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Darth Corla se faufilait aux travers des rues de la ville d'Iziz. Elle n'y était jamais venue avant, mais elle avait étudié un plan récent de la ville vérifiant par le même coup si son objectif existerait toujours. Elle était sur que oui mais on ne savait jamais, si bien beaucoup avait oublié l'existence de ceci. En passant dans les différentes et places, elle faisait attention de ne pas attirer l'attention de la milice civile. Pour eux quand ils l'a voyaient il ne s'agissait que d'une civile qui rentrait chez elle tout comme la population. Rentrer chez elle, vers un lieu protégé ou l'on peut se sentir en sécurité. Un rêve utopique selon elle. Personne ne peut être en sécurité ou que se soit. De chez elle, elle n'en avait plus, du moins techniquement, puisqu'elle sith, elle a toujours accès au temple sith de Korriban. Mais ce n'est pas un lieu ou l'on pourrait se sentir en sécurité avec tous ceux qui ambitionnent sur votre place. Non la sith ne peut prétendre avoir de chez soit, comme les gens normaux, et il faut le reconnaître, elle ne se considère pas comme une personne normale.

Sa marche dura encore plusieurs minutes, en tout elle se chiffrait à une bonne heure. Darth Corla avait dû faire le tour du palais. Elle aurait très bien pu passer par la rampe célèste qui est le chemin le plus aisé et direct pour s'y rendre en se faisant passer pour un membre de la garde royale, seule force militaire sur Ondéron a y avoir accès. Sa aurait été plus simple mais trop dangereux, surtout pour la suite. Dans la zone résidentielle ou elle se situait, le palais était loin, mais pourtant son accès se trouve ici. Il s'agissait d'un vieux passage secret datant de l'époque c'était Freedon Nadd qui règnait sur Ondéron. Les plans de son palais était à Korriban ainsi que celui de ses passages qui doivent être oublié aujourd'hui.

La sith chercha avec une petite lampe pas très forte, pour pas se faire repérer, puis après plusieurs minutes elle trouva l'entrée. Il s'agissait d'un simple mur. Ne trouvant aucun moyen de l'ouvrir manuellement, la sith usa de la Force et la porte s'ouvrit vers le haut. Après avoir vérifié qu'elle n'était pas suivit, elle s'engouffra à l'intérieur du tunnel sombre. A peine y était elle, que la porte se referma. Avec sa lampe la sith éclaira les murs cherchant un moyen de l'ouvrir et il n'y en avait pas. Etant donné que c'est Freedon Nadd qui a fait installer cette porte, elle doit s'ouvrir qu'avec la Force, pensait Darth Corla.

L'odeur du renfermé pris la sith à la gorge pendant une seconde, apparement les souterrains n'avaient jamais servit, du moins vu que les murs sont encore en très bon état. Elle marcha le long d'un immense couloir avant d'arriver à un croisement. Selon le plan, le couloir de gauche menait à une salle qui n'avait servit à rien, le couloir droit devant elle devait mener à la salle du trône, l'autre directement à la chambre de l'ancien seigneur sith et maintenant à celle du monarque d'Ondéron. Prenant le couloir de droite, Darth Corla marchait rapidement, ses pas claquant sur le sol. Elle voulait arriver avant la reine. Elle arriva enfin devant un mur qui était en fait une ouverture. De nouveau elle usa de la Force pour l'ouvrir bien qu'il soit manuel et elle s'avança pour se retrouver face à une teinture en velours. La sith l'écarta de la main et entrait ainsi dans la partie intime des appartements de la reine.

La jeune sith porta son regard sur le luxe de la chambre, les objets, la décoration, les meubles. Tout démontrait l'attrait de la reine pour le luxe et le fait de montrer sa réussite. Cela fit sourire Aleema, oui elle aussi aura ce privilège un jour, le pouvoir, le luxe et tout ce qui en découle de la réussite et de l'ascension sociale. Darth Corla se débarassa du manteau noir, le posant sur l'accoudoir d'un des fauteuils. Elle porta un dernier regard sur sa tenue, pas de trace de poussière sur l'uniforme républicain ou ses bottes, ce qui pourrait trahir sur le comment elle est arrivée ici. Ensuite elle s'assit sur un fauteuil, croisant les jambes, en attendant la reine.
Emalia Kira
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Dans les couloirs privés du Palais d'Iziz, les talons d'Emalia claquaient avec véhémence. Son beau visage, habituellement si doux et si charmant, s'était durci d'un froncement de sourcils capricieux et ses lèvres étaient sévèrement pincées. Sa coiffure recherchée et ornée de bijoux, ainsi que sa longue et bouffante robe en taffetas pourpre ne laissaient peser aucun doute sur l'importance de sa personne en ces lieux : depuis trois ans, et donc depuis ses 21 ans, Emalia était Reine d'Ondéron, et son assurance féminine ne laissait paraître aucune disgrâce.
Derrière elle trottinait une femme un peu plus jeune qu'elle. Si son apparence était délicat, elle était loin d'être aussi riche et minutieuse que celle de la femme qu'elle servait avec dévouement. Elle parlait peu, et se contentait d'acquiescer avec humilité aux propos agacés d'Emalia.

