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Ce matin là, Goan avait prolongé sa nuit jusqu'à plus de dix heures, c'était bien rare de dormir si tard pour les novices du temple, à vrai dire, il avait un peu perdu notion de l'heure. Il avait veillé tard pour chasser les cauchemars de sa mission sur mon calamari de son esprit.
C'est alors qu'il avait fait la rencontre d'une bien étrange jedi qui aurait perdu la mémoire et serait pendant plus de deux ans devenue une simple esclave hors du domaine de la république, et qui revenait au temple en possession d'un sabre au cristal sith. L'histoire décousue dont elle avait put lui faire part et sa quête du passé avait passioné le padawan, il irait prendre de ses nouvelles à l'occasion. Pour l'heure, il était temps pour le jeune padawan de se mettre à la méditation comme il l'avait décidé. En réalisant que la peine et la colère qu'il avait encore peine à réffréner ne quitteraient pas son coeur avec le maniement du sabre laser comme il avait essayé de le faire en améliorant son adresse au combat contre Lyrae.

Ainsi, le padawan à la chevelure tentaculaire avait quitté le dortoir déjà vide pour rejoindre la salle de méditation où ses camarades avaient déjà pris place et méditaient silencieusement assis, ou debout, dans le lieux et la position qu'ils trouvaient la plus confortable et apaisante. Marchant entre eux d'une démarche légère de manière à ne pas troubler leur concentation, Goan rejoins l'une des fenêtre de la salle plus éloignée donnant sur les jardins. Les autres jedis en méditations les plus proches étant à plusieurs mètres.
Joignant les mains dans son dos, ils se mit à contempler la verdure sue le soleil éclairait déjà puissament.

-"Apprends à te détacher de ce que tu redoute de perdre."
-"Ne sois pas triste pour ceux de ton entourage qui rejoignent la force."

Ces paroles que les maîtres leurs rabachaient devaient être le point de départ de sa méditation alors que son esprit se vidait de tout ce qu'il contenait à l'exception de ces deux maximes dont il était plus que jamais capital de comprendre le sens, et de mettre en pratique les enseignements.
Dans un état de communion avec la force, Goan perdit la notion du temps alors qu'il tentait de chasser ses ressentiments.
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    Larka s’était réveillée très tôt aujourd’hui. Elle n’arrivait presque plus à dormir en fait. Elle était tout le temps pleine d’énergie à dépenser et elle était un peu déçue que presque aucune possibilité ne lui ai été donné pour montrer ce qu’elle savait faire ou simplement voyager. Elle avait l’impression que les murs du temple se refermaient sur elle, sans cesse, se rapprochant petit à petit. Elle connaissait l’endroit par cœur. Elle le connaissait trop. Elle arrivait presque à se déplacer les yeux fermés. Elle s’entraîner trop aussi… A la fin, ses entraînements de sabres ne ressemblaient qu’à une répétition infinie des mêmes mouvements. Même avec les robots d’entraînements, il lui était impossible de voir ses réels progrès étant donné qu’aucune situation concrète ne lui en donnait l’occasion. Mais elle savait que ça allait bientôt changer. Pour une raison inconnue, elle le sentait tout au fond d’elle, guidée par la force, la situation allait changer.
    Elle avait d’abord été à la bibliothèque à fin de consulter quelques ouvrages intéressants que lui avait conseiller la bibliothécaire. Notamment un livre sur la faune de différentes planètes et des contes et légendes de la bordure extérieur. Ca lui avait un peu plus ouvert l’esprit aux rêveries. Elle avait été faire un petit tour au parc, mais ça ne l’avait pas plus enchanté que ça en fait. Elle aurait voulue voir d’autres jardins, d’autres arbres, d’autres plantes… Elle était las de toute ces habitudes qu’elle avait prises, elle voulait de l’aventure. Mais il ne fallait pas envier les guerriers qui tues ni les voyageurs loin de chez eux. Il ne fallait rien envier, vivre sur le moment, sentir la force nous guidait… Quoi de mieux alors que la salle de méditation !
    Elle était rentrée discrètement pour ne pas déranger les padawans déjà entrain de méditer. Et elle s’était tournée vers la fenêtre. Malheureusement la place était déjà prise. Tant pis, elle se mettrait du côté, elle verrait quand même l’extérieur. Elle s’assit donc à terre et leva la tête à fin d’avoir la lumière de l’extérieur qui lui éclaire les paupières. Ainsi, elle n’avait pas l’impression de méditer dans le noir, dans un vide. Mais elle avait l’impression de suivre une sorte de lumière fixe et rassurante… La force…
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Goan dans sa concentration ne remarquait les mouvements d'entrée et sortie des novices que comme de petites perturbations de la forces semblables aux pattes des aaignées d'eau sur la surface d'un étang. Même la jeune zabrack qui venait de se poser à quelques pas de lui ne parvint pas à troubler son calme. sa respiration calme et silencieuse s'harmonisait avec son entourage et tous les mouvements de la force.
Au dehors, la vie allait bon train et les jardins commençaient à s'emplir d'oiseaux aux couleurs vives venus profiter des énormes fruits que donnaient les arbres si bien soignés des jardins,de la course matinal de petits groupes de padawans, des logues marches des maîtres en bures qui discutaient paisiblement tout en marchant sans prêter attention aux regards curieux des padawans qui essayaient dans leurs esprits d'imaginer le sujet de ces conversations.
Toute cette animation ordinaire défilait devant les yeux du nautolan sans laisser le moindre sillon dans sa mémoire comme une flash aussitôt éteint.

Ainsi, il approchait de l'apaisement total, un sentiment qu'il était difficile de resentir ces derniers temps entre la trahison d'un ami considéré comme un frère, et la mort d'un maître qui avait été comme un père pour lui, la culpabilité d'avoir été incapable de sauver son maître, peut-être même l'avait-il déçu...
telles étaient les pensées qu'il voulait fuir.

Se sentant prêt, Goan clos ses paupières et se mit à repenser à ce triste jour, espérant que sa paix serait suffisante pour lui conférer le recul suffisant. Devant ses yeux, la lame rouge sang de Jarak se remit à s'abattre sans répit, dotée d'une force cinétique qu'il n'avait jamais vu, sa force le tira en un instant de son état méditatif, et il rouvrit les paupières réprimant un cri, sous un afflux émotionnel presque incontrollable, il quitta prestement la salle en faisant toujours attention à être le plus discret possible, bien qu'ils avaient tous dut sentir la pertubation qu'il venait de causer.

Une fois dans le couloir, son poing s'abattit contre un mur en guise de protestation, contre cet odieux crime, et contre son impuissance à suivre les conseils des maîtres, inutile de le nier, son maître lui manquait, la colère et la tristesse le tenaillaient encore. C'était peut-être pour ça que les maîtres étaient si long à lui donner un nouveau mentor, peut-être qu'uil était trop tôt pour renvoyer le nautolan en mission, le combat ne serait pas une bonne idée dans son état.
Un pas l'alerta, quelqu'un l'aurait suivi? Un peu comme pris en faute, Goan éloigna brusquement son poing de la paroi qu'il venait de cogner et le cacha dans son dos.
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[Bien que j’aime pas beaucoup qu’on contrôle mon perso en écrivant qu’il arrive, je vais quand même répondre, mais fais attention la prochaine fois s’il te plait^^]

Larka méditait depuis très peu de temps, mais qu’importe elle était déjà loin. Si il y avait bien une seule chose qu’elle ne pouvait reprocher à l’académie Jedi était bien la tranquillité de la salle de méditation et la douce sensation de sérénité qu’il s’en dégageait. Elle n’avait réussi à méditer aussi bien dans aucun autre endroit du complexe. Elle était déjà loin dans l’univers en fait… Elle méditait sur sa condition entre autre. Elle avait acceptée de sacrifier sa propre aisance et sa propre vie à fin d’aider les autres et de faire régner la justice. Comme dit en cours, le sacrifice d’un seul peu en sauver d’autres. En bref, il valait mieux mourir si on pouvait permettre à des innocents de vivre. De toute façon, Larka s’était fait depuis très longtemps à cette idée de mort violente. Quand on était un jedi, il ne fallait pas vraiment compter sur une retraite tranquille au bord d’une quelconque mer tranquille… Non, on mourrait en combat, on mourrait en se battant pour la liberté, on mourrait en voulant battre le mal… C’était une pensée rassurante en vérité pour la jeune femme. Elle n’arrivait à envisager les pensées des gens « normaux » qui eux ne savent pas comment ils vont mourir. Qui vont certainement vivre jusqu’à très vieux, dans leurs lits… Ca, elle ne se le permettrait pas, même si elle le pouvait. Sa vie avait été un combat perpétuel, et même si il fallait s’élevait dans la sérénité et le calme, il fallait tout de même défendre et aider les autres au péril de sa vie ! Mais il fallait aussi être diplomate. Ne jamais s’engager dans un combat si tout n’était pas perdu en terme de négociation… Larka n’était pas très forte en sabre laser, elle le savait… C’est pour ça qu’elle voulait s’efforcer de se diriger du côté sentinelle ou consulaire des voies Jedi. Etant une femme, elle serait certainement plus convaincante entant que diplomate. Car oui, même si elle avait promit de se battre pour la liberté et l’égalité, il ne fallait pas oublier qu’elle maîtrisait plus la force que l’arme. Mais bien sur, il n’y avait pas que l’emploi de la violence dans une bataille. Il y avait aussi les soins, il y avait aussi la parole. On ne soupçonne pas le pouvoir de la parole avant d’y être confronté. Certains maîtres avaient fait d’impressionnantes négociations d’après les livres qu’elle avait lues…

Alors qu’elle méditait tranquillement, elle entendit un son en dehors de la salle qui perturba toutes ses réflexions. Comme une sorte d’onde incandescente qui la ramena à la réalité. En effet, les méditations avaient l’art de la faire se perdre dans le temps. Il lui arrivait de penser méditer 5minutes et de s’apercevoir qu’une ou deux heures étaient déjà passées. C’est dire si on peut voyager à travers les méandres de la force avec la tête ! Il était clair que dans ce genre d’univers, pas besoin de vaisseaux pour voyager loin, dans des contrées incroyables. En tout cas, maintenant tout s’était comme cassé dans sa tête à cause de ce bruit. C’était quand même inadmissible qu’il y ai ce genre de désagrément dans une salle comme ça. Larka ouvrit les yeux. Elle posa un regard attendrit sur les petits jedis entrain de méditer sérieusement, la mine dure et concentrée. Puis elle se dirigea vers la sortit de la salle et jeta un coup d’œil des deux côtés et vit le nautolan de tout à l’heure cacher sa main derrière son dos. Elle sourit et dit simplement :


« Penses-tu que la chair et les os sont suffisant pour cacher quelque chose… Je peux aisément deviner qu’une main s’y cache…Mais qu’a cette main que tu ne veux point la montrer ? »

Elle scruta longuement son visage et se tourna vers la salle de méditation, apparemment pas grand monde n’avait réagit. C’était certainement que sa méditation à elle n’était pas assez intense. Elle essayerait de mieux se concentrer la prochaine fois… Puis elle reconsidéra le nautolan devant elle. Il devait facilement avoir son age et être un padawan. Les chevaliers et maîtres jedis préféraient méditer dans leurs chambres à fin de ne pas parasiter ou être parasiter par les pensées d’autres jedis… C’était compréhensible quand on savait le genre de visions importantes qui pouvaient facilement venir dans des esprits développés à la force comme ça. Elle baissa d’un ton et dit :

« Je ne pense pas que l’entrée de la salle de méditation soit un terrain adapté à l’entraînement physique… De même, les murs ne sont pas conseillés comme surface homologuée entant qu’accessoire au combat à mains nues… »


Puis, toujours avec son sourire, elle laissa l’autre padawan réagir ou répondre… Elle ne lui avait pas dit ça sur le ton de reproche, mais plus sur le ton du conseil. En effet, qui était-elle pour donner des ordres à une personne de son rang ? Jamais elle ne se permettrait de lui interdire l’accès à la salle de méditation, mais il fallait quand même parlementer histoire que le jeune homme puisse trouver lui-même les réponses. Pourquoi autant de personnes dans l’univers commencent tout de suite avec des reproches et des coups avant même de chercher la discussion avec autrui ? Il n’était alors pas étonnant qu’on ai si souvent besoin des jedis entant qu’intermédiaire calme et posé… Il y avait encore tellement de choses qu’on pouvait faire sans forcément utiliser la force physique…
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[désolé, je pensais être resté assez vague pour faire intervenir un pnj ou toi selon ta réponse en faite. ]

Ce n'est qu'une fois devant une zabrack qu'il trouva fort souriante pour quelqu'un de perturbé dans sa paix, et après avoir entendu sa petite remarque qu'il remarqua l'absurdité totale de son geste et détendit son bras qui retomba sur son flanc, le long de son corps.
restant silencieux, il détailla cette apprentie au visage tatoué et au crane hérissé de corne, difficile pour un nautolan de donner des critères de beauté à une créature à la morphologie aussi éloignée de celle de son peuple. Quelque chose dans ses mots, ou son attitude le mettait mal à l'aise. Même si sa voix ne trahissait aucune animosité ou jugement.
Sa façon de jongler entre le sarcasme et le conseil lui donna l'impression de n'être qu'un tout jeune novice réprimandé par un maître, elle n'avait pourtant pas l'air tellement âgée, elle devait être une redoutable négociatrice. Sans doute destinée aux négociations difficiles. En temps normal, un Goan en forme aurait probablement trouvé une réplique appropriée, mais son état de trouble actuel, sans oublier le fait qu'il était en faute après avoir perturbé le recueillement de ses camarades venait de couper la verve du padawan. Si bien que Goan se trouva bafouillant, en portant à son propre regard sa main en y cherchant lui même une anomalie.

Et la zabrack de continuer, il était pourtant évident que tout cela n'avait rien d'un entraînement, rassemblant ses pensées après une grande inspiration, ses paupières vinrent couvrir ses grands yeux sombres.

"Désolé"
dit-il enfin " je n'avais aucunement l'intention de perturber ta concentration."

Fixant ce mur qui avait déjà oublié son poing, à l'inverse de ses jointures qui avaient gardé son souvenir cuisant. Pourquoi avoir eu ce réflexe violent et inutile? Pourquoi passer sa colère par la force? Il n'y avait pas de réponse satisfaisante à une telle question.

"Non, ce coup n'avait rien d'un entraînement, c'est même bien au contraire une régression."


À la seconde où il prononça cette phrase, il la regretta, il n'avait strictement aucune envie de s'étendre sur le sujet et les raison de cette explosion de fureur. L'espace d'un instant, il jeta un oeil furtif vers le bout du couloir, il n'avait plus qu'une envie, celle de s'éclipser et rester seul un moment. Ce qui, somme toute serait surement grossier après avoir troublé la méditation d'une ou plusieurs camarades.
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