Invité
Anonymous



Myir Alshain,
28 ans,
Twi'lek,
Côté lumineux de la Force,
Chevalier Jedi.

Caractéristiques :
Force 4
Dextérité 4
Agilité 5 (+1) = 6
Constitution 4 (+1) = 5
Intelligence 5
Sagesse 3
Charisme 3 (+1) = 4

Pouvoirs :
Amélioration des Capacités (niveau 1) (niveau 2)
Détection (niveau 2)
Télékinésie (niveau 2)
Voile de Force (niveau 1) (niveau 2)
Absorption de Force (niveau 1)
Bouclier de Force (niveau 1)
Guérison (niveau 1)
Persuasion
Absorption de l'énergie (niveau 1)
Lancer de sabre
Surtension
Etouffement (niveau 1)

Description physique :
Myir est une femme Twi’lek. Comme beaucoup de ses congénères, donc, sa silhouette est fine, élégante… Voire attirante selon certains critères masculins. Sa peau est d’un bleu sombre, de la couleur des océans de Manaan. Elle porte des vêtements militaires pour ne pas la gêner dans ses mouvements, lui enserrant notamment la poitrine, à moitié pour les acrobaties, à moitié pour ne pas que son physique séduise de trop ses interlocuteurs. Ses gestes sont en général fermes, montrant son assurance, et son port droit rappelle les entraînements durs auxquels sont soumis les Jedi. Quant à son visage, bien que ravissant, il en dit long sur son caractère : ses yeux durs, froids, et ses lèvres sévères. Ses sourcils impeccablement épilés et réguliers ajoutent à cette impression de discipline stricte.

Description psychologique :
Myir est une amoureuse de la discipline. Vouée à son Ordre, la loyauté est à ses yeux la plus grande des qualités, et elle s’applique chaque jour à respecter le serment qu’elle a prononcé devant le Conseil, sept ans auparavant : les missions avant les intérêts personnels, le respect des anciens et du Code Jedi, la maîtrise des émotions et la discipline. Pour Myir, le sens de sa vie est clairement édicté par le Code, et il ne subsiste en elle aucun doute à ce sujet. En ce code, elle a trouvé une voie à suivre qui se révéla être une véritable vocation.
Par ailleurs, de l’extérieur, Myir paraîtra, à juste titre, froide et sévère. Elle n’a rien contre l’humour, mais elle est sérieuse de nature et sa rigueur est apparente dans ses paroles comme dans ses actes.

Points forts :
Myir est une battante. Rien ne l’arrête, surtout si son objectif a été édicté par l’Ordre. Cela en fait une véritable force de caractère. D’autre part, de part ses entraînements rigoureux, Myir est une excellente guerrière, au sabre laser. Enfin, elle est un membre de l’Ordre complètement dévoué. Elle est loyale et franche avec ses confrères.

Points faibles :
Sévère et peu sympathique de prime abord, Myir ne s’entend pas très bien avec les padawans. Elle apprécie particulièrement les personnes disciplinées et ne prend pas au sérieux les autres : faire de l’humour, pour elle, c’est n’être pas fiable. D’autre part, elle manque de souplesse d’esprit. Bien qu’elle maîtrise la Force, il ne lui viendrait pas à l’idée de discuter les ordres du Conseil. Or, cela peut être vu comme un manque d’esprit critique. Enfin, elle réprime ses émotions plus qu’elle ne les apaise. C’est ainsi qu’elle vit le Code, mais cela la mènera peut-être un jour à faire des erreurs. De plus, son manque de sentimentalisme pourrait sans problème laisser un confrère mourir. Si c’est pour le bien de la mission, ou si le Conseil le lui a ordonné…

Sabre laser :
La lame du sabre de Myir est d’un bleu éclatant, rappelant celle de sa peau. Le cristal provient de l’une des profondes grottes d’Ilum. Le manche est long, lui permettant de prendre son arme à deux mains, et presque parfaitement lisse. Le métal en est presque toujours chaud, car Myir l’allume chaque jour de longues heures durant son entraînement.

Utilise un Sabre à lame rouge

Histoire :

Le clan Alshain n’est pas très célèbre en Ryloth, mais il vit pourtant avec une certaine aisance. Mais Myir ne le connait que très peu. Ses souvenirs se limitent à quelques images de sa mère –très semblable à elle-même aujourd’hui- et à des jeux avec d’autres Twi’lek de son âge dans la poussière de la rue. Elle ne se souvient qu’à peine du jour où deux Jedi lui ont demandé de prendre ses affaires et de dire au revoir à sa famille. Famille avec laquelle elle n’a jamais renoué, même lorsque ses missions l’amenèrent plus tard sur Ryloth, conformément aux enseignements des Jedi. Elle n’en a d’ailleurs jamais éprouvé le besoin.
Son enfance s’écoula dans le Temple d’Onderon comme un long fleuve tranquille. Ils ne connurent pas à l’époque de catastrophe comme les jeunes d’aujourd’hui avec la bataille d’Onderon, mais l’éducation des padawans était alors un peu plus dure, à ce qu’elle s’en souvient. Les professeurs les entraînaient chaque jour et les sermonnaient que même si les Sith se faisaient rares, ils n’étaient pas qu’un mythe qu’ils devaient prendre à la légère. Aujourd’hui, Myir le savait mieux que jamais et remerciait son éducation de l’avoir ainsi préparée à ce qui se produisait maintenant.
Le jour de ses douze ans exactement – et cela, elle s’en souvenait beaucoup mieux- Myir avait été appelé devant le Conseil. Angoissée, sérieuse, elle s’était présentée avec les meilleures manières qu’elle connaissait. A l’époque, le Conseil était composé de moins d’une dizaine de Jedi plus ou moins âgés. Tous des Maîtres, des sages. A travers ses yeux d’enfants, ils semblaient être tous des ancêtres penchés sur une minuscule fourmi.
Elle avait peu parlé. On lui avait présenté un homme âgé, d’une soixantaine d’années environ. Il semblait être né avant l’Ancienne République. Lui aussi n’avait pas beaucoup prononcé de mots. Il ne l’avait même pas salué, avait simplement assuré au Conseil qu’il formerait la jeune Twi’lek avec tout le sérieux et la discipline que cela nécessiterait. Toujours angoissée, Myir avait acquiescé avec de brusques mouvements de tête lorsque l’on lui avait demandé si elle avait compris, et si elle acceptait, les termes de la formation qu’elle s’apprêtait à débuter. Puis elle avait salué l’assemblée de sages avec une brève révérence, et s’était élancée à la suite de la longue cape sombre qui serait désormais son guide.
A peine sorti de l’audience, Maître Dorsch, un humain au visage que le temps avait érodé et durci, avait prononcé une longue liste de règles : ne pas parler quand elle n’en avait pas l’autorisation, ne pas agir de manière inconsidérée. Le rejoindre dans le Hall chaque jour à l’heure où l’étoile d’Onderon se levait, prête pour la journée. Peu lui importerait alors qu’elle ait ou non le ventre plein ou qu’elle ait mal dormi : ce serait son problème à elle. Connaître par cœur le Code Jedi –mais elle le connaissait déjà. Ne poser ses questions que lorsqu’ils seraient seuls. Dans tous les autres cas, ne jamais discuter ses ordres. Ne jamais l’interrompre dans ses explications. Noter sur son datapad toutes les informations qu’elles verraient en mission susceptibles d’avoir échappé au Maître. L’appeler Maître. Ne jamais partir avant qu’il lui ait donné congé. Ne communiquer avec lui qu’en Basic.
C’était à peu près tout, à ce qu’elle peut encore s’en souvenir. Intimidée, la petite Twi’lek avait essayé de graver dans sa mémoire toutes ces règles, avec l’angoisse supplémentaire d’avoir du mal à suivre les grandes foulées du Maître. Myir était heureuse d’avoir été prise sous l’aile d’un Jedi apparemment extrêmement compétent, même s’il annonçait la couleur : sa formation ne serait pas une partie de plaisir.