- Cela fait déjà la troisième fois que j'ordonne au Général Dors de mettre un terme à cette ridicule affaire, s'exclamait-elle en sortant de la salle du trône. Ses excuses sur le qu'en dira-t-on m'exaspère, Line ! Elle imita un instant une voix d'homme mielleuse : Votre Majesté, que pensera le peuple de votre décision ? Votre Majesté, il faut expliquer au peuple ce que vous faites, votre Majesté, le peuple ne connaît pas les exigences du Sénat ! Elle reprit sa voix naturelle, claquante et volontaire. Votre Majesté ceci, votre Majesté cela ! Mais s'il est si malin, pourquoi ne va-t-il pas parler à son cher Peuple, lui ? Il est incapable de séduire une quelconque foule, et se permet de me donner des leçons quant à mon comportement face au peuple ! Non mais vraiment, Line, saurait-il séduire la moindre personne, et prendre le pouvoir ? Line !

- Oh non, répondit précipitamment la jeune femme. Elle devait presque courir pour suivre le pas vif de sa reine. Pas le moins du monde, ma Reine, il ne séduirait même pas un bantha.

- Exactement. Et il n'a pas idée ! J'ai une Ex-cel-len-te image auprès du peuple, n'est-ce pas ? Tout Iziz est tombé dans une euphorie mielleuse depuis que la nouvelle de ma grossesse s'est répandue. Les gens sont attendris, ils me mangent dans la main ! Qu'est-ce que ce pauvre crétin de Dors connaît à tout cela, lui ? Rien du tout, Line, il ne connait rien d'autre que ses pantins armés !

Line se précipita sur une commande près de la porte de la suite d'Emalia et deux portes blindées coulissèrent le long des murs devant la Reine, lui laissant le passage pour entrer dans ses quartiers privés. Elle s'y engouffra, bientôt suivie de sa servante qui referma soigneusement les portes derrière elles.
Le luxe de la suite était presque à outrance. Il y avait des longs miroirs encadrés d'or et parfois incrustés de pierre précieuses, et les tissus et tentures épaisses étaient colorés mais laissaient deviner, par leurs dentelles et leurs velours, le prix exorbitant qu'ils devaient valoir. La suite était composée de plusieurs pièces, la première étant un salon où Emalia avait l'habitude de recevoir quelques personnes de temps à autre. Les autres pièces, elle se les réservait pour elle-même. Seule sa servante et la femme de ménage y pénétraient de temps à autre.

- Line ! Va me chercher de quoi prendre un thé. Et va prendre des nouvelles de ma parure préférée qui a été tâchée. Je veux absolument qu'elle soit dans un parfait état pour la soirée de demain ; sans quoi, dis aux dames qui s'occupent du linge qu'elles seront sévèrement punie si la robe n'est pas dans un parfait état. Line, dépèche-toi voyons !

La jeune humaine ne sembla pas être offensée de ce language. Probablement était-elle habituée. Elle laissa là la Reine et disparut à l'extérieur des quartiers. Dès qu'elle fut dehors, les traits d'Emalia se détendirent un peu. Elle aurait été plutôt belle, même sans ces bijoux, ces robes et ce fin maquillage. Son visage avait toujours affiché un air mutin et capricieux qui lui donnait un charme incomparable.
Elle soupira en passant dans le salon suivant, avec dans l'idée de s'installer dans un canapé confortable. Lorsqu'elle aurait son thé, elle pourrait se prélasser, songeait-elle, tout en continuant de maudire à sa guise le Général Dors.
Sa maternité ne semblait pas la gêner, son ventre n'était pas encore gros. Pourtant, elle avait des difficultés à manger et presque aucune nourriture ne lui semblait aussi bonne qu'avant. Les rares repas qu'elle prenait avec appétit, son estomac les rejetait douloureusement quelques heures plus tard. Fébrile, elle pestait alors des heures durant contre les femmes qui lui avaient dit que la grossesse était une bénédiction. Cet enfant-là, il lui semblait qu'il lui prenait toute son énergie vitale.

Alors qu'elle approchait d'un canapé en velours rouge, elle se figea, surprise, en laissant échapper un cri aigu. Puis elle reprit son air pincé et elle jeta à la personne qui l'avait surprise un regard noir de reproches.

- Que faites-vous donc ici, vous ! Vous vous trouvez dans mes quartiers privés !
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Darth Corla avait entendu la reine approcher et entrer dans ses quartiers. Elle se prépara à la voir surprise et mécontente. Après tout elle violait ainsi une partie de son intimité. Mais les circonstances exigeaient cette mesure, même si elles sont provoquées par la sith. A l'exclamation de la reine, la sith resta calme et elle répondit simplement avec un sourire.

-Bien sur que je le sais votre majesté dit elle en décroisant les jambes et se levant du fauteuil. Le fait que sa soit privé fait en sorte que sa soit à l'abri des oreilles indiscrètes. Je vous en prie, n'appellez pas votre garde.

Etant debout, la sith mit ses mains dans le dos et s'approcha doucement de la reine de quelques pas. Elle inclina légèrement le buste.

-Major Delaan du 2ème bureau de la République. Je suis désolé de cette intrusion votre majesté mais je suis sûre que vous changerez d'opinion dans quelques minutes.

La jeune sith laissa passer un instant de silence avant de reprendre. Seulement elle avait un air un peu gêné.

-Pour commencer je dois vous informer que je ne suis pas ici au nom de la République, mais de ma propre initiative.

Darth Corla prit de nouveau un sourire rassurant et enchaîna sur la raison de sa venue.

-Si j'ai pris la liberté de venir vous voir à cette heure et ici c'est que j'estime que c'est important. Il y a quelques semaines, nous surveillons votre sénateur ainsi que certains de vos proches conseiller comme le général Dors. Le fait que votre fête pour l'unification de votre planète à lieu dans quelques jours et qu'un de vos régiment d'élite soit présent nous laissait perplexe. Alors qu'en plus bon nombre d'officiers lui sont fidèle, tout comme ce régiment nous inquiète. A cela il faut compter son hostilité à votre politique actuellement.

Elle se détourna de la reine et se mit à marcher dans la pièce admirant d'un peu plus près les objets luxueux de la pièce.

-Bien sur le but de cette manoeuvre est de prendrevotre place, car il se sent bien plus capable à règner que vous et en plus il a le soutien indirect de la République. Comme il a un manque évident de charisme politique, il fera imposer sa loi par la force des armes et d'une execution exemplaire : la votre.

Darth Corla pivota légèrement vers la reine et la regarda avec un sourire. Elle se rendait compte qu'elle avait été menaçante dans ses propos. L'habitude d'être une sith surement. Certes elle avait été menaçante mais réaliste.
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La Reine resta interdite, les lèvres pincées, prête à laisser éclater sa colère. Qui était donc cette femme qui s'installait dans l'un de ses fauteuils ainsi, comme si elle était chez elle ?
Mais peu à peu, au fur et à mesure qu'elle écoutait parler son interlocutrice, ses sourcils se défroncèrent. Elle mit une main délicate devant sa bouche avant de se laisser glisser sur un fauteuil à côté d'elle.

- Le.. Que dites-vous ? Le Général Dors... Prendre ma place ? Balbutia-t-elle confusément. Mais...

Mais à ses yeux, le Général était un empoté de première, où avait-il pu trouver le courage d'essayer de la renverser ? Il était si mou, si peu entreprenant ! Bien sûr qu'il n'était jamais d'accord avec elle, il était de la vieille école, mais tout-de-même... La Reine avait peine à en croire ses oreilles. Elle qui croyait bien le connaître... Et maintenant, il projetait même de l'exécuter ?
Son visage était devenu étrangement pâle, et ses yeux s'étaient vidés de leur lumière espiègle habituelle. Elle qui, face à quiconque, avait toujours réponse à tout, ne savait pas quoi ajouter aux propos surprenants de la militaire. De plus, Emalia ne connaissait rien aux tactiques de l'armée. Le fait qu'un régiment d'élite soit présent ou non à la fête de l'unification ne signifiait rien pour elle ; seul comptait que l'évènement fut l'occasion de passer pour une Reine consciencieuse et proche de son peuple.
Son regard croisa celui de la militaire.

- Je vous avoue être très surprise, Major... Delaan, c'est ça ?
Finit-elle par dire alors que ses joues reprenaient peu à peu quelques couleurs. Je ne m'étais doutée de rien. Mais... Comment pouvez-vous être aussi sûre des intentions du Général ?

Toutes ces années vécues dans Iziz, et elle n'avait jamais été victime d'une quelconque menace. Le peuple l'avait adorée depuis sa plus tendre enfance, car elle était l'aînée et la plus jolie de ses soeurs. Il était vraiment qu'elle et les militaires ne s'étaient jamais vraiment entendu, mais elle avait toujours obtenu ce qu'elle voulait, car le peuple se rangeait facilement de son avis.

- Les gens m'aiment, déclara-t-elle soudain en se relevant lentement. Ils ne laisseront jamais le Général Dors prononcer mon exécution. Et si les militaires martyrisent le peuple qui s'opposera à eux, les Jedi interviendront. Il est impossible qu'il parvienne à ses fins...

Dans la pièce à côté, l'on entendit Line déposer un plateau, et repartir aussitôt, sûrement en quête de la tenue tâchée d'Emalia. Cette dernière disparut dans le premier salon en faisant signe à la militaire de l'accompagner. Un petit thé la réconforterait certainement.
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Darth Corla accepta l'invitation de la reine et la suivit dans le petit salon. N'ayant eut l'occasion de le voir, la sith fut frappée par la richesse et le luxe présent dans cette pièce. Cela lui plaisait et le comportement de la reine aussi. Elle fut assez réceptive à ses propos et maintenant il suffit juste de pousser un peu pour qu'elle soit totalement sous son influence.

La jeune sith prit une tasse de thé après que la reine ait prit la sienne. Ensuite elle allait s'asseoir dans un des canapés rouges qui ornaient le salon, en croisant les jambes. Le thé était à une bonne température, ni trop chaud, ni tiède, juste comme il doit être sans plus. Elle y plongea le bout des lèvres et avala une petite gorgée. Le goût fruité était excellent et annonçait un moment agréable, mais pas pour l'instant, surtout pour la reine. Elle déposa sa tasse devant elle, sur la petite table. Puis elle regarda la reine droit dans les yeux.

-Nous sommes tout à fait sur de ses intentions votre majesté. Néanmoins l'idée ne vient pas de lui. Il ne fait juste que l'utiliser à son profit.En fait il est même dans cette conspiration que l'élément visible. Il faut savoir qu'il est conseillé par certains de ces officiers, dont certains ont surtout l'air peu recommandable et ont pu monter à des grades alors que normalement ils n'auraient jamais pu les atteindre, même en rêve. De plus nous savons que votre sénateur est aussi au courant et soit la tête pensante. Après tout c'est lui qui a versé les considérables fonds pour corrompre les militaires. C'est ce qui nous a mit la puce à l'oreille d'ailleurs.

Darth Corla observa une pause avant de reprendre, maintenant il
fallait réellement la convaincre.


-Oui les gens vous aime. Mais voyez vous, l'attaque ne durera pas longtemps. En moins d'une heure tout sera règlé. Votre garde royale compte tout au plus que de trois cent éléments alors que ce régiment en a environ deux mille. De plus il est fort possible qu'il y est des agitateurs, des orateurs qui sauront surement convaincre la majorité de la population.

Aleema fit un sourire encourageant et continua.

-Par contre tant que vous tiendrez le général Dors en échec, le peuple restera attentiste pour sa majorité, il se peut que certains résisteront et se battront pour vous. Et puis ils perdent l'avantage de la surprise vous pourrez faire en sorte que votre garde prépare sa défense et même de capturer le général et ses officiers traîtres avant que leur attaque commence.

C'est alors que la reine avait fait mention des jedi et elle espèrait une intervention de leur part. Darth Corla ne devait pas oublier. Ce complot était juste un moyen pour elle d'approcher la reine pour qu'ensuite sa véritable mission commence. Alors qu'elle était tiraillé par l'envie de dénigrer les jedi ou bien d'approuver leur action, elle préfèra tout d'abord énoncer un autre fait avant de revenir sur eux.

-Je me permet de vous rappeler votre majesté, que je ne suis pas envoyée par la République. Je suis venue de mon propre chef. La République ne veut pas se pencher sur ce problème...

Darth Corla laissa exprès un blanc, en espèrant que la reine allait le relever. Elle enchaîna de suite avec les jedi, la sith avait fait son choix à leur propos.

-Il est vrai que si les jedi pouvait nous prêter assistance, cela pourrait rétablir la situation avant qu'elle est le temps de s'agraver. Mais il me semble qu'ils sont très occupés en ce moment à cause de problèmes internes de toutes sortes.

La sith avait finit ses explications à propos des interrogations de la reine. Elle avait donné un deuxième indice, le "nous" qu'elle avait employé laissait entendre qu'elle était en danger elle aussi, que son grade et son affiliation ne la protégeait plus. Elle se rapprocha de la table et reprit sa tasse. Alors qu'elle allait avoir les réponses et des questions de la reine, elle comptait bien boire son thé avant d'y répondre de nouveau.
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Pendant le discours du Major, Emalia eut une moue de dédain. Elle avait peu à peu repris sa dignité et ses habitudes de reine capricieuse et sûre d'elle reprenaient complètement le dessus.

- Le fait que l'idée ne vienne pas du général lui-même ne m'étonne guère. Il n'a jamais su prendre aucune initiative... Si le sénateur est derrière tout ça, je comprends mieux que Dors soit contre moi. S'il n'y a personne au-dessus pour lui donner des ordres, c'est un gizka mouillé, il serait incapable d'avoir pris une telle décision !

La Reine ne cessait de porter sa tasse de thé à ses lèvres puis, prise d'un nouvel élan d'indignation, de la reposer sur le plateau d'or finement ciselé. Elle avait du mal à croire que toute sa vie puisse être bouleversé et son règne renversé en seulement une petite heure, mais elle devait avouer que l'argument du nombre supérieur des ennemis lui semblait écrasant. Cela l'agaçait tout autant que l'effrayait.
Elle saisit à nouveau sa tasse de thé et la garda dans sa main, écoutant toujours ce que le Major avait à lui dire, se gardant bien de montrer qu'elle ne connaissait rien aux tactiques militaires : cela changerait-il quoique ce soit, que sa garde soit préparée ? Et comment pourrait-elle se préparer face à des ennemis que l'on croyait aussi proches et aussi loyaux ?
Un nouvel élan d'indignation s'empara d'elle.

- Comment ça, « la République ne veut pas se pencher sur ce problème » ? Vous voulez dire que la République se fiche complètement de mon sort ? Et dire que j'ai toujours largement approuvé ses décisions ! Auprès de mon peuple, je l'ai fait passer pour une bénédiction, car je croyais qu'elle protégeait Ondéron ! Je suis probablement la citoyenne républicaine la plus importante de cette planète, comment peuvent-ils négliger mon sort et mon royaume à ce point ?


Soudain, elle reposa à nouveau sa tasse et se leva d'un air rageur, tenant sa robe des deux mains pour l'empêcher de traîner sur le sol tandis qu'elle commençait à faire les cent pas.

- Fichus bureaucrates ! S'écria-t-elle avec colère. Toujours là lorsqu'il s'agit de récupérer leurs « financements de sécurité » et lorsque l'on a besoin d'eux, il n'y a plus personne ! Ah, comment mes ancêtres ont-ils pu faire confiance à ses chiens kath ?

Emalia se calma au bout de quelques secondes, mais il sembla que le répit serait de courte durée. Sa voix était redevenue froide, mais on sentait l'agacement pointer encore.

- Les Jedi souffrent de problèmes internes, vous dites.. ? Je n'ai rien entendu à ce sujet...


La vérité, c'était que la reine d'Onderon ne s'occupait pas de savoir comment allait les Jedi. Ils ne l'embêtaient jamais, et elle leur en était fort reconnaissante. Mieux, sans avoir à faire à eux, ils étaient une source de fierté pour le peuple d'Ondéron et attisaient la curiosité des mondes extérieurs. Elle s'était toujours sentie supérieure quand, lorsqu'elle avait participé à des débats au Sénat, il était question des Jedi. Sa terre les abritait, et cela lui paraissait lui conférer un pouvoir inconnu, agréable, comme s'il avait eu une arme de plus que les autres. Mais dans les faits, elle n'avait encore jamais fait appel à eux. Ils étaient parfois intervenus sans qu'elle le leur demande, dans des affaires plus ou moins intéressantes, et elle s'était contentée de les remercier publiquement pour avoir empêché telle ou telle injustice, parce que le peuple aimait ça. Dans la réalité, elle ne savait même pas si elle pouvait compter sur eux pour une affaire de ce genre.

- Pourtant... Je veux dire, ils vivent chez nous, ils nous doivent bien cela, non ? Fit-elle avec peu de conviction.

L'inquiétude commençait à prendre le dessus sur sa colère, et elle se rassit lentement à sa place. Elle se mordit la lèvre.

- Vous... Que me conseilleriez-vous de faire ?
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Darth Corla finit sa tasse et la reposa sur le plateau en or, qu'elle n'osait même pas effleurer du bout de ses doigts, même gantés. Elle écoutait la reine qui ne cessait de rager sur sa situation actuelle, situation dont la seule fautive était Darth Corla. Le fait d'y repenser la fit sourire intérieurement. Oui la réaction de la reine Emalia démontrait sa réussite et la peur de perdre le pouvoir et la vie, rien de plus normal selon la sith.

Selon Aleema le plus dur était fait, il ne restait plus qu'a faire sorte que la reine agisse et fasse exactement ce qu'elle va lui conseiller. Après tout ne vient-elle pas le lui demander ?

-En fait votre majesté, je crois que j'ai un peu exagéré en disant que la République ne vous aiderait pas. Se serait plutôt le chancelier suprême qui refuserait d'y faire mêler la République. Vous n'ignorez pas qu'il vient tout juste de commencer son mandat. Le sénateur d'Ondéron a soutenu financièrement sa campagne par des moyens légaux et illégaux, mouillant ainsi le nouveau chancelier. Seulement il ne peut pas rembourser le sénateur alors pour ce faire il sera "sourd et aveugle" de ce qui se passera sur Ondéron dans les prochains jours.

Darth Corla fit un pause et reprit la parole.

-En fait vous payer aujourd'hui ce que vos ancêtres ont contracté avec la République. Etre membre de la République et rester en semi-indépendance pour la gestion du système. Tout ceci ne sera vu comme une crise interne, surtout si la population n'en fait pas les frais. Dans le cas contraire...

La sith fit exprès de laisser la phrase en suspend laissant entendre que si le peuple se mettait à souffrir de la situation, la République pourrait intervenir. Bien entendu pour la sith se serait désastreux que la reine soit soutenue par la République. Sachant que la reine aime être aimée de son peuple. Darth Corla n'a pas trop de souçis à se faire de ce côté là.

-Pour les jedi, malgré le "grand" respect qie j'ai pour eux... je ne pense pas qu'ils vous aideront. Et si ils le feront rien ne dit qu'ils agiront de votre côté. Leur position actuel dans la République est très ambigüe et de plus je n'y crois plus vraiment à leur nobles idéaux. L'exemple le plus récent fut leurs actions à l'encontre de Kuat et de leur gouvernement.

Alors que la colère de la reine Emalia se changeait en inquiètude, la sith se dit qu'il était temps de faire en sorte qu'elle prenne une décision, qu'elle agisse en reine et non de se laisser déborder par les évènements. Darth Corla se leva du canapé et soutint le regard inquiet de la reine d'un air un peu dur.

-C'est à vous d'agir votre majesté, je vous conseille de vous préparer avec le commandant de votre garde, et de préparer un plan pour contrer l'attaque.

Aleema craignait de s'être montrée trop directe avec la reine et pour s'excuser elle inclina doucement la tête.

-Je vous prie d'excuser ma hardiesse votre majesté. Mais il va falloir faire en sorte que ce coup d'état échoue et il va falloir que vous fassiez valoir votre droit de reine à les chatier. Et j'ai une idée pour pièger vos militaires félons.

Darth Corla fit un sourire laissant entendre un plan cruel, du moins pour quelqu'un dont le coeur serait emplit de bonté, mais la sith n'en a pas et la reine surement pas. La sith reprit la parole avec une voix assez basse emprunte d'une sorte d'humilité envers son manque de respect envers la reine quelques instants auparavant.

-Le seul point d'accès direct à votre palais est la rampe céleste. Je sais qu'elle dispose de boucliers pour barrer le passage. Les boucliers ne les retarderont pas longtemps, seulement nous pourrons miner cette rampe et de la faire sauter alors que le régiment sera en train de l'emprunter. Bien sur le général Dors et certains traîtres seront avec lui et il sera facile, après avoir réduit leur force de combat, de les constituer prisonniers avec votre garde.

Darth Corla fixa encore un instant la reine puis elle fit signe qu'elle avait finit de parler et que c'était à la reine de le faire et de décider se qu'elle voulait faire des traîtres. Elle s'asseyait à nouveau sur le canapé rouge.
Emalia Kira
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La Reine tapa du pied d'un air rageur et les sourcils froncés.

- Le problème avec les Jedi, s'exclama-t-elle, c'est qu'ils soutiennent presque toujours la République. Et si la République est contre moi... Qui sait s'ils ne lui donneront pas raison ? Il faut que je parvienne à les prévenir du complot, on ne sait jamais ! Et si jamais ils m'ignorent, hé bien je ferai de même.

Elle semblait réfléchir intensément à la question, les lèvres pincées par l'agacement et l'inquiétude à la fois. Vue dans cet état, elle paraissait soudain beaucoup moins belle qu'à l'ordinaire. Elle avait écouté avec attention l'idée de celle qu'elle croyait être le Major Delaan, mais elle était tentée, sachant que le Général Dors n'était qu'à quelques centaines de mètres -soit toujours dans le palais, soit à sa base située plus au sud dans Iziz- de le convoquer afin de le piéger et l'emprisonner immédiatement, tant le danger de mort l'effrayait. Mais elle essayait de garder son calme en songeant que si elle agissait ainsi, elle n'aurait aucune preuve des projets abjects du Général : sans preuve, il passerait pour un martyr, un prisonnier d'Etat et elle-même serait aussitôt qualifiée de dictatrice, ou quelque chose qu'elle savait être dans ce goût-là. Il lui fallait donc des preuves, et répondre à une attaque était tout-de-même une preuve suffisante. Si tant est que sa garde parvienne à la contrer...

- Vos connaissances en matière militaire sont probablement bien plus développées que les miennes, Major Delaan. J'imagine donc que votre plan ne doit pas être mauvais...

Elle fit une légère moue en pensant à ce qu'il resterait de la rampe céleste après une telle opération, mais après tout, elle n'aurait qu'à en faire reconstruire une plus élégante encore. Elle n'attachait que peu d'importance aux vieux murs de ces ancêtres ; le fait que la beauté de son palais soit réduite était à ses yeux plus ennuyeux. Mais cela n'était pas comparable avec une menace de mort, aussi elle reprit la parole avec détermination.

- Avez-vous la moindre idée du moment où ils passeront à l'attaque ? Il nous faudra je pense un peu de temps pour que ma garde s'organise et que la surveillance de la rampe et des troupes du Général ne soient mises en place...


La Reine regarda son interlocutrice en se levant à nouveau. Visiblement, son thé refroidi ne l'attirait plus et l'impatience la gagnait.

- Si les heures sont comptées, autant ne pas perdre notre temps, non ?
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Darth Corla fit un sourire et se leva du canapé, oui il était temps d'agir, de prendre des dispositions. La conspiration qu'elle avait crée de toute pièce s'enchaînait correctement. La reine réagissait comme prévue, même dans son idée de prévenir les jedi. Cela déplaisait à la sith, mais elle se le gardait bien de le montrer. Elle devait faire en sorte de persuader que la reine se débrouille sans eux. La sith eut l'idée de jouer sur la vanité de la monarque.

-Votre majesté vous avez tout à fait raison. Mais les jedi... pourrait, à l'issue de l'arrestation du général et de ses complices, vouloir vous dicter votre ligne de conduite.

Aleema fit une pause et reprit.

-Le soucis aussi est que vous et d'autres planètes se tournent vers les jedi au moindre problème. Pourtant le peuple d'Ondéron à ma connaissance, est un peuple fier qui a toujours sut règler ses problèmes. Je ne pense pas que vous aimeriez que l'on se souvienne de vous comme une reine se soumettant au bon vouloir des jedi et de la République pour règler un problème d'ordre "dynastique"... surtout lorsque votre pouvoir vous permet d'agir comme vous le jugerez nécessaire pour votre peuple et votre planète.

Darth Corla fit une petite révérence au compliment de la reine, comme le ferait tout être inférieur, mais elle, elle ne l'est pas, c'est seulement un rôle.

-Un plan à toujours des failles. Pendant que leurs troupes seront anéanties et bloquées votre garde pourra capturer les traîtres qui seront à l'intérieur du palais pour s'en prendre à vous. Ils agiront lorsque le régiment sera probablement en train de franchir la rampe céleste. Les systèmes de sécurité comme les boucliers devront être débranchés, comme ça ils seront en confiance et s'engoufreront sur la rampe sans faire attention, tout comme la surveillance près de la tourelle antiaérienne proche de l'entrée du palais. L'attaque aura surement lieu lors de la réunion des affaires courantes le matin même.

La sith fit un sourire et exposa une partie de la marche à suivre.

-J'ai quelques hommes qui pourraient se faire passer pour des soldats de faction sur la rampe et pourraient ainsi la pièger dès ce soir. Ensuite il faudra prévenir le commandant de votre garde pour qu'ils puissent se préparer. Soyez sur que le général Dors agira lorsque vous serez dans la salle du trône. Comme il croit qu'il n'y a qu'une seule entrée et sortie il ne se doutera pas de voir une partie de votre garde faire irruption par l'un des passages secret de la salle.

Darth Corla fit un petit ricannement.

-Un de ceux comme celui que j'ai utilisé pour arriver jusqu'ici.
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La Reine hésita quelques instants. Il semblait se livrer en elle un combat entre son orgueil et la facilité de laisser les Jedi s'occuper des problèmes diplomatiques. Elle se mordit la lèvre.

- Vous avez peut-être raison... J'ai de toutes manières les pouvoirs nécessaires pour faire cesser ce complot et l'exposer à l'opinion publique. Et mon gouvernement, qui se sera montré compétent, dissuadera les éventuels conspirateurs en herbe de tenter de pareilles idioties... Quoi ?!

Elle s'était interrompu en écarquillant les yeux, avant de se reprendre soudain, comme si elle venait de se rappeler de l'irruption étrange du major Delaan dans ses appartements.

- Alors, vous êtes arrivée par un passage secret, mmh ? Fit-elle avec une pointe de mépris dans la voix. J'exige que vous me le montriez, dans ce cas, Major Delaan. Un passage qui arrive dans ma chambre n'est vraiment pas quelque chose que je dois laisser sans surveillance.

La vérité, c'était surtout que la Reine comptait bien pouvoir se resservir de ce passage à une fin complètement inverse que celle que le major avait poursuivi : si l'affaire tournait mal, il serait bien utile d'avoir un passage secret pour fuir le palais.

- Et si nous faisions croire que je suis dans la salle du trône alors que je serai dans mes quartiers, au cas où ? Une de mes servantes pourra tenir lieu de doublure, il suffirait que je mette mon personnel au courant. Je vais également donner l'ordre au commandant de ma garde personnelle de travailler de concert avec vous pour organiser le piège qui mettra fin au complot du général à mon encontre.

Son petit air satisfait donnait à nouveau l'impression que tout ce qui l'entourait servait ses désirs.
Line apparut soudain dans l'entrebâillement d'une porte blanche ornée de dessins en papier d'or et, silencieusement, elle replaça sur le plateau ouvragé les deux tasses de thé. Ses yeux ne croisèrent aucun des regards des occupantes, comme il était de son devoir d'être la plus discrète et la moins importune possible. Elle se redressa plateau en main.

- Line, faites préparer une chambre pour le Major Delaan, elle passera sans doute quelques nuits ici.

- Bien, ma Reine, souffla Line dans un murmure à peine audible.

La servante disparut par l'ouverture de la porte qu'elle referma silencieusement derrière elle. La Reine Emalia se tourna à nouveau vers son invitée improvisée et la regarda d'un air impérieux.

- Alors, ce passage ? Où est-il ?

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Devant l'orgeuil de la reine, au point de choisir elle même la marche à suivre pour piéger les traîtres, et bien entendu prendre le moins de risque possible pour sa personne, Darth Corla se dit que finalement elle devrait faire preuve de diplomatie. Cela pouvant s'avérer plus payant à l'avenir qu'une encontre à "sa volonté".

-Excellente idée votre majesté complimenta-t-elle avec un sourire.

A la demande de la reine Emalia, Darth Corla, se leva du canapé et se dirigea vers la chambre. Elle passa près du fauteuil sur lequel elle était assise lorsque la reine était entrée, quelques minutes auparavant, puis elle souleva une tenture rouge et dévoila un mur avec un petit mécanisme, discret et qui était très ancien.

-Le couloir qui part d'ici se termine par un croisement dont un des passages va vers la salle du trône et un autre vers une salle restée inachevée lors de la construction du palais. Un troisième couloir part dans une direction opposé droit vers l'un des vieux quartiers de la ville, laissé en partie à l'abandon ou aux sans logis et autres vermines.

La sith lachait, de sa main gantée, la tenture et se tourna entièrement vers la reine. Elle avait omit de dire que la sortie n'avait pas d'interrupteur comme celui de la chambre. Si il y en avait un, Aleema ne l'avait pas vu. Selon elle le seul moyen d'ouvrir cette porte était d'user de la Force, prouvant ainsi que cette construction datait de l'époque ou c'était le sith Freedon Nadd qui était le roi d'Ondéron il y a de cela plusieurs millénaires.

-Si vous me permettez votre majesté, je vous déconseille de vous servir de ces passages pour l'instant. L'ennemi ignore leurs existences et même si il se doute que de tels passages existent vous ne le savez pas. Il est inutile de ne pas le conforter dans son idée que dans ce palais apparement imprenable, vous êtes en fait piégée comme un rat.
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La Reine contemplait le petit mécanisme et avait bu les explications du Major sans plus se poser de questions. La seule chose qui l'intéressait était sous ses yeux, et probablement seule la présence du Major Delaan l'empêchait de se jeter dessus pour tester le mécanisme et découvrir ce que cachait la porte dissimulée. Se rendant soudain qu'elle éveillerait les soupçons si elle montrait trop d'intérêt à ce passage, la Reine Emalia finit par détourner le regard du mécanisme avant de retourner vers la petit salon.

- Bien sûr, bien sûr, Major Delaan, approuva-t-elle. Je ne l'utiliserai qu'en cas d'urgence... Mais cela ne sera pas nécessaire, n'est-ce pas ? Votre opération réussira, et je ne serai pas inquiétée par ce complot.

Elle avait tranché avec autorité, comme si le seul fait d'énoncer ces mots permettrait de décider de cet avenir précis. Ses talons claquèrent tandis qu'elle retournait dans le salon principal.

- Si vous avez besoin de quoique ce soit pendant votre séjour, demandez à Line. Et si vous avez besoin de me parler... Demandez également à Line, car je n'ai pas vraiment envie d'avoir encore des visiteurs improvisés dans ma chambre, à l'avenir. Je n'aime pas beaucoup les surprises.


La Reine regardait autour d'elle d'un air impérieux. L'angoisse de sa propre exécution semblait l'avoir quitté. Quelle évidence, pour elle, qu'elle ne pourrait pas mourir aussi bêtement ! Elle qui avait toujours eu tout ce qu'elle désirait, elle qui savait toujours se sortir des situations épineuses par ses charmes et ses paroles assurées ! Comment diable pourrait-elle perdre le pouvoir ? C'était tout simplement inconcevable.

- J'aimerais que vous me laissiez à présent. Je vous laisse le commandement de ma garde, ils seront prévenus et n'auront pas le droit de communiquer de quelconques informations au Général Dors ou à ses hommes, bien sûr. Est-ce que nous sommes d'accord ?


Le regard impérieux d'Emalia semblait de toutes manières ne pas vouloir laisser de plus grandes marges de manoeuvre au Major. Il n'était pas question d'oublier qui commandait, en ces lieux.
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Darth Corla s’était aperçue de l’attention que la reine portait à ses explications. Elle se demandait si se n’était pas une feinte ou bien qu’elle y trouvait un certain intérêt. La sith pensa les deux, mais elle n’oubliait pas qu’il s’agissait la d’une gamine, pas plus âgée qu’elle certes, mais une gamine prétentieuse qui n’avait jamais eu de plus à faire que de taper du pied pour obtenir tout ce qu’elle voulait. Aleema pensait qu’elle devrait faire en sorte de faire surveiller cet endroit, au cas ou l’envie prendrait à la reine d’utiliser ces passages, surtout durant l’assaut des traîtres. Emalia faisait en sorte que tout suive ses ordres et la sith ne pouvait rien faire d’autre que d’approuver.

-Sans aucun doute votre majesté dit elle en inclinant de la tête.

Alors que la monarque quittait la chambre pour retourner dans le petit salon, Darth Corla la suivait. Alors que les talons de la reine claquaient sur le sol, les pas de la sith se faisaient le plus silencieux possible. Cette méthode n’était qu’un subterfuge, une façon de montrer que le major Delaan était impressionnée par le décor et le fait d’être restée si longtemps, seule avec la reine. Bien entendu tout ceci n’était rien pour la sith, bien qu’elle montre des dispositions qui pourront un jour en faire une alliée plausible du seigneur noir, qui sait ?

La conversation touchait à sa fin et Aleema pourrait enfin démarrer de façon concrète son plan ici. En réalité le plus dur était fait, maintenant elle n’aurait plus grand-chose à faire si ce n’est d’admirer et d’appuyer sur le bouton du détonateur le moment venu. Après avoir reçu les dernières recommandations de la reine et un conseil de ne plus faire une entrée comme celle de se soir, la sith se permit une petite bravade à l’égard de la reine, qui se voulait légère.

-Je tacherais de m’en souvenir votre majesté dit elle avec un sourire.

Ensuite la reine enchaîna immédiatement sur les pouvoirs que Darth Corla auraient pour mener à bien cette opération. Le commandement de la garde était inespéré bien que nécessaire. Son commandant devait être très compétent mais apparemment Emalia ne lui faisait pas si confiance que ça. Elle se dit qu’elle devra le ménager. Au final elle ne pourra compter que sur elle et le timing de son plan.

-Oui votre majesté dit elle en s’inclinant de nouveau. Je vous souhaite une bonne soirée.

Sur ce, le major quitta les appartements de la reine et arriva devant un immense couloir. Line, la servante de la reine l’attendait et se proposa de la conduire à ses quartiers. Aleema accepta et la suivit à travers le long couloir qui allait la mener à sa suite.

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