Invité
Anonymous
Imagine…

Un Homme au loin, scintillant de mille feux, absorbant puis rejetant chaque rayon de lumière le touchant en l’amplifiant. Il se tient immobile, au milieu des rocher de Korriban. Il ne laisse aucun signe extérieur de nervosité apparaître, et pourtant, il est bel et bien nerveux. Il vient de se réveiller d’une transe forte étrange. Il n’a pas dormis à même le sol car ses vêtement ne sont pas tous poussiéreux, pourtant, il a bel et bien dormis quelque part. Son esprit est encore enquilosé, ses mouvements son lents et mesurés. Il se rapproche, doucement.

Tu peux maintenant voir les détails. Ce qui reflète chaque rayon de lumière n’est autre qu’un masque, cachant très certainement une difformité. Le col de sa chemise est étrange. C’est en fait, en y regardant de plus près, un collier, liant le masque à une autre pièce d’un ensemble plus grand. Sa cravate comporte de petites touches luminescentes qui servent à la régulation du filtrage de l’air. Le gaillard n’est pas bien grand, pas bien large d’épaule. Soudain, tu remarque sa main gauche. En fait, il n’y a plus de main gauche, ce n’est qu’une prothèse qui, à première vue, ne semble pas articulé. Ce n’est qu’un bout de métal, aussi brillant que le masque. Par curiosité, tu regarde son autre main… Juste par curiosité. Ce n’est qu’une main, recouverte par un gant. Déçu ? Possible, mais là n’est pas l’intérêt de se passage. Cet homme se nomme Hexalden Horientec, c’est un humain, ou plutôt il ressemble à un humain, les difformités de son corps empêchant toute reconnaissance. Il ne sait pas pourquoi il est ici, mais il sent, au plus profond de lui qu’il doit avancer.

Droit devant lui se trouve un bâtiment massif, creuser à même une montagne. Il en émane une aura étrange que notre ami peut ressentir. Il s’approche, encore et encore. Sa prothèse est maintenant remonté au niveau de sa ceinture, son coude est légèrement plié, l’homme n’avance plus que sur ses gardes. Ce bout de main n’est, je le rappel, qu’un bout de métal et cela fait infiniment plus mal qu’une claque, seule chose qu’Hexalden sait donner à peut près correctement avec sa vrai main. Rien ne vint à sa rencontre, et il se retrouve désormais devant une porte massive qui commence à s’ouvrir…

Imagine…

Un lieu sombre. Aucune lumière ou presque ne montre le chemin. Les murs sont hauts et froids et entièrement noirs, comme si la nuit s’était invitée de manière définitive en ce lieu. Divers gravures apparaissent sur le mur. Toutes ont une signification, Hexalden en a la certitude. Il y avait trois personnes de présentent dans cette partie du bâtiment. L’un des trois boitait, un autre avait un bras tenu par une simple bande de tissu, le troisième semblait en pleine santé. Ils ne jetèrent qu’un regard à l’humain. Méprisant, amusé, haineux, telle pourrait être la description de chacun des regards. Notre ami jugea bon de ne rien dire.

Son accoutrement avait changé. Non, il n’avait pas changé de vêtements en entrant, mais il ne dégageait plus la même aura. Il semblait désormais infiniment plus sombre, son masque reflétant ce qui l’entourait, soit, principalement du noir. Il n’était plus qu’une masse sombre qui se déplaçait lentement avec une grâce naturelle. La seule touche de couleur était représentée par les touches luminescentes de sa cravate. Hexalden déboucha dans une grande salle octogonale, chacun des côté comportant une porte ou un couloir. L’une des trois personnes qu’il avait croisées se tenait devant lui. C’était la femme, celle qui avait, semble-t-il, un regard plutôt amusé. Notre ami ne connaissait pas les us et coutume de la planète. Il se planta donc devant la femme. Il ne savait même pas si elle parlait le Basic. Il alla donc droit au but, les présentations se feraient plus tard, si la discussion continuait.


« On m’a déposé ici. »

La jeune femme sourit de plus belle. Ce ne devait pas être la première fois qu’elle voyait un tel comportement. Elle était grande, plus grande en tout cas qu’Hexalden. Son visage possédait des traits fins, ses lèvres aussi étaient fines. Ses cheveux, d’un blond pure, étaient tirés en arrière et noués en queux de cheval. Elle n’avait pas l’aire méchante, à moins que l’obscurité ambiante n’adoucisse ses traits. Elle prit la parole d’une voix enjôleuse.

« Personne n’est jamais déposé ici par hasard, et si cela venait à arriver, jamais il ne repartirait vivant. » Un petit éclair de sadisme traversa ses yeux avant de s’évanouir, laissant apparaître des yeux verts crachant l’apparente innocence de la jeune femme. « Si j’ai bien compris, tu viens d’arriver, non ? Sais-tu où tu es ? Qui nous sommes ? Ou quoi que ce soit d’autre utile d’ailleurs ? »

Cet éclair de sadisme avait éveillé la méfiance d’Hexalden. Sa confiance en lui s’accru néanmoins quand il vit que la femme appelait à l’échange verbal plus qu’un quelconque échange physique. Notre ami renonça à prendre une voit mielleuse pour entrer dans le jeu de la femme. Les femmes préfèrent le défi que la soumission, l’interlocutrice d’Hexalden ne devait pas déroger à la règle.

« Non, je ne sais rien de ce lieu, je ne sais même pas comment j’ai atterri sur cette planète et j’avoue ne pas avoir envie de le savoir. »

Le fait que la jeune blonde se soie mise à tutoyer l’humain l’incita à marquer un certain respect pour cette personne. On ne tutoie pas, sauf si on connait son interlocuteur ou si l’on se sait largement supérieur à lui. Hexalden opta pour la deuxième position.

« Auriez-vous l’amabilité de me donner quelques renseignement ? Je n’aime pas vivre sur un monde dont j’ignore tout. » Un petit rire s’échappa et la jeune femme reprit d’une voix mi-amusé, mi-enjôleuse : « Comme les petits, il faut tout t’apprendre. »

Le sourire de la jeune femme dévoila des dents d’une blancheur parfaite. La méfiance d’Hexalden augmenta encore. Il se sentait hypnotisé par la femme, chose qui ne lui était jamais arrivé, quelque soit les conditions. Elle reprit la parole.

« Je ne vais pas m’amuser à tout te dire. Tu vois la porte là-bas ? C’est la bibliothèque, tu apprendras certainement plus de chose là-bas que de ma bouche. »

Une porte pour déstabiliser la jeune femme venait de s’ouvrir, Hexalden l’enfonça et par pur plaisir de reprendre l’ascendant sur son interlocutrice, il lui répondit :

« Je suis sur qu’il y a plein de chose que je pourrai apprendre de ta bouche, mais ce n’est pas le moment je suppose. »

Les yeux de la jeune femme se firent suspicieux et son sourire, qui s’était évanouit l’espace d’un battement de cœur revint immédiatement. Notre ami partait déjà et c’est en haussant un peu le ton que la jeune femme dit son prénom : « Aria. »

« Hexalden » répondit l’humain. Il ne fut jamais aussi heureux d’avoir un masque sur la tête. Contrairement à elle, lui n’avait pas à contrôler ses réactions faciales, puisque personne ne pouvait le voir.

Imagine…

Trois jours dans une obscurité quasi-totale. Trois jour dans une obscurité presque oppressante, presque palpable... Trois jour à n'avoir pour seule compagnie que de vieux livres, que de vieux holo et de poussière. Tels furent les trois jours qu'Hexalden passa au sein de la bibliothèque, ne sortant que pour se sustenter. Son esprit, trop occupé par ce qu'il apprenait, ne faisait plus gaffe à ce que faisait le corps. Nombre de fois il avait ôté son masque sans se soucier des risques d'infections et infections il n'y avait point eut. Hexalden tentait d'emmagasiner un savoir millénaire qui en avait détruit plus d'un comme il était en train de le détruire. L'humain ne fut sauver que par la présence de la jeune sith. Aucune amitié ne s'était tissée, plus le temps passait et plus Aria perdait son sourire. Hexalden avait surpris plus d'une fois le regard de la jeune femme. Ce fameux regard sadique qu'elle avait laissé s'échapper lors de leur première rencontre. Aria et lui ne s'était pas échangés plus de dix mots en trois jours. Elle servait de point d'encrage à l'humain pour rester dans le monde réelle et ne pas sombrer dans un abime d'obscurité qui l'appelait de plus en plus. Il finit par apprendre choses utiles, par comprendre ce qu'il avait lu avant au détour d'un autre holo et, plus important, il savait pourquoi il était ici.

Ici, représentait l'académie sith de korriban, le berceaux du véritable peuple sith. En arrivant en ce lieux, Hexalden avait embrasser une destiné obscure, pourtant, il ne sombrait pas dans l'obscurité. Il n'avait aucune haine à offrir, aucune rancœur qu'il n'eut déjà réglé. Sa longue chute ne se faisait que par l'impression des livres et des phrases dans son esprit. Son intelligence et ça vivacité d'esprit lui permis de réussir là ou certain avait besoin d'un tuteur. Il passa des heures à méditer, cherchant la présence de la force en son être, mais elle s'obstinait à s'esbigner dès qu'il pensait l'atteindre. A chaque échec, il se replongeais plus profondément dans les arcanes obscures. Il finit pourtant par trouver cette petite voix dont parlais les livres, il l'a stimula, faiblement au début, puis étendit ses perceptions, encore et encore, toujours plus loin. Il se sentait, complet, il finit par sentir Aria, elle n'était qu'une ombre parmi la puissance que déversaient les murs, mais elle était belle et bien là, à l'observer, encore et toujours. Hélas, Hexalden ne parvenait pas à passer la simple couche d'ombre qui entourait la jeune femme, il n'était peut être pas suffisamment expérimenté.

D'après les livres, il fallait faire ses preuves pour espérer avoir un maître. Certains tuaient, d'autre accomplissaient des épreuves plus ou moins variés. L'humain devait, quand à lui, prouver par un autre moyen qu'il était promus à un grand avenir. Il ne connaissait pas l'étendu de sa puissance et ne désirait pas la connaître. L'intelligence était la seule force de notre ami. Il était diminué physiquement et ne pouvait donc jouer au chevalier en terrassant tel ou tel monstre avec un sabre, seul son astuce pouvait lui permettre d'être remarqué, mais avant d'espérer impressionner quelqu'un, il lui fallait d'abord apprendre les bases. Il a su comprendre comment percevoir ceux qui l'entour en trois jours, il allait en être autrement avec l'utilisation de la force. Savoir déplacer un objet était son prochaine objectif. Il trouva nombres de conseils pour y arriver, mais aucun ne promettait d'atteindre son objectif du premier coup. Conscient de cela, Hexalden s'accorda une pose de quelques jours, pour tenter d'améliorer ses perceptions, mais aussi pour connaître un peu mieux son nouveau foyer.


Imagine…

Hexalden et Aria se baladant au hasard d’un couloir dans l’académie. Ils sont tout deux silencieux. Les pensées d’Hexalden sont toutes tournées vers un seul et même lieu : La vallée des seigneurs noirs. Elle est apparue un nombre incalculable de fois dans les livres, mais ces dangers aussi. Notre ami se refusait de courir au suicide. Il allait devoir attendre, sauf si Aria se décidait de l’aider mais rien n’était moins sur.

Le silence semblait devenir oppressant pour la jeune femme. Elle se racla doucement la gorge, pour s’assurer l’attention de l’humain, puis lui posa une simple question :


« As-tu appris des choses intéressantes sur ce que nous sommes et notre pouvoir ? »

* Question stupide * pensa Hexalden. Bien sur qu’il avait appris quelque chose. Il en savait même suffisamment pour se faire une idée de ce qu’était la force et par extension, chacun des mouvements qui la compose. Que ses idées soient justes ou fausses, il n’en avait que faire, chacun interprète les choses à sa manière et seul le mouton pense comme les autres. De plus, n’ayant pas eu de maître, l’humain découvrait les choses au fur et à mesure et ce, sous un œil nouveau, ce qui pouvait rendre son interprétation d’autant plus différente des autres. Pour éviter qu’un silence gênant ne s’installe, notre ami répondit à la question.

« J’ai appris un grand nombre de choses, suffisamment pour me faire un avis. » Hexalden fit une petite pose, fixant la jeune femme, puis il s’arrêta brusquement de marcher. « Je sais que tu veux des explications, alors les voici. »

« Pour moi, la force n’est qu’un virus mais pas un virus à exterminer. Ce virus permet la création de « sur-êtres », de personnes supérieures à tous les autres êtres vivants et qui ont pour mission d’établir l’ordre au sein de la galaxie. Chaque « contaminé » a un potentiel différent. Certains sont fait pour dominer, d’autre pour n’être que de simples vassaux, mais tous forment un ensemble qui n’a pour but, que de diriger cette galaxie et faire cesser ces guerres puériles et inutiles. »

« Selon moi toujours, les sith et les jedi sont des groupes de sur-être qui ont décidés d’œuvrer séparément pour la même chose. Les jedi veulent maintenir la paix, mais se refusent d’écouter leur instincts d’être intelligent, car là est bien le problème, nous sommes des sur-être sur le plan physique, mais nous gardons les caractéristiques qui touchent chacun des être intelligents : Améliorer ses conditions de vie, devenir reconnu, devenir plus puissant. »

« Les jedi fécondent eux aussi à ces trois règles mais de manière plus subtile et plus retenu que les sith. Ils améliorent leurs conditions de vie en utilisant la bonté des autres, des êtres normaux. Ils s’assurent ainsi un train de vie sans cesse amélioré dans le défilement du temps. »

« La reconnaissance, ils l’acquière grâce à leur soi-disant mission de gardien de la paix. Ils utilisent la crédulité des politiques et du peuple pour attendrir le peuple et se faire passer pour martyre pendant les temps durs, mais aussi pour héros quand ils jugent le moment opportun. Ils s’assurent ainsi de rester dans les mémoires de chacun des être vivants de cette galaxie. Leur image change en fonction de l’époque, mais ils réussissent à chaque fois à obtenir une certaine reconnaissance et cette reconnaissance leur permet d’améliorer leur train de vie. Vicieux, non ? Les choses ne s’arrêtent pas là, les plus puissants, ceux qui ont sombrés dans l’attrait du pouvoir s’assurent la reconnaissance des plus faibles de leur ordre en leur imposant un conseil…»

« Enfin, ils recherchent aussi la puissance et ne s’en cachent pas. J’ai arrêté de compter le nombre de fois où des jedi et des sith se sont battus pour un holocron. Les premiers disaient vouloir maintenir l’équilibre, les deuxième affichaient juste leur envie de devenir meilleur, pourtant, quel différence quand on sait que l’holocron sera disséqué dans leur temple pour en extraire chaque parcelle de savoir, assurant ainsi un gain de puissance phénoménal pour ceux qui ont étudiés l’objet. N’est-ce pas là une preuve que la corruption des sith n’est que poudre aux yeux ? »


Sans attendre de réponse, Hexalden enchaîna.

« Maintenant passons aux sith. La grande différence entre les jedi est la soi-disant corruption par le côté obscure. Ce côté obscure existe bel et bien, je ne peux le niés, mais il n’est que le véritable reflet de ce que sont les « sur-êtres ». Les sur-être d’aujourd’hui répondent encore à des besoins normaux, alors quoi de plus naturelle de chercher à répondre à ses besoin le plus vite possible ? La haine, la colère et tous les sentiments négatifs ne sont pas un bon catalyseur pour augmenter la puissance du sur-être. Ces sentiments le rendent aveugles, stupide et intrépide pour pas grand-chose, c’est pour ça que les jedi ont toujours gagné contre les sith. Aucun d’entre eux n’a été capable de faire preuve de suffisamment d’intelligence pour comprendre qu’il faut d’abord prendre le pouvoir sur les normaux avant de tenter d’éliminer les autre sur-êtres. »

« Les sith sont naturellement rejetés par la population car ils affichent clairement leur soif de pouvoir. Les jedi ont instauré dans les esprits qu’un sur-être ne recherche pas la puissance et le pouvoir, bien que, paradoxalement, c’est ce qu’ils font. De fait, à chaque fois qu’un sur-être affiche clairement ses envies de dominations, il passe pour un être corrompu qui doit être éliminé. Il nous faut casser cette image, montrer que les jedi recherchent eux aussi le pouvoir pour ainsi laisser le champ libre à tous les sur-être d’accomplir ce pour quoi ils sont fait, c'est-à-dire dominer les normaux et leur permettre de vivre dans une galaxie ou la guerre n’existe pas. »

« Bien sur, cette utopie est irréalisable puisque les sur-êtres eux même ont les même besoin que les normaux, les même désirs. Nous ne pouvons faire ce pourquoi nous avons été créé, du moins théoriquement, car il suffit d’un être affichant une volonté suffisamment grande pour ignorer ses sentiments, ses désirs et besoin, pour instaurer cette utopie, car réussissant ce tour là, il pourra façonner chaque sur-être à son image est instaurer un ordre nouveau et éternel. »


Aria semblait quelque peu déconcertée, elle lui posa néanmoins quelques questions, par respect ou par réelle intérêt ? Hexalden l’ignorait.

« Quand tu as parlé des sith, tu ne t’es pas inclus dans cette ordre… Voudrais-tu dire par là que tu renie cet ordre ? »

« Aucunement, mais je ne suis pas encore un sith, je n’ai pas de maître, je n’ai accomplit et réussit aucune épreuve, je ne suis qu’un petit homme brulée à la recherche d’un savoir qu’il ne peut atteindre par lui-même. »

« Penses-tu avoir trouvé ce « Sur-être », celui qui saura dominer ses sentiments ? »

A cette question, Hexalden ne répondit qu’un « peut-être ». Il se savait être cette personne mais il ne pouvait pas encore l’affirmer haut et fort. Néanmoins cette réponse enchanta la jeune femme. Pensait-elle être LE sur-être ? Peut-être…

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