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suite de : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

L'après midi était bien entamé sur Ondéron et cela faisait maintenant des heures qu'Esper s'était enfermé dans l'une des salles d'entraînements. La jeune femme avait décidé de s'entrainer à la télékinésie, une disciple que presque n'importe quel Padawan savait maîtriser. Sauf elle bien sur. Alors Esper s'était assise dans un coin sombre de la piece pour éviter de trop se faire remarquer, précaution bien inutile vue l'accoutrement de la jeune femme le blanc étant assez peu utile au camouflage.

Elle avait déposé son sabre laser à un mètre de l'endroit où elle s'était installé. Pour une fois cette outil de mort lui serait vraiment utile. Esper fit doucement le vide en elle, respirant par la bouche pour se calmer et réussir à chasser toute ses pensées parasites .Puis elle tendit sa main droite vers le manche de l'arme et commença à se concentrer.

Et rien. Rien ne se passa. Une minute, deux minutes toujours rien. Apres cinq minutes, elle relâcha sa concentration laissant retomber son bras sur ses genoux. Elle respira doucement calmant sa colère et son ressentiment naissant avant de réessayer. Elle passa prêt de trois heures à essayer sans succès. Le seul moment où l'arme tressaillie est lorsque qu'elle donna un coup dedans après s'être relevé.

« Marre. »

Murmura t elle pour elle même. Elle de devait pas bien s'y prendre pourtant elle suivait la méthode que lui avait enseigner maître Huron. Faire le vide, se calmer, visualiser la force et surtout visualiser la réussite de sa tentative. Mais elle n'arrivait pas vraiment à faire le vide. Il y avait toujours quelque chose qui venait la distraire. Et en ce moment c'était les paroles de maître Sti'va.


(Pour qui veux.)
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Venant de [url="https://youngjedi.keuf.net/Zone-RP-Jedi-Planete-Onderon-c3/Astroport-d-Onderon-f9/Retour-des-lunes-de-Ren-Don-p329.htm#329"]là[/url].

Nalkair revenait de la salle du conseil pour appuyer la demande du Maître Sti'Va. Mais à vrai dire, il n'avait pas fait grand-chose à part regarder le Conseil donner son aval à son ami. Et maintenant, il allait au parc, où il était certain de trouver Luke Kayan. Mais, passant dans les couloirs du Temple, il ressentit une perturbation dans la Force. Fermant les yeux, il chercha la provenance de cette anomalie et la Force lui indiqua la Salle d'entraînement. Peu de temps après, il s'y trouvait et observait une jeune fille dont le nom ne lui revenait pas, chercher à soulever son sabre-laser à l'aide de la Force. Au vu des troubles provoqués par son exercice, le Chevalier devina qu'elle se trouvait dans cette pièce depuis un moment. Qui pouvait se compter en heures.

« Ne te décourage pas. »

Nalkair venait de révéler sa présence à l'apprentie. Celle-ci était déjà âgée, environ 18 ou 19 ans, pensa-t'il. Il était incroyable qu'elle n'arrive pas encore à utiliser la Force mais il pensa à certains Jedi qui étaient uniquement formés pour le combat, à cause de leur faible taux de Midichloriens. Peut-être cette jeune fille ferait-elle partie de ce genre de Jedi.

« Regarde. »

Nalkair ferma les yeux durant une seconde à peine et le sabre-laser s'éleva dans les airs.

« Ne laisse pas tes émotions prendre le pas sur ta concentration. Je t'ai observé et j'ai pu aisément deviner que ton utilisation de la Force n'était pas d'un niveau très élevé. Je peux te donner deux conseils. Le premier : ne voie pas la Force comme un outil. Considères-là comme un de tes amis. Quand tu auras franchi ce cap, je te donnerai le second conseil. Recommence, s'il te plait. »

Le Chevalier ferma les yeux à nouveau, à l'écoute des échos de la Force.
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Venant de [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].

Nalkair revenait de la salle du conseil pour appuyer la demande du Maître Sti'Va. Mais à vrai dire, il n'avait pas fait grand-chose à part regarder le Conseil donner son aval à son ami. Et maintenant, il allait au parc, où il était certain de trouver Luke Kayan. Mais, passant dans les couloirs du Temple, il ressentit une perturbation dans la Force. Fermant les yeux, il chercha la provenance de cette anomalie et la Force lui indiqua la Salle d'entraînement. Peu de temps après, il s'y trouvait et observait une jeune fille dont le nom ne lui revenait pas, chercher à soulever son sabre-laser à l'aide de la Force. Au vu des troubles provoqués par son exercice, le Chevalier devina qu'elle se trouvait dans cette pièce depuis un moment. Qui pouvait se compter en heures.

« Ne te décourage pas. »

Nalkair venait de révéler sa présence à l'apprentie. Celle-ci était déjà âgée, environ 18 ou 19 ans, pensa-t'il. Il était incroyable qu'elle n'arrive pas encore à utiliser la Force mais il pensa à certains Jedi qui étaient uniquement formés pour le combat, à cause de leur faible taux de Midichloriens. Peut-être cette jeune fille ferait-elle partie de ce genre de Jedi.

« Regarde. »

Nalkair ferma les yeux durant une seconde à peine et le sabre-laser s'éleva dans les airs.

« Ne laisse pas tes émotions prendre le pas sur ta concentration. Je t'ai observé et j'ai pu aisément deviner que ton utilisation de la Force n'était pas d'un niveau très élevé. Je peux te donner deux conseils. Le premier : ne voie pas la Force comme un outil. Considères-là comme un de tes amis. Quand tu auras franchi ce cap, je te donnerai le second conseil. Recommence, s'il te plait. »

Le Chevalier ferma les yeux à nouveau, à l'écoute des échos de la Force.

hj : (désolé pour le précédent message mais les balises des réponses rapides sont erronées...)
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Esper ne s'attendait pas du tout à ce que quelqu'un arrive, surtout qu'elle était dos à l'entre. Elle fit donc un bond des plus mémorable en se retournant du même mouvement pour tomber nez à nez avec un chevalier. Sa main était posé son coeur essayant de calmer en vain l'organe dont le rythme avait au bas mots au moins doublé.

" Vous m'avez fait peur."

Finit elle par dire en s'inclinant pour saluer l'un de ses supérieurs. Esper ne savait pas qui c'était, mais la jeune femme était sur que ce n'était pas un padawan, elle les connaissait pour ainsi dire presque tous. Le sourire polie qui ornait son visage s'effaça rapidement lorsque l'homme en face d'elle souleva son sabre laser en quoi une seconde de concentration. D'un geste elle pivota pour ne plus être en face du jeune homme et cacher son ressentiment. C'est bon elle savait qu'elle n'était pas doué pas besoin de lui renvoyer comme cela au visage.

Mais elle ne dit rien écoutant sagement ses conseils comme on lui avait apprit à le faire. Tout les ficelles étaient bonne à prendre, surtout lorsque l'on souhaitai progresser dans se domaine.

La force une amie? Pouvait on être amie avec quelque chose qui n'était pas vivant. Allié d'accord, c'est comme cela qu'elle voyait les choses, c'est cela que maître Huron lui avait apprit. Mais pourquoi pas après tout.

Délicatement elle releva sa main vers le sabre laser et se concentra.

"S'il te plait."

Murmura t elle. Elle fit rapidement le vide en elle. Quelques instants se passèrent et rien.

"Comme d'habitude."

Dit elle en baissant sa main et se retournant vers le Jedi.
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Nalkair sourit alors qu'il gardait les yeux fermés. Croisant les bras dans son dos, il reprit la parole.

« Ferme les yeux et tente d'apercevoir la Force autour de toi. Tu dois devenir un récepteur à cette unité mystique. Une fois que tu la sens autour de toi, en train de palpiter sous tes doigts, demande-lui mentalement. La Force n'est pas soumise. Disons qu'elle est plus encline à aider les gens quand ceux-ci la respectent. »

Nalkair souleva le sabre-laser à nouveau à l'aide de la Force. Ce type d'action ne nécessitait que peu de concentration de la part du Chevalier, tellement son lien avec la Force était étroit. On ne pouvait même plus parler de lien mais... d'une profonde amitié datant de nombreuses années.

« Essaie de voir la Force autour de moi. Essaie de comprendre le lien que j'ai tissé avec la Force et reproduis-le à l'identique avec ton propre corps et ton propre mental. J'ose le répéter, la Force n'est pas un outil. Vois-tu, j'ai été seul pendant une grande partie de mon existance. Dans la solitude, on créé une interaction avec les choses capables de nous rassurer. »

Nalkair se renferma à nouveau dans le silence. C'était bien la première fois qu'il faisait une allusion à son passé devant un padawan. Il avait presque le sentiment d'en avoir trop dit. Cependant, son attention ne vacilla pas et le sabre resta suspendu à la hauteur des yeux de l'apprentie.
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Heureusement qu'Esper tournait le dos au chevalier, sinon elle aurait sûrement tres mais alors tres mal prit, garantie sur facture. Bien sur elle ne l'aurait pas montrer, enfin pas trop. La padawan continua de l'écouter sans émettre aucun bruit.

Tout ce qu'elle disait, elle le faisait mais elle ne sentait pas les palpitations dont il parlait. C'était cela le coeur du problème, elle n'était pas assez doué pour sentir la force, son taux de médichlorien était à peine supérieur à la moyenne de la population galactique. En plus elle ne les activait vraiment qu'avec l'aide de ses émotions. Et presque toujours à cause du désespoir ou de la tristesse.

Rapidement elle baissa les yeux puis la tête lorsqu'elle vue le manche de son sabre s'élever de nouveau. Çà l'énervait et en plus Nalkair devait commencer à le sentir.

"Je respect la force. Maître Huron m'a apprit à le faire mais il n'est jamais allé à dire que c'était une amie, une allié certes mais pas une amie."

Rageusement elle attrapa son sabre pour que le chevalier arrête de la narguer avec ses capacités. Esper tendit de nouveau le bras avant d'ouvrir son poing laissant reposer son arme à plat dans sa paume. Elle commença à respirer doucement, imaginant le flot de la force tourner autour de son bras avant de se concentrer et d'irradier de sa main. Le flot soulevait doucement l'arme puis elle rouvrit les yeux. Le manche tremblait doucement. Plus qu'elle n'avait jamais réussi à le faire.

Son visage était ruisselant de sueur. Ses jambes commencèrent à trembler et bientôt cédèrent sous son poids. Le métal du manche émit un tintement sinistre en tombant sur le sol au moment où Esper tomba à genoux, le souffle court. tant d'effort pour seulement faire trembler un petit tube de métal.
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Nalkair avait levé un sourcil lorsqu'elle avait prononcé le nom de Maître Huron. Lui aussi le connaissant... A vrai dire, il avait une certaine réputation au sein du Temple Jedi. Les yeux couleur d'acier du Chevalier furent bientôt emplis de surprise mais aussi de tristesse. Il était triste pour cette jeune fille qui avait perdu son maître, disparu. Il se dit alors qu'il avait peut-être été trop dur avec elle. Mais quelque part, si les épreuves sont faibles, personne ne grandis. Aussi ne dit-il rien après la déclaration de la jeune femme. Esper Elflamm, il se rappelait maintenant de son nom. Il sentait néanmoins la rage dans son coeur mais il n'y pouvait rien : c'était à elle de se contrôler. Il fut tiré de ses réflexions par le bruit d'un poids heurtant le sol. Elle se trouvait à présent à genoux devant lui, épuisée. Le Chevalier Jedi s'approcha lentement de Esper et se mit à genoux lui aussi. Un sourire bienveillant ornait son visage et ses yeux gris laissaient transparaître de l'amitié alors qu'il avait posé ses deux mains sur ses épaules.

« Tu vas peut-être m'en vouloir pour ces paroles mais je ne peux pas comprendre ce que tu ressens. Je n'ai jamais connu la perte d'un être qui m'était cher car je n'ai jamais pu m'attacher assez longtemps à quelqu'un pour connaître ce sentiment. C'est la Force qui m'a toujours soutenue. C'est pour cela qu'il m'est si facile de soulever ton sabre. Et je sais aussi que ça ne l'est pas pour tous le monde. Mais ce n'est pas pour cette raison que tu dois laisser la colère envahir ton esprit et la laisser te contrôler. C'est à toi de contrôler cette colère. Je ne te dirai pas de la renfermer au plus profond de toi car lorsqu'elle éclatera, elle n'en fera que plus de dégâts. Mais apprends à t'en servir correctement, pour qu'elle serve le côté clair de la Force. C'est la même chose pour ta tristesse. Même si ce n'est pas aussi facile à dire qu'à faire. »

Nalkair avait conscience que son discours n'était pas tout à fait celui des maîtres Jedis mais c'était celui qui le guidait depuis tant d'années. Mais c'était l'amitié qui présentaient ses mots à sa bouche. Il tenait à partager son expérience avec quelqu'un. Et la Force avait placée cette femme devant lui.
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Esper essayait de reprendre son souffle. Ses deux mains étaient posé à plats sur le sol, sa tête penché et rentré dans ses épaules. Ses longs cheveux roux tombait en cascade sur ses épaules et devant son visage masquant son visage imprégné de fatigue et de tristesse. Doucement deux larmes coulèrent le long de ses joues pour allé marteler le sol.

"Et merde."

Elle était vraiment pitoyable. D'un geste elle envoya valser ce tube métallique meurtrier, qui alla percuter l'un des coins de la salle.

"Il n'y a pas que mon maître. Depuis treize ans que je suis ici je n'ai fait presque aucun progrès."

Et voila c'était sortit. Trois mois qu'elle était obligé de de s'entrainer seul. Qu'elle passait ses journées à s'inquiéter pour celui qui était finalement presque son père. Trois mois qu'elle s'en voulait d'être aussi peu doué et de ne pas avoir put suivre son maître. Esper s'en était même voulu d'être aussi peu combative.

"Il faut que je me calme, je suis vraiment pitoyable."

Dit elle en prenant son visage dans ses mains pour masquer ses pleures.
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Nalkair ne savait trop que faire. A vrai dire, il n'avait jamais été confronté à une telle situation. Il n'avait jamais vu une jeune femme presque se confier à lui en pleurant. Pour le jeune Chevalier, c'était une expérience déroutante. D'un geste maladroit, il prit la jeune fille dans ses bras, dans une tentative pour la consoler. Il cherchait une chose à dire, une parole suffisemment correcte pour l'aider. Mais il avait beau réfléchir, tout lui semblait futile à ses yeux. Puis, des mots formèrent ces phrases, qu'il ne pensait jamais pouvoir révéler à quiconque, même si elles étaient murmurées.

« Quand j'ai dit que je n'avais jamais subi la perte d'êtres chers, ce n'était pas tout à fait vrai. Je suis un Chev, peut-être l'avais-tu deviner ou peut-être pas. Si tu connais l'histoire de ce peuple, tu sais peut-être qu'il est réduit en esclavage depuis des années par les Chevins. Depuis que je sais que je peux... parler à la Force, les Chevs m'ont persécutés comme s'ils avaient peur de moi. Mais j'ai compris après qu'ils me protégaient, pour que les Chevins ne me tuent pas. J'ai réussi à fuir ma planète d'origine. Laisse moi t'expliquer comment. »

Nalkair ferma les yeux, prit une profonde inspiration. Il avait commencé son récit, il se devait de le terminer.

« Les Chevins laissaient les Chevs profiter des technologies connues et du coup, nous pouvions détourner certains instruments de leur usage civil afin de mener une révolution. Mais les camps où nous étions détenus étaient entourés de barbelés et de champs de mines anti-personnelles et nous ne possédions rien pour les détecter. Alors une nuit... »

Nouveau soupir.

« ... une nuit, mes compagnons et moi allâmes près des barbelés que nous franchîmes grâce à ma télékinésie que j'avais appris à maîtriser. J'avais 12 ans, environ. Et... mes amis ont marché sur le champ de mines pour créer un chemin qui... m'a aidé à m'enfuir vers l'astroport le plus proche. Tous ces corps jonchant le sol, les membres éparpillés alentour, les visages méconnaissables de ceux que j'avais appris à connaître... Je me souviens encore des terribles explosions des mines... Et je savais qu'à chacune de celles-ci correspondaient la mort d'une personne de mon peuple. Pour moi, pour ma survie. Car je connaissais la Force. »

Nalkair se releva en silence et alla chercher le sabre d'Esper. Revenant vers elle, il le lui tendit en disant :

« Chacun de nous, un jour, connaît un drame qui le pousserait à faire n'importe quoi. Et même si nous avons le sentiment de ne rien pouvoir faire, nous nous devons d'essayer. Pour que ceux qui ont disparus et qui nous regardent peut-être soient fiers de nous. Je ne sais pas ce qu'il est advenu de maître Huron mais fais en sorte qu'il soit fier de toi à son retour. Lève-toi et combats. »
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Esper ne s'attendait pas du tout à ce que le chevalier la prenne dans ses bras. Et cela lui parut presque plus étonnant qu'elle se laisse faire comme, d'habitude c'était plutôt elle qui consolait les autres.

La jeune femme l'écouta. Elle ne connaissait pas les Chevs ni les Chevins. Pas une fois elle ne l'interrompis, respectant ce récit qu'il ne semblait pas spécialement avoir envie de mener à bout. Esper se serra un peu plus contre lui à chacun de ses arrêts, comme pour l'encourager à continuer.

Elle voulait essayer de dire quelques choses mais rien ne venait. Il lui donnait une leçon, elle ne devait pas s'apitoyer sur son sort. La jeune femme le relâcha lorsqu'il se releva et alla chercher son arme. Mais elle ne le regarda pas faire. La padawan était honteuse de son comportement. Elle c'était laissé allé à ses émotions devant un chevalier Jedi.

Esper ne releva la tête que lorsqu'elle vit son arme juste devant elle tenue par le chevalier. Doucement elle s'en saisit avant de le ratacher à sa ceinture. Puis elle se redressa lissant en même temps sa tenue blanche.

"Vous avez raison. Mais j'en rage de ne faire aucun progrès alors que je passe mon temps à m'entraîner. Enfin quand les autres padawans ne viennent pas me trouver pour une quelconque raison."

Elle finit sa phrase sur un rire qui résonna chaleureusement dans cette salle austère dédié à l'entraînement, elle en avait gros sur le coeur certe mais rien que le faite que quelqu'un lui tende une main secourable la rendait heurese. Il avait raison, elle ne devait surtout pas baisser les bras, sinon son maître s'il revenait, ne serait pas fière d'elle.
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Nalkair rit à son tour, un rire léger et court certes mais un rire quand même. D'habitude, il riait peu, sauf peut-être au coeur de la bataille, lorsqu'il avait trouvé un plan capable de terasser ses ennemis et qu'il commençait à l'appliquer. Malgré le récit qu'il venait de faire, il se sentait heureux : il avait enfin réussi à mettre de mots sur son histoire, qu'il n'avait racontée que par bribes auparavant. Et cela lui avait fait du bien.

« Tu sais, je connais des Jedi qui ne savent maîtriser que l'art du sabre-laser et qui sont incapables de soulever quoi que ce soit grâce à la Force. Peut-être fais tu partie de cette catégorie de Jedi... Mais s'ils ont réussi à passer l'examen pour devenir Chevalier, pouruqoi pas toi ? Chaque être est différent et à chacun d'eux correspond une voie qu'il ne reconnaît pas au premier abord mais qu'il suit inexorablement, sans se poser de questions. Peut-être que cette voie est la tienne. En tout cas, tu peux peut-être essayer d'espacer tes entraînements sur la Force pour manier ton sabre-laser. C'est à toi de faire ton choix. Mais quelque soit ton choix, le Conseil l'approuvera s'il ne mène pas au côté Obscur. »

Nalkair lissa les plis qu'avaient formé sa toge noire de Jedi, ne se départissant pas de son sourire bienveillant.

« Bon, je dois y aller. Je reviendrai certainement te voir plus tard pour voir où tu en es. Si jamais tu as un souci, demande Maître Ahreith. Je pense que je serai beaucoup dans le parc en ce moment... Enfin. A la prochaine ! »

Adressant un clin d'oeil à Esper, Nalkair se dirigea vers la porte de la salle d'entraînement et sortit pour aller vers le parc, où il espérait trouver son élève, Luke Kayan.

(Suite au parc)
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Esper c'était arrêter de rire au moment où le jeune homme commençait à le faire.

"Sauf qu'il est hors de question que je dédie ma vie à faire souffrir les autres. Je préférais ne pas devenir une Jedi plutôt que de ne faire que combattre à coup de sabre laser."

Son visage c'était soudain assombrie. L'homme qu'elle avait commencé à trouver si sympathique était entrain de lui proposer de devenir une porteuse de mort. Autant dire qu'il était descendu pour ne pas dire s'était écraser au plus bas niveau de son estime même plus bas que les ennemis qui avait du affronter car il avait fait bien pire. Il avait supposé que c'était la voie que lui offrait la force et cela était la pire des insultes envers la jeune femme.

Elle ne lui répondit pas et lui tourna le dos lorsqu'il partit, de sorte qu'Esper ne vue pas le clin d'oeil qu'il lui avait adressé. C'était peut être une réaction puéril mais elle s'en fichait.

"Et s'il avait raison. Si la seul voie qu'il y avait pour moi était celle de la bataille?"

Non elle se refusait même d'envisager cela. Jamais elle ne serait une combattante, rien que de s'entrainer avec son arme la répugnait au plus haut points et ne l'avait fait que parce que son maître l'y avait obligé ce qui expliquait le retard considérable qu'elle avait prit dans cette discipline. En oubliant bien sur de compter ses lacunes envers la force.

Son regard se posa sur le tube argenté. Même si un jours on l'obligeait à prendre la voie de la guerre, la premiere vie qu'ôterait cet arme de la galaxie serait la sienne.

Esper commença à ramasser ses affaires avant de sortir.


Fin du sujet.
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