Invité
Anonymous
Suite de [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Ils atteignirent bientôt la capitale galactique. Lizi, confortablement installée dans son fauteuil de pilotage, baissa le levier d'hyper propulsion d'une main experte, et les longues lignes se transformèrent en autant de point lumineux, autant d'étoiles perçant l'obscurité du ciel. Ils contournèrent Corusca, la petite lune de la planète, et pénétrèrent dans l'essaim de vaisseaux permanents qui entourait cette planète ville qui ne dormait jamais. Elle longea quelques instants le flanc d'un gros croiseur de transport Gozanti avant de s'insérer dans la file de navette.

Etant donné son tonnage, elle devait passer à la douane d'abord. Les gros vaisseaux de transports étaient trop longs à fouiller, et rarement à portée des contrebandiers, et ils ne pouvaient pas vérifier chaque navette individuelle, car ce serait trop long tant elles étaient nombreuses, et les prises n'étaient pas assez importante pour que ça en vaille la peine. Ils ne pouvaient pas tout fouiller, sinon le trafic de la capitale aurait été très rapidement engorgé... Du coup, les navettes moyennes et les transports légers étaient la cible favorites des douanes, car il s'agissait des vaisseaux préférés des contrebandiers. Lizi s'en fichait de toutes façons, car aujourd'hui elle ne transportait que des marchandises officielles, à savoir des peaux de banthas, un peu de matériel électronique et Arkel (de loin la marchandise la plus bavarde !).
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


La jeune femme prit son mal en patience. Elle savait qu'il ne fallait pas être pressée ici, et ce depuis longtemps... Finalement, ils passèrent les douanes sans même être contrôlés (ils n'arrivaient à fouiller que la moitié des navettes) et pénétrèrent dans l'atmosphère de Corsucant. Arkel lui indiqua une plateforme où se poser, près d'une grande structure qu'elle supposa être le temple jedi. Elle éteignit les moteurs de son vaisseau, déconnecta la majorité des systèmes et le laissa en veille. Elle n'était pas presser, elle n'avait donc pas vraiment besoin de laisser a navette en standby, et brûler son carburant pour rien. En plus, peut être qu'Arkel l'inviterait à prendre le thé ?

Dehors, il y avait deux hommes qui les attendaient, avec leurs bures de jedi ridicules. Vraiment, ils ressemblaient plus à des ermites qu'à des défenseur de la paix dans cet accoutrement. Normalement, les héros avaient un vrai uniforme, non ? Ils échangèrent quelques mots avec Arkel, que Lizi n'écouta pas. Il ne s'agissait pas de ses affaires, donc elle ne s'en mêlerait pas. D'ailleurs, elle attendait juste qu'on lui paye le reste de l'argent qu'on lui devait et elle disparaitrait aussitôt. Pourtant, son oreille entrainée parvint à saisir quelques mots comme "mandat d'arrêt" et "se laisser arrêter". Mais parlaient-ils d'Arkel ou bien du sénateur ?

Elle la réponse très tôt, car des flics ne tardèrent pas à envahir la plateforme, déclarant que son client était en état d'arrestation. Qu'est-ce que c'était encore que cette nouvelle histoire ? Alors qu'elle tentait d'analyser la situation pour savoir si elle ferait mieux de partir en courant ou de se laisser faire (Lizi étant un peu paranoïaque, elle était sûre que les policiers allaient aussi l'embarquer), Arkel lui demanda :

- Lizi, vous me faites confiance ?

La contrebandière se mordit la lèvre. Sa première réaction aurait été de dire non. Seulement, tout bien réfléchi, elle se demandait s'il n'était pas digne de confiance. Il lui avait sauvé la vie, ce qui n'était pas rien. Et puis il y avait toujours l'argent. Si le jedi était arrêté, elle risquait de ne jamais pouvoir toucher ses 10.000 crédits... Elle regarda Arkel de ses yeux verts, d'un air indécis et un peu désemparé. Finalement, elle lâcha :

- Je suppose que oui...

Que pouvait-il avoir derrière la tête ? Elle n'en savait fichtrement rien. Ah, ces jedi !
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Le jedi lança à la pilote un regard clairement désolé, puis sembla se faire comprendre des deux hommes en bure, face à eux. D'un geste rapide il venait de se placer derrière Lizi et entoura sa taille de son bras gauche, la collant contre lui. Sa main droite ne la toucha pas, pourtant le blaster de la contrebandière s'enfuit comme par magie et finit sa course dans la main libre du jedi, le canon pointant dangereusement la tempe de Lizi.

« N'avancez pas où je la tue. »


Au même moment les deux jedis brandirent leurs sabre, l'un vert et l'autre jaune mais ils semblaient ne pas vouloir agir pour sauver la jeune femme. Ils suivirent de près le duo sans tenter quoi que ce soit. Arkel passa alors parmi les rangs de policiers, vérifiant que personne n'oserait agir. Puis ils passèrent les portes et s'évanouirent dans les couloirs de la tour.
Il s'attendait à une belle engueulade de la part de la contrebandière qui aurait certainement apprécié à sa juste valeur le fait d'avoir été prise en otage. Il la relâcha et lui rendit son blaster une fois qu'ils furent seuls.


« Désolé. Bon on va sortir d'ici... »


Il commença à partir en courant mais la jeune femme semblait hésiter.


« Oubliez votre vaisseau, il va rester sous la bonne garde de mes amis. Il ne lui arrivera rien. »

Les deux jeunes gens partirent donc sans attendre leur reste, ils avaient une bonne cinquantaine d'étages à descendre alors que l'alarme commençait juste à résonner sur place. Le jedi bifurqua sur la gauche avant d'ouvrir une porte.

« Je crois que l'ascenseur n'est pas une bonne solution. Vite les escaliers. »


Mais dans la grande cage d'escaliers se trouvait déjà les flics. On pouvait les entendre qui montaient les marches quatre à quatre. Ils seraient vite bloqués si ils ne changeaient pas de direction. Quelques étages plus bas, ils rentrèrent vers le centre de la tour avant que le jedi n'entraine Lizi dans une pièce aux grandes fenêtres. C'était des bureaux vides. Arkel semblait réfléchir tout en regardant par la fenêtre.

« Bon, c'était pas comme ça que j'avais prévu les choses. Il va falloir une planque dans les quartiers où personne ne viendra m'embêter... »

Mais on frappa à la porte qu'il avait verrouillé après leur entrée. Ils purent entendre au loin:

« Ils sont là, amenez le bélier. »


Le jedi alluma son sabre mauve et fit exploser la vitre d'un coup puis il tendit la main à Lizi tout en regardant plus précisément vers le sol, invisible à leur hauteur. La porte ne tiendrait plus très longtemps, aussi sans attendre il attrapa la jeune femme et l'attira vers lui. D'un bond il sauta par la fenêtre et se laissa tomber dans le vide. Bon il est clair que la moindre erreur d'interprétation de la Force et ils finiraient en deux magnifiques crêpes quelques centaines de mètres plus bas. Ils filaient à une allure vertigineuse, croisant les nombreux speeder et autres navettes. Puis le jedi chercha un grappin dans l'un des petits sacs à sa ceinture et l'envoya contre le mur, ils furent presque immédiatement renvoyé vers la tour. Les deux pieds en avant, le jedi et Lizi traversèrent une vitre et terminèrent leur vol dans un nombre conséquent de matelas, faisant voler les plumes des oreilles et dans un bruit sourd. Le jedi se redressa rapidement et sourit à la jeune femme.

« Et bien on a eu de la chance, cette chambre n'a pas bougé depuis ma dernière venue. C'est ici que se reposent les pilotes quand ils ont peu de temps avant de devoir repartir. Mais on est pas encore sortit... »

Il traversa la tour aussi discrètement que possible avec la jeune femme près de lui, puis trouvant le bon côté, c'est à dire l'ouest, il ouvrit une nouvelle fenêtre en sauta à nouveau dans le vide. Ils étaient à quelques étages du sol, et cette fois le Jedi retomba bien sur ses pieds, toujours avec Lizi dans ses bras. Ils étaient juste à côté d'une ruelle dans laquelle ils pouvaient s'évanouir discrètement. La police arrivait par le côté opposé, cela leur laissait une certaine marge. D'abord s'éloigner puis trouver un endroit où se poser.
Invité
Anonymous
Arkel la regarda d'un air étrange, puis lui sauta dessus et fit mine de la prendre en otage. Elle se doutait bien que c'était de la comédie, mais c'était tout de même un sacré acteur ! Lizi dut se maitriser pour ne pas donner un coup de boule en arrière et lui casser le nez par pur reflexe. Il vint lui enserrer la taille d'un bras de fer. Elle aurait bien aimé qu'il fasse ça dans d'autres circonstances, dans un lit par exemple, mais elle ne pouvait pas tout avoir... Il lui posa son propre blaster sur la tempe, alors qu'elle ne l'avait même pas sentit quitter son holster. Il aurait pu faire un très bon pickpocket ! N'empêche que Lizi, surprise au début, n'aimait pas la tournure que prenait les choses. Elle n'avait pas besoin de faire semblant d'être apeurée, elle l'était vraiment. Si jamais les policiers décidaient qu'elle ne constituait pas un otage valable, elle servirait plus de bouclier humain que de véritable otage...

Le jedi l'emmena à l'intérieur du temple jedi. Une fois seuls, il lui rendit son arme et la lâcha. La jeune firrerreo ne lui dit rien, mais son regard disait clairement que dés qu'ils seraient au calme, il s'en prendrait plein, mais alors plein la gueule, ne serait-ce que pour l'avoir forcé à abandonner son vaisseau chéri. Et encore, la pauvre n'avait encore rien vu de ce qu'il allait lui faire subir !

Toujours poursuivis par la police, ils se retrouvèrent coincés dans des bureaux. Qu'est ce qu'Arkel allait encore pouvoir inventer pour les sortir d'ici. Elle était sûre qu'il avait une idée derrière la tête, c'était un petit gars plein de ressources. Par contre, elle était aussi presque sûre qu'elle n'allait pas aimer ce qu'il allait faire. Et l'avenir ne pouvait que lui donner raison. Sans véritable but apparent, alors que les flics tentaient de défoncer la porte derrière eux, le fugitif fit exploser la fenêtre à l'aide de son sabre laser. Il saisit Lizi par le poignet, et puis sauta. Le fou !

La contrebandière était terrifiée. En chute libre, elle se cramponna de toutes ses forces à l'homme, en hurlant de façon suraigüe. Pourquoi avait-il sauté ? Pire, pourquoi l'avait-il entrainé dans sa chute ?! Merde, s'il voulait se suicider, il pouvait le faire tout seul ! Ses poumons se vidèrent rapidement. D'une respiration haletante, elle les remplit à nouveau, puis cria une nouvelle fois. Elle n'avait pas particulièrement le vertige, mais elle ne voulait pas mourir ! Elle voyait le sol se rapprocher très vite. L'impact leur serait probablement mortel et sans trop de douleur (enfin, aussi peu que pouvait provoquer la dislocation de tous ses organes internes). Elle ferma les yeux, littéralement terrifiée. Finalement, elle ne regrettait vraiment qu'une chose dans sa vie : avoir croisé le chemin d'un chevalier jedi nommé Arkel...

Lorsqu'elle rouvrit ses yeux verts, elle se trouvait à l'envers sur un matelas défoncé. Elle avait l'impression qu'on lui avait retourné les tripes, un peu comme après avoir fait plusieurs tonneaux sans compensateurs inertiels. Ils n'avaient pas fini en crêpe, et ça c'était plutôt une bonne chose. A priori, le jedi les avait sortit de la chute grâce à l'aide d'un grappin ou quelque chose du genre. Toujours affalée, Lizi le regarda sourire, les yeux encore écarquillés de terreur, la respiration irrégulière et sifflante. Ses muscles tendus refusèrent de bouger durant quelques secondes. Elle même hésitait à présent à suivre ce fou. Pourtant, elle n'avait plus vraiment le choix...

Un nouveau saut (décidemment, Arkel devait aimer cela !), et ils furent à l'extérieur. Un peu traumatisée par ses récentes expériences, elle se laissa guider par Arkel dans une petite ruelle calme. Elle mit une bonne minute à reprendre ses esprits, se promettant qu'elle en ferait bien baver à Arkel quand elle le pourrait. Plus habituée que lui dans l'action de semer les forces de sécurité, ce fut elle qui le guida. Ils trouvèrent vite un turbo-ascenseur, mais ne le prirent pas, trop évident. Ils en laissèrent passer un second, puis prirent le troisième. Ils descendirent de 50 étages, sortirent, prirent un nouvel ascenseur, et descendirent de 100 étages supplémentaires. Un nouvelle ascenseur, une nouvelle descente d'une centaine d'étages. Il fallait d'abord se débrouiller pour s'éloigner suffisamment du temple ce qui était fait.

Lizi reprit alors ses repères. Elle connaissait un peu la ville pour y avoir séjourner lors de nombreux voyages. Elle dégota un plan sur une borne électronique. Une heure après, Arkel et elle se trouvait à la terrasse d'un bar, dans un secteur de classe moyenne de la ville, ni trop pauvre mais clairement pas aisé, mais qui avait quand même le mérite d'avoir quelques rayons de soleil qui filtraient entre d'immenses tours. Elle se laissa tomber sur une chaise et se mit à masser ses jambes meurtries. Elle lança un regard noir à son compagnon d'infortune.

- J'ai l'impression que votre affaire a foiré sur toute la ligne... grogna-t-elle.

Elle était visiblement de mauvaise humeur. Arkel allait devoir être prudent s'il voulait ne pas s'en prendre une.

- J'espère pour vous qu'il y a toujours une possibilité que je touche mon fric, sinon je vous balance par dessus la balustrade de cette terrasse. Vous avez l'air d'aimer la chute libre, non ?

Elle s'arrêta un instant pour étirer ses jambes dans un gémissement.

- J'ai loué une chambre pour la nuit au patron, à vos frais bien sûr. On se connait d'assez longue date, je pense pas qu'il nous balancera aux flics. De toutes façons, il ne sait pas qu'on est recherchés...

Elle s'arrêta un instant, puis dit, comme si la question était évidente :

- Et maintenant ?
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Après avoir quitté le Temple, ce fut Lizi qui prit les rennes de la fuite. Ensemble ils traversèrent rapidement les quartiers du centre politique de Coruscant pour terminer leur petite course dans un secteur de classe moyenne, à la terrasse d'un bar quelconque. Il s'attendait à une vraie tempête à présent car le plus difficile n'était pas de fuir une police désemparée ou des jedis qui n'avaient aucune envie de lui courir après, mais bien ce que pouvais lui réserver lizi. Pour l'instant elle se contentait de grogner, certainement pour mieux préparer le terrain. Le chevalier ne lui en tenait pas rigueur. Qui sait comment il aurait réagi si elle avait été la jedi et lui la pauvre victime de cette descente infernale. Mais Arkel ne s'avouait pas vaincu.

- Oui le sénateur a un coup d'avance maintenant. On va donc essayer de rattraper ce retard. Mais je n'aurais plus d'appui officiel, enfin cela ne me changera pas vraiment de ces derniers mois.

Il regarda en contrebas pour voir si quelque chose serait à même d'amortir sa chute.

- Hum, là non, je n'ai rien à part un landspeeder pour me rattraper. Mais ne vous inquiétez pas pour l'argent. Je n'ai pas abandonné... Au fait, désolé pour tout à l'heure, mais je n'avais vraiment pas le choix.


Lizi semblait un peu plus calme. A croire qu'Arkel avait toujours eu la faculté de s'en sortir avec les fauves les plus sauvages. Donc ils resteraient ici le temps qu'il faudra... Bien loin de s'occuper des problèmes d'intendance il réfléchissait déjà à la suite.

- Oh, vous savez la police ne s'occupe pas des jedis mais demande à l'Ordre de laver son linge salle en privé. Et je doute qu'un de mes camarades ait l'envie de me courir après. Ils attendent certainement que je les recontacte. Bon après, il reste les médias. Si ils ont été informé de l'affaire, ils vont adorer.

La dernière question était celle qu'il attendait. Et même si il n'avait aucune certitude, on peut dire qu'il restait confiant. Souriant à lizi il commença à lui dévoiler la suite de son plan.

-J'ai un ami Bothan dans le coin, on va aller le voir, il va pouvoir nous renseigner. Une fois que je saurais quelles options il me reste, on agira, vous aurez ce pourquoi vous êtes là et vous pourrez récupérer votre vaisseau.

Il finit son verre et paya la consommation puis fit signe à Lizi de le suivre. Ils changèrent de secteur bien qu'après une petite heure à peine ils furent arrivés à destination. Ils étaient dans le même type de zone, très commune, comme la majeur partie de Coruscant. Le temple était vraiment dans une zone de nantis. Ils devaient juste éviter de trop se faire remarquer et Lizi qui devait avoir l'habitude de rarement frôler les patrouilles de police put admirer les qualités d'Arkel dans ce domaine. Dans la foule il se mouvait avec une agilité incroyable et même sans capuche sur la tête, personne ne semblait le reconnaître.
Ils arrivèrent devant un immeuble lambda, comme il y en a des millions sur cette planète, et le jedi sonna à un interrupteur. Une voix demanda de qui il s'agissait et le jedi se présenta simplement. On lui ouvrit. Ils grimpèrent au 2ème étage par les escaliers et une porte s'ouvrit quand ils furent sur le palier. Le bothan qui les invita à entrer chez lui semblait dans la même tranche d'âge qu'eux, même si il dégageait une certaine expérience. Lizi put voir qu'il s'entendait bien avec le chevalier. Ils parlèrent pendant bien dix minutes de tout et de rien avant d'en arriver au sujet le plus important.


-Mais dis moi Arkel, je crois que tu as fait la une des holoinfos.


-Décidément c'est une habitude ces jours-ci. Fa'yk, j'ai besoin que tu me renseignes sur le sénateur de Lorrd: Arvas Drevan. Il faut que je le vois, en tête à tête, si tu vois ce que je veux dire. Trouve moi tout ce qui peut m'intéresser, comment m'introduire dans son bureau ou ses appartements, si il y a des hommes de confiance où si il est entouré de fidèles. Enfin tu connais le topo. Et ce, le plus tôt possible... Tu peux faire ça pour moi ?

-Ouais, vais te dégotter tes renseignements, mais faudra qu'un jour tu penses à me payer mes extras hein ?! Bon et sinon, je vous retrouve où les tourtereaux ?

Le jedi ne fit aucune remarque et lui répondit dans le même ton que précédemment. Il lui donna le nom du bar et qu'il pourrait les y retrouver normalement. Le Bothan leur donna rendez-vous le lendemain dans la soirée. Puis ils prirent congé et revinrent à leur point de départ alors que la nuit arrivait.

De retour à l'hôtel, ils dinèrent dans le bar avant que le Jedi ne monte dans la chambre. Alors qu'il ouvra la porte il se figea quelques instants et appela Lizi. Pointant du doigt le lit double il demanda:


- Euh, c'est bien notre chambre ?
Invité
Anonymous
Arkel l'emmena voir un bothan. Lizi se demanda un vague instant si elle était obligée de le suivre : elle était épuisée. L'idée de faire une escapade avec un jedi fou ne lui disait trop rien. Pourtant, elle se força à s'arracher à son fauteuil. Elle suivrait Arkel n'importe où (sauf bien sûr s'il recommençait à sauter dans le vide), sinon il risquait de disparaitre dans la nature, avec les 10.000 crédits qu'il lui devait. Elle lui faisait confiance (enfin plus ou moins), mais pas pour l'argent. Elle tenait à son argent ! Elle le suivit, silencieuse. Non, pas silencieuse, plutôt grognonne. Elle grommelait des paroles incompréhensibles dans le dos d'Arkel, mais ce n'était surement pas positif envers l'homme...

Même dans l'appartement du bothan, elle ne parla pas, les laissant discuter entre homme. Déjà parce qu'elle était fatiguée, et puis elle n'avait pas confiance de ce bothan. Elle savait que cette race de boule de poil n'était pas digne de confiance. Déjà qu'elle était méfiante par habitude, mais là... Elle dut résister par contre à l'irrésistible envie de caresser la fourrure de l'extra-terrestre, juste pour voir si elle était aussi douce qu'on le prétendait. Une fois même, elle tendit la main, rongée par la curiosité, mais quand le bothan tourna les yeux pour voir ce qu'elle faisait, elle la baissa immédiatement. Les garçons discutèrent un peu, et Arkel confia a Fa'yk le soin de récolter des informations sur le sénateur renégat.

Bientôt, ils furent de retour de leur chambre. Ils allaient enfin pouvoir se reposer un peu. Après avoir cavalé toute la journée, ce n'était que le strict nécessaire. Lizi entra dans la chambre. C'était une petite pièce presque coquette, mais sans superflu. Un grand lit deux places avec une couverture d'une jaune de mauvais goût, des murs peints de façon inégale en bleu, une armoire vide, et une minuscule salle d'eau. La jeune firrerreo se jeta sur le lit dans un soupir de soulagement et s'y étala, avant de se lover comme un gros chat. Tout cela lui convenait parfaitement... Par contre, Arkel avait l'air d'être plus dérangé par la chambre. Il pointait du doigt le lit.

- Bah quoi, lui répondit-elle d'un ton espiègle, vous avez jamais vu de lit dans votre vie ?

La question était purement rhétorique, mais cela lui faisait du bien de se moquer un peu du jeune homme.

- Ne me dites pas que vous n'avez jamais dormi dans le même lit qu'une femme ? Vous faites voeu de chasteté chez lez jedi ou quoi ?

Elle lui fit un sourire.

- A moins que... vous n'ayez peur de moi. Est-ce le cas ?

Elle eclata de rire. Restant sur le lit, elle attrapa le jeune homme par le poignet et l'attira à son tour sur le couette. Elle se vengeait doucement en tentant de provoquer l'embarras chez le jedi.

- Ne suis-je pas à votre goût ? murmura-t-elle alors qu'ils étaient serrés l'un contre l'autre.

D'une petite poussée, elle le renversa sur le dos, et s'assit à califourchon sur son torse pour l'empêcher de se relever, les jambes de part et d'autre du buste d'Arkel, position de vile tentatrice. Elle savourait doucement la confusion de sa "victime". Une chose est sûre, elle l'avait visiblement surpris, même si cela ne durait peut être pas. N'empêche qu'elle aurait bien aimé qu'il se laisse faire. C'était un jeune homme tout à fait séduisant. Lizi aurait apprécié qu'il partage plus qu'un simple lit ce soir... Autrement, elle se satisferait de sa petite "farce" ! Visiblement, elle n'était pas trop rancunière. A moins que c'était parce qu'il lui avait sauvé la vie...
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
La jeune femme n'attendit pas plus longtemps et plongea dans leur chambre pour se jeter au beau milieu du lit. On aurait dit qu'elle attendait ce moment depuis des mois, profitant de chaque centimètre carré de la couette apparemment accueillante. Le jedi lança un sourire jaune à Lizi quand elle lui répondit. Il préféra ne pas répondre mais aurait surtout voulu évité la suite. Malheureusement elle venait de tomber pile au centre du problème. Arkel venait de fermer la porte derrière eux mais il restait juste devant comme si il s'attendait à devoir fuir. Enfin c'était tout sauf voulu, il avait le regard dans le vide désormais et réfléchissait tant bien que mal.

« En fait, cela va faire quelques années que cela ne m'est plus arrivé. »

Il se calmait, conscient que sa réaction était totalement puérile. Il avait déjà quelques missions à son palmarès et il avait déjà connu des situations plus délicates. Entre dormir avec Lizi et un troupeau de rancors il choisissait sa préférence. Bref il n'avait aucune vraie raison de se plaindre. Il ignorait si la contrebandière savait déjà tout le code jedi ou si elle posait ses questions vraiment par hasard. Pourtant il lui répondit après avoir retrouvé tout son sérieux.

« Oui et non, en fait l'attachement nous est interdit. Après c'est surtout à chacun d'entre nous de savoir quelles sont nos limites. Enfin c'est compliqué... »

Il s'était maintenant rapproché, regardant la salle d'eau et l'état des draps. Ils étaient propres. Puis il plongea ses yeux dans ceux de Lizi quand il entendit sa stupidité suivante. Enfin il fut surtout surpris.

« P...pa... pardon ? »


Elle éclata de rire et il prit cela comme la possibilité de ne pas répondre. Bien sur que de toute façon il allait répondre négativement... Même si, depuis quelques minutes il était un peu trop surpris pour réagir comme il l'aurait souhaité. Mais de là à dire qu'il avait peur.
Il perdit l'équilibre, n'ayant pas fait attention aux mouvements de sa colocataire et tomba à son tour sur le lit quand elle l'attrapa par l'avant bras.


« Hey ! »


Il y eut un bruit sourd, signe qu'il venait d'entrer en collision avec la couette. Il cherchait le nord, enfin ses repères, complètement déboussolé, non pas par la chute mais par la situation qu'il ne maitrisait plus du tout. Et une nouvelle fois elle tourna la lame dans cette plaie tout juste ouverte. Il fut incapable de lui répondre à la volée et du avaler sa salive avant de prononcer le moindre son. Cela lui avait laissé le temps de regarder la jeune femme à nouveau, comme si il cherchait des raisons pour dire oui ou non. Mais surtout il se sentait extrêmement proche d'elle. Bien plus proche que lors de leur saut (ou chute dirait Lizi, voire même tentative de suicide) alors qu'il la tenait de la même façon qu'elle était en train de le faire. Et là il répondit... ce qu'il ne souhaitait surtout pas répondre, histoire de ne pas s'enfoncer un peu plus.

« Non non bien au contraire enfin vous êtes très charmante mais... »

Il s'arrêta brusquement en se sentant être entrainé sur son dos. Le voilà à la merci d'un prédateur coriace, assis sur son buste, prêt à mordre à la moindre occasion. Ses bras étaient coincés sous ses cuisses, il ne pouvait rien faire, juste lever peu à peu son regard vers son visage. Au passage il eut l'occasion de détailler ce corps svelte, qu'il aurait presque put toucher du bout du nez. Un ventre plat et un nombril très proche, puis un buste avantageux et enfin un sourire aux canines saillantes. A croire qu'il n'avait jamais vu ses dents jusqu'à maintenant. Bon oui, juste autour il y avait de bien belles lèvres et non loin de là des yeux d'un vert tentant.
Il se mit à chercher... quoi ? Son sabre ? Il allait la découper en morceaux pour ça ? En fait il ne cherchait rien, ou plutôt ne trouvait rien de très intelligent à faire.


« Lizi ... »

C'était entre le gémissement et le soupir, ou le: pitiééééé ne me mangez paaaaas, mais dit très doucement.
Après quelques secondes encore il sembla reprendre du poil de la bête. Il avait réussi à voir un peu plus claire, une fois la surprise passée et toutes les pensées plus ou moins surprenantes qui l'assaillirent en cet instant.

« Je suis flatté qu'une jeune femme si séduisante s'intéresse à... moi; c'est plutôt rare. Mais je ne crois pas être prêt, même pour un simple amusement. Désolé. »

Il n'eut aucun effort à faire, et en se retournant, il fit tomber la firrerreo à côté de lui, lui rattrapant la taille alors qu'elle était prête à dégringoler du lit. Puis il se leva et partit silencieusement dans la salle d'eau, enlevant ce qui recouvrait son buste, puis s'aspergea d'eau fraiche.
Invité
Anonymous
Lizi savourait avec délectation la confusion et la gêne qui passait sur le visage du jedi. Quel délicieux instant... C'était un peu sa façon à elle de se venger de ce que Arkel lui avait fait subir toute la journée. Une sorte de torture douce. Elle n'allait pas lui taper dessus quand même, elle l'aimait bien, et puis on ne tapait pas sur un client, ça faisait en général très mauvaise impression. Et puis si en plus elle pouvait passer la nuit en la compagnie d'un fringant jeune homme, elle ne dirait pas non. Adepte des aventures d'un soir, cela n'aurait rien changé à sa relation avec le jedi, et en plus elle aurait passé une soirée agréable.

Quelle ne fut pas sa déception alors quand Arkel la vira de son "trône". Alors que l'homme se levait, elle bascula sur le côté et perdit l'équilibre. Elle manqua même de tomber du lit, mais il la rattrapa au dernier moment (encore heureux, c'était à cause de lui qu'elle avait failli se casser la gueule !), avant de partir dans la salle d'eau. La firrerreo le regarda partir et fit la moue, déçue. Franchement, les jedi n'étaient vraiment, mais alors vraiment pas drôle. Ou alors c'était ce jedi en particulier. Entre ces tendances suicidaires et le fait qu'il repousse ses avance, il devait avoir un problème mental, ou quelque chose du genre. A vrai dire, Lizi n'avait pas vraiment l'habitude qu'on la repousse ainsi. C'était en général même les garçons qui lui sautaient dessus plus que l'inverse (quoique la contrebandière se montrait des fois très entreprenante, comme elle venait de le montrer.).

Elle resta un moment assise sur le lit, maudissant gentiment et tout bas Arkel de tous les noms, allant même jusqu'à se demander s'il ne préférait pas les hommes aux femmes. Bah quoi, c'était possible, non ? A court de noms d'oiseaux, elle décida que c'était l'heure de dormir, et tant pis pour monsieur ! Elle fit doucement glisser son pantalon le long de ses jambes, et le laissa et vrac dans la chambre, faisant d'ailleurs la même chose avec son gilet. Elle passa un main dans ses cheveux roux comme pour les décoiffer (comme s'ils étaient coiffés à la base !) et puis se jeta sur le lit, seulement vêtue de son débardeur et d'une petite culotte. D'habitude, elle avait un pyjama (enfin, plus ou moins...) mais là la fuite effrénée à laquelle Arkel l'avait contrainte ne lui avait pas laisser le temps de prendre quoi que ce soit, si ce n'était son blaster.

Elle s'étira sensuellement sur le lit, ayant trop la flemme ne serait-ce que de se glisser sous les couvertures. D'un côté, il ne faisait pas trop froid ici. Quand le jedi sortit de la salle de bain après avoir fini de se pouponner, il put remarquer que la jeune femme dormait déjà et ronflait comme une bienheureuse. En plus, elle avait monopolisé une bonne partie du lit !
Elle passa une nuit très agréable. C'était bien de pouvoir se reposer un peu quand même. Elle se leva bien avant Arkel, et pu remarquer que celui-ci ronflait très fort. Bien pire qu'elle ! A moins que ce ne soit leur voisin du dessus, ce qui était aussi fort possible... Elle s'étira en soupirant, puis s'habilla. Alors qu'elle enfilait son pantalon moulant, elle remarqua que son maquillage s'estompait. En effet, la jeune femme était une firrerreo. Sa peau n'était pas comme celle des humains, et elle avait normalement une couleur dorée très "exotique" comme le dirait certains.

Pour mieux s'intégrer parmi les humains et éviter d'attirer trop les regards(sauf si ces regards s'intéressaient à ses fesses, ce qui était tout de suite plus flatteur !), elle portait une couche de maquillage léger qui colorait sa peau. Seulement, elle devait en mettre une régulièrement, et elle n'avait pas ses affaires sur elle. Déjà à certains endroits on devinait la dorure de sa peau transparaitre. Ce n'était pas un vrai problème, mais c'était tout de même un peu gênant pour la jeune femme, qui termina de s'habiller. Elle attrapa ensuite un coussin, et le jeta sur la tête d'Arkel.

- Réveillez-vous ! Gros flemmard va... lanca-t-elle d'un ton moqueur
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Le jedi prit son temps dans la salle de bain, essayant de reprendre ses esprits. Son trouble était dérangeant, non pas le désir que tout être vivant pouvait ressentir, mais la perte totale de moyens qu'il avait ressenti à cet instant précis. Il soufflait longuement comme pour mieux se focaliser sur ce qu'il souhaitait, c'est à dire un petit exercice de prise de contrôle. Il travaillait cela assez souvent quand il jugeait aller trop loin dans les sentiments lorsque il utilisait le juyo. Donc là, les mains posées de part et d'autre du lavabo, il respirait lentement et se focalisait sur le silence. Il reprit peu à peu le contrôle sur tout ce qui composait son corps et son esprit. Il finit sa toilette lentement et rejoignit la chambre.
Lizi dormait déjà, ronflant tranquillement. Le jedi s'adossa au mur, près de la porte et la regarda quelques instants, la détaillant du regard. A vrai dire il essayait d'encrer dans sa mémoire tout son corps, comme si il souhait reprendre le contrôle aussi sur elle. Enfin il essayait surtout de ne plus être aussi perturbé que précédemment. Après quelques secondes (où il répondit enfin intérieurement à la dernière question de la Firrerreo ) le jedi se rapprocha du lit et d'un geste de la main près du visage de la jeune femme, calme son ronflement, puis d'un autre geste, bien plus lent et travaillé, il la déplaça délicatement sur un côté histoire qu'il ait un minimum de place. Puis il se coucha près d'elle et s'endormit assez rapidement.


Le réveil fut... moins calme. Il grogna sous le choc du coussin et passa l'oreiller sur sa nuque. Il attendit une bonne minute avant se lever enfin du lit, juste habillé de son pantalon. Lizi avait de la chance, car si il y a bien une chose qui pouvait rendre le jedi furieux, c'était bien d'être réveillé alors qu'il ne le souhaitait pas. Mais il n'avait pas besoin de plus de sommeil et la journée pouvait être longue. Donc il empêcha sa mauvaise humeur d'apparaître. Pendant qu'elle s'habillait, la seule chose intelligente (ou non) qu'il trouva à lui dire fut:

- C'est dommage de ne pas laisser votre peau comme elle est.

Après une matinée assez calme, le Bothan vint les retrouver dans le bar et ils montèrent discuter dans la chambre.


- Le sénateur Drevan est invité à une soirée mondaine ce soir. Et chance pour vous, c'est une soirée où les invités seront masqués, tu sais, du genre carnaval de Naboo... Donc il y sera, mais il est entouré de gardes du corps ces jours-ci. Et comble de la chance, cela se passera au Sénat, donc ses bureaux ne seront pas très loin. Par contre c'est une soirée très sélect.

Il leur tendit une enveloppe avec deux invitations.


- Vous êtes un jeune couple de riches héritiers... Voici la liste des autres invités.


Le Bothan les laissa quelques instants plus tard et Arkel se mit à étudier la liste.


- Ah oui, c'est vraiment une liste des plus huppée. Bon bah on va aller faire quelques emplettes, vous voulez vraiment m'accompagner ce soir ? Je ne sais pas si c'est une bonne idée, cela peut être dangereux.
Invité
Anonymous
Alors qu'Arkel se réveillait, il remarqua la couleur dorée naturelle de la peau de Lizi, devinant que le maquillage qui rendait sa peau plus "normale" s'estompait. Il lui dit que c'était dommage de se cacher. Il ne comprenait pas... Lui pouvait passer inaperçu parmi les humains, il ne pouvait pas savoir. Le racisme était très développé dans certaines régions de la galaxie... Elle lui répondit en grognant :

- Occupez vous de vos miches, ça vaut mieux !

Elle occupa le reste de la matinée à regarder les holonews. Effectivement, ils faisaient vraiment la une des infos... Les images de la fuite d'Arkel et de témoignages passaient en boucle sur presque toutes les chaines. Un jedi fugitif, c'était assez rare pour que la presse à scandale se jette dessus comme un coyote sur un lapin. Lizi s'en fichait, elle était encore considérée comme une otage. Sauf certaines chaines (les plus idiotes en général) qui avançaient qu'elle aurait pu avoir des complicités avec le jedi. Mais ce n'étaient pas des chaines sérieuses en général, parce qu'on entendait aussi que tout cela avait liaison avec les sith, et que Arkel était un géant de deux mètres aux yeux rouges qui avaient tués 37 gardes et 3 membres du sénat d'un simple regard avant de fuir...

Plus tard dans la matinée, le bothan revint. Il avait des tickets d'invitation pour une soirée, plus précisément un bal masqué, où ils étaient censés retrouver le sénateur qu'ils poursuivaient. Ils allaient devoir se faire passer pour un couple. Voilà qui serait très intéressant ! Elle allait pouvoir continuer à asticoter Arkel. Elle aimait bien le voir rougir. Il était mignon quand il était gêné. Il annonça qu'ils allaient devoir faire des emplettes, et lui demanda si elle tenait à l'accompagner. Elle lui fit un sourire, puis répondit :

- Vous allez devoir me supporter partout où vous allez tant que vous ne m'aurez pas payée !

Elle suivit Arkel et sortit de l'appartement.

- On va acheter quoi, des masques ? demanda-t-elle, tout à fait candide.

****

Un peu plus tard, dans un magasin des quartiers chics:

- Non.

Elle regarda Arkel, qui lui tendait une luxueuse robe de soirée.

- Non, répéta-t-elle, vous ne me ferez pas porter cette... chose !

Elle avait l'air sidérée qu'on lui fasse ne serait-ce que ce genre de proposition. Elle ? Porter une robe ? Jamais !

- J'ai juste besoin de mon blaster et d'un masque pour aller à ce bal...
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Les deux jeunes gens se dirigeaient vers les quartiers les plus riches pour trouver de quoi ressembler à un couple de jeunes aristocrates. Pourtant dans ce genre d'endroit, la sécurité était très importante et donc il ne fallait pas s'étonner qu'ils croisent bon nombre de patrouilles. A chaque fois, le jedi prenait la main de la jeune femme et ralentissait le pas. Lizi ne devait rien remarquer, mais un léger voile les camouflait des regards inquisiteurs. Après chaque tentative, le jedi semblait de plus en plus essoufflé. Cependant ils ne furent jamais repéré, sauf dans la boutique où ils entrèrent. Si le vendeur n'avait rien dit, ses yeux trahissait bien évidemment son trouble et puis ses gestes n'étaient pas du tout rassurés. Quelque peu agacé, le jedi préféra crever l'abcès.

-Bon écoutez, je viens juste acheter quelques habits... Et je vous conseille de faire confiance au Jedi qui se trouve dans votre établissement plutôt qu'aux inepties des journalistes qui sont encore plus facile à rouler qu'un enfant de cinq ans.
 

-Oh oui monsieur.
Dit le vendeur qui pourtant semblait assez apeuré.

-Et dites vous qu'il y a plus de chance de croiser un sénateur véreux qu'un jedi du côté obscur.

-Ce n'est pas faux monsieur... Même si les premiers sont d'excellents clients. Je peux peut-être vous aider dans votre affaire ?


Il était facile d'impressionner lorsque l'on avait un sabre à la ceinture. Certains espéraient même pouvoir un jour, aider l'un d'eux. Peut être que ce commerçant rêvait d'aventures lorsque il était encore jeune ?

-Si vous voulez m'aider, j'aurais besoin de louer 2 tenues de soirées pour mon amie et moi même. Bien entendu si les tenues venaient à être endommagées, elles vous seraient remboursées par l'Ordre.


L'homme avait reprit du poil de la bête et déjà son ton était plus habituel. Il revenait dans son jardin de prédilection, à savoir vendre. Il commença avec Lizi et là Arkel crut qu'elle voulait se venger de tout ce qu'il lui avait fait subir. Voilà qu'elle refusait catégoriquement de porter la robe qu'on lui proposait et qui pourtant pouvait lui aller à ravir. Vexé, le vendeur s'éloigna.


-Lizi, s'il vous plait... c'est notre seule chance. Vous voulez m'accompagner ? Alors ce sera dans cette tenue. Vous attireriez trop l'attention autrement. Vous croyiez qu'on nous prendra pour des aristocrates avec votre blaster bien en évidence ?

Il tendit sa main gauche vers la jeune femme, la paume ouverte, alors qu'il semblait se concentrer.


-Un geste de mes doigts et je serais capable de vous faire mettre n'importe quoi, et même que vous vous rendiez à cette soirée complètement nue...
Invité
Anonymous
Arkel lui expliqua qu'ils devraient passer inaperçus lors de cette soirée, et donc porter des vêtements luxueux. Tout ça pour aller à une réunion de gros bourges... Lizi détestait ça. Pourtant, elle ne voulait pas le laisser tout seul tant qu'il lui devrait de l'argent. Mais tout de même, porter une robe... Ce serait inédit pour elle. Elle ne voulait pas ressembler à un de ces aristocrates pourris qu'elle detestait tant ! Lorsque le jedi la menaça de recourir à ses pouvoirs pour la forcer à faire ce qu'il voulait, elle fit la grimace. Forcée, elle arracha la robe des mains d'Arkel en ruminant des insultes en rodien, puis s'enferma dans une cabine d'essayage. Sa colère et sa chance habituelle firent que lorsqu'elle tira sur le rideau, elle arracha tous les anneaux qui le retenait, le faisant tomber par terre, si bien qu'elle dut changer de cabine.

Elle ne ressortit de la petite cabine qu'un bon quart d'heure plus tard. Elle était vêtue d'une magnifique robe de soie mi-longue d'un bleu saphir, avec des manches courtes, qui la moulait légèrement mais de façon très sensuelle. Loin d'être simple, elle proposait un savant entrelacs de fils au niveau du nombril de la demoiselle, chacun d'une teinte de bleue et d'un tissu différent. Une ceinture noire pendait de façon savamment négligée, posée sur une de ses hanches. Chaque bouton de son décolleté, pourtant discret, était un petit saphir qui étincelait. Ils n'étaient pas fait pour être vraiment utilisés, pourtant elle avait ouvert les deux boutons du haut pour mettre sa poitrine en valeur et se sentir plus à l'aise. La robe lui arrivait au dessus des genoux, et le reste de ses jambes étaient couvertes par une paire de collants du même bleu, qui soulignait la finesse de Lizi. A chaque poignet, elle portait un bracelet en argent avec des rubis incrustés, et elle portait à chaque pied une paire de talons hauts. Ce genre de tenue devait coûter plusieurs années de salaire à la contrebandière...

Cette dernière était rouge jusqu'aux oreilles, et paraissait très gênée.

- Ca ne me va pas du tout ! couina-t-elle en tentant de tirer le bas de la robe, comme pour l'allonger.

En réalité, elle était jolie. Même très jolie (malgré son décolleté proche d'exploser, mais le résultat n'en devenait que plus provocateur). Bien sûr, il aurait fallu la coiffer pour que le résultat soit à la hauteur, car ses cheveux étaient en bataille et d'un roux un peu sale. On pouvait encore voir quelques tâches dorées sur ses bras et ses avant-bras, mais cela passerait facilement pour des paillettes pour un œil non averti. Elle avait dut trouver un peu de maquillage quelque part, car la cicatrice à son œil avait disparut, et son visage était tout de suite plus doux et plus harmonieux.

Elle avança vers le jedi d'une démarche peu assurée, presque à la manière d'un funambule. A priori, c'était la première fois qu'elle marchait sur des talons aiguilles... Elle ne tarda pas à déraper, et atterrit tout droit dans les bras de son compagnon d'infortune.

- Je dois vraiment supporter ça ? se plaignit-elle.

Elle se releva péniblement, tentant de tenir debout sans aide. Arkel put remarquer qu'elle portait son blaster dans son holster dans sa main gauche. Elle écrasa son arme sur le torse de l'homme.

- Maintenant trouvez moi un flingue que je puisse porter, et j'accepterai de vous suivre...

Elle se dirigea vers le siège le plus proche, manqua de peu de se prendre une lampe basse dans la tête (elle faisait plus attention à ses pieds qu'à autre chose !) et posa ses fesses dessus avec soulagement.

- Et dépêchez-vous de vous habiller, on ne fait pas attendre les dames !
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Alors que Lizi s'éloignait vers une cabine, le jedi souffla de soulagement. Il ne serait jamais allé au bout de sa menace tout simplement parce qu'il s'était toujours refusé d'utiliser la persuasion grâce à la Force. Il pensait depuis toujours que cet acte était une sorte de mise en esclavage de la pensée. Il s'assit donc soulagé et attendit qu'elle essaye la robe... Enfin entre temps elle dût changer de cabine et le vendeur l'accompagna alors dans sa mauvaise humeur.
Arkel fut patient, et il eut raison puisque le spectacle fut par la suite à la fois hilarant mais aussi très charmant.

La couleur de la robe faisait vraiment ressortir ses mèches rousses mais aussi le rouge de ses joues. Le jeune Jedi lui sourit et lui répondit pour la rassurer mais aussi sincèrement:


« Mais non, c'est... parfait. Vous êtes magnifique.»


Par contre la démarche... Elle s'approchait difficilement et heureusement qu'Arkel était là pour la rattraper. Il se retint de rire cependant, il l'avait déjà suffisamment énervé ces derniers jours et cela faisait quelques minutes qu'on ne l'avait plus entendu dire de grossièreté, autant dire qu'il espérait que cela dure un peu plus. Pourtant, avant qu'elle ne se redresse, il en profita pour fermer les boutons en rubis, grâce à la Force.

« Je n'ai aucune envie que ma compagne soit la femme la plus regardée ce soir.Mais oui, les talons sont obligatoires. Entrainez-vous à marcher avec, surtout si l'on doit danser. »

Il prit son arme qu'elle venait de lui rendre mais il répondit simplement d'une moue. Il n'avait pas vraiment prévu ce détail. Lui aussi ne prendrait certainement pas son blaster, par contre son sabre tiendrait certainement à l'intérieur d'un manteau ou selon le costume qu'on lui proposait. Sans attendre, il posa l'arme sous les habits de la jeune femme et suivit le vendeur pour passer à son tour l'habillage, sous les encouragements de la Firrerreo.

-Votre otag... euh votre amie pardon, n'est pas très commode...
Chuchota le vendeur, mais Arkel ne préféra pas réagir. Il regarda le costume qu'on lui proposa puis disparu à son tour dans une cabine.
Il en ressortit avec un pantalon noir et des chaussures parfaitement cirées, bien plus brillantes que ses vieilles bottes. Le haut était constitué d'une chemise blanche cachée en majeure partie par un plastron blanc lui aussi. Le col avait droit à quelques accessoires qui rendaient obsolètes une nœud papillon ou une cravate. Il portait également une veste doublée aux épaules par une courte capeline ne lui dépassant pas le haut du coude. Les manches de la veste, plus claires que le reste étaient donc mises en valeur et attachées par des boutons de manchette en or fin. (Bizarrement ce dernier détail n'avait jamais suscité en Arkel l'admiration que le vendeur souhaitait pourtant faire naitre chez notre héros)

Il se posta quelques instants devant Lizi et attendit sa réaction. Finalement ils prirent tout cela et le jedi demanda qu'on envoie la note au temple. A louer pour une soirée, cela ne serait pas si exorbitant. Ensuite ils repartirent se préparer dans leur chambre, Arkel laissant la jeune femme s'habiller avant lui. Vu qu'ils étaient passés prendre quelques produits de maquillage pour la Firrerreo, le jedi en avait profité pour prendre une couleur. Le sénateur avait passé des mois en compagnie du jedi et même avec leurs masques, sa chevelure particulière était trop unique pour qu'on n'y fasse pas attention. Quand il eut quitté la salle de bain il avait les cheveux châtains. Enfin, leurs masques étaient eux aussi prêts. Celui d'Arkel décoré à l'or et aux reflets de diverses couleurs avait un cygne sur le côté droit qui donnait à l'oeuvre d'art une certaine aura.
Invité
Anonymous
Lizi fit la moue en regardant Arkel aller s'habiller. Danser avec des talons, danser avec des talons... Il en avait de bonne lui ! Il n'était pas à sa place, ça se voyait ! Rien qu'à marcher, elle en avait déjà mal aux pieds. Comment pouvaient bien faire les autres femmes ? C'était une véritable torture ! Elle se leva de son siège, et tenta de marcher entre les allées du magasin. Après avoir renversé trois mannequins, un vendeur, et après avoir déchiré un autre rideau (sans compter le nombre de bleus, bien sûr), elle parvenait à peu près à marcher avec. Enfin, sur quelques mètres et en se tenant. La soirée allait être longue, très longue...

Arkel sortit à son tour, vêtu de pied en cape. Il avait fier allure, et demanda à quoi il ressemblait. La jeune femme, toujours en équilibre précaire, le détailla du regard, un peu à la manière d'un boucher examinant une pièce de bœuf, avant de répondre :

- Vous avez l'air d'un aristo... Mais de ma bouche j'suis pas sûre que ce soit un compliment.

****

Quelques heures plus tard, ils se retrouvèrent dans une limousine louée à leur nom, sans doute par le bothan. Lizi se serrait contre Arkel sur la banquette arrière, visiblement mal à l'aise.

- Vous étiez censé me trouver une arme, rappela-t-elle à son "mari".

Elle se trémoussa sur son siège. Elle était un peu engoncée dans sa robe, surtout au niveau de la poitrine. Elle aurait bien apprécié de pouvoir ouvrir les boutons du haut, mais le jedi ne voulait pas. Qu'elle sainte nitouche celui là alors. Elle avait beau essayé de les ouvrir, il lui suffisait d'un tour de passe-passe jedi pour refermer son décolleté. Il était vraiment agaçant. Elle résista à l'envie passagère de se passer une main dans les cheveux. Elle avait dû se coiffer pour l'occasion. Heureusement, ce n'était pas la première fois, et elle avait beau ne pas être une experte en coiffure, elle savait se faire un chignon. Elle s'était lavée les cheveux, et les avait redressés au dessus de sa tête dans un chignon strict. Par manque d'habitude, elle s'était un peu loupée et des mèches rousses dépassaient ça et là, mais les gens jureraient que c'était un effet de style savamment négligé.

Arkel aussi avait changé de coupe de cheveux. Ou plutôt de couleur. Lizi ne comprenait pas pourquoi, mais il y avait surement une raison. Il portait un masque stylisé avec une sorte de gros piaf sur le côté (oui, Lizi n'était pas une experte en ornithologie). Elle même avait pris un simple masque bleu électrique, qui jurait violemment avec le roux de ses cheveux.

- Dis moi mon chéri, fit-elle, on va faire quoi à cette soirée ? Je sais pas vraiment ce que font ces... "nobles personnes" de leur nuit, moi.

Elle avait failli dire "ces enfoirés d'aristo", mais elle essayait de freiner un peu sur les gros mots. Cela ferait surement mauvais genre.

- C'est quoi le plan ?

Dans quelques minutes, ils sortiraient de leur voiture en ayant l'air d'un parfait petit couple. Lizi en rajouterai peut être en déposant une bise sur la joue d'Arkel, rien que pour le spectacle. Elle resterai près de lui, acceptant le bras qu'il lui proposerait (et qui lui était de toutes façons nécessaire pour marcher sans s'étaler par terre avec ses maudits talons !)...
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Dans la limousine qui les emmenait au Sénat, le Jedi se demandait bien pourquoi cette femme devait toujours venir se coller à lui. Cela dit il était assez amusé par tout ces petits détails qui prouvaient que Lizi non plus n'était pas très à l'aise. Elle ne cessait de se tortiller, de respirer plus fort comme si elle s'étouffait ou d'étirer un maximum sur le bas de sa robe. Quant aux chaussures, elles avaient disparu de ses pieds depuis qu'ils étaient dans leur carrosse.

« On est pas censé être armé dans ce genre de soirée... Et puis votre tenue n'offre pas assez de poches pour y cacher une arme. Je vous éviterais le maximum de danger, ne vous inquiétez pas. »

Alors qu'ils étaient presque arrivés, Lizi se demanda ce qu'ils allaient pouvoir faire une fois sur place. C'est vrai qu'elle n'avait jamais dû connaître ce genre de soirées. Le jedi en avait une petite expérience, car parfois on faisait appel à eux pour protéger un membre du sénat ou une célébrité quelconque.


« Oh, il ne s'y passe rien de très compliqué. Tout le monde parle un peu pour prouver qu'il est le plus riche ou le plus puissant. Les plus jeunes draguent ouvertement et boivent plus que de raison. Sinon, si il y a un orchestre, ça peut danser et vu les masques je suis sur qu'on y aura droit. »


Il attendit quelques instants silencieusement avant de continuer alors qu'un sourire plus prononcé ouvrait peu à peu son visage qui demeurait fermé depuis le début de la soirée.

« Par contre il n'y a aucun concours de shooters à boire, ni de bras de fer et encore moins de paris illégaux... Quoi que sur ce dernier point, les malversations tournent souvent à flots dans ce genre d'endroit. »

La question suivante fut plus sérieuse et Arkel avait déjà cherché à plusieurs plan selon leurs possibilités. Il reprit son sérieux bien que son sourire soit encore présent.

« Premièrement il faudra localiser le sénateur. On s'est croisé assez souvent ces derniers mois pour que je le reconnaisse même avec un masque. Je ne sais plus si tu sais mais je suis originaire de Lorrd, et on a apprit à communiquer grâce à un langage des signes très développé. Je suis capable de reconnaître une personne juste grâce à sa posture ou sa façon de bouger. Bref, ensuite et bien je dois retrouver des données sur lesquelles sont enregistrées les historiques de ses comptes et d'autres choses du même genre. Je vais essayer de disparaître assez rapidement pour retrouver son bureau et y chercher les preuves qui me manquent. Au pire il l'a toujours sur lui et là... euh on avisera.

Le chauffeur prévint qu'ils arrivaient, et quelques instants plus tard, leur transport s'arrêtait à l'entrée du sénat. Un majordome semblait attendre les invités puisque, accompagné d'un autre homme, il leur souhaita la bienvenue et leur demanda leurs invitations. Arkel tendit les deux « tickets d'entrée » et bien qu'ils furent quelque peu dévisagés, on les guida jusqu'à l'intérieur puis après quelques étages à monter en ascenseur, ils entrèrent dans la salle de réception.

Il y avait du monde, entre cinquante et une centaine de personnes, de toute race. Tous ceux qui croisaient leur regard leur souhaitèrent la bienvenue d'un signe de tête. Pendant ce temps, le jedi avait offert son bras à sa « femme » et marchait assez lentement, histoire qu'elle puisse marcher sans trop attirer l'attention... Enfin ne pas attirer l'attention avec des cheveux roux et une robe bleue était impossible. Et même sans décolleté, il faut croire que les fils des sénatrices et sénateurs trouvaient la jeune femme particulièrement à leur goût.


« Et bien mon coeur, je crois que tu as déjà pas mal de prétendants possibles si l'envie te prenait de vouloir me tromper. »


Et alors qu'ils attendaient qu'on leur amène un verre, un couple d'humains les accosta.

« Bonsoir, je ne pense pas vous reconnaître, mais c'est le jeu du masque; je suis le sénateur Vermeil et voici ma femme Eloria. Je vous souhaite donc la bienvenue à cette soirée et espère que vous passeraient un bon moment. »

« Oh, sénateur, je ne vous avais pas reconnu. Merci pour l'invitation, cela nous a touché croyez moi, et nous penserons à vous en retour lors de votre prochaine proposition de loi... »

Le jedi avait changé sa voix, plus grave mais moins mystérieuse, Lizi aurait eu du mal à le reconnaître si elle ne s'accrochait pas à son bras depuis qu'ils avaient quitté la limousine. Par contre, il ne voyait aucune trace de sa cible.
Invité
Anonymous
Lizi se contenta d'opiner de la tête à ce que lui disait Arkel, restant silencieuse jusqu'à ce qu'ils entrent dans le bâtiment. Elle tentait de cacher son mal à l'aise sous un visage qui montrerait de la timidité. Dans l'ascenseur qui les montait dans la salle de réception, elle reprit laborieusement son souffle et tenta de se calmer. Sa couleur de peau vira brutalement à l'argenté, signe apparent de son stress (la couleur de la peau des firrerreos varie en fonction de leurs émotions) durant l'espace de deux secondes, avant de reprendre une teinte normale lorsqu'elle parvint à se contrôler. La soirée allait sembler très longue à cette pauvre Lizi.
Ils entrèrent dans une large salle circulaire où se déroulait la petite fête.

La piste de danse était un large cercle d'une vingtaine de mètres de diamètre, entouré lui même d'un déambulatoire avec des buffets et des sièges. La salle était bondée de personnes riches et/ou célèbres. La contrebandière eut un bref complexe d'infériorité : les autres femmes semblaient tellement belles dans leurs robes ! Mais elle se reprit vite, car elle savait qu'elle valait autant qu'elles, voir beaucoup plus. Elle vit qu'elle attirait beaucoup de regard. Un garçon, qui ne devait avoir guère plus de 16 ans, bavait littéralement (d'ailleurs il s'en apercevrait sans doute au moment de boire son verre), le regard braqué sur son arrogante poitrine. C'était agréable de se sentir désirée tout de même ! Finalement, peut être que cette robe n'était pas si mal après tout.

Au plafond, il y avait un énorme lustre sur répulseurs qui flottait. Ses trois cercles concentriques de diamants lumineux montaient et descendaient alternativement tout en tournant, dans un délice pour les yeux. Lizi estima que ce genre de truc devait coûter aussi cher que son vaisseau !
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


- Ce truc me donne le tournis, avoua-t-elle.

La première étape était de repéré le sénateur. Lizi ne le connaissait pas, et ne l'avait jamais vu, même pas en photo ou en hologramme. Elle désigna un homme près du buffet gratuit.

- Ce n'est pas lui que tu cherches ? chuchota-t-elle à Arkel.

Ce dernier lui répondit que non, et qu'elle désignait un domestique.

- Mais on ne peut pas en être sûrs sans s'approcher... renchérit-elle d'une voix pleine de sous entendus, les yeux fixés sur le buffet.

En gros, il fallait comprendre : "Tu commences à me gonfler, laissse moi aller bouffer !". Lizi gargouillait un peu, car le shopping d'Arkel les avait empêchés de prendre un déjeuner convenable. Elle fendit la foule en direction du repas, en faisant attention à ne pas tomber, laissant le jedi à sa recherche. Elle fut ébahie devant les aliments proposés. Il y avait quasiment de tout ! Son regard pétillant se posa sur une petite montagne de choses rouges. Elle s'en saisit délicatement d'une. Une fraise. Une vraie, même pas une synthétique... Une fraise naturelle. Rien que son arôme remplissait tous les voeux de la contrebandière. Elle avait toujours aimé les fraises, même si elle en mangeait peu vu le prix.

Quelques minutes plus tard, Arkel retrouva Lizi. Celle ci était au milieu d'une meute de près d'une douzaine de jeune homme à peine pubères. Elle semblait bien plus à l'aise. Le jedi put saisir une bride de la conversation...

- ...Je dis pas que le 8.04 est dur à réparer, je vous dis qu'il n'en vaut pas la peine.
- C'est une bonne machine si elle est bien entretenue.
- Quoi, pour une navette Sorosuub ? Le moteur oui, mais les extenseurs sont basiques
- Tu vois ? Ca fait des mois que je te dis d'acheter un 8.010.
- Les extenseurs peuvent rompre quelle que soit la vitesse du cycle.
- Mademoiselle, m'accorderiez vous cette danse ?
- Non, c'est moi qui ai demandé en premier !
- Mais attendez, laissez la finir !
- Pas la peine, le 8.010 est la même machine, ils ont juste changer la platine et le design en espérant qu'on verrait rien.

Cette dernière remarque fit glousser les jeunes garçons. Lizi vit Arkel qui la regardait.

- Je dois vous laisser, mon mari s'impatiente...

Elle vint se coller au jedi, et lui déposa une bise sur la joue, avant de lui murmurer :

- Rien de tel que de parler de mécaniques à de jeunes boutonneux... Au fait, j'ai trouvé ton sénateur, lâcha-t-elle, l'air de rien comme si ce n'était pas important. Ce sont les garçons que me l'ont dit. Il n'est pas dans la salle... commença-t-elle
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Les recherches du jedi étaient pour l'instant infructueuses. Il se concentrait sur chaque personne qu'il croisait, analysant son maintient et sa démarche tout en écoutant sa voix si il parlait. Après avoir regardé ensemble le lustre qui était certainement le genre de déco à faire vomir la jeune femme, cette dernière lui montra quelqu'un. Arkel regarda dans la direction qu'elle lui proposait mais se rendit bien compte qu'elle s'était trompée. Pourtant la jeune femme semblait vouloir vraiment se rapprocher.
Arkel comprit bien assez vite son manège quand elle passa près du « possible sénateur » sans même lui accorder un regard et se jeter sur le buffet. Dos à la nourriture, le jeune homme avait juste un verre à la main et regardait toujours autour de lui, oubliant peu à peu sa femme d'un soir. Il marcha un peu, faisant le tour de la grande salle avant de devoir se rendre à l'évidence, Arvas Drevan n'était pas encore arrivé.

Il trouva Lizi au même endroit, mais cette fois entourée de tous ces fils à papa qui ne comprenaient pas grand chose à quoi que ce soit, même si ils allaient dans les plus grandes écoles. Ils étaient la plaie lorsque les jedi avaient une mission quelconque dans les milieux huppés. S'ennuyant ferme ils essayaient de vivre par procuration l'aventure du jedi ou pire, ils étaient déjà tellement impliqués dans les affaires louches de leurs parents qu'ils se montraient trop sur d'eux par leur argent et manquaient alors ouvertement de respect au membre de l'Ordre.
Il ne s'approcha pas plus que ce dont il avait besoin pour que Lizi l'aperçoive. Elle laissa alors ces jeunes gens et rejoint le bras du chevalier qui se laissait très facilement embrasser, à croire qu'il n'était plus du tout embêté par la proximité de la jolie pilote.


« Ils profitent que leurs parents viennent tard pour s'amuser un peu... Une femme du monde qui aime la mécanique et la vitesse, rien de tel pour entrer directement dans leur schéma de la femme fatale. »

Il la remercia de ses informations et lui expliqua qu'il s'en était déjà rendu compte.


« Tant pis on va aller fouiller dans son bureau. »


Il l'entraina vers les portes de la salle de réception et demanda poliment, à un serveur où se trouvait une salle officielle du sénat comme il en existait tant... « pour faire visiter à sa jeune femme ». Ils allaient pouvoir disparaître dans les longs couloirs circulaires quand, en bas des grandes marches, Arvas Drevan fit son apparition. Il était apparemment bien accompagné, d'une part par deux gorilles ainsi qu'une femme blonde comme l'or.

« Je compte sur toi pour me laisser assez de temps... Devant le regard interrogateur de la Firrerreo il lui dit: C'est un homme à femme, tu devrais pouvoir t'en dépatouiller. »

Il sembla presque disparaître dans l'ombre, laissant Lizi seule face au groupe qui approchait.
Invité
Anonymous
Alors qu'Arkel changeait ses plans, ils croisèrent le sénateur tant recherché dans un couloir. Il n'avait jamais vu Lizi, et Arkel était fort peu reconnaissable avec son masque et ses cheveux teints, il y avait donc peu de chance pour qu'Arvas se doute de quelque chose. L'homme était entouré de deux grands gaillards qui étaient surement des gardes du corps, ainsi qu'une d'une femme blonde (Lizi connaissait beaucoup de blagues sur les blondes, mais elle jugea bon de les garder pour elle sur le moment). Pour cette dernière, elle n'était réduite qu'à des suppositions. Sa concubine, sa femme, une assistante ? Elle n'en savait rien.
Alors qu'elle se préparait à le demander à Arkel, celui ci lui glissa d'occuper le sénateur, ajoutant que c'était un homme un femme. Quoi ? Elle n'allait tout de même pas devoir se faire passer pour une poule de luxe ?! Alors qu'elle allait protester à grands cris, elle se rendit compte que le jedi avait déjà disparut. Elle murmura, affolée et en colère :

- Arkel ? Arkel, reviens ici ! Espèce d'enfoiré !

Heureusement que personne ne l'entendait. Elle reprit rapidement contenance, et mit à sourire béatement comme les autres écervelées de femmes de sénateurs. Ah, il voulait le jouer comme ça. Tant pis pour lui, elle rajouterai ça sur la note. Elle n'était pas payée pour ça après tout, alors il devrait allongé la monnaie ! Elle réfléchit rapidement et s'inventa une histoire, en espérant qu'elle tiendrait debout. Elle espérait aussi qu'elle tienne debout au sens propre, car elle n'était toujours pas très à l'aise avec ses talons aiguilles, surtout qu'elle avait les pieds en feu à force de marcher.

Lorsque Arvas passa près d'elle, elle se mit à crier d'une voix suraigüe qui trahissait l'état de surexcitation dont elle faisait preuve, trépignant sur place (oui, Lizi était une bonne actrice) :

- OOOOoooooOOOOh ! Monsieur le sénateur !

Le concerné s'arrêta, intrigué. La contrebandière s'avança à petits pas rapides (d'un côté, difficile de faire de grandes enjambées en robe !) et s'accrocha au bras de l'homme avant que les gardes du corps ne puissent réagir.

- Je suis votre plus grande fan ! J'adoooooooore votre travail. Surtout...

Elle s'arrêta, se rendant compte qu'elle ne savait rien sur cet homme, même pas ses projets. Il faudrait qu'elle s'intéresse un peu plus à la politique galactique un jour... Elle se reprit très vite :

- Enfin, tout votre travail ! Je vous trouve génial.

Alors que les gorilles qui l'accompagnait étaient sur le point de se saisir d'elle et de la balancer par la fenêtre (ou le vide ordure) la plus proche, le sénateur les arrêta d'un geste.

- Et puis, il faut bien l'avouer, vous êtes très séduisant aussi, beaucoup plus qu'en hologramme... lui susurra-t-elle à l'oreille.

Ca aussi elle le rajouterai sur la note d'Arkel. Mentir, c'était mal, non ?

- Et à qui appartient ce joli petit minois ? fit le sénateur d'un ton qui se voulait charmeur, mais qui donnait à Lizi plus envie de vomir qu'autre chose.

La rouquine partout d'un un gloussement qui ne lui ressemblait pas du tout.

- OOOOooohh, vil flatteur. Je vous en pris, appelez moi Lizi.

Elle espérait qu'Arkel ferait vite quand même, car elle n'allait pas tenir longtemps avant de vouloir étrangler cette ordure qui était en train de lui peloter les fesses...
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
[HJ: Désolé c'est court]


Bien loin de s'imaginer dans quel pétrin il venait de mettre Lizi... chose qu'il regretterait surement plus tard, le jedi venait de s'enfoncer dans l'un des couloirs sombre du Sénat inter-galactique. Il ne savait pas vraiment où était le bureau qu'il cherchait mais il connaissait assez bien les lieux pour s'y être promené déjà quelques fois. En gros il savait dans quelle coin chercher. Tout les sénateurs et leurs délégués avaient un petit espace qui leur était réservé. Ils y allaient pour travailler entre deux réunions. Maintenant il ne lui restait plus qu'à trouver la bonne porte... Heureusement que les bureaux étaient organisés par secteurs. Après avoir passé presque dix minutes à chercher dans une semi obscurité, Arkel trouva enfin ce qu'il cherchait et dut s'employer quelque peu pour forcer la serrure. La Force était assez pratique dans ces cas là.

Il pénétrait dans une petite pièce; en même temps le sénat ne pouvait pas loger les nombreux sénateurs dans du cinquante mètres carrés. Il alluma la lumière et se mit à fouiller. Certains pourraient objecter que la Force lui permettrait de trouver le disque de données, mais voilà Arkel avait quelques soucis dans ce domaine. Il avait une grande affinité avec la Force quand il était au coeur de l'action. Son instinct ne le trompait que très peu. Par contre, lorsqu'il s'agissait de quelque chose de plus calme il avait besoin de beaucoup, mais alors beaucoup plus de temps. Il lui faudrait une demi-heure de méditation pour trouver à coup sur. Autant oublier de suite cette option.
Il commença par scruter les murs et tomba bien vite sur un coffre. La encore la serrure ne fit pas le poids. Pourtant il n'y avait rien d'intéressant à l'intérieur. Du coup le jedi s'occupa du bureau, ouvrant un à un les tiroirs. Il était toujours bredouille, et passa alors à l'ordinateur. Il n'était pas verrouillé au démarrage. Le jedi venait de passer de longues minutes à chercher sans avoir le moindre indice, et même l'ordinateur du Sénateur ne lui offrait rien d'intéressant.

Il s'arrêta bêtement et tandis qu'il faisait les cent pas dans le bureau, il cru comprendre où était son erreur. De telles preuves étaient un danger permanent pour lui. Il ne pouvait se permettre de les garder éloigner de lui tant qu'elles n'étaient pas supprimées, or il ne pouvait les faire disparaître pour l'instant. En fait Lizi était plus proche de lui de ce satané disque. Il devait donc retrouver la jeune femme et espérer qu'elle ai fait ami/ami avec cet homme. Les gardes du corps seraient gênant par contre. Il n'avait pas les talents de voleur de sa padawan. Ah si Saphira avait-été là.

Mais il n'avait pas non plus senti venir la suite. Car alors qu'il se dirigeait vers la porte, celle-ci s'ouvrit.
Invité
Anonymous
Lizi passa les dix minutes les plus longues de sa vie. La compagnie de Arvas lui était vraiment insupportable. Cet homme était un véritable égoïste, séducteur raté et il empestait l'eau de toilette de mauvais goût. La blonde qui l'accompagnait était une vraie blonde (avec tous les sens du terme !) et ses gorilles peu loquace. La contrebandière devait en plus sourire et glousser à chacune de ses blagues (qui au demeurant n'étaient pas drôles). Plus le temps passait, et plus elle pensait qu'Arkel devrait la payer plus cher. La compagnie du sénateur était tant inintéressante qu'elle s'occupait l'esprit à déterminer la facture finale du jedi au prorata du temps passé avec l'autre goujat, à la puanteur de son eau de Cologne, et aussi au nombre de blague qu'elle devait supporter. Sauf si Arkel était millionnaire, il était mal barré... Quoiqu'il pourrait peut être payer Lizi en nature...

Ne connaissant pas la disposition des locaux du Sénat, elle ne sut pas qu'ils approchaient des bureaux du sénateur avant que ce dernier dise :

- Que diriez-vous de venir vous... détendre dans mon bureau ?

Le mot "bureau" fit réagir le cerveau de Lizi engourdi par une conversation à sens unique.

- Heu... Je ne suis pas sûre que...

- Mais si, mais si, vous verrez ma chère.

Il entra dans ses bureaux, et s'arrêta net, surpris d'y trouver quelqu'un. Lizi reconnu Arkel. Vu la réaction du sénateur, il ne pouvait pas s'échapper pacifiquement sans contrôle d'identité... Lizi ne voyait pas bien si le jedi portait toujours son masque, mais si ce n'était pas le cas, Arvas risquait de le reconnaître...

A court d'idée (ou par manque d'imagination), elle cria :

- Attention !

En même temps, elle passa son bras autour du cou du sénateur, comme pour une prise d'otage. Elle se retourna pour placer le corps de l'homme entre elle et les gardes du corps, dont les armes étaient déjà dégainées. Arvas lui était littéralement paralysé, surpris par le retournement de situation... Tournant le dos à Arkel, elle ne pouvait voir sa réaction, mais elle devinait qu'il devait regretter cette prise d'initiative. Pourtant, elle le faisait pour le sauver ! Enfin, elle le supposait...

- Bougez pas ou je le bute ! (la bonne blague, elle n'avait même pas d'arme !)

La situation, bien que surprenante et un peu tendue, était "presque" sous contrôle. Mais cela était sans compter la poisse légendaire de la firrerreo, qui ne pouvait pas mieux se manifester qu'à cet instant. Alors qu'elle reculait à petit pas, tenant toujours le sénateur comme un bouclier humain, pour rejoindre le jedi, elle dérapa. Son talon aiguille droit se brisa, et la jeune femme bascula en arrière sur le sol du bureau. Par reflexe, elle lâcha le sénateur (qui aurait pu l'écraser avec sa masse corporelle !), qui en profita pour filer à la bothan...

La tête de la contrebandière heurta avec un bruit sourd le bureau en marbre alors qu'elle chutait. Elle ne tomba pas dans l'inconscience, mais était plutôt sonnée. Aussi se contenta-t-elle de ramper pitoyablement sous le bureau à la recherche d'un abri. Elle laissait les deux gardes à Arkel avec plaisir !
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Pendant quelques secondes ce fut le statut quo. Tout le monde étant sous le coup de la surprise. Lizi réagit la première au grand étonnement du Jedi qui cependant fut agréablement surpris de sa tentative. Pourtant elle fut si rapide que personne n'avait osé émettre le moindre bruit. En fait la voix de Lizi sembla être un cri alors qu'elle parlait simplement. Ils avaient un léger avantage, Arkel essayait de sentir les réactions adverses alors que l'autre femme qui accompagnait le sénateur venait d'allumer la lumière. Les gardes du corps avaient déjà dégainés et visaient consciencieusement la tête de la contrebandière masquée.
La poisse de Lizi refit surface et surpris beaucoup le Jedi qui ne s'attendait pas à ça. La situation lui échappait. Arvas Drevan venait de rejoindre ses gardes du corps qui étaient sur le point de tirer en direction de la Firrerreo. Autant dire que le bureau allait voler en éclats si Arkel n'avait pas envoyer les deux portes-flingues de part et d'autre de la pièce grâce à la Force. Il n'y était pas allé de main morte car les deux hommes avaient perdu conscience.

Cependant il n'avait pas prêté attention à la jeune femme blonde. Cette dernière venait de sortir un mini blaster de sa robe et tira sur le jedi. Il ne put rien faire et fut touché au ventre, poussant un cri de douleur. Mais, malheureusement habitué à ce genre de choses il dégaina à son tour son sabre qui sortit de sa veste presque par enchantement. La lame mauve illuminait le visage marqué d'Arkel. Il repoussa les autres tirs qui ne furent pas très nombreux. L'arme fut vite sans intérêt. Arvas profita du temps mort pour prendre la parole.


« Alors vous avez réussi à venir jusqu'à moi ? Très intelligent votre fausse prise d'otage... Avec ces masques et cette nouvelle couleur, je ne vous avez pas reconnu. Mathida, je vous en prie, faites donc ce pour quoi je vous paie. »


Elle n'attendit pas une seconde de plus et sauta sur le jedi qui esquiva un coup de poing très vif. Elle savait ce qu'elle faisait. Lui était diminué et n'aimait pas utiliser ses poings, surtout sur des femmes. Il se contentait de parer alors que son sabre venait de lui sauter des mains après un coup de pied plus rapide que prévu. Ses avants bras arrêtaient les coups de cette femme. Il n'avait pas besoin d'utiliser la Force pour booster son physique. Déjà en bonne forme et doué au corps à corps il arrivait non sans mal à tenir tête à la mercenaire. Pourtant, si Lizi regardait le combat, elle pouvait sentir qu'il faiblissait assez vite puisque elle prenait facilement le dessus. Pourtant Arkel réutilisa la même technique qu'avec les deux gorilles, et sans pitié pour cette adversaire, il l'envoya contre le mur d'une vague de Force.
Sans plus attendre, le sabre du jedi revint dans sa main et se ralluma. Drevan venait de ramasser l'arme d'un de ses hommes et se mit à tirer en rafale sur le Lorrdien. Encore une fois, Arkel montra ses faiblesses et fut touché à nouveau au bras gauche cette fois. Mais le blaster fut découpé par le sabre mauve dans la seconde suivante et Drevan sentait la main valide du jedi se refermer sur sa gorge.

« Ggggh .. p... pi..; Pitié... »


Arkel restait impassible, son bras gauche pendant le long de son corps, et la main droite exerçant une pression de plus en plus importante. Il lâcha l'homme qui tomba sur les fesses à la recherche de n'importe quoi pouvant l'aider, mais il n'avait rien à portée. Arkel ramassa son sabre et l'alluma à nouveau, collant presque la pointe de sa lame sur le front du Sénateur.


« Lizi, fouillez le... »


Il attendit que la jeune femme sorte de sa cachette de fortune et s'occupe de chercher ce qu'il était venu chercher. Elle devrait sortir presque tout ce qu'il avait sur lui pour que le jedi voit le disque. Entre temps le sénateur, cynique à souhait reprit la parole.

« Quelles douces mains. Dommage que vous n'ayez pas choisi un moment plus... intime pour cela. Croyez bien que vous me le paierez. »


Contre toute attente, alors que lizi en avait fini avec lui, le jedi éteignit son sabre et le remit à sa place tout doucement, puis s'agenouilla près du sénateur pour lui décocher une droite que personne n'avait vu venir. Il le releva et le plaqua, face contre son bureau.

« Vous allez faire un joli cadeau à cette femme d'accord ? »


« Que... arrêtez !!! »

« D'accord ? »


Sa tête heurta violemment la table et son nez sembla se briser sous le choc, vu le cri du sénateur et le bruit qu'on put entendre
.

« Tout ce que vous voulez... »


« Offrez lui donc ce que vous avez dans le coffre... »


« D'a... c'est d'accord. Prenez tout mademoiselle. »


Arkel le laissa là, certainement en train de chercher un mouchoir pour éponger le sang coulant sur son visage, et se dirigea vers un des murs près de l'entrée, derrière un décor de mauvais goût. Là il rendit visible un petit coffre fort qu'il ouvrit comme si il connaissait déjà le code et sortit de là pas mal de crédits. Il y avait déjà les 10000 que Lizi devait avoir en retour, mais la contrebandière pouvait facilement voir qu'il y en avait plus, bien plus. Le jedi lui chuchota à l'oreille.

« C'est pour la robe. »


Bien entendu leur bagarre ne passa pas inaperçu et quelques minutes plus tard voilà que les forces de sécurité du Sénat ainsi qu'un Jedi firent leur apparition. Les preuves en sa possession, Arkel prouva enfin son innocence et le Sénateur fut emmené. Mais au moment de partir il lança à Arkel.


"Maintenant que j'ai perdu, ta soeur n'a jamais été autant en danger..."


Arkel lui était quand même blessé et les minutes passant, il perdait peu à peu des forces. La Force l'aidait à moins ressentir la douleur mais les faits étaient là. Déjà il sentait qu'il avait du mal à marcher, et il finit par tomber inconscient sans prévenir personne.

Invité
Anonymous
Lizi ne vit rien du combat. A moitié sonnée, elle se contenta de rester planquée très courageusement derrière le bureau. De toute façon, elle n'était pas armée (à cause d'Arkel !), et sa tenue ne lui permettait pas de combattre. Si elle avait tenté d'aider le jedi, elle aurait sans doute été plus un poids pour lui qu'autre chose. Elle tentait de rassembler les lambeaux de sa conscience. Sa tête lui faisait un mal de chien...

Elle ne montra le bout de son nez que lorsqu'on l'appela. N'ayant pas grand chose à perdre, elle sortit de son ouvert. Arkel avait réussi à prendre le dessus, même si elle le voyait blessé au ventre et au bras. Elle se contenta d'obéir, ayant trop mal à la tête pour protester ou réfléchir, et vida les poches du sénateur sur son bureau. Elle ne savait pas ce que Valhöll était venu chercher, et elle s'en fichait royalement à vrai dire. Tout ce qui l'intéressait, c'était le fric qu'elle allait bientôt touché. Elle fut un peu choquée en voyant le jedi malmené le sénateur. Il n'était pas censé être pacifique, un truc comme ça ? Bof, les jedi étaient tous étranges de toute manière !

Il lui montra un coffre. Un bon gros coffre rempli de fric ! Et elle avait le droit de tout prendre ! Arkel lui glissa que c'était pour se faire pardonner de lui avoir fait porter une robe, mais la jeune femme se contenta de lui rendre un sourire radieux, alors qu'elle prenait des liasse de crédits dans les mains. Rien n'était plus doux qu'un billet... Il y avait bien plus que la somme promise, mais ce n'était pas pour déplaire à Lizi. Après tout ce qu'elle avait subi cette soirée, elle méritait bien une augmentation, ne serait-ce que pour avoir été obligée de porter des talons aiguilles ! Il devait bien y avoir là 25.000 à 30.000 crédits ! C'était proprement ahurissant, un homme qui pouvait se permettre d'avoir tant d'argent en liquide dans un coffre, alors que des personnes crevaient de faim dans les bas-fonds. Le Sénat n'était vraiment qu'une bande de pourris.

Les flics ne tardèrent pas à arriver, mais Arkel avait à priori trouvé de quoi prouver son innocence, ce qui était plutôt une bonne chose pour lui. Pourtant, quelques secondes à peine plus tard, il s'écroulait, inconscient. Personne ne le remarqua au début... Les policiers étaient bien trop occupés avec le sénateur et sa suite, tandis que la contrebandière comptait ses billets avec une joie proche de l'exultation. Lorsqu'elle se retourna pour le remercier, elle le vit à terre, et cria au policier d'appeler les médecins. A priori il était plus gravement touché que ce qu'elle avait cru...

On le transporta le plus vite possible vers une infirmerie du Sénat, où il fut immerger dans une cuve de bacta. Normalement, il devrait survivre. Le bacta faisait toutes sortes de miracle tant qu'il restait une étincelle de vie. Enfin, c'est ce que les docteurs lui avaient dit, car elle n'avait jamais eu l'occasion de tester elle même. Pourtant, elle avait une vie tumultueuse, et les cicatrices qu'elle avait le prouvait. Seulement elle n'avait pas l'argent ou les relations nécessaires pour profiter de tels soins. Pendant qu'il guérissait, sa cuve fut transportée au temple jedi de Coruscant. Lizi suivit le blessé durant son trajet. Déjà parce qu'il devait lui dire comment elle pouvait récupérer son vaisseau, et puis parce qu'elle était un peu inquiète sur son sort. Elle voulait savoir s'il allait survivre, même si tout indiquait qu'il ne mourrait pas aujourd'hui. C'était un bon client après tout.

Elle était près de lui lorsqu'il se réveilla, allongé dans un lit de l'infirmerie du temple. Elle était assise sur le rebord de son lit, et lui fit un petit sourire alors qu'il émergeait de l'inconscience.

- Alors, bien dormi ? fit-elle d'une voix moqueuse.

Arkel put remarquer qu'elle s'était déjà débarrasser de sa robe, et qu'elle portait son accoutrement habituel, certes moins seyant mais tellement plus pratique et confortable. La robe était soigneusement plié sur la commode la plus proche, avec la paire de talons hauts cassé poser dessus.

- La prochaine fois, tu me donneras une arme, ça t'éviteras peut être de de faire tirer dessus.

Oui, la jeune firrerreo avait un sens de la compassion très développé...
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Arkel se réveilla quelques heures plus tard, et ce temps où il était endormi sembla lui servir pour comprendre les derniers mots du Sénateur. Il avait mit à profit son temps de repos pour se rendre compte d'une sensation qui ne l'avait pas quitté depuis le début, mais elle était si mince qu'il n'y avait pas fait attention jusqu'à maintenant. Il devait retourner au plus vite sur Lorrd.
Lizi était là à son réveil. Bien que surpris, il en fut touché et la gratifia d'un sourire.


« Vous étiez là ? Merci d'être resté avec moi. »


Il vit la robe et le talon cassé. Voilà qui ne plairait pas aux comptables de l'Ordre. Voilà qu'elle le tutoyait à présent. Cela dit, ce genre d'aventure rapproche obligatoirement. Lizi put remarquer que le bacta faisait des merveilles et que les Jedi récupéraient très vite car Arkel venait de se lever et commençait déjà à préparer ses quelques affaires.

« Oui c'est vrai, mais j'ignorais où tu aurais pu cacher ton blaster dans ta tenue. Je.. je suis désolé pour tous ces rebondissements. J'avais espéré ne pas te mêler de prés à cette histoire. Je te demande pardon. »


Bah oui elle n'était que pilote après tout et il l'avait employé comme tel. D'où le petit cadeau du Sénateur. Elle me méritait, même si c'est vrai qu'il fallait aussi être capable de la supporter. Pourtant Arkel l'aimait bien. Bon il éviterait de rester seul avec elle dans certaines circonstances, notamment les même chambres.


« J'espère que tu pourras rendre ton vaisseau moins dangereux pour toi. Je t' accompagne pour le récupérer, d'accord ? »


On lui avait préparé des habits simples de jedi. C'était la première fois qu'elle pouvait le voir accoutré de la sorte. Ces vêtements clairs juraient avec ce qu'il portait avant, bien plus semblable au style de Lizi (sans le nombril à l'air, ça va de soi). Et après une vingtaine de minutes ils étaient à l'extérieur, Arkel avec les vêtements de Lizi et son smoking dans les bras. Il confia le tout à un intendant du temple qui s'occuperait du reste. En voyant le talon il fit une grimace qui voulait tout dire.


«Tu aurais peut être pu utiliser ce que tu avais gagné comme bonus pour garder la robe. Elle t' allait vraiment bien. Enfin j'imagine que j'ai eu le privilège d'être le premier à te voir dans ce type de tenue ? »


Ils retrouvèrent bien vite la plateforme où le vaisseau de Lizi avait été posé. On venait de faire le plein.


« Bon... voilà... Tu vas faire quoi ? Retourner sur Nar Shaddaa et continuer tes affaires ? J'espère que tout ira bien pour toi dans ce cas. Pour ma part je dois prendre une navette et retourner au plus tôt sur Lorrd. Le Sénateur ne m'a pas prévenu pour rien. J'ai compris où il souhaitait en venir et je dois retrouver ma soeur le plus vite possible. »



[Hj: Même si elle ne l'accompagne pas je posterais derrière]
Invité
Anonymous
Arkel se leva facilement. Le bacta guérissait très vite... Il était déjà sur pied. Il l'emmena à l'extérieur tout en lui disant qu'elle allait récupérer son vaisseau. Ce n'était pas trop tôt ! Elle allait pouvoir revoir son vaisseau chéri. Ou plutôt son épave chérie ! Avec l'argent qu'elle avait gagné ce soir, elle pourrait bientôt s'acheter un vaisseau flambant neuf, rien qu'à elle, et elle deviendrait officiellement pilote indépendante. Mais il ne s'agissait pas juste de pouvoir prendre un vaisseau, mais aussi d'avoir assez d'argent de côté pour le carburant, ainsi que les diverses modifications couteuses mais indispensables à tout contrebandier...

Lizi avait repris son déhanché provocateur avec une démarche plus aisée et naturelle. Elle avait dés que possible remise ses grosses et solides bottes de cuir brun. Peu esthétique, mais très pratique, surtout pour foutre des coups de pieds dans les fesses des autres. Arkel lui aussi portait des vêtements "normaux" (tout du moins pour la jeune femme), et discutait avec elle.

«Tu aurais peut être pu utiliser ce que tu avais gagné comme bonus pour garder la robe. Elle t' allait vraiment bien. Enfin j'imagine que j'ai eu le privilège d'être le premier à te voir dans ce type de tenue ? »

- Ouai, et le dernier, répondit-elle d'un air grognon, visiblement peu contente qu'on lui rappelle cela. Si t'essayes de me refiler encore une fois ces fringues, je te descends.

Elle tapotait en même temps le blaster qu'elle avait fixé à sa cuisse. Sans lui, elle s'était sentie toute nue. Elle souriait à Arkel, mais c'était à se demander si elle plaisantait vraiment... Le jedi continua en demandant ce qu'elle allait faire, et en disant que lui même prendrait une navette pour Lorrd. N'était-ce pas la planète des humanoïdes qui étaient forts dans le langage des signes, ou un truc du genre ? Il voulait rejoindre sa sœur.

- Alors comme ça tu as une sœur ? Elle est pas jedi ? Tiens, je croyais que c'était génétique...

Elle marqua une pause, pensive. Elle ne connaissait vraiment pas bien les jedi et la force. Elle reprit :

- Si tu veux rejoindre Lorrd, y'a toujours ma vieille guimbarde pour te transporter. J'ai juste besoin de déposer ma cargaison à quelques blocs d'ici, et après je n'ai rien de prévu... Forcément, notre contrat vient juste de se terminer. Donc si tu veux, je peux t'emmener. Bien sûr, tout travail mérite salaire, n'est-ce pas ?

Lizi et la charité...

- Tant que tu ne forces pas à porter une robe, moi ça me va. Surtout si tu continues à payer aussi bien...

Elle lui fit un sourire charmeur et commercial, tout en battant des cils comme pour le séduire.
Arkel Valhöll
Arkel Valhöll
Messages : 375
Eclats Kyber : 0
Le couple quelque peu hétéroclite était juste devant le ponton d'entrée du vaisseau. C'était une journée assez belle pour sortir de l'hôpital. Enfin une journée sur la planète la plus citadine de toute la galaxie connue. Arkel ne pouvait se faire Coruscant. La jungle d'Ondéron lui manquait presque, même les prédateurs féroces qui la peuplaient. Il aimait trop la verdure pour pouvoir s'en passer plus de quelques jours. Il évita de faire part de sa réflexion à la pilote, s'attendant à un retour cinglant à moins qu'elle aussi ne partage ce même penchant. Pourtant il ne tenta pas la diablesse.
Lizi lui parla de sa soeur, un instant il fronça quelque peu les sourcils. Elle n'avait peut être pas grand chose à craindre mais quand même. Le jedi doutait et savait qu'il n'était pas le seul. Il avait parfaitement compris le message du sénateur et connaissait le danger qui la menaçait. Il avait été trop aveuglé par ses retrouvailles avec Lyra pour assimiler la peur du jeune homme qui était juste derrière elle à cet instant et son envie de sortir quelque chose de sous ses vêtements... une arme ?
Il revivait cette scène en silence avant de répondre enfin à la jeune femme.


« Oui, une petite soeur et non elle vit toujours chez mes parents. En fait... c'est compliqué. D'une part les jedi ne se reproduisent pas assez souvent pour que l'on voit si les enfants de jedi sont plus nombreux à être sensible à la Force. Donc en règle générale on ne recrute que des enfants de personnes comme toi ou n'importe qui d'autre. N'oublie pas que l'on nous enseigne que l'attachement est un sentiment qui peut mener à la jalousie et à la haine. La peur de perdre un être cher est dangereuse. Et je le sais mieux que quiconque, je vois assez souvent mes parents contrairement à mes camarades. J'ai une famille et donc des sentiments forts avec eux. Mais mon maître a essayé de m'apprendre à ne tirer que le positif de ce genre de relation. Ceci dit nous sommes des personnes comme tout le monde, et donc certains jedi se marient entre eux, ou avec une personne extérieure à l'ordre. Enfin toutes les joies de la vie intime ne nous sont pas proscrites. Mais tu m'as vraiment surpris hier et j'avais peur de t'offrir de mauvaises réponses, de ne pas prendre ton rapprochement pour ce qu'il était vraiment. Je m'en excuse.
Ensuite même si ma soeur est sensible à la Force, je ne l'ai pas senti, peut être car nous sommes si proches que le lien à travers la Force parait identique à l'amour fraternel. A vrai dire je n'en sais rien. En fait il existe beaucoup de mystères sur la Force. On ignore pourquoi des gens naissent avec un plus haut taux de midichloriens que les autres. Est-ce la Force qui choisit elle même ses adeptes, est-ce le destin ? Le hazard ou une autre force naturelle que personne n'a encore découvert ? Mais peut-être que je t'ennuie avec toutes ces histoires. Excuse -moi."


Arkel montrait une autre facette de sa personnalité. Il était un bon pédagogue et prenait le temps d'expliquer. De là à ce que Lizi suive tout sans s'ennuyer car en plus le jeune homme aimait passer d'un sujet à l'autre assez rapidement... Ceci dit elle lui proposa de l'accompagner mais pas gracieusement. Bien qu'il comprenne son besoin de gagner sa vie il n'avait pas grand chose à lui donner et le temple paierait un transport plus conventionnel que ce qu'avait fait Arkel quelques jours auparavant.


« Et bien ton salaire sera bien inferieur au dernier. Un voyage standard alors que le temple fournit essence aller et retour ça vaudrait pas plus de 3000, même si Lorrd est dans l'ancienne Bordure extérieur. Ceci dit l'essence est fournie et non tu n'as aucun risque de robe à prévoir. Mais ça me ferait plaisir de voyager encore un peu avec toi. Au moins j'arrive pas à m'ennuyer."
Invité
Anonymous
Lizi n'écouta pas vraiment les explications du jedi. Ce n'était pas inintéressant, mais elle s'en fichait comme d'une guigne. Elle avait déjà son avis sur les jedi : de vieux fous avec des bâtons lumineux qui se prenaient pour d'antiques chevaliers et qui venaient foutre la merde dans les affaires des autres au lieu de se mêler de leurs affaires. Une fois qu'elle avait un avis bien ancré, peu de force dans la galaxie pouvait la faire changer d'avis. Arkel était la seule exception (il en fallait bien une après tout, pour confirmer la règle), il semblait avoir la tête sur les épaules, même s'il repoussait honteusement ses avances, et était plutôt mignon garçon. Mais bon, il était quand même trop étrange pour qu'elle puisse lui accorder toute sa confiance, même s'il lui avait sauvé la vie.

Elle l'écouta à nouveau seulement lorsqu'il annonça un prix, et fit la moue lorsqu'elle comprit qu'elle ne toucherai pas de bonus cette fois si. En plus, le prix n'était pas vraiment exceptionnel... Tant pis, elle avait été payé assez grassement la dernière fois pour qu'elle accepte. Et puis ce n'était pas des crédits de perdus.

- Ok ça marche, fit-elle en souriant.

Peut être qu'elle parviendrait à avoir des avantages en nature durant le voyage cette fois ci... Et puis elle pourrait porter ce qu'elle voulait, elle n'aurait pas à supporter cette saloperie de robe !

Elle serra la main du jedi pour sceller leur accord.

- On embarque alors ? fit-elle en désignant la rampe d'embarquement baissée de la navette.



HRP : Pardon, c'est un peu court mais c'est une fin de RP.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn