent tous ces mondes. Darth Malak a fait bombarder Taris. Darth Nihilus a anéanti toute vie à la surface de Katarr. Darth Sion a détruit Péragus. Ce ne sont pas des titres portés par les membres de l’Ordre. Aucun Darth Horribilusmachinchose ne se promène dans les couloirs du Temple et vous pouvez venir vérifier par vous-même. A moins que vous preniez une invitation pour une tentative d’emprisonnation.
Ou séquestration, dans le langage des lettrés. C’était contempler un présent bien palpable qu’elle proposait en supplément de la leçon d’histoire archaïque.
-En plus, le général Vaklu a été jugé coupable du soulèvement d’Iziz. Il s'était associé au Darth Nihilus de tout à l'heure rien que pour renverser la reine Talia parce qu'il n'était pas d'accord avec sa décision de s'allier à la République. Elle était soutenue par un Maître Jedi, Maître Kavar. Jusqu’ici, tout est logique.
Mais il lui semblait pressentir où ce Kaze voulait en venir. Démontrer que partout où les Jedi se trouvaient, les catastrophes suivaient, puisqu’ils avaient l’honneur incontestable d’être les cibles favorites de leurs ennemis séculaires. Un peu ce que les citoyens d’Ondéron avaient reproché aux Jedi après l’attaque des Sith sur le Temple presque un an avant son arrivée. Elle était fermement préparée à contrer ce genre de conclusions à la mord-moi-le-lek si un imbécile se risquait à les jeter dans le débat. La différence Sith/Jedi était plus profonde qu’un différent d’opinion pourtant. Ce n’était pas qu’une guerre d’intérêt vulgaire dans laquelle se retrouvait prise d’innocentes victimes civiles. Un fait qu’elle aussi ignorait avant de le comprendre au contact des membres de l’Ordre, particulièrement auprès du Chevalier Keturah. Et ils n’avaient pas tout le temps qu’elle avait eu pour que tous ces gens le réalisent aussi. La novice se sentait obligée de devenir sérieuse comme une grande personne et elle n’aimait pas ça du tout. C’était ses belles vacances à Aldera, quoi…La première fois qu’on la sortait officiellement du Temple.
-Ce n’est pas la Force des Jedi. Sans la Force, il n’y aurait pas de Galaxie. Vous tous qui respirez, vous en avez une particelle en vous comme n’importe quel être vivant.
La contraction magique d’étincelle avec un zeste de particule sidérale.
-Dans ce que vous dites, vous mélangez Jedi et Sith. Vous voyez un sabre laser et un uniforme pour dire que les Jedi sont dangereux. Les Jedi sont des protecteurs. Comme ces gardes qui vous protègent avec leurs armes., dit la petite en désignant les officiers de sécurité d’une ample vague de la main afin de lier toutes les personnes concernées, La différence entre un Jedi et un Sith est exactement la même qu’il y a entre un de vos gardes et un terriro…terrosite…terroriste. Ils sont armés de la même façon, sont entraînés au combat, pourtant vous ne les mettriez pas du tout dans le même sac parce que vous savez que les valeurs qu’ils ont dans leur cœur sont différentes.
Nullement besoin d’ajouter la menace cosmico-ésotérique de la Force que beaucoup de profanes ne comprenaient pas pour retrouver ces différences passées au miroir déformant. Le mercenaire sanguinaire et le valeureux soldat, et même, le tendre papa et le procréateur tyrannique. Ce qui prouvait également que la possibilité de faire quelque chose n’entraînait pas forcément un passage à l’acte. Toutes les petites filles twi’leks ne se retrouvaient pas sur le marché alors que les lois de leur société l’autorisaient. Tout était une affaire de bons sentiments ou pas.
Puisqu’elle en était à s’aider des règles de sa société...Pourquoi débarquer et massacrer tout le monde, en effet ? Ce n’était pas une guerre ouverte déclarée par deux puissants. Sur sa planète, celui qui voulait la place d’un chef de clan, il avait plutôt intérêt à fomenter son petit coup d’état plutôt que de partir dézinguer sa future main d’œuvre à la barbare. C’était bien ce qui se passait, non ? Eux, tous ces gens riches là, ils n’étaient pas menacés directement. Elle ne sentait aucune vibro-épée tourbillonner au-dessus de leurs têtes. Elle croisa rapidement les doigts de pied dans ses bottes pour que ce ne soit pas un excès d’optimisme.
-La même chose qui arrange le pêcheur avec un ver au bout de son hameçon. C’est une diversion tout aussi cruelle. Si des Jedi attaquaient vraiment pourquoi iraient-ils aussi clairement désigner leur Ordre pour cible à l’hostilité des peuples alors que, comme vous l’avez dit vous-même monsieur Kaze, nous sommes en sous nombre par rapport à l’union de tous les mondes de la République ?
Des gens aussi stupides n’auraient pas pu coexister plus de 21.000 ans avec ce gouvernement. Sauf empaillés dans des musées peut-être…
-Je dirais que ceux qui pourraient chercher à nous discréditer sont des gens qui croient suffisamment au dévouement des "soi-disant garants de la paix" pour les identifier comme un hic à leurs projets. A moins de capturer un des fauteurs de trouble pour l’interroger, on ne peut que jouer aux devinettes. Des devinettes pas drôles. Les coupables, ça pourrait être des gens qui auraient une puissance militaire lourde, mais qui n’auraient pas d’amis qui puissent utiliser la Force. Ou au contraire. Des gens qui utilisent la Force et voudraient faire sauter les seuls à même de les contrer. En tout cas, des gens qui ont un problème avec la morale et les valeurs telles que les défendent la République et l’Ordre Jedi.
Qui cherchait-on à piéger en fin de compte ? Quelqu’un savait parfaitement que les Jedi allaient mordre si on se mettait à tuer des gens. Était-ce si dur à deviner ? Était-ce la véritable manœuvre au-delà de l’évident discrédit généré par une telle mascarade ? Et pour quoi faire ? Dire qu’elle avait cru quitter la fosse aux serpents en s’envolant loin de Ryloth.
Aora parcourut l’assemblée du regard, espérant y découvrir un peu plus de détermination virile parmi les mâles présents. Elle n’avait pas envie de se retrouver en première ligne parce qu’Alderaan était peuplée de chiffes molles. C’était elle, la fillette. S’il y en avait une qui pouvait se permettre de paniquer, elle avait le privilège de l’âge et du genre. Un bon point que ce Kaze ne soit pas un autochtone parce qu’elle se serait vraiment inquiétée de leur sort à tous. Et puis franchement…Avoir peur de Maître Valhöll qui était trop sympa ? La Twi’lek trouvait tout ce petit cirque vraiment disproportionné.
Pourquoi s’acharner à poser la République versus l’Ordre Jedi ? A ce niveau, le jeune homme n’avait pas envie d’entendre ce qu’ils avaient dit. Lui qui semblait parfaitement connaître ses cours d’histoire concernant les anciennes batailles opposant les Jedi aux Sith, mais les citait imparfaitement, sans départager les protagonistes, de sorte que les gens se disent "Jedi ou Sith, même fléau !". C’était fait, Aora l’avait dans le collimateur. Qu’est-ce qu’il avait contre les Jedi ? Ils n’étaient pas venus lui moucher le nez quand la vie avait été cruelle avec lui et maintenant il voulait que tout le monde sache à quel point c’était rien que des méchants ? C’était étrange, cette impression de devoir tout expliquer à un gamin plus vieux que soit. Le visage de la jeune Twi’lek prit le masque de la maturité, une lueur un peu inquiète au fond de ses larges prunelles. Problème d’actualité, il y avait des meutes de tueurs dans cette cité, si ça intéressait encore quelqu’un au lieu de les accabler d’un procès inopportun en ressortant des vieilleries.
-C’était il y a presque cinq cents ans exactement. A cette époque, ce n’était pas des Jedi qui ont attaqué. Tout comme aujourd’hui ce ne sont certainement pas des Jedi qui assaillent tous ces mondes. Darth Malak a fait bombarder Taris. Darth Nihilus a anéanti toute vie à la surface de Katarr. Darth Sion a détruit Péragus. Ce ne sont pas des titres portés par les membres de l’Ordre. Aucun Darth Horribilusmachinchose ne se promène dans les couloirs du Temple et vous pouvez venir vérifier par vous-même. A moins que vous preniez une invitation pour une tentative d’emprisonnation.
Ou séquestration, dans le langage des lettrés. C’était contempler un présent bien palpable qu’elle proposait en supplément de la leçon d’histoire archaïque.
-En plus, le général Vaklu a été jugé coupable du soulèvement d’Iziz. Il s'était associé au Darth Nihilus de tout à l'heure rien que pour renverser la reine Talia parce qu'il n'était pas d'accord avec sa décision de s'allier à la République. Elle était soutenue par un Maître Jedi, Maître Kavar. Jusqu’ici, tout est logique.
Mais il lui semblait pressentir où ce Kaze voulait en venir. Démontrer que partout où les Jedi se trouvaient, les catastrophes suivaient, puisqu’ils avaient l’honneur incontestable d’être les cibles favorites de leurs ennemis séculaires. Un peu ce que les citoyens d’Ondéron avaient reproché aux Jedi après l’attaque des Sith sur le Temple presque un an avant son arrivée. Elle était fermement préparée à contrer ce genre de conclusions à la mord-moi-le-lek si un imbécile se risquait à les jeter dans le débat. La différence Sith/Jedi était plus profonde qu’un différent d’opinion pourtant. Ce n’était pas qu’une guerre d’intérêt vulgaire dans laquelle se retrouvait prise d’innocentes victimes civiles. Un fait qu’elle aussi ignorait avant de le comprendre au contact des membres de l’Ordre, particulièrement auprès du Chevalier Keturah. Et ils n’avaient pas tout le temps qu’elle avait eu pour que tous ces gens le réalisent aussi. La novice se sentait obligée de devenir sérieuse comme une grande personne et elle n’aimait pas ça du tout. C’était ses belles vacances à Aldera, quoi…La première fois qu’on la sortait officiellement du Temple.
-Ce n’est pas la Force des Jedi. Sans la Force, il n’y aurait pas de Galaxie. Vous tous qui respirez, vous en avez une particelle en vous comme n’importe quel être vivant.
La contraction magique d’étincelle avec un zeste de particule sidérale.
-Dans ce que vous dites, vous mélangez Jedi et Sith. Vous voyez un sabre laser et un uniforme pour dire que les Jedi sont dangereux. Les Jedi sont des protecteurs. Comme ces gardes qui vous protègent avec leurs armes., dit la petite en désignant les officiers de sécurité d’une ample vague de la main afin de lier toutes les personnes concernées, La différence entre un Jedi et un Sith est exactement la même qu’il y a entre un de vos gardes et un terriro…terrosite…terroriste. Ils sont armés de la même façon, sont entraînés au combat, pourtant vous ne les mettriez pas du tout dans le même sac parce que vous savez que les valeurs qu’ils ont dans leur cœur sont différentes.
Nullement besoin d’ajouter la menace cosmico-ésotérique de la Force que beaucoup de profanes ne comprenaient pas pour retrouver ces différences passées au miroir déformant. Le mercenaire sanguinaire et le valeureux soldat, et même, le tendre papa et le procréateur tyrannique. Ce qui prouvait également que la possibilité de faire quelque chose n’entraînait pas forcément un passage à l’acte. Toutes les petites filles twi’leks ne se retrouvaient pas sur le marché alors que les lois de leur société l’autorisaient. Tout était une affaire de bons sentiments ou pas.
Puisqu’elle en était à s’aider des règles de sa société...Pourquoi débarquer et massacrer tout le monde, en effet ? Ce n’était pas une guerre ouverte déclarée par deux puissants. Sur sa planète, celui qui voulait la place d’un chef de clan, il avait plutôt intérêt à fomenter son petit coup d’état plutôt que de partir dézinguer sa future main d’œuvre à la barbare. C’était bien ce qui se passait, non ? Eux, tous ces gens riches là, ils n’étaient pas menacés directement. Elle ne sentait aucune vibro-épée tourbillonner au-dessus de leurs têtes. Elle croisa rapidement les doigts de pied dans ses bottes pour que ce ne soit pas un excès d’optimisme.
-La même chose qui arrange le pêcheur avec un ver au bout de son hameçon. C’est une diversion tout aussi cruelle. Si des Jedi attaquaient vraiment pourquoi iraient-ils aussi clairement désigner leur Ordre pour cible à l’hostilité des peuples alors que, comme vous l’avez dit vous-même monsieur Kaze, nous sommes en sous nombre par rapport à l’union de tous les mondes de la République ?
Des gens aussi stupides n’auraient pas pu coexister plus de 21.000 ans avec ce gouvernement. Sauf empaillés dans des musées peut-être…
-Je dirais que ceux qui pourraient chercher à nous discréditer sont des gens qui croient suffisamment au dévouement des "soi-disant garants de la paix" pour les identifier comme un hic à leurs projets. A moins de capturer un des fauteurs de trouble pour l’interroger, on ne peut que jouer aux devinettes. Des devinettes pas drôles. Les coupables, ça pourrait être des gens qui auraient une puissance militaire lourde, mais qui n’auraient pas d’amis qui puissent utiliser la Force. Ou au contraire. Des gens qui utilisent la Force et voudraient faire sauter les seuls à même de les contrer. En tout cas, des gens qui ont un problème avec la morale et les valeurs telles que les défendent la République et l’Ordre Jedi.
Qui cherchait-on à piéger en fin de compte ? Quelqu’un savait parfaitement que les Jedi allaient mordre si on se mettait à tuer des gens. Était-ce si dur à deviner ? Était-ce la véritable manœuvre au-delà de l’évident discrédit généré par une telle mascarade ? Et pour quoi faire ? Dire qu’elle avait cru quitter la fosse aux serpents en s’envolant loin de Ryloth.
Arkel Valhöll
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Mer 15 Juin 2011 - 10:18
-"Soit... Si je viens à disparaitre de toute manière, vous... vous saurez tous ce qu'il en est... Et puis je n'ai rien à cacher, moi..."
*Si seulement... * Pensa le jedi, offrant à son interlocuteur un fin sourire. Il lança un coup d’œil à son invitation. Donc Impératrice Têta aurait des affaires avec Alderaan d'ici peu. Mais cela n'était clairement pas les affaires du chevalier. Quoi qu'il en soit cet homme restait louche pour le lorrdien. Et le mensonge évident de tout à l'heure ne faisait que renforcer Arkel dans son jugement.
« Allons Kaze n'ayez crainte, nous somme sur Alderaan pas sur Tatooïne où il est clair que si vous représentiez une éventuelle gène le Sarlacc m'aurait remercié de déguiser votre disparition en accident. »
Le tout avait été dit avec une telle voix que certains invités durent réprimer assez bruyamment la naissance de leur rire. Le chevalier commençait cependant à être sérieusement agacé par le comportement du jeune homme qui l'attaquait de plus en plus. Le jedi en aurait bientôt marre de devoir se défendre et s'expliquer encore et encore alors que certains de ses frères d'arme étaient en ville à affronter la mort. Voilà que ce Kaze refaisait l'histoire à sa manière, utilisant les faits pour en dénaturer toute la portée.
« Ne prenez pas cette assemblée pour ce qu'elle n'est pas. Ici les gens connaissent la géopolitique et ces faits leurs sont connus mais pas dans la version simplifiée que vous leur proposez... »
Il fut coupé par son élève qui cru certainement qu'il en avait terminé, ou bien que l'agacement poussait à réagir avec la fougue d'une jeunesse incontrôlée. Même si il ne disait rien, le jedi posa un regard admiratif sur la petite fille qui récitait là des cours compliqués sans le moindre soucis ou presque. Voilà donc une intelligence fulgurante mise en vers par la bouche d'une enfant de huit ans.
« Je n'aurai peut être pas dit mieux. »
Il se tourna vers les deux grandes familles dirigeantes, eux qui demeuraient alliés à l'Ordre Jedi puisqu'ils partageaient le même idéalisme de paix.
« Vous savez tous qu'un homme portant un sabre laser et utilisant le préfixe Darth n'est pas un jedi. Placer cet attribut devant son nom c'est comme utiliser un adjectif qui nous définit comme Sith. Personne dans l'Ordre n'utiliserai cela sans être clairement passé du côté obscur. »
Il planta son regard vers Kaze une nouvelle fois tandis que sa voix restait toujours aussi douce et calme. Les Lorrdien demeuraient parmi les meilleurs comédiens de la galaxie.
« Mais cela aussi vous le savez... Kaze. »
Aora reprit de plus belle. Elle avait parfaitement compris ce qu'était la Force et le chevalier en était impressionné. Maître Don ne lui avait fait qu'un rapide résumé de la situation de cette jeune enfant, résumé approfondi par la twi'lek elle même pendant leur long voyage. Sa formation portait ses fruits.
« La Force n'est pas différente de la vie, de la vie de chaque chose, de chaque molécule de la galaxie. Elle n'est à personne, se contentant de murmurer à l'oreille de certains qui ont appris comment l'écouter. Elle n'est pas plus différente que l'eau, souvent berceau de la vie mais qui peut se muer en raz de marée. L'Ordre a toujours cherché une harmonie et la paix grâce à la Force. Mais son usage aura été dévié, et ce à de nombreuses reprises par le passé et malheureusement à l'avenir aussi je présume. De même que l'eau peut servir à boire, pour s'hydrater et nous permet de vivre, nous les humanoïdes, elle peut tout aussi se montrer dangereuse ou empoisonnée. Pourtant assécheriez vous tout les océans d'Aldéraan ? Qui peut sincèrement croire que l'Ordre se serait alors attaqué lui même en détruisant une grande partie de son temple, mettant en danger ses propres membres, de tout age, sexe ou ethnie. J'ai moi même été blessé dans cette attaque et emmené sur un des vaisseaux que l'Ordre a tenté d'intercepter près de Nar Shaada. Les témoins sur Ondéron pourraient alors vous démontrer sans le moindre soucis que les Jedis ont risqué leur vie, certains même la perdant, pour défendre Ondéron lors de l'attaque et que leurs ennemis étaient aussi armés de sabres pour certains mais qu'ils ne se sont jamais dénommés Jedi. Ensuite l'attaque spatiale a été totalement légale je vous rappelle, le Sénat pourra vous le confirmer. L'Ordre Jedi n'a jamais eu assez de fond pour se permettre de mimer une guerre et de détruire alors une partie de sa flotte. Et même cette enfant de huit ans vous le confirmerait sans peine. Je ne nie pas les morts, j'ai moi même failli perdre la vie dans un de ces vaisseaux, moi ainsi que ma padawan. Mais peut être cher Kaze que vous préférerez croire que cela n'était qu'une tentative de suicide de ma part, le tout imaginé et brodé par un esprit atteint de troubles ? »
Puisque le garçon ne semblait pas vouloir cesser de défier les jedis ainsi que tout leur ordre en doutant d'eux, le chevalier se doutait bien qu'ici se livrerai un duel sans sabre laser, mais qu'il pourrait être tout aussi décisif, voire plus.
Aora parla avec beaucoup de sagesse, le chevalier aurait un rapport élogieux à fournir à son sujet. Nul doute que son maître serait ravi de l'avoir sous son aile. Certains maîtres n'auraient pas permis à leur élève de prendre la parole dans une assemblée adulte, et très politisée. Mais Arkel ne s'en formalisait pas, bien au contraire. Il voyait de quoi elle était capable, pouvant alors retrouver un sérieux et des arguments valables plus qu'excellents.
« Alderaans, vos médias viennent de nous dire que ces gens mystérieux clament haut et fort qu'ils agissent pour le compte des Jedis, mais personne ne peut prouver leurs dires tandis que moi même, que vous connaissez comme étant un jedi...(cela s'appliquait bien entendu à ses hôtes de ces derniers jours) vous demande de bien croire que l'Ordre restera fidèle à la démocratie, comme cela l'est depuis des millénaires. Le cours d'histoire précédent pourrait être agrémenté de toutes les périodes et les actes qui font des Jedi vos plus fidèles alliés. Alors oui certains de nos membres ont parfois choisi une voix différente mais ils se sont retrouvés excommuniés et quand ils représentaient une menace pour la paix, ils ont du être arrêté.
L'action de ces agresseurs semble être justement pour insinuer le doute partout dans la galaxie. Vu leur nombre restreint ils ne peuvent pas espérer grand chose avec leur attaque actuelle... Un petit groupe sur Alderran ? Envoyez donc l'armée et ils disparaîtront aussi vite qu'ils sont apparu certainement. Aussi, permettez moi d'entrer en contact avec Ondéron pour entendre la version officielle de l'Ordre qui vous éclairera certainement. »
On lui apporta un communicateur et le silence se fit autour d'eux. Le jedi entra le code d'Ondéron et attendit qu'on daigne lui répondre. Un homme apparu holographiquement devant l'assemblée.
« Oh, Chevalier Valhöll. Vous êtes toujours à Aldera ? »
« Bonsoir... Lithan, oui. Je viens d'apprendre que des inconnus armés de sabres déciment des innocents sur les différents mondes du noyau, mais je n'ai pas plus d'information. Quels sont les ordres ? »
« Oui nous avons vu ça ici aussi. Le temple est très inquiet, le Conseil a demandé à chaque jedi en mission de la poursuivre si elle est importante tout en demeurant vigilant. Si par contre vous vous trouvez sur une des planètes attaquées alors il vous est demandé de protéger la population et de tenter d'arrêter ces inconnus. Non mais Arkel... je vous jure... Oser se faire passer pour des Jedi... »
« Lithan, je sais que ma padawan devait se rendre sur Chandrila. Qu'en est-il exactement ? »
« Oui Saphira est avec Ledeb Crossik. Nous savons que la planète est attaquée tout comme Alderaan, mais nous n'avons pas eu de contact avec eux depuis. Concernant Alderaan justement, je vois votre ordre de mission, vous n'êtes pas les seuls sur place. Mike Koin et Myir Alshain, ainsi que Kalian Keturah et Kozan Naar ne doivent pas être très loin de là où vous êtes. Nous leur avons donné l'ordre d'arrêter ceux qui se font passer pour nous. Si vous pouvez quitter votre réception il serait bien que vous alliez leur prêter main forte une fois la novice vous accompagnant en sécurité. Cependant il tout aussi important que les familles importantes de cette planète ne perdent pas foi en nous. Si vous n'en êtes pas encore assuré alors continuez votre réception, que le traité de paix soit ratifié par les deux partis demeure tout aussi primordial. Je.. je dois couper nous avons un autre appel. Cela n'arrête pas depuis une heure. Arkel, veillez sur votre élève et tentez de comprendre ce qu'il se passe sur Alderaan c'est tout ce que demande le conseil. »
Il disparu alors et les murmures s'élevèrent car chacun commenta ce qu'il venait de voir. Le jedi était inquiet de prime abord pour Saphira mais il n'avait ressenti aucune souffrance de sa part, il ne lui était rien arrivé ces dernières minutes, sinon il l'aurait senti. Arkel aurait aussi aimé se rendre en ville et rencontrer de lui même ceux qui se faisaient passer pour des jedi mais la nervosité de l'auditoire était bien trop palpable pour qu'il ne parte ainsi, le laissant aux mains de Kaze. Le jedi était quelque peu gêné.
"J'aurai souhaité me rendre plus utile et me rendre sur place pour aider vos gens à protéger Aldera mais il semble que ma présence ici soit encore requise. Espérons que votre police et les quelques jedis envoyés par le conseil sauront mener à bien leur mission."
[J'ai lu sur Holonet qu'Alderaan n'a été complètement pacifiée et démilitarisée que pendant la Guerre des Clones, donc à cette époque ci, elle doit bien encore avoir une armée et une police.]
*Si seulement... * Pensa le jedi, offrant à son interlocuteur un fin sourire. Il lança un coup d’œil à son invitation. Donc Impératrice Têta aurait des affaires avec Alderaan d'ici peu. Mais cela n'était clairement pas les affaires du chevalier. Quoi qu'il en soit cet homme restait louche pour le lorrdien. Et le mensonge évident de tout à l'heure ne faisait que renforcer Arkel dans son jugement.
« Allons Kaze n'ayez crainte, nous somme sur Alderaan pas sur Tatooïne où il est clair que si vous représentiez une éventuelle gène le Sarlacc m'aurait remercié de déguiser votre disparition en accident. »
Le tout avait été dit avec une telle voix que certains invités durent réprimer assez bruyamment la naissance de leur rire. Le chevalier commençait cependant à être sérieusement agacé par le comportement du jeune homme qui l'attaquait de plus en plus. Le jedi en aurait bientôt marre de devoir se défendre et s'expliquer encore et encore alors que certains de ses frères d'arme étaient en ville à affronter la mort. Voilà que ce Kaze refaisait l'histoire à sa manière, utilisant les faits pour en dénaturer toute la portée.
« Ne prenez pas cette assemblée pour ce qu'elle n'est pas. Ici les gens connaissent la géopolitique et ces faits leurs sont connus mais pas dans la version simplifiée que vous leur proposez... »
Il fut coupé par son élève qui cru certainement qu'il en avait terminé, ou bien que l'agacement poussait à réagir avec la fougue d'une jeunesse incontrôlée. Même si il ne disait rien, le jedi posa un regard admiratif sur la petite fille qui récitait là des cours compliqués sans le moindre soucis ou presque. Voilà donc une intelligence fulgurante mise en vers par la bouche d'une enfant de huit ans.
« Je n'aurai peut être pas dit mieux. »
Il se tourna vers les deux grandes familles dirigeantes, eux qui demeuraient alliés à l'Ordre Jedi puisqu'ils partageaient le même idéalisme de paix.
« Vous savez tous qu'un homme portant un sabre laser et utilisant le préfixe Darth n'est pas un jedi. Placer cet attribut devant son nom c'est comme utiliser un adjectif qui nous définit comme Sith. Personne dans l'Ordre n'utiliserai cela sans être clairement passé du côté obscur. »
Il planta son regard vers Kaze une nouvelle fois tandis que sa voix restait toujours aussi douce et calme. Les Lorrdien demeuraient parmi les meilleurs comédiens de la galaxie.
« Mais cela aussi vous le savez... Kaze. »
Aora reprit de plus belle. Elle avait parfaitement compris ce qu'était la Force et le chevalier en était impressionné. Maître Don ne lui avait fait qu'un rapide résumé de la situation de cette jeune enfant, résumé approfondi par la twi'lek elle même pendant leur long voyage. Sa formation portait ses fruits.
« La Force n'est pas différente de la vie, de la vie de chaque chose, de chaque molécule de la galaxie. Elle n'est à personne, se contentant de murmurer à l'oreille de certains qui ont appris comment l'écouter. Elle n'est pas plus différente que l'eau, souvent berceau de la vie mais qui peut se muer en raz de marée. L'Ordre a toujours cherché une harmonie et la paix grâce à la Force. Mais son usage aura été dévié, et ce à de nombreuses reprises par le passé et malheureusement à l'avenir aussi je présume. De même que l'eau peut servir à boire, pour s'hydrater et nous permet de vivre, nous les humanoïdes, elle peut tout aussi se montrer dangereuse ou empoisonnée. Pourtant assécheriez vous tout les océans d'Aldéraan ? Qui peut sincèrement croire que l'Ordre se serait alors attaqué lui même en détruisant une grande partie de son temple, mettant en danger ses propres membres, de tout age, sexe ou ethnie. J'ai moi même été blessé dans cette attaque et emmené sur un des vaisseaux que l'Ordre a tenté d'intercepter près de Nar Shaada. Les témoins sur Ondéron pourraient alors vous démontrer sans le moindre soucis que les Jedis ont risqué leur vie, certains même la perdant, pour défendre Ondéron lors de l'attaque et que leurs ennemis étaient aussi armés de sabres pour certains mais qu'ils ne se sont jamais dénommés Jedi. Ensuite l'attaque spatiale a été totalement légale je vous rappelle, le Sénat pourra vous le confirmer. L'Ordre Jedi n'a jamais eu assez de fond pour se permettre de mimer une guerre et de détruire alors une partie de sa flotte. Et même cette enfant de huit ans vous le confirmerait sans peine. Je ne nie pas les morts, j'ai moi même failli perdre la vie dans un de ces vaisseaux, moi ainsi que ma padawan. Mais peut être cher Kaze que vous préférerez croire que cela n'était qu'une tentative de suicide de ma part, le tout imaginé et brodé par un esprit atteint de troubles ? »
Puisque le garçon ne semblait pas vouloir cesser de défier les jedis ainsi que tout leur ordre en doutant d'eux, le chevalier se doutait bien qu'ici se livrerai un duel sans sabre laser, mais qu'il pourrait être tout aussi décisif, voire plus.
Aora parla avec beaucoup de sagesse, le chevalier aurait un rapport élogieux à fournir à son sujet. Nul doute que son maître serait ravi de l'avoir sous son aile. Certains maîtres n'auraient pas permis à leur élève de prendre la parole dans une assemblée adulte, et très politisée. Mais Arkel ne s'en formalisait pas, bien au contraire. Il voyait de quoi elle était capable, pouvant alors retrouver un sérieux et des arguments valables plus qu'excellents.
« Alderaans, vos médias viennent de nous dire que ces gens mystérieux clament haut et fort qu'ils agissent pour le compte des Jedis, mais personne ne peut prouver leurs dires tandis que moi même, que vous connaissez comme étant un jedi...(cela s'appliquait bien entendu à ses hôtes de ces derniers jours) vous demande de bien croire que l'Ordre restera fidèle à la démocratie, comme cela l'est depuis des millénaires. Le cours d'histoire précédent pourrait être agrémenté de toutes les périodes et les actes qui font des Jedi vos plus fidèles alliés. Alors oui certains de nos membres ont parfois choisi une voix différente mais ils se sont retrouvés excommuniés et quand ils représentaient une menace pour la paix, ils ont du être arrêté.
L'action de ces agresseurs semble être justement pour insinuer le doute partout dans la galaxie. Vu leur nombre restreint ils ne peuvent pas espérer grand chose avec leur attaque actuelle... Un petit groupe sur Alderran ? Envoyez donc l'armée et ils disparaîtront aussi vite qu'ils sont apparu certainement. Aussi, permettez moi d'entrer en contact avec Ondéron pour entendre la version officielle de l'Ordre qui vous éclairera certainement. »
On lui apporta un communicateur et le silence se fit autour d'eux. Le jedi entra le code d'Ondéron et attendit qu'on daigne lui répondre. Un homme apparu holographiquement devant l'assemblée.
« Oh, Chevalier Valhöll. Vous êtes toujours à Aldera ? »
« Bonsoir... Lithan, oui. Je viens d'apprendre que des inconnus armés de sabres déciment des innocents sur les différents mondes du noyau, mais je n'ai pas plus d'information. Quels sont les ordres ? »
« Oui nous avons vu ça ici aussi. Le temple est très inquiet, le Conseil a demandé à chaque jedi en mission de la poursuivre si elle est importante tout en demeurant vigilant. Si par contre vous vous trouvez sur une des planètes attaquées alors il vous est demandé de protéger la population et de tenter d'arrêter ces inconnus. Non mais Arkel... je vous jure... Oser se faire passer pour des Jedi... »
« Lithan, je sais que ma padawan devait se rendre sur Chandrila. Qu'en est-il exactement ? »
« Oui Saphira est avec Ledeb Crossik. Nous savons que la planète est attaquée tout comme Alderaan, mais nous n'avons pas eu de contact avec eux depuis. Concernant Alderaan justement, je vois votre ordre de mission, vous n'êtes pas les seuls sur place. Mike Koin et Myir Alshain, ainsi que Kalian Keturah et Kozan Naar ne doivent pas être très loin de là où vous êtes. Nous leur avons donné l'ordre d'arrêter ceux qui se font passer pour nous. Si vous pouvez quitter votre réception il serait bien que vous alliez leur prêter main forte une fois la novice vous accompagnant en sécurité. Cependant il tout aussi important que les familles importantes de cette planète ne perdent pas foi en nous. Si vous n'en êtes pas encore assuré alors continuez votre réception, que le traité de paix soit ratifié par les deux partis demeure tout aussi primordial. Je.. je dois couper nous avons un autre appel. Cela n'arrête pas depuis une heure. Arkel, veillez sur votre élève et tentez de comprendre ce qu'il se passe sur Alderaan c'est tout ce que demande le conseil. »
Il disparu alors et les murmures s'élevèrent car chacun commenta ce qu'il venait de voir. Le jedi était inquiet de prime abord pour Saphira mais il n'avait ressenti aucune souffrance de sa part, il ne lui était rien arrivé ces dernières minutes, sinon il l'aurait senti. Arkel aurait aussi aimé se rendre en ville et rencontrer de lui même ceux qui se faisaient passer pour des jedi mais la nervosité de l'auditoire était bien trop palpable pour qu'il ne parte ainsi, le laissant aux mains de Kaze. Le jedi était quelque peu gêné.
"J'aurai souhaité me rendre plus utile et me rendre sur place pour aider vos gens à protéger Aldera mais il semble que ma présence ici soit encore requise. Espérons que votre police et les quelques jedis envoyés par le conseil sauront mener à bien leur mission."
[J'ai lu sur Holonet qu'Alderaan n'a été complètement pacifiée et démilitarisée que pendant la Guerre des Clones, donc à cette époque ci, elle doit bien encore avoir une armée et une police.]
Invité
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Mer 15 Juin 2011 - 15:51
- -"Cette communication n'a rien apporté de nouveau... Si ce n'est que vous avez des troupes dans les parages qui pourraient nous attaquer à tout moment... Superbe manière de nous menacer..."
Trancha net le jeune homme qui adorait retourner de son point de vue. Une simple histoire de couverture qui était couplé à une explication de qui était présent sur la planète, il n'était pas dur de le retourner contre les Jedi qui l'avaient utilisés.
-"Mais revenons à ce que vous disiez avant... J'oubliais presque cette version de l'histoire raconté partout dans l'univers..."
Commença le jeune sith sans être ébranlé une seconde par l'explication historique de la jeune padawan qui était supportée par le chevalier jedi sur une explication de la Force et des idéaux de l'Ordre lumineux, comme si il s'attendait dès le début à ce qu'il réponde quelque chose dans le genre. Il faisait celui qui reprenait contenance doucement en passant par les sarcasmes, bientôt il pourrait peut-être n'avoir que peu de choses à jouer dans son comportement. L'apprenti avait tout de même été doucement surpris d'entendre des nouvelles du chevalier Mike Koin à travers la conversation holographique qui avait permit à la tension de retomber un peu dans la salle.
-"Récapitulons donc ce que vous venez de dire, mademoiselle, et vous chevalier, un par un... Darth Malak est celui qui a bombardé Taris, c'est un fait... mais Malak n'était-il pas un utilisateur de la Force qui a été entrainé et supporté par l'Ordre Jedi...? N'est-ce donc pas en leur nom et en celui de la république qu'il avait juré de protéger qu'il s'est battu contre les Mandaloriens...? Cela ne l'a pas empêché de se retourner contre la République avec son maitre Revan peu de temps après, tout Jedi qu'ils étaient, avec un grand nombre de membre de votre ordre..."
Le jeune homme avait entreprit un déplacement calme basé sur un aller-retours. Tout ce que la jeune Padawan avait raconté un peu plus tôt, Kaze l'avait lui aussi apprit dans le temple jedi d'Ondéron quelques années plus tôt. Il était vraiment heureux que personne ne le reconnaissant, heureusement qu'il était passé inaperçu au milieu de ce flot incommensurable de jeune apprenti du côté lumineux de la Force.
-"Avant de continuer, je vais faire un petit détours par le terme de Darth que vous insistez ne pas être lié à l'Ordre Jedi et qu'aucun de ses porteurs ne parcourrait le temple sans se faire emprisonner... Je crois que nous pouvons tous nous rappeler du nom de Darth Revan qui était le maitre de Malak et qui tout comme lui était un membre des Jedi... Darth Revan, vous allez nier qu'il n'a pas parcouru vos temples pendant et même après la guerre...? Ou alors vous allez nous faire croire que vous ne saviez pas qui il était...?"
Le ton amusé que Kaze s'était permit à ce moment là contrastait un peu avec sa manière d'agir un peu plus tôt, mais il en avait besoin pour appuyer son sarcasme et la vision pas totalement fausse de ces événements. Depuis son plus jeune âge Kaze n'avait jamais compris la logique derrière la décision de l'Ordre Jedi de pardonner Revan et de le réintégrer dans leur rangs après qu'il ait vaincu Malak. Oh, et puis cela n'avait pas d'importance, cela permettait à Kaze de jouer avec les esprits de cette salle à son plus grand contentement. Si il arrivait tout simplement à faire douter les habitants d'Alderaan, il sortirait vainqueur.
-"Darth Nihilus à annihilé la surface de Katarr... Darth Sion à détruit Péragus... Mais ces deux "Sith" n'étaient-ils pas les élèves de Darth Traya, la maitre Jedi de Darth Revan...? Permettez moi donc de douter du peu d'implication des Jedi dans tout ça, vous voulez bien...?"
Kaze tournait autours de ces événements historique pour les expliquer à sa manière et le pire c'est qu'il ne déniait pas la véracités de ceux-ci, non, il ne faisait que donner une version qui lui convenait à lui et ses objectifs. Le jeune apprenti se sentait enfin dans son élément, ici, à débattre du bien fondé de l'ordre Jedi plutôt qu'à jouer avec son sabre laser contre des padawans.
-"Quand je parlais d'Ondéron, jeune fille, je parlais de l'attaque récente sur cette planète... Mais soit, parlons du soulèvement du général Vaklu... Supporté par Darth Nihilus, j'en doute, si Nihilus avait vraiment voulu se débarrasser de cette alliance avec la république, il aurait sans doute fait comme à Katarr... Mais comme vous l'avez si bien dis, il y avait un maitre jedi auprès de la reine, je suppose que c'était une bonne excuse comme une autre pour expliquer le bien fondé de sa présence et de son implication dans cette affaire qui n'était pas la sienne..."
Plus il avançait dans son argumentaire, plus le jeune homme récupérait la contenance qu'un dignitaire se devait d'avoir en toute circonstance. On pouvait mettre sa crise de peur aigue de plus tôt sur sa jeunesse, certaines personnes dans l'assistance n'hésiterait sans doute pas à le dire pour masquer leur propre peur en n'affichant que celle que lui avait eut en début de cet auditoire.
-"Protecteurs de la paix, mais vous n'avez rien fait pour empêcher le dernier soulèvement contre la reine d'Ondéron, n'est-ce pas...? Votre absence était très flagrante d'ailleurs, peut-être étiez vous trop occupé... à vous préparer à subir une attaque, mmm...?"
Cette manière insidieuse d'annoncer les choses, elle était là pour que les membres de l'assemblée fasse leur propre conclusion. Mais il était évident qu'il parlait de l'attaque sur le temple qui s'est passé peu de temps après cette insurrection étouffée dans l'œuf. Kaze sous-entendait doucement un gigantesque complot de l'Ordre Jedi pour une raison qu'il s'apprétait à donner.
-"Et oui... après des centaines d'années de paix, sortis de nul-part et sans aucune raison: le retours des terribles Sith lors d'une attaque sur le temple jedi d'Ondéron...!"
Prononça de manière grandiose le jeune homme comme si pour lui c'était une grande blague, mais la grande blague en elle-même c'était ce débat pour l'apprenti qui prenait son pieds, il ne fallait pas mentir. Le jeune homme reprit son soit-disant sérieux, celui où il affichait tout de même une certaine peur de dire ce que beaucoup pensait devant les yeux d'un homme qui pourrait potentiellement les tuer en levant le bras.
-"Cela suivit d'une contre-attaque dans l'espace, hein...? Je crois que vous vous trompez sur quelque chose chevalier, cette attaque spatiale n'était pas accepté par le sénat... Le maitre Sai Don à réquisitionné quelques vaisseaux de la république et beaucoup de vaisseaux privés pour entreprendre cette "vengeance" pour l'attaque sur le temple d'Ondéron..."
Kaze avait été sur place à ce moment là, tout comme pendant l'attaque d'Ondéron, il avait vu les vaisseaux qui avaient participé à cette bataille. Les vaisseaux mères des Jedi étaient ceux utilisés par la République mais la plupart du reste de la flotte avait été monté de toute pièce avec ce que les Jedi avaient pu trouver.
-"Croyez vous vraiment que le sénat n'aurait envoyé que trois vaisseaux mères et une bande de vaisseaux pour une menace contre l'univers comme celle que vous n'arrêtez pas de décrire pour ces Sith...? Vous essayez de faire passer le sénat galactique et la république toute entière pour des débiles profonds, c'est ça...?"
Le jeune homme posa son regard sur les dirigeants des deux plus grandes familles d'Alderaan pour avoir une petite idée de ce qu'ils pensaient et un petit soutien de leur part. Après cela, il passa son regard sur le chevalier puis sur la padawan... maintenant qu'il prenait un peu le temps de l'observer, il l'a trouvait vraiment jeune pour se trouver sur le terrain comme ça. Peut-être la présence des trois gamins dans le vaisseau lors de l'attaque des jedi n'était donc pas une erreur de l'ordre Sith.
-"Vous dites avoir été capturé par ces "Sith"... Pardonnez moi de dire cela comme ça, mais si ils sont si vénéneux envers votre ordre et la république, pourquoi êtes vous toujours en vie, hein...?"
Prononça le jeune Kaze qui préparait déjà sa prochaine ligne d'attaque à l'encontre des Jedi. Il ferma les yeux un instant en se demandant ce qu'il pourrait ajouter de plus, et il se rappela de ce qu'avait demandé la demoiselle un peu plus tôt.
-"Franchement... J'ai pour théorie que vous les Jedi avez provoqués tout cela pour que l'affaire du maitre jedi Jacen Loran passe en second plan... Quel meilleur moyen de récupérer l'approbation du peuple après une telle bourde de votre part que de refaire sortir du placard la vieille peur des Sith et de la vaincre à nouveau...? Il aurait finit par désigner Jacen Loran comme le grand Sith et hop, l'affaire aurait finit par être réglée... Le seul problème, c'est que le peuple de la république n'est pas aussi crédule que ce que vous auriez voulu... Pourquoi les Jedi sortent de l'ombre en attaquant des planètes...? Certains membres de votre ordre n'ont peut-être pas compris toute les subtilités de vos plans et ont décidés de prendre les armes pour combattre cette loi du sénat qui vise à les contrôler..."
Il n'irait pas plus loin, il en avait déjà assez dit pour le moment. Il attendait de voir si une fois encore ils allaient mordre à l'hameçon ou changer de tactique en cours de route, dans les deux cas ils risqueraient par logique d'avoir du mal à se rattraper... et il avait encore une carte dans la manche.
[L'attaque spatiale à bien été orchestrée sans l'accord du Sénat car bien qu'il en ait demandé l'accord au chancelier suprême, Sai Don ne l'a pas obtenu et à lancé l'attaque avec ce qu'il a pu réunir auprès de ses alliés.]
Invité
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Sam 18 Juin 2011 - 17:56
La petite Twi’lek soupira. Quatre Jedi dans les rues parvenaient à en inquiéter un plus que cette menace masquée. Toujours le même. Il devait être très nul en calcul. Aora aurait pourtant préféré qu’ils soient réellement plus qu’une poignée sur le territoire d’Alderaan. Elle sentit son petit cœur devenir lourd comme pierre, douloureux à chaque battement, en reconnaissant deux noms parmi le quatuor des agents de l’Ordre envoyés sécuriser la planète. De qui les padawans parodieraient-ils l’air pincé s’il arrivait quelque chose à Mégère Alshain ? Quant à Kalyan, elle préférait ne pas y songer sous peine de voir toutes ses pensées rationnelles s’effriter en petits tas inutile balayé par l’inquiétude, poignante et acérée. Elle lança un long regard indescriptible au Chevalier Valhöll. Kaze avait rangé son costume de gringalet tremblotant pour enfiler celui du corbeau croassant sur sa barrière.
-Une "troupe" de quatre personnes ? Remarquez, ajoutez Maître Valhöll qui est désarmé + moi et nous devenons une horde de cinq Jedi et demi pour nous emparer d’Alderaan. Même si vous croyez cette horreur comme quoi des Jedi sont en train de tuer des pauvres gens, vous ne pensez pas que, si c’était un vrai coup monté, on aurait envoyé sacrément beaucoup plus de renfort ?
Calme, presque pétrifiée, sa petite voix était néanmoins devenue nettement plus acide. Cette communication prouvait surtout qu’ils avaient agi dans l’urgence pour offrir tout le secours possible aux victimes, quitte à envoyer le peu de Chevaliers disponibles dans l’immédiat afin d’affronter ces imposteurs. Aora trouvait révoltant qu’un planqué, protégé par des murs et des gardes, essaye de retourner leur assistance juste dans le but d’asseoir sa petite idée que les Jedi étaient les gros méchants coupables. Ces Chevaliers pourraient bien mourir. Et lui, à voir comme il reprenait du poil de la bête, il était bien content de savoir ses fesses en sûreté grâce à eux, même s’il leur crachait dessus. Oh, elle l’avait cerné, ce type. Une espèce de vautour qui essayait de faire ses preuves en politique et qui n’avait rien trouvé de mieux que de démonter l’Ordre Jedi, monument de probité, pour prouver qu’il était trop bon et que rien ne résistait à sa langue d’argent. Quel rat. Ça ne la dérangeait pas qu’on ne soit pas un parangon de justice, mais qu’on ait au moins la décence de laisser tranquille ceux qui s’y collaient. De toute façon, Alderaan se dépêchait d’envoyer aux Jedi de vraies troupes en soutient, hein ? Pas cinq péquenots avec des pistolasers de grands-mères. Il fallait dépêcher des équipes de brutes blindées d’un arsenal qui fait mal. Ils avaient ça en stock sur la planète ? La petite fille n’osa pas faire une réclamation, mais ses yeux appelaient à l’aide.
L’instant d’après, elle étudiait le blond avec une acuité de rapace. Un fan de Revan et de Malak ? Ils auraient pu en discuter, s’il avait été une fille et que Kazette et elle se soient retrouvées avec une bande d’autres minettes à la cantine. Avant d’être mutilé et de virer à l’obscur, Malak n’était vraiment pas mal du tout dans le style grand et protecteur ! Pourtant, Aora ne se mit pas à papillonner des mirettes, mais à froncer les sourcils. Armée du peigne fin de la suspicion, la fillette croisa les bras en essayant de démêler le vrai du faux dans ces nouvelles calomnies.
Les guerres mandaloriennes, c’était les mandaloriens V/S tous ceux qui n’étaient pas mandaloriens. Elle savait juste que des Jedi étaient partis se battre contre l’avis du Conseil de l’époque qui avait vu la catastrophe au-delà de la menace des envahisseurs. Revan et Malak. Oh, elle savait aussi qu’il y avait régulièrement des Jedi qui retournaient leurs bures du Côté Obscur. Même si on ne lui avait jamais raconté la vie de Revan et de Malak avec minutie au point qu’elle sache précisément où ils avaient traîné leurs pieds et la date exacte de leurs déplacements, ni s’ils aimaient jouer à saute-gizka dans le parc où elle grimpait souvent aux arbres. Revan était un exemple cité comme celui d’un homme échouant au fond du gouffre et réussissant tout de même à se hisser hors de son trou. Ils ne l’avaient pas nié que ça pouvait arriver. L’eau berceau de vie et raz-de-marée, non ? Sauf, qu’une fois encore, pas besoin d’être un Jedi pour avoir le privilège de faire volte-face. Surtout en replaçant la trahison dans ce contexte d’univers instable, dévastée par une guerre démesurée.
-Oh, oui, les guerres mandaloriennes c’était une ère de chien kath…Parce que Malak et Revan seuls contre toute la République et sans le soutient de l’Ordre Jedi, ils n’auraient pas pu causer tous ces dégâts. Même avec des adeptes. D’où elle leur venait leur armée ?
Logiquement, s’ils avaient mené l’assaut contre les mandaloriens avec les forces de la République, ils avaient attaqué la République avec ces mêmes forces. Des traîtres en masse donc, des simples troufions aux glorieux généraux. Peut-être même en pourcentage plus nombreux que celui des renégats Jedi ayant renié leur serment. Maître Valhöll le savait sûrement, s’il trouvait utile de peaufiner les détails qu’elle ignorait.
La petite jeune fille considéra un instant cette pensée, cette multitude partie pour défendre les peuples de la République, des protecteurs changés en prédateurs, revenus aussi dévastateurs que des nués de météorites. C’était donc tellement vrai, que l’épidémie de la guerre pouvait être contagieuse. Elle n’avait pas trop mesuré l’importance des ravages lorsque Maître Keturah lui avait fait cette réflexion et, étant donné qu’ils étaient tombés d’accord pour dire que l’écueil n’était pas obligatoire, elle considérait que c’était aussi risqué qu’une mauvaise chute laissant un méchant bleu. En fait, on pouvait carrément perdre son cœur.
Concernant Kaze dans le rôle du moustique bourdonnant…Elle s’était attendue à la réaction typique, la récrimination du brave citoyen menacé par la présence des Jedi pestiférés à laquelle ils avaient eu le droit tout à l’heure. Là, elle était surprise, mais ne perdait pas de vue l’essentiel :
-…Je le redis et s’il faut je suis prête à avaler n’importe quel sérum de vérité ou passer au détecteur de mensonges, même me suspendre la tête en bas par la verrière derrière moi : Je n’ai jamais croisé un Darth Quelque Chose dans le Temple. Et Darth Truc est toujours un titre porté et choisi par un Sith, donc quelqu’un qui s’oppose à nos principes et qui n’a pas intérêt à venir rôder chez nous. Les Jedi gradés, c’est Maître ou Chevalier et ils ne sont plus dignes d’être considérés comme tels s’ils ne respectent pas le Code. Alors n’essayez pas de tout embrouiller…
Les titres n’étaient pas seulement un prix décerné. Plutôt comme un permis de conduire : à force d’infractions, on le perdait. Pour le reste, Kaze savait déjà la réponse à ses insinuations puisqu’il savait que Revan et Malak avaient appartenu à l’Ordre. Forcément qu’ils étaient passés par le Temple avant et, dans le cas de Revan, après les guerres mandaloriennes puisqu’il s’était rédemptionné. Quant au "pendant", elle n’en avait aucune idée. Si l’adulte à ses côtés désirait préciser l’affaire pour le juré des alderaaniens…Car, à moins d’être doté d’une mémoire ultra sélective, Kaze en savait trop sur les Jedi pour ne pas avoir connaissance de la belle fin de l’histoire. En tout cas, il en savait plus qu’elle.
Qui était cette Darth Traya ? Quel cataclysme avait-elle déclanché ? Aora n’avait pas pu papoter pendant les cours au point de couvrir tout ce qui concernait cette bonne femme sans se faire réprimander. Pourtant, elle avait passé en revu pas mal des conflits et attentats majeurs pour avoir un aperçu général de ce qu’avait traversé l’Ordre au cours des siècles, mais sûrement pas assez en profondeur pour en connaître tous les protagonistes. Aussi discrète qu’on peut l’être quand la moitié des yeux sont braqués sur vous, elle fit semblant de se gratter sous le nez et chuchota :
-Psst ! Maître ! Darth Traya, c’est quelle bataille ?
Parce que, s’ils devaient continuer à s’embourber dans des rappels historiques, autant suivre. Qu’en pensaient les membres de l’assemblée, du reste ? Ne préféreraient-ils pas voir Arkel Valhöll partir prêter mains fortes aux autres Jedi au lieu d’entendre discutailler ? En cet instant, c’était là le vœu le plus cher de la jeune demoiselle. C’était comme si quelqu’un mourait à chaque parole en trop.
-Tout ça, ce sont des affaires classées. Au final, la République a même récompensé les Jedi pour avoir défait Darth Malak. On a encore les médailles et des holos de la célébration. Tous ces Darth Bidule-Chouette sont morts tués par des Jedi.
Et maintenant ? Kaze allait peut-être leur dire qu’ils pouvaient avoir une confiance aveugle en ses dires parce qu’il était le petit-neveu au 16ème degré par alliance du roi d’Alderaan grâce à la cousine germaine de son grand-oncle utérin Vulter cousin de la belle-sœur de son trisaïeul ? Vu qu’il avait l’air de posséder la technique pour emmêler les histoires les plus simples. Par malheur, elle avait eu l’infortune de se méprendre de bataille sur Ondéron.
-Mince ! Comme vous remontiez dans le passé, j’ai cru que ça en faisait partie. Mais moi, quand je parlais de briser l’alliance avec la République, je pensais surtout à Vaklu contre sa cousine la reine.
*Môssieur.*
-Darth Nihilus, ça devait l’intéressé aussi…Après, pourquoi il n’a pas fait comme sur Katarr…
La jeune fille cogita un quart de seconde, les mains en pyramide réflexive. Quelle raison pour un Sith assoiffé de pouvoir d’épargner une planète ? Outre le fait qu’il n’était pas tout puissant et avait besoin d’allier pour conquérir l’espace. Elle avait trop l’explication !
Pour effrayer les plus jeunes, les grands dans les dortoirs racontaient que s’ils entendaient des cannoks bramer après minuit et qu’ils n’étaient pas en train de dormir, les bestioles viendraient les emporter dans le tombeau de Freedon Nadd sur Dxun. Et que son fantôme leur ferait des tas de trucs horribles de Sith dans ses laboratoires. Et qu’ils allaient se transformer en monstre. Et que c’était comme ça qu’étaient créées les créatures dans les jungles d’Ondéron et de Dxun. L’apprentie n’avait pas peur, elle. Avec les entraînements, la gamine dormait comme une masse sur le coup de minuit.
-C’est que Maître Kavar a gagné un sursis prolongé à tous sur Ondéron ! En fait, il a lancé la légende urbaine du tombeau Sith de Freedon Nadd ! Il a joué sur l’avidité de Darth Nihilus à s’approprier des secrets de Sith et du coup il a sauvé toute la planète de l’extermination pendant que l’autre Darth il a envoyé des troupes chercher dans la jungle. Et d’autres Sith à lui pour soutenir Vaklu dans sa prise du palais pour qu’il lui ramène Maître Kavar, le seul à savoir où se trouvait le tombeau de Freedon Nadd ! Qu’on ne pouvait pas trouver, puisqu’il n’existait pas. Hein, c’est ça, maître ?
Trooop un héros et un génie tactique, le Maître Jedi ! Un coup hyper classe ! Elle ne doutait pas que Maître Valhöll aurait des explications tout aussi percutantes sur les reproches que lui envoyait Kaze, à propos de choses qu’elle ne connaissait pas trop, mais qui tournaient toujours autour de sa marotte : les Jedi était un ramassis d’infâmes comploteurs qui auto-complotaient contre eux-mêmes pour des raisons indéterminées…
Heureusement que les grands gardaient la conversation dans le contexte de l’air du temps, parce que s’ils avaient commencé à s’affronter à coups de décrets et parler texte de lois comme quand il avait fallu examiner les contrats, elle n’aurait plus rien suivi. Elle sentait l’atmosphère se charger, lourde, immobile. Bientôt, on saurait de quel côté la girouette des opinions allait tourner.
Certes, le Sénat n’avait pas officiellement soutenu leur action dans l’espace bothan. Il avait quand même officieusement prêté certains des vaisseaux de la flotte républicaine, non ? Normal. Le Sénat n’avait pas dû vouloir trop s’engager dans la lutte pour éviter des représailles, dès fois que les Jedi perdent. En tout cas, de ce que ses petites méninges interceptaient, ce n’était pas cautionné, mais légal. Comme son papa qui ne voulait pas qu’elle dise des gros mots, mais en théorie, elle avait le droit. Et le Lorrdien n’avait pas parlé de quoi que ce soit d’autre. Si ça avait été totalement illégal comme un hold-up, Maître Don, il serait en prison. Ou en maison de retraite cloisonnée. En plus, cet étrange verbe "réquisitionner" ça faisait flic d’holofilm jetant un pauvre gars à bas de son speeder. Elle imaginait mal papy Saï surgir devant un immense croiseur, brandissant son sabre en guise d’argument, et éjecter le pilote pour ensuite foncer dans l’espace !
-Maître Don, il a forcé personne. Ce sont des pilotes et des combattants qui l’ont suivi librement parce qu’ils étaient prêts à risquer leurs vies pour contrer les Sith. Vous, vous essayez de faire passer ces gens pour des débiles profonds qui ont cru à des histoires de croquemitaines ?
Non de non ! C’était évident que les Sith revenaient toujours ! Depuis des siècles et des siècles, ils leur faisaient le coup ! La Twi’lek croisa les bras, plus blasée qu’autre chose. Elle avait vraiment du mal à suivre la logique du jeune homme de toute façon. Les Jedi attaqueraient pour éviter d’être contrôlés par le Sénat ? Alors que montrer les dents était la meilleure façon de se retrouver museler ? Une esclave indocile se retrouvait vite avec un collier disciplinaire. Chacun avait dans sa tête ce genre de châtiments destinés à mâter l’agressivité. Et donc, puisque ces Jedi n’étaient pas d’accord, pour protester, ils allaient massacrer des civils qui n’avaient aucun pouvoir politique ? Et maintenant, ils chercheraient encore plus de batailles pour rattraper…une bourde ? Mais ce n’était pas possible d’entendre ça !
La petite novice leva les yeux au plafond. C’était éreintant. Un de ses lekku se tordit, comme pour rejeter l’agacement qui allait l’enfler comme un nuna si elle le laissait croître en elle. Peine perdue. Alors qu’elle n’était pas la plus engagée des apprenties, entendre tous ces bobards sordides l’avait mise en mode pasionaria Jedi.
-N’importe quoi ! On aurait sacrifié toutes ces vies pour sauver les apparences ? Vous vous rendez compte de ce qui sort de votre bouche ? Comme si le mérite passait par des faits d’armes…! Les Jedi ne sont pas des belliqueux qui cogitent avec leurs sabres laser ! Ils font des tas de choses hyper trop bien pour les peuples ! Mais peut-être que si vous avez la chance de vivre une vie toute dorée, vous ne vous rendez pas compte de l’importance de ces choses au point de les oublier. Vous qui semblez pourtant scruter tout ce que les Jedi ils font, monsieur Kaze.
Redorer le blason avec des carnages. C’était bien une idée d’adolescent attardé ! Penser qu’on allait en imposer en jouant des muscles. Quels accords voulait-il passer avec des alderaaniens avec ce genre de mentalité ? Il devrait aller sonner chez les Sith plutôt !
-En plus de toutes nos missions, il y a plusieurs corps de services au Temple qui partent à travers toute la galaxie. Ils utilisent la Force pour faire pousser des champs sur des planètes défavorisées et éviter la famine. Ou…ou guérir des maladies sur des mondes où ils n’ont pas les moyens médicals…médicaux qu’on les mondes plus chanceux. Même donner une éducation là où il n’y a pas d’école. Ça ne vaut pas l’approbation des peuples, ça ? Plus que des affrontements qui vont faire des tas de morts pour coincer un seul bonhomme ! Alors, oui, ça arrive que les Jedi fassent des erreurs, même s’ils essayent toujours de faire de leur mieux et que, parfois, c’est obligé que tout se passe mal ! Mais qui n’en a jamais fait, des erreurs ? Qui ne s’est jamais fait roulé ? Tenez, pensez au Traité de Coruscant qui a été signé ici où qu’on est, sur Alderaan.
Là, c’était le Sénat qui s’était fait avoir malgré les mises en garde des Jedi. En plus d’appuyer le fait que les Jedi et les républicains se retrouvaient sur le même bateau cernés par des requins, ce traité, ou cette reddition, prouvait que les Sith ressortaient inlassablement du placard tous seuls quand les autres auraient préféré qu’ils y restent. Toujours avec des plans tordus pour se faire : Proposer au Sénat de ratifier un traité de paix et pendant les délibérations Paf ! Attaquer Coruscant en fourbe après que tout le monde ait baissé sa garde pour mieux imposer leurs conditions. Les différents camps avaient été clairement séparés par des documents officiels, pas question de confondre Jedi et Sith, ce coup-ci. Le parallèle était d’ailleurs très fort avec leur situation d’aujourd’hui, où les Jedi avait une fois de plus été assez illogiquement désigné comme boucs émissaires. Ce féru d’histoire ne pouvait pas l’ignorer. En plus, ce n’était pas si vieux comparé aux guerres mandaloriennes. Le Maître de son amie Yoni devait même être un fringant Bothan à cette époque.
Après être revenus en long, en large, et en travers sur toutes ces trahisons et ces complots, la jeune fille trouvait finalement qu’ils avaient moins perdu leur temps qu’elle l’aurait cru. Si cela pouvait jeter quelques lumières sur leur situation actuelle. Elle releva les yeux sur les nobles dirigeants qu’elle avait côtoyé tantôt. Sans rien dire. Il y avait seulement cet espoir au fond de ses prunelles que, s’ils voulaient bien les croire Maître Valhöll et elle, ils éviteraient eux aussi de se "faire avoir". Car Aor’ashar avait désormais l’intime conviction qu’ils tenaient des Sith derrière ces faux Jedi imposteurs après avoir prononcé ce nom tant de fois au cours du débat.
-Une "troupe" de quatre personnes ? Remarquez, ajoutez Maître Valhöll qui est désarmé + moi et nous devenons une horde de cinq Jedi et demi pour nous emparer d’Alderaan. Même si vous croyez cette horreur comme quoi des Jedi sont en train de tuer des pauvres gens, vous ne pensez pas que, si c’était un vrai coup monté, on aurait envoyé sacrément beaucoup plus de renfort ?
Calme, presque pétrifiée, sa petite voix était néanmoins devenue nettement plus acide. Cette communication prouvait surtout qu’ils avaient agi dans l’urgence pour offrir tout le secours possible aux victimes, quitte à envoyer le peu de Chevaliers disponibles dans l’immédiat afin d’affronter ces imposteurs. Aora trouvait révoltant qu’un planqué, protégé par des murs et des gardes, essaye de retourner leur assistance juste dans le but d’asseoir sa petite idée que les Jedi étaient les gros méchants coupables. Ces Chevaliers pourraient bien mourir. Et lui, à voir comme il reprenait du poil de la bête, il était bien content de savoir ses fesses en sûreté grâce à eux, même s’il leur crachait dessus. Oh, elle l’avait cerné, ce type. Une espèce de vautour qui essayait de faire ses preuves en politique et qui n’avait rien trouvé de mieux que de démonter l’Ordre Jedi, monument de probité, pour prouver qu’il était trop bon et que rien ne résistait à sa langue d’argent. Quel rat. Ça ne la dérangeait pas qu’on ne soit pas un parangon de justice, mais qu’on ait au moins la décence de laisser tranquille ceux qui s’y collaient. De toute façon, Alderaan se dépêchait d’envoyer aux Jedi de vraies troupes en soutient, hein ? Pas cinq péquenots avec des pistolasers de grands-mères. Il fallait dépêcher des équipes de brutes blindées d’un arsenal qui fait mal. Ils avaient ça en stock sur la planète ? La petite fille n’osa pas faire une réclamation, mais ses yeux appelaient à l’aide.
L’instant d’après, elle étudiait le blond avec une acuité de rapace. Un fan de Revan et de Malak ? Ils auraient pu en discuter, s’il avait été une fille et que Kazette et elle se soient retrouvées avec une bande d’autres minettes à la cantine. Avant d’être mutilé et de virer à l’obscur, Malak n’était vraiment pas mal du tout dans le style grand et protecteur ! Pourtant, Aora ne se mit pas à papillonner des mirettes, mais à froncer les sourcils. Armée du peigne fin de la suspicion, la fillette croisa les bras en essayant de démêler le vrai du faux dans ces nouvelles calomnies.
Les guerres mandaloriennes, c’était les mandaloriens V/S tous ceux qui n’étaient pas mandaloriens. Elle savait juste que des Jedi étaient partis se battre contre l’avis du Conseil de l’époque qui avait vu la catastrophe au-delà de la menace des envahisseurs. Revan et Malak. Oh, elle savait aussi qu’il y avait régulièrement des Jedi qui retournaient leurs bures du Côté Obscur. Même si on ne lui avait jamais raconté la vie de Revan et de Malak avec minutie au point qu’elle sache précisément où ils avaient traîné leurs pieds et la date exacte de leurs déplacements, ni s’ils aimaient jouer à saute-gizka dans le parc où elle grimpait souvent aux arbres. Revan était un exemple cité comme celui d’un homme échouant au fond du gouffre et réussissant tout de même à se hisser hors de son trou. Ils ne l’avaient pas nié que ça pouvait arriver. L’eau berceau de vie et raz-de-marée, non ? Sauf, qu’une fois encore, pas besoin d’être un Jedi pour avoir le privilège de faire volte-face. Surtout en replaçant la trahison dans ce contexte d’univers instable, dévastée par une guerre démesurée.
-Oh, oui, les guerres mandaloriennes c’était une ère de chien kath…Parce que Malak et Revan seuls contre toute la République et sans le soutient de l’Ordre Jedi, ils n’auraient pas pu causer tous ces dégâts. Même avec des adeptes. D’où elle leur venait leur armée ?
Logiquement, s’ils avaient mené l’assaut contre les mandaloriens avec les forces de la République, ils avaient attaqué la République avec ces mêmes forces. Des traîtres en masse donc, des simples troufions aux glorieux généraux. Peut-être même en pourcentage plus nombreux que celui des renégats Jedi ayant renié leur serment. Maître Valhöll le savait sûrement, s’il trouvait utile de peaufiner les détails qu’elle ignorait.
La petite jeune fille considéra un instant cette pensée, cette multitude partie pour défendre les peuples de la République, des protecteurs changés en prédateurs, revenus aussi dévastateurs que des nués de météorites. C’était donc tellement vrai, que l’épidémie de la guerre pouvait être contagieuse. Elle n’avait pas trop mesuré l’importance des ravages lorsque Maître Keturah lui avait fait cette réflexion et, étant donné qu’ils étaient tombés d’accord pour dire que l’écueil n’était pas obligatoire, elle considérait que c’était aussi risqué qu’une mauvaise chute laissant un méchant bleu. En fait, on pouvait carrément perdre son cœur.
Concernant Kaze dans le rôle du moustique bourdonnant…Elle s’était attendue à la réaction typique, la récrimination du brave citoyen menacé par la présence des Jedi pestiférés à laquelle ils avaient eu le droit tout à l’heure. Là, elle était surprise, mais ne perdait pas de vue l’essentiel :
-…Je le redis et s’il faut je suis prête à avaler n’importe quel sérum de vérité ou passer au détecteur de mensonges, même me suspendre la tête en bas par la verrière derrière moi : Je n’ai jamais croisé un Darth Quelque Chose dans le Temple. Et Darth Truc est toujours un titre porté et choisi par un Sith, donc quelqu’un qui s’oppose à nos principes et qui n’a pas intérêt à venir rôder chez nous. Les Jedi gradés, c’est Maître ou Chevalier et ils ne sont plus dignes d’être considérés comme tels s’ils ne respectent pas le Code. Alors n’essayez pas de tout embrouiller…
Les titres n’étaient pas seulement un prix décerné. Plutôt comme un permis de conduire : à force d’infractions, on le perdait. Pour le reste, Kaze savait déjà la réponse à ses insinuations puisqu’il savait que Revan et Malak avaient appartenu à l’Ordre. Forcément qu’ils étaient passés par le Temple avant et, dans le cas de Revan, après les guerres mandaloriennes puisqu’il s’était rédemptionné. Quant au "pendant", elle n’en avait aucune idée. Si l’adulte à ses côtés désirait préciser l’affaire pour le juré des alderaaniens…Car, à moins d’être doté d’une mémoire ultra sélective, Kaze en savait trop sur les Jedi pour ne pas avoir connaissance de la belle fin de l’histoire. En tout cas, il en savait plus qu’elle.
Qui était cette Darth Traya ? Quel cataclysme avait-elle déclanché ? Aora n’avait pas pu papoter pendant les cours au point de couvrir tout ce qui concernait cette bonne femme sans se faire réprimander. Pourtant, elle avait passé en revu pas mal des conflits et attentats majeurs pour avoir un aperçu général de ce qu’avait traversé l’Ordre au cours des siècles, mais sûrement pas assez en profondeur pour en connaître tous les protagonistes. Aussi discrète qu’on peut l’être quand la moitié des yeux sont braqués sur vous, elle fit semblant de se gratter sous le nez et chuchota :
-Psst ! Maître ! Darth Traya, c’est quelle bataille ?
Parce que, s’ils devaient continuer à s’embourber dans des rappels historiques, autant suivre. Qu’en pensaient les membres de l’assemblée, du reste ? Ne préféreraient-ils pas voir Arkel Valhöll partir prêter mains fortes aux autres Jedi au lieu d’entendre discutailler ? En cet instant, c’était là le vœu le plus cher de la jeune demoiselle. C’était comme si quelqu’un mourait à chaque parole en trop.
-Tout ça, ce sont des affaires classées. Au final, la République a même récompensé les Jedi pour avoir défait Darth Malak. On a encore les médailles et des holos de la célébration. Tous ces Darth Bidule-Chouette sont morts tués par des Jedi.
Et maintenant ? Kaze allait peut-être leur dire qu’ils pouvaient avoir une confiance aveugle en ses dires parce qu’il était le petit-neveu au 16ème degré par alliance du roi d’Alderaan grâce à la cousine germaine de son grand-oncle utérin Vulter cousin de la belle-sœur de son trisaïeul ? Vu qu’il avait l’air de posséder la technique pour emmêler les histoires les plus simples. Par malheur, elle avait eu l’infortune de se méprendre de bataille sur Ondéron.
-Mince ! Comme vous remontiez dans le passé, j’ai cru que ça en faisait partie. Mais moi, quand je parlais de briser l’alliance avec la République, je pensais surtout à Vaklu contre sa cousine la reine.
*Môssieur.*
-Darth Nihilus, ça devait l’intéressé aussi…Après, pourquoi il n’a pas fait comme sur Katarr…
La jeune fille cogita un quart de seconde, les mains en pyramide réflexive. Quelle raison pour un Sith assoiffé de pouvoir d’épargner une planète ? Outre le fait qu’il n’était pas tout puissant et avait besoin d’allier pour conquérir l’espace. Elle avait trop l’explication !
Pour effrayer les plus jeunes, les grands dans les dortoirs racontaient que s’ils entendaient des cannoks bramer après minuit et qu’ils n’étaient pas en train de dormir, les bestioles viendraient les emporter dans le tombeau de Freedon Nadd sur Dxun. Et que son fantôme leur ferait des tas de trucs horribles de Sith dans ses laboratoires. Et qu’ils allaient se transformer en monstre. Et que c’était comme ça qu’étaient créées les créatures dans les jungles d’Ondéron et de Dxun. L’apprentie n’avait pas peur, elle. Avec les entraînements, la gamine dormait comme une masse sur le coup de minuit.
-C’est que Maître Kavar a gagné un sursis prolongé à tous sur Ondéron ! En fait, il a lancé la légende urbaine du tombeau Sith de Freedon Nadd ! Il a joué sur l’avidité de Darth Nihilus à s’approprier des secrets de Sith et du coup il a sauvé toute la planète de l’extermination pendant que l’autre Darth il a envoyé des troupes chercher dans la jungle. Et d’autres Sith à lui pour soutenir Vaklu dans sa prise du palais pour qu’il lui ramène Maître Kavar, le seul à savoir où se trouvait le tombeau de Freedon Nadd ! Qu’on ne pouvait pas trouver, puisqu’il n’existait pas. Hein, c’est ça, maître ?
Trooop un héros et un génie tactique, le Maître Jedi ! Un coup hyper classe ! Elle ne doutait pas que Maître Valhöll aurait des explications tout aussi percutantes sur les reproches que lui envoyait Kaze, à propos de choses qu’elle ne connaissait pas trop, mais qui tournaient toujours autour de sa marotte : les Jedi était un ramassis d’infâmes comploteurs qui auto-complotaient contre eux-mêmes pour des raisons indéterminées…
Heureusement que les grands gardaient la conversation dans le contexte de l’air du temps, parce que s’ils avaient commencé à s’affronter à coups de décrets et parler texte de lois comme quand il avait fallu examiner les contrats, elle n’aurait plus rien suivi. Elle sentait l’atmosphère se charger, lourde, immobile. Bientôt, on saurait de quel côté la girouette des opinions allait tourner.
Certes, le Sénat n’avait pas officiellement soutenu leur action dans l’espace bothan. Il avait quand même officieusement prêté certains des vaisseaux de la flotte républicaine, non ? Normal. Le Sénat n’avait pas dû vouloir trop s’engager dans la lutte pour éviter des représailles, dès fois que les Jedi perdent. En tout cas, de ce que ses petites méninges interceptaient, ce n’était pas cautionné, mais légal. Comme son papa qui ne voulait pas qu’elle dise des gros mots, mais en théorie, elle avait le droit. Et le Lorrdien n’avait pas parlé de quoi que ce soit d’autre. Si ça avait été totalement illégal comme un hold-up, Maître Don, il serait en prison. Ou en maison de retraite cloisonnée. En plus, cet étrange verbe "réquisitionner" ça faisait flic d’holofilm jetant un pauvre gars à bas de son speeder. Elle imaginait mal papy Saï surgir devant un immense croiseur, brandissant son sabre en guise d’argument, et éjecter le pilote pour ensuite foncer dans l’espace !
-Maître Don, il a forcé personne. Ce sont des pilotes et des combattants qui l’ont suivi librement parce qu’ils étaient prêts à risquer leurs vies pour contrer les Sith. Vous, vous essayez de faire passer ces gens pour des débiles profonds qui ont cru à des histoires de croquemitaines ?
Non de non ! C’était évident que les Sith revenaient toujours ! Depuis des siècles et des siècles, ils leur faisaient le coup ! La Twi’lek croisa les bras, plus blasée qu’autre chose. Elle avait vraiment du mal à suivre la logique du jeune homme de toute façon. Les Jedi attaqueraient pour éviter d’être contrôlés par le Sénat ? Alors que montrer les dents était la meilleure façon de se retrouver museler ? Une esclave indocile se retrouvait vite avec un collier disciplinaire. Chacun avait dans sa tête ce genre de châtiments destinés à mâter l’agressivité. Et donc, puisque ces Jedi n’étaient pas d’accord, pour protester, ils allaient massacrer des civils qui n’avaient aucun pouvoir politique ? Et maintenant, ils chercheraient encore plus de batailles pour rattraper…une bourde ? Mais ce n’était pas possible d’entendre ça !
La petite novice leva les yeux au plafond. C’était éreintant. Un de ses lekku se tordit, comme pour rejeter l’agacement qui allait l’enfler comme un nuna si elle le laissait croître en elle. Peine perdue. Alors qu’elle n’était pas la plus engagée des apprenties, entendre tous ces bobards sordides l’avait mise en mode pasionaria Jedi.
