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# Un entrainement intensif - Mer 24 Mar 2010 - 18:10
Atris était assise en tailleur à même le sol, le regard planté dans celui de son Maître.
Ce dernier n'aimait pas beaucoup le comportement de sa jeune disciple mais reconnaissait ses prouesses au combat. Atris était douée.
Mais était-ce suffisant pour être arrogante? La jeune fille n'en démordait pas, son caractère était forgé et Maître Valdus en était conscient.
Cependant, il espérait pouvoir changer son élève tout en sachant qu'un grand pourcentage de Padawans étaient animés de la même fierté et d'un trop plein de confiance en soi. Ce qui était donc courant pour lui. Mais Atris demeurait une jeune femme vraiment inaccessible, presque intouchable. Certes, elle écoutait les enseignements de ses pères, répondait toujours présente à l'appel du devoir et ne discutaient jamais les ordres, mais sa malice était prononcée et elle engendrait beaucoup de débats au sein de l'Académie. Quelque chose en elle rendait son comportement à la limite du provoquant.
"Maître, enseignez moi! Ne perdons pas notre temps! Je veux apprendre, je veux devenir un grand jedi!"
Maître Valdus haussa les sourcils, presque comme si il esquissait une légère grimace. Il sorti de sa méditation et ouvrit brusquement les yeux.
"Tu veux? Tu exiges! Ta hâte ne te conduira que sur de mauvais sentiers, la patience, elle, est la vertue des jedis et sera ta meilleure alliée si tu sais l'apprivoiser. De plus, l'ordre jedi n'est pas une milice de mercenaires à la solde de quiconque. Nous servons la république mais nous demeurons impartiales face aux conflits qui pullulent la galaxie. Si tu veux être un jedi, tu devras vider ton esprit face aux sentiments qui t'envahiront et ne faire qu'un avec la force. N'oublies jamais que la passion..."
"...Mène au côté obscur, je le sais. Je ne deviendrais jamais comme les Siths, qui se complaisent dans la perversité. L'ordre jedi représente ma famille et je voue ma vie à la république. Je...Je suis désolée si mon comportement vous choque mais je désire ardemment devenir quelqu'un de fort afin de protéger ceux qui sont dans le besoin!!"
Ces dernières paroles ébranlèrent quelque peu Maître Valdus qui se leva sans la moindre hâte.
"Ce sont tes sentiments qui freineront la synergie que provoquera la symbiose entre la Force et ton être. Un jedi ne doit succomber à ses émotions, même si elles consistent à aider son prochain. Je ne cherche pas à t'orienter vers une indifférence mais à t'ouvrir les yeux. Si tu souhaites devenir un jour, un chevalier à ton tour, il te faudra vivre dans la sagesse"
Sur ces mots, le Maître jedi Valdus quitta la salle d'entrainement, laissant Atris dans une grande réflexion. Atris comprennait le poids de ces paroles et y méditerait, du moins, après une séance intensive de sabre laser!
Et sans même attendre que son maitre ne sorte complètement de la salle, elle enclencha la lame orange de son sabre et se mit en position de combat. En avant pour la technique Makashi!
Atris adorait cette parade de duelliste qui était autrefois principalement utilisée lors de la grande guerre des Siths. La jeune femme frisonna avant d'esquisser un petit sourire, elle exaltait et avait hâte de s'exercer. C'était comme si elle pouvait sentir la lame de son sabre laser s'impatienter! Une impression d'avoir des fourmis dans les mains donna le signe de départ et d'un seul coup, elle se mit à réviser la technique frénétiquement en donnant un coup d'une précision presque parfaite par-ci, et un autre coup par là. Son sabre fendait l'air à une vitesse surprenante tandis que le bruit de sa lame faisait écho contre les murs de la salle d'entrainement. Atris se mit à tournoyer sur elle même de plus en plus vite, effectuant des sauts acrobatiques avec l'aide de la force, se propulsant ainsi en hauteur pour enfin retomber dans sa position initiale, sur ses pieds, la sueur perlant son visage.
Ce n'est qu'en prenant consciente du bruit rauque de sa respiration que la jeune humaine pu sortir peu à peu de sa transe. Si elle continuait à s'acharner autant, elle finirait par s'épuiser.
Elle se laisse choir contre un mur, une main posée contre son front et glissa jusqu'à se retrouver fesses contre le sol. Elle médita les paroles de son Maitre...
Ce dernier n'aimait pas beaucoup le comportement de sa jeune disciple mais reconnaissait ses prouesses au combat. Atris était douée.
Mais était-ce suffisant pour être arrogante? La jeune fille n'en démordait pas, son caractère était forgé et Maître Valdus en était conscient.
Cependant, il espérait pouvoir changer son élève tout en sachant qu'un grand pourcentage de Padawans étaient animés de la même fierté et d'un trop plein de confiance en soi. Ce qui était donc courant pour lui. Mais Atris demeurait une jeune femme vraiment inaccessible, presque intouchable. Certes, elle écoutait les enseignements de ses pères, répondait toujours présente à l'appel du devoir et ne discutaient jamais les ordres, mais sa malice était prononcée et elle engendrait beaucoup de débats au sein de l'Académie. Quelque chose en elle rendait son comportement à la limite du provoquant.
"Maître, enseignez moi! Ne perdons pas notre temps! Je veux apprendre, je veux devenir un grand jedi!"
Maître Valdus haussa les sourcils, presque comme si il esquissait une légère grimace. Il sorti de sa méditation et ouvrit brusquement les yeux.
"Tu veux? Tu exiges! Ta hâte ne te conduira que sur de mauvais sentiers, la patience, elle, est la vertue des jedis et sera ta meilleure alliée si tu sais l'apprivoiser. De plus, l'ordre jedi n'est pas une milice de mercenaires à la solde de quiconque. Nous servons la république mais nous demeurons impartiales face aux conflits qui pullulent la galaxie. Si tu veux être un jedi, tu devras vider ton esprit face aux sentiments qui t'envahiront et ne faire qu'un avec la force. N'oublies jamais que la passion..."
"...Mène au côté obscur, je le sais. Je ne deviendrais jamais comme les Siths, qui se complaisent dans la perversité. L'ordre jedi représente ma famille et je voue ma vie à la république. Je...Je suis désolée si mon comportement vous choque mais je désire ardemment devenir quelqu'un de fort afin de protéger ceux qui sont dans le besoin!!"
Ces dernières paroles ébranlèrent quelque peu Maître Valdus qui se leva sans la moindre hâte.
"Ce sont tes sentiments qui freineront la synergie que provoquera la symbiose entre la Force et ton être. Un jedi ne doit succomber à ses émotions, même si elles consistent à aider son prochain. Je ne cherche pas à t'orienter vers une indifférence mais à t'ouvrir les yeux. Si tu souhaites devenir un jour, un chevalier à ton tour, il te faudra vivre dans la sagesse"
Sur ces mots, le Maître jedi Valdus quitta la salle d'entrainement, laissant Atris dans une grande réflexion. Atris comprennait le poids de ces paroles et y méditerait, du moins, après une séance intensive de sabre laser!
Et sans même attendre que son maitre ne sorte complètement de la salle, elle enclencha la lame orange de son sabre et se mit en position de combat. En avant pour la technique Makashi!
Atris adorait cette parade de duelliste qui était autrefois principalement utilisée lors de la grande guerre des Siths. La jeune femme frisonna avant d'esquisser un petit sourire, elle exaltait et avait hâte de s'exercer. C'était comme si elle pouvait sentir la lame de son sabre laser s'impatienter! Une impression d'avoir des fourmis dans les mains donna le signe de départ et d'un seul coup, elle se mit à réviser la technique frénétiquement en donnant un coup d'une précision presque parfaite par-ci, et un autre coup par là. Son sabre fendait l'air à une vitesse surprenante tandis que le bruit de sa lame faisait écho contre les murs de la salle d'entrainement. Atris se mit à tournoyer sur elle même de plus en plus vite, effectuant des sauts acrobatiques avec l'aide de la force, se propulsant ainsi en hauteur pour enfin retomber dans sa position initiale, sur ses pieds, la sueur perlant son visage.
Ce n'est qu'en prenant consciente du bruit rauque de sa respiration que la jeune humaine pu sortir peu à peu de sa transe. Si elle continuait à s'acharner autant, elle finirait par s'épuiser.
Elle se laisse choir contre un mur, une main posée contre son front et glissa jusqu'à se retrouver fesses contre le sol. Elle médita les paroles de son Maitre...
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# Re: Un entrainement intensif - Sam 27 Mar 2010 - 0:08
C'était par pur hasard que Tore Ae passait à cet instant précis devant le Centre d'entraînement qui, comme à son habitude, regorgeait de monde. Nombreux étaient les Jedi à aimer la pratique du sabre, à améliorer son maniement. Toutes les manières étaient possible pour comprendre la Force, mais celle de Tore ne passait pas par une utilisation perfectionniste du sabre laser. Il était pacifiste, du moins jusqu'à un certain point. Patient et à l'écoute, une certaine limite était cependant à respecter si l'adversaire voulait que le Whiphid laisse son arme accrochée à sa ceinture. Sa nature profonde ne demandait d'ailleurs qu'à se réveiller, ce contre quoi Tore luttait jour après jour pour se rappeler qu'il était un Jedi et que cela lui imposait une maîtrise de soi.
Par hasard donc, mais aussi par curiosité, Tore décida d'entrer dans le centre d'entraînement. A l'intérieur, comme il l'avait bel et bien pressenti, un nombre incalculable de Jedi circulait entre les salles d'entraînement. Indépendant ou avec un Padawan, chacun était là pour pratiquer l'art du sabre, chacun à sa manière. Car s'il existait des Formes de combat, chaque Jedi adaptait celles-ci à leur propres capacités. D'un certain point de vue, on pouvait dire qu'aucun Jedi n'avait un style de combat similaire à un autre, bien que les bases soient plus ou moins les mêmes pour tous selon la Forme utilisée.
Sans bien savoir pourquoi, Tore se dirigea vers une salle d'entraînement pour y voir ce qu'il s'y passait. La plupart des salles restaient ouvertes pour que tous puissent apprendre des autres. Cela faisait partie du monde Jedi : apprendre en observant autrui, comme un Padawan observant son Maître. Malheureusement pour lui, Tore arriva trop tard pour pouvoir voir et entendre la discussion entre le Maître et l'Elève cette fois-ci. Il devina cette relation en voyant Maître Valdus partir de la salle. Celui-ci sortait sans hâte, comme déstabilisé. Lorsqu'il releva la tête, il aperçut le Whiphid et tous deux se saluèrent cordialement puisqu'ils se connaissaient quelques peu pour s'être déjà croisés dans le Temple par le passé et pour avoir échanger quelques mots.
"Bien le bonjour à vous Maître Valdus. Que se passe-t-il, vous faites une tête bien étrange...?"
"Salut à vous Maître Ae. Simplement une Padawan un peu difficile et déstabilisante... Je vous souhaite une bonne journée."
Maître Valdus reprit alors son chemin, laissant Tore devant l'entrée de la salle d'entraînement. Le Whiphid posa son épaule contre le mur et observa la Padawan à l'intérieur. C'était une jeune fille. Une humaine. D'après ce qu'il pouvait voir, elle semblait relativement douée pour le maniement du sabre et de la Forme Makashi. Ses mouvements ne pouvaient pas le tromper. Mais ce qui le frappa avant tout était le fait que la jeune fille n'avait pas pris le temps de méditer aux paroles de son Maître, ni même à son départ du Centre d'entraînement. Au lieu de cela, elle avait préféré s'exercer au sabre. Après tout, peut être s'agissait-il d'une sorte de méditation en mouvement. Bien des moyens permettaient de se lier à la Force. Mais là, le Whiphid n'était pas certain que c'était de cela qu'il s'agissait. Il pensait au contraire que la jeune fille préférait se détacher un instant des paroles de Maître Valdus.
Sans faire un seul geste, sans dire un mot, Tore la regarda s'exercer jusqu'à ce que la jeune fille cesse, fatiguée. Elle se posa alors contre un mur, ou du moins c'était ce que Tore supposait puisqu'elle se trouvait alors hors de son champ de vision. Il semblait bien qu'elle n'ait pas vu le Whiphid dans l'embrasure de la porte malgré sa taille surdimensionnée par rapport aux humains. Tore ne pouvait lui en vouloir, elle avait été bien trop absorbée par ses efforts pour prendre en compte sa présence. Elle s'était donnée à fond, sans retenue, ce qui ne saurait être blâmé.
Se fiant à la respiration de la jeune fille, Tore patienta jusqu'au moment où il jugea qu'elle s'était remise de ses efforts. C'est à ce moment qu'il décida de dévoiler sa présence. Il se redressa et ferma la porte doucement puis il avança dans la salle pour se placer dans le champ de vision de la Padawan.
"Il semble que tu sois quelque peu déstabilisante pour Maître Valdus... Je ne sais pas ce qui s'est dit entre vous, cela ne me concerne pas d'ailleurs. Mais peut être que je peux t'aider à quelque chose.
"Tu m'as l'air d'être de ceux qui préfère le maniement du sabre à la méditation. Je ne peux pas te blâmer pour cela, chacun doit trouver sa voie. Mais il faut que tu apprennes à écouter ton Maître, à méditer ses paroles."
Tore avait dit cela sans hausser la voix, sans réellement réprimander la jeune femme. Il n'était pas son Maître, et n'avait d'ailleurs pas de Padawan lui-même. Non, ici il n'était que son aîné et n'avait donc pas à remettre en question l'enseignement de Maître Valdus. En fait, il souhaitait comprendre le malaise de la jeune fille avec son Maître, si elle acceptait de le partager.
Le Whiphid s'avança vers la Padawan mais ne lui demanda pas de se relever comme beaucoup d'autres auraient pu le faire. Au contraire, il s'assit à ses côtés. S'ils devaient discuter, autant que tous deux soient à leurs aises. De sa voix grave et douce, Tore reprit avec un sourire sur son visage pourtant si dur d'aspect :
"Peut-être pouvons-nous en discuter ? Y a-t-il un problème quelconque avec Maître Valdus dont tu voudrais me faire part ? Tout ceci restera entre nous bien sûr, sa manière d'enseigner ne me regarde pas."
La confiance était chose difficile à obtenir, mais il fallait essayer. La jeune fille ne lui dirait peut être pas tout. Peut être rien même. Ou alors elle mentirait... C'était pour elle après tout. Mais cela avait également de l'importance pour Tore, qui y voyait un échec personnel si la Padawan ignorait son aide. Rien ne laissait présager une quelconque réponse de la part de son interlocutrice par ailleurs, puisqu'il lui était totalement étranger. A cette pensée, Tore se souvint qu'il ne s'était même pas présenté !
"A propos, je suis Tore Ae... Simple Chevalier Jedi de la planète Toola."
A ces paroles, il tendit la main vers la jeune fille, comme pour sceller leur rencontre.
Par hasard donc, mais aussi par curiosité, Tore décida d'entrer dans le centre d'entraînement. A l'intérieur, comme il l'avait bel et bien pressenti, un nombre incalculable de Jedi circulait entre les salles d'entraînement. Indépendant ou avec un Padawan, chacun était là pour pratiquer l'art du sabre, chacun à sa manière. Car s'il existait des Formes de combat, chaque Jedi adaptait celles-ci à leur propres capacités. D'un certain point de vue, on pouvait dire qu'aucun Jedi n'avait un style de combat similaire à un autre, bien que les bases soient plus ou moins les mêmes pour tous selon la Forme utilisée.
Sans bien savoir pourquoi, Tore se dirigea vers une salle d'entraînement pour y voir ce qu'il s'y passait. La plupart des salles restaient ouvertes pour que tous puissent apprendre des autres. Cela faisait partie du monde Jedi : apprendre en observant autrui, comme un Padawan observant son Maître. Malheureusement pour lui, Tore arriva trop tard pour pouvoir voir et entendre la discussion entre le Maître et l'Elève cette fois-ci. Il devina cette relation en voyant Maître Valdus partir de la salle. Celui-ci sortait sans hâte, comme déstabilisé. Lorsqu'il releva la tête, il aperçut le Whiphid et tous deux se saluèrent cordialement puisqu'ils se connaissaient quelques peu pour s'être déjà croisés dans le Temple par le passé et pour avoir échanger quelques mots.
"Bien le bonjour à vous Maître Valdus. Que se passe-t-il, vous faites une tête bien étrange...?"
"Salut à vous Maître Ae. Simplement une Padawan un peu difficile et déstabilisante... Je vous souhaite une bonne journée."
Maître Valdus reprit alors son chemin, laissant Tore devant l'entrée de la salle d'entraînement. Le Whiphid posa son épaule contre le mur et observa la Padawan à l'intérieur. C'était une jeune fille. Une humaine. D'après ce qu'il pouvait voir, elle semblait relativement douée pour le maniement du sabre et de la Forme Makashi. Ses mouvements ne pouvaient pas le tromper. Mais ce qui le frappa avant tout était le fait que la jeune fille n'avait pas pris le temps de méditer aux paroles de son Maître, ni même à son départ du Centre d'entraînement. Au lieu de cela, elle avait préféré s'exercer au sabre. Après tout, peut être s'agissait-il d'une sorte de méditation en mouvement. Bien des moyens permettaient de se lier à la Force. Mais là, le Whiphid n'était pas certain que c'était de cela qu'il s'agissait. Il pensait au contraire que la jeune fille préférait se détacher un instant des paroles de Maître Valdus.
Sans faire un seul geste, sans dire un mot, Tore la regarda s'exercer jusqu'à ce que la jeune fille cesse, fatiguée. Elle se posa alors contre un mur, ou du moins c'était ce que Tore supposait puisqu'elle se trouvait alors hors de son champ de vision. Il semblait bien qu'elle n'ait pas vu le Whiphid dans l'embrasure de la porte malgré sa taille surdimensionnée par rapport aux humains. Tore ne pouvait lui en vouloir, elle avait été bien trop absorbée par ses efforts pour prendre en compte sa présence. Elle s'était donnée à fond, sans retenue, ce qui ne saurait être blâmé.
Se fiant à la respiration de la jeune fille, Tore patienta jusqu'au moment où il jugea qu'elle s'était remise de ses efforts. C'est à ce moment qu'il décida de dévoiler sa présence. Il se redressa et ferma la porte doucement puis il avança dans la salle pour se placer dans le champ de vision de la Padawan.
"Il semble que tu sois quelque peu déstabilisante pour Maître Valdus... Je ne sais pas ce qui s'est dit entre vous, cela ne me concerne pas d'ailleurs. Mais peut être que je peux t'aider à quelque chose.
"Tu m'as l'air d'être de ceux qui préfère le maniement du sabre à la méditation. Je ne peux pas te blâmer pour cela, chacun doit trouver sa voie. Mais il faut que tu apprennes à écouter ton Maître, à méditer ses paroles."
Tore avait dit cela sans hausser la voix, sans réellement réprimander la jeune femme. Il n'était pas son Maître, et n'avait d'ailleurs pas de Padawan lui-même. Non, ici il n'était que son aîné et n'avait donc pas à remettre en question l'enseignement de Maître Valdus. En fait, il souhaitait comprendre le malaise de la jeune fille avec son Maître, si elle acceptait de le partager.
Le Whiphid s'avança vers la Padawan mais ne lui demanda pas de se relever comme beaucoup d'autres auraient pu le faire. Au contraire, il s'assit à ses côtés. S'ils devaient discuter, autant que tous deux soient à leurs aises. De sa voix grave et douce, Tore reprit avec un sourire sur son visage pourtant si dur d'aspect :
"Peut-être pouvons-nous en discuter ? Y a-t-il un problème quelconque avec Maître Valdus dont tu voudrais me faire part ? Tout ceci restera entre nous bien sûr, sa manière d'enseigner ne me regarde pas."
La confiance était chose difficile à obtenir, mais il fallait essayer. La jeune fille ne lui dirait peut être pas tout. Peut être rien même. Ou alors elle mentirait... C'était pour elle après tout. Mais cela avait également de l'importance pour Tore, qui y voyait un échec personnel si la Padawan ignorait son aide. Rien ne laissait présager une quelconque réponse de la part de son interlocutrice par ailleurs, puisqu'il lui était totalement étranger. A cette pensée, Tore se souvint qu'il ne s'était même pas présenté !
"A propos, je suis Tore Ae... Simple Chevalier Jedi de la planète Toola."
A ces paroles, il tendit la main vers la jeune fille, comme pour sceller leur rencontre.
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# Re: Un entrainement intensif - Sam 27 Mar 2010 - 10:53
L'entrainement avait été rigoureux, comme à chaque fois. La jeune fille était presque étalée contre le mur de la grande salle, écoutant sa propre respiration. Celle-ci était rauque et Atris arrivait à peine à reprendre son souffle. Néanmoins, elle était plutôt satisfaite de ses prouesses et remarquait à chaque nouvelles parades que ses compétences s'étaient rudement améliorées.
Atris esquissa un bref sourire. Bien que très épuisée, elle se rapprochait de son bût: être la meilleure et surpasser quiconque. Bientôt, elle ne souffrirait plus des défauts dont sont munis les êtres vivants, si elle se laissait pleinement submerger par le pouvoir de la Force. Mais à cette pensée étrangement proche de celle d'un adepte du côté obscur, elle cessa comme de respirer et son regard devint grave et vidé de toutes expressions se rapprochant de la satisfaction intense qui s'était quelques minutes plutôt, emparée d'elle.
Atris s'était elle-même aperçue que sa propre soif de connaissance et de perfectionnement ne lui apporterait pas que la considération du Conseil mais bien plus et surtout, quelque chose de ténébreux et d'obscur. Ce qui la fit réagir. C'est alors qu'elle sentit une perturbation dans la Force, la présence d'une personne dégageant une forte aura. Evidemment, il était tout à fait normal de ressentir de telles choses au sein de l'Académie mais cette aura se distinguait de celle d'un apprenti. Elle était plus puissante, plus canalisée aussi. Cela ne pouvait être qu'un Chevalier ou un Maître jedi.
Avant qu'Atris ne puisse se relever, la personne dont elle avait senti la présence se retrouva devant elle et confirma ce que la jeune fille avait deviné.
Le Jedi était grand, d'une stature impressionnante et il imposait le respect de part sa seule personnalité. Son physique n'était pas celui d'un humain et il devait probablement appartenir à la race des Whiphid. Du moins, c'est ce qu'avait étudié Atris dans les divers Holocrons de l'Académie Jedi. Mais c'était toutefois la première fois qu'elle avait la possibilité de se retrouver face à un tel être humanoïde. Ce dernier avait parlé d'une voix qui respirait la sagesse propre aux enseignements que s'évertuent à enseigner les Maîtres à leurs élèves. Toutefois, Atris avait décelé dans ses paroles comme une interrogation et il n'était sûrement pas là par hasard. Elle soupçonnait déjà Maître Valdus d'avoir provoqué la présence du Whiphid. Ce dernier avait fait référence à Valdus, ce qui eu pour conséquence d'engendrer la nervosité de la jeune fille. Elle haussa les sourcils et se releva alors que le Jedi venait tout juste de s'asseoir à côté d'elle.
"Je ne suis pas de celles qui passent leur temps à méditer plutôt qu'à agir. Je préfère m'entrainer d'avantage et être certaine de pouvoir aider la Galaxie. Et comme vous me le faites remarquer, le sabre est pour moi un art qui mérite plus d'attention. Maître Valdus n'est pas toujours objectif avec moi..."
Elle avait prononcé ces paroles avec une certaine amertume et effectivement, Maître Valdus avait tendance à la freiner dans ses envies et désirs. Par conséquent, la jeune fille était ce que l'on pouvait qualifier de "difficile". Elle ne cherchait pas à ce que l'on comprenne ses motivations mais bien qu'elle n'était pas docile aux ordres elle finissait par écouter ses pères, souvent à contre coeur cela dit. Ce qui était étonnant, était le fait qu'Atris ne souleva aucune remontrance de la part de son ainé qui avait parlé avec précision et tact alors que les autres se seraient sûrement contentés de lui rappeler où était sa place et qu'en tant que Padawan, avoir son mot à dire était prohibé.
Malgré son aspect qui n'inspirait pas beaucoup la sympathie aux premiers abords, le Whiphid dégageait une chaleur "humaine" remarquable et presque palpable. Pendant un instant, Atris se laissa bercer par les ondes douceâtres qui l'enveloppait. La jaune fille avait presque envie de se confier, d'être sereine et d'annihiler cette agressivité qui sévissait en elle. Mais le charme ne fut que de courte durée et elle cessa de se laisser amadouer par cette gentillesse qu'elle n'avait connu que du temps de Maître En'ril, son ancien Mentor. Le Jedi proposa alors de parler du soucis qui persistait entre Maître et élève. Il se proposa afin d'être une oreille attentive et promis de ne répéter à personne ce qui allait se dire dans les murs de la salle d'entrainement. Malheureusement, la jeune fille n'avait que trop peu confiance et refusa de divulguer les raisons de son manque d'attention envers les enseignements de son Mentor.
"Vous savez ce que c'est, lorsque les affinités sont peu développées. Ce n'est rien de plus que quelques caprices de ma part. Je ne pense pas que Maître Valdus tienne ma cadence, je suis trop orageuse et je maintiens qu'il n'aura jamais du m'être assigné en tant que Maître"
Atris fit quelques pas dans la salle, son sabre laser dans la main la plus habile, c'est à dire la droite. Elle balaya l'endroit du regard, encore sous la frénétique pulsion de sortir sa lame et de la faire crisser mais elle n'en fit rien. La présence du Jedi l'en empêchait et elle ne voulait pas aggravé son cas bien que doté d'un je m'en foutiste assez colossale.
Le Whiphid se présenta et dévoila son nom: Tore Ae. La jeune Padawan en avait entendu parler et il était réputé au sein de l'Académie, bien que n'ayant pas encore d'apprentie à sa charge.
Le Conseil faisait confiance en ses capacités et il avait effectué plusieurs missions concluantes. Il était ce que l'on appelle un exemple pour les plus jeunes. Atris se retourna et accepta néanmoins de lui serrer la main. Elle était forte tête mais tout de même dotée de politesse! Elle se présenta à son tour tout en soutenant le regard perçant du Chevalier Jedi.
"Quant à moi, je suis Atris Vala, Padawan à mes heures perdues" dit-elle avec une pointe d'ironie.
Atris esquissa un bref sourire. Bien que très épuisée, elle se rapprochait de son bût: être la meilleure et surpasser quiconque. Bientôt, elle ne souffrirait plus des défauts dont sont munis les êtres vivants, si elle se laissait pleinement submerger par le pouvoir de la Force. Mais à cette pensée étrangement proche de celle d'un adepte du côté obscur, elle cessa comme de respirer et son regard devint grave et vidé de toutes expressions se rapprochant de la satisfaction intense qui s'était quelques minutes plutôt, emparée d'elle.
Atris s'était elle-même aperçue que sa propre soif de connaissance et de perfectionnement ne lui apporterait pas que la considération du Conseil mais bien plus et surtout, quelque chose de ténébreux et d'obscur. Ce qui la fit réagir. C'est alors qu'elle sentit une perturbation dans la Force, la présence d'une personne dégageant une forte aura. Evidemment, il était tout à fait normal de ressentir de telles choses au sein de l'Académie mais cette aura se distinguait de celle d'un apprenti. Elle était plus puissante, plus canalisée aussi. Cela ne pouvait être qu'un Chevalier ou un Maître jedi.
Avant qu'Atris ne puisse se relever, la personne dont elle avait senti la présence se retrouva devant elle et confirma ce que la jeune fille avait deviné.
Le Jedi était grand, d'une stature impressionnante et il imposait le respect de part sa seule personnalité. Son physique n'était pas celui d'un humain et il devait probablement appartenir à la race des Whiphid. Du moins, c'est ce qu'avait étudié Atris dans les divers Holocrons de l'Académie Jedi. Mais c'était toutefois la première fois qu'elle avait la possibilité de se retrouver face à un tel être humanoïde. Ce dernier avait parlé d'une voix qui respirait la sagesse propre aux enseignements que s'évertuent à enseigner les Maîtres à leurs élèves. Toutefois, Atris avait décelé dans ses paroles comme une interrogation et il n'était sûrement pas là par hasard. Elle soupçonnait déjà Maître Valdus d'avoir provoqué la présence du Whiphid. Ce dernier avait fait référence à Valdus, ce qui eu pour conséquence d'engendrer la nervosité de la jeune fille. Elle haussa les sourcils et se releva alors que le Jedi venait tout juste de s'asseoir à côté d'elle.
"Je ne suis pas de celles qui passent leur temps à méditer plutôt qu'à agir. Je préfère m'entrainer d'avantage et être certaine de pouvoir aider la Galaxie. Et comme vous me le faites remarquer, le sabre est pour moi un art qui mérite plus d'attention. Maître Valdus n'est pas toujours objectif avec moi..."
Elle avait prononcé ces paroles avec une certaine amertume et effectivement, Maître Valdus avait tendance à la freiner dans ses envies et désirs. Par conséquent, la jeune fille était ce que l'on pouvait qualifier de "difficile". Elle ne cherchait pas à ce que l'on comprenne ses motivations mais bien qu'elle n'était pas docile aux ordres elle finissait par écouter ses pères, souvent à contre coeur cela dit. Ce qui était étonnant, était le fait qu'Atris ne souleva aucune remontrance de la part de son ainé qui avait parlé avec précision et tact alors que les autres se seraient sûrement contentés de lui rappeler où était sa place et qu'en tant que Padawan, avoir son mot à dire était prohibé.
Malgré son aspect qui n'inspirait pas beaucoup la sympathie aux premiers abords, le Whiphid dégageait une chaleur "humaine" remarquable et presque palpable. Pendant un instant, Atris se laissa bercer par les ondes douceâtres qui l'enveloppait. La jaune fille avait presque envie de se confier, d'être sereine et d'annihiler cette agressivité qui sévissait en elle. Mais le charme ne fut que de courte durée et elle cessa de se laisser amadouer par cette gentillesse qu'elle n'avait connu que du temps de Maître En'ril, son ancien Mentor. Le Jedi proposa alors de parler du soucis qui persistait entre Maître et élève. Il se proposa afin d'être une oreille attentive et promis de ne répéter à personne ce qui allait se dire dans les murs de la salle d'entrainement. Malheureusement, la jeune fille n'avait que trop peu confiance et refusa de divulguer les raisons de son manque d'attention envers les enseignements de son Mentor.
"Vous savez ce que c'est, lorsque les affinités sont peu développées. Ce n'est rien de plus que quelques caprices de ma part. Je ne pense pas que Maître Valdus tienne ma cadence, je suis trop orageuse et je maintiens qu'il n'aura jamais du m'être assigné en tant que Maître"
Atris fit quelques pas dans la salle, son sabre laser dans la main la plus habile, c'est à dire la droite. Elle balaya l'endroit du regard, encore sous la frénétique pulsion de sortir sa lame et de la faire crisser mais elle n'en fit rien. La présence du Jedi l'en empêchait et elle ne voulait pas aggravé son cas bien que doté d'un je m'en foutiste assez colossale.
Le Whiphid se présenta et dévoila son nom: Tore Ae. La jeune Padawan en avait entendu parler et il était réputé au sein de l'Académie, bien que n'ayant pas encore d'apprentie à sa charge.
Le Conseil faisait confiance en ses capacités et il avait effectué plusieurs missions concluantes. Il était ce que l'on appelle un exemple pour les plus jeunes. Atris se retourna et accepta néanmoins de lui serrer la main. Elle était forte tête mais tout de même dotée de politesse! Elle se présenta à son tour tout en soutenant le regard perçant du Chevalier Jedi.
"Quant à moi, je suis Atris Vala, Padawan à mes heures perdues" dit-elle avec une pointe d'ironie.
Invité
# Re: Un entrainement intensif - Lun 29 Mar 2010 - 17:21
Tore n'avait pas pris le "mot" difficile prononcé par Maître Valdus comme il aurait dû le faire. Il avait pensé que sa Padawan, Atris Vala, n'était qu'un élève parmi tant d'autres. Un peu turbulent au départ, mais qui saurait se calmer avec le temps et la pratique, mais aussi au contact de son Maître. Mais là, Tore ne pensait plus qu'il avait affaire à un de ceux là. Atris était d'un autre genre, que le Whiphid n'avait pas encore croiser dans le Temple, et pourtant il avait déjà vu bon nombre de jeune Jedi ! Atris ne cachait pas son impatience et ce que Tore prenait pour de l'arrogance. Ses paroles et ses gestes en étaient la preuve même puisqu'elle ne considérait pas Maître Valdus comme digne d'elle et pire encore, la jeune fille ne se remettait pas en question. Dans un sens, elle avait raison et pas les autres. Tore savait pertinemment que Maître Valdus n'était sûrement pas le meilleur formateur qui soit, mais il avait des qualités non négligeables qu'il léguait à chacun de ses apprentis.
Par ses paroles, la jeune Jedi montra son attachement à la pratique du sabre et sa volonté d'aider les autres. Des sentiments dignes d'un Jedi, mais qui devaient faire l'objet d'une extrême attention car trop de sentiments conduisaient au Côté Obscur. Par ailleurs, Atris avait l'air d'aimer s'entraîner au sabre, à en juger par ce que Tore avait vu et entendu. Ici encore, cette voie pouvait se révéler dangereuse, principalement si le jeune fille ne faisait pas un usage correct de son arme, qui devait rester un instrument de défense et non d'attaque. Le Whiphid ne savait pas grand chose d'Atris, mais il percevait déjà ce qui la rendait difficile pour un Maître comme Valdus. Elle n'avait peut être pas tort en disant qu'il n'était fait pour elle, mais cela ne voulait pas dire qu'elle devait manquer d'attention à son enseignement. Aussi se permit-il de dire :
"Que Maître Valdus te convienne ou non, il reste ton Maître. Et tant que cela sera, tu ne pourras rien y faire. Rien n'arrive par hasard, même si je le pensais en arrivant ici tout à l'heure. Maître Valdus et toi êtes unis par la Force, ton manque de volonté n'y changera rien...
"Tu dis que tu n'aurais jamais du être confiée à lui, mais le Conseil l'a choisi, et lui aussi a fait le choix de t'accepter comme Padawan. Peut-être que c'est à toi de l'accepter comme Maître à présent ?"
Tore ne voulait pas lui forcer la main. Ce n'était pas dans sa nature, Atris avait le choix. Elle seule pouvait y mettre plus de bonne volonté pour suivre les enseignements de son Maître, Tore ne pouvait pas réellement l'aider sur ce point. Non, tout ce qu'il pouvait faire, c'était lui ouvrir un peu plus grand les yeux sur la chance et l'honneur qu'elle devait percevoir en étant sous la tutelle d'un Maître... Tant d'autres Novices attendaient leur heure.
Lorsque Tore lui tendit la main, après ce qu'il avait entendu, il n'était même pas sûr qu'Atris prenne la peine de se retourner vers lui pour la saisir. Mais elle le fit malgré tout... Aussi, tout espoir n'était pas perdu. Cependant, en annonçant son nom, Tore sentit comme une sorte de dédain dans la voix de la jeune fille. Elle soutint même son regard. Le Whiphid ne savait pas s'il s'agissait d'un test ou simplement le fait qu'Atris voulait montrer qu'elle n'avait pas peur de s'opposer à l'un de ses aînés. Tore prit ça comme un signe d'impatience. Quand elle s'était levée quelques instants auparavant, la jeune humaine avait saisi son sabre laser et hésita longtemps à l'allumer. Tore n'avait pu être trompé par cette envie qu'il voyait souvent chez les Padawans du Temple, impatient un tantinet arrogant.
D'après tout ceci, Tore ne pensait pas se tromper en affirmant qu'Atris se fichait pas mal de ce qu'il pouvait bien dire pour tenter de l'aider. Car malgré sa volonté de lui faire partager ses problèmes, Atris avait décidé de ne rien dire ou presque. Une élève bien difficile effectivement. Mais Tore n'abandonnerait pas, du moins pas maintenant.
Le Whiphid n'était pas le bretteur le plus doué de l'Ordre, et certains Padawans le surpassaient sûrement. Mais s'il n'avait pas la vigueur et la fougue de certains, il avait son expérience avec lui, bien plus utile qu'un simple savoir-faire à son humble avis, bien que la volonté jouait beaucoup lors d'un duel.
Puisqu'Atris semblait préférer son sabre à l'enseignement d'un Chevalier, autant concilier les deux. Une sorte d'apprentissage en mouvement. Le Whiphid se redressa pendant que la jeune fille lui tournait le dos. Si ses capacités de combat étaient celles qu'il pensait avoir devinées, elle n'aurait aucun mal à contrer son assaut. Tore retira rapidement sa longue bure brune qu'il laissa tomber au sol. Puis par la Force, il amena son sabre jusque dans sa main et dans un mouvement rapide, il se jeta sur Atris. La lame verte fendit l'air à une vitesse meurtrière et avec une violence que seule un Whiphid pouvait posséder. Tore ne s'était pas laissé envahir par la rage de son espèce, mais s'en servait au contraire pour accentuer momentanément sa force et le rythme d'un combat. Cependant, il prenait toujours garde de ne pas se laisser déborder car elle était un chemin dangereux vers le Côté Obscur.
Par ses paroles, la jeune Jedi montra son attachement à la pratique du sabre et sa volonté d'aider les autres. Des sentiments dignes d'un Jedi, mais qui devaient faire l'objet d'une extrême attention car trop de sentiments conduisaient au Côté Obscur. Par ailleurs, Atris avait l'air d'aimer s'entraîner au sabre, à en juger par ce que Tore avait vu et entendu. Ici encore, cette voie pouvait se révéler dangereuse, principalement si le jeune fille ne faisait pas un usage correct de son arme, qui devait rester un instrument de défense et non d'attaque. Le Whiphid ne savait pas grand chose d'Atris, mais il percevait déjà ce qui la rendait difficile pour un Maître comme Valdus. Elle n'avait peut être pas tort en disant qu'il n'était fait pour elle, mais cela ne voulait pas dire qu'elle devait manquer d'attention à son enseignement. Aussi se permit-il de dire :
"Que Maître Valdus te convienne ou non, il reste ton Maître. Et tant que cela sera, tu ne pourras rien y faire. Rien n'arrive par hasard, même si je le pensais en arrivant ici tout à l'heure. Maître Valdus et toi êtes unis par la Force, ton manque de volonté n'y changera rien...
"Tu dis que tu n'aurais jamais du être confiée à lui, mais le Conseil l'a choisi, et lui aussi a fait le choix de t'accepter comme Padawan. Peut-être que c'est à toi de l'accepter comme Maître à présent ?"
Tore ne voulait pas lui forcer la main. Ce n'était pas dans sa nature, Atris avait le choix. Elle seule pouvait y mettre plus de bonne volonté pour suivre les enseignements de son Maître, Tore ne pouvait pas réellement l'aider sur ce point. Non, tout ce qu'il pouvait faire, c'était lui ouvrir un peu plus grand les yeux sur la chance et l'honneur qu'elle devait percevoir en étant sous la tutelle d'un Maître... Tant d'autres Novices attendaient leur heure.
Lorsque Tore lui tendit la main, après ce qu'il avait entendu, il n'était même pas sûr qu'Atris prenne la peine de se retourner vers lui pour la saisir. Mais elle le fit malgré tout... Aussi, tout espoir n'était pas perdu. Cependant, en annonçant son nom, Tore sentit comme une sorte de dédain dans la voix de la jeune fille. Elle soutint même son regard. Le Whiphid ne savait pas s'il s'agissait d'un test ou simplement le fait qu'Atris voulait montrer qu'elle n'avait pas peur de s'opposer à l'un de ses aînés. Tore prit ça comme un signe d'impatience. Quand elle s'était levée quelques instants auparavant, la jeune humaine avait saisi son sabre laser et hésita longtemps à l'allumer. Tore n'avait pu être trompé par cette envie qu'il voyait souvent chez les Padawans du Temple, impatient un tantinet arrogant.
D'après tout ceci, Tore ne pensait pas se tromper en affirmant qu'Atris se fichait pas mal de ce qu'il pouvait bien dire pour tenter de l'aider. Car malgré sa volonté de lui faire partager ses problèmes, Atris avait décidé de ne rien dire ou presque. Une élève bien difficile effectivement. Mais Tore n'abandonnerait pas, du moins pas maintenant.
Le Whiphid n'était pas le bretteur le plus doué de l'Ordre, et certains Padawans le surpassaient sûrement. Mais s'il n'avait pas la vigueur et la fougue de certains, il avait son expérience avec lui, bien plus utile qu'un simple savoir-faire à son humble avis, bien que la volonté jouait beaucoup lors d'un duel.
Puisqu'Atris semblait préférer son sabre à l'enseignement d'un Chevalier, autant concilier les deux. Une sorte d'apprentissage en mouvement. Le Whiphid se redressa pendant que la jeune fille lui tournait le dos. Si ses capacités de combat étaient celles qu'il pensait avoir devinées, elle n'aurait aucun mal à contrer son assaut. Tore retira rapidement sa longue bure brune qu'il laissa tomber au sol. Puis par la Force, il amena son sabre jusque dans sa main et dans un mouvement rapide, il se jeta sur Atris. La lame verte fendit l'air à une vitesse meurtrière et avec une violence que seule un Whiphid pouvait posséder. Tore ne s'était pas laissé envahir par la rage de son espèce, mais s'en servait au contraire pour accentuer momentanément sa force et le rythme d'un combat. Cependant, il prenait toujours garde de ne pas se laisser déborder car elle était un chemin dangereux vers le Côté Obscur.
Invité
# Re: Un entrainement intensif - Mar 30 Mar 2010 - 17:16
Bien sûr que la jeune fille savait pertinemment que Valdus lui serait assigné en tant que Maître jusqu'au terme de sa formation. Le Conseil avait profondément confiance en lui et il confiait l'entièreté de ses espoirs entre "ses mains" afin de recentrer Atris. Chose qui n'était pas aisée. La jeune fille suivait souvent ses propres intuitions sans chercher à accorder sa confiance aux autres. Il faut dire qu'elle n'avait jamais vraiment pu faire confiance à un autre être vivant depuis la mort de Maître En'ril. Ce dernier avait été comme un père pour elle, une sorte de symbole qui fût détruit à jamais par la main d'un Sith. Personne ne pouvait s'identifier à lui comme étant son égal et c'était la principale raison qui poussait Atris à détester Maître Valdus, bien que celui-ci n'était absolument pas mauvais. Il détenait une grande sagesse, ainsi qu'un contrôle presque parfait de son être. Atris comprenait les raisons qui poussaient le Conseil à lui faire entièrement confiance mais l'éternel blocage demeurait intact. Valdus n'était pas En'ril. Rien n'aurait pu ramener son ancien Maïtre à la vie mis à part le pouvoir du côté obscur. Et le côté obscur était une source de malheur et de haine.
"Je suis parfaitement consciente que je ne pourrais rien y faire, sinon me plier aux désirs du Conseil qui à le monopole de chacun d'entre nous. Je ne suis pas convaincue par vos propos, Maître Tore" dit-elle en perçant de son regard, celui du Whiphid.
Elle avait dit cela sur un ton presque égal, comme bercé par la lassitude. Aussi loin qu'elle s'en souvenait, elle avait probablement toujours été cette esclave qui devait servir une personne beaucoup plus puissante qu'elle. Cette personne était représentée sous la forme du Conseil des jedis à défaut d'un Hutt. De ce fait, Atris se sentait en permanence oppressée et éprise de liberté. Elle était comme un fauve enchainé qui ne demandait qu'à briser ses chaines. Un animal difficile à apprivoiser. Toutefois, elle sentait que Tore ne voulait pas la brusquer et c'est ce qu'elle apprécia chez cet étrange humanoïde à l'apparence si dure. Il avait ce quelque chose de rassurant, même si Atris refusait de laisser percer ses fortifications intérieures. Elle n'avait pas confiance, pas encore. Etre en la présence de quelqu'un la dérangeait quelque peu. Elle n'avait pas pour habitude de converser avec un membre de l'Académie ni avec personne d'autre d'ailleurs. Atris s'était fermée à toutes personnes afin de se concentrer essentiellement et uniquement sur son entrainement.
La jeune fille tenait toujours si fort son sabre dans sa main droite que l'emprunte de celui-ci se tatoua sur sa peau. L'arme semblait comme animée, prête à décharger une force incroyable qui ne demandait que délivrance. Le Sabre était nerveux, il avait soif, soif d'entrainement. Soudain, Atris ressentit une perturbation dans la force. Le bruit imperceptible d'une bure qui glisse à même le sol résonna comme un écho aigu à ses oreilles. L'esprit de l'humaine s'était mis à trembler et aussitôt le Chevalier s'élança vers elle, sabre au poing. Mais alors qu'il était prêt à la pourfendre en deux rondelles humaines, Atris se retourna à une vitesse phénoménale, faisant vibrer la lame orange de son sabre laser qui fendit mortellement l'air pour le rapporter droit devant son propre visage, contrant ainsi l'attaque de Tore. L'éclat sur le visage de la Padawan était total. Cependant, une étrange et mystérieuse excitation se lisait dans son regard et tout en maintenant son sabre et la puissance qui circulait entre les deux combattants depuis la collision, elle émit un bref rictus qui retroussa légèrement ses lèvres.
Sans réel effort, elle repoussa le Chevalier jedi à une distance de plus ou moins deux mètres.
"Cherchez-vous à me tester, Maître?"
Et bien si c'était le cas, il allait être servit! Les pieds d'Atris s'enfoncèrent dans le sol, le pavé sous ses pieds cédant à la pression qu'exerçait le pouvoir de la force.
Tout le monde était conscient de la puissance de la Padawan mais sa formation ne prendrait fin que si elle faisait preuve de sagesse envers le Conseil afin de pouvoir être digne de porter le titre de Chevalier. Ce qui était encore loin d'arriver. Et puis de toute manière, le lieu ne prêtait pas à ce genre de futilité. Le jedi Tore Ae avait défié l'apprentie qui maintenait toujours avec fermeté son arme.
Afin d'être à l'aise dans ses mouvements, elle fit glisser sur ses épaules sa bure d'apprentie, révélant au Whiphid sa tenue de tissu noir très fin et sa peau d'ébène encore reluisante de sueur.
Les épaules de l'humaine étaient dénudées et révélaient un corps musclé par l'entrainement. LE regard toujours planté dans celui de son "adversaire" Atris quitta sa position initiale, s'apprêtant à à lui assener un formidable coup.
"Je suis parfaitement consciente que je ne pourrais rien y faire, sinon me plier aux désirs du Conseil qui à le monopole de chacun d'entre nous. Je ne suis pas convaincue par vos propos, Maître Tore" dit-elle en perçant de son regard, celui du Whiphid.
Elle avait dit cela sur un ton presque égal, comme bercé par la lassitude. Aussi loin qu'elle s'en souvenait, elle avait probablement toujours été cette esclave qui devait servir une personne beaucoup plus puissante qu'elle. Cette personne était représentée sous la forme du Conseil des jedis à défaut d'un Hutt. De ce fait, Atris se sentait en permanence oppressée et éprise de liberté. Elle était comme un fauve enchainé qui ne demandait qu'à briser ses chaines. Un animal difficile à apprivoiser. Toutefois, elle sentait que Tore ne voulait pas la brusquer et c'est ce qu'elle apprécia chez cet étrange humanoïde à l'apparence si dure. Il avait ce quelque chose de rassurant, même si Atris refusait de laisser percer ses fortifications intérieures. Elle n'avait pas confiance, pas encore. Etre en la présence de quelqu'un la dérangeait quelque peu. Elle n'avait pas pour habitude de converser avec un membre de l'Académie ni avec personne d'autre d'ailleurs. Atris s'était fermée à toutes personnes afin de se concentrer essentiellement et uniquement sur son entrainement.
La jeune fille tenait toujours si fort son sabre dans sa main droite que l'emprunte de celui-ci se tatoua sur sa peau. L'arme semblait comme animée, prête à décharger une force incroyable qui ne demandait que délivrance. Le Sabre était nerveux, il avait soif, soif d'entrainement. Soudain, Atris ressentit une perturbation dans la force. Le bruit imperceptible d'une bure qui glisse à même le sol résonna comme un écho aigu à ses oreilles. L'esprit de l'humaine s'était mis à trembler et aussitôt le Chevalier s'élança vers elle, sabre au poing. Mais alors qu'il était prêt à la pourfendre en deux rondelles humaines, Atris se retourna à une vitesse phénoménale, faisant vibrer la lame orange de son sabre laser qui fendit mortellement l'air pour le rapporter droit devant son propre visage, contrant ainsi l'attaque de Tore. L'éclat sur le visage de la Padawan était total. Cependant, une étrange et mystérieuse excitation se lisait dans son regard et tout en maintenant son sabre et la puissance qui circulait entre les deux combattants depuis la collision, elle émit un bref rictus qui retroussa légèrement ses lèvres.
Sans réel effort, elle repoussa le Chevalier jedi à une distance de plus ou moins deux mètres.
"Cherchez-vous à me tester, Maître?"
Et bien si c'était le cas, il allait être servit! Les pieds d'Atris s'enfoncèrent dans le sol, le pavé sous ses pieds cédant à la pression qu'exerçait le pouvoir de la force.
Tout le monde était conscient de la puissance de la Padawan mais sa formation ne prendrait fin que si elle faisait preuve de sagesse envers le Conseil afin de pouvoir être digne de porter le titre de Chevalier. Ce qui était encore loin d'arriver. Et puis de toute manière, le lieu ne prêtait pas à ce genre de futilité. Le jedi Tore Ae avait défié l'apprentie qui maintenait toujours avec fermeté son arme.
Afin d'être à l'aise dans ses mouvements, elle fit glisser sur ses épaules sa bure d'apprentie, révélant au Whiphid sa tenue de tissu noir très fin et sa peau d'ébène encore reluisante de sueur.
Les épaules de l'humaine étaient dénudées et révélaient un corps musclé par l'entrainement. LE regard toujours planté dans celui de son "adversaire" Atris quitta sa position initiale, s'apprêtant à à lui assener un formidable coup.
Invité
# Re: Un entrainement intensif - Mer 31 Mar 2010 - 0:22
Tore ne s'était pas trompé. Il savait qu'Atris avait le potentiel pour contrer son assaut, aussi puissant soit-il. Elle était très douée pour le maniement du sabre, et il se pouvait qu'elle surpasse un jour le Whiphid... Si ce n'était déjà pas le cas. Pour cela, seul l'avenir le lui dirait. La parade de la jeune fille avait été rapide, nette et précise. Un Jedi quelque peu expérimenté depuis un certain nombre d'années aurait fait de même, Tore par exemple. Un véritable bretteur aurait fait bien plus de mal, mais cela était la preuve qu'il restait à Atris beaucoup de choses à apprendre. Si ses soupçons étaient confirmés quant à l'habilité d'Atris avec un sabre laser, ceux qu'il nourrissait dans le penchant obscur de la jeune fille se trouvèrent eux aussi confirmés. Et cela l'inquiéta bien plus qu'une éventuelle défaite contre la Padawan. De cela, il n'aurait pas de mal à s'en remettre, mais de la perte d'un jeune Jedi par l'attrait du Côté Obscur, partiellement par sa faute de surcroît, cela Tore ne pourrait se le pardonner. Cependant, l'expression de la jeune fille ne pouvait le tromper. Elle était sûre d'elle, sûre de sa force. Elle en souriait même. Comme pour illustrer cette force apparente, Atris n'eut aucun mal à repousser l'imposant Chevalier de quelques mètres.
"Cherchez-vous à me tester, Maître?"
"Il ne s'agit pas réellement d'un test, tu n'as rien à me prouver... Pas à moi. Je pense que c'est à l'Ordre entier, et surtout au Conseil que tu veux montrer des choses. Mais prend garde, car ce chemin est dangereux, Atris."
D'un certain sens, Tore voulait savoir si la jeune fille était réellement sujette à succomber au Côté Obscur. Par ailleurs, il voulait également lui montrer que l'enseignement de Maître Valdus était essentiel pour elle. Car la maîtrise du sabre ne faisait pas tout, Atris devait acquérir une sagesse qu'elle ne possédait pas encore. Pendant ce combat, il devait lui prouver que la seule maîtrise du sabre ne suffisait pas. Mais pour cela, il devait encore l'emporter, sans quoi tout cela serait inutile. Ou alors très difficile...
Par ailleurs, il cherchait aussi à gagner sa confiance, encore et toujours. A en juger à sa manière de répondre, comme si elle savait déjà tout ce que l'on pouvait lui dire, Tore avait pu entrevoir que la jeune fille ne nouait que très peu de relations avec les autres membres de l'Ordre. A cela, il ne voyait qu'une seule raison : la même raison qui la faisait refuser partiellement l'enseignement de Maître Valdus, la perte d'un être cher par le passé. Cela était un sentiment que Tore ne connaissait que trop bien, puisqu'il n'avait pas revu son propre Maître depuis un long, très long moment. Pour Tore, Atris et lui étaient ici d'égal à égal. Bien que l'un surpassait l'autre en terme de hiérarchie, ils n'étaient pas plus différents que cela, ils restaient des Jedi avant tout. Peut être qu'en faisant comprendre à la jeune fille que c'était ce type de relation qu'il tentait d'instaurer entre eux, et ce depuis qu'il était entré dans la salle d'entraînement, peut être que le Whiphid obtiendrait sa confiance.
"Je ne suis rien de plus qu'un Jedi, tout comme toi. Nous ne sommes pas différents. Dans un combat, seul le mérite compte... Nous sommes donc égaux devant la Force, car elle seule décidera de l'issue de la bataille."
Tore faisait face à Atris, qui ne bougeait pas. Au bout d'un court instant, elle retira sa propre bure afin de ne pas être gênée dans ses mouvements, comme Tore l'avait fait avant elle, bien que dans le cas du Whiphid cela apparaissait comme une nécessité du point du vue de son peu d'agilité naturelle. Un manque d'agilité grassement compensé par une résistance et une force très vives ! Cependant, il n'était pas encore sûr que cela suffise pour l'emporter face à la Padawan, déterminée et entraînée. De plus, il avait vu voir que le style d'Atris était la Forme II du combat au sabre laser, le Makashi. Lui-même ne savait pas utiliser ce style de combat, ou alors très peu et de façon approximative. Dans cette situation, il devrait faire preuve d'ingéniosité et combiner les Formes I et III, le Shii-Cho et le Soresu, afin de s'assurer une complémentarité entre son attaque et sa défense. Sa maîtrise de la Forme VI, peu mobile, était à laisser de côté face à un adversaire comme Atris. Tore, en bretteur moyen mais expérimenté, s'en tiendrait donc à un style simple mais efficace... En faisant attention de ne pas basculer dans la rage naturelle de son espèce.
Atris fixait le Whiphid droit dans les yeux, et ce dernier lui rendait son regard. Il n'avait pas à être déstabilisé par la Padawan. Il défendrait ses chances, comme elle. Soudain, dans un mouvement rapide, la jeune fille décolla littéralement du sol pour foncer sur le Chevalier, sa lame orangée se préparant à donnant un coup qui aurait déchiré la chair de n'importe quel combattant non-adepte de la Force. Par une parade rapide, Tore contra l'attaque basse d'Atris et enchaîna aussi sec d'un autre coup porté plus haut, avec tout autant de violence et de rapidité que lors de son premier assaut.
Ici encore, n'importe qui aurait dû être tué par la rapidité du coup, mais pas un Jedi, fut-ce un Padawan. Atris para l'attaque comme elle avait paré le premier assaut et commença ensuite une sorte de danse où l'on ne voyait que les éclats des lames et où l'on entendait que le crépitement des sabres. Tore, par son manque d'agilité, faisait peu de mouvements contrairement à sa jeune adversaire. Mais il s'épuisait plus à contrer les vagues d'attaques qu'elle lui assénait sans relâche. Sa résistance naturelle l'empêchait de se fatiguer trop vite, sans quoi il aurait déjà perdu depuis longtemps. Mais sa volonté était de fer, et il avait son expérience pour lui. Il n'abandonnerait pas.
Après un moment qui sembla durer une éternité, Tore usa de la Force pour projeter Atris à l'autre bout de la salle d'entraînement. Rien ne laissait transparaître une différence de niveau flagrante entre les deux combattants, chacun ayant ses propres forces et faiblesses, et s'adaptant aux conditions de l'autre tant bien que mal. Des égaux, c'est ainsi que Tore se percevait par rapport à la Padawan... Mais le fait qu'elle considère les choses de la même manière l'étonnerait beaucoup.
Le souffle du Whiphid était plus saccadé qu'au départ, plus rauque également. Cependant, il abordait le combat avec calme et sérénité, comme à son habitude. A tel point que beaucoup en venait à se demander s'il était possible de le faire sortir de ses gonds en dehors de ces rares assauts où il déversait une partie de sa rage whiphid.
"Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu es douée pour le combat au sabre. Mais je pressens qu'il te manque une certaine sagesse pour devenir un véritable maître de cet art, ce qui est vraiment dommage..."
Après ces quelques paroles, Tore ne bougea pas. Il laissait Atris absorber ce qu'il venait de dire, et resta donc planté sur place, garde ouverte. Il ouvrait un grand angle d'attaque à son adversaire, mais saurait contrer à temps. Le but n'était pas de mourir maintenant.
"Cherchez-vous à me tester, Maître?"
"Il ne s'agit pas réellement d'un test, tu n'as rien à me prouver... Pas à moi. Je pense que c'est à l'Ordre entier, et surtout au Conseil que tu veux montrer des choses. Mais prend garde, car ce chemin est dangereux, Atris."
D'un certain sens, Tore voulait savoir si la jeune fille était réellement sujette à succomber au Côté Obscur. Par ailleurs, il voulait également lui montrer que l'enseignement de Maître Valdus était essentiel pour elle. Car la maîtrise du sabre ne faisait pas tout, Atris devait acquérir une sagesse qu'elle ne possédait pas encore. Pendant ce combat, il devait lui prouver que la seule maîtrise du sabre ne suffisait pas. Mais pour cela, il devait encore l'emporter, sans quoi tout cela serait inutile. Ou alors très difficile...
Par ailleurs, il cherchait aussi à gagner sa confiance, encore et toujours. A en juger à sa manière de répondre, comme si elle savait déjà tout ce que l'on pouvait lui dire, Tore avait pu entrevoir que la jeune fille ne nouait que très peu de relations avec les autres membres de l'Ordre. A cela, il ne voyait qu'une seule raison : la même raison qui la faisait refuser partiellement l'enseignement de Maître Valdus, la perte d'un être cher par le passé. Cela était un sentiment que Tore ne connaissait que trop bien, puisqu'il n'avait pas revu son propre Maître depuis un long, très long moment. Pour Tore, Atris et lui étaient ici d'égal à égal. Bien que l'un surpassait l'autre en terme de hiérarchie, ils n'étaient pas plus différents que cela, ils restaient des Jedi avant tout. Peut être qu'en faisant comprendre à la jeune fille que c'était ce type de relation qu'il tentait d'instaurer entre eux, et ce depuis qu'il était entré dans la salle d'entraînement, peut être que le Whiphid obtiendrait sa confiance.
"Je ne suis rien de plus qu'un Jedi, tout comme toi. Nous ne sommes pas différents. Dans un combat, seul le mérite compte... Nous sommes donc égaux devant la Force, car elle seule décidera de l'issue de la bataille."
Tore faisait face à Atris, qui ne bougeait pas. Au bout d'un court instant, elle retira sa propre bure afin de ne pas être gênée dans ses mouvements, comme Tore l'avait fait avant elle, bien que dans le cas du Whiphid cela apparaissait comme une nécessité du point du vue de son peu d'agilité naturelle. Un manque d'agilité grassement compensé par une résistance et une force très vives ! Cependant, il n'était pas encore sûr que cela suffise pour l'emporter face à la Padawan, déterminée et entraînée. De plus, il avait vu voir que le style d'Atris était la Forme II du combat au sabre laser, le Makashi. Lui-même ne savait pas utiliser ce style de combat, ou alors très peu et de façon approximative. Dans cette situation, il devrait faire preuve d'ingéniosité et combiner les Formes I et III, le Shii-Cho et le Soresu, afin de s'assurer une complémentarité entre son attaque et sa défense. Sa maîtrise de la Forme VI, peu mobile, était à laisser de côté face à un adversaire comme Atris. Tore, en bretteur moyen mais expérimenté, s'en tiendrait donc à un style simple mais efficace... En faisant attention de ne pas basculer dans la rage naturelle de son espèce.
Atris fixait le Whiphid droit dans les yeux, et ce dernier lui rendait son regard. Il n'avait pas à être déstabilisé par la Padawan. Il défendrait ses chances, comme elle. Soudain, dans un mouvement rapide, la jeune fille décolla littéralement du sol pour foncer sur le Chevalier, sa lame orangée se préparant à donnant un coup qui aurait déchiré la chair de n'importe quel combattant non-adepte de la Force. Par une parade rapide, Tore contra l'attaque basse d'Atris et enchaîna aussi sec d'un autre coup porté plus haut, avec tout autant de violence et de rapidité que lors de son premier assaut.
Ici encore, n'importe qui aurait dû être tué par la rapidité du coup, mais pas un Jedi, fut-ce un Padawan. Atris para l'attaque comme elle avait paré le premier assaut et commença ensuite une sorte de danse où l'on ne voyait que les éclats des lames et où l'on entendait que le crépitement des sabres. Tore, par son manque d'agilité, faisait peu de mouvements contrairement à sa jeune adversaire. Mais il s'épuisait plus à contrer les vagues d'attaques qu'elle lui assénait sans relâche. Sa résistance naturelle l'empêchait de se fatiguer trop vite, sans quoi il aurait déjà perdu depuis longtemps. Mais sa volonté était de fer, et il avait son expérience pour lui. Il n'abandonnerait pas.
Après un moment qui sembla durer une éternité, Tore usa de la Force pour projeter Atris à l'autre bout de la salle d'entraînement. Rien ne laissait transparaître une différence de niveau flagrante entre les deux combattants, chacun ayant ses propres forces et faiblesses, et s'adaptant aux conditions de l'autre tant bien que mal. Des égaux, c'est ainsi que Tore se percevait par rapport à la Padawan... Mais le fait qu'elle considère les choses de la même manière l'étonnerait beaucoup.
Le souffle du Whiphid était plus saccadé qu'au départ, plus rauque également. Cependant, il abordait le combat avec calme et sérénité, comme à son habitude. A tel point que beaucoup en venait à se demander s'il était possible de le faire sortir de ses gonds en dehors de ces rares assauts où il déversait une partie de sa rage whiphid.
"Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu es douée pour le combat au sabre. Mais je pressens qu'il te manque une certaine sagesse pour devenir un véritable maître de cet art, ce qui est vraiment dommage..."
Après ces quelques paroles, Tore ne bougea pas. Il laissait Atris absorber ce qu'il venait de dire, et resta donc planté sur place, garde ouverte. Il ouvrait un grand angle d'attaque à son adversaire, mais saurait contrer à temps. Le but n'était pas de mourir maintenant.
Invité
# Re: Un entrainement intensif - Jeu 1 Avr 2010 - 19:50
En effet, Atris cherchait constamment à prouver sa puissance et à surpasser les autres étudiants afin de se démarquer et de prouver sa valeur. Elle pensait que de ce fait, le Conseil verrait un atout en elle. Mais il n'avait fait que de rejeter ses attentes et enfonçait le clou un peu plus profondément... La jeune fille ne pouvait se résoudre à lâcher prise et sa fierté bien souvent mal placée l'empêchait d'abandonner malgré les dizaines de réprimandes quotidiennes prodiguées de la part de son Maître. Elle savait aussi que si sa fougue et son désir n'était pas contrôlé, elle sombrerait sûrement dans une marée de haine pour enfin se noyer dans le côté obscur. Mais elle était trop fière encore une fois, pour se laisser aller ainsi pareillement. Les Siths représentaient le côté faible et méprisant de la Force. Ceux qui choisissent le côté obscur ne mérite pas de vivre. Voilà comment résonnait l'humaine à propos des dons interdits et de leur religion qui, chaque jour, accueillait de nouveaux adeptes. Atris percevait l'ordre jedi comme une confrérie sacrée, presque immortelle et divine. Les Jedis étaient les garants de la paix mais elle n'était cependant pas toujours en accord avec les préceptes des anciens. Malgré tout, elle ne pouvait se résoudre à le quitter, car, dorénavant, l'ordre était sa seule famille.
Une véritable explosion de coups fusa de part et d'autre dans la salle d'entrainement, forçant les derniers apprentis présents à reculer. Ceux-ci se rangèrent sur le côté, attentifs aux évènements qui continueraient à se dérouler sous leurs yeux. Tore et Atris se déplaçaient à une vitesse folle, faisant danser leurs sabres à l'unisson. Les lames se fracassèrent, s'entrechoquèrent, parfois même manquant de peu d'écorcher la chair se présentant à leurs portées. La Force était grande et parfaitement manipulée par les deux escrimeurs qui élaborèrent de parfaits tours de mains. Atris, dû plusieurs fois reculer, car la technique de son adversaire était minutieuse et précise. Tore était un jedi remarquable et il le prouvait à chaque seconde où il cognait son sabre contre celui de l'humaine qui ne manquait pas de calculer le moindre de ses mouvements pour ensuite plonger vers une ouverture que s'empressait de refermer l'humanoïde.
Tore se mouvait avec précision, comme si il analysait l'attitude de son adversaire. Atris en fit de même, découvrant par la même occasion qu'il ne cherchait pas à acquérir une écrasante victoire mais plutôt à percuter l'esprit de la jeune fille, peut-être même à lui faire ouvrir les yeux sur une quelconque vérité sur laquelle méditer. Mais il était encore trop tôt et Atris se révelait être un animal indomptable, comme un félin avide de prouver son autorité sur son ennemi. De plus, les propos de Tore n'était en aucun cas prononcés dans l'espoir d'attiser sa colère. Au contraire, il cherchait pratiquement à un installer un climat de confiance et c'est dans se bût qu'il avait probablement ouvert le combat, cherchant par la même occasion à comprendre les motivations de la jeune humaine. En tout cas, c'est comme cela que la Padawan Atris Vala le perçut. Décidément, cet étrange humanoïde était bercé d'une sagesse qu'elle ne comprenait pas... Du moins, elle avait du mal à être de ces élèves qui buvaient et méditaient les paroles de leurs maîtres. Elle releva un peu plus la tête, tout en continuant à sourire mais cette fois sans réelle trace de malice. Celle-ci avait laisser place à l'admiration, pour quelques courts instants. Lorsqu'elle fût repoussée de quelques mètres par la force, elle parla d'une voix étrangement calme, alors que durant les minutes précédentes, son ton ne suintait que fierté et la provocation.
"Rien à prouver? Maître Tore, en ce temps où notre république demeure fragile par d'anciens conflits, le pouvoir de quiconque est en permanence assujetti à un test qui déterminera qui est apte ou non à se battre pour la défendre. Si je ne deviens pas rapidement Chevalier jedi... Non, je ne peux le concevoir"
Alors que la jeune femme venait à peine de prononcer ces paroles, le Whiphid atteignit en plein coeur cette dernière en lui prouvant qu'elle n'avait acquit la sagesse nécessaire afin de pouvoir manipuler l'art du sabre laser à son paroxysme. Atris sentit le sol s'ouvrir sur ses pieds, les yeux presque exorbités. Non, elle ne s'était vraiment pas du tout attendue à de tels propos, elle qui pensait que la sagesse n'était pas nécessaire. Et ce fût en cet instant précis qu'elle réalisa que son comportement se rapprochait d'avantage de celui d'un Sith que d'un futur Jedi. Cette pensée la fit souffrir sur le coup sans pour autant se laisser démonter en apparence. Tore quant à lui ne bougeait pas, il avait d'ailleurs ouvert ses défenses à toutes attaques, sans chercher à se protéger. Il se doutait probablement que l'humaine était hors d'état de combattre. Il avait su ébranler sa foie, sa foie en sa propre fierté.
Lorsque les apprentis virent que le combat prit fin, ils reprirent une activité normal, ne se souciant plus des deux dualistes. Atris en profita pour éteindre la lame de son sabre, le rangeant ensuite dans sa ceinture. Elle regarda le Chevalier jedi avec gravité.
"La sagesse dites-vous? Pourrais-je réellement l'apprendre? Alors que mon coeur me dicte de me battre comme une lionne... est-ce... est-ce le côté obscur?"
Pour la première fois depuis la mort de son ancien Maître, Atris s'était ouverte aux remarques et se laissait aller à l'interrogation, doutant à présent d'elle, oubliant même son inébranlable confiance en elle. Une larme roula sur sa joue pour s'écraser contre sa main trempée de sueur qu'elle avait placé comme pour faire un réceptacle à cette unique trace de sensibilité.
Oui, pour la première fois, Atris se sentit craquer, ébranlée, faible... Elle eut envie de pleurer mais l'unique chose qui sorti de ses yeux fut cette larme et ce fût la dernière qui s'en échappa, laissant place à la surprise...
Une véritable explosion de coups fusa de part et d'autre dans la salle d'entrainement, forçant les derniers apprentis présents à reculer. Ceux-ci se rangèrent sur le côté, attentifs aux évènements qui continueraient à se dérouler sous leurs yeux. Tore et Atris se déplaçaient à une vitesse folle, faisant danser leurs sabres à l'unisson. Les lames se fracassèrent, s'entrechoquèrent, parfois même manquant de peu d'écorcher la chair se présentant à leurs portées. La Force était grande et parfaitement manipulée par les deux escrimeurs qui élaborèrent de parfaits tours de mains. Atris, dû plusieurs fois reculer, car la technique de son adversaire était minutieuse et précise. Tore était un jedi remarquable et il le prouvait à chaque seconde où il cognait son sabre contre celui de l'humaine qui ne manquait pas de calculer le moindre de ses mouvements pour ensuite plonger vers une ouverture que s'empressait de refermer l'humanoïde.
Tore se mouvait avec précision, comme si il analysait l'attitude de son adversaire. Atris en fit de même, découvrant par la même occasion qu'il ne cherchait pas à acquérir une écrasante victoire mais plutôt à percuter l'esprit de la jeune fille, peut-être même à lui faire ouvrir les yeux sur une quelconque vérité sur laquelle méditer. Mais il était encore trop tôt et Atris se révelait être un animal indomptable, comme un félin avide de prouver son autorité sur son ennemi. De plus, les propos de Tore n'était en aucun cas prononcés dans l'espoir d'attiser sa colère. Au contraire, il cherchait pratiquement à un installer un climat de confiance et c'est dans se bût qu'il avait probablement ouvert le combat, cherchant par la même occasion à comprendre les motivations de la jeune humaine. En tout cas, c'est comme cela que la Padawan Atris Vala le perçut. Décidément, cet étrange humanoïde était bercé d'une sagesse qu'elle ne comprenait pas... Du moins, elle avait du mal à être de ces élèves qui buvaient et méditaient les paroles de leurs maîtres. Elle releva un peu plus la tête, tout en continuant à sourire mais cette fois sans réelle trace de malice. Celle-ci avait laisser place à l'admiration, pour quelques courts instants. Lorsqu'elle fût repoussée de quelques mètres par la force, elle parla d'une voix étrangement calme, alors que durant les minutes précédentes, son ton ne suintait que fierté et la provocation.
"Rien à prouver? Maître Tore, en ce temps où notre république demeure fragile par d'anciens conflits, le pouvoir de quiconque est en permanence assujetti à un test qui déterminera qui est apte ou non à se battre pour la défendre. Si je ne deviens pas rapidement Chevalier jedi... Non, je ne peux le concevoir"
Alors que la jeune femme venait à peine de prononcer ces paroles, le Whiphid atteignit en plein coeur cette dernière en lui prouvant qu'elle n'avait acquit la sagesse nécessaire afin de pouvoir manipuler l'art du sabre laser à son paroxysme. Atris sentit le sol s'ouvrir sur ses pieds, les yeux presque exorbités. Non, elle ne s'était vraiment pas du tout attendue à de tels propos, elle qui pensait que la sagesse n'était pas nécessaire. Et ce fût en cet instant précis qu'elle réalisa que son comportement se rapprochait d'avantage de celui d'un Sith que d'un futur Jedi. Cette pensée la fit souffrir sur le coup sans pour autant se laisser démonter en apparence. Tore quant à lui ne bougeait pas, il avait d'ailleurs ouvert ses défenses à toutes attaques, sans chercher à se protéger. Il se doutait probablement que l'humaine était hors d'état de combattre. Il avait su ébranler sa foie, sa foie en sa propre fierté.
Lorsque les apprentis virent que le combat prit fin, ils reprirent une activité normal, ne se souciant plus des deux dualistes. Atris en profita pour éteindre la lame de son sabre, le rangeant ensuite dans sa ceinture. Elle regarda le Chevalier jedi avec gravité.
"La sagesse dites-vous? Pourrais-je réellement l'apprendre? Alors que mon coeur me dicte de me battre comme une lionne... est-ce... est-ce le côté obscur?"
Pour la première fois depuis la mort de son ancien Maître, Atris s'était ouverte aux remarques et se laissait aller à l'interrogation, doutant à présent d'elle, oubliant même son inébranlable confiance en elle. Une larme roula sur sa joue pour s'écraser contre sa main trempée de sueur qu'elle avait placé comme pour faire un réceptacle à cette unique trace de sensibilité.
Oui, pour la première fois, Atris se sentit craquer, ébranlée, faible... Elle eut envie de pleurer mais l'unique chose qui sorti de ses yeux fut cette larme et ce fût la dernière qui s'en échappa, laissant place à la surprise...
Invité
# Re: Un entrainement intensif - Dim 4 Avr 2010 - 14:17
Il semblait que le combat, d'une rare intensité même s'il ne s'agissait en réalité que d'un entraînement, ait porté ses fruits sur la jeune Atris. Alors qu'elle s'était montrée arrogante et effrontée quelques minutes auparavant, son ton s'était totalement métamorphosé. Et malgré la dépense conséquente en énergie, elle était visiblement calme, ouverte. C'était le début de la sagesse, savoir être à l'écoute. Tore était content de lui jusqu'à présent, car il avait au moins réussi cela. Bien sûr, il n'espérait pas s'arrêter là, Atris avait besoin de conseils, d'une aide extérieure, autre que celle de son Maître ou du Conseil auxquels elle ne prêtait aucune confiance. Mais s'il pensait avoir franchi une étape primordiale dans l'établissement d'une relation comportant plus de confiance de la part de la jeune Padawan, les paroles qu'elle prononça l’alertaient quelque peu. Il n'y avait derrière tout cela aucune mauvaise intention, probablement pas un attrait particulier du Côté Obscur. Non, c'était plus flou que cela. Tore avait eu du mal à bien cerner la jeune fille dès leur rencontre, ces paroles lui apportèrent des réponses quant à ses motivations. Elle disait vouloir défendre la République, en cela elle était un Jedi convaincu, tout comme lui l'était. Le Whiphid y décerna également une marque d'agacement du fait qu'on la prive d'une partie de sa liberté, ce qui l'encourageait à se battre. La recherche de la violence était prohibée chez les Jedi, ils devaient rester neutres en tous points et n'utiliser leur arme que pour se défendre. Atris paraissait différente sur ce point. Bien entendu, Tore ne pouvait clairement parler du Côté Obscur. Il ne la connaissait pas suffisamment et ne la côtoyait pas tous les jours. De plus, il ne sentait pas en elle une attirance pour le Côté Obscur. Evidemment, il était difficile de savoir si tel ou tel Jedi se détournerait de la voie des Jedi, mais il était possible d'entrevoir cette possibilité funeste par moment.
"Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu es douée pour le combat au sabre. Mais je pressens qu'il te manque une certaine sagesse pour devenir un véritable maître de cet art, ce qui est vraiment dommage..."
Tore n'avait pas esquissé un mouvement en disant cela. Atris non plus. Elle avait été comme frappée en plein coeur par ce qu'il avait dit. Le Whiphid n'avait pas voulu blesser la jeune fille, mais simplement lui faire entrevoir le potentiel qu'elle possédait mais qu'elle n'atteindrait qu'en suivant correctement son éducation Jedi. Sa fierté avait été touchée, et malgré les ouvertures qu'il laissait à la Padawan, celle-ci n'avait même pas bougé pas pour l'attaquer. Atris avait d'ailleurs éteint son sabre pour le ranger, le combat était fini.
"La sagesse dites-vous? Pourrais-je réellement l'apprendre? Alors que mon coeur me dicte de me battre comme une lionne... est-ce... est-ce le côté obscur?"
Sa question était légitime. Atris avait dû percevoir qu'elle marchait sur une voie proche du Côté Obscur. Tore l'avait touchée bien plus qu'il ne le pensait, comme le laissa entrevoir cette larme qui coula sur le visage de la jeune fille. Ce n'était pas son intention, il n'avait aucunement voulu lui faire de mal. Il ne l'aurait jamais fait à personne, pas intentionnellement en tous cas. Atris était littéralement ébranlée. Tore regagna l'endroit où il avait laissé sa bure. Il avait éteint sa lame verte et l'avait remise à sa ceinture. Une fois arrivé, il se pencha et ramassa la bure brune, qu'il remit. Puis, le Whiphid s'avança vers Atris et lui posa sa main droite sur l'épaule. Quant à sa main gauche, il s'en servit pour relever la tête de la jeune fille pour la fixer dans les yeux. Son regard, qui avait été plutôt dur les instants précédents le duel, se fit alors beaucoup plus doux. Ce qu'il devait dire, il le dirait. Ce n'était pas facile, ce n'était jamais facile. Mais il était là, avec elle, et cette tâche lui revenait. Après tout, c'était à lui qu'elle avait posé la question, pas à Maître Valdus, pas au Conseil... A lui. C'était donc à lui seul que revenait la responsabilité de répondre ce qu'il pensait. Tore avait peur de se tromper. Peur d'avoir mal interpréter les sentiments et les paroles de la Padawan.
La peur menait au Côté Obscur. Non, il s'agissait plus d'un doute au final.
"Tous nous pouvons atteindre la sagesse. Quoique tu en penses, les Maîtres du Conseil et tous les autres ont prouvé leur sagesse. Sinon ils seraient toujours Padawans. Toi aussi tu peux atteindre cette sagesse, en commençant par te demander à toi-même la cause de tes fautes."
Atris n'était sûrement pas un mauvaise élève au fond. Mais elle était trop sûre d'elle, si bien que si des erreurs étaient commises, ce n'était pas sa faute. Pareillement avec l'enseignement de Maître Valdus, ce n'était pas elle mais lui qui n'était pas à la hauteur. Ce que Tore voulait lui faire comprendre, c'était qu'il était normal d'avoir des failles. Et ces failles, il fallait les assumer. Atris devait prendre conscience de ses défauts pour les contrer. Rien que cela lui apporterait une sagesse qu'elle n'avait pas encore.
"Tu exprimes également le fait de vouloir te battre pour la République. Je pense qu'il est légitime de vouloir la défendre, c'est notre rôle. Mais n'oublie jamais qu'il vaut mieux une paix même injuste qu'une guerre juste.
"Nous sommes les protecteurs de la paix, nous ne devons en aucun cas être des combattants pour les intérêts de certains. Tu dois te battre pour une cause juste, que ton esprit et ton coeur te définisse comme telle."
Tore disant cela, Tore avait lâché le visage d'Atris pour pointer sa main gauche vers la tête et le coeur de la Padawan. Le Whiphid croyait dur comme fer à l'enseignement des Jedi, mais ne comprenait pas qu'il faille autant renoncer à se servir de son coeur. Les sentiments étaient ce qui ouvrait la voie au Côté Obscur, il le savait. Mais sans eux, il ne voyait pas comment se définir en tant que personne. Il était difficile de renoncer à ses sentiments, les Jedi devaient pourtant le faire. Mais cela n'empêchait pas de créer des liens avec d'autres personnes. Si l'esprit devait guider certaines actions, le coeur avait en charge le reste. Tore avait appris cela, comme il avait appris difficilement le renoncement à ses sentiments, principalement envers son ancien Maître. Mais l'espoir de le revoir un jour, cet espoir le faisait avancer et l'encourageait à continuer de faire de son mieux tant pour lui que pour les autres.
Atris aussi reverrait un jour son Maître, quel que soit le moyen. Car il ne faisait maintenant aucun doute que son ancien mentor n'était plus de ce monde. Tore ne pouvait pas expliquer comment il avait compris cela, mais au final, cela semblait presque évident. Par ailleurs, ce n'était pas la première fois qu'il voyait ce genre de cas... Il n'y a pas de mort, il n'y a que la Force. Où que soit son Maître à présent, Tore avait la conviction qu'Atris le reverrait un jour... Tout comme lui reverrait le sien.
"Je ne pense pas pouvoir t'apprendre beaucoup plus que ce que je ne l'ai fait aujourd'hui. Mais je peux toujours te dire ce que mon Maître m'enseignait."
Tore récita alors les paroles de son Maître Qan Ji, l'image du Nautilan lui faisant face. Peu importe l'endroit où il se trouvait, Tore savait qu'il pouvait être fier de lui.
"Cinq propriétés caractérisent le sage :
Ne pas interrompre celui qui parle,
Ecouter et réfléchir,
Ne faire des questions que celles qui mènent à un but,
Répondre à propos et par ordre,
Dire je ne sais pas quand on ignore.
Le sot fait tout le contraire."
Tore tenait à présent Atris par les deux épaules. Il ne pouvait plus rien faire d'autre qu'attendre. Peut être que la jeune fille partirait, peut être qu'elle restera. Après avoir cité son Maître, le Whiphid avait un regard vague et doux, presque nostalgique. Il avait tant de souvenirs qui lui défilaient sous les yeux. Ce qu'il voulait pour Atris, c'était que la même chose se reproduise avec Maître Valdus, sans pour autant qu'elle oublie son premier mentor. Mais il fallait continuer en plaçant le passé de côté jusqu'à ce que l'on soit prêt à le regarder en face.
"Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu es douée pour le combat au sabre. Mais je pressens qu'il te manque une certaine sagesse pour devenir un véritable maître de cet art, ce qui est vraiment dommage..."
Tore n'avait pas esquissé un mouvement en disant cela. Atris non plus. Elle avait été comme frappée en plein coeur par ce qu'il avait dit. Le Whiphid n'avait pas voulu blesser la jeune fille, mais simplement lui faire entrevoir le potentiel qu'elle possédait mais qu'elle n'atteindrait qu'en suivant correctement son éducation Jedi. Sa fierté avait été touchée, et malgré les ouvertures qu'il laissait à la Padawan, celle-ci n'avait même pas bougé pas pour l'attaquer. Atris avait d'ailleurs éteint son sabre pour le ranger, le combat était fini.
"La sagesse dites-vous? Pourrais-je réellement l'apprendre? Alors que mon coeur me dicte de me battre comme une lionne... est-ce... est-ce le côté obscur?"
Sa question était légitime. Atris avait dû percevoir qu'elle marchait sur une voie proche du Côté Obscur. Tore l'avait touchée bien plus qu'il ne le pensait, comme le laissa entrevoir cette larme qui coula sur le visage de la jeune fille. Ce n'était pas son intention, il n'avait aucunement voulu lui faire de mal. Il ne l'aurait jamais fait à personne, pas intentionnellement en tous cas. Atris était littéralement ébranlée. Tore regagna l'endroit où il avait laissé sa bure. Il avait éteint sa lame verte et l'avait remise à sa ceinture. Une fois arrivé, il se pencha et ramassa la bure brune, qu'il remit. Puis, le Whiphid s'avança vers Atris et lui posa sa main droite sur l'épaule. Quant à sa main gauche, il s'en servit pour relever la tête de la jeune fille pour la fixer dans les yeux. Son regard, qui avait été plutôt dur les instants précédents le duel, se fit alors beaucoup plus doux. Ce qu'il devait dire, il le dirait. Ce n'était pas facile, ce n'était jamais facile. Mais il était là, avec elle, et cette tâche lui revenait. Après tout, c'était à lui qu'elle avait posé la question, pas à Maître Valdus, pas au Conseil... A lui. C'était donc à lui seul que revenait la responsabilité de répondre ce qu'il pensait. Tore avait peur de se tromper. Peur d'avoir mal interpréter les sentiments et les paroles de la Padawan.
La peur menait au Côté Obscur. Non, il s'agissait plus d'un doute au final.
"Tous nous pouvons atteindre la sagesse. Quoique tu en penses, les Maîtres du Conseil et tous les autres ont prouvé leur sagesse. Sinon ils seraient toujours Padawans. Toi aussi tu peux atteindre cette sagesse, en commençant par te demander à toi-même la cause de tes fautes."
Atris n'était sûrement pas un mauvaise élève au fond. Mais elle était trop sûre d'elle, si bien que si des erreurs étaient commises, ce n'était pas sa faute. Pareillement avec l'enseignement de Maître Valdus, ce n'était pas elle mais lui qui n'était pas à la hauteur. Ce que Tore voulait lui faire comprendre, c'était qu'il était normal d'avoir des failles. Et ces failles, il fallait les assumer. Atris devait prendre conscience de ses défauts pour les contrer. Rien que cela lui apporterait une sagesse qu'elle n'avait pas encore.
"Tu exprimes également le fait de vouloir te battre pour la République. Je pense qu'il est légitime de vouloir la défendre, c'est notre rôle. Mais n'oublie jamais qu'il vaut mieux une paix même injuste qu'une guerre juste.
"Nous sommes les protecteurs de la paix, nous ne devons en aucun cas être des combattants pour les intérêts de certains. Tu dois te battre pour une cause juste, que ton esprit et ton coeur te définisse comme telle."
Tore disant cela, Tore avait lâché le visage d'Atris pour pointer sa main gauche vers la tête et le coeur de la Padawan. Le Whiphid croyait dur comme fer à l'enseignement des Jedi, mais ne comprenait pas qu'il faille autant renoncer à se servir de son coeur. Les sentiments étaient ce qui ouvrait la voie au Côté Obscur, il le savait. Mais sans eux, il ne voyait pas comment se définir en tant que personne. Il était difficile de renoncer à ses sentiments, les Jedi devaient pourtant le faire. Mais cela n'empêchait pas de créer des liens avec d'autres personnes. Si l'esprit devait guider certaines actions, le coeur avait en charge le reste. Tore avait appris cela, comme il avait appris difficilement le renoncement à ses sentiments, principalement envers son ancien Maître. Mais l'espoir de le revoir un jour, cet espoir le faisait avancer et l'encourageait à continuer de faire de son mieux tant pour lui que pour les autres.
Atris aussi reverrait un jour son Maître, quel que soit le moyen. Car il ne faisait maintenant aucun doute que son ancien mentor n'était plus de ce monde. Tore ne pouvait pas expliquer comment il avait compris cela, mais au final, cela semblait presque évident. Par ailleurs, ce n'était pas la première fois qu'il voyait ce genre de cas... Il n'y a pas de mort, il n'y a que la Force. Où que soit son Maître à présent, Tore avait la conviction qu'Atris le reverrait un jour... Tout comme lui reverrait le sien.
"Je ne pense pas pouvoir t'apprendre beaucoup plus que ce que je ne l'ai fait aujourd'hui. Mais je peux toujours te dire ce que mon Maître m'enseignait."
Tore récita alors les paroles de son Maître Qan Ji, l'image du Nautilan lui faisant face. Peu importe l'endroit où il se trouvait, Tore savait qu'il pouvait être fier de lui.
"Cinq propriétés caractérisent le sage :
Ne pas interrompre celui qui parle,
Ecouter et réfléchir,
Ne faire des questions que celles qui mènent à un but,
Répondre à propos et par ordre,
Dire je ne sais pas quand on ignore.
Le sot fait tout le contraire."
Tore tenait à présent Atris par les deux épaules. Il ne pouvait plus rien faire d'autre qu'attendre. Peut être que la jeune fille partirait, peut être qu'elle restera. Après avoir cité son Maître, le Whiphid avait un regard vague et doux, presque nostalgique. Il avait tant de souvenirs qui lui défilaient sous les yeux. Ce qu'il voulait pour Atris, c'était que la même chose se reproduise avec Maître Valdus, sans pour autant qu'elle oublie son premier mentor. Mais il fallait continuer en plaçant le passé de côté jusqu'à ce que l'on soit prêt à le regarder en face.
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