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La musique adoucit les mœurs et conquièrent des admirateurs.

-Maaatin et soooir
Suuur ma balançoooire
Je seeens le vent siffleeer
Entre mes doooigts de pieeeds !


Ce chant de sirène entonné gaiement, cramponnée tête en bas et orteils en éventail à une liane torsadée, avait peut-être fait fuir les oiseaux, les volatiles craignant la concurrence, mais avait pris au piège de ses rimes inspirées une autre créature mélomane. Irrésistiblement attirée par cette délicieuse voix d’ange, la grosse bestiole avait traîné sa masse informe des lisières de la jungle jusqu’aux murs du Temple, des murs au parc, et du parc à l’arbre où pendait un beau fruit couleur raisin. Qui avait laisser tomber quelques grappes de gâteaux de ses poches au cours de ses acrobaties, suffisamment goûteux aux papilles de notre compère Cannok pour qu’il décidât de s’asseoir au pied du grand végétal en attendant que la pitance veuille bien pleuvoir encore.

Du haut de son perchoir, la toute jeune novice s’était figée. Qu’est-ce que c’était encore que cette horrible chose qui ressemblait à un croisement entre un phacochère obèse et un caméléon géant ?! Il était vraiment laid, l’animal ! Les crocs sortant de sa large gueule, presque assez large pour l’engloutir d’une bouchée, n’avait rien de rassurants, même avec une moitié de cake empalé dessus. Mais pourtant…Il avait un de ces airs tristes ! Peut-être que les siens l’avaient rejeté parce qu’il était trop moche ? Ou parce qu’il était un doux pâtisserivore parmi les sanglants carnassiers ? Tout de même méfiante, la Twi’lek décida de tester la bête avant de descendre de sa retraite. Elle se laissa glisser le long de la liane, toujours hors de portée du monstre, et tendit vers lui le manche de son sabre laser comme on montre patte blanche au flaire d’un chien inconnu, prête à l’allumer et à en passer le faisceau à travers les yeux protubérants du gros truc à la moindre fâcheuse tentative. Le Cannok, toujours placide, sortit une baveuse qui détrempa et l’arme et la main qui la tenait. Aor’ashar c’était trouvée un nouveau copain.

Puisque, Gruüt, c’était son nom, n’était pas d’un physique très engageant, la jeune fille se fit un devoir de l’aider à compenser en lui enseignant une chorégraphie qui, à coup sûr, séduirait les belles, épatées par son déhanché, son sens du rythme et sa maîtrise des enchaînements les plus complexes. Piètre élève, l’animal assimila lentement les bases, et suivait plutôt mal la cadence imposée par les battements de main de la gamine, mais continuait de se bouger n’importe comment du moment qu’on le nourrît à intervalle régulier pour garder la forme. Après un fluide tournicoti suivi d’un tortillage de la croupe en oblique vint l’instant de l’apothéose finale : la ruade de la tentation accompagnée d’un sensuel balayage de queue. La Twi’lek leva son sabre laser tel une baguette de chef d’orchestre en espérant que son partenaire de danse n’allait pas rater le signal ce coup-ci. Ses efforts payèrent presque. Gruüt se dressa sur ses pattes arrières comme un caniche faisant le beau. Et embarqua le manche joliment décoré d’un bracelet d’or qui scintillait au soleil de fin d’après-midi.

Indignation, consternation et stupéfaction du côté d’Aora. Ah le traître ! Il allait refiler sa prise à une femelle dédaigneuse contre des léchouilles ! C’était archi sûr ! Vive comme un chat en colère, la fillette essaya d’attraper le bout de queue du Cannok en fuite, mais celui-ci galopait déjà vers la sortie du parc, écrabouillant tout sur son passage. Elle ne put qu’assister impuissante au rapt de son arme customisée et ornée d’un énième cadeau de son père. Les pendeloques du bracelet tintinnabulaient de frayeur tandis qu’on les entraînait loin de leur propriétaire beaucoup plus propre et jolie. Cette dernière n’allait pas se laisser dépouiller comme ça ! Pourquoi ne pas lui avoir aussi arraché le bras tant qu’il y était !

La gamine fit volte-face et s’élança en sens inverse en direction du vivier de héros. Les premiers qu’elle avisa, un duo de jeunes padawans un peu petits mais il y avait urgence, furent désignés d’office pour le sauvetage de ses effets personnels. Elle sprinta sur eux, mains tendues comme pour les agripper, mais sut se retenir quand elle arriva devant eux.

-Hey ! Les garçons ! Il faut vite venir m’aider ! Une grosse bestiole vient de piquer mon sabre laser et mon bijou de papa ! C’est un mi-cochon mi-caméléon sauvage ! Il est parti dans la jungle ! Vite vite, sivouplait sivouplait sivouplait !

Et elle pouvait continuer comme ça jusqu’à ce qu’ils soient complètement lobotomisés. De toute façon, ces deux-là avaient prouvé que les missions suicides ne leur faisaient pas peur. Ils devraient se précipiter à la suite du malfaiteur sans avoir besoin de s’y faire tirer par la tresse et les principes.
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Doucement, s’entourant de mille précautions inutiles, Elkim étira et contracta les muscles de son dos et de son ventre pour permettre à ses épaules de toucher ses genoux sans bouger les pieds. Puis, il relâcha le tout, contrôlant sa chute pour se retrouver allongé. C’était bien la cinquantième fois qu’il faisait cet exercice.

L’enfant avait plutôt bien récupéré de ses deux coups de sabre dans le dos mais était resté dans la peur panique de perdre sa force et ses capacités. L’idée d’avoir une cicatrice ne l’effrayait pas autant que de manquer d’élasticité. En bon Hapan, il avait été élevé dans le culte de la perfection physique et c’était bien la seule chose dont il pouvait être fier. Il ne voulait pas que Kaze lui vole ça aussi. Surtout maintenant qu’il avait retrouvé son humeur placide habituelle.

Une nouvelle traction perturba le cours de ses pensées. Puis une autre ce qui le fit totalement oublier ce qu’il pouvait bien se dire. Le retour au calme intellectuel faisait partie des choses que le garçon appréciait. La vie, il l’aimait simple. Le bien, le mal, la victoire, la défaite, sans parti pris ou idée préconçue. La notion brute, inaltérable, simple. Et pas l’espèce de brouillard que le Six avait réussi à implanter dans l’esprit d’Iki, le forçant à réfléchir comme s’il était fabriqué pour… Bref.

Avec un surcroît d’énergie venu de sa motivation à ne surtout pas penser, le padawan reprit ses exercices,, inconscient du monde autour de lui. Le temps passa sans le perturber. Il perdit le compte de ses abdominaux. Il n’avait jamais été très doué pour les chiffres et se permettait de longues pauses pour récupérer quand la douleur lui rappelait qu’il était encore convalescent. Il aurait continué encore longtemps si une petite chose n’était pas venue les interrompre.

Il connaissait Ao’ratruc. C’était une jeune chose de couleur lila et de la même race que Braan. Une fille. Ce qui rendait ses souhaits aussi importants que des ordres malgré ses antennes bizarre, sa peau pas humaine et sa petite taille de liliputienne. Et puis même, elle était du bon côté. Donc il se devait de l’aider parce que c’était bien. Le truc mi-cochon, mi-caméléon, quel qu’il soit, devenait par conséquent son ennemi. Pas forcément une créature du mal mais au moins opposée au bien. Il hocha la tête.

« Ouais j’vais y aller, dit moi juste où il est parti. »

Il jeta alors un coup d’œil autour de lui et apperçu Iki qu’il n’avait pas vu arriver. Malgré tout ce qu’ils avaient partagés, Elkim ne pouvait pas en vouloir à son ami. Il lui sourit. S’il devait se reperdre dans la jungle, ce ne serait surement pas lui qu’il choisirait comme compagnon mais rien que le fait de le savoir là le rassurait d’une certaine façon. Iki savait toujours plein de choses. Cela en faisait un leader idéal quand il ne s’emportait pas. Il vérifia que son sabre était bien à sa taille. Voila qu’il se laissait reprendre par le brouillard. Il ne voulait pas. Il se soignerait dans l’action puisque c’était comme ça.

« Tu m’aides Iki hein ? On va pas la laisser comme ça et en plus c’est une fille.»

Il avait beau lui en vouloir un peu, il serait quand même bien plus rassuré de l’avoir avec lui pour lui expliquer quoi faire. Et puis les bestioles ça ne parlait pas. Il n’y avait donc pas de risque. Toutefois, il n’y avait pas de temps à perdre. Si Iki refusait, Elkim était bien décidé à partir tout seul.

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Iki n'était pas vraiment simple comme garçon. Comme c'était un garçon, il aimait bien, parfois, ne pas trop réfléchir. Son vrai problème, c'était qu'il avait du mal à savoir quand exactement il pouvait mettre ses synapses au repos. Comme il était fils de politicien, il avait appris bien trop tôt que les apparences étaient très souvent trompeuses, que le monde ne se résumait pas au bien et au mal, aux gentils et aux méchants. Qu'il devait donc être attentif à tout instant, tout questionner, multiplier les points de vues, se faire sa propre idée des choses, ne pas suivre la masse.

Si son Fils n'avait pas été embrigadé par les Jedis, nul doute que son père lui aurait appris les rudiments de l'art de communiquer : se servir des préconceptions élémentaires de ceux qui veulent tout comprendre pourvu que ce ne soit pas compliqué, et leur asséner de très enthousiasmantes ou angoissantes pseudo-vérités. Hélas, Iki avait du rejoindre les dogmatiques gardiens lumineux du côté clair et limpide de la Force et sa famille, toute haut placée qu'elle fut, n'avait pu s'y opposer. Il avait commencé à apprendre le Code Jedi, en bon petit padawan, et voulait même y croire tellement c'était beau et héroique et bien. Pourtant, le Sith qu'il avait rencontré (pas le boucher fou aux yeux de sang, l'autre) avait prononcé une ou deux phrases intéressantes au milieu de toutes ses piques acerbes.

Maintenant que toute la tension était retombée, qu'il n'avait plus vraiment de maître (Lune était toujours entre la vie et la mort sur son lit, au centre médical) et que le Conseil Jedi, après s'être bien moqué de lui en public, semblait se désintéresser de son cas, l'aldéraanien repensait à Kaze. Si Elkim n'avait pas été mourant, peut-être aurait-il accepté l'offre de l'ennemi, celle d'aller voir l'envers du décor de ses propres yeux. En tout cas, partir loin lui aurait évité de se sentir si mal depuis son retour au Temple. Les traits fermés et les pas trainants, il semblait planer au dessus de sa tête un lourd nuage gris qui lui pleuvait continuellement dessus. Son tempérament bougon commençait à exaspérer les instructeurs et même les autres padawans, et plus il les sentait exaspérés, plus il continuait. Ils n'avaient qu'à le virer et il retournerait chez sa mère, dans l'enceinte hyper-sécurisée, avec ses trois droïds pour le protéger ! La vie était moins compliquée quand on passait son après-midi à regarder des holo-soaps.

Il n'avait pas beaucoup parlé à Elkim non plus. Alors qu'ils avaient été si proches au début, copains comme gamorréens, semblait maintenant s'être installé entre eux une légère tension qui empêchait Iki d'aller poser au hapan les questions qui le tarabiscotaient. Comme par exemple, si son ami avait aussi ressenti quelque-chose quand, dans le sas du tarkona, il avait posé ses mains sur son crane pour pas qu'il s'endorme.

Malgré tout, il s'était décidé à lui demander, et tant pis si le hapan lui rétorquait comme souvent qu'il pensait trop. Après le déjeuner, il se mit en tête de le chercher et le trouva sans difficulté à l'entrée du temple. Le début d'après-midi était ensoleillé et chaud, il invitait au prélassement, mais Elkim semblait insensible à toute tentation, tout concentré qu'il était sur ses étirements. De son point d'observation, quelques mètres en arrière, l'aldéraanien décida d'attendre que son ami le repère. Hélas, ça ne se fit pas avant l'arrivée d'Aora.

La jeune twilek avait déjà une petite réputation au temple, celle de se fourrer dans les ennuis. La comparaison avec Tydjina était inévitable, et tout inquiet qu'il était pour la santé de sa compagne d'exploration des conduits du temple, Iki était soulagé de ne plus avoir à jouer les grands frères depuis que la chipie était en observation au centre médical. Il n'était pas question qu'Aora la remplace, malgré ses attendrissantes suppliques ! Si Elkim voulait faire le beau devant elle, libre à lui.

La dernière fois qu'ils avaient décidé de partir "à l'aventure", ça s'était plutôt mal passé.

Qu'on ne le mêle pas à ça. Y'avait pas de "sivouplait" qui tenaient.

Iki soupira d'un air blasé, croisa les bras et leva les yeux à D'xun.
"Je suppose que ton mi-cochon mi-caméléon est un Cannok ? Les animaux ont un nom tu sais. Ça fait combien de temps que t'es au temple, et tu sais même pas comment ça s'appelle ?" A l'entendre, on aurait dit un vieux Maître aigri, blasé des jeunes sauvageons qui venaient piailler dans les jardins de son temple pourtant si serein. Et Elkim, en bon hapan mâle, qui allait encore placer cette... fille... sur un piédestal ! D'ailleurs, il semblait déjà prêt à la suivre.

"Et vous allez partir comme ça, sans même prévenir les Maîtres ?" intervint Iki en haussant un peu le ton pour couper leur élan. "Y'a plus dangereux que des Cannoks dans cette jungle. Moi je dis qu'elle avait qu'a pas faire joujou avec une créature sauvage. Et le sabre, c'est pas un jouet non plus. Donc elle l'a bien mérité !"

Mortellement sérieux, le jeune apprenti donneur de leçons attendit de pied ferme leur réaction.
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Oh, qu'il était bien brave ce garçon blond ! Et suffisamment bien bâti pour lutter dans la boue avec l'ignominieux chapardeur et lui rouvrir les mâchoires afin que la petite fille récupère ses possessions. Tout sourire, elle attrapa la tresse jaune pâle qui se détachait des poils lui recouvrant le dessus du crâne et la tripatouilla entre ses longs doigts agiles avec un air très fille puisque c'était son petit faible. Une gentille, gentille fille, une créature douce à protéger des vilaines bébêtes de la jungle pour éviter qu'elle ne raye un de ses ongles incassables. Et peut-être qu'il aurait un bisou et une médaille en tissu pailleté.

-Tu es très très chic ! Merci ! Je vais te montrer par où qu'il s'est carapaté, mais on ne devrait pas avoir de mal à suivre ses pattes : il file tout droit et aplatit tout. Avec un sanglot de clochettes.

Si monsieur le cafardeux ici présent ne venait pas souffler son vent de découragement dans les oreilles de son nouvel ami. Quel éteignoir ! Qu'est-ce que c'était que cette tête à faire se faner les fleurs ? Heureusement qu'Aor'ashar était une plante exotique du genre vivace et qu'elle ne s'écrasait que sous la menace de se faire ratatiner dans ses robes en pétales de soie assez tristounettement remplacées par sa tenue d'apprenti. Elle n'allait pas ployer sous le poids de la mauvaise humeur comme l'eau du ciel fait tirer la révérence aux corolles des beautés végétales. Ses lekku s'entortillèrent dans son dos, pareils à des lianes de lierre imitant les mains croisées des fillettes modèles.

-Au calendrier standard, deux mois et des miettes que je gravite ici. Je sais bien que tout a un nom. On m'en a déjà beaucoup appris et on m'a mise en garde contre le Pète-Sec des Couloirs. J'espère qu'il ne viendra pas faire duo avec le Cannok., commenta la petiote en faisant mine de regarder derrière le jeune humain rose et marron, une menotte en visière. Y paraît qu'il a le pouvoir de faire mourir un espoir rien qu'en croisant les bras ! Heureusement qu'on a la Force avec nous.

L'air de rien, l'air de tout. C’est que c'était un bougon le Iki Seldon ! Et pas généreux en plus ! Elle se demandait vraiment ce que sa copine devaronienne pouvait bien trouver à ce singe pelé qui faisait la grimace à longueur de journée. C'était très dommage qu'il n’ait pas gardé la glorieuse banderole que les deux novices avaient confectionné. Les cœurs lui donneraient un air plus gentil. Aora eut un claquement de langue désapprobateur. Gruüt était en train d'avaler du terrain à chaque mot inutilement prononcé. Elle n'avait regrettablement pas le temps d'aller à la pêche aux maîtres et se rabattait sur ce qu'elle trouvait. Un peu de sens pratique, enfin !

-Oh, si tu essayes cette figure-là, ajouta la gamine en rapprochant ses sourcils de façon à ce qu'un pli majestueux apparaisse entre les minces traits d'onyx, tu pourras faire le rôle du Maître Seldon qui supervise. Bref ! C'est quand même urgent ! J'y vais avec le héros du jour, hein ?, fit-elle en interrogeant Elkim du regard, Sinon, je pars toute seule et vous direz à votre conscience Jedi que je l'ai mérité si une bestiole sauvage me croque ! Mais il faudra qu'elle m'attrape d'abord !

Aora trottinait déjà vers la sortie du parc, prête à passer au galop si on s'élançait à sa poursuite avec des velléités de la ramener par le fond de son pantalon. On pourrait courir longtemps derrière elle avec les doigts tendus vers ses fesses si elle activait les gambettes à plein régime. Ce serait mieux qu’ils l’accompagnent de leur plein gré. Ils arriveraient moins fatigués dans la jungle.
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Kilip était pour l’heure en train de rencontrer son destin dans la Chambre du Conseil en la personne des plus éminents membres de l‘Ordre. La Pantoran ne savait pas vraiment si on avait déjà refusé des aspirants tout à fait aptes pour cause d’hygiène. Elle ne savait même pas s’il y avait une législation galactique à ce sujet ni si le transport d’insectes pouvait être identifié comme une infraction à une telle règle. Probablement que s’ils n’étaient ni dangereux ni fugueurs, on laisserait le Jawa tranquille et les autres étudiants n’auraient qu’à se faire à l’idée de côtoyer une « fourmilière » ambulante. Par ailleurs très sympathique, là n’était pas le problème.

Du quatuor précédemment formé avec le petit être originaire de Tatooine et le voorpak, il ne restait que la demoiselle aux cheveux embrouillés et son compagnon à fourrure bipède. Poursuivant la visite du Temple, Yoni s’était rapprochée des couloirs aux larges baies vitrées offrant les plus belles vues sur le parc et la jungle alentour. L’écran de végétation exubérante cernant les fortifications rappelleraient peut-être à Yeb son monde d‘origine. Rapidement reconstruits pour protéger l’académie Jedi et ses ouailles des créatures de la jungle, il y avait encore quelques failles trouant les murs, parfois curieusement rafistolés à la va-vite pour condamner le passage aux animaux les plus gros. Généralement peu enclins à s’approcher, surtout le jour où l’entrée était mieux gardée, pour les plus décidés à visiter ce n’était qu’une question de temps avant de venir à bout d’un bouchon entre deux plaques de permabéton.

-A cette hauteur on peut presque voir le palais d’Iziz de l’autre côté deeee…qu’est-ce que c’est que ça ?

La jeune fille colla son visage lunaire tout près de la vitre, une main bleutée par-dessus ses yeux afin de les protéger de l’éclat du soleil et être sûre de bien saisir la scène en contrebas.

-On dirait…

Aor’ashar.

-En train de se trémousser avec un…

Cannok ? En tout cas un animal assez mastoc avec des allures de molosse que Yoni n’aurait pas voulu examiner d’aussi près que sa condisciple. La jeune Twi’lek dansait peut-être depuis un moment pour distraire l’animal en attendant que quelqu’un les repèrent ! La Pantoran était d’accord avec l’Ewok ! Il fallait descendre immédiatement ! Les cannoks avaient la réputation d’être des ventres. Plus grande qu’elle, Aora n’en était pas moins assez petite pour facilement disparaître en une ou deux bouchées. A trois, ils étaient sûrs de chasser l’animal avec la lueur des sabres lasers. Même l’envoyer sur le chemin de la sortie en le repoussant avec la Force. Pourtant, celle qui aurait disparue en arrivant ne serait pas la novice améthyste…

Toujours bien là, elle expliqua d’une traite aux nouveaux débarqués l’épisode rocambolesque du cannok dansant, des petits cakes engloutis, du vol du sabre laser et du bracelet, de l’aide trouvée, perdue puis retrouvée. De l’aide…Pour courir après la créature ? Dans la jungle avec d’autres créatures ? Alors que l’après-midi touchait doucement à sa fin ? Et leur cours ? Yoni qui reprenait son souffle ne le retrouva finalement que pour répondre un:

-Mais…heu…

Que faire ? Littéralement tourner le dos à une camarade, du même clan en plus, n’était pas envisageable. Elle savait qu’Aora, plus….inconsciente intrépide, était déjà partie en mission sans l’avale des maîtres avec un padawan plus âgé. Le fait qu’elle en soit revenue vivante signifiait-il qu’elle était un exemple à suivre ? La fillette à la peau bleu de givre n’en était pas sûre. C’était ennuyeux parce que c’était ce qu’elle allait faire: la suivre.
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Nous étions de marcher, pour la visite du Temple Jedi, Yoni, ma guidesse bleue et moi. Kilip Jino, mon colocataire et premier camarade padawan du Temple était en ce moment même entrain de se présenter au Conseil ... et je n'avais aucun doute sur la décision de celui-ci ! Jamais ils pourraient refusé le jawa ... surtout si ils m'avaient accepté ! Bien entendu, du haut de mes quelques centimètres, j'étais encore un peu naïf ... et je ne connaissais pas le principe de juger les gens pour leurs physiques, habitudes et autres ... Et je connaissais encore moins le racisme ! Mais j'arrivais à comprendre que certaines personnes soient étonné de voir des petits êtres comme Kilip et moi ... surtout dans un lieu comme le temple jedi ... J'étais moi même étonné, faisant de grands yeux étonné à chaque nouvelle découverte.
Bref, je me sentais presque à l'aise dans mon nouvel environnement, et je suivais la jeune pantoran d'un pas décidé ! Et il y avait un avantage à ce que Kilip ne soit pas présent : Parfois je me sentais gêné de ne pas comprendre ni connaitre le fonctionnement des objets qui semblaient être utilisé chaque jour ... alors que Kilip lui semblait tout connaitre et tout comprendre ... si bien que je n'avais pas osé poser toutes les questions qui me passaient par la tête ... Mais comme Yoni ne connaissait pas mes plus grosse lacune ... j'allais pouvoir me lancer :


-"Yoni ... Yeb pouvoir poser à Yoni question ?"

Mais avant que je puisse la poser, nous débouchâmes sur un couloir avec de larges baies vitrées, me permettant ainsi de voir la jungle d'Ondéron bordant le Temple ... Magnifique ! La forêt semblait si proche ... Mais je ne connaissais pas vraiment très bien le principe de la fenêtre, ... et il fallait dire qu'elles étaient plutôt bien lavé !

*Bizarre ... cette pièce semble donner sur l'extérieur ... mais on ne sent pas le vent ...*

Je m'approchais donc du rebord ... et rentra, truffe la première dans la vitre : Ce choc me surpris tellement que je tombais sur les fesses. Et je me frottais la truffe ... Puis approcha ma main de l'étrange matériaux transparent : c'était froid ... comme le sol ... une sorte de couche de glace, mais pas fait d'eau ... et qui ne semblait pas pouvoir fondre : Mais la vision offerte était époustouflante ! Comment étais-ce possible qu'une telle chose existait ? Décidément ... j'avais bien fait de quitter Endor, car les ewoks finissaient toujours par tourné en rond sur Endor, ne commençant même à assécher cette soif de curiosité, ce qui n'allais pas être mon cas. A travers la vitre je pouvais voir les grands arbres de la jungle, un mur ... en mauvais état, et ... et une twi'lek dansant avec un animal ma foi pas très beau ... mais très amusant !

-"Ohhh ... padawan danser avec animal ! Yeb et Yoni pouvoir aller s'amuser avec Twi'lek et animal ? Descendre ?"

Mais avant que Yoni puisse me répondre, elle courra pour se rendre à l'extérieur ! Et moi j'étais content ! J'allais pouvoir m'amuser moi aussi ! Je suivis donc ma compagnonne dans les couloirs accédant à la sortie, puis déboucha sur l'extérieur, pour découvrir que l'animal était parti, la jeune twi'lek semblait malheureuse et Yoni déboussolée : Je comprend ... moi aussi j'aurais bien voulu jouer ...
Puis l'explication tomba, effaçant ma naïveté d'un seul coup : La bête, un cannok, s'était enfui avec le sabre laser de la twi'lek , ainsi qu'un bracelet ... puis tout devint confus pour moi ... une sombre histoire de garçons humains voulant aider la jeune damoiselle en détresse ... mais qui ne le firent pas ...


*La pauvre ... Peut être que je peux aider ... Je suis plutôt bon en pistage ... je suis fils de chasseur après tout !*

Je m'avançais, dépassant ainsi Yoni, vu que celle ci semblait prête à aider la twi'lek et déclara de la voix la plus ferme possible :

-"Bonjour ! Yeb être Yeb ... Yeb pouvoir aider toi ! Enfin essayer ! Yeb être fils à chasseur ! Yeb pouvoir suivre facilement trace dans forêt !"

Je disais ça ... mais je n'avais même pas encore reçu mon sabre laser ... Lune, mon maitre étant lui même occupé, ce qui m'avait permis de partir en exploration. Mais je n'étais pas un ewok peureux ! Je ramassais une grosse branche sur le sol, qui me servirais "d'arme" si besoin, et à repérer plus facilement la piste, écartant par la même occasion les branches et autres fougères pouvant me gêner dans ma traque.

-"Mais Yeb pas avoir encore sabre laser ... car Yeb être arriver aujourd'hui ! Mais Yeb savoir se défendre ! Et Yeb avoir don avec animaux !"

Bien entendu ... je n'étais pas au courant que les padawans n'avaient pas le droit de quitter l'enceinte du Temple ... surtout pour aller dans la jungle, seuls ... Mais je ne le savais pas ...
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Aora venait de faire dix mètres dans la désillusion. Aucun héros à ses trousses ! Comment était-ce possible avec autant de bons points de son côté ??? Un karma positif, une paire de lekku que lui envieraient déjà plus d’une entraîneuse de cantina pour les pourboires grassouillets que leur vaudrait un tel équipement...Et la jedi-itude alors ? Elle n’avait pas assez forcé sur le côté larmoyant ou bien..? Il allait venir tout seul si c’était comme ça. Gruüt traçait sa route pépère, toujours plus loin du Temple, toujours plus profondément dans la jungle. Rageant ! Désespérant ! Attachée qu’elle fût à ses possessions, elle l’était encore plus à sa vie. Toute seule, elle serait un snack facile pour la première gueule goulue qui croiserait sa route.

La Twi’lek s’apprêtait à invoquer la Force, qui devait être occupée ailleurs là, dans le but d’être livrée en héros de rechange dans les plus brefs délais. Ceux-ci débaroulèrent au trot directement sur elle. Yoni ! Ça c’était LE signe qu’elle suivait la bonne voie Jedi en allant récupérer ses biens par elle-même ! Car après tout, les maîtres avaient sûrement des tas de vie à sauver. La Pantoran était accompagnée de ce que la gamine identifia très vite comme un jeune Wookie. Le compte était bon, pile poil ! Incroyable !

Dès fois qu’ils soient juste en train de se tailler une course de long en large à travers l’académie Jedi, Aor’ashar trottina aussi vers eux, entamant à haut débit le compte rendu de ses mésaventures. Elle sentit son récit trouver un écho favorable dans le bon cœur de ses camarades. Preuve que la chance avait contre les apparences toujours été de son côté, ses nouveaux coéquipiers avaient l’air d’être vraiment mieux parés pour l’équipée. Yoni, toute fragile, était un tank psychique et Yeb le Wookie avait des antécédents avantageux ! Ils allaient retrouver le chapardeur vite fait et ne seraient peut-être pas trop en retard pour le prochain cours, la jeune fille ne sachant pas si le petit bonhomme poilu était déjà apparié avec un maître ou sur le marché comme elle et sa condisciple bleuet. On allait assez vite à repérer les têtes manquantes dans le troupeau des apprentis. Surtout les profils déjà fichés. De toute façon, ils ne quitteraient pas Ondéron ce coup-ci. A moins que les cannoks soient capables de faire des bonds jusqu’à Dxun.

-Merci merci merci à tous les deux ! C’est bigrement bien de te rencontrer Yeb ! Je suis Aor’ashar.

Encore un Wookie qui parlait la langue galactique. Peut-être pas encore aussi bien qu’elle, mais elle avait fait des progrès depuis plus de deux mois. Assez pour ne plus confondre K.O et chaos. Surtout que le mini Chevalier Dinum était un nouveau, encore plus nouveau que la jeune Twi’lek ! S’il savait se défendre sans être passé par l’entraînement, la fillette admettait qu’elle avait fait des progrès depuis sa venue au Temple. Sur Ryloth, sa défense consistait à s’accrocher aux pattes du mâle alpha le plus proche et à pointer du doigt la menace. Mais bon, elle n’était pas un garçon. Les siens étaient cependant réputés pour leur adaptabilité et elle ne faisait pas exception. Face à un méchant, du genre Sith, ce ne serait pas trop bien vue de se planquer derrière le bouclier humanoïde formé par le corps d’un compagnon. Surtout que ça ne suffirait pas et qu’elle n’aurait pas le temps de courir assez vite et loin. Il fallait être paré à tout.

-Super ! C’est génial si tu arrives à envoûter des bêtes comme j’ai vu faire ! Je sens qu’on va réussir à le dénicher même s’il a quatre pattes pour courir ! En tout cas, c’est facile de savoir par où il est parti jusqu’à l’orée de la jungle. Il a tracé une grosse tranchée, expliqua-t-elle en mimant le phénomène d’une main foreuse, il a fuit par-là !

Elle s’élança sur la piste dévastée jusqu’à l’ouverture reculée trouant le mur d’enceinte confinant le parc dans la sécurité d’une nature contrôlée et sans fauve. Élargie par le cannok, la percée donnait sur des herbes hautes et des fougères extra larges. Et plus loin, des arbres méga géants, des lianes hyper longues, des buissons supra colossaux, des broussailles ultra piquantes. Puisque c’était le chemin, Aor’ashar s’engouffra à moitié baissée.

On se sentait bizarre de l’autre côté. En territoire sauvage. Elle devrait peut-être aussi ramasser une branche ou une poignée de gros cailloux. Au pire, il lui restait un cake survivant.

-Maintenant…Faut savoir ce qu’il a fait. Moi je ne vois rien dans ce qui est vert, gazon et etc...

Sa planète n’était pas la plus herbeuse des places de la Galaxie. Elle se rendait seulement compte que l’herbe devant l’ouverture était écrasée due à de multiples essais, apparemment étalés en plusieurs fois car plusieurs empreintes, piétinées et repiétinées, revenaient au même point. En ce qui concernait la novice, se séparer pour remonter les traces était hors de question…
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Bon…les voilà partis. Si Yoni était décidée à aider sa camarade Twi’lek, elle n’était pas la plus emballée par le projet de suivre l’animal qui avait laissé un tel sillon de végétation aplatie et arrachée derrière lui. La jeune membre de l’Ordre ne savait pas trop si elle devait entretenir l’espoir qu’on les repère comme ils avaient repéré la Twi’lek et qu’on les suive dans leur excursion quitte à se faire tirer les oreilles. Aora ne s’en ressentirait probablement pas trop, n’ayant apparemment pas des oreilles sensibles à la traction. Pour le bien-être des deux autres membres du trio peut-être valait-il mieux pour eux qu’ils se faufilent hors du parc et de la protection de ses murs sans être vus.

Qu’est-ce qu’on penserait d’elle si on s’apercevait que cette enfant d’habitude si sage et si raisonnable se laissait en fait facilement entraîner parce qu’elle ne savait pas dire non à quelqu’un de sympathique ? Ça ne pourrait pas lui être plus préjudiciables que pour les padawans ayant décidé de s’inviter sur le Tarkona pour porter secours à leurs amis détenus. Ou peut-être que si ? On pardonnait le courage et pas la stupidité ? Le point positif était que l’Ewok l’avait assuré savoir retrouver son chemin dans la nature par rapport aux couloirs et halls du Temple…Ils ne partaient pas à l’aveuglette chasser le cannok. Quant à savoir si la grosse bestiole voudrait restituer sa prise à sa légitime propriétaire en se montrant coopératif une fois « déniché »…Les cannoks avaient la réputation fondée d’être assez vite agressifs dès que quelque chose ne leur plaisait pas. Surtout en groupe. Il lui restait à croiser les doigts pour que cet individu soit un sans ami.

D’autres agréables interrogations lui vinrent au cours du trajet qui les mena jusqu’à la limite à ne pas franchir. Qu’ils franchirent. Yoni en dernière, après un long regard sur les murs du Temple et ses hauteurs qu’on apercevait entre les feuillages bruissants des plus hauts arbres. Elle n’était pas assez pessimiste pour y mettre l’intensité d’un regard d’adieu, mais quand même…Jamais elle n’avait quitté le périmètre du Temple sauf pour atteindre Coruscant lors de l’attaque brutale dont-ils avaient été la cible. Elle savait que l’air était toujours respirable pour ses poumons habitués à la sainteté du côté Lumineux imprégnant son foyer une fois derrière le mur d’enceinte. Elle y passa à son tour. D’abord la tête, puis le corps. Sans se retrouver désintégrée malgré l’interdit enfreint.

La voix d’Aor’ashar la fit tout de même tressaillir. Ses doigts se crispèrent près du manche de son sabre laser. Elle aurait pu en faire don à la Twi’lek qu’elle avait constaté plus capable qu’elle à l’entraînement et qui savait déjà le manier par rapport à Yeb. Mais elle n’arrivait pas à se défaire de son arme. Elle y voyait son seul rempart, elle qui n’était pourtant pas très douée avec. Elle craignait de ne pas savoir faire face avec un esprit impassible et maîtrisé si quelque chose surgissait des fougères pour les agresser. Ce qui était une raison de plus de s’en séparer. Utiliser son sabre laser dans la peur ne lui semblait pas être en accord avec ce qu’elle avait appris et pourrait être fâcheux si elle grillait le poil d’un gentil petit mammifère à fourrure, autre que Yeb, à cause de son anticipation froussarde.

La Pantoran batailla avec ses petits doigts courts pour décrocher son sabre laser et le tendre à l’autre jeune fille en essayant de paraître sûre de son acte.

-T-tiens. Tu sais mieux t’en servir que moi.

Pour ce qui était de découvrir par où le cannok s’était enfuit dans tout ce mélo de traces, elle n’était pas vraiment utile. Peut-être regarder la fraîcheur des empreintes ? Elle aurait plus vite fait d’essayer de penser comme une cannok.

-Hum…Je ne sais pas vraiment comment faire non plus. Je crois qu’il n‘y a que toi qui peut dire si c’est possible de retrouver la piste du voleur, Yeb.
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La jungle devant moi : une sorte d'appel qui me poussait à courir dans cette forêt ancestrale, renouer un petit peu avec mon ancienne vie ...
Mais en même temps plusieurs pressions reposaient sur mes petites épaules velues : Aider la jeune twi'lek, respecter ma promesse faite au Conseil, à Maitre Lune ... Et puis, ma nouvelle vie n'était pas faites d'arbres et de fougères ... A quoi bon quitter tout, famille, amis, monde natal pour se retrouver à vivre tout seul dans une autre forêt ?

Ma décision prise, je suivis Aor'Ashar, puisque c'était le nom de la padawan qui s'était fait volé son sabre laser ... qui était du genre plutôt imprononçable à mon goût ...


-"Ao Ra Char ... Yeb penser que bête aller directement dans lieu de vie à bête ... Yeb pas connaitre ... Cannok vivre dans terrier, arbre ou autre ?"

Je traversais le mur, sans avoir vraiment à me baisser ... du fait de ma petite taille, puis découvris devant moi les grands arbres couverts de lianes ... cette forêt, plutôt cette jungle ne ressemblait à rien à ma forêt natale ... mais je savais ce que je devais faire : retrouver le chapardeur ... et récupérer l'objet !

Et la twi'lek s'arrêta ... ne sachant pas vraiment où aller ... et je la dépassais pour commencer à regarder le chemin qu'aurait pu emprunter la bête ... Mais au vu de la grandeur de la jungle, il était possible que nous croiserions la piste d'autres animaux ... J'aurais donc besoin d'autres informations ... comme l'odeur ou autre. Pendant ma réflexion, Yoni avait continué de suivre son amie ... et avait même passé son sabre laser ... et semblait plutôt tendu sur le fait de partir à la poursuite de l'affreuse bête ! Je me retournais donc, après avoir mémorisé la piste que le cannok avait suivit : Ce n'était pas bien dur : peu d'animaux étaient passé dans les environs ... et la piste la plus fraiche semblait aller directement dans les profondeurs de la jungle ...


-"Yoni et Aora... Ao ? Yeb pouvoir appeler Aorchara ... Ao avoir nom compliquer ... Yeb pouvoir promettre à vous que rien arriver mal à padawans ! Yeb savoir que Yeb pas paraître fort ... mais Yeb connaitre comment voyager en sécurité dans forêt ! Si vous suivre instructions ... peu chance d'avoir problèmes !"

Je commençais par expliqué calmement, malgré les quelques sueurs froides que j'avais dans le dos : Cette "mission" serait déterminante : Serais-je capable d'aider au mieux mes camarades ? Allais-je être digne de mes ancêtres ? Des jedis ? Je commençais à faire de grands gestes

-"Tout d'abord ... si nous rester grouper ... animals sauvage plus peur que si nous séparé ! Puis ... pas parler trop fort ... ni faire trop de bruit ! Comme ça nous pouvoir passer inaperçu !"

Mais j'imaginais aisément que le cannok n'était pas la créature la plus petite qu'il existait dans cette forêt ...

-"Yeb pas connaitre forêt d'Ondéron ... quoi comme animals prédateurs nous pouvoir rencontrer ? Juste rapidement ... Pour savoir passage que Cannok suivre ... et où nous devoir passer pour éviter ! Puis Yeb avoir besoin informations sur Cannok ... eux être quoi ? Manger herbe, viande, insecte, tout ? Signe particulier ? Odeur ? Quoi être odeur objet perdu ?"

Puis d'un geste j'invitais mes amies à me suivre :

-"Vous expliquer ça à Yeb sur chemin ... Nous commencer route !"

Et je m'élançais sur la piste ... d'un bon pas ... mais pas trop rapide pour ne pas nous faire repérer ...

[HRP : Pouvez vous mettre un lien sur les noms des créatures potentiellement rencontrable ? Le cannok ... il est jeune ? Adulte ? ]
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Ah, ça ! Elle aussi elle pensait que ce fichu kidnappeur de sabre laser embijouté était de retour au bercail. Triomphant, son butin entre les dents, probablement en train de parader devant les femelles avec ses beaux objets tout brillants. Les codes de la séduction étaient les mêmes partout ! La rylothéenne prit un très bref instant pour chercher des connaissances qu'elle n'avait pas. Restait la logique.

-Dans des arbres, non. Ils n’ont pas les pattes pour monter et même s’ils pouvaient sauter aussi haut, je ne vois pas ces machins garnir un tronc ou faire un nid. En plus, ils n’ont pas la queue assez longue pour se pendre aux branches. Hein, Yoni ?

On n’était jamais sûr de rien dans un monde qui n’était pas le sien. Quant à creuser des galeries…Pourquoi pas ? C’était le mode de vie auquel la jeune Twi’lek avait toujours été habituée : vivre sous terre ou bien dans des grottes au cœur des montagnes. Il n’y avait rien de plus éprouvé à ses yeux. Les Sith auraient ramé un peu plus pour traquer le Jedi à travers un réseau arachnéen de boyaux souterrains, rien qu’en admettant qu’ils aient pu s’y introduire. Aller déloger une famille de Gruüt d’un tel labyrinthe serait tout aussi pénible, voir impossible. Aora faillit se rembrunir à cette pensée, mais elle haussa les sourcils à la place. La Pantoran lui tendait son sabre.

Sans être la meilleure des stratèges, la manœuvre lui semblait logique, en raison de leurs dispositions respectives, mais quand même pas mal courageuse et prévenante. Vrai qu’au cours des entraînements, Yoni s’était avérée plus douée pour puncher l’adversaire à coup de vagues de Force qu’en essayant de lui griller les jarrets avec le faisceau de sa lame. Pourtant, ce qui faisait tout bizarre à la Twi’lek, ce n’était pas tant le geste, quoique touchant par la confiance que sa comparse se forçait à exprimer, céder son ultime moyen de sauver sa peau au cas où, optimiser le groupe, tout ça. Le plus fort restait l’inversion des rôles. Ce devait être la première fois de sa vie qu’Aora endossait celui du rempart. En première ligne de défense. Euh…

Elle hésita un moment avant de refermer ses longs doigts sur le manche, si différents des petits brins bleutés à l’autre bout.

-D'accord. Je vais y faire attention.

Promis qu'elle ne chercherait pas à le balancer façon boomerang comme faisait maître Gordak.

Aora trop difficile à prononcer ? Mais plein de sens pour qui savait décrypter les noms Twi'leks. Elle se demandait comment Yeb se débrouillerait avec un patronyme à la Zoae'aa truffé d'un jeu de voyelles claires et sombres.

-Pas de problème, non. Ao est mon surnom de la maison. Mais si tu peux m'appeler en langage de Kashyyyk peut-être que j'arriverais à me reconnaître ?

C'était inhabituel, mais s'il y avait trop de voyelles pour quelqu'un dont la physiologie n'était pas adaptée aux modulations rapprochées...Elle était curieuse de savoir comment ressortait Aor'ashar une fois passé au shaker d'un gosier conçu pour les grognements. Arrrhawrrratchaaar ? En tout cas, c'était le moment de faire fonctionner la fameuse adaptabilité Twi'lek. Première leçon de randonnée furtive. Elle ne doutait pas un instant de l’efficacité de Yeb. Kashyyyk était une forêt. Si elle appréciait toujours d'avoir un mastard avec elle, s'ils pouvaient passer inaperçus c'était aussi bien ! Les animaux n'étaient pas méchants. Du moment qu’ils ne vous trouvaient pas appétissant. Et là, elle sortait le cake.

Bon. Tous groupés. Encore heureux. Contrôler les décibels. Facile. Faire attention où on posait ses pieds…Elle était légère, mais il y avait toujours quelque chose pour craquer ou bruisser dans la nature verdoyante. La petite fille scruta les horizons feuillus qui les attendaient en ramenant ses lekku autour de son cou. Pas besoin de laisser traîner ça derrière elle en suivant son camarade pelucheux, ses grands yeux balayant alentour.

-Heu…Je sais qu'il y a des bomas qui traînent. C'est un peu comme les cannoks, mais pires, avec des crocs, des griffes et cornes en plus qui partent de leur gueule. Ils vivent en troupeau. Il y a aussi un chat-lézard marron et moche avec de très grandes dents pointues et un long cou. Pour mieux guetter ses proies caché, je pense.

Du coup, elle releva la tête pour regarder plus haut vers la strate arborée. En se faisant la réflexion qu'il pouvait aussi attendre dans un buisson. Il restait quand même pas mal de temps avant de débuter la chasse pour le dîner, non ? Et sur les trois, lequel choisirait-il ?

-Ils se mangent tous entre eux quand ils peuvent. Les cannoks, j’ai vu qu'ils mangeaient des gâteaux et probablement de la viande. Tu sais toi, Yoni ? En tout cas, le mien il était gros et court sur pattes. Il sentait…l'odeur de jungle moisie. Peut-être comme s’il avait plus traîné dans la boue. C'est vrai qu’il était sale jusqu'en haut des pattes et son ventre ! Et mes objets, ils devaient sentir comme mes mains, le cake choco caramel de la cantine et le végétal. Tu peux retrouver avec ta truffe ?

Spoiler:
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Heureusement Aora lui prit son sabre sans discuter. Yoni ne se serait pas fait prier une deuxième fois avant de le garder entre ses mains nerveuses. Trop promptes. Maintenant, elle suivait la Twi’lek comme un caneton suivait sa mère, prête à la soutenir en cas de besoin. Si elle ne restait pas tétanisée sous le choc. Elle tourna ses yeux inquiets du fouillis de la jungle au visage de l’apprentie qui lui posait une question. Qu’est-ce que c’était que ça ? Sur quel arbre poussaient les cannoks ? Son esprit pédala un temps dans la mélasse avant d’assimiler le sens des mots qui avaient été échangés.

-Heu…de…Ah ! Oui ! Enfin non ! Enfin, ils s’abritent peut-être dans des grottes, mais je crois que comme ils sont souvent plusieurs et assez (elle déglutit) féroces pour se défendre ils ne prennent pas la peine de se trouver des abris.

Elle inspira un grand bol d’air chargé d’humus. L’aspirante Jedi Yindee, trop s’inquiéter ? Certes la jungle était remplie de bestioles qu’elle n’avait fait que détailler en reproduction holographique, mais elles n’étaient pas embusquées derrière chaque brin d’herbe. Si Yeb, qui venait d’une planète forestière, avait accepté d’apporter son aide à la Twi’lek, c’est qu’il devait être suffisamment conscient des dangers et confiant dans leurs capacités à les éviter. Il le disait lui-même d’ailleurs. Yoni força les commissures de ses lèvres à se retrousser. Le petit ennui, c’est qu’ils allaient essayer d’éviter les rencontres fâcheuses, mais…N’essayaient-ils pas justement de retrouver une de ces bêtes sauvages ? Elle se demandait si Yeb pourrait négocier avec le chapardeur. Yeb qui n’était pas un Wookie. Elle aussi avait pensé à cette espèce lors de leur rencontre, même si l’Ewok ressemblait beaucoup plus à un ourson qu’à un toutou à poils longs.

Elle enregistra les indications de leur compagnon et s’apprêtait à les suivre aussi bien qu’elle suivait Aora. Il faudrait éviter le réflexe dangereux d’essayer de lui reprendre son sabre des mains si jamais…Beuh…Mais qu’est-ce que c’était que cette chose molle sur cet arbre ? Et dans quoi elle venait de marcher ? Un nuage de spores blanches s’évapora à ses genoux. La fillette se décala à la vitesse d’un courant d'air dans un « boucan » de feuilles brassées. D’ailleurs, est-ce qu’ils ne parlaient pas trop fort ? Il allait falloir ajouter sa voix à celle de ses…amis ? Disons qu’elle tenait au terme. Yeb était adorable et plein de bonne volonté. Et Aora…peut-être difficile à cerner, mais agréable. Est-ce que ce n’était pas un peu pour cela qu’elle se retrouvait là ?

Sa voix sortit d’abord en mince filet étranglé par ses cordes vocales serrées et redevint progressivement audible à des oreilles humanoïdes en cônes ou à poils.

-Les bomas, avec des défenses, oui. Comme les cannoks on pourra peut-être les repérer aux grognements qu’ils font pour communiquer entre eux. Le chat-lézard est un Maalraas. Si je me rappelle bien, ils sont solitaires à cette période de l’année, mais c’est vrai qu’ils ont la réputation d’être rusés.

Pour ne pas dire obscurément fourbe.

-Après, il y a de très très gros animaux heureusement rares, comme les zakkegs, avec des carapaces à pointe, et d’énormes lézards volants, les Drexls, mais ils doivent vivre dans des coins beaucoup plus reculés de la civilisation parce que ce n’est pas la bonne saison pour eux. Ils sont en majorité sur Dxun.

Elle ne savait pas si le phénomène saisonnier de pont immatériel entre Ondéron et sa lune était connu de l’Ewok. Croiser un Drexl serait néanmoins le comble de la malchance. D’ailleurs, elle allait arrêter d’y penser pour ne pas en faire apparaître un.

-Pour les cannoks: ce sont des plaies. Ils ont mauvais caractères, mais se supportent très bien les uns les autres. Ils sont carnivores ce qui ne les empêchent pas de tout avaler. Mais alors vraiment tout et de ronger ce qu’ils n’arrivent pas à engloutir. Je crois qu’avec leurs yeux télescope ils peuvent presque voir derrière eux alors pour les surprendre...D’ailleurs, Aora, je pensais, est-ce que ton cannok n’aurait pas piqué ton sabre en croyant à de la nourriture s'il sentait pareil que les gâteaux de la cantine ?

Un oiseau appela dans un lointain coin de jungle. Yoni écrasa le talon de la Twi'lek devant elle.

-Oups ! Désolée !
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Je continuais de suivre la piste fraiche de l'animal : Il n'avait pour le moment pas fait vraiment attention : il avait foncé tout droit, cassant branches, laissant traces et autres marques de son passage : c'était presque trop facile ... Mes deux compagnons avaient quand à eux finis le trafique de sabre laser ... et la twi'lek me donna son accord pour l'appeler Ao ... parfait ! Je déclarais d'une voix faible, mais suffisament forte pour que la padawan aux lekkus puisse m'entendre ...

-"Kashy...Quoi ? Yeb pas connaitre ce dont Ao parler ... Yeb être ewok et vivre sur Endor ... et parler ewok ... mais Yeb devoir apprendre à parler langage commun ... donc Yeb pas vouloir parler ewok ..."

Puis les deux padawans m'énumérèrent les noms des créatures dangereuses ... et quelques informations importantes :

*Uhm ... avec un peu de chance, les bomas ne devraient pas causer de problèmes : Nous sommes trop petits et silencieux pour qu'un troupeau puisse nous repérer convenablement ... Quand au Maalraas ... si le nom est aussi moche que l'animal ...mais là n'est pas la question ... rusé ... ça doit être un félin ... le genre d'animal vif et misant tout sur ses attributs naturels ... et les deux grosses bestioles ... tant que nous restons à couverts, nous ne devrions pas avoir de problèmes ... et le cannok semble le moins dangereux du lot ... tant mieux !*

Je m'étais arrêté pour écouter les deux jeunes filles, mais différents bruits et autres actions des padawans me firent crisser les dents ... je me mis donc à leurs expliquer les rudiments de la chasse ... celle que je connaissais bien entendu :

-"Chuuuut ... nous devoir être discrétion ! Et regarder où nous marcher ... car par exemple, si Ao, Yoni ou Yeb marcher sur branche morte ... animals savoir que nous suivre eux ! Puis ... quand bruit ... tant que vous pas voir animal méchant ... vous tenter de rester calme ... Yeb veiller sur Ao et Yoni ! Pour résumer ... Ao et Yoni suivre Yeb en regardant pieds où aller et parler le moins possible ... juste si vous voir grosse bête !"

Puis, en m'écartant un peu de la piste je montrais le chemin tracé par le cannok en fuite : J'allais faire comme l'on m'avais appris lors de mes écoles chasseresse, tout s'expliquait logiquement !

-"Comme Yoni et Ao pouvoir voir, cannok être allé tout droit ... donc lui avoir fui plus vite possible mais pas avec prédateur ... car animal tenter parfois d'embobiner prédateur ... en faisant fausse piste ... roulant dans boue pour enlever odeur et changer couleurs ..."

Malgré l'impression que j'avais d'être utile et de mes multiples connaissances de la chasse, j'avais un peu d'appréhension : C'était la première fois que je partais seul avec des débutants chasseurs ... mais mon honneur était en jeu !

-"Nous repartir !"

Je me remis en route, d'un pas mesuré, faisant attention au moindre bruit : Tant que les oiseaux piaillaient à courte distance, c'était que le danger était loin. Puis je devais aussi surveiller l'évolution des traces et que mes deux amies me suivaient ! Pour l'instant nous étions sous un gros couvert d'arbres, bien trop étroit pour les deux énormes bestioles décrites par la pantoran précédemment ... mais sans doute accessible au félin ... et clairement un troupeau ne pouvait passer par là. Je fis à l'aide de ma branche de petites marques dans le sol, pour être sur de retrouver le chemin. Mais la protection des buissons arriva à la fin, nous faisant arriver dans une clairière : Au centre se trouvait un tas de traces, allant dans toutes les directions ... un vrai casse tête ...
Avant de continuer je revins légèrement en arrière pour dire à mes compagnons :


-"Nous devoir sortir du couvert ... donc nous devoir faire attention ! Yeb penser que vert et marron être couleurs forêt ... donc Yeb penser que Yoni et Ao devoir mettre capuche bure padawan ... ou mettre boue sur visage ..."

Puis je m'avançais de nouveau pour reconnaître le chemin et arriver au méli-mélo des traces : Je pouvais déjà remarquer que ce n'était pas l'oeuvre de notre chapardeur ... vu que de nombreuses traces de différents types étaient présente : Et bien peu de notre cible ... Je me mis donc à entreprendre le tour de cette zone, en faisant attention à ne pas abîmer les indices. Après quelques minutes à réfléchir, je m'assis et tenta de faire le point :

*Yeb doit penser comme le cannok ... si toutes les bêtes dont les traces sont représentées peuvent être un éventuel prédateur du cannok ... celui ci ne partira pas dans la direction du plus grand nombre de trace ... et ira plus à l'opposé !*

Je me relevais pour me rapprocher une autre fois ... et remarquais q'un grand nombre de traces identiques s'enfonçaient dans la jungle, droit devant : sans doute un petit troupeau de Boma ... donc le cannok n'avait sans doute pas continué sur sa lancé ... il restait donc à droite ou à gauche ...

Spoiler:
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Et elle qui croyait que les Wookies détenaient le monopole de la fourrure et des mignonnes petites truffes ! A quoi ressemblait Ewokland, Endor ? Elle visualisait un jardin de conte de fées bigarré de fleurs aux feuilles toboggans, pétales parachutes, et des champignons géants accueillant les maisons.

Yoni lui parla et ses paroles eurent le pouvoir de la stopper net, sauvant la vie d’un magnifique coléoptère qui se serait retrouvé dans le future point de chute de ses grosses semelles inconscientes. La botte de la Pantoran ripa sur l’arrière de la sienne sans lui faire le moindre mal étant donné l’épaisseur du cuir solide et résistant à bien pire qu’un mini peton. Le cannok lui avait carotté son bien. On pouvait se dire que le pourquoi ne changeait rien. Au contraire. S’il ne rapportait pas sa prise à des femelles, mais à des petits ? C’était ce que faisaient les chefs de famille. Ils ramenaient la pitance à la maison. Elle imagina une tripotée de Gruüt juniors en train de mettre en pièce son bracelet, gober ses pendeloques, mastiquer son sabre arc-en-ciel..! Mais quelle horreur ! Aussi légère que fût la voix de Yoni, celle de la Twi’lek monta d’une octave aigrelette.

-Humph ! J’espère qu’il activera la lame et qu’elle lui rentrera dans les narines si jamais il lui prend l’envie de mâchouiller dans mes choses à moi !

Ça lui servirait de leçon ! Mais elles faisaient trop de bruit, en plus des rumeurs de la jungle. Pour éviter de discorder avec la symphonie locale, elle aurait pu communiquer avec ses lekku si seulement ses camarades avaient été Twi’leks. La gamine signifia tout de même à Yoni de prendre un peu le large en brassant l’air de sa main. Si jamais une grosse bête leur sautait sur le râble, elle ferait un strike d’apprenties.

Légèrement penchée, les mains sur les genoux, elle ausculta les traces de pattes laissées par le fuyard sur un chemin ouvert au travers des fourrés que Yeb leur indiquait. Alors comme ça le cannok ne s’attendait pas à ce qu’elle le poursuivît et s’amenât en force ! Il aurait dû la traiter en prédateur et chercher à brouiller les pistes plutôt que de foncer pour la semer. Il pensait peut-être que la jungle n’était pas un endroit pour les padawans ? Eh ben, il y avait des plantes aussi colorées que les demoiselles et des animaux aussi poilus que l’Ewok ! Avec Yeb, ils pourraient camper ici une nuit si ça leur chantait et ils n’auraient même pas peur ! Et toc !

Elle repartit en calquant sa démarche sur celle du petit forestier au devant. L’habitude de s’en remettre à quelqu’un pour tout faire reprit le dessus. Entre Yeb qui veillait au grain et Yoni qui ne risquait pas de louper un moucheron tournoyant trop près de la limite de sécurité, elle aurait presque apprécié l’excursion. C’était jolie, la jungle ! Dommage qu’elle n’aie ni holocam ni le droit de trop parler. Elle aurait pu réaliser un reportage trop génial pour ses amis restés sur Ryloth. Voir même un court-métrage mêlant action et aventure avec la reprise du sabre et du bijou. Elle avait déjà la musique qui porterait l’odyssée ! Aora souriait toute seule, toute à ses rêves de gloire cinématographique.

En star digne de ce nom, elle adorait se déguiser et adorerait se maquiller quand elle aurait le droit plus grande. Mais seulement avec des cosmétiques testés sous contrôle dermatologique. C’est pourquoi elle choisit l’option 1 de la capuche au moment de pénétrer dans une clairière ensoleillée. Elle avait l’air d’un grand maître en mission d’espionnage ! Pour cultiver l’effet, elle rangea ses mains à l’intérieur de ses manches. Elle pourrait insérer un peu de fiction à son film ! Une base Sith au cœur d’un vieux temple abandonné ! Des illuminés rajouteraient une touche mystique au suspens de la chasse au Gruüt. Qui se révèlerait être un de leurs agents.

-Ça en fait des bêtes dans la place !, déclara la gamine comparant avec son pied la taille des empreintes éparpillées et croyant qu’elle pouvait revenir au volume habituel. Comme un moineau qui n’aurait plus peur de l’épouvantail.

Aora effectua un tour de piste. Il y avait une envolée de sons et de parfums émanant de la flore dense qu’elle n’avait jamais perçue de façon aussi vive derrière les murs du Temple. Les yeux fermés, elle prit un instant pour écouter plus loin que ses oreilles n’auraient dû entendre, s'imprégner de cet environnement étranger.

-Hey ! Par là-bas direction l’est du soleil au matin !

Un drelin-drelin dans le vent appelait au secours quelque part perdu dans les froufrous de la végétation de l’autre côté de l’éclaircie entre les arbres. A quelques pas sous les frondaisons épaisses, elle dut sauter par-dessus le cadavre mité d’un vieil arbre gisant sous son linceul de mousse, son pied agile touchant à peine le bois grinçant…pour se réceptionner dans une nappe de terre molle qui ventousa ses bottes. La jeune fille arrêtée dans son élan pesta en Twi’leki. L’extraction se fit dans un bruit de succion. Elle se retourna pour prévenir ses camarades.

-Attention, la terre colle à l’ombre du tronc. J’ai entendu le tintement de mon bracelet par-là, dit-elle en s’aventurant toujours plus loin et baissant d’un ton, encouragée par la certitude de toucher au but, Aha !

Des éclats dorés contre le bois noir d’un arbre penché sur le vide d’une importante dénivellation de terrain attirèrent son regard de rapace à l’affût. L’enfant se pencha au bord de la pente raide et tendit la main vers son bien. Le bijou miroitait, éclaboussé par les lumières du soleil dans le feuillage, en équilibre sur l’écrin de racines entremêlées et mises à nue par la déclivité abrupte.
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Le cannok en fuite ne devrait pas compter obtenir des circonstances atténuantes quel que soit ses raisons. Elle n’avait rien qui vint de sa famille, rien qu’elle chérît de longue date et donc rien à comparer à la perte d’Aora, sauf son sabre laser tout simple, celui des jeunes initiés. Sa camarade, bien que visiblement remontée contre le fautif, n’avait pas parlé de débiter l’animal en tranche, mais la Pantoran ne put s’empêcher de penser au sermon sur le danger de l’attachement personnel, un attachement souvent réprouvé. Elle n’aimerait pas qu’on vienne lui chiper une de ses affaires, mais ce qu’elle faisait pour accompagner la Twi’lek, elle ne l’aurait pas fait pour elle-même par manque de sentiment à lier à un souvenir matériel. C’était à la fois beau et très étrange.

Elle s’efforça d’être plus discrète et de regarder où elle mettait les pieds. Yoni consentit à laisser une avance de deux bonnes enjambées à la Twi’lek, mais elle redoubla d’attention, peu importe la protection qu‘on pouvait lui assurer. La pantoran suivit relativement en silence jusqu’à une trouée sans arbre qui était semble-t-il un lieu de passage pour toutes sortes d’animaux. Au moment de faire basculer sa capuche sur le haut de son front bleu, elle se demanda justement si les couleurs chamarrées de sa peau et de ses cheveux ne la désignait pas comme cible privilégiée de tout un tas d’insectes butineurs qu’elle avait dû chasser avec sa main depuis un petit moment. A moins que ce ne soit les pigments de ses peintures.

-Place nette, heureusement…

Elle ne savait pas pourquoi, elle aurait cru croiser plus d‘autochtones. Pour elle, la jungle qui recouvrait Ondéron devait être aussi pleine d’activités et d’animaux se baladant qu’il y avait d’humanoïdes faisant la même chose dans les rues d’Iziz. Voir de Coruscant. Les empreintes au sol et les divers ramages qui s’élevaient à l’occasion se trouvaient les seuls témoins de l’occupation des lieux. Pourvu que ça dure.

Elle ne savait pas trop quoi faire pour avancer les choses quand Aor’ashar fut piquer par un drôle d’insecte qui ressemblait à de l’inspiration subite. Un peu trop subite pour l’autre jeune fille qui eut du mal à suivre.

-Oh là là ! Pas trop vite !

Si elle n’avait rien entendu de particulier, elle pouvait quant à elle « sentir » que quelque chose n’allait pas sans parvenir à poser le doigt dessus. Yoni perdit la Twi’lek de vue, pour la retrouver les pieds plantés dans une espèce de bourbe collante. La petite demoiselle tenta de faire un grand écart suffisant pour poser un pied sur le sol plus ferme. Le verdict fut qu’elle devrait encore manger de la soupe si elle voulait garder ses chaussures propres. Voir garder ses chaussures tout court. Maigrelette, ses bottes ne tenaient pas ses mollets et elle laissa un exemplaire dans la fange en retirant sa jambe. Elle lutta à cloche-pied pour récupérer son bien tout en agitant la main pour retenir Aora qui repartait.

-Oui, mais attention toi aussi ! Imagine qu’il ne soit pas content de te voir le cannok !

Yoni commença à se demander avec un nuage d'appréhension comment l'affaire allait se régler entre sa comparse et la créature difforme si jamais il ne voulait pas restituer son vol. Elle sentait que la novice ne se contenterait pas d’un « Tans pis ! On aura essayé » une fois confrontée au monstre. Même en dépit du bon sens ? En avaient-elles seulement la même définition ?

Les questions resteraient en suspens encore un moment. Ils retombèrent sur la moitié des objets volés et apparemment en bon état. Sans le cannok dans les environs. La petite s’approcha précautionneusement de la pente qui menait à une espèce de chemin tortueux un peu plus bas. Pas franchement haut, mais la descente cabossée de racines n’était pas engageante. Elle avisa une large traînée creusée dans la terre moussue de la pente. L’animal avait dû déraper et le bracelet glisser du manche du sabre laser. Elle ne voyait pas pourquoi il aurait changé aussi brusquement de direction pour aller dévaler une pente en catastrophe.

Yoni s’impressionna en silence du luxe évident du bijou qu’Aora venait de repêcher. Elle avait dit que son père le lui avait donné, mais beaucoup auraient certainement couru après une telle pièce d’orfèvrerie jusque dans l’enfer des volcans sullustiens à cause du nombre de crédits qu’elle avait dû coûter. Elle n’avait pas vraiment pu se rendre compte de sa richesse étant donné les tenues d’apprenti qui rendaient toutes les jeunes recrues identiques à poils, à écailles, imberbes ou recouvertes d’insectes. La signification de son prénom, le bijou…Si ça se trouve, ils avaient une princesse en coéquipière. L'anxieuse Pantoran avait du mal à se croire plongée en plein conte de fée pourtant. Un mauvais pressentiment, sans doute rien d'autre que sa nature craintive.

-De toute évidence, il est descendu. Et plutôt rapidement. Avec un peu de chance, il a laissé tomber ton sabre laser aussi…

De toute façon, c’était apparemment par là qu’il avait continué. Elle n’osa pas demander à Yeb s’il s’avait exactement par où ils étaient passés depuis leur départ du Temple.
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Alors que j'essayais de trouver une solution au casse tête devant moi, je remarquais quelques miette de couleur gâteau : Ce n'était pas le genre d'aliments courant dans la jungle. Je m'approchais donc et goûta une miette : c'était bien du gâteau ... pas très bon avec la terre dessus mais du gâteau quand même. Je m'apprêtais à dire à mes compagnons que le cannok voleur de sabre laser était sans doute parti du côté du soleil levant ... mais un léger bruit, comme un tintement de métal se fit entendre, et la twi'lek s'aventura dans la jungle, seule, à la recherche de la source du bruit. Je me relevais donc d'un bond, pour aller à sa poursuite : nous ne devions pas nous séparer ...
Yoni était déjà sur les traces de l'impétueuse padawan, perdit sa chaussure, et tenta de la remettre tant bien que mal. Je n'avais toujours pas compris l'utilité de ses tissus ou cuirs où l'on rentrait ses pieds dedans ... nous utilisions des bandes de tissus pour atténuer le bruit de nos pas lors de grandes chasses, mais les deux padawans semblaient utiliser les leurs pour d'autres raisons ...


*Elles aiment peut être pas la boue ... Ahhh les femelles ...*

J'arrivais au lieu dit, où se trouvait un bijou accroché à un arbre pendouillant dans une grande descente ... pas très sécurisé ... mais bon, c'était la piste que semblait avoir pris le cannok ...

*Bizarre ... cette pente est trop dangereuse pour qu'un animal se sentant en sécurité la descende ...*

Je m'apprêtait à faire la remarque lorsque qu'un feulement bien trop proche à mon goût se fit entendre. A la suite de l'annonce d'approche d'un prédateur, tous les oiseaux des environs se turent, et certains s'envolèrent ... Vu que seul les félins font ce genre de bruit, je sus de suite que l'animal proche de nous était sans doute un maalraas ...
Je regardais aux alentours, et remarquais que le terrain n'était pas à notre avantage : Nous devions revenir au plus vite dans la clairirère ...


-"Yoni et Ao ... vite ... prédateur arriver ... et prédateur avoir avantage ici ... si padawans descendre dans pente, prédateur pouvoir sauter sur padawan ... nous devoir courir pour revenir dans clairière ... plus chances pour padawans !"

Je me rapprochais de mes compagnes et tendant mon bout de bois tel une lance : je ne savais pas à quel distance se trouvais l'animal, ni si il en avait après nous ... mais mon rôle de guide m'indiquait que je devais protéger les deux femelles padawans.

-"Yeb couvrir arrière à Yoni et Ao ... donc partir vite : Mais padawans doivent rester ensemble ... sinon padawans avoir aucune chance"

J'attendais la réaction de mes compagnons, espérant sincèrement qu'ils ne se bloquent pas de peur ... sinon nous pourrions bien être à la merci du prédateur...
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Héhé ! Elle le tenait ! La fillette souriait de toutes ses petites dents aiguës, les genoux dans la poussière et le bracelet dans sa main. Elle lustra le bijou cliquetant sur le revers de sa manche avant de le rajuster à son poignet où il tintinnabula son bonheur. Il évitait l’antre aux cannoks et sa nichée de vandales destructeurs. Sa petite propriétaire espéra que Yoni eût raison et que le fugitif aurait lâché son autre prise dans la descente cahoteuse plutôt que de s’y raccrocher de toute la force de ses ratiches démesurément longues.

Du pied, la demoiselle testa une aspérité terreuse qui s’effrita légèrement, mais tint bon. Elle se sentait capable de descendre en rappel avec une liane, voir très emballée à l’idée d’exécuter un saut de l’ange planant agrippée à une corde végétale. Les lekku au vent ! C’était toujours fichtrement plus drôle de sauter que de remonter.

Aora se pencha en diagonal pour essayer d’attraper une longue tige souple qui pendouillait jusqu’au sol plus bas, les ongles solidement insinués sous une fissure de l’écorce. Un grognement inquiétant lui fit jeter un coup d’œil derrière son épaule, en direction de Yeb. Instinctivement, elle savait déjà ce que c’était que ce bruit. Optimistiquement, elle tabla sur une autre raison. Dans les holofims comiques, ce genre de borborygmes grondants bons pour faire sursauter toute la troupe à point nommé, effrayer les oiseaux et détaler les lapins, montait toujours du ventre d’un protagoniste affamé. Jugeant Yoni trop chétive pour produire un tel phénomène, la Twi’lek reporta ses soupçons sur l’Ewok qui tenait le parfait profil du coupable. Mais en fait, pas du tout.

*………………*

Oh, non ! Si le pauvre Gruüt était déjà les tripes à l’air entre les griffes du prédateur ?! Après s’être enfilé un tel morceau, le maalraas serait certainement calé…Il n’avait pas besoin de faire des réserves de graisse. Vu la nature efflanquée de l’archétype de l’espèce, la maigreur était le top du top chez ces affreux félins. Il n’aurait même pas à se mettre en rogne pour protéger sa pitance. Loin des envies de la jeune fille de lui retirer la viande de la gueule, ce n’était pas dans ses mœurs de picorer dans les assiettes des autres quand elle savait que ces autres accueilleraient la tentative d’un planté de couteau. Ou de crocs, en l’occurrence. Alors quoi ? Le cannok avait rejoint sa harde ? Le maalraas sentait le mâle concurrent en la poileuse personne de Yeb ? Il ne fallait pas grogner un cran plus fort dans ces cas-là ?

Au terme de ses réflexions éclairs, la fillette, championne dans l’art de la décampe, décrocha de sa ceinture le sabre que lui avait donné la Pantoran et poussa cette dernière en sens inverse, prenant un départ aussi vif qu’un squall traqué dont elle partageait les pupilles dilatées. Ses jambes pédalaient à toute vitesse et elle garda l’épaule de Yoni dans sa poigne pour être sûre qu’elle pédalât aussi bien. Ce pauvre Yeb serait le premier à y passer, elle ne voulait pas en plus sacrifier sa coupine de clan aux instincts territoriaux/primaires/sadiques du fauve pelé. Elle ne savait pas trop comment s’en sortirait sa conscience. Ce qui était sûr, c’est que les maîtres feraient pire que la tancer et froncer les sourcils quelque fût l’addition en fin de chasse. Un ou deux ou trois, il y aurait toujours un mort en trop au total.

Saperlotte !
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Le sang glacé par la menace, elle suivit le regard de la Twi’lek et fixa Yeb à son tour sans trop savoir ce qu‘elle attendait, sans trop savoir pourquoi. Les rouages de la pensée bloqués. Il avait des réponses, mais pas celles qu’elle aurait voulu entendre. Un maalraas, peut-être. Elle qui avait craint de marcher sur la queue d’une bête sauvage alors qu’elle quittait à peine les murs de son Temple avait du mal à y croire maintenant qu’ils se trouvaient loin sous le couvert des feuillages. Ou bien était-ce qu’elle repoussait la réalité ? Courir, s’enfuir ? Est-ce qu’ils savaient seulement s’ils partiraient du bon côté, sans danger, vers la clairière ? Et s’il y avait d’autres animaux occupés à y paître entre temps ? Et s’ils n’étaient pas en train de tomber dans un piège tendu par deux maalraas ou trucs grondants ?

La poigne d’Aora qui la poussait sur le chemin du salut la surprit et sa bouche s’ouvrit sur un cri muet, transformé en hoquet. La Pantoran se démena pour organiser ses jambes correctement et suivre les foulées précipitées de son amie. Sa tête pivota vers l’arrière à plusieurs reprises pour vérifier que Yeb était toujours là, craignant à chaque vérification de le voir aspirer dans un paquet de fougères. Elle cessa son manège quand elle faillit trébucher sur le sol irrégulier. Il lui sembla voir des têtes aux dents formant comme un étrange bec tranchant émergées un peu partout dans la végétation. Elle ferma les yeux quelques secondes seulement pour se retrouver quasiment précipitée au sol lorsqu’Aora la lâcha une fois au centre de leur point de ralliement. Emportée par son élan, elle pédala maladroitement jusqu’aux empreintes d’une meute d’animaux remarquées tout à l’heure.

Écartant ses cheveux violets de ses yeux, elle remonta la piste du regard. Est-ce qu’ils ne feraient pas mieux d’aller retrouver le troupeau d’animaux qui avait fait ça pour se placer sous la protection du nombre ? Certes, il y avait toujours le risque de se faire piétiner par ledit troupeau en colère en leur amenant un prédateur naturel droit dessus et c’était retourner dans la jungle, mais est-ce qu’ils allaient pouvoir tenir ce rythme infernal jusqu’aux murs d’enceinte ? Deux pieds contre quatre pattes ?

Elle chercha alentour. Aucune trace de leur poursuivant. Même s’il n’avait fait que feuler dans son sommeil, le ventre rond d’un cannok entier, Yoni trouvait fondamental d’avoir mis de la distance entre eux et une créature au fort potentiel dangereux. Pourtant…

-On ne va quand même pas rester là à attendre de voir s’il nous suit, n-non ? S’il nous rattrape ? On ne va quand même pas essayer de l’affronter ? Si ça se trouve, il attend quelque part qu’on essaye de s’en aller pour nous sauter dessus ? Et qu’on ne puisse jamais rentrer au Temple ?? Et qu’on meurt là ??? On est coincé !

Elle frappa du talon contre l’herbe écrasée, chassa un insecte ailé de sa joue enluminée décolorée sous le barbouillage doré. Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix marchait mieux en salle de méditation.

-Qu’est qu’on f-shhht ! D’où ça vient ce bruit ?!
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Heureusement pour moi, mes deux compagnes s'étaient enfuies en vitesse suite à ma demande ... ce que je ne tarderais pas à faire ! Je regardais dans la direction des jeunes padawans : la route n'était pas difficile à suivre ... et à retrouver en cas de continuation de poursuite du vilain cannok. Je commençais donc à poursuivre mon chemin, accélérant petit à petit ma course, tout en gardant une réserve en cas d'attaque et de poursuite du prédateur.
D'après mon ouïe, il était encore loin lorsqu'il avait feuler ... j'avais donc un peu de temps devant moi pour brouiller les pistes, tournant sur moi même, marchant dans une autre direction pour faire des traces, et revenir un peu en arrière, tout en marchant sur mes anciennes traces pour ainsi déboussoler l'animal : Je n'étais pas sûr que ça fonctionnerais parfaitement, mais si ça faisait perdre du temps au félin, c'était déjà ça de gagné !

Un bruissement de feuillage derrière moi me fit tourner la tête, et je vis un bout de fourrure tacheté ... l'animal était donc plus rapide que je le pensais ! Je me remis donc en route, courant de toutes mes forces pour arriver à la clairière qui n'était plus bien loin ... Au loin je pouvais voir la jeune twi'lek qui regardait dans ma direction et la jeune pantoran qui était tombé par terre. Elles avaient donc atteint la clairière, réduisant ainsi les avantages du maalraas.
Sur le côté, j'entendis de léger bruissement de fougères, signe que l'animal avait commencé sa traque, courant sur le côté pour tenter de me rabattre dans la jungle pour ainsi m'attraper plus facilement. En tant que chasseur, cette technique m'était familière, donc je pris sur moi, essayant de retenir mon instinct de survie qui me poussait à m'enfoncer dans la jungle pour espérer trouver un refuge. Mon coeur battait la chamade, mes yeux pleuraient tout seuls, mes poumons étaient en feu et mes jambes que douleurs : C'était la première fois de ma courte existence que je vivais quelque chose comme ça ... et je n'aimais pas ça ! Peu d'ewoks ayant été pris en chasse par un prédateur félin, rencontré comme ça sans aucune préparation, pièges ou autres, n'étaient revenues vivant pour en parler ...
Le prédateur, voyant que sa technique de rabattage ne fonctionnait pas, commença à se rapprocher de moi ... et je dus prendre encore plus sur moi pour continuer tout droit, vers le "refuge" de la clairière, où l'animal serait à découvert ... Plus que quelques mètres, ... et mes compagnes ne semblaient pas avoir encore repérées le danger ... trois mètres ... mes jambes me faisaient si mal ... et l'animal sort des fourrés pour courir plus rapidement sur le chemin que notre fuite avait crée ... deux mètres, je peux presque entendre le souffle de l'animal ... un mètre, la clairière semble si proche ... et l'animal se prépare à sauter ...


J'hurlais aux padawans :

-"Animaaaaal arriver !"

Et en disant ça je me jettais sur le sol en me mettant en boule et roulant sur l'épaule pour ne pas trop me blessé, espérant aussi ainsi surprendre le maalraas pour que dans son bond il me rate et débouche sur la clairière, mais suffisamment loin de mes amies pour ne pas qu'il s'attaque à elles !

[Je pense que c'est potentiellement le début du combat ... donc si un MJ pouvais lancer les dés ... si les dés nous utilisons bien entendu ! : Mon action est une esquive sur le côté à l'aide du roulade pour éviter le monstre et ne pas trop l'approcher de Yoni et Aor'ashar]
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[Désolé de cet affreux double-post ... mais il fallait bien que j'lance un dé ^^ Merci Ao Wink]

Je lance donc un Dé 6 pour esquiver la bestiole dans les règles de l'art !
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Esquive réussie !
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Yoni avait tout le souffle qui manquait à la Twi’lek. La main sur le cœur, elle n’osait pas se pencher vers l’avant, malgré son point de côté, de peur de voir son petit palpitant fébrile atterrir sur l’herbe au prochain rebond. Il y aurait des passages à couper au montage : remplacer la minute pessimiste de la Pantoran par une exhortation au courage et rajouter un plan où l’on apercevrait Aora stylisant une posture guerrière très épique, le faisceau de la lame artistiquement mêlée aux rayons de l’astre solaire. Économisant son souffle, elle agita négativement le doigt face aux idées noires de sa condisciple et serra le poing en contractant son biceps imperceptible. Il était important que Yoni s’imprégnât de l’idée qu’ils étaient trop balèzes pour finir dépiécés, dévorés, digérés. Aor’ashar se trouvait aussi trop smart et pleine d’avenir. Elle comptait énormément sur la maîtrise de la jeune fille en cas de pépin parce qu’elle ne savait pas trop ce qu’elle-même pourrait envisager comme plan d’attaque. Ou plan de fuite.

Ses prunelles dardées sur la trouée clairsemée entrouverte sur l’impénétrabilité des feuillages, la fillette essoufflée chercha le troisième protagoniste hors-champ. S’il n’arrivait pas presto, effectivement, ce n’était pas la peine de prendre racine. Un tel retard voudrait plutôt dire qu’elles devraient s’activer à retrouver le chemin du Temple parce que Yeb n’était pas suffisamment dodu pour gaver le carnivore à lui tout seul. Ce ne serait pas optimiser son sacrifice ni l’honorer en restant à se lamenter sur son triste destin. Tout ça parce qu’il avait des plus petites jambes et n’avait pas rugi assez fort. Il serait tout de même mort en accord avec ses principes, en Jedi, et comme un homme, en protégeant les demoiselles.

Son pouls quelque peu stabilisé, elle se tourna vers Yoni en espérant arriver à la convaincre de lever le camp sans l’Ewok s’il ne revenait pas très vite. Genre là. Tout de suite. Elle n’était pas opportuniste au point de se dire qu’envoyer un deuxième amuse-bouche au maalraas lui assurerait des chances supplémentaires de s’en sortir. Elle lui rendrait son sabre laser si l’autre cœur de Jedi voulait braver l’animal pour récupérer une carcasse d’Ewok, mais Aora repartirait vers le Temple. Elle avait encore une famille, elle. Un père qu’elle aimait et respectait beaucoup plus que tout ce qu’il y avait sur Ondéron pour choisir d’y mourir quand elle devait vivre pour lui. Et il y avait tellement de choses qu’elle voulait découvrir !

-Je pense que…, amorça-t-elle avant de s’interrompre, les sens aux aguets, le sang encore battant à ses tempes et la main refermée sur son cher bracelet pour l’empêcher de tinter.

Elle vit Yeb rouler comme une boule et le félin passer au-dessus de sa tête. Oh là là ! Dire qu’il leur avait assuré savoir s’y prendre avec les animaux ! La prochaine fois, elle demanderait à l’intéressé de prouver ses capacités sur un pinson avant de s’embarquer dans une excursion ! Elle aurait dû se méfier en apprenant que ce n’était pas un vrai Wookie !

En attendant, l’affreuse bestiole était dans son périmètre rapproché ! Fort heureusement, l’Ewok l’avait amenée assez loin, trop loin pour que la jeune Twi’lek osât tenter quoique ce fût d’offensif. Sa témérité ne se déclarait que contrainte et forcée. Pour le moment, elle s’estimait menacée, mais pas encore en danger de mort. Non. Et elle tenait à conserver cet avantage. Alors il ne faudrait pas compter la voir inconsciemment charger le monstre, le sabre en l’air,en braillant d’une voix trop argentine pour coller les chocottes à une créature qui avait des dents plus grandes et plus pointues que les siennes.

Le maalraas s’était retourné vers sa proie loupée en grondant sourdement, mais en deux sauts, peut-être trois, il pourrait être sur les deux jeunes filles à qui il avait d’abord jeté un long coup d’œil pour s’assurer de leur position statique. Oh là là ! Il n’allait quand même pas manger leur compagnon sous leurs yeux ébahis quand même !

La gamine se débattit avec sa tunique à capuche pour la faire passer au-dessus de sa tête, sans retirer sa large ceinture ni lâcher son arme, la fit tournoyer et l’expédia devant elle. Ses longs doigts se distordirent d’une étrange façon alors qu’elle essayait de prolonger l’élan du vêtement tourbillonnant avec un flot de Force jusqu’au museau du félin hideux.


[Aor’ashar utilise télékinésie pour aveugler/distraire le maalraas avec sa tunique]
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Télékinésie d'Aor réussie : la tunique gêne momentanément le cannok, mais cela ne le retiendra pas longtemps...

Aor' : -20 PF.
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Loin de partager les convictions d’Aora, Yoni était à peu près certaine que ses os blanchiraient au soleil de la clairière. Si des charognards ne les emmenaient pas aux quatre coins de la jungle planétaire. Il y avait quelque chose d’extrêmement poignant dans cette certitude de vivre ses derniers instants sans trop savoir quoi en faire. A part une légère envie de sorbets…

Sa tête rentra dans ses frêles épaules comme si elle avait eu à éviter le félin à la place de bientôt feu son camarade. Le souffle coupé, elle vendit la peau de Yeb avant de le voir tuer, paralysée de stupeur et d’effroi. Que pourraient-elles faire en un quart de seconde pour lui porter secours ? Horrible ! Mais…Yeb était entier ! C’était un miracle ! A sa place, elle n’aurait jamais pu se servir de sa chute aussi bien. Si la Pantoran s’écroulait, cela voudrait dire que le dîner était servi pour le prédateur. Un miracle vraiment ! Mais pour combien de temps encore ? Le félin détailla les apprenties Jedi côte à côte comme un tireur d’élite tiendrait en joue deux belles cibles dans l’expectative. Il demeura sur son premier choix. Plus proche. A porter de griffes.

Elle n’eut pas le temps de se demander à nouveau quoi faire que sa compagne Twi’lek était déjà en train de…se déshabiller ? L’esprit ankylosé par la peur, Yoni ne voyait pas du tout où voulait en venir la fillette violette. Même en courant très vite, jamais la Twi’lek n’arriverait à interposer son sabre entre la gueule du fauve et le poil de Yeb. C’était impossible ! A moins que…si elle parvenait à rassembler son peu de courage, elle pourrait peut-être apercevoir une solution. Mais la novice ne s’était jamais retrouvée dans une situation aussi désespérée jusqu’à aujourd’hui. Même l’attaque du Temple ne lui avait pas laissée un tel sentiment de faiblesse. Il n’y avait aucun maître sur lequel compter. Seulement eux trois.

La tunique tournoyante jaillit comme un éclair d’espoir. Bien sûr ! À défaut d’être débarrassée de tous ses doutes, Yoni s’en trouva rassérénée malgré les feulements coléreux du maalraas qui ne parvenait pas à se dépêtrer du tissu animé. La distraction d’Aora pourrait même lui faciliter les choses. Si elle parvenait à suffisamment se concentrer avant que l’animal ait eu le temps de déchiqueter la tunique. La Pantoran tenta de repousser un peu plus loin ses peurs qui minaient sa détermination, plus particulièrement celles instinctives que lui causait la proximité d’un prédateur dangereux et la peur radicale de la mort. Elle leva sa petite main à son tour, canalisant un flux impalpable pour repousser l’horrible bestiole loin d’eux. Le maalraas furieux se dressa sur ses deux pattes arrières. Yoni essaya de le faucher totalement en le déséquilibrant.

-L-Laisse-nous tranquille ! Va-t-en !

[Yoni essaye de retourner le félin sur le dos comme une tortue avec télékinésie]
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Télékinésie de Yoni réussie : le maalraas est renversé. Il se débat un instant, vous laissant du temps... Un petit peu.

Yoni : - 20 HP.
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Tout était passé si vite ... si bien que je ne compris pas tout de suite que ma roulade m'avait sans doute sauvé la vie ...
Etant toujours par terre, mi-accroupi, mi-allongé, j'avais été étonné de ne pas me faire sauter une nouvelle fois dessus par l'affreux animal. Je me relevais donc, en entendant de nombreux feulement, puis, me retournant sur la source des bruits, je vis l'animal avec un manteau sur le visage, puis se faisant retourné à l'aide de la Tscumba-Force : Comme quoi être un jedi, même padawan, c'est utile !
Pourtant, je savais fort bien que nous n'étions pas tiré d'affaire ! Il fallait emmener soit l'animal autre part, soit le tuer ... mais je ne me voyais pas le tuer ... cette pauvre bête ne tentait que de survivre ... en me chassant mes compagnons et moi, mais je savais bien que le maalraas devait suivre son instinct animal ... instinct que nous les ewoks avions réussi à mettre au second plan ...
Pendant que l'animal continuait de se débattre pour se remettre dans une position digne d'un chasseur, je me retournais vers mes camarades padawans, qui étaient assez éloigné de moi ... pour déclarer d'un ton le plus léger possible pour ne pas énerver encore plus le félin :


-"Yeb avoir peut être idée ! Si Yeb pouvoir montrer à animal traces d'autres animals ... peut être que prédateur vouloir changer cible ... mais pas sur que cela marcher ... Donc préparer pierres ou autres pour assommer animal !"

Pour cela il me fallait un bâton ... il était bien dommage que dans ma course folle pour fuir le chasseur j'avais laissé tomber ma branche ... Je regardais donc autour de moi ... mais il est vrai que dans les clairières les branches sont plutôt rare... pourtant un bout de bois se présenta sous ma patte : Il n'était pas solide et se romprais sans doute au premier assaut contre le félin, mais ça suffirait sans doute pour se que je comptais faire. Je me baissais donc pour ramasser la branche, puis commençais à me diriger vers le félin en tapant avec ma branche sur le sol, puis reculant vers la clairière : Je devais attirer son regard et son attention ! Je me mis donc à parler d'une voix douce et mélodieuse, parlant dans mon langage natale :

-*Viens, suis moi, Ô grand chasseur de la forêt,
Suis l'ewok, qui t'aideras à trouver ta pitance
Viens, suis moi, et surtout ne reste pas à l'arrêt
Suis l'odeur des autres proies et danse, danse
Que le ballet de la chasse commence bientôt
Et prouve que l'ewok et toi Ô Grand chasseur
Unis, nous pouvons être amis ou compagnon tantôt
Et faire ainsi de grandes prouesses pendant des heures*

Cette petite ode, m'avais fortement servi autrefois, mais je ne l'avais utilisé qu'uniquement pour attirer des petits animaux, et j'étais l'un des seuls ayant accompli cette prouesse dans mon village ... et c'était sans doute l'une des raisons de mon choix de ne pas tuer les animaux ... Mais allait elle fonctionner sur l'animal ? Et il était déjà sur pied, débarrassé du manteau de la jeune twi'lek ... Et je me préparais tant bien que mal à subir l'assaut de l'animal, sans faire de geste brusque ou agressif ... me préparant à utiliser mes pouvoirs de la Tschumba-Force, pour attraper une pierre par la pensée et la jeter sur l'animal ... uniquement en cas d'attaque.

[Je lance un premier dé pour attirer l'animal à l'aide de mes mouvements doux et à ma voie mélodieuse (Utilisation de ma compétence "Langage des bêtes"), et qu'il me suive au centre de la clairière où il pourra apercevoir les multiples traces de pas des autres animaux, pour qu'il change de cible ...
Je lance un second dé en cas où ma technique ne fonctionne pas ... pour attraper grâce à la télékinésie une pierre et l'envoyer dans la direction de la tête de l'animal]
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