-N’importe quoi ! On aurait sacrifié toutes ces vies pour sauver les apparences ? Vous vous rendez compte de ce qui sort de votre bouche ? Comme si le mérite passait par des faits d’armes…! Les Jedi ne sont pas des belliqueux qui cogitent avec leurs sabres laser ! Ils font des tas de choses hyper trop bien pour les peuples ! Mais peut-être que si vous avez la chance de vivre une vie toute dorée, vous ne vous rendez pas compte de l’importance de ces choses au point de les oublier. Vous qui semblez pourtant scruter tout ce que les Jedi ils font, monsieur Kaze.
Redorer le blason avec des carnages. C’était bien une idée d’adolescent attardé ! Penser qu’on allait en imposer en jouant des muscles. Quels accords voulait-il passer avec des alderaaniens avec ce genre de mentalité ? Il devrait aller sonner chez les Sith plutôt !
-En plus de toutes nos missions, il y a plusieurs corps de services au Temple qui partent à travers toute la galaxie. Ils utilisent la Force pour faire pousser des champs sur des planètes défavorisées et éviter la famine. Ou…ou guérir des maladies sur des mondes où ils n’ont pas les moyens médicals…médicaux qu’on les mondes plus chanceux. Même donner une éducation là où il n’y a pas d’école. Ça ne vaut pas l’approbation des peuples, ça ? Plus que des affrontements qui vont faire des tas de morts pour coincer un seul bonhomme ! Alors, oui, ça arrive que les Jedi fassent des erreurs, même s’ils essayent toujours de faire de leur mieux et que, parfois, c’est obligé que tout se passe mal ! Mais qui n’en a jamais fait, des erreurs ? Qui ne s’est jamais fait roulé ? Tenez, pensez au Traité de Coruscant qui a été signé ici où qu’on est, sur Alderaan.
Là, c’était le Sénat qui s’était fait avoir malgré les mises en garde des Jedi. En plus d’appuyer le fait que les Jedi et les républicains se retrouvaient sur le même bateau cernés par des requins, ce traité, ou cette reddition, prouvait que les Sith ressortaient inlassablement du placard tous seuls quand les autres auraient préféré qu’ils y restent. Toujours avec des plans tordus pour se faire : Proposer au Sénat de ratifier un traité de paix et pendant les délibérations Paf ! Attaquer Coruscant en fourbe après que tout le monde ait baissé sa garde pour mieux imposer leurs conditions. Les différents camps avaient été clairement séparés par des documents officiels, pas question de confondre Jedi et Sith, ce coup-ci. Le parallèle était d’ailleurs très fort avec leur situation d’aujourd’hui, où les Jedi avait une fois de plus été assez illogiquement désigné comme boucs émissaires. Ce féru d’histoire ne pouvait pas l’ignorer. En plus, ce n’était pas si vieux comparé aux guerres mandaloriennes. Le Maître de son amie Yoni devait même être un fringant Bothan à cette époque.
Après être revenus en long, en large, et en travers sur toutes ces trahisons et ces complots, la jeune fille trouvait finalement qu’ils avaient moins perdu leur temps qu’elle l’aurait cru. Si cela pouvait jeter quelques lumières sur leur situation actuelle. Elle releva les yeux sur les nobles dirigeants qu’elle avait côtoyé tantôt. Sans rien dire. Il y avait seulement cet espoir au fond de ses prunelles que, s’ils voulaient bien les croire Maître Valhöll et elle, ils éviteraient eux aussi de se "faire avoir". Car Aor’ashar avait désormais l’intime conviction qu’ils tenaient des Sith derrière ces faux Jedi imposteurs après avoir prononcé ce nom tant de fois au cours du débat.
Arkel Valhöll
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Dim 19 Juin 2011 - 17:40
Le jedi fut attiré par un étrange événement en cet instant. Sa jeune élève de quelques semaines lui lança un regard qui au contraire, parlait beaucoup au lorrdien. Mélange d'incompréhension et de lassitude vis à vis d'une situation qu'elle devait certainement bien moins comprendre qu'Arkel. En réponse il lui offrit un doux sourire et une fine vague de force chaleureuse et réconfortante. Elle ne devait pas comprendre quel réel danger l'entourait en cet instant. Le chevalier auprès d'elle se devait de faire bonne figure et de lui montrer qu'elle pouvait avoir toute confiance en lui pour la suite. Et puis si il arrivait à l'impressionner alors son nom résonnerait dans tous les couloirs de l'Ordre, murmuré par des midinettes totalement sous le charme du jeune chevalier super mignon et qui a trop la classe. Oui bon certes, cela le faisait plus rire qu'autre chose tout en lui rappelant sa propre jeunesse quand Ellana Caldin et Jacen Loran étaient eux même les idoles des novices. Il s'accroupit se pencha près du visage coloré de la petite fille pour lui répondre.
« Pas besoin d'armée, tu es notre arme secrète de destruction massive. Nous avons placé une micro charge ionique dans ton cerveau et il devrait exploser d'ici... euh maintenant... »
Il lui lança un clin d'oeil quand le « maintenant » fut inévitablement passé. Même si la situation ne s'y prêtait guère, la jeune fille finirait par s'énerver si on l'obligeait ainsi à suivre ces discussions compliquées.
« J'ai du me tromper... Bref, pas d'inquiétude jeune fille, nos compagnons jedi s'en sortiront très bien sans nous. Tu en connais certains, ils ne laisseront personne faire du mal aux Alderaans dès qu'ils auront trouvé ces mystérieuses personnes armées de sabres lasers. »
Et ils revinrent sur deux jedis qui avaient basculés dans le côté obscur. Malak et Revan... Il prit le temps de bien se remémorer tous ce qu'il avait apprit sur eux. Arkel s'était souvent intéressé à ces histoires de jedi qui avaient changé de bord, pour essayer de comprendre où résidait le danger du côté obscur. Il avait besoin de connaître ce qui pouvait le nuire à l'avenir, surtout à lui, un utilisateur du Juyo. Justement il avait bien compris leurs erreurs, en tout cas il savait où faire attention. Le pouvoir, le côté obscur n'avaient jamais attiré le jeune garçon même dans sa jeunesse. Et puis son maître, Iset'Bä avait eu un tel charisme qu'elle était un idéal à atteindre bien plus glamour que n'importe quel Darth qu'il ait jamais croisé ou dont il aurait entendu parler.
« Bien parlons de Malak et Revan. Je rappelle à l'assemblée que le Conseil Jedi avait préféré ne pas participer à cette guerre, semblant apercevoir le danger bien plus grand qu'elle pouvait réserver. Pourtant deux Jedi n'ont pas écouté les recommandations de notre conseil. La compassion, principe très important pour les jedi, les a poussé à agir, croyant aider la République et certainement en sauvant de nombreuses vies. Mais la guerre n'est pas quelque chose que nous prenons à la légère. Poursuivant leurs ennemis, Malak et Revan découvrirent alors les Siths et sombrèrent à leur tour dans le côté obscur. Cependant comme vient de le dire Aora, leurs armées étaient républicaines. Ces hommes ne sont pas devenus des siths mais rien ne les a empêché de se retourner contre la République. Rappelez vous de l'amiral Saul Karath, héros des guerres mandaloriennes, qui a bombardé Telos par la suite. Le conseil semblait avoir comprit que mêler les jedi aux guerres mandaloriennes ne ferait que conduire à une guerre plus destructrice encore. La violence engendre plus facilement la violence que la paix. La preuve a été faite qu'il a eu raison. Finalement parmi ces traîtres il n'y a eu que deux jedi et beaucoup plus de personnes comme vous et moi qui ont été fourvoyés. Mais je m'interdis de vouloir démanteler toutes les armées républicaines. Finalement mon Ordre est resté fidèle au Sénat et ensemble nous avons vaincu l'ennemi. »
Aora reprit pour jurer devant tous qu'elle ne connaissait aucun homme appelé Darth au temple. Et elle avait parfaitement raison. Alors oui le conseil n'avait pas fait l'unanimité en offrant une deuxième chance à Revan et ce après avoir tout de même assuré ses arrières. Mais les détails de tout cela, personne n'ayant pas eu accès aux archives jedi l'ignorait. Là encore, voyant que la Twi'lek mettait toute sa force de persuasion dans ses mots, le chevalier jugea bon de la calmer à nouveau par une boutade.
« Je ne pense pas que nous en arriverons à de telles extrémités Aora. Oui Darth Revan a connu une rédemption et le Conseil lui a permit de rejoindre à nouveau les rangs de l'Ordre, mais il a alors perdu le droit d'être appelé Darth pour redevenir un simple jedi. Dans nos archives il est alors appelé Revan. Toute personne utilisant le préfixe Darth commet une erreur à la fois histoire mais aussi fait preuve de mauvaise foi. Nous n'avons pas accepté de sith dans notre Ordre cependant, ici personne ne doit le savoir, mais le Conseil a préféré effacer la mémoire de l'homme dangereux qu'il était pour lui permettre de ne plus souffrir à cause d'actes qu'il avait commis. Nous luis sommes par ailleurs tous redevable puisqu'il a par la suite montré que nous avions raison de lui faire confiance en sauvant la galaxie d'un seigneur sith, là encore je vous invite à vous rappeler le célèbre épisode de la Forge Stellaire. »
Et on passait à nouveau à d'autres exemples de jedi qui avaient tourné sith. Pourquoi pas, mais le chevalier espéra secrètement que Kaze n'allait pas tous les énumérer sinon ils allaient sévèrement s'ennuyer dans les heures suivantes. Une nouvelle fois il prenait le problème par le mauvais bout. Ou plutôt il se focalisait sur les seuls détails qui pouvaient faire avancer sa démonstration. Il n'était finalement pas beaucoup plus habile et inventif que beaucoup d'hommes politiques. Cela marchait bien au sénat lorsque l'on manquait de temps pour répondre, et encore mieux dans les holonews. Là la population pouvait facilement tomber dans le piège dès que la peur ou la suspicion s'emparait d'elle. Et puis les théories de grand complot avaient toujours leur petit succès. Mais là Arkel prenait le temps de tout ré-expliquer, de manière la plus claire aussi, au moins pour que sa padawan et l'assemblée comprenne. Il ne cherchait certainement pas à convaincre Kaze qui avait déjà choisi sa voie.
La petite voix vint couper la réflexion du jedi qui venait de se relever pour que sa voix porte mieux. Il lui lança un nouveau sourire et repartit dans la suite de son cours.
« Aucune. Tu connais Darth Traya sous le nom de Maître Kreia. Elle fut une jedi qui a formé beaucoup de chevaliers reconnus. Mais elle eut la malchance de voir d'anciens élèves à elle prendre fait et cause contre les Mandalore l'Ultime lors de la guerre précédemment citée. Revan et Malak ayant rejoint le côté obscur, le conseil l'accusa finalement d'avoir mal formé ses élèves. Rongée par le remord, bannie, elle céda à son tour au côté obscur. Cette histoire est plus triste qu'autre chose finalement. Peut être que le conseil l'avait jugé trop sévèrement, la précipitant chez les siths par la même occasion. »
Il racontait cela surtout à la Twi'lek car l'assemblée devait finalement peu s'intéresser aux affaires internes de l'Ordre, certainement aussi de peur de ne pas pouvoir suivre tout ce qu'il pouvait dire. Il reprit d'une voix plus affirmée afin de captiver à nouveau l'attention de son auditoire.
« Maintenant vous voulez donc faire croire aux Alderaans que puisque les siths sont d'anciens jedi, nous sommes tous de potentiels psychopathes en puissance ? Bien, mais analysons clairement la chose. Un nombre incalculable de jedis sont formés dès leur plus jeune âge. Très peu d'entre eux n'arrivent pas au terme de leur formation et ne deviennent pas chevalier, ensuite, parmi ces même chevaliers ou maîtres, une petite partie peut succomber à l'appel chaleureux et intriguant du côté obscur. La République pourrait-elle se débrouiller sans les Jedi ? Devrions nous tous nous assassiner à la naissance même pour éviter qu'un faible pourcentage ne fasse une erreur dans sa vie. Ce sont par ailleurs, des erreurs que chacun d'entre nous peut effectuer. Qui n'a jamais été fourvoyé, ne s'est pas fait avoir par autrui ? Dans ce même exemple je vous rappelle qu'une partie des troupes républicaines se sont aussi retournées contre le Sénat. Mais nous ne mettons pas chaque soldat dans le même sac. Ou alors nous pouvons suivre votre raisonnement. Parlons d'Exar Kun, un autre Jedi devenu Sith. Il s'est rendu sur Yavin IV et a recruté les guerriers massassis puis a affronté les Kraths que vous devez certainement connaître Kaze puisqu'ils étaient sur Impératrice Téta, et ces mêmes Kraths étaient quant à eux dirigés d'abord par un certain couple Keto . Peut être de la famille au Lord Keto actuel ? Puis, par Ulic Qel-Droma, un jedi Alderaan, fils de la célèbre Maître Lien-Tsai Qel-Droma et frère du chevalier Cay Qel-Droma. Ces deux derniers ne sont jamais devenu des siths contrairement à Ulic. Donc en suivant votre raisonnement, où les jedi sont responsables de tout, finalement les Alderaans ne sont pas moins coupable que l'ordre tout comme les Kraths et donc vous même puisque vous êtes ici sur ordre de Lord Keto. L'innocence est-il un mot qui prend sens pour vous ? Au jeu du tous coupables, les prisonniers et les gardiens qui les surveillent finissent inévitablement dans le même sac. Les Kraths et les Massassis, sous les ordres d' Exar Kun et d'Ulic Qel-Droma ont formé une alliance connue sous le nom de confrérie Sith qui a détruit l'enclave jedi d'Ossus. Mais toute personne ayant un lien avec Impératrice Téta n'est pas pour autant en relations avec les Siths n'est-ce pas ? Kaze vous me confirmez cela ? Vous même par exemple vous n'êtes pas menacé, par chez vous par un quelconque complot Sith qui viserait à détruire la galaxie ? Allons, combien même j'aurais raison, vous pouvez parler librement ici. Je veillerai personnellement à ce qu'aucun jedi noir ne vienne attenter à votre vie si vous révéliez des secrets que l'on vous aurait fait jurer de ne jamais dévoiler. »
Il laissa le silence retomber quelques instants. Il repartit de plus belle pour ponctuer comme il se doit son discours afin que personne n'ait plus envie de faire d'amalgames.
« Donc bien entendu que nous avons formé des personnes sans savoir qu'ils deviendraient un risque pour la République. Mais remettons tout cela à l'échelle. Les jedis n'arrêtent pas d'être appelé par le Sénat pour se rendre ici ou là résoudre divers conflits. Mais nous affrontons très rarement des siths, en fait nous avons bien plus l'habitude des contrebandiers et autres pirates, ou de soldats qui ont décidé de trahir leur planète et leur nation. Des personnes qui tournent mal et qui choisissent une voie différente, il en existe partout et en grand nombre. Ne serait-ce que sur Coruscant, les bas-fonds regorgent d'être plus ou moins dangereux, parfois les jedi doivent s'en occuper. La galaxie n'a jamais été toute rose, nous connaissons tous quelqu'un qui choisis un autre chemin que celui que l'on jugerait le meilleur. »
On prit ensuite le temps de parler de Darth Nihilus, là encore il faudrait certainement remettre les choses au clair. Aora semblait décider d'y répondre et le chevalier la laissa une nouvelle fois démontrer son idée aux yeux de tous. Au moins ses mots étaient simples et compréhensibles de tous, et puis une petite fille qui pouvait ainsi discuter allait certainement en impressionner plus d'un. Chacune de ses interventions avait son petit succès. Mais cette fois elle partait dans une mauvaise direction, elle se trompait. Pourtant il était loin de la blâmer car elle ne savait pas vraiment tout de cette histoire avec Nihilus. Et puisqu'elle demandait confirmation au lorrdien, il lui répondit d'un ton calme et posé.
« Cette fois tu t'es trompée. Mais tu ne peux pas savoir justement que le tombeau de Freedon Nadd existe bel et bien. Il a d'ailleurs été avant tout découvert par Exar Kun justement et c'est ainsi qu'il a apprit les pouvoirs du côté obscur. Nihilus lui même a ensuite découvert ce tombeau, sur Dxun, aidé par Vaklu. Si le sith n'a pas jugé utile de détruire Ondéron comme Katarr c'est certainement qu'il savait que l'aide de ses alliés lui serait d'un grand secours à l'avenir pour continuer sa conquête, or il risquait aussi de les détruire si il agissait comme avec Katarr. Voilà tu sais tout Aora. »
Il préféra vite passer sur les derniers événements d'Ondéron. Cette guerre froide où le Conseil n'était pas intervenu lui était mal connu. Mais il avait justement des excuses qu'il allait sortir immédiatement.
« Veuillez excuser mon ignorance sur cette dernière rébellion d'Ondéron mais j'étais en mission d'infiltration pour mettre à mal le Sénateur de Kanz qui tentait de créer une nouvelle dictature dans la zone. Par ailleurs le procès s'est terminé il y a quelques semaines et l'ex sénateur a été jugé coupable de tous les faits retenus contre lui. Cela a duré de longs mois donc je ne suis que très peu au fait de ce qu'il s'est passé à Iziz durant mon absence. »
Kaze joua avec l'ironie. Le lorrdien le regarda en gardant son sourire. Non les siths n'avaient jamais disparu, et pour cause lui même en avait croisé sur sa route ces dernières années avant leur « incroyable retour ».
« Les siths n'avaient jamais disparu. Je me suis battu en duel contre l'un deux sur Coruscant, dans un bar des bas fonds, il existe un rapport de police là dessus. Un Kel Dor nommé Dark Kaine qui maîtrisait parfaitement son sabre laser. C'était il y a quatre ans. Je crois que d'autres jedi en ont croisé lors de diverses missions. Nous nous sommes aussi recroisé, cette fois ci avec un témoin renommé, l'ancien amiral et aujourd'hui sénateur Seyrmus Nielsen. Les siths utilisent toujours la ruse et la tromperie, même dans leur manière de combattre. Voilà pourquoi se faire passer pour des jedi leur ressemblerait bien. Et cela a déjà été le cas il y a bien deux ou trois dans de cela, quand Ellana Caldin, membre du Conseil Jedi a été accusée à tort de meurtres, car une femme lui ressemblant se faisait passer pour elle. Et cette femme est aussi une sith que j'ai affronté lors de l'attaque d'Ondéron, Dark Layrä, par ailleurs je vous rappelle qu'Ellana Caldin a totalement été innocenté par la suite. Je dois avouer qu'elle m'a vaincu et fait prisonnier. Les siths préfèrent la discrétion, ainsi ils passent inaperçu aux yeux des jedi. »
Il devait à présent se reprendre puisqu'il avait fait une erreur dans les termes, mais cela jouerait finalement peut être pour lui malgré tout, car le jeune diplomate avait à son tour fait quelques erreurs dans les termes employés. En tout cas le flou qui en découlait lui serait profitable.
« Cela n'avait rien d'une vengeance, le Conseil a ordonné aux jedis et à leurs alliés disponibles de partir sauver bon nombre de padawans et de chevaliers tel que moi qui avaient été fait prisonnier pendant l'attaque. Si j'en suis sortit vivant c'est justement grâce à cette flotte. D'accord nous n'avions pas l'appui du sénat, je m'excuse, mais notre intervention reste quand même légale. Après tout nous n'avons aucun procès en cours à cause de cela."
Aora continua après qu'il se soit tut. Le lorrdien remarqua que la Twi'lek semblait perdre son calme sous l'agacement. Voilà qu'un lekku menaçait de détruire la jolie coiffe qu'elle avait voulu avoir sous ses torsions nerveuses. Le jedi posa sa main sur l'épaule de la jeune fille pour la calmer avec douceur. Là encore il propageait une douce vague chaleureuse vers l'esprit de sa padawan. Pourtant il ne lui tiendrait pas rigueur de cet léger affolement, bien au contraire, elle parlait avec le cœur désormais.
Kaze arriva au point d'orgue de son raisonnement... Jacen, décidément il causait toujours autant d'ennuis à l'Ordre, malgré tout ce qu'il lui avait apporté. La rumeur prétendait qu'il avait aidé Saï Don sur Korriban et qu'ensemble ils avaient vaincu le seigneur noir des siths, permettant ainsi au vieux maître de revenir avec son padawan Luke Kayan. Mais il n'y aurait jamais de preuves de cela, alors il était inutile d'en parler. Quant à la nouvelle loi prévue, il est vrai qu'elle agaçait particulièrement le lorrdien. Lui qui avait connu une dictature, lui qui ne supportait plus la moindre laisse, quelle qu'elle soit. Il avait toujours été fidèle au Conseil et à l'idéal de son maître, mais certainement pas au Sénat. Démasquer un sénateur véreux n'était finalement qu'une goutte dans l'océan. Cette république piétinait la démocratie chaque jour et son armée en était bien souvent la preuve. Vouloir contrôler les jedi leur apporterait bien plus de soucis qu'autre chose, mais l'avenir prouverait les pensées du jeune chevalier un peu plus tard.
« Diantre, vous connaissez Jacen, l'auriez vous croisé ces derniers temps ? Nous sommes tous un peu à sa recherche finalement. Je peux vous rassurer nous n'avons rien caché à son propos. Il a été radié de l'ordre et ne porte donc plus le titre de maître. Les autorités de Naboo peuvent même affirmer mes propos, puisqu'elles ont été témoins d'un affrontement entre lui et Maître Caldin, malheureusement elle n'a pas réussi à le faire prisonnier. Nous avons aussi laissé le Sénat faire son devoir et mettre sa tête à prix, d'ailleurs la république continue d'être à sa recherche. Et si le sénat juge bon de devoir contrôler l'Ordre Jedi, les attaquer alors de la sorte ne ferait qu'accentuer les risques sur l'Ordre, cela serait donc totalement contre productif. Votre théorie ne tient pas debout, surtout dans une assemblée d'homme politiques Alderaans qui connaissent aussi bien que nous que le Sénat n'est pas moins blanc ou au dessus de tout reproches que ne l'est l'Ordre Jedi. »
Maintenant il devait revenir sur quelque chose qui perturbait le jedi depuis le début, il devait ne plus laisser ce jeune homme l'attaquer ainsi et continuer de déformer l'histoire, d'en masquer une partie pour alors assurer ses propos de pseudos preuves, éclatantes de pauvreté aux yeux du jedi. Non il fallait mettre un point final à cette discussion, surtout que les combats devaient toujours avoir lieu à l'extérieur. Le chevalier se devait d'aider ses compagnons tout en protégeant Aldera des siths car il ne pouvait bien s'agir que d'eux.
« Kaze, pardonnez ma curiosité déplacée, j'en conviens, mais après tout ces faits que vous avez relatés. Je me rend compte que vous en savez énormément sur l'Ordre Jedi et tout autant sur les Siths ; et ce, peut-être même plus que moi, et même certainement plus que cette Twi'lek. En tout cas vous semblez en savoir plus que quiconque ici puisque personne n'a jugé bon de vous reprendre ou de vous interrompre. Beaucoup de détails ne sont enseignés que par l'Ordre Jedi. Pourtant à tant douter des Jedi vous ne pouvez pas nous faire croire que vous seriez l'un des notre. En fait vous en savez tellement Kaze, que je ne serais même pas étonné si vous utilisiez mon sabre sans trop de soucis. Il arrive même que des gens insensibles à la Force sachent les utiliser. Alors vous qui en connaissez tant sur les jedi et les Siths... Vous pourriez même très certainement me terrasser, d'un seul coup si vous le vouliez puisque je suis sans défense. »
Il avait son regard planté dans le sien. Il accentuait légèrement son nom à chaque fois, comme pour le pousser un peu plus vers ce coup final. Et puis il provoquait clairement le côté obscur qui était en lui en agissant de la sorte. Oui il était peut être déjà puissant, après tout ils avaient le même âge pratiquement. Peu de jedi avaient du lui offrir pareille aubaine, une invitation aussi amicale. Pourtant sa voix restait toujours très calme. Il faisait passer cela plutôt par de petites phrases dites en l'air, comme cela, sans raison apparente, comme si il semblait réfléchir à la situation. En tout cas il espérait que les Alderaans présents comprennent malgré tout qu'en effet, ce Kaze, inconnu du tous, en savait bien trop. Et tout ceux qui en savaient trop étaient bien souvent en danger ou dangereux, voir même les deux.
[Vu la date c'est certainement mon dernier post pour le topic. j'espère que vous pourrez tout deux répondre avant la fin, histoire de finir le tour. Ce fut un plaisir... vous m'avez obligé à refaire ma culture sur tout l'UE, merci :p . Et Kaze je te réserve un sort pire que la mort... *megacalindeluuna* ]
« Pas besoin d'armée, tu es notre arme secrète de destruction massive. Nous avons placé une micro charge ionique dans ton cerveau et il devrait exploser d'ici... euh maintenant... »
Il lui lança un clin d'oeil quand le « maintenant » fut inévitablement passé. Même si la situation ne s'y prêtait guère, la jeune fille finirait par s'énerver si on l'obligeait ainsi à suivre ces discussions compliquées.
« J'ai du me tromper... Bref, pas d'inquiétude jeune fille, nos compagnons jedi s'en sortiront très bien sans nous. Tu en connais certains, ils ne laisseront personne faire du mal aux Alderaans dès qu'ils auront trouvé ces mystérieuses personnes armées de sabres lasers. »
Et ils revinrent sur deux jedis qui avaient basculés dans le côté obscur. Malak et Revan... Il prit le temps de bien se remémorer tous ce qu'il avait apprit sur eux. Arkel s'était souvent intéressé à ces histoires de jedi qui avaient changé de bord, pour essayer de comprendre où résidait le danger du côté obscur. Il avait besoin de connaître ce qui pouvait le nuire à l'avenir, surtout à lui, un utilisateur du Juyo. Justement il avait bien compris leurs erreurs, en tout cas il savait où faire attention. Le pouvoir, le côté obscur n'avaient jamais attiré le jeune garçon même dans sa jeunesse. Et puis son maître, Iset'Bä avait eu un tel charisme qu'elle était un idéal à atteindre bien plus glamour que n'importe quel Darth qu'il ait jamais croisé ou dont il aurait entendu parler.
« Bien parlons de Malak et Revan. Je rappelle à l'assemblée que le Conseil Jedi avait préféré ne pas participer à cette guerre, semblant apercevoir le danger bien plus grand qu'elle pouvait réserver. Pourtant deux Jedi n'ont pas écouté les recommandations de notre conseil. La compassion, principe très important pour les jedi, les a poussé à agir, croyant aider la République et certainement en sauvant de nombreuses vies. Mais la guerre n'est pas quelque chose que nous prenons à la légère. Poursuivant leurs ennemis, Malak et Revan découvrirent alors les Siths et sombrèrent à leur tour dans le côté obscur. Cependant comme vient de le dire Aora, leurs armées étaient républicaines. Ces hommes ne sont pas devenus des siths mais rien ne les a empêché de se retourner contre la République. Rappelez vous de l'amiral Saul Karath, héros des guerres mandaloriennes, qui a bombardé Telos par la suite. Le conseil semblait avoir comprit que mêler les jedi aux guerres mandaloriennes ne ferait que conduire à une guerre plus destructrice encore. La violence engendre plus facilement la violence que la paix. La preuve a été faite qu'il a eu raison. Finalement parmi ces traîtres il n'y a eu que deux jedi et beaucoup plus de personnes comme vous et moi qui ont été fourvoyés. Mais je m'interdis de vouloir démanteler toutes les armées républicaines. Finalement mon Ordre est resté fidèle au Sénat et ensemble nous avons vaincu l'ennemi. »
Aora reprit pour jurer devant tous qu'elle ne connaissait aucun homme appelé Darth au temple. Et elle avait parfaitement raison. Alors oui le conseil n'avait pas fait l'unanimité en offrant une deuxième chance à Revan et ce après avoir tout de même assuré ses arrières. Mais les détails de tout cela, personne n'ayant pas eu accès aux archives jedi l'ignorait. Là encore, voyant que la Twi'lek mettait toute sa force de persuasion dans ses mots, le chevalier jugea bon de la calmer à nouveau par une boutade.
« Je ne pense pas que nous en arriverons à de telles extrémités Aora. Oui Darth Revan a connu une rédemption et le Conseil lui a permit de rejoindre à nouveau les rangs de l'Ordre, mais il a alors perdu le droit d'être appelé Darth pour redevenir un simple jedi. Dans nos archives il est alors appelé Revan. Toute personne utilisant le préfixe Darth commet une erreur à la fois histoire mais aussi fait preuve de mauvaise foi. Nous n'avons pas accepté de sith dans notre Ordre cependant, ici personne ne doit le savoir, mais le Conseil a préféré effacer la mémoire de l'homme dangereux qu'il était pour lui permettre de ne plus souffrir à cause d'actes qu'il avait commis. Nous luis sommes par ailleurs tous redevable puisqu'il a par la suite montré que nous avions raison de lui faire confiance en sauvant la galaxie d'un seigneur sith, là encore je vous invite à vous rappeler le célèbre épisode de la Forge Stellaire. »
Et on passait à nouveau à d'autres exemples de jedi qui avaient tourné sith. Pourquoi pas, mais le chevalier espéra secrètement que Kaze n'allait pas tous les énumérer sinon ils allaient sévèrement s'ennuyer dans les heures suivantes. Une nouvelle fois il prenait le problème par le mauvais bout. Ou plutôt il se focalisait sur les seuls détails qui pouvaient faire avancer sa démonstration. Il n'était finalement pas beaucoup plus habile et inventif que beaucoup d'hommes politiques. Cela marchait bien au sénat lorsque l'on manquait de temps pour répondre, et encore mieux dans les holonews. Là la population pouvait facilement tomber dans le piège dès que la peur ou la suspicion s'emparait d'elle. Et puis les théories de grand complot avaient toujours leur petit succès. Mais là Arkel prenait le temps de tout ré-expliquer, de manière la plus claire aussi, au moins pour que sa padawan et l'assemblée comprenne. Il ne cherchait certainement pas à convaincre Kaze qui avait déjà choisi sa voie.
La petite voix vint couper la réflexion du jedi qui venait de se relever pour que sa voix porte mieux. Il lui lança un nouveau sourire et repartit dans la suite de son cours.
« Aucune. Tu connais Darth Traya sous le nom de Maître Kreia. Elle fut une jedi qui a formé beaucoup de chevaliers reconnus. Mais elle eut la malchance de voir d'anciens élèves à elle prendre fait et cause contre les Mandalore l'Ultime lors de la guerre précédemment citée. Revan et Malak ayant rejoint le côté obscur, le conseil l'accusa finalement d'avoir mal formé ses élèves. Rongée par le remord, bannie, elle céda à son tour au côté obscur. Cette histoire est plus triste qu'autre chose finalement. Peut être que le conseil l'avait jugé trop sévèrement, la précipitant chez les siths par la même occasion. »
Il racontait cela surtout à la Twi'lek car l'assemblée devait finalement peu s'intéresser aux affaires internes de l'Ordre, certainement aussi de peur de ne pas pouvoir suivre tout ce qu'il pouvait dire. Il reprit d'une voix plus affirmée afin de captiver à nouveau l'attention de son auditoire.
« Maintenant vous voulez donc faire croire aux Alderaans que puisque les siths sont d'anciens jedi, nous sommes tous de potentiels psychopathes en puissance ? Bien, mais analysons clairement la chose. Un nombre incalculable de jedis sont formés dès leur plus jeune âge. Très peu d'entre eux n'arrivent pas au terme de leur formation et ne deviennent pas chevalier, ensuite, parmi ces même chevaliers ou maîtres, une petite partie peut succomber à l'appel chaleureux et intriguant du côté obscur. La République pourrait-elle se débrouiller sans les Jedi ? Devrions nous tous nous assassiner à la naissance même pour éviter qu'un faible pourcentage ne fasse une erreur dans sa vie. Ce sont par ailleurs, des erreurs que chacun d'entre nous peut effectuer. Qui n'a jamais été fourvoyé, ne s'est pas fait avoir par autrui ? Dans ce même exemple je vous rappelle qu'une partie des troupes républicaines se sont aussi retournées contre le Sénat. Mais nous ne mettons pas chaque soldat dans le même sac. Ou alors nous pouvons suivre votre raisonnement. Parlons d'Exar Kun, un autre Jedi devenu Sith. Il s'est rendu sur Yavin IV et a recruté les guerriers massassis puis a affronté les Kraths que vous devez certainement connaître Kaze puisqu'ils étaient sur Impératrice Téta, et ces mêmes Kraths étaient quant à eux dirigés d'abord par un certain couple Keto . Peut être de la famille au Lord Keto actuel ? Puis, par Ulic Qel-Droma, un jedi Alderaan, fils de la célèbre Maître Lien-Tsai Qel-Droma et frère du chevalier Cay Qel-Droma. Ces deux derniers ne sont jamais devenu des siths contrairement à Ulic. Donc en suivant votre raisonnement, où les jedi sont responsables de tout, finalement les Alderaans ne sont pas moins coupable que l'ordre tout comme les Kraths et donc vous même puisque vous êtes ici sur ordre de Lord Keto. L'innocence est-il un mot qui prend sens pour vous ? Au jeu du tous coupables, les prisonniers et les gardiens qui les surveillent finissent inévitablement dans le même sac. Les Kraths et les Massassis, sous les ordres d' Exar Kun et d'Ulic Qel-Droma ont formé une alliance connue sous le nom de confrérie Sith qui a détruit l'enclave jedi d'Ossus. Mais toute personne ayant un lien avec Impératrice Téta n'est pas pour autant en relations avec les Siths n'est-ce pas ? Kaze vous me confirmez cela ? Vous même par exemple vous n'êtes pas menacé, par chez vous par un quelconque complot Sith qui viserait à détruire la galaxie ? Allons, combien même j'aurais raison, vous pouvez parler librement ici. Je veillerai personnellement à ce qu'aucun jedi noir ne vienne attenter à votre vie si vous révéliez des secrets que l'on vous aurait fait jurer de ne jamais dévoiler. »
Il laissa le silence retomber quelques instants. Il repartit de plus belle pour ponctuer comme il se doit son discours afin que personne n'ait plus envie de faire d'amalgames.
« Donc bien entendu que nous avons formé des personnes sans savoir qu'ils deviendraient un risque pour la République. Mais remettons tout cela à l'échelle. Les jedis n'arrêtent pas d'être appelé par le Sénat pour se rendre ici ou là résoudre divers conflits. Mais nous affrontons très rarement des siths, en fait nous avons bien plus l'habitude des contrebandiers et autres pirates, ou de soldats qui ont décidé de trahir leur planète et leur nation. Des personnes qui tournent mal et qui choisissent une voie différente, il en existe partout et en grand nombre. Ne serait-ce que sur Coruscant, les bas-fonds regorgent d'être plus ou moins dangereux, parfois les jedi doivent s'en occuper. La galaxie n'a jamais été toute rose, nous connaissons tous quelqu'un qui choisis un autre chemin que celui que l'on jugerait le meilleur. »
On prit ensuite le temps de parler de Darth Nihilus, là encore il faudrait certainement remettre les choses au clair. Aora semblait décider d'y répondre et le chevalier la laissa une nouvelle fois démontrer son idée aux yeux de tous. Au moins ses mots étaient simples et compréhensibles de tous, et puis une petite fille qui pouvait ainsi discuter allait certainement en impressionner plus d'un. Chacune de ses interventions avait son petit succès. Mais cette fois elle partait dans une mauvaise direction, elle se trompait. Pourtant il était loin de la blâmer car elle ne savait pas vraiment tout de cette histoire avec Nihilus. Et puisqu'elle demandait confirmation au lorrdien, il lui répondit d'un ton calme et posé.
« Cette fois tu t'es trompée. Mais tu ne peux pas savoir justement que le tombeau de Freedon Nadd existe bel et bien. Il a d'ailleurs été avant tout découvert par Exar Kun justement et c'est ainsi qu'il a apprit les pouvoirs du côté obscur. Nihilus lui même a ensuite découvert ce tombeau, sur Dxun, aidé par Vaklu. Si le sith n'a pas jugé utile de détruire Ondéron comme Katarr c'est certainement qu'il savait que l'aide de ses alliés lui serait d'un grand secours à l'avenir pour continuer sa conquête, or il risquait aussi de les détruire si il agissait comme avec Katarr. Voilà tu sais tout Aora. »
Il préféra vite passer sur les derniers événements d'Ondéron. Cette guerre froide où le Conseil n'était pas intervenu lui était mal connu. Mais il avait justement des excuses qu'il allait sortir immédiatement.
« Veuillez excuser mon ignorance sur cette dernière rébellion d'Ondéron mais j'étais en mission d'infiltration pour mettre à mal le Sénateur de Kanz qui tentait de créer une nouvelle dictature dans la zone. Par ailleurs le procès s'est terminé il y a quelques semaines et l'ex sénateur a été jugé coupable de tous les faits retenus contre lui. Cela a duré de longs mois donc je ne suis que très peu au fait de ce qu'il s'est passé à Iziz durant mon absence. »
Kaze joua avec l'ironie. Le lorrdien le regarda en gardant son sourire. Non les siths n'avaient jamais disparu, et pour cause lui même en avait croisé sur sa route ces dernières années avant leur « incroyable retour ».
« Les siths n'avaient jamais disparu. Je me suis battu en duel contre l'un deux sur Coruscant, dans un bar des bas fonds, il existe un rapport de police là dessus. Un Kel Dor nommé Dark Kaine qui maîtrisait parfaitement son sabre laser. C'était il y a quatre ans. Je crois que d'autres jedi en ont croisé lors de diverses missions. Nous nous sommes aussi recroisé, cette fois ci avec un témoin renommé, l'ancien amiral et aujourd'hui sénateur Seyrmus Nielsen. Les siths utilisent toujours la ruse et la tromperie, même dans leur manière de combattre. Voilà pourquoi se faire passer pour des jedi leur ressemblerait bien. Et cela a déjà été le cas il y a bien deux ou trois dans de cela, quand Ellana Caldin, membre du Conseil Jedi a été accusée à tort de meurtres, car une femme lui ressemblant se faisait passer pour elle. Et cette femme est aussi une sith que j'ai affronté lors de l'attaque d'Ondéron, Dark Layrä, par ailleurs je vous rappelle qu'Ellana Caldin a totalement été innocenté par la suite. Je dois avouer qu'elle m'a vaincu et fait prisonnier. Les siths préfèrent la discrétion, ainsi ils passent inaperçu aux yeux des jedi. »
Il devait à présent se reprendre puisqu'il avait fait une erreur dans les termes, mais cela jouerait finalement peut être pour lui malgré tout, car le jeune diplomate avait à son tour fait quelques erreurs dans les termes employés. En tout cas le flou qui en découlait lui serait profitable.
« Cela n'avait rien d'une vengeance, le Conseil a ordonné aux jedis et à leurs alliés disponibles de partir sauver bon nombre de padawans et de chevaliers tel que moi qui avaient été fait prisonnier pendant l'attaque. Si j'en suis sortit vivant c'est justement grâce à cette flotte. D'accord nous n'avions pas l'appui du sénat, je m'excuse, mais notre intervention reste quand même légale. Après tout nous n'avons aucun procès en cours à cause de cela."
Aora continua après qu'il se soit tut. Le lorrdien remarqua que la Twi'lek semblait perdre son calme sous l'agacement. Voilà qu'un lekku menaçait de détruire la jolie coiffe qu'elle avait voulu avoir sous ses torsions nerveuses. Le jedi posa sa main sur l'épaule de la jeune fille pour la calmer avec douceur. Là encore il propageait une douce vague chaleureuse vers l'esprit de sa padawan. Pourtant il ne lui tiendrait pas rigueur de cet léger affolement, bien au contraire, elle parlait avec le cœur désormais.
Kaze arriva au point d'orgue de son raisonnement... Jacen, décidément il causait toujours autant d'ennuis à l'Ordre, malgré tout ce qu'il lui avait apporté. La rumeur prétendait qu'il avait aidé Saï Don sur Korriban et qu'ensemble ils avaient vaincu le seigneur noir des siths, permettant ainsi au vieux maître de revenir avec son padawan Luke Kayan. Mais il n'y aurait jamais de preuves de cela, alors il était inutile d'en parler. Quant à la nouvelle loi prévue, il est vrai qu'elle agaçait particulièrement le lorrdien. Lui qui avait connu une dictature, lui qui ne supportait plus la moindre laisse, quelle qu'elle soit. Il avait toujours été fidèle au Conseil et à l'idéal de son maître, mais certainement pas au Sénat. Démasquer un sénateur véreux n'était finalement qu'une goutte dans l'océan. Cette république piétinait la démocratie chaque jour et son armée en était bien souvent la preuve. Vouloir contrôler les jedi leur apporterait bien plus de soucis qu'autre chose, mais l'avenir prouverait les pensées du jeune chevalier un peu plus tard.
« Diantre, vous connaissez Jacen, l'auriez vous croisé ces derniers temps ? Nous sommes tous un peu à sa recherche finalement. Je peux vous rassurer nous n'avons rien caché à son propos. Il a été radié de l'ordre et ne porte donc plus le titre de maître. Les autorités de Naboo peuvent même affirmer mes propos, puisqu'elles ont été témoins d'un affrontement entre lui et Maître Caldin, malheureusement elle n'a pas réussi à le faire prisonnier. Nous avons aussi laissé le Sénat faire son devoir et mettre sa tête à prix, d'ailleurs la république continue d'être à sa recherche. Et si le sénat juge bon de devoir contrôler l'Ordre Jedi, les attaquer alors de la sorte ne ferait qu'accentuer les risques sur l'Ordre, cela serait donc totalement contre productif. Votre théorie ne tient pas debout, surtout dans une assemblée d'homme politiques Alderaans qui connaissent aussi bien que nous que le Sénat n'est pas moins blanc ou au dessus de tout reproches que ne l'est l'Ordre Jedi. »
Maintenant il devait revenir sur quelque chose qui perturbait le jedi depuis le début, il devait ne plus laisser ce jeune homme l'attaquer ainsi et continuer de déformer l'histoire, d'en masquer une partie pour alors assurer ses propos de pseudos preuves, éclatantes de pauvreté aux yeux du jedi. Non il fallait mettre un point final à cette discussion, surtout que les combats devaient toujours avoir lieu à l'extérieur. Le chevalier se devait d'aider ses compagnons tout en protégeant Aldera des siths car il ne pouvait bien s'agir que d'eux.
« Kaze, pardonnez ma curiosité déplacée, j'en conviens, mais après tout ces faits que vous avez relatés. Je me rend compte que vous en savez énormément sur l'Ordre Jedi et tout autant sur les Siths ; et ce, peut-être même plus que moi, et même certainement plus que cette Twi'lek. En tout cas vous semblez en savoir plus que quiconque ici puisque personne n'a jugé bon de vous reprendre ou de vous interrompre. Beaucoup de détails ne sont enseignés que par l'Ordre Jedi. Pourtant à tant douter des Jedi vous ne pouvez pas nous faire croire que vous seriez l'un des notre. En fait vous en savez tellement Kaze, que je ne serais même pas étonné si vous utilisiez mon sabre sans trop de soucis. Il arrive même que des gens insensibles à la Force sachent les utiliser. Alors vous qui en connaissez tant sur les jedi et les Siths... Vous pourriez même très certainement me terrasser, d'un seul coup si vous le vouliez puisque je suis sans défense. »
Il avait son regard planté dans le sien. Il accentuait légèrement son nom à chaque fois, comme pour le pousser un peu plus vers ce coup final. Et puis il provoquait clairement le côté obscur qui était en lui en agissant de la sorte. Oui il était peut être déjà puissant, après tout ils avaient le même âge pratiquement. Peu de jedi avaient du lui offrir pareille aubaine, une invitation aussi amicale. Pourtant sa voix restait toujours très calme. Il faisait passer cela plutôt par de petites phrases dites en l'air, comme cela, sans raison apparente, comme si il semblait réfléchir à la situation. En tout cas il espérait que les Alderaans présents comprennent malgré tout qu'en effet, ce Kaze, inconnu du tous, en savait bien trop. Et tout ceux qui en savaient trop étaient bien souvent en danger ou dangereux, voir même les deux.
[Vu la date c'est certainement mon dernier post pour le topic. j'espère que vous pourrez tout deux répondre avant la fin, histoire de finir le tour. Ce fut un plaisir... vous m'avez obligé à refaire ma culture sur tout l'UE, merci :p . Et Kaze je te réserve un sort pire que la mort... *megacalindeluuna* ]
Invité
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Dim 19 Juin 2011 - 22:22
Kaze écouta silencieusement les réponses des deux jeunes gens en face de lui qui défendaient avec courage et sans faillir leur ordre en contrant ses paroles qui présentaient l'histoire de manière détournée mais pas totalement improbable. A vrai dire, le jeune apprenti aimait bien ces deux là, leur manière d'être lui plaisait et si ils n'étaient pas dans des camps différents il aurait probablement passé du temps avec eux. Enfin... Il pouvait se contenter de se servir d'eux, ce n'était pas gênant. Ceci dit, il fallait croire qu'au final la curiosité de Kaze en avait fait un plus grand connaisseur de l'histoire jedi que les deux jeunes gens, d'ailleurs les informations qu'il possédait venaient d'Hollocrons autant Jedi que Sith. La connaissance était un pouvoir en soit, même pour les Sith. Ceci dit, l'apprenti sith tiqua lorsque la padawan fit référence au traité de Coruscant, mais il n'afficha rien de plus pour ne pas laisser trainer son sentiment sur la situation.
Lorsque le chevalier Arkel fit sa soi-disant blague sur la bombe cachée dans le cerveau de la demoiselle en face d'eux, plusieurs politiciens reculèrent et un petit mouvement de panique débuta alors. Kaze qui se demandait quelle mouche avait piqué le jedi ne bougea pas se contentant de jeter un regard effrayé. De toute manière, si il y avait vraiment eut une décharge ionique les invités n'auraient pas pu fuir assez loin pour pouvoir l'éviter.
-"Vous... vous êtes malade..."
Prononça doucement le jeune homme sur un ton effrayé. Ceci dit, il se retenait fortement de rire à gorge déployée devant la scène provoquée par le chevalier jedi devant toute cette assemblée, une partie avait déjà dut fuir en se faisant une idée sur les jedi rien qu'avec tout cela. Oh, peut-être était-ce justement une stratégie du chevalier pour éviter qu'il n'y ait trop de dégâts si il devait finir par affronter les autorités pour fuir ? Non, en fait ça avait même dut attirer plus de soldats dans le périmètre ce qui n'arrangeait certainement pas le garçon qui avait dut se faire remarquer pour accomplir sa petite lubie. L'Apprenti prit quelques instants pour faire se reprendre le rôle qu'il jouait, laissant pas la même occasion le chevalier Arkel se prononcer sur les évènements de la guerre civile jedi.
-"Ouhla..."
Intervint Kaze une fois qu'Arkel eut déblatéré plusieurs fois le terme de côté obscur devant l'assemblée, mais aussi lorsqu'il fit référence au fait qu'il n'y avait que Revan et Malak qui avaient attaqués la République en dehors de la flotte républicaine qu'ils avaient eut sous leurs ordres.
-"Les Revanchistes ne comptaient certainement pas que Revan et Malak, il y avait beaucoup plus de Jedi que ce que vous essayer de nous faire croire...! N'essayez pas de minimiser vos fautes...!"
Il avait prononcé cela en foudroyant du regard le chevalier, comme si cette phrase était un moyen de se venger de cette fourbe attaque alors qu'en fait il jubilait intérieurement de la tournure des évènements.
-"Le côté obscur, le côté obscur... Vous aimez bien ressasser cette phrase pour justifier que ces Jedi n'en sont plus, pour éloigner la faute de votre propre ordre qui n'a pas sut garder en laisse ceux là au point qu'ils se sont retourner contre cette République que vous essayez de contrôler de l'intérieur... Je crois que nous pouvons être nombreux à pouvoir dire dans cette salle qu'à part vous les Jedi et ceux que vous vous acharnez à appeler Sith alors qu'ils sont eux-même des Jedi, personne ne parle de ce côté obscur... Ah si, peut-être aussi quelques politiques qui veulent se mettre dans le bon sens de l'ordre jedi, hein... En tout cas, il est intéressant de savoir que vous pouvez jouer de votre Force pour effacer la mémoire des vôtres pour en faire vos marionnettes de guerre, je n'ose même pas imaginer ce que cela ferait sur notre esprit à nous... Vous avez parlé de Saul Karath, en tant que héros il devait être proche de Revan et Malak, ils ont put jouer sur sa mémoire comme vous avez joué sur celle de Revan..."
Alors que cette petite pique faisait son effet dans le public qui les entouraient et aussi calmement qu'il pouvait se permettre de l'afficher, le jeune homme se dirigea vers une table où se trouvait des rafraichissements et tout tremblotant se servit un verre d'eau qu'il but d'une traite avant de se retourner vers les utilisateurs de la Force.
-"En tout cas, contrairement à vous deux, je ne dirais jamais que la guerre contre les Mandaloriens et le traité de Coruscant ont étés des erreurs... Bien que l'une eut été une guerre sans merci et l'autre un traité signé par le sang, les deux ont permis sur le long terme une victoire de la République qui est toujours présente de nos jours... Le seul problème, dans les deux cas, furent la présence des utilisateurs de la Force qui provoquèrent encore plus de dégâts après coup... Si nous en sommes là après tout aujourd'hui à proposer cette loi à votre encontre, vous allez nous dire que ce n'est pas du tout de votre faute...?"
Tout en disant cela, il avait pointé son doigt vers les Jedi sans que celui-ci ne tremblote. Son rôle était à une distance qu'il considérait assez grande pour éviter de se faire agresser par l'utilisateur de la Force, le commun des mortels pouvait vraiment être stupide si l'on considérait le fait que le chevalier si il le voulait pouvait en un bond parcourir la salle et venir à lui.
-"Vous parlez beaucoup en faisant référence aux soit-disant squelettes qui sont dans nos placards, chevalier jedi... Essayez vous d'endormir nos sens de cette manière...? Ce que vous nous citez actuellement sur Alderaan et sur le système d'Impératrice Téta, l'histoire d'Exar Kun et d'Ulic Quel-Droma, sont des exemples de Jedi qui se sont retournés contre la République alors qu'ils étaient soi-disant ses alliés... Les Kraths étaient commandés par Satal Keto avant qu'il ne soit assassiné par Quel-Droma et que celui ne prenne sa place à leur tête... Je doute que vous puissiez réellement considérer avec cela que Alderaan ou Impératrice Téta soient réellement impliqués dans ces affaires, par contre l'Ordre Jedi est encore une fois au centre de cette affaire, ce sont eux qui ont formés Ulic Quel-Droma et Exar Kun..."
Les liens entre Ulic Quel-Droma et Impératrice Téta ainsi que Alderaan étaient beaucoup plus faibles que le lien avec l'Ordre Jedi. Exar Kun et lui avaient grandit et étés formés sous l'égide de cet ordre, ça c'était un lien beaucoup plus profond et tangible qu'un lieu de naissance et qu'un groupe arraché à son véritable maitre par le meurtre de celui-ci. La plupart des nobles d'Alderaan ne pouvaient qu'être d'accords avec lui, si ils voulaient garder la face devant cette accusation sur leur terre. Ce mouvement de la part du chevalier était intéressant mais c'est comme si lui même avait tenté de présenté devant le conseil des maitre Jedi le point de vue qu'il présentait actuellement devant les Alderaaniens.
-"Darth Nihilus pouvait réduire la surface d'une planète à néant mais il prendrait la peine de faire une intrigue politique en Ondéron pour s'attirer les faveurs de l'armée locale...? Je dois avouer, je n'arrive pas à suivre votre cheminement de pensée, Jedi... la fable comptée par votre Padawan semble même bien plus plausible à mes yeux..."
Prononça avec un petit sourire le jeune homme qui n'avait pas eut besoin de contrer ce que la twi'lek avait dit sur ces évènements vu qu'il avait été prit de court par le chevalier Jedi. Bien sûr, Nihilus pouvait avoir énormément de raisons de vouloir avoir l'appuie de l'armée Ondéronienne mais Kaze ne pouvait prétendre lui-même connaitre le tréfond des pensées d'un être aussi sombre et dangereux que ce seigneur sith. En fait, même si il était lui même un Sith, Kaze considérait que la mort de celui là avait été un bien pour tous les habitants de cet univers, quelque soit leur camps. Lorsque le chevalier fit référence de nouveau à la bataille spatiale qui avait eut lieu entre la flotte de Sinya et de Don, Kaze écouta avec attention ce qui était dit. Ce qu'il disait ne fit pas broncher le jeune homme qui se servit un nouveau verre d'eau qu'il sirota avant de répondre:
-"Oui, bien sur... Je présume que la vie d'une poignée de Jedi capturés par leur soit-disant ennemi immortels Sith est une raison suffisante à vos yeux pour réquisitionner une petite flotte et provoquer une bataille spatiale qui a dut provoquer la mort d'autant de personnes que vous n'en avez sauvés..."
Cette phrase fut dite calmement le jeune homme qui faisait tourner doucement le verre dans ses mains avant d'enchainer dans ses propos.
-"Ne vous méprenez pas, je ne minimise pas le sens du sacrifice et le dévouement de ceux qui vous ont suivit dans cette bataille... Ils avaient leur propre point de vue de la situation, mais soyez logique... Pour la vision que je vous ai présenté sur cette bataille, vous aviez tout prévu, y compris une explication qui colle avec l'image que vous vous donnez... Quand à ce que vous disiez juste avant sur les Sith que vous avez rencontrés Caldin et vous, rien n'indique qu'ils ne sont pas liés à l'Ordre Jedi et que vous ne les avez pas combattus pour les faire taire... N'est-ce pas d'ailleurs ce que vous faite en général quand l'un d'entre-eux s'éloigne trop et expose votre nature belliqueuse...?"
Kaze ne se contentait pas de défendre ses propos, il n'hésitait pas à contre-attaquer avec autant de vigueur. Ils en vinrent d'ailleurs ensuite sur l'étrange et intriguant Jacen Loran, l'un des derniers membres connus de l'Ordre Jedi ayant quittés les sentiers battus de ceux-ci. Le chevalier s'était élancé dans une pirouette amusante pour sans doute détendre un peu l'atmosphère mais le rôle de l'apprenti ne se laissa pas démonter de par la solide protection de mots qu'il avait monté devant lui, cette protection qu'il n'avait sentit qu'une ou deux fois s'effriter sous les mots de ses adversaires dans cette joute verbale. Sur un ton sérieux, le jeune homme répondit:
-"Je ne connais pas personnellement Jacen Loran, chevalier, mais une chose est sûre: J'aimerais bien le rencontrer et discuter avec lui... Connaitre les raisons qui l'ont poussés à quitter l'Ordre Jedi et à tuer toutes ces personnes au point que la République elle-même décide de mettre sa tête à prix nous aiderais sans doute à mieux vous comprendre..."
Ce qu'il venait de dire était tout à fait honnête, c'était l'une des rares chose qu'il avait dite depuis le début de ce débat qui venait de plus profond de son être sans que ce ne soit quelque chose qu'il eut déformée d'une situation préexistante. Après un instant de silence, il continua sur sa lancée.
-"Ceci dit, vous avez raison sur le point qu'attaquer la République n'apporterait que plus de suspicion sur les Jedi, mais comme nous l'avons expliqué plus tôt, vos compatriotes n'ont pas toujours agit avec clairvoyance, se retournant souvent contre la République au fur et à mesure que le temps passe... Aujourd'hui n'est pas un jour plus différent de ceux d'auparavant, vous les appellerez sans doute Sith mais les évènements du passé nous permettent de dire que le terme n'a pas d'importance et qu'ils peuvent très bien être des Jedi..."
Doucement et à nouveau le jeune homme pointa le doigts vers les deux jedi et d'une voix accusatrice ajouta:
-"Je crois que vous ne comprenez pas, Chevalier... La raison pour laquelle toute ces suspicions courent sur votre Ordre, tout ce que je viens de vous dire, c'est parce que malgré vos actes de bonté qui ne demandent soit-disant rien en retours, vous restez cloitrés dans vos secrets et vous n'affichez que vos plus beaux côtés... Combien dans cette salle à part vous auraient put croire dans leurs rêves les plus fou que les Jedi pouvaient effacer la mémoire d'une personne...? Probablement personne... Cette attaque qui a été provoqué sur le temple jedi d'Ondéron ne peut que provoquer des suspicions vu que même pour le peuple de cette planète vous êtes en quelques sorte des étrangers silencieux qui vivez en leur sein... Vous l'avez dis vous même, les politiques de tous les pays ne sont pas tout beau mais vous vous le seriez...? Laissez moi rire..."
La dernière phrase fut prononcée sur un ton avec un profond sarcasme, comme si du haut de sa vingtaine d'année non atteinte il avait déjà connu les tréfonds les plus glauque de ce que l'univers avait pu proposer. Son rôle, en tant que politicien et historien, aurait forcément rencontré des personnes pas toute rose mais lui-même avait connu pas mal des pires êtres que la galaxie pouvait porter.
La situation finale fut une surprise pour le jeune Sith qui observait avec une curiosité amusée le Jedi. Oh oui, il avait appelé en lui le côté obscur qui se tressaillait sous la possibilité de pouvoir abattre quelqu'un aussi facilement. Un rictus se forgea sur le visage du jeune homme qui laissa échapper doucement son contrôle sur le côté obscur en lui le laissant transparaitre un peu dans la salle, mais le rictus se transforma doucement en un petit sourire amusé et il reprit contrôle de sa présence obscure alors qu'il reprenait un verre d'eau.
-"Je suis un historien et un politicien, Jedi... Je connais certes la théorie derrière l'utilisation d'un sabre laser, mais pas au point de pouvoir l'utiliser comme vous semblez le croire..."
Kaze le sentait, il le savait au plus profond de lui qu'il ne serait probablement pas cru par les deux jedi qui avaient dut sentir son approche dans la Force. Mais ça lui allait, il avait de quoi retourner la situation si on l'accusait d'être un Sith et c'est pourquoi il gardait son calme. Il ne serait pas avantageux du tout pour les Jedi de faire cette accusation en fait, pas après toute ce débat sur le pouvoir de manipulation de leur Ordre qu'il avait prononcé. En fait plus précisément, le jeune apprenti sombre "attendait" qu'ils fassent cette accusation à leur encontre.
Il porta le verre d'eau à ses lèvres et en but un peu de son contenu.
Lorsque le chevalier Arkel fit sa soi-disant blague sur la bombe cachée dans le cerveau de la demoiselle en face d'eux, plusieurs politiciens reculèrent et un petit mouvement de panique débuta alors. Kaze qui se demandait quelle mouche avait piqué le jedi ne bougea pas se contentant de jeter un regard effrayé. De toute manière, si il y avait vraiment eut une décharge ionique les invités n'auraient pas pu fuir assez loin pour pouvoir l'éviter.
-"Vous... vous êtes malade..."
Prononça doucement le jeune homme sur un ton effrayé. Ceci dit, il se retenait fortement de rire à gorge déployée devant la scène provoquée par le chevalier jedi devant toute cette assemblée, une partie avait déjà dut fuir en se faisant une idée sur les jedi rien qu'avec tout cela. Oh, peut-être était-ce justement une stratégie du chevalier pour éviter qu'il n'y ait trop de dégâts si il devait finir par affronter les autorités pour fuir ? Non, en fait ça avait même dut attirer plus de soldats dans le périmètre ce qui n'arrangeait certainement pas le garçon qui avait dut se faire remarquer pour accomplir sa petite lubie. L'Apprenti prit quelques instants pour faire se reprendre le rôle qu'il jouait, laissant pas la même occasion le chevalier Arkel se prononcer sur les évènements de la guerre civile jedi.
-"Ouhla..."
Intervint Kaze une fois qu'Arkel eut déblatéré plusieurs fois le terme de côté obscur devant l'assemblée, mais aussi lorsqu'il fit référence au fait qu'il n'y avait que Revan et Malak qui avaient attaqués la République en dehors de la flotte républicaine qu'ils avaient eut sous leurs ordres.
-"Les Revanchistes ne comptaient certainement pas que Revan et Malak, il y avait beaucoup plus de Jedi que ce que vous essayer de nous faire croire...! N'essayez pas de minimiser vos fautes...!"
Il avait prononcé cela en foudroyant du regard le chevalier, comme si cette phrase était un moyen de se venger de cette fourbe attaque alors qu'en fait il jubilait intérieurement de la tournure des évènements.
-"Le côté obscur, le côté obscur... Vous aimez bien ressasser cette phrase pour justifier que ces Jedi n'en sont plus, pour éloigner la faute de votre propre ordre qui n'a pas sut garder en laisse ceux là au point qu'ils se sont retourner contre cette République que vous essayez de contrôler de l'intérieur... Je crois que nous pouvons être nombreux à pouvoir dire dans cette salle qu'à part vous les Jedi et ceux que vous vous acharnez à appeler Sith alors qu'ils sont eux-même des Jedi, personne ne parle de ce côté obscur... Ah si, peut-être aussi quelques politiques qui veulent se mettre dans le bon sens de l'ordre jedi, hein... En tout cas, il est intéressant de savoir que vous pouvez jouer de votre Force pour effacer la mémoire des vôtres pour en faire vos marionnettes de guerre, je n'ose même pas imaginer ce que cela ferait sur notre esprit à nous... Vous avez parlé de Saul Karath, en tant que héros il devait être proche de Revan et Malak, ils ont put jouer sur sa mémoire comme vous avez joué sur celle de Revan..."
Alors que cette petite pique faisait son effet dans le public qui les entouraient et aussi calmement qu'il pouvait se permettre de l'afficher, le jeune homme se dirigea vers une table où se trouvait des rafraichissements et tout tremblotant se servit un verre d'eau qu'il but d'une traite avant de se retourner vers les utilisateurs de la Force.
-"En tout cas, contrairement à vous deux, je ne dirais jamais que la guerre contre les Mandaloriens et le traité de Coruscant ont étés des erreurs... Bien que l'une eut été une guerre sans merci et l'autre un traité signé par le sang, les deux ont permis sur le long terme une victoire de la République qui est toujours présente de nos jours... Le seul problème, dans les deux cas, furent la présence des utilisateurs de la Force qui provoquèrent encore plus de dégâts après coup... Si nous en sommes là après tout aujourd'hui à proposer cette loi à votre encontre, vous allez nous dire que ce n'est pas du tout de votre faute...?"
Tout en disant cela, il avait pointé son doigt vers les Jedi sans que celui-ci ne tremblote. Son rôle était à une distance qu'il considérait assez grande pour éviter de se faire agresser par l'utilisateur de la Force, le commun des mortels pouvait vraiment être stupide si l'on considérait le fait que le chevalier si il le voulait pouvait en un bond parcourir la salle et venir à lui.
-"Vous parlez beaucoup en faisant référence aux soit-disant squelettes qui sont dans nos placards, chevalier jedi... Essayez vous d'endormir nos sens de cette manière...? Ce que vous nous citez actuellement sur Alderaan et sur le système d'Impératrice Téta, l'histoire d'Exar Kun et d'Ulic Quel-Droma, sont des exemples de Jedi qui se sont retournés contre la République alors qu'ils étaient soi-disant ses alliés... Les Kraths étaient commandés par Satal Keto avant qu'il ne soit assassiné par Quel-Droma et que celui ne prenne sa place à leur tête... Je doute que vous puissiez réellement considérer avec cela que Alderaan ou Impératrice Téta soient réellement impliqués dans ces affaires, par contre l'Ordre Jedi est encore une fois au centre de cette affaire, ce sont eux qui ont formés Ulic Quel-Droma et Exar Kun..."
Les liens entre Ulic Quel-Droma et Impératrice Téta ainsi que Alderaan étaient beaucoup plus faibles que le lien avec l'Ordre Jedi. Exar Kun et lui avaient grandit et étés formés sous l'égide de cet ordre, ça c'était un lien beaucoup plus profond et tangible qu'un lieu de naissance et qu'un groupe arraché à son véritable maitre par le meurtre de celui-ci. La plupart des nobles d'Alderaan ne pouvaient qu'être d'accords avec lui, si ils voulaient garder la face devant cette accusation sur leur terre. Ce mouvement de la part du chevalier était intéressant mais c'est comme si lui même avait tenté de présenté devant le conseil des maitre Jedi le point de vue qu'il présentait actuellement devant les Alderaaniens.
-"Darth Nihilus pouvait réduire la surface d'une planète à néant mais il prendrait la peine de faire une intrigue politique en Ondéron pour s'attirer les faveurs de l'armée locale...? Je dois avouer, je n'arrive pas à suivre votre cheminement de pensée, Jedi... la fable comptée par votre Padawan semble même bien plus plausible à mes yeux..."
Prononça avec un petit sourire le jeune homme qui n'avait pas eut besoin de contrer ce que la twi'lek avait dit sur ces évènements vu qu'il avait été prit de court par le chevalier Jedi. Bien sûr, Nihilus pouvait avoir énormément de raisons de vouloir avoir l'appuie de l'armée Ondéronienne mais Kaze ne pouvait prétendre lui-même connaitre le tréfond des pensées d'un être aussi sombre et dangereux que ce seigneur sith. En fait, même si il était lui même un Sith, Kaze considérait que la mort de celui là avait été un bien pour tous les habitants de cet univers, quelque soit leur camps. Lorsque le chevalier fit référence de nouveau à la bataille spatiale qui avait eut lieu entre la flotte de Sinya et de Don, Kaze écouta avec attention ce qui était dit. Ce qu'il disait ne fit pas broncher le jeune homme qui se servit un nouveau verre d'eau qu'il sirota avant de répondre:
-"Oui, bien sur... Je présume que la vie d'une poignée de Jedi capturés par leur soit-disant ennemi immortels Sith est une raison suffisante à vos yeux pour réquisitionner une petite flotte et provoquer une bataille spatiale qui a dut provoquer la mort d'autant de personnes que vous n'en avez sauvés..."
Cette phrase fut dite calmement le jeune homme qui faisait tourner doucement le verre dans ses mains avant d'enchainer dans ses propos.
-"Ne vous méprenez pas, je ne minimise pas le sens du sacrifice et le dévouement de ceux qui vous ont suivit dans cette bataille... Ils avaient leur propre point de vue de la situation, mais soyez logique... Pour la vision que je vous ai présenté sur cette bataille, vous aviez tout prévu, y compris une explication qui colle avec l'image que vous vous donnez... Quand à ce que vous disiez juste avant sur les Sith que vous avez rencontrés Caldin et vous, rien n'indique qu'ils ne sont pas liés à l'Ordre Jedi et que vous ne les avez pas combattus pour les faire taire... N'est-ce pas d'ailleurs ce que vous faite en général quand l'un d'entre-eux s'éloigne trop et expose votre nature belliqueuse...?"
Kaze ne se contentait pas de défendre ses propos, il n'hésitait pas à contre-attaquer avec autant de vigueur. Ils en vinrent d'ailleurs ensuite sur l'étrange et intriguant Jacen Loran, l'un des derniers membres connus de l'Ordre Jedi ayant quittés les sentiers battus de ceux-ci. Le chevalier s'était élancé dans une pirouette amusante pour sans doute détendre un peu l'atmosphère mais le rôle de l'apprenti ne se laissa pas démonter de par la solide protection de mots qu'il avait monté devant lui, cette protection qu'il n'avait sentit qu'une ou deux fois s'effriter sous les mots de ses adversaires dans cette joute verbale. Sur un ton sérieux, le jeune homme répondit:
-"Je ne connais pas personnellement Jacen Loran, chevalier, mais une chose est sûre: J'aimerais bien le rencontrer et discuter avec lui... Connaitre les raisons qui l'ont poussés à quitter l'Ordre Jedi et à tuer toutes ces personnes au point que la République elle-même décide de mettre sa tête à prix nous aiderais sans doute à mieux vous comprendre..."
Ce qu'il venait de dire était tout à fait honnête, c'était l'une des rares chose qu'il avait dite depuis le début de ce débat qui venait de plus profond de son être sans que ce ne soit quelque chose qu'il eut déformée d'une situation préexistante. Après un instant de silence, il continua sur sa lancée.
-"Ceci dit, vous avez raison sur le point qu'attaquer la République n'apporterait que plus de suspicion sur les Jedi, mais comme nous l'avons expliqué plus tôt, vos compatriotes n'ont pas toujours agit avec clairvoyance, se retournant souvent contre la République au fur et à mesure que le temps passe... Aujourd'hui n'est pas un jour plus différent de ceux d'auparavant, vous les appellerez sans doute Sith mais les évènements du passé nous permettent de dire que le terme n'a pas d'importance et qu'ils peuvent très bien être des Jedi..."
Doucement et à nouveau le jeune homme pointa le doigts vers les deux jedi et d'une voix accusatrice ajouta:
-"Je crois que vous ne comprenez pas, Chevalier... La raison pour laquelle toute ces suspicions courent sur votre Ordre, tout ce que je viens de vous dire, c'est parce que malgré vos actes de bonté qui ne demandent soit-disant rien en retours, vous restez cloitrés dans vos secrets et vous n'affichez que vos plus beaux côtés... Combien dans cette salle à part vous auraient put croire dans leurs rêves les plus fou que les Jedi pouvaient effacer la mémoire d'une personne...? Probablement personne... Cette attaque qui a été provoqué sur le temple jedi d'Ondéron ne peut que provoquer des suspicions vu que même pour le peuple de cette planète vous êtes en quelques sorte des étrangers silencieux qui vivez en leur sein... Vous l'avez dis vous même, les politiques de tous les pays ne sont pas tout beau mais vous vous le seriez...? Laissez moi rire..."
La dernière phrase fut prononcée sur un ton avec un profond sarcasme, comme si du haut de sa vingtaine d'année non atteinte il avait déjà connu les tréfonds les plus glauque de ce que l'univers avait pu proposer. Son rôle, en tant que politicien et historien, aurait forcément rencontré des personnes pas toute rose mais lui-même avait connu pas mal des pires êtres que la galaxie pouvait porter.
La situation finale fut une surprise pour le jeune Sith qui observait avec une curiosité amusée le Jedi. Oh oui, il avait appelé en lui le côté obscur qui se tressaillait sous la possibilité de pouvoir abattre quelqu'un aussi facilement. Un rictus se forgea sur le visage du jeune homme qui laissa échapper doucement son contrôle sur le côté obscur en lui le laissant transparaitre un peu dans la salle, mais le rictus se transforma doucement en un petit sourire amusé et il reprit contrôle de sa présence obscure alors qu'il reprenait un verre d'eau.
-"Je suis un historien et un politicien, Jedi... Je connais certes la théorie derrière l'utilisation d'un sabre laser, mais pas au point de pouvoir l'utiliser comme vous semblez le croire..."
Kaze le sentait, il le savait au plus profond de lui qu'il ne serait probablement pas cru par les deux jedi qui avaient dut sentir son approche dans la Force. Mais ça lui allait, il avait de quoi retourner la situation si on l'accusait d'être un Sith et c'est pourquoi il gardait son calme. Il ne serait pas avantageux du tout pour les Jedi de faire cette accusation en fait, pas après toute ce débat sur le pouvoir de manipulation de leur Ordre qu'il avait prononcé. En fait plus précisément, le jeune apprenti sombre "attendait" qu'ils fassent cette accusation à leur encontre.
Il porta le verre d'eau à ses lèvres et en but un peu de son contenu.
[*Fait son esquive de la morkitue pour éviter la technique fourbe enseignée par Luuna* Psychopathe...! o_o Blague mise à part, tu n'es pas le seul à avoir apprit de nouvelles choses sur l'histoire de l'univers de Star Wars a travers ce débat... Franchement, j'ai adoré... *_*]
Invité
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Mer 22 Juin 2011 - 18:24
Contrairement à plusieurs personnes pas encore amadouées qui reculèrent saisies d’effroi, Aora regarda au plafond comme si elle pensait que la boutade de Maître Valhöll serait le déclencheur d’une surprise. Mais alors qu’elle s’attendait à une pluie de confettis colorés pour égayer la compagnie, il ne se passa rien. De toute façon, un lâché de ballons et serpentins n’aurait vraiment pas pu la faire sourire avec des paillettes dans les yeux, tant qu’elle ne verrait pas Kalyan Keturah et Mégère Alshain devant elle. Vivants. C’était tout de même gentil d’essayer et elle lui retourna un sentiment de gratitude.
La petite rebaissa les yeux pour observer les supporters restés en place en nombre assez conséquent pour qu’il n’y ait pas de trouées dans la masse des invités.
-Non, il vous taquine pour vous prouver qu’il n’y a pas de danger et que c’est ridicule d’avoir peur de nous. Ce ne sera pas la peine de lui donner du sirop pour le soigner, se crut-elle obligée de préciser parce que dès fois, les grandes personnes, elles ne riaient pas aux blagues les plus simples et qu’elle n’avait pas envie que Maître Valhöll se mette en boule si on l’obligeait à prendre un médicament pas bon.
S’il lui communiquait de mauvaises ondes, elle ne répondait plus de ses actes. Elle serait capable de mettre une tapette de Force dans le nez de Kaze chaque fois qu’il ouvrait la trappe à diffamations qui lui servait de bouche. Ça lui apprendrait peut-être à raconter la vérité. Ou le canarder avec les noyaux d’olive qu’un monsieur d’un certain âge avait empilé dans une coupelle avant que les buffets ne soient dédaignés. Les estomacs étaient sans nul doute trop noués par la peur et la tension. S’empiffrer pendant un carnage avait quelque chose d’innommable. Vulgaire et odieux.
La Twi’lek releva ensuite un index studieux au niveau de son visage. Maître Valhöll avait dû vouloir parler des chefs de meute en mettant en avant le duo Malak/Revan, les autres utilisateurs de la Force rentrant dans la case des fourvoyés avec les soldats de la République et les éventuels partisans dans le civil. Sinon, il n’aurait pas employé l’expression "comme vous et moi" pour s’inclure avec l’assemblée, alors qu’il n’y avait pas d’autres Jedi. Cela pouvait effectivement prêter à confusion, surtout pour un gus à l’affût du détail pouvant asseoir son point de vue, mais pas si on avait entendu les explications de la jeune novice juste avant. La demoiselle jugea utile de rappeler ce qu’elle avait exposé, mais dont Kaze ne tenait pas compte. Pourtant, elle l’avait fait en très peu de mots. Son ouïe était aussi ultra sélective que sa mémoire. Juste ce qu’il fallait pour sélectionner la tournure de phrase propice au retournement de sens, la sortir de son contexte et tenter de s’en servir comme d’une preuve de mauvaise foi.
-Quand vous avez dit que d’autres Jedi avaient suivi Revan et Malak, j’ai bien confirmé qu’ils avaient des adeptes avant de vous demander d’où venait le reste des énormes bataillons qui les accompagnaient. Maître Valhöll a précisé leur rôle dans cette histoire et a bien souligné que les torts étaient partagés en ne faisant pas de distinction entre tous ces fourvoyés, qu’il soit Jedi ou non. Il a même placé Revan et Malak en grands coupables. Et comme ils n’étaient pas appuyés par notre Ordre, c’est bien vrai de vrai que les Jedi sont restés fidèles au Sénat contre un ennemi commun qui les avaient trahi tous les deux. Maître Valhöll, c’est pas un menteur. C’est un "mal entendu".
Un peu vexée, la mignarde, quand même. Elle n’avait peut-être pas la voix qui portait autant, néanmoins elle n’avait pas le syndrome de la petite souris aphone qui en saisissait quelques unes au moment de parler devant quelqu’un d’autre que leur reflet dans le miroir. Et à part de légers murmures de-ci de-là commentant les arguments de chacun, la salle était on ne pouvait plus silencieuse et favorable à la bonne écoute. Mais était-ce vraiment utile si c’était pour auditionner des trucs pareils ? C’était une honte !
La Twi’lek fronça à nouveau les sourcils avec quelque chose d’incisif dans le regard. Quel discours d’esclavagiste tyrannique ! Ayant réellement vu des femelles attachées au bout d’une chaîne, la rylothienne n’avait pas été au-delà que cette interprétation au premier degré. Mais bon sang ! Ça ne choquait personne ce qu’il proposait ?
-Garder en laisse…? Vous parlez d’êtres conscients ! Me mettre un collier autour du cou parce que je peux me servir de la Force ? Et puis pourquoi pas m’implanter une vraie bombe tant que vous y êtes ! Et surtout ne pas oublier de le faire à chaque nouveau bébé qui naît ! Ce sera plus pratique pour que les "honnêtes" gens contrôlent tout ce qu’ils fassent !, s’exclama-t-elle en marquant les guillemets de ses index et majeurs.
Son intervention était peut-être assez ambiguë pour que ceux ignorant le contexte rylothien pensent qu’elle reprenait en fait les arguments précédents du chevalier. Toutefois, la représentation de la femme twi’lek esclave était tellement banalisée qu’ils devaient être nombreux à saisir ce qui la chiffonnait méchamment. Pourtant, rien n’aurait pu être plus éloigné de son exquise petite vie sur Ryloth. Sans chaînes ! Ce serait vraiment une ironie abjecte qu’on lui en colle maintenant alors que les Jedi défendaient la liberté. Et autant qu’elle le pouvait, Aor’ashar était décidée à les défendre, eux, bec et griffes. Ils le méritaient. Même si elle n’avait pas été en train de porter leur uniforme et que sa loyauté était ailleurs, elle ne laisserait jamais personne dénigrer cette institution d’intérêt public grâce à qui elle avait pu sauver sa cousine.
La menace du Côté Obscur était palpable, pas seulement une ombre noire spirituelle. Elle s’orienta vers tous ces visages qui cherchaient des réponses alors qu’ils les connaissaient déjà.
-Vous savez tous ce que c’est, le Côté Obscur. Promener quelqu’un en laisse, c’est exactement une idée qu’on pourrait qualifier d’obscure. Le Côté Obscur, vous pouvez le voir en action rien qu’en regardant les holonews. C’est toutes ces images de haine, ce qui fait qu’il y a des guerres, des meurtres, des choses pas belles dans la vie des gens. C’est l’égoïsme, le préjugé, la jalousie, la violence, la cruauté, la folie des grandeurs, la trahison. C’est quelqu’un qui n’a pas peur de détruire toute une planète et qui dit que c’est son argument. Quelqu’un qui en ce moment est en train de faire tuer des gens de votre peuple même s’ils ne lui ont rien fait du tout parce que leurs morts lui sont utiles et que s’il peut vous faire peur ça justifie son plan. Et c’est avec toute cette souffrance que les Sith ils se rendent plus forts, c’est comme ça qu’ils utilisent la Force, en faisant le mal. Alderaan le sait déjà.
Les Sith avaient envahi la planète pendant la guerre avant la signature du Traité de Coruscant. Cette fois là, des forces de la République et des Jedi étaient intervenus pour sauver la planète. Avec succès.
-Vous avez entendu le nom du Chevalier Kalyan Keturah. Il m’a fait comprendre que le Côté Obscur, c’est une maladie. Elle ronge l’âme et finit par se voir sur votre face. C’est comme un cancer qui va vous donner l’énergie du désespoir et qui finit par vous tuer. Ça fait pas seulement de vous un cadavre, mais ça tue tout ce qui fait votre personnalité et qui fait que les gens vous aiment. Vous savez, ces moments où, après coup, vous vous dites que ce que vous avez fait ce n’était pas vous, c’était juste bête et méchant. Eh bien, les Sith, ils ont tellement la tête pleine d’idées noires toutes crasseuses comme du cambouis qu’ils sont tout le temps bêtes et méchants en se croyant futés et balèzes. Moi, ça fait un an et des poussières que je suis au Temple, et je peux franchement vous dire que, les Jedi, c’est tout l’inverse de ce que je viens de décrire. Mais vraiment, absolument, totalement. S’ils étaient comme des Sith, et qu’ils essayaient de me fourrer des mauvaises idées dans la tête, je serais plutôt en train de vous supplier de me garder avec vous et de pas me forcer à retourner avec tous ces barjos.
Il y avait peut-être eu des Revanchistes, mais elle, elle n’était pas masochiste. Si elle se fiait aux échos, une académie Sith n’était pas un endroit pour une petite fille. Quant au reset psychique de Revan… C’était une véritable nouvelle pour la jeune apprentie et elle était aussi surprise que le reste. Toutefois, la Twi’lek ne perdit pas de temps à s’ébahir du miracle. Cogitant aussi sec, ses neurotransmetteurs transférèrent ses déductions à une vitesse supersonique.
-Bidouiller Saul Karath ? Et tous les autres généraux et soldats récalcitrants ? Les militaires, c’est quand même pas des chochottes mentales ! Et puis ne confondez pas ce qu’à fait le Conseil avec un lavatomisage de cerveau. Un médecin il vous fait ça en une seule opération. Pas une opération de calcul, hein ! Pis, il y a tout un tas de drogues qui parasitent les pensées et c’est pour ça que vous ne devez jamais accepter des bonbons des inconnus.
*Alors faites pas vos effarouchés comme si c’était du jamais vu.*
-Maître Valhöll, il a parlé de confiance placée en Revan. C’est qu’il a eu un choix à faire. La mémoire, ce n’est pas la volonté du tout et il avait toujours sa liberté de penser ! C’était vraiment une chance de repartir sur d’autres bases, débarrasser de tous ces souvenirs de morts, de guerres et le reste, pour réparer ce qu’il avait fait, puisqu’il avait prouvé avoir le potentiel et qu’il savait sûrement des trucs utiles pour remporter la guerre. Je vous ai dit qu’on ne tripatouillaient pas les cervelles des gens comme ça. Revan, il était très blessé quand les Jedi l’ont ramené au Temple et avec Darth Malak qui détruisait tout avec sa grosse machine à faire les vaisseaux, c’était une mesure désespérée ! C’est quand même mieux que si on avait laissé Revan mourir et tous être des pions de l’Empire Sith aujourd’hui, non ?
D’ailleurs, elle avait toujours cru que c’était de la pure reconnaissance de la part de Revan ce revirement du bon côté ! Ça lui cassait un peu le mythe ! Cependant, elle était rassurée de savoir que les Jedi ne manquaient pas de sens pratique. Juste un coup de pouce au gars. On recyclait bien les criminels pour travailler dans des mines, chez elle.
Ce que Kaze avança par la suite l’interpella franchement. Visiblement, il avait mis le paquet sur les guerres, les trahisons, les complots avant de venir à cette soirée, mais ne s’était pas trop arrêté sur les accords de paix pour oser sortir une affirmation pareille à portée d’oreilles d’un troupeau d’alderaaniens. Enfin, lui, il n’avait pas eu Maître Valhöll pour lui faire un topo sur l’histoire d’Alderaan avant d’atterrir sur la planète. Les alderaaniens, il savaient carrément mieux que lui ce que c’était que la paix et comment ça se signait. C’était eux les cracks.
-Bah, vous pensez ce que vous voulez. L’Ordre Jedi ne m’a pas appris qu’on imposait la paix, un blaster sur la tempe de son prochain, en en profitant pour le plumer. C’était aussi l’avis du prince héritier Gaul Panteer, voix d’Alderaan au Sénat à cette époque, et qui avait déclaré le retrait de sa planète hors de la République pour protester contre le maintient d’un traité obtenu par des magouilles aussi violentes.
Avant de se faire assassiner après avoir décidé la sécession. Ce qui provoqua un boxon monstrueux sur Alderaan. Jusqu’à la guerre civile, où chaque famille noble essaya de placer son fils ou sa fille sur le trône laissé sans héritier après la mort de la reine, la maman de Gaul. Alderaan n’était pourtant pas connue à travers toute la galaxie comme un repère d’hargneux avides de pouvoir à cause de cet épisode peut reluisant survenue à une période de l’histoire qui n’étincelait pas de joie de vivre. C’était ce qu’essayait de faire Kaze avec les Jedi. Sélectionner les moments les plus meurtriers, les quelques écarts et dire que c’était une habitude récurrente depuis tous ces millénaires que l’Ordre existait. Si les alderaaniens avait su s’entendre à nouveau pour former un peuple uni, ils pouvaient bien permettre aux Jedi d’avoir les mêmes aptitudes à la cohésion.
-Je crois que plutôt que de recompter quel camp à le plus de traîtres dans ses rangs, on ferait mieux de nous inspirer de personnes comme lui qui ont eu du courage. Le courage de ne pas trahir leurs idéaux et de faire face à l’adversité. Parce que les belles idées, si personne ne les fait avancer, elles n’éclairent personne.
En rappelant les derniers actes de cet homme à cette assemblée, elle espérait que tout ce petit monde serait transformé en porte-flambeau plutôt que de céder à une peur mesquine. Ce serait chic. Et s’il y avait un paradis dans le ciel d’Alderaan, Gaul Panteer il devait être d’accord avec elle. Ce serait toujours bien d’avoir un copain fantôme au cas où elle tomberait sur celui de Freedon Nadd et ses cannoks maléfiques. En plus, comme les Sith avaient pris sa famille en otage quand ils avaient envahi Alderaan, ça devait trop être un berserk contre eux !
-Puis…Pour les guerres mandaloriennes…Elles étaient peut-être obligées, mais je pense que les sénateurs d’aujourd’hui reconnaîtront que les sénateurs d’hier n’ont peut-être pas pris les meilleures décisions et agiront différemment si la République a la malchance d’avoir encore à affronter des adversaires comme les mandaloriens. Parce que les erreurs d’hier ne servent pas qu’à s’accuser, mais à éviter que nous on refasse pareil et qu’on avance mieux dans l’avenir.
Le prochain coup, ne pas réagir au dernier moment quand on menaçait leurs gros sous dans leurs bourses en espérant qu’on les laisserait s’en tirer peinards si eux-mêmes laissaient l’envahisseur dépouiller ce qu’il voulait aux frontières de l’espace républicain. Les gens au pouvoir ne s’étaient décidés à bouger que lorsque les mandaloriens s’en étaient pris à des planètes importantes pour l’économie de Taris. Parce qu’ils y avaient de gros investissements commerciaux et que les industries Lhosan établies sur Taris avaient assez de pouvoir financier pour faire pression sur le Sénat et obtenir de l’aide. Mais c’était trop tard. Les mandaloriens, ils avaient pillé d’autres mondes avant, ils avaient des esclaves et des ressources. Parce qu’elle avait voulu savoir, la petite Twi’lek. Comment on avait pu laisser faire ça ? Alors que la République avait déjà remporté une victoire contre les mandaloriens quelques décennies plus tôt, qu’on connaissait leur philosophie expansionniste et qu’on pouvait aisément se dire qu’ils revenaient se venger avec toute leur gniak après leur déculotté. Et tous ces réfugiés qui s’entassaient dans la Bordure Extérieure… Le conflit aurait pu ne jamais atteindre une telle ampleur. Mais personne ne pouvait réécrire le passé. A moins de mentir comme Kaze…
Elle était lasse de ce jeu du C’est toi qui a tellement plus de torts que moi que ça te fait un boulet au pied et que t’es trop un fourbe pour l’éternité + 1 !. Résolument, elle se drapa dans sa dignité et ses lekku, déterminée à éviter de se chicaner et de s’occuper seulement de faire ce pourquoi on les avait envoyés là : préserver la paix. S’acharner à remettre droit les anecdotes historiques déformées allaient leur prendre cent ans. Les Jedi n’avaient pas à se justifier point par point devant un tel chafouin qui de toute façon retordait tout ce qu’ils disaient une fois mis au clair. Ce n’était pas une discussion, c’était un match et les alderaaniens avaient autre chose à penser que compter les points.
Tss. Comment ce garçon avait-il pu survivre avec une vision aussi étroite de la galaxie s’ils se promenaient en sifflotant dans les bas quartiers les plus malfamés, persuadé d’être en sécurité sans Jedi à l’horizon ? Est-ce qu’il n’avait pas écouté ce que le Lorrdien lui avait dit ? La farandole des contrebandiers, assassins, psychopathes, tout ça ?
Si les Jedi devenaient les clébards du Sénat, elle savait que plein de pauvres gens se retrouveraient ensevelis sous une pile de dossiers classés par ordre d’importance. Ils auraient le temps de mourir de vieillesse avant qu’on vienne les aider. Quand elle avait quitté Ryloth grâce à ses dons, elle partait surtout pour leur demander leur aide, aux Jedi. Elle le sentait encore rejaillir de ses souvenirs, cet espoir qui lui étreignait le cœur et qui l’avait rendue si légère alors qu’elle quittait toute sa famille. Les décideurs, qui ne seraient pas les payeurs, allaient tout simplement éteindre la petite lueur magique au bout du tunnel par le pouvoir d’une seule loi. Pour beaucoup. Qui n’avaient ni fortune, ni gardes personnels et qui venaient des coins les moins sympathiques de la galaxie.
-Je vous l’affirme : ce n’est pas de notre faute. On vous a déjà expliqué pourquoi, mais vous nous accusez de mentir. Même si je vous disais que je suis une violette naturelle, vous penseriez que je suis teinte. Vous dites que les utilisateurs de la Force sont ceux qui causent toujours le plus de dégâts ? Moi, je dis que ce sont les idiots les plus dangereux, et que s’ils n’ont pas de blaster, ils auront toujours leurs poings pour faire mal. Ma famille ne s’est jamais plainte de moi et je n’ai jamais rien cassé dans ma maison. Et même ! Grâce à la Force, j’ai sauvé la vie d’un magnifique lustre en verre que mon papa il m’avait fait venir de Crevasse City. Pouf ! Je l’ai stoppé dans les airs juste avant qu’il ne s’éparpille en éclats par terre.
Et toc. C’était de l’artisanat d’Alderaan en plus. Si avec ça, elle ne remportait pas la majorité des suffrages !
Sans rien ajouter, la gamine écouta la suite. Rien que le nom Krath était hyper moche. Elle ne voulait plus l’entendre et était tout de même plus concernée par la véracité de la légende de Freedon Nadd et tous les dangers nocturnes que ça impliquait. Elle laissa parler. Encore. Encore…Stop ! Il fallait tout de même empêcher le jeune homme de répandre cette idée fausse de puissance colossale de la part des utilisateurs de la Force étant donné les réactions de quelques uns. Bien qu’une fois encore, Kaze perdait du temps à contrer Maître Valhöll sur un point tellement manifeste qui prouvait bien sa volonté de tout contredire inutilement et son manque de neutralité. La Galaxie ne s’appelait pas Nihilus Land, donc :
-Darth Nihilus était un monstre, mais rien qu’un humain. Pas un dieu tout puissant et invincible. Sinon il serait devenu Manitou Suprême de tout l’univers, aurait tout simplement décidé de ne pas mourir, et il ne se serait pas encombré d’une armée. Il aurait eu qu’à claquer des doigts et tout désintégrer. Aucun utilisateur de la Force n’est immortel et tout puissant, d’ailleurs. Autrement la Galaxie serait déjà guérie de tous les maux grâce aux supers pouvoirs des Jedi. Ou elle serait un méga charnier à cause des Sith. Faut pas croire tout ce qu’on voit dans les holovids.
Fallait toujours lui mettre le nez dans l’évidence à celui-là ! En tout cas, Kaze ne se renouvelait pas. Si Maître Valhöll se faisait hara kiri pour sauver l’univers, le blond applaudirait sûrement la disparition d’un tel faux jeton affabulateur et comédien jusqu’au bout. Pareil, ils s’étaient déjà expliqués sur les trahisons, particulièrement celles dans le contexte des guerres mandaloriennes, mais il revenait dessus pour en faire une norme qu’il n’était pas gêné d’étendre sur toute la frise chronologique de la création de la République à aujourd’hui.
-On a compris, monsieur Kaze, pour vous les Jedi sont la lie de la galaxie toutes époques confondues…C’est vous qui avez le premier décidé de nous entraîner dans les périodes les plus moches de l’histoire. Personne n’a été à son avantage, c’est sûr. Et j’aimerais beaucoup que cette journée et toutes celles qui vont suivre ne viennent pas leur faire concurrence dans les livres d’histoire.
Elle préférait rester une anonyme plutôt qu’un maître finisse un jours son cours sur ces mots "Et rappelez-vous, jeunes padawans, de ne jamais marcher dans les pas d’Arkel Valhöll et d’Aor’ashar, les deux plus grandes quiches que notre Ordre ait jamais créé et qui ont tellement tout planté sur Aldera qu’ils ont déclanché la Grande Guerre Intergalactique qui dura 1000 ans."
Kaze était clairement l’électron perturbateur dans toutes leurs tentatives d’apaisement. C’était impossible de mentir avec autant de nerf alors que ce débat même prouvait exactement le contraire de ses affirmations. C’était à se demander quelles étaient ses valeurs, à lui ? Il ne voulait pas porter un toast au massacre aussi ? Autant aller à fond dans la raillerie. Il se fichait d’Alderaan.
-Pour des reclus archi secrets, nous n’avons pas arrêté de répondre à toutes vos questions. Sans rien cacher du tout, sans flatter personne ni noircir la réalité parce que ce n’est pas en déguisant des mots par d’autres que la confiance se construit. La vérité se suffit à elle-même, on m’a dit. Maître Valhöll n’a pas hésité à vous exposer des choses que je n’ai même pas encore apprises en classe. Et plutôt que d’y voir un témoignage de bonne foi, vous choisissez de vous en servir contre lui et d’attiser les braises pour que ça fasse encore plus de suspicion. Je répondrai seulement que n’importe qui ayant des problèmes a toujours été libre de venir trouver de l’aide au Temple d’Ondéron ou dans n’importe quelle autre de nos enclaves. C’est ce que j’ai fait, moi, avant de porter cet uniforme. Et je confirme qu’on m’a allégée de mes soucis, pas de mes économies…
Essayez de rentrer au Sénat comme une fleur pour aller vous plaindre aux sénateurs si vous êtes juste un simple citoyen sans amis influents… Aora ne pouvait vraiment pas comprendre cette diabolisation excessive. Ni qu’on puisse leur reprocher de ne montrer que leurs meilleurs aspects alors même que les deux représentants de l’Ordre n’avaient jamais chercher à dissimuler quoi que ce soit au cours de cette trop longue discussion. Pour une fois qu’elle ne disait rien que la vérité, on doutait d’elle ! Le sentiment la contrariait visiblement.
Très concernée, la petite Twi’lek reprit son plaidoyer en utilisant sa gestuelle habituelle pour illustrer ses paroles de ses longues mains agiles. Il y avait quelque chose de vibrant dans le timbre de sa petite voix quand elle reprit la parole en essayant de dire quelque chose inspirant un autre sentiment que de la déprime avant que son auditoire n’en vienne au suicide collectif pour en finir tout de suite avec cette vie ignoble peuplée que de méchants. Elle était certaine qu’un suicide de masse serait le premier naufrage conduisant aux récifs de cette Guerre Intergalactique de 1000 ans.
-La République est une très belle idée. Vous avez la chance de vivre sur une planète très jolie qui prouve à tout le monde que, ces idées, elles peuvent vraiment marcher et aller loin quand il y a suffisamment de gens pour y croire. Le Code Jedi, c’est cinq bonnes idées par phrase. C’est avec ces idées lumineuses qu’on devrait réfléchir. Parce que c’est ces idées qui ont guidé l’Ordre Jedi et la République depuis des millénaires et ce sont ces idées qui les ont rapprochés. Comme ce sont rapprochés les dirigeants de deux familles différentes, ici, sur Aldera. On voulait que je vois comment se construit la paix. Et bah, j’étais là, je peux vous dire qu’ils n’ont pas passé des heures à se chamailler et à se tirer la fourrure sur leurs crânes pour se venger d’anciennes rancoeurs. Et je dis aussi que c’est ça qu’il faut qu’on fasse.
Maître Valhöll vous a tout expliqué sur les faits les plus actuels. On peut continuer à s’envoyer des pierres pour toutes les fautes que d’autres ont faites longtemps avant nous. Mais moi je crois que ces pierres, elles feraient mieux de rester derrière nous sur le chemin qui mène à une galaxie où tout le monde est heureux d’y vivre. C’est ça qu’on doit retenir. Dans toutes les histoires qu’on vient de dire, c’est ceux qui ont su s’unir alors qu’ils vivaient des guerres et des trahisons qui ont gagné. Parce qu’ils ont su se faire confiance et quand on est pas tout seul sur son chemin, les copains ils peuvent toujours vous rattraper pour ne pas que vous tombiez. Il y aura toujours des Jedi pour vous aider et vous soutenir et vous protéger. Promis, juré.
Fait extraordinaire dans sa jeune vie, elle en avait assez de parler maintenant et s’était totalement détournée de celui qui se prétendait historien pour ne plus s’occuper que des gens d’Aldera. Ce blanc-bec, historien ! Alors qu’il n’avait même pas de rides et de barbe comme un vrai historien humain. Et qu’elle sentait bien une certaine résonance en lui, propre à ceux capables de modeler la Force selon leur volonté, révélée par la manœuvre du chevalier, laquelle avait également eu la propriété de multiplier par dix la petite suffisance insupportable du blondin à la "J’vous ai trop feinté depuis le début !". A peine une surprise. L’explication logique de toutes ses connaissances. Un ancien padawan raté et aigri qui voudrait que tous les Jedi soient aussi ratés que lui pour se prouver qu’il n’était pas un échec. Elle ne dit rien. Le reste de l’assistance n’avait aucun moyen de le sentir et ce n’était pas le moment de reperdre du temps avec une nouvelle série d’accusations qui laisseraient mourir toujours plus de monde. Si courir après un cannok dans la jungle lui avait appris un truc, c’était que ça ne servait à rien de se ruer pour coincer les coupables.
-Même pour vous aider, vous, monsieur Kaze, si vous arrêtez de pointer les gens du doigt., jeta-t-elle tout de même par-dessus son épaule.
Si au moins il pouvait perdre cette sale manie malpolie, elle aurait accompli quelque chose.
[*Saute sur Kaze en fourbasse pendant qu’il esquive Maître Valhöll et s’accroche à son dos comme un sac à dos* ]
La petite rebaissa les yeux pour observer les supporters restés en place en nombre assez conséquent pour qu’il n’y ait pas de trouées dans la masse des invités.
-Non, il vous taquine pour vous prouver qu’il n’y a pas de danger et que c’est ridicule d’avoir peur de nous. Ce ne sera pas la peine de lui donner du sirop pour le soigner, se crut-elle obligée de préciser parce que dès fois, les grandes personnes, elles ne riaient pas aux blagues les plus simples et qu’elle n’avait pas envie que Maître Valhöll se mette en boule si on l’obligeait à prendre un médicament pas bon.
S’il lui communiquait de mauvaises ondes, elle ne répondait plus de ses actes. Elle serait capable de mettre une tapette de Force dans le nez de Kaze chaque fois qu’il ouvrait la trappe à diffamations qui lui servait de bouche. Ça lui apprendrait peut-être à raconter la vérité. Ou le canarder avec les noyaux d’olive qu’un monsieur d’un certain âge avait empilé dans une coupelle avant que les buffets ne soient dédaignés. Les estomacs étaient sans nul doute trop noués par la peur et la tension. S’empiffrer pendant un carnage avait quelque chose d’innommable. Vulgaire et odieux.
La Twi’lek releva ensuite un index studieux au niveau de son visage. Maître Valhöll avait dû vouloir parler des chefs de meute en mettant en avant le duo Malak/Revan, les autres utilisateurs de la Force rentrant dans la case des fourvoyés avec les soldats de la République et les éventuels partisans dans le civil. Sinon, il n’aurait pas employé l’expression "comme vous et moi" pour s’inclure avec l’assemblée, alors qu’il n’y avait pas d’autres Jedi. Cela pouvait effectivement prêter à confusion, surtout pour un gus à l’affût du détail pouvant asseoir son point de vue, mais pas si on avait entendu les explications de la jeune novice juste avant. La demoiselle jugea utile de rappeler ce qu’elle avait exposé, mais dont Kaze ne tenait pas compte. Pourtant, elle l’avait fait en très peu de mots. Son ouïe était aussi ultra sélective que sa mémoire. Juste ce qu’il fallait pour sélectionner la tournure de phrase propice au retournement de sens, la sortir de son contexte et tenter de s’en servir comme d’une preuve de mauvaise foi.
-Quand vous avez dit que d’autres Jedi avaient suivi Revan et Malak, j’ai bien confirmé qu’ils avaient des adeptes avant de vous demander d’où venait le reste des énormes bataillons qui les accompagnaient. Maître Valhöll a précisé leur rôle dans cette histoire et a bien souligné que les torts étaient partagés en ne faisant pas de distinction entre tous ces fourvoyés, qu’il soit Jedi ou non. Il a même placé Revan et Malak en grands coupables. Et comme ils n’étaient pas appuyés par notre Ordre, c’est bien vrai de vrai que les Jedi sont restés fidèles au Sénat contre un ennemi commun qui les avaient trahi tous les deux. Maître Valhöll, c’est pas un menteur. C’est un "mal entendu".
Un peu vexée, la mignarde, quand même. Elle n’avait peut-être pas la voix qui portait autant, néanmoins elle n’avait pas le syndrome de la petite souris aphone qui en saisissait quelques unes au moment de parler devant quelqu’un d’autre que leur reflet dans le miroir. Et à part de légers murmures de-ci de-là commentant les arguments de chacun, la salle était on ne pouvait plus silencieuse et favorable à la bonne écoute. Mais était-ce vraiment utile si c’était pour auditionner des trucs pareils ? C’était une honte !
La Twi’lek fronça à nouveau les sourcils avec quelque chose d’incisif dans le regard. Quel discours d’esclavagiste tyrannique ! Ayant réellement vu des femelles attachées au bout d’une chaîne, la rylothienne n’avait pas été au-delà que cette interprétation au premier degré. Mais bon sang ! Ça ne choquait personne ce qu’il proposait ?
-Garder en laisse…? Vous parlez d’êtres conscients ! Me mettre un collier autour du cou parce que je peux me servir de la Force ? Et puis pourquoi pas m’implanter une vraie bombe tant que vous y êtes ! Et surtout ne pas oublier de le faire à chaque nouveau bébé qui naît ! Ce sera plus pratique pour que les "honnêtes" gens contrôlent tout ce qu’ils fassent !, s’exclama-t-elle en marquant les guillemets de ses index et majeurs.
Son intervention était peut-être assez ambiguë pour que ceux ignorant le contexte rylothien pensent qu’elle reprenait en fait les arguments précédents du chevalier. Toutefois, la représentation de la femme twi’lek esclave était tellement banalisée qu’ils devaient être nombreux à saisir ce qui la chiffonnait méchamment. Pourtant, rien n’aurait pu être plus éloigné de son exquise petite vie sur Ryloth. Sans chaînes ! Ce serait vraiment une ironie abjecte qu’on lui en colle maintenant alors que les Jedi défendaient la liberté. Et autant qu’elle le pouvait, Aor’ashar était décidée à les défendre, eux, bec et griffes. Ils le méritaient. Même si elle n’avait pas été en train de porter leur uniforme et que sa loyauté était ailleurs, elle ne laisserait jamais personne dénigrer cette institution d’intérêt public grâce à qui elle avait pu sauver sa cousine.
La menace du Côté Obscur était palpable, pas seulement une ombre noire spirituelle. Elle s’orienta vers tous ces visages qui cherchaient des réponses alors qu’ils les connaissaient déjà.
-Vous savez tous ce que c’est, le Côté Obscur. Promener quelqu’un en laisse, c’est exactement une idée qu’on pourrait qualifier d’obscure. Le Côté Obscur, vous pouvez le voir en action rien qu’en regardant les holonews. C’est toutes ces images de haine, ce qui fait qu’il y a des guerres, des meurtres, des choses pas belles dans la vie des gens. C’est l’égoïsme, le préjugé, la jalousie, la violence, la cruauté, la folie des grandeurs, la trahison. C’est quelqu’un qui n’a pas peur de détruire toute une planète et qui dit que c’est son argument. Quelqu’un qui en ce moment est en train de faire tuer des gens de votre peuple même s’ils ne lui ont rien fait du tout parce que leurs morts lui sont utiles et que s’il peut vous faire peur ça justifie son plan. Et c’est avec toute cette souffrance que les Sith ils se rendent plus forts, c’est comme ça qu’ils utilisent la Force, en faisant le mal. Alderaan le sait déjà.
Les Sith avaient envahi la planète pendant la guerre avant la signature du Traité de Coruscant. Cette fois là, des forces de la République et des Jedi étaient intervenus pour sauver la planète. Avec succès.
-Vous avez entendu le nom du Chevalier Kalyan Keturah. Il m’a fait comprendre que le Côté Obscur, c’est une maladie. Elle ronge l’âme et finit par se voir sur votre face. C’est comme un cancer qui va vous donner l’énergie du désespoir et qui finit par vous tuer. Ça fait pas seulement de vous un cadavre, mais ça tue tout ce qui fait votre personnalité et qui fait que les gens vous aiment. Vous savez, ces moments où, après coup, vous vous dites que ce que vous avez fait ce n’était pas vous, c’était juste bête et méchant. Eh bien, les Sith, ils ont tellement la tête pleine d’idées noires toutes crasseuses comme du cambouis qu’ils sont tout le temps bêtes et méchants en se croyant futés et balèzes. Moi, ça fait un an et des poussières que je suis au Temple, et je peux franchement vous dire que, les Jedi, c’est tout l’inverse de ce que je viens de décrire. Mais vraiment, absolument, totalement. S’ils étaient comme des Sith, et qu’ils essayaient de me fourrer des mauvaises idées dans la tête, je serais plutôt en train de vous supplier de me garder avec vous et de pas me forcer à retourner avec tous ces barjos.
Il y avait peut-être eu des Revanchistes, mais elle, elle n’était pas masochiste. Si elle se fiait aux échos, une académie Sith n’était pas un endroit pour une petite fille. Quant au reset psychique de Revan… C’était une véritable nouvelle pour la jeune apprentie et elle était aussi surprise que le reste. Toutefois, la Twi’lek ne perdit pas de temps à s’ébahir du miracle. Cogitant aussi sec, ses neurotransmetteurs transférèrent ses déductions à une vitesse supersonique.
-Bidouiller Saul Karath ? Et tous les autres généraux et soldats récalcitrants ? Les militaires, c’est quand même pas des chochottes mentales ! Et puis ne confondez pas ce qu’à fait le Conseil avec un lavatomisage de cerveau. Un médecin il vous fait ça en une seule opération. Pas une opération de calcul, hein ! Pis, il y a tout un tas de drogues qui parasitent les pensées et c’est pour ça que vous ne devez jamais accepter des bonbons des inconnus.
*Alors faites pas vos effarouchés comme si c’était du jamais vu.*
-Maître Valhöll, il a parlé de confiance placée en Revan. C’est qu’il a eu un choix à faire. La mémoire, ce n’est pas la volonté du tout et il avait toujours sa liberté de penser ! C’était vraiment une chance de repartir sur d’autres bases, débarrasser de tous ces souvenirs de morts, de guerres et le reste, pour réparer ce qu’il avait fait, puisqu’il avait prouvé avoir le potentiel et qu’il savait sûrement des trucs utiles pour remporter la guerre. Je vous ai dit qu’on ne tripatouillaient pas les cervelles des gens comme ça. Revan, il était très blessé quand les Jedi l’ont ramené au Temple et avec Darth Malak qui détruisait tout avec sa grosse machine à faire les vaisseaux, c’était une mesure désespérée ! C’est quand même mieux que si on avait laissé Revan mourir et tous être des pions de l’Empire Sith aujourd’hui, non ?
D’ailleurs, elle avait toujours cru que c’était de la pure reconnaissance de la part de Revan ce revirement du bon côté ! Ça lui cassait un peu le mythe ! Cependant, elle était rassurée de savoir que les Jedi ne manquaient pas de sens pratique. Juste un coup de pouce au gars. On recyclait bien les criminels pour travailler dans des mines, chez elle.
Ce que Kaze avança par la suite l’interpella franchement. Visiblement, il avait mis le paquet sur les guerres, les trahisons, les complots avant de venir à cette soirée, mais ne s’était pas trop arrêté sur les accords de paix pour oser sortir une affirmation pareille à portée d’oreilles d’un troupeau d’alderaaniens. Enfin, lui, il n’avait pas eu Maître Valhöll pour lui faire un topo sur l’histoire d’Alderaan avant d’atterrir sur la planète. Les alderaaniens, il savaient carrément mieux que lui ce que c’était que la paix et comment ça se signait. C’était eux les cracks.
-Bah, vous pensez ce que vous voulez. L’Ordre Jedi ne m’a pas appris qu’on imposait la paix, un blaster sur la tempe de son prochain, en en profitant pour le plumer. C’était aussi l’avis du prince héritier Gaul Panteer, voix d’Alderaan au Sénat à cette époque, et qui avait déclaré le retrait de sa planète hors de la République pour protester contre le maintient d’un traité obtenu par des magouilles aussi violentes.
Avant de se faire assassiner après avoir décidé la sécession. Ce qui provoqua un boxon monstrueux sur Alderaan. Jusqu’à la guerre civile, où chaque famille noble essaya de placer son fils ou sa fille sur le trône laissé sans héritier après la mort de la reine, la maman de Gaul. Alderaan n’était pourtant pas connue à travers toute la galaxie comme un repère d’hargneux avides de pouvoir à cause de cet épisode peut reluisant survenue à une période de l’histoire qui n’étincelait pas de joie de vivre. C’était ce qu’essayait de faire Kaze avec les Jedi. Sélectionner les moments les plus meurtriers, les quelques écarts et dire que c’était une habitude récurrente depuis tous ces millénaires que l’Ordre existait. Si les alderaaniens avait su s’entendre à nouveau pour former un peuple uni, ils pouvaient bien permettre aux Jedi d’avoir les mêmes aptitudes à la cohésion.
-Je crois que plutôt que de recompter quel camp à le plus de traîtres dans ses rangs, on ferait mieux de nous inspirer de personnes comme lui qui ont eu du courage. Le courage de ne pas trahir leurs idéaux et de faire face à l’adversité. Parce que les belles idées, si personne ne les fait avancer, elles n’éclairent personne.
En rappelant les derniers actes de cet homme à cette assemblée, elle espérait que tout ce petit monde serait transformé en porte-flambeau plutôt que de céder à une peur mesquine. Ce serait chic. Et s’il y avait un paradis dans le ciel d’Alderaan, Gaul Panteer il devait être d’accord avec elle. Ce serait toujours bien d’avoir un copain fantôme au cas où elle tomberait sur celui de Freedon Nadd et ses cannoks maléfiques. En plus, comme les Sith avaient pris sa famille en otage quand ils avaient envahi Alderaan, ça devait trop être un berserk contre eux !
-Puis…Pour les guerres mandaloriennes…Elles étaient peut-être obligées, mais je pense que les sénateurs d’aujourd’hui reconnaîtront que les sénateurs d’hier n’ont peut-être pas pris les meilleures décisions et agiront différemment si la République a la malchance d’avoir encore à affronter des adversaires comme les mandaloriens. Parce que les erreurs d’hier ne servent pas qu’à s’accuser, mais à éviter que nous on refasse pareil et qu’on avance mieux dans l’avenir.
Le prochain coup, ne pas réagir au dernier moment quand on menaçait leurs gros sous dans leurs bourses en espérant qu’on les laisserait s’en tirer peinards si eux-mêmes laissaient l’envahisseur dépouiller ce qu’il voulait aux frontières de l’espace républicain. Les gens au pouvoir ne s’étaient décidés à bouger que lorsque les mandaloriens s’en étaient pris à des planètes importantes pour l’économie de Taris. Parce qu’ils y avaient de gros investissements commerciaux et que les industries Lhosan établies sur Taris avaient assez de pouvoir financier pour faire pression sur le Sénat et obtenir de l’aide. Mais c’était trop tard. Les mandaloriens, ils avaient pillé d’autres mondes avant, ils avaient des esclaves et des ressources. Parce qu’elle avait voulu savoir, la petite Twi’lek. Comment on avait pu laisser faire ça ? Alors que la République avait déjà remporté une victoire contre les mandaloriens quelques décennies plus tôt, qu’on connaissait leur philosophie expansionniste et qu’on pouvait aisément se dire qu’ils revenaient se venger avec toute leur gniak après leur déculotté. Et tous ces réfugiés qui s’entassaient dans la Bordure Extérieure… Le conflit aurait pu ne jamais atteindre une telle ampleur. Mais personne ne pouvait réécrire le passé. A moins de mentir comme Kaze…
Elle était lasse de ce jeu du C’est toi qui a tellement plus de torts que moi que ça te fait un boulet au pied et que t’es trop un fourbe pour l’éternité + 1 !. Résolument, elle se drapa dans sa dignité et ses lekku, déterminée à éviter de se chicaner et de s’occuper seulement de faire ce pourquoi on les avait envoyés là : préserver la paix. S’acharner à remettre droit les anecdotes historiques déformées allaient leur prendre cent ans. Les Jedi n’avaient pas à se justifier point par point devant un tel chafouin qui de toute façon retordait tout ce qu’ils disaient une fois mis au clair. Ce n’était pas une discussion, c’était un match et les alderaaniens avaient autre chose à penser que compter les points.
Tss. Comment ce garçon avait-il pu survivre avec une vision aussi étroite de la galaxie s’ils se promenaient en sifflotant dans les bas quartiers les plus malfamés, persuadé d’être en sécurité sans Jedi à l’horizon ? Est-ce qu’il n’avait pas écouté ce que le Lorrdien lui avait dit ? La farandole des contrebandiers, assassins, psychopathes, tout ça ?
Si les Jedi devenaient les clébards du Sénat, elle savait que plein de pauvres gens se retrouveraient ensevelis sous une pile de dossiers classés par ordre d’importance. Ils auraient le temps de mourir de vieillesse avant qu’on vienne les aider. Quand elle avait quitté Ryloth grâce à ses dons, elle partait surtout pour leur demander leur aide, aux Jedi. Elle le sentait encore rejaillir de ses souvenirs, cet espoir qui lui étreignait le cœur et qui l’avait rendue si légère alors qu’elle quittait toute sa famille. Les décideurs, qui ne seraient pas les payeurs, allaient tout simplement éteindre la petite lueur magique au bout du tunnel par le pouvoir d’une seule loi. Pour beaucoup. Qui n’avaient ni fortune, ni gardes personnels et qui venaient des coins les moins sympathiques de la galaxie.
-Je vous l’affirme : ce n’est pas de notre faute. On vous a déjà expliqué pourquoi, mais vous nous accusez de mentir. Même si je vous disais que je suis une violette naturelle, vous penseriez que je suis teinte. Vous dites que les utilisateurs de la Force sont ceux qui causent toujours le plus de dégâts ? Moi, je dis que ce sont les idiots les plus dangereux, et que s’ils n’ont pas de blaster, ils auront toujours leurs poings pour faire mal. Ma famille ne s’est jamais plainte de moi et je n’ai jamais rien cassé dans ma maison. Et même ! Grâce à la Force, j’ai sauvé la vie d’un magnifique lustre en verre que mon papa il m’avait fait venir de Crevasse City. Pouf ! Je l’ai stoppé dans les airs juste avant qu’il ne s’éparpille en éclats par terre.
Et toc. C’était de l’artisanat d’Alderaan en plus. Si avec ça, elle ne remportait pas la majorité des suffrages !
Sans rien ajouter, la gamine écouta la suite. Rien que le nom Krath était hyper moche. Elle ne voulait plus l’entendre et était tout de même plus concernée par la véracité de la légende de Freedon Nadd et tous les dangers nocturnes que ça impliquait. Elle laissa parler. Encore. Encore…Stop ! Il fallait tout de même empêcher le jeune homme de répandre cette idée fausse de puissance colossale de la part des utilisateurs de la Force étant donné les réactions de quelques uns. Bien qu’une fois encore, Kaze perdait du temps à contrer Maître Valhöll sur un point tellement manifeste qui prouvait bien sa volonté de tout contredire inutilement et son manque de neutralité. La Galaxie ne s’appelait pas Nihilus Land, donc :
-Darth Nihilus était un monstre, mais rien qu’un humain. Pas un dieu tout puissant et invincible. Sinon il serait devenu Manitou Suprême de tout l’univers, aurait tout simplement décidé de ne pas mourir, et il ne se serait pas encombré d’une armée. Il aurait eu qu’à claquer des doigts et tout désintégrer. Aucun utilisateur de la Force n’est immortel et tout puissant, d’ailleurs. Autrement la Galaxie serait déjà guérie de tous les maux grâce aux supers pouvoirs des Jedi. Ou elle serait un méga charnier à cause des Sith. Faut pas croire tout ce qu’on voit dans les holovids.
Fallait toujours lui mettre le nez dans l’évidence à celui-là ! En tout cas, Kaze ne se renouvelait pas. Si Maître Valhöll se faisait hara kiri pour sauver l’univers, le blond applaudirait sûrement la disparition d’un tel faux jeton affabulateur et comédien jusqu’au bout. Pareil, ils s’étaient déjà expliqués sur les trahisons, particulièrement celles dans le contexte des guerres mandaloriennes, mais il revenait dessus pour en faire une norme qu’il n’était pas gêné d’étendre sur toute la frise chronologique de la création de la République à aujourd’hui.
-On a compris, monsieur Kaze, pour vous les Jedi sont la lie de la galaxie toutes époques confondues…C’est vous qui avez le premier décidé de nous entraîner dans les périodes les plus moches de l’histoire. Personne n’a été à son avantage, c’est sûr. Et j’aimerais beaucoup que cette journée et toutes celles qui vont suivre ne viennent pas leur faire concurrence dans les livres d’histoire.
Elle préférait rester une anonyme plutôt qu’un maître finisse un jours son cours sur ces mots "Et rappelez-vous, jeunes padawans, de ne jamais marcher dans les pas d’Arkel Valhöll et d’Aor’ashar, les deux plus grandes quiches que notre Ordre ait jamais créé et qui ont tellement tout planté sur Aldera qu’ils ont déclanché la Grande Guerre Intergalactique qui dura 1000 ans."
Kaze était clairement l’électron perturbateur dans toutes leurs tentatives d’apaisement. C’était impossible de mentir avec autant de nerf alors que ce débat même prouvait exactement le contraire de ses affirmations. C’était à se demander quelles étaient ses valeurs, à lui ? Il ne voulait pas porter un toast au massacre aussi ? Autant aller à fond dans la raillerie. Il se fichait d’Alderaan.
-Pour des reclus archi secrets, nous n’avons pas arrêté de répondre à toutes vos questions. Sans rien cacher du tout, sans flatter personne ni noircir la réalité parce que ce n’est pas en déguisant des mots par d’autres que la confiance se construit. La vérité se suffit à elle-même, on m’a dit. Maître Valhöll n’a pas hésité à vous exposer des choses que je n’ai même pas encore apprises en classe. Et plutôt que d’y voir un témoignage de bonne foi, vous choisissez de vous en servir contre lui et d’attiser les braises pour que ça fasse encore plus de suspicion. Je répondrai seulement que n’importe qui ayant des problèmes a toujours été libre de venir trouver de l’aide au Temple d’Ondéron ou dans n’importe quelle autre de nos enclaves. C’est ce que j’ai fait, moi, avant de porter cet uniforme. Et je confirme qu’on m’a allégée de mes soucis, pas de mes économies…
Essayez de rentrer au Sénat comme une fleur pour aller vous plaindre aux sénateurs si vous êtes juste un simple citoyen sans amis influents… Aora ne pouvait vraiment pas comprendre cette diabolisation excessive. Ni qu’on puisse leur reprocher de ne montrer que leurs meilleurs aspects alors même que les deux représentants de l’Ordre n’avaient jamais chercher à dissimuler quoi que ce soit au cours de cette trop longue discussion. Pour une fois qu’elle ne disait rien que la vérité, on doutait d’elle ! Le sentiment la contrariait visiblement.
Très concernée, la petite Twi’lek reprit son plaidoyer en utilisant sa gestuelle habituelle pour illustrer ses paroles de ses longues mains agiles. Il y avait quelque chose de vibrant dans le timbre de sa petite voix quand elle reprit la parole en essayant de dire quelque chose inspirant un autre sentiment que de la déprime avant que son auditoire n’en vienne au suicide collectif pour en finir tout de suite avec cette vie ignoble peuplée que de méchants. Elle était certaine qu’un suicide de masse serait le premier naufrage conduisant aux récifs de cette Guerre Intergalactique de 1000 ans.
-La République est une très belle idée. Vous avez la chance de vivre sur une planète très jolie qui prouve à tout le monde que, ces idées, elles peuvent vraiment marcher et aller loin quand il y a suffisamment de gens pour y croire. Le Code Jedi, c’est cinq bonnes idées par phrase. C’est avec ces idées lumineuses qu’on devrait réfléchir. Parce que c’est ces idées qui ont guidé l’Ordre Jedi et la République depuis des millénaires et ce sont ces idées qui les ont rapprochés. Comme ce sont rapprochés les dirigeants de deux familles différentes, ici, sur Aldera. On voulait que je vois comment se construit la paix. Et bah, j’étais là, je peux vous dire qu’ils n’ont pas passé des heures à se chamailler et à se tirer la fourrure sur leurs crânes pour se venger d’anciennes rancoeurs. Et je dis aussi que c’est ça qu’il faut qu’on fasse.
Maître Valhöll vous a tout expliqué sur les faits les plus actuels. On peut continuer à s’envoyer des pierres pour toutes les fautes que d’autres ont faites longtemps avant nous. Mais moi je crois que ces pierres, elles feraient mieux de rester derrière nous sur le chemin qui mène à une galaxie où tout le monde est heureux d’y vivre. C’est ça qu’on doit retenir. Dans toutes les histoires qu’on vient de dire, c’est ceux qui ont su s’unir alors qu’ils vivaient des guerres et des trahisons qui ont gagné. Parce qu’ils ont su se faire confiance et quand on est pas tout seul sur son chemin, les copains ils peuvent toujours vous rattraper pour ne pas que vous tombiez. Il y aura toujours des Jedi pour vous aider et vous soutenir et vous protéger. Promis, juré.
Fait extraordinaire dans sa jeune vie, elle en avait assez de parler maintenant et s’était totalement détournée de celui qui se prétendait historien pour ne plus s’occuper que des gens d’Aldera. Ce blanc-bec, historien ! Alors qu’il n’avait même pas de rides et de barbe comme un vrai historien humain. Et qu’elle sentait bien une certaine résonance en lui, propre à ceux capables de modeler la Force selon leur volonté, révélée par la manœuvre du chevalier, laquelle avait également eu la propriété de multiplier par dix la petite suffisance insupportable du blondin à la "J’vous ai trop feinté depuis le début !". A peine une surprise. L’explication logique de toutes ses connaissances. Un ancien padawan raté et aigri qui voudrait que tous les Jedi soient aussi ratés que lui pour se prouver qu’il n’était pas un échec. Elle ne dit rien. Le reste de l’assistance n’avait aucun moyen de le sentir et ce n’était pas le moment de reperdre du temps avec une nouvelle série d’accusations qui laisseraient mourir toujours plus de monde. Si courir après un cannok dans la jungle lui avait appris un truc, c’était que ça ne servait à rien de se ruer pour coincer les coupables.
-Même pour vous aider, vous, monsieur Kaze, si vous arrêtez de pointer les gens du doigt., jeta-t-elle tout de même par-dessus son épaule.
Si au moins il pouvait perdre cette sale manie malpolie, elle aurait accompli quelque chose.
[*Saute sur Kaze en fourbasse pendant qu’il esquive Maître Valhöll et s’accroche à son dos comme un sac à dos* ]
Le Masque de la Force
# Re: Event III - Vive la Diplomatie ! - Jeu 7 Juil 2011 - 22:44
Kaze Toldran est hué, et bientôt, des soldats républicains fendent la foule pour venir l’arrêter. Par mesure de prudence, ils décident de l’emmener…
Le Chevalier Valhöll et Aora sont un instant soulagés d’avoir été crus, mais… Tout ne semble pas terminé.
Arkel Valhöll et Aor’Ashar remportent la joute verbale !
Le Chevalier Valhöll et Aora sont un instant soulagés d’avoir été crus, mais… Tout ne semble pas terminé.
Arkel Valhöll et Aor’Ashar remportent la joute verbale !
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