Et pourtant… La formation de Myir se révéla être moins déprimante qu’elle ne s’annonçait. Rien n’était laissé au hasard, car les missions étaient nombreuses. Après quelques jours où elle dût s’adapter au rythme de son Maître, Myir parvint à le suivre en ne dérogeant plus à aucune de ses règles par mégarde. Discrète, intelligente, elle buvait les paroles de son Maître qui dispensait ses leçons durant les trajets qu’ils effectuaient. Même cinq minutes de marche dans une ville était prétexte à des explications : sur le monde qu’ils foulaient, les coutumes, les intuitions Jedi, les particularités du lieu, l’histoire des Jedi, leur emploi du temps de la semaine suivante, les mouvements classiques de la Force, etc. Le soir était généralement réservé à l’entraînement au sabre-laser. Qu’ils soient au Temple ou logés –bien ou mal- à l’autre bout de la galaxie, l’entraînement se terminait par une courte séance de méditation et d’utilisation de la Force. Après quoi, Maître Dorsch prenait congé d’elle en lui recommandant de poursuivre ses exercices. Ce à quoi elle s’appliquait plus ou moins longtemps selon sa fatigue. Après quoi elle regagnait son lit –s’il y en avait un pour elle, car il leur arrivait de dormir à la belle étoile, en mission- et consultait une dernière fois les notes de son datapad pour vérifier ce qu’elle devrait faire le lendemain. Elle s’endormait généralement pendant cette tâche et, moins de cinq heures plus tard, il fallait se lever et être prête en quelques minutes.
Difficile formation, mais Myir s’adapta rapidement à ce rythme, et y trouva même un certain plaisir. Sa formation n’était pas chaotique comme certains de ses camarades : elle ne douterait jamais des Jedi, grâce à cette formation, et elle caressait le doux rêve de devenir un Chevalier les plus utiles à l’Ordre Jedi…

Ce rêve, peu à peu oublié à la fin de son adolescence pour laisser place à des soucis et des responsabilités de plus en plus importants, se réalisa pourtant au terme de sa vingt-et-unième année.
Le Conseil avait changé, le jour où elle fut à nouveau conviée pour cet évènement. Maître Caldin, un femme sévère qu’elle admirait beaucoup, siégeait là, en compagnie de Maître Don, le vénérable homme qui incarnait la sagesse de l’Ordre Jedi. Mais même à deux, ils représentaient l’autorité à laquelle s’était soumise Myir toute sa vie. Lorsqu’elle prêta serment, elle dut ravaler consciencieusement son émotion, mais ce fut probablement l’un des plus jours de sa vie. Servir l’Ordre serait un honneur, une raison de vivre.
Maître Dorsch était présent. Il ne dit pas grand-chose, comme à son habitude lors des cérémonies. Il se contenta de saluer le brio avec lequel elle était parvenue au terme de sa formation, et Myir savait que dans la bouche de son Maître, cela voulait dire beaucoup.
Ce même jour, l’on présenta au vieux Dorsch un petit Balosar de 8 ans, terrifié. Myir le regarda s’éloigner avec une certaine nostalgie, écoutant distraitement la liste des règles qu’il lui infligeait à la sortie de la Chambre du Conseil. Elle aurait pu dire à l’enfant que ce ne serait pas si terrible… Mais alors, elle casserait un peu la méthode efficace de son Maître.
Depuis, elle a enchaîné les missions pour le compte de l’Ordre, ne s’arrêtant au Temple que lorsqu’une vilaine blessure l’empêchait de récupérer immédiatement une mission. Elle sait qu’un jour, elle devra elle aussi former un padawan, mais pour l’instant, on ne lui a rien demandé. Elle ne sait pas si elle sera douée dans ce domaine, et ne préfère pas y penser. Tout ce qu’elle savait, c’était comment commencerait la formation de son padawan…
Mais pour le moment, elle consulte la longue de missions que demande le Conseil pour se placer sur une qui l’intéresse.
L’action, voilà pourquoi elle était faite.
Luke Kayan
Luke Kayan
Messages : 3119
Eclats Kyber : 0
Bonjour et bienvenue!

Belle fiche, tout est en règle Wink n'oublie pas de mettre le lien de ta fiche de bio dans ta signature, le rang demandé t'es accordé Wink

Bon jeu!
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn