Invité
# Un jour qui marquera l'Histoire[ PV des invités de marque ] - Jeu 31 Déc 2009 - 2:21
Le sénateur Seyrmus Nielsen avait de quoi être nerveux, rien de ce qu’il avait pu entreprendre auparavant n’avait impliqué d’aussi grandes conséquences que ce qu’il s’apprêtait à réaliser en ce jour. Les batailles, les intrigues, les campagnes et même son rôle de politicien. Tout cela semblait alors bien faible, d’une portée limitée en comparaison de ce qui allait se jouer à présent. Le sénateur ne manquait pas pour autant de confiance, d’un pas assuré, il traversait le somptueux couloir, richement décoré et agrémenté de tapisseries et de statues hors de prix représentant la mythologie galactique. Connaissant le propriétaire de cette splendide demeure, ces œuvres d’art étaient sans doute, pour la plupart, des originales, volées dans des musées, pillées dans des temples ou des sites protégés. Le duc Darvyk, puissant noble kuati, s’était taillé une solide réputation d’amateur d’art et d’antiquités et comptait parmi les plus grands « collectionneurs » de la République. Peut-être voyait-il dans ces légendes, l’incarnation même de la bravoure et de la noblesse et se plaisait-il à croire qu’il descendait en ligne droite des fondateurs de la Galaxie… Mais sa réputation était avant tout celle d’un homme d’influence et de pouvoir dont bien des choses dépendaient sur Kuat et dans tout le système et sa périphérie. Et c’est cet homme puissant que Nielsen devait s’attacher à tout prix s’il voulait mener à bien son projet.
Parvenu devant une gigantesque porte à double battant d’un style ancien, Nielsen s’immobilisa et prit une profonde inspiration, deux valets à la mine patibulaire (plus soldats que valets à vrai dire), après des secondes qui lui parurent une éternité, la porte s’ouvrit sur une vaste salle au centre de laquelle se trouvait une table qui ne dépareillait en rien avec le reste du mobilier du château. Mais qu’importaient les dorures et tous les pieds de tables sculptés de l’univers face aux plats principaux qui l’entouraient. La crème de l’aristocratie kuati, l’élite de la population du système. Epaulettes, tissus précieux se mêlaient dans une débauche d’individus aux noms et aux titres alléchants. Marquis, comtes, barons, généraux, commandants, capitaines ou encore colonels, vieux et jeunes, mais tous avec cet air hautain et méprisant qui caractérisent les Grands.
-Bienvenue à vous sénateur Nielsen ! déclara, à l’autre bout de la table la voix résonnante du duc, en bout de table, vêtu d’une tunique bleu et or qui le rendait reconnaissable entre tous. Quelles mauvaises nouvelles nous apportez-vous encore concernant notre chère République ?
Nielsen savait que le duc se montrait favorable à tout ce qui pouvait le favoriser par la suite… C’était un homme intelligent, peut-être trop, ses nombreux calculs s’entremêlaient et se brouillaient. En abattant immédiatement ses cartes, Nielsen qui avait longuement réfléchi pourrait le prendre au dépourvu avant qu’il n’ait eu le temps d’organiser ses pensées et le persuader qu’il agissait dans son intérêt propre.
-Cette république n’est plus en mesure de vous protéger Messieurs ! Ni vous, ni personne !
Un murmure de consternation parcourut la belle assemblée.
-Que voulez-vous dire par là Sénateur ? Que la République renonce à…
-Il n’est pas question de tout cela ! La République n’est plus en mesure de quoi que ce soit ! Qu’attendez-vous un nouvel attentat ? De nouvelles victimes ? N’avons pas été assez touché comme cela ? Le Sénat est paralysé par la corruption et des débats sans objet ! Les Jedis sont impuissants, minés par des scandales internes ! On murmure que certains chevaliers ont fait défection et sont passés dans le camp des Sith ! A ce train là, une guerre éclatera bientôt ! Demain peut-être… et nous en serons les victimes…
-Nous Sénateur Nielsen ? De qui parlez-vous ?
-De Kuat ! De son système ! De tout ceux qui le peuplent !
-Vous êtes kuati à présent ? J’avoue ne pas bien saisir à qui vous voulez vous en prendre… En tant que sénateur, votre allégeance ne devrait-elle pas aller à la République ?
-Mon allégeance va avant tout à ceux que je représente et dont la République ne peut garantir la sécurité !
-Que suggérez-vous alors ?
-C’est bien simple messeigneurs ! Pour le bien du système et votre sécurité nous n’avons plus qu’une seule option !
-Laquelle ? Parlez Nielsen !
-La sécession !
Parvenu devant une gigantesque porte à double battant d’un style ancien, Nielsen s’immobilisa et prit une profonde inspiration, deux valets à la mine patibulaire (plus soldats que valets à vrai dire), après des secondes qui lui parurent une éternité, la porte s’ouvrit sur une vaste salle au centre de laquelle se trouvait une table qui ne dépareillait en rien avec le reste du mobilier du château. Mais qu’importaient les dorures et tous les pieds de tables sculptés de l’univers face aux plats principaux qui l’entouraient. La crème de l’aristocratie kuati, l’élite de la population du système. Epaulettes, tissus précieux se mêlaient dans une débauche d’individus aux noms et aux titres alléchants. Marquis, comtes, barons, généraux, commandants, capitaines ou encore colonels, vieux et jeunes, mais tous avec cet air hautain et méprisant qui caractérisent les Grands.
-Bienvenue à vous sénateur Nielsen ! déclara, à l’autre bout de la table la voix résonnante du duc, en bout de table, vêtu d’une tunique bleu et or qui le rendait reconnaissable entre tous. Quelles mauvaises nouvelles nous apportez-vous encore concernant notre chère République ?
Nielsen savait que le duc se montrait favorable à tout ce qui pouvait le favoriser par la suite… C’était un homme intelligent, peut-être trop, ses nombreux calculs s’entremêlaient et se brouillaient. En abattant immédiatement ses cartes, Nielsen qui avait longuement réfléchi pourrait le prendre au dépourvu avant qu’il n’ait eu le temps d’organiser ses pensées et le persuader qu’il agissait dans son intérêt propre.
-Cette république n’est plus en mesure de vous protéger Messieurs ! Ni vous, ni personne !
Un murmure de consternation parcourut la belle assemblée.
-Que voulez-vous dire par là Sénateur ? Que la République renonce à…
-Il n’est pas question de tout cela ! La République n’est plus en mesure de quoi que ce soit ! Qu’attendez-vous un nouvel attentat ? De nouvelles victimes ? N’avons pas été assez touché comme cela ? Le Sénat est paralysé par la corruption et des débats sans objet ! Les Jedis sont impuissants, minés par des scandales internes ! On murmure que certains chevaliers ont fait défection et sont passés dans le camp des Sith ! A ce train là, une guerre éclatera bientôt ! Demain peut-être… et nous en serons les victimes…
-Nous Sénateur Nielsen ? De qui parlez-vous ?
-De Kuat ! De son système ! De tout ceux qui le peuplent !
-Vous êtes kuati à présent ? J’avoue ne pas bien saisir à qui vous voulez vous en prendre… En tant que sénateur, votre allégeance ne devrait-elle pas aller à la République ?
-Mon allégeance va avant tout à ceux que je représente et dont la République ne peut garantir la sécurité !
-Que suggérez-vous alors ?
-C’est bien simple messeigneurs ! Pour le bien du système et votre sécurité nous n’avons plus qu’une seule option !
-Laquelle ? Parlez Nielsen !
-La sécession !
Le Masque de la Force
# Re: Un jour qui marquera l'Histoire[ PV des invités de marque ] - Jeu 31 Déc 2009 - 10:34
Un autre Duc; Monsieur De LaRoche, humain de son état, environ la 60 ène écoutait attentivement; ce qui, selon lui était un impudent. Chose intolérable à ses yeux lorsque l'on avait plus de 50 décennies à son actif. Cet homme brassait de l'air; et celui qui le renchérissait dans un dialogue ridicule était pareil. Ce dernier, sans aucun caractère était pendu aux lèvres du sénateur Nielsen qu'il avait toujours soutenu. LaRoche n'était pas quelqu'un de méprisant habituellement; sauf pour ce gringalet qui croyait encore avoir 20 ans. Le duc était toutefois attentif au discours de son opposant, ses yeux si bruns qu'ils en paraissaient noirs ne laissaient passer aucune émotion. Malgré son attitude froide; il se dégageait de ce personnage, une aura sereine et apaisante. C'était un homme très influent dans son milieu; un peu à l'équivalent de Nielsen justement. Calme, posé, il avait pour habitude de prendre des décisions justes; choisissant sans hésiter d'aider la population à défaut de sauvegarder l'argent. C'était d'ailleurs le seul homme ici, à être vêtu simplement. Sa toge sobre était bien découpée, mais il n'y avait aucune fanfreluche, rien; une tunique grise que n'importe quel individu aurait pu obtenir en économisant un peu. C'est vrai qu'il ne pouvait pas non plus se permettre d'arriver en haillons à une telle réunion.
Fervent mécène des Jedi; LaRoche prônait le rattachement à la République qui, certes faisait des erreurs, mais selon lui les maintenait à flots. Kuat coulerait aux mains de ce Prince si mystérieux et étrange que le Duc n'aimait pas; il l'avait senti aveugle, fou de pouvoir. Pas senti à la manière des Jedi; il avait depuis longtemps renoncé à essayer d'en apprendre plus sur la Force; l'un de ses amis, élève de l'un de ses anciens proches -Jedi évidemment- lui avait clairement dit, avec toute la gentillesse possible que son taux de midichloriens n'était pas assez élevé pour lui enseigner quoique ce soit. Il se contentait donc de son flair de politicien avisé... Et là, précisément... Ca puait la trahison à plein nez!
-La sécession !
-Trahison!
Gronda le duc pourtant si calme habituellement. Jamais il n'aurait été imaginer que Nielsen irait si loin. Reprenant une certaine apparence tranquille; de sa voix profonde et douce, l'homme inclina légèrement la tête, pour saluer Seyrmus et demander la parole. Le jeune Jedi qu'il avait invité ici frémit; ses oreilles mobiles de créature canine s'aplatirent sur son crâne et ses crocs d'un blanc immaculés apparurent légèrement, sans que toutefois le chevalier ne se départisse de son calme.
-Nous ne pouvons tenir seul... Kuat est, depuis des temps infinis, rattaché à la République. Faire sécession serait perdre notre possibilité de nous exprimer au grand Sénat de Coruscant. Ce serait l'Autarcie assurée, la perdition d'une planète s'étouffant seule; une enfant sans sa mère. La République fait front de toutes parts à des problèmes graves; elle fait de son mieux. Elle nous a toujours protéger et nous lui avons apporté notre soutien. Ce n'est pas en nous divisant que nous nous en sortirons. Les forces du mal -comme quoi il était vraiment porté sur les Jedi XD- cherchent à régner en utilisant cet adage justement. Ils veulent séparer la grande puissance que nous pouvons être en nous unissant. Nous devons soutenir notre véritable patrie, la République. L'esprit international voit plus loin que le petit nombril des nationaux. Rappelez-vous l'aide précieuse que nous a apporté la République lors de la grande épidémie de Katharzia il y a de ça bien des années... Et cette guerre civile qui déchira un peuple qui n'avait plus rien à manger par la suite. Les Jedi et la République nous avaient apporté suffisamment de vivres et de biens matériels pour redresser la planète. Sans elle Monsieur Nielsen, vous seriez dans la rue en train de mendier.
Tout cela dit avec une voix calme et profonde, énonçant les preuves d'aide de la république était un très beau discours; il croyait vraiment en ses paroles et agissait comme il avait toujours essayé de le faire: en étant juste. A ses côtés, le Jedi ayant l'apparence d'un loup ne réagit pas plus que cela à son discours, se devant d'être neutre, ses oreilles à nouveau dressées se contentaient de rester à l'affût des chuchotements, lesquels ne manquaient pas d'abonder bien sûr... Cependant il était difficile de déterminer lequel des deux hommes avait le plus de succès; les deux étaient aussi connus, influents et charismatiques. Même en étant proche du peuple; LaRoche avait réussi à séduire des nobles; ceux-ci préféraient une égalité, une homogénéité des chances sur la planète plutôt que de saigner à blanc les plus pauvres et s'enrichir encore. Pour eux, la force d'une planète résidait là; aider ceux qui avaient encore du retard, quitte à s'oublier un peu. Ils étaient moins nombreux que les nobles avides de pouvoir qui suivaient en général Nielsen, mais très loyaux... En général de grands mécènes, des artistes et idéalistes dans l'âme sachant toutefois avoir les pieds sur terre; assez pour être écoutés en politique en tout cas.
Attendant tranquillement la réplique qu'allait lui servir ses adversaires; l'homme aux cheveux déjà blancs comme neige sourit aux autres; il émanait de ce curieux personnage une sérénité à faire pâlir d'envie le plus sage des Maîtres Jedi. Il faut dire qu'en couplant sa patience de politicien et son apprentissage d'eux; il était devenu un homme des plus "zen". Même le chevalier à ses côtés paraissait plus nerveux.
Fervent mécène des Jedi; LaRoche prônait le rattachement à la République qui, certes faisait des erreurs, mais selon lui les maintenait à flots. Kuat coulerait aux mains de ce Prince si mystérieux et étrange que le Duc n'aimait pas; il l'avait senti aveugle, fou de pouvoir. Pas senti à la manière des Jedi; il avait depuis longtemps renoncé à essayer d'en apprendre plus sur la Force; l'un de ses amis, élève de l'un de ses anciens proches -Jedi évidemment- lui avait clairement dit, avec toute la gentillesse possible que son taux de midichloriens n'était pas assez élevé pour lui enseigner quoique ce soit. Il se contentait donc de son flair de politicien avisé... Et là, précisément... Ca puait la trahison à plein nez!
-La sécession !
-Trahison!
Gronda le duc pourtant si calme habituellement. Jamais il n'aurait été imaginer que Nielsen irait si loin. Reprenant une certaine apparence tranquille; de sa voix profonde et douce, l'homme inclina légèrement la tête, pour saluer Seyrmus et demander la parole. Le jeune Jedi qu'il avait invité ici frémit; ses oreilles mobiles de créature canine s'aplatirent sur son crâne et ses crocs d'un blanc immaculés apparurent légèrement, sans que toutefois le chevalier ne se départisse de son calme.
-Nous ne pouvons tenir seul... Kuat est, depuis des temps infinis, rattaché à la République. Faire sécession serait perdre notre possibilité de nous exprimer au grand Sénat de Coruscant. Ce serait l'Autarcie assurée, la perdition d'une planète s'étouffant seule; une enfant sans sa mère. La République fait front de toutes parts à des problèmes graves; elle fait de son mieux. Elle nous a toujours protéger et nous lui avons apporté notre soutien. Ce n'est pas en nous divisant que nous nous en sortirons. Les forces du mal -comme quoi il était vraiment porté sur les Jedi XD- cherchent à régner en utilisant cet adage justement. Ils veulent séparer la grande puissance que nous pouvons être en nous unissant. Nous devons soutenir notre véritable patrie, la République. L'esprit international voit plus loin que le petit nombril des nationaux. Rappelez-vous l'aide précieuse que nous a apporté la République lors de la grande épidémie de Katharzia il y a de ça bien des années... Et cette guerre civile qui déchira un peuple qui n'avait plus rien à manger par la suite. Les Jedi et la République nous avaient apporté suffisamment de vivres et de biens matériels pour redresser la planète. Sans elle Monsieur Nielsen, vous seriez dans la rue en train de mendier.
Tout cela dit avec une voix calme et profonde, énonçant les preuves d'aide de la république était un très beau discours; il croyait vraiment en ses paroles et agissait comme il avait toujours essayé de le faire: en étant juste. A ses côtés, le Jedi ayant l'apparence d'un loup ne réagit pas plus que cela à son discours, se devant d'être neutre, ses oreilles à nouveau dressées se contentaient de rester à l'affût des chuchotements, lesquels ne manquaient pas d'abonder bien sûr... Cependant il était difficile de déterminer lequel des deux hommes avait le plus de succès; les deux étaient aussi connus, influents et charismatiques. Même en étant proche du peuple; LaRoche avait réussi à séduire des nobles; ceux-ci préféraient une égalité, une homogénéité des chances sur la planète plutôt que de saigner à blanc les plus pauvres et s'enrichir encore. Pour eux, la force d'une planète résidait là; aider ceux qui avaient encore du retard, quitte à s'oublier un peu. Ils étaient moins nombreux que les nobles avides de pouvoir qui suivaient en général Nielsen, mais très loyaux... En général de grands mécènes, des artistes et idéalistes dans l'âme sachant toutefois avoir les pieds sur terre; assez pour être écoutés en politique en tout cas.
Attendant tranquillement la réplique qu'allait lui servir ses adversaires; l'homme aux cheveux déjà blancs comme neige sourit aux autres; il émanait de ce curieux personnage une sérénité à faire pâlir d'envie le plus sage des Maîtres Jedi. Il faut dire qu'en couplant sa patience de politicien et son apprentissage d'eux; il était devenu un homme des plus "zen". Même le chevalier à ses côtés paraissait plus nerveux.
Invité
# Re: Un jour qui marquera l'Histoire[ PV des invités de marque ] - Jeu 31 Déc 2009 - 10:54
Lune essayait de capter les paroles des gens qui les entouraient, des personnes de haute société dont l'avenir de la planète semblait dépendre aujourd'hui. Malheureusement, et malgré son ouïe plus développée que celle des autres; le Jedi ne percevait rien tant les chuchotements étaient nombreux et désordonnés. On aurait dit une bande de gosses qui ne pouvait se retenir de commenter chaque parole de la maîtresse; ou tenant tant bien que mal assis sur leur chaise en espérant que la récréation arrive. Maître Naok, le mentor de Lune, était un très grand ami du Duc LaRoche et avait enseigné à ce dernier quelques facettes de l'art Jedi; tout ce qui ne comprenait pas l'entrainement à la Force et au Sabre-Laser en fait. Pas étonnant que ce dernier maîtrise si bien ses émotions et parvienne à jouer de son charisme impressionnant. Maître Naok était le meilleur pour la philosophie, apprendre la patience et la douceur à quelqu'un. Le chevalier faisait de son mieux pour suivre l'enseignement de son pauvre vieux mentor aujourd'hui trop vieux pour esquisser la moindre cavalcade; peinant déjà à mettre un pied devant l'autre; lui qui avait été si agile. Heureusement son esprit le demeurait, et Lune allait souvent lui demander conseil tout en l'aider à se promener dans les couloirs du Temple, supportant le poids de son maître pour lui permettre de marcher un peu dans le parc qu'il aimait tant. Il était très rare qu'un Jedi parvienne à l'âge avancé de maître Naok; encore plus qu'un Padawan garde son mentor jusqu'à ce stade où c'était à son tour de l'aider pour tous les gestes quotidiens. Avec émotion, le loup repensa donc à son cher mentor; cela le calma aussitôt et reprenant une attitude sereine, il attendit la suite.
Franchement, la politique l'ennuyait! Et si lui-même savait faire de magnifiques discours-quand la timidité ne l'empêchait pas de s'exprimer, chose qu'il avait beaucoup de mal à faire pour philosopher; alors qu'il était vraiment très doué pour ça- là, il comprenait à peine les réactions qu'il percevait... Enrobées de mots pompeux et pédant, les remarques de chacun tournaient autour du pot; on aurait dit que ces nobles se plaisaient à faire durer une phrase éternellement, au point qu'elle en perde son sens premier, son noyau. Renonçant à se faire mal aux tympans lorsqu'il entendit deux femmes discuter de la meilleure façon de dire à leur fille qu'elles n'étaient pas là pour toujours garder leurs petits enfants et qu'elles avaient le droit de vivre leur vie aussi; le loup poussa un léger soupir. Au contraire de la majorité des gens d'ici, il était très jeune, abordant tout juste ses 22 ans. Il avait donc envie de se dérouiller les pattes au lieu de discuter... De se retrouver dans la nature à écouter le silence plutôt que ce brouhaha insupportable.
Toutefois ce discours avait été clair, celui de Nielsen encore plus; pas besoin d'être doué en politique pour comprendre le danger d'une telle discussion. Lune ne devait pas intervenir, aussi se montra-t-il neutre... Pourtant il était d'accord avec le Duc De LaRoche; sauf sur le fait que leur planète n'était rien sans la République... Kuat était un endroit bien développé qui avait su également apporter son aide à la République; il ne devrait donc pas sous estimer sa survie sans sa planète mère. Cependant, il était certain que perdre ses voix au Sénat et s'isoler n'était pas très intelligent aux yeux du Loup... Mais en même temps, son manque de formation en la matière et son très jeune âge l'empêchaient peut-être de capter toutes les subtilités de cette discussion.
Regardant Nielsen, le jeune Jedi envoya une onde de Force pour essayer de comprendre un peu plus le personnage à sa manière. Si LaRoche jugeait grâce aux paroles, lui c'était avec la Force qu'il le faisait. Ça valait tous les discours du monde ça. Les yeux bleus du chevalier se posèrent calmement sur l'homme tandis qu'il analysait ce que lui avait renvoyé la puissance mystique des siens. Il sentait de la passion, de la force et une volonté sans faille. Une tonne d'émotions bouillonnant et bien sûr l'ambition... Et une touche de nervosité? Tout cela, il le cachait très bien! Un être qui avait le contrôle de soi et un grand charisme. Le Jedi laissa tranquille Nielsen pour s'occuper de ceux qui l'entourait, touchant même l'esprit de son ami; il ne cherchait pas vraiment à juger en fait, ce n'était pas là son rôle... Juste à découvrir et peut-être agir si il sentait que les choses tournaient au vinaigre. Les esprits n'étaient pas encore trop échauffés apparemment; donc s'il n'y avait pas encore de risque de meurtre devant public, le Loup n'avait rien d'autre à faire qu'écouter. Silencieux, mystérieux, le chevalier attisait aussi la curiosité des gens; sa race était déjà très rare, et le sabre laser pendant sur ses flancs ainsi que sa toge de Jedi le rendaient très attractif apparemment. Un peu mal à l'aise de se sentir ainsi observé; le Shistavannéen recula un peu dans l'ombre; résistant à l'envie de se cacher sous sa capuche... Ça ferait mauvais effet.
Franchement, la politique l'ennuyait! Et si lui-même savait faire de magnifiques discours-quand la timidité ne l'empêchait pas de s'exprimer, chose qu'il avait beaucoup de mal à faire pour philosopher; alors qu'il était vraiment très doué pour ça- là, il comprenait à peine les réactions qu'il percevait... Enrobées de mots pompeux et pédant, les remarques de chacun tournaient autour du pot; on aurait dit que ces nobles se plaisaient à faire durer une phrase éternellement, au point qu'elle en perde son sens premier, son noyau. Renonçant à se faire mal aux tympans lorsqu'il entendit deux femmes discuter de la meilleure façon de dire à leur fille qu'elles n'étaient pas là pour toujours garder leurs petits enfants et qu'elles avaient le droit de vivre leur vie aussi; le loup poussa un léger soupir. Au contraire de la majorité des gens d'ici, il était très jeune, abordant tout juste ses 22 ans. Il avait donc envie de se dérouiller les pattes au lieu de discuter... De se retrouver dans la nature à écouter le silence plutôt que ce brouhaha insupportable.
Toutefois ce discours avait été clair, celui de Nielsen encore plus; pas besoin d'être doué en politique pour comprendre le danger d'une telle discussion. Lune ne devait pas intervenir, aussi se montra-t-il neutre... Pourtant il était d'accord avec le Duc De LaRoche; sauf sur le fait que leur planète n'était rien sans la République... Kuat était un endroit bien développé qui avait su également apporter son aide à la République; il ne devrait donc pas sous estimer sa survie sans sa planète mère. Cependant, il était certain que perdre ses voix au Sénat et s'isoler n'était pas très intelligent aux yeux du Loup... Mais en même temps, son manque de formation en la matière et son très jeune âge l'empêchaient peut-être de capter toutes les subtilités de cette discussion.
Regardant Nielsen, le jeune Jedi envoya une onde de Force pour essayer de comprendre un peu plus le personnage à sa manière. Si LaRoche jugeait grâce aux paroles, lui c'était avec la Force qu'il le faisait. Ça valait tous les discours du monde ça. Les yeux bleus du chevalier se posèrent calmement sur l'homme tandis qu'il analysait ce que lui avait renvoyé la puissance mystique des siens. Il sentait de la passion, de la force et une volonté sans faille. Une tonne d'émotions bouillonnant et bien sûr l'ambition... Et une touche de nervosité? Tout cela, il le cachait très bien! Un être qui avait le contrôle de soi et un grand charisme. Le Jedi laissa tranquille Nielsen pour s'occuper de ceux qui l'entourait, touchant même l'esprit de son ami; il ne cherchait pas vraiment à juger en fait, ce n'était pas là son rôle... Juste à découvrir et peut-être agir si il sentait que les choses tournaient au vinaigre. Les esprits n'étaient pas encore trop échauffés apparemment; donc s'il n'y avait pas encore de risque de meurtre devant public, le Loup n'avait rien d'autre à faire qu'écouter. Silencieux, mystérieux, le chevalier attisait aussi la curiosité des gens; sa race était déjà très rare, et le sabre laser pendant sur ses flancs ainsi que sa toge de Jedi le rendaient très attractif apparemment. Un peu mal à l'aise de se sentir ainsi observé; le Shistavannéen recula un peu dans l'ombre; résistant à l'envie de se cacher sous sa capuche... Ça ferait mauvais effet.
Invité
# Re: Un jour qui marquera l'Histoire[ PV des invités de marque ] - Dim 3 Jan 2010 - 0:52
Nielsen n’avait jamais rien eu contre les idéalistes, lui-même avait un jour cru en l’intégrité du Sénat et des Jedis et au pouvoir de la démocratie, mais il savait les premiers si jaloux de leur pouvoir que depuis qu’il les côtoyait, il ne nourrissait plus aucune illusion à leur égard. A cette table, la majorité des aristocrates n’avait que mépris pour la République et ses représentants, comme Nielsen, fils de négociant et vulgaire roturier. Ils ne seraient pas difficiles à convaincre que leur intérêt était de voter en faveur de la sécession. D’autres comme le duc de LaRoque, étaient tout acquis aux idées républicaines et attachés au système. Minoritaires, ils pouvaient néanmoins emporter un certain nombre de voix et empêcher la formation d’une majorité absolue sans laquelle la décision ne passerait sans doute pas. Ils risquaient de semer le doute dans les esprits des autres et de remettre en question une proposition qui avait de fortes chances d’être adopté. Nielsen ne devait donc en aucun cas reculer, ni céder du terrain, il devait parvenir à faire douter jusqu’aux plus farouches opposants et à ébranler leur confiance. Nielsen s’apprêtait à répondre alors que le réquisitoire du duc touchait à sa fin, lorsqu’une sensation étrange l’assaillit. Elle ne lui était pas inconnue du tout, il l’avait déjà ressenti lors de son entrevue avec Ellana Caldin et lors de son audience auprès du Conseil des Jedi. On cherchait à pénétrer dans son esprit. Une présence qu’il n’avait pas perçue auparavant lui sembla alors immanquable : un adepte de la Force était présent dans la pièce. Son regard se dirigea intuitivement vers un coin sombre de la pièce où il distingua une silhouette dans la pénombre. Ce n’était pas un humain mais une espèce à la forme canine que Nielsen n’avait jusqu’alors jamais vu.
Si le sénateur ne pouvait cacher ses sentiments, il savait que ses pensées restaient impénétrables. Et heureusement ! Si le Jedi, car c’en était un, avait pu découvrir toutes les pensées et les intentions de Seyrmus, nul doute qu’il se serait emparé de lui et l’aurait fait emprisonné. En revanche, si Nielsen pouvait d’ores et déjà, pressentir les arguments qu’allaient lui opposer LaRoque, les pensées du Jedi lui était indiscernable, il ne voulait pas se risquer à tenter de les découvrir, cela lui demander un tel effort, de plus, le résultat n’était en rien garanti et l’échec presque certain. Tout au plus, réussirait-il à s’affaiblir. Nielsen fixa cependant toute son attention sur le Jedi de manière à le laisser lire qu’il avait perçu sa présence et savait qui il était. Il sourit ouvertement en espérant avoir fait mouche et semer le doute et semer le doute dans l’esprit du Jedi qui devait avoir perçu cette curieuse sensation. L’aura qu’il dégageait était moins forte que celle de maître Caldin ou du maître Don, mais il fallait cependant ne jamais sous-estimer un Jedi, et encore moins un Sith, comme le Prince de Kuat en personne qui n’était autre que le Seigneur Noir Darth Ritter. Si Nielsen pouvait discerner la Force et parfois imposer ses vues et percevoir les pensées des simples mortels, les Jedis étaient d’une autre stature et il ne pouvait pas sérieusement se mesurer à eux. Tel était ce lien étrange entre Seyrmus Nielsen et la Force et qui pouvait en de tels instants s’avérer bien utile. Mais aussitôt cet imprévu réglé, Nielsen tourna toute son attention vers le duc de LaRoque, il aurait besoin de toute sa force et de son éloquence pour rallier le Conseil des Nobles à son projet.
-Monsieur le duc, malgré tout le respect que je vous dois, laissez-moi vous rappeler que de Kuat les problèmes de la République vous semble bien loin. Au cœur de ce système, à Coruscant, j’ai pu constater moi-même la gravité de la situation, le tableau que je vous dépeins n’a rien d’infondé. Je ne trahis pas la République par plaisir, mais le contraire serait de trahir Kuat et mes électeurs en leur cachant cette situation. Croyez que ce n’est pas de gaieté de cœur que je suis parvenu à cette conclusion. Ne m’avez-vous pas soutenu à mes débuts en raison de ce soutien à la République que j’avais alors… Ma position aujourd’hui devrait être un témoignage suffisant.
Ce qui n’était pas suffisant, c’était cette réponse préliminaire. Nielsen ne pouvait s’en contenter. Il devait faire taire les craintes des Nobles indécis. Le risque d’une autarcie était par trop effrayant pour un système qui, comme Kuat, dépendait aussi fortement du commerce avec le reste de la Galaxie. Si l’économie s’effondrait, les populations pouvaient alors se soulever et renverser l’élite au pouvoir, la crainte la plus grande des aristocrates.
-De plus, il ne me semble pas avoir mentionné l’autarcie… Rien ne nous empêchera de commercer avec la République même après nous en être séparé. Ni de nous approvisionner auprès d’elle. Il est dans son intérêt de ne pas rompre tout contact avec nous. Selon moi, Kuat n’a pas à payer pour des guerres ruineuses et inutiles et les autres systèmes sous-développés… Nous payons la protection de la République ? Allons, son armée est à peine capable de se défendre. En cas de conflit, un chantier naval comme Kuat serait une cible privilégiée, nous ne voulons pas y être entraînés de force. La meilleure solution reste de faire sécession. Le seul risque est un blocus ou une intervention républicaine mais osera-t-elle aller jusque là en ce moment de crise, ce serait montrer à tous que les valeurs qu’elle défend ne sont qu’une façade… Et quand bien même, vous messieurs, aristocrates de Kuat, ne vous êtes-vous pas assez distingués par le passé pour ne pas craindre la République et son armée ou même n’importe quel adversaire ? N’ai-je pas raison messeigneurs ?
Un murmure d’approbation parcourut la vaniteuse assemblée à qui l’on rappelait son glorieux passé. L’air triomphal, Nielsen regarda successivement le Jedi et le duc de LaRoque. Fixant ce dernier d’un air alors glacial, il déclara sur un ton tout aussi froid :
-Je vous ai rapporté des faits messeigneurs et proposé une solution en toute humilité. Mais c’est entre vos mains que repose à présent le sort du système et ses habitants… Mais sachez que rien dans mes dires ne correspond pas à la triste réalité…
Si le sénateur ne pouvait cacher ses sentiments, il savait que ses pensées restaient impénétrables. Et heureusement ! Si le Jedi, car c’en était un, avait pu découvrir toutes les pensées et les intentions de Seyrmus, nul doute qu’il se serait emparé de lui et l’aurait fait emprisonné. En revanche, si Nielsen pouvait d’ores et déjà, pressentir les arguments qu’allaient lui opposer LaRoque, les pensées du Jedi lui était indiscernable, il ne voulait pas se risquer à tenter de les découvrir, cela lui demander un tel effort, de plus, le résultat n’était en rien garanti et l’échec presque certain. Tout au plus, réussirait-il à s’affaiblir. Nielsen fixa cependant toute son attention sur le Jedi de manière à le laisser lire qu’il avait perçu sa présence et savait qui il était. Il sourit ouvertement en espérant avoir fait mouche et semer le doute et semer le doute dans l’esprit du Jedi qui devait avoir perçu cette curieuse sensation. L’aura qu’il dégageait était moins forte que celle de maître Caldin ou du maître Don, mais il fallait cependant ne jamais sous-estimer un Jedi, et encore moins un Sith, comme le Prince de Kuat en personne qui n’était autre que le Seigneur Noir Darth Ritter. Si Nielsen pouvait discerner la Force et parfois imposer ses vues et percevoir les pensées des simples mortels, les Jedis étaient d’une autre stature et il ne pouvait pas sérieusement se mesurer à eux. Tel était ce lien étrange entre Seyrmus Nielsen et la Force et qui pouvait en de tels instants s’avérer bien utile. Mais aussitôt cet imprévu réglé, Nielsen tourna toute son attention vers le duc de LaRoque, il aurait besoin de toute sa force et de son éloquence pour rallier le Conseil des Nobles à son projet.
-Monsieur le duc, malgré tout le respect que je vous dois, laissez-moi vous rappeler que de Kuat les problèmes de la République vous semble bien loin. Au cœur de ce système, à Coruscant, j’ai pu constater moi-même la gravité de la situation, le tableau que je vous dépeins n’a rien d’infondé. Je ne trahis pas la République par plaisir, mais le contraire serait de trahir Kuat et mes électeurs en leur cachant cette situation. Croyez que ce n’est pas de gaieté de cœur que je suis parvenu à cette conclusion. Ne m’avez-vous pas soutenu à mes débuts en raison de ce soutien à la République que j’avais alors… Ma position aujourd’hui devrait être un témoignage suffisant.
Ce qui n’était pas suffisant, c’était cette réponse préliminaire. Nielsen ne pouvait s’en contenter. Il devait faire taire les craintes des Nobles indécis. Le risque d’une autarcie était par trop effrayant pour un système qui, comme Kuat, dépendait aussi fortement du commerce avec le reste de la Galaxie. Si l’économie s’effondrait, les populations pouvaient alors se soulever et renverser l’élite au pouvoir, la crainte la plus grande des aristocrates.
-De plus, il ne me semble pas avoir mentionné l’autarcie… Rien ne nous empêchera de commercer avec la République même après nous en être séparé. Ni de nous approvisionner auprès d’elle. Il est dans son intérêt de ne pas rompre tout contact avec nous. Selon moi, Kuat n’a pas à payer pour des guerres ruineuses et inutiles et les autres systèmes sous-développés… Nous payons la protection de la République ? Allons, son armée est à peine capable de se défendre. En cas de conflit, un chantier naval comme Kuat serait une cible privilégiée, nous ne voulons pas y être entraînés de force. La meilleure solution reste de faire sécession. Le seul risque est un blocus ou une intervention républicaine mais osera-t-elle aller jusque là en ce moment de crise, ce serait montrer à tous que les valeurs qu’elle défend ne sont qu’une façade… Et quand bien même, vous messieurs, aristocrates de Kuat, ne vous êtes-vous pas assez distingués par le passé pour ne pas craindre la République et son armée ou même n’importe quel adversaire ? N’ai-je pas raison messeigneurs ?
Un murmure d’approbation parcourut la vaniteuse assemblée à qui l’on rappelait son glorieux passé. L’air triomphal, Nielsen regarda successivement le Jedi et le duc de LaRoque. Fixant ce dernier d’un air alors glacial, il déclara sur un ton tout aussi froid :
-Je vous ai rapporté des faits messeigneurs et proposé une solution en toute humilité. Mais c’est entre vos mains que repose à présent le sort du système et ses habitants… Mais sachez que rien dans mes dires ne correspond pas à la triste réalité…
Invité
# Re: Un jour qui marquera l'Histoire[ PV des invités de marque ] - Sam 9 Jan 2010 - 21:30
Le Prince de Kuat venait d’arriver à la demeure du Duc Darvyk, il était en retard et le savait, mais il avait fait exprès. Il doit reconnaître que cette réunion ou participe le Duc LaRoche et son parti plébéien lui posait des problèmes depuis son avènement. Dans l’histoire politique de Kuat, l’ancienne famille régnante, Kuat, avait elle aussi eut maille à partir avec ce parti. Etant une monarchie, et membre d’une démocratie, elle était bien obligée de comptait avec ce parti. Kiel Hallan avait laissé le parti continuer, il aurait bien voulu le faire interdire, éliminer tout ces maudits nobliaux emplies d’idéalisme et d’amour envers la République, plutôt que vers leur monde natal.
A vrai dire Darth Ritter était d’accord avec eux sur un point, son indépendance envers Kuat, en effet pour le Prince, Kuat et son système ne sont que des moyens pour lui de parvenir à ses fins et si pour ça il devait sacrifier, à tout les sens du terme, Kuat, le système et sa population, soyez en sur, il le fera. Il est un seigneur sith, il pense comme tel et agit comme tel, seul lui, son ambition et son pouvoir compte à ses yeux, le reste n’existe qu’à le servir.
Le speeder noir venait d’atterrir dans la cour de la demeure du duc, il savait que son retard lui serait reproché mais après tout il est le Prince de Kuat et peut ne rendre de compte à personne ici, mais il le fera par politesse et aussi pour flatter l’égo de ses suivants par la gestion d’une affaire d’importance, ce qui le touchera indirectement.
Il se faisait précédé par un serviteur du duc, il devait marcher vite, car le sith le piétinerait s’il restait sur place, ne faisant que peux cas des oeuvres d'arts qui ornaient cette demeure. A peine avait il ouvert la porte de la salle que le Prince s’y engouffrait. Les nobles ralliés à lui par le sénateur Nielsen se levèrent à sa vue, tout comme le sénateur par politesse, les plébéiens le firent avec moins d’enthousiasme comme à leur habitude.
-Je vous en prie messieurs restez assis dit-il en intimant de la main de se rasseoir la voix entrecoupée comme s’il était essoufflé, chose qu’il n’était pas bien sur.
Il inclinait le buste en direction du duc.
-Je vous prie, messieurs, de m’excuser pour mon retard, son regard se portait sur l’assistance, j’ai été retenu… vous comprenez j'en suis sur... dit-il avec une pointe de menace dans sa voix.
Il se dirigeait vers la table ou reposait les rafraîchissements et se servit lui-même un verre d’alcool qui valait une fortune, parfois une vie de salaire pour un ouvrier kuati.
-J’espère que je n’ai rien raté d’important… dit il avec une voix faussement aimable.
Il savait très bien que la réunion avait déjà commencé et que le sénateur Nielsen avait lâché sa bombe, cela se ressentait dans les émotions de chacun présent ici. Darth Ritter s’ouvrit un peu plus à la Force et examinait chacune des personnes présente et reconnut de suite une aura un peu trop lumineuse et regardait dans sa direction, un jedi il n’y a pas de doute la dessus. Cela le faisait sourire et il se demandait bien ce qu’il faisait ici.
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