Le Masque de la Force
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Le vent soufflait sur Anachore et ses alentours et des volutes de sable tourbillonnaient de temps à autre, obligeant les passants à couvrir leur visage pour ne pas respirer ni avaler les grains désagréables du désert. Lorsque vous avez atterri, la console de votre vaisseau a annoncé une température moyenne de 42°C au soleil mais pas de tempête de sable prévue avant plusieurs heures. Sur la piste d'atterrissage, personne ne s'est occupé de votre arrivée -sauf un humain qui, bien sûr, n'a manqué de vous extorquer une centaine de crédits de taxe d'astroport.

C'était la Corporation Czerka elle-même qui avait diffusé l'avis de mission auprès des mercenaires, puis des Sith. Certains de leurs ouvriers étaient morts dans un tombeau découvert récemment pendant des fouilles dans le désert et les mercenaires envoyés sur leurs traces ne sont pas non plus revenus... Sauf un. C'est lui, un parfait inconnu, qui a pour la première fois parlé d'artefact Sith. Dès lors, le Seigneur Noir a rapidement promis récompense à qui lui ramènerait cet artefact, et vous vous êtes douté que c'est plus pour l'ôter au Jedi que dans l'intention réelle d'une quelconque utilisation. Mais vous n'en avez pas plus appris jusqu'ici.


Info Datapad : Selon le plan de la ville et en dehors de l'astroport, Anachore comprend : un bureau de la Corporation Czerka, une cantina, un centre de courses de fonceurs, une boutique de droïdes, plusieurs magasins plus traditionnels.
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Darth Corla était ravie d'être enfin arrivée sur cette satanée planète du nom de Tatooïne. Elle ne la connaissait pas du tout, mais ce qu'elle avait lue et vue depuis l'orbite la suffisait pour son envie de faire connaissance. Elle n'est qu'une simple et misérable roche poussièreuse et emplie de sable sans grand intérêt. Elle pourrait se demander ce qu'elle fait ici, pourquoi perdre son précieux temps à venir ici ? Juste le fait qu'il s'agit de la volonté du seigneur noir et qu'un objet de pouvoir apparement d'origine sith se trouve ici.

Après avoir payé la taxe que l'employé de la Czerka était venu prélevé, elle commença à marcher en direction de la sortie du hangar. A peine venait elle de quitter le vaisseau, une prison de métal, selon ses dires, elle le regrettait, juste pour l'air conditionné. Elle devait reconnaître qu'elle n'avait pas été maligne de s'être habillé de noir sur une planète littéralement bombardée le jour par deux soleils. Portant un lourd manteau noir, elle décida de le retirer et de la garder sous son bras gauche, dissimulant ainsi son sabre laser.

Elle cessa là de se plaindre intérieurement et reprit sa marche en direction d'une rue ou allait et venait de nombreux badots. Aleema porta un nouveau regard vers le datapad et chercha la localisation du bureau de la Czerka. Ils devaient d'abord y aller pour savoir ou se trouvait le mercenaire qui a survécu.

"Ils devaient y aller", Darth Corla se demanda pourquoi elle pensa aupluriel, puis c'est la qu'elle se rappelait qu'elle n'était pas seule, un autre sith, ayant le rang d'apprenti l'accompagnait. Selon son souvenir il doit s'appeler Null Zale. Elle ne savait pas grand chose, pour ne pas dire rien sur celui qui l'accompagne. A vrai dire elle s'en moque comme ce dernier à son propos. Néanmoins, la sith se demandait pourquoi le seigneur a voulu qu'il soit là. Peut être compte il le lui confier ? Ou alors est ce un moyen pour le seigneur des sith de savoir si le futur apprenti est bel et bien digne de devenir un sith ? Elle chassa cette idée de son esprit se concentrant de nouveau sur sa mission.

C'est ainsi qu'elle arriva devant la porte du bureau de la Czerka. Elle jeta un regard derrière elle pour voir ou en est le sith, puis sans rien lui dire elle entra dans le bâtiment. Après avoir demandé à voir l'administrateur à un employé chargé de l'accueil, elle patientait dans le hall en attendant.
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CHAPITRE I
Tatooine


Vu de l’espace, Tatooine n’est qu’une boule légèrement jaune. Quelques nuages semblent apparaître ici et là, mais rien qui puisse irriguer comme il le faut la planète. A vrai dire, d’après la description que Null avait entendu de la planète, il pensait plus à des tempêtes de sables géante plus qu’à des nuages. Les deux soleils éclairaient la même face de la planète. Les habitants de Tatooine connaissaient donc la nuit… Quelle banalité. Ce qu’il fallait retenir pour tout être vivant, c’est qu’en, journée il faisait cinquante degré et que la nuit on tombait dans les moins trente degré. Mais ce qui faisait le plus peur à Null, c’était tout ce sable. Dans ses souvenirs, le sable entre de partout et coince tous les mécanismes, des plus simples au plus complexe. Le Yevetha allait se sentir idiot s’il restait bloqué au milieu du désert à cause de quelques grains de sable.

Suivant les recommandations de son maître, le jeune apprenti avait prit avec lui un long manteau noir, qu’il enfilera une foi au sol. Le manteau le protégera un peu du sable, mais rien d’hermétiquement fermé. Le plus gênant étant qu’il s’ouvrira à chaque évacuation de la chaleur interne de la machinerie, soit, sous une température pareille, toutes les dix minutes. Avec le manteau, Null ressemblait à une grosse brute, les bruits de machine étant étouffé par le bruit ambiant. Le Yevetha n’avait aucun souci à se faire, aucune petite frappe n’allait essayer de le voler.


La navette entra dans l’atmosphère de Tatooine. La ville d’Anachore apparu doucement à l’horizon. Le vent soufflait contre les parois de la navette. Une tempête venait de passer sur la ville. Une ville entièrement constitué de sable s’après Tor. Une ville incontournable lorsque l’on vient sur Tatooine. Anachore est le principal port de commerce. On y trouve de tout, un bureau de la Czerka, une piste de fonceur et quelques magasin, dont un pour droïde. Null fera peut être une petite halte dans se dernier pour voir s’il peut trouver quelque chose pour s’améliorer.

Le Yevetha était accompagné d’une sith pour la mission, ou plutôt, c’est lui qui l’accompagnait. Elle était connue sous le nom de Darth Corla. Elle est arrivé pendant l’exile de Tor. Ce dernier ne la connait que par ouïe dire. C’est une sorcière sith. Tor a prévenu le Yevetha d’éviter de l’empêcher de s’approcher de trop près de l’armure. Elle se rendra vite compte qu’elle n’est pas naturelle. Elle pourrait mettre en danger la « santé » du vieux maître, chose que Null ne pouvait se permettre, le vieux maître réparant de lui-même l’armure quand elle subissait des dommages.

L’atterrissage se fit ne douceur. La rampe s’ouvrit doucement. Il fallu une dizaine de seconde à Null pour se relever complètement. Il avait encore un peu de mal à trouver son point d’équilibre quand il s’agissait de se lever ou de se baisser. Ce problème se réglera de lui-même avec le temps. Sa coéquipière était déjà sortie du vaisseau. Elle s’occupait de payer la taxe, ce qui soulagea le Yevetha, qui n’avait pas un crédit sur lui. Il descendit à son tour de la navette, enfilant en même temps son long manteau. Il mit aussi la capuche. Ainsi vêtu, on ne pouvait savoir qu’il était plus une machine qu’un être vivant, son « visage » étant la seule chose visible de son corps. Il n’y avait pas de vent de la ville. Null luttait comme il le pouvait contre le sable. A chaque pas, il s’enfonçait de plusieurs centimètres, trop de poids sur une trop petite surface. Le sable n’était pas suffisamment tassé pour supporter trois cent kilos sur une surface de vingt centimètres carré. Quand le Yevetha releva la tête, Darth Corla était déjà entré dans le bureau. Il y parvint lui aussi une ou deux minutes plus tard. Il entra à son tour et patienta debout, aux côtés de sa coéquipière.
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Le bureau de la Czerka n'avait de bureau que le nom et le comptoir en métal qui se tenait au bout de la pièce. Le reste n'était qu'enchevêtrement de pièces détachées de vaisseaux et autres machines, parfois neuves, parfois rouillées. Des petits containers cubiques s'entassaient contre les murs, sous une épaisse couche de poussière. A droite de l'entrée, deux petits Jawas s'excitaient en parlant entre eux sous l'oeil méfiant d'un Rodien. Vous remarquez qu'il porte un uniforme de la Czerka défraîchi, bien loin des tenues pimpantes des employés de la compagnie que vous auriez pu apercevoir sur Coruscant ou même sur Korriban.

Lorsque vous avez ouvert la porte, le Rodien s'est tout d'abord retourné avec enthousiasme, prêt à s'écrier un quelconque mot de bienvenue à ses clients, mais ses yeux s'agrandirent et il ne prononça pas un mot pendant plusieurs secondes. Apparemment, vos tenues noires et votre prestance l'a impressionné, et il est resté un moment à danser d'un pied sur l'autre d'un air gêné, jetant parfois un coup d'oeil agacé aux deux petites créatures à ses côté. Les deux jawas, eux, semblaient si absorbés par leur conversation animée dans leur langue que même un ouragan n'aurait peut-être pas eu le pouvoir de les interrompre.

- Bonjour Madame, heu, et Monsieur, finit-il par balbutier. Je ne crois pas vous avoir déjà rencontré... La Corporation Czerka vous souhaite la bienvenue à Anachore. Tatooïne est une planète dangereuse, aussi la Corporation vous recommande vivement de vous munir de tenues et d'armes si vous comptez quitter la ville. Je suis justement en mesure de vous proposer de nombreux articles intéressants, comprenant également des pièces pour vos vaisseaux et droïdes...

Le Rodien semblait réciter ses mots comme s'il avait appris un texte par coeur, et accompagnait sa tirade par des gestes indiquant tel ou tel coin de la pièce, comme pour vous montrer la preuve qu'il possédait bien les articles dont il parlait.
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Darth Corla jeta un regard désinvolte vers les deux Jawas puis elle s'avança doucement vers le comptoir tout en détaillant du regard le Rodien. L'uniforme crasseux et son hésitation face à elle et à son comparse montre bien qu'il s'agit d'un être misérable qui se fera un plaisir de répondre à ses questions. De sa main droite gantée elle passa l'un de ses doigts sur le métal du comptoir recouvert d'une fine couche de poussière de sable, dessinant une forme quelconque.

-On devra s'en contenter je suppose... Je suis au courant de ce que vous avez découvert dans le désert. Je veux savoir ou se trouve le mercenaire qui en est revenu vivant. Je suis sure que vous savez ou il est et que vous allez me le dire. Votre salaire ne doit pas être si élevé et puis vingt credits pour un renseignement c'est correct.

Elle laissa planer un instant, ou le rodien semblait douter. De sa main gantée libre elle sortit d'une pochette une tablette ayant une valeur de vingt crédits qu'elle déposa sur le comptoir poussièreux. Mais elle gardait un doigt dessus pour signifier que le Rodien l'empochera si il répond rapidement à sa question et avec précision, sinon pas de récompense.

-Si vous refusez, bye bye les creds. Elle fit légèrement reculer son doigt qui retenait la plaque de crédits, creusant un plus large sillon de poussière sur le comptoir. approcha la tête pour lui murmurer doucement. Et je devrais user d'un autre moyen pour obtenir ce que je veux. Dit elle sur un ton lourd de menace. Et je ne manque pas de moyens ni di'idées.

Elle conclua ainsi en laissant entendre que son compagnon en armure, qui n'a pas dit un seul mot, pourrait aussi s'en charger. Elle recula sa tête, l'odeur de transpiration du Rodien mêlé à la crasse de son uniforme laissait flotter une odeur presque insoutenable pour ceux qui ne doivent pas être Rodien, mis à part les Jawas peut être. Maintenant c'était au Rodien de parler et de dire tout ce qu'il sait.
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Le Rodien fit la moue, visiblement peu désireux de faire affaire avec la dame étrange qui se présentait à lui. Les Jawas, quant à eux, ne paraissaient pas le moins du monde affecté par la présence des deux nouveaux arrivants. Ils se chamaillaient de plus en plus bruyamment, dans leur langue incompréhensible.

- Heu... Hésita le Rodien tandis que ses yeux roulaient dans leurs orbites. Je ne veux surtout pas avoir d'ennui et je vais vous répondre, ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de problèmes ! Enfin, c'est juste que...

Il se mordit la lèvre. Son visage avait pâli.

- On vous a mal informé. Je veux dire, le mercenaire, il est bien revenu, mais il est mort. Il y a trois jours de cela, ajouta-t-il sur un ton d'excuse. Il avait dû choper une maladie... Enfin, les Jawas prétendent, si j'ai bien compris, que c'est en fait une malédiction, mais moi je n'y crois pas trop. Heu...

Visiblement, il craignait que sa réponse n'attirent vos foudres. Il attrapa un chiffon et astiqua vaguement le comptoir, histoire de se donner une contenance. Il haussa les épaules.

- Il était encore au centre médical il y a peu, mais il a dû être enterré depuis. Moi, je n'en sais pas plus. La Corporation travaille souvent avec des mercenaires, elle les envoie à droite à gauche ; et comme ça, quand il arrive quelque chose dans ce goût-là, elle dit qu'elle n'a aucune responsabilité là-dedans. En général ça marche, personne ne s'occupe de Tatooïne de toutes façons. Moi, je suis bien content d'avoir un poste à un comptoir.

Les Jawas continuaient leur tapage. Ils montraient du doigt une vieille pièce de métal ayant sûrement appartenu à un vieux droïde. Le Rodien, lui, contemplait silencieusement son chiffon crasseux.
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Darth Corla écouta les dires du Rodien et comme ce dernier pouvait s’y attendre la réponse ne plaisait pas à la sith. Elle se mit à penser que cet être était certainement un imbécile. Il savait que sa réponse ne plairait pas et il l’a fait. Si le temps de la sith n’était pas aussi précieux elle se ferait une joie d’user de l’alchimie sith sur le Rodien, juste pour voir ce qu’il en sortirait. Mais comme ce n’est pas le cas, elle devra juste se contenter de le bousculer un peu.

-Je suis très déçue dit-elle après avoir rapproché sa tête de l’être.

Elle passa sa main gantée de noir sur l’arrière de la tête du Rodien et l’abaissa violement contre le comptoir recouvert de poussière. La tête du non humain frappa le dessus en métal du comptoir et la sith relâcha sa main de la tête, alors que le non humain s’effondra dans un cri de douleur derrière le meuble.


Darth Corla empocha les crédits qu’elle avait posés sur le comptoir et elle fit le tour du comptoir pour se retrouver au dessus du Rodien. Avant de dire ou faire quoi que se soit à l’employé de la Czerka , elle lança un regard lourd de menace aux deux Jawas.

-Tirez vous ! dit-elle d’une voix autoritaire et lourde de menace, comme si elle n'hésiterait pas à faire de même ou pire.

Puis la jeune sith se concentra de nouveau sur le Rodien qui avait ses mains, aussi hideuse que ne l’est son espèce, sur son visage et gémissant de douleur. Ce qu’elle venait de faire était juste un avertissement. Bien entendu elle n’avait pas vraiment besoin de le faire mais c’était juste pour qu’il comprenne que c’est inutile de lui mentir. Mais il ne faut pas s’attendre à ce que le Rodien est entendu parler de la Force et de ses possibilités. A peine le Rodien avait il commencé à donner ses fausses explications que la Force manifesta à la sith qu’il s’agissait la d’un mensonge.

-Sa me répugne d’en arriver là dit elle avec un sourire mauvais et d’une voix calme mais pas sincère. Mais je sais que tu m’as menti et j’ai horreur de ça. Réponds ! Ou est-il ?

En même temps Darth Corla usa de la Force pour forcer la volonté, sommes toute assez faible du Rodien pour qu’il cesse de résister et se mette à table.
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Null regardait son supérieur, dépité. Taper sur le Rodien n’était pas la meilleure chose à faire pour qu’il parle, surtout si on lui écrase le visage. Une fois sa mâchoire cassée, il aura beaucoup plus de mal à nous livrer ses secret. La sith laissait filer les deux Jawa, mais le Yevetha ne l’entendait pas de cette oreille. Laisser des témoins criards repartir dans la rue ne pouvait qu’attirer l’attention. Les deux petites bêtes allaient atteindre la porte quand Null réagit et se mit en eux et la sortie. Il empoigna l’un des Jawa et le souleva jusqu’à ce qu’il soit à la hauteur de ses yeux.

Null Zale : Pauvre petite créature. Je savais qu’il y avait des faibles dans cette univers, mais je n’aurai jamais cru pouvoir rencontrer des choses plus pathétiques encore que les rats.

Le cyborg tourna la tête et regarda le second Jawa, qui avait prit comme arme ce qui lui était tombé sous la main. Un sourire sadique apparu sur le visage synthétique de sith. D’un coup de pied, il envoya voler la petite bestiole contre un mur. Il s’avança de quelques pas et commença à l’écraser contre la paroi. Il tenait toujours le premier Jawa dans sa main, il le secouait comme un jouet.

Null Zale : Quand je disais que vous étier faible… J’ai été rendu parfait par mon ancien maître. Observez petites créatures, voyez la perfection, admirez là, déifiez là et mourrez…

De son bras blaster, Null retira sa capuche. Son visage synthétique entièrement blanc apparu, reflétant la lumière de la salle. Il tourna la tête vers le Rodien, lui sourit et écrasa du pied le deuxième Jawa avant d’aplatir la tête du premier contre le mur le plus proche. Avant que sa compagnon n’est pus dire un mot, il expliqua son geste.

Null Zale : Pas de témoin, pas d’ennui. En général, même les chasseurs de primes se méfient des bouchers et je n’avais pas du tout envie de laisser des créatures criardes sortir de se bâtiment. Je n’ai rien contre le combat, mais je préfère éviter d’avoir toute une ville sur le dos. La Czerka me suffira amplement… Tiens, temps que t’y es, demande lui des speeder, histoire qu’on se farcit pas tout le chemin à pied et évite de lui écraser le crane, il aura beaucoup plus de la à parler avec la mâchoire en bouillit. Coupe lui une jambe, il aura mal, mais pourra toujours parler.

Le cyborg remit sa capuche et retourna camper devant la porte, satisfait de son œuvre. Quelques écritures menaçantes en plus auraient renforcé l’effet tueur fou, mais la simple vision du carnage devrait faire fuir les moins téméraires.
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Le peu de couleur qui peignait le visage du Rodien avait disparu. Il était devenu aussi pâle que le masque de Null, et seule sa bouche ensanglantée ressortait d'un pourpre vif.
Dans un coin de la salle, les Jawas écrabouillés étaient bien silencieux, et le sang qui s'échappait de l'horreur qu'il restait de leurs êtres paraissait intensifier encore le silence de la pièce, que pendant quelques secondes, seule la respiration haletante du Rodien perturbait. Il s'était glissé à genoux, et chancelant, il suppliait bruyamment.

- Non, non, je ne mens pas, j'vous jure ! Sanglota-t-il. Mort ! Il est mort ! J'y suis pour rien ! Demandez à l'hôpital, c'est chez eux qu'il était, c'est eux qui l'ont dit !

Il reniflait bruyamment et du sang glissait jusque sur son torse lorsqu'il parlait. Ses yeux étaient écarquillés d'horreur et remplis de larmes.

- Ils... Ils ont parlé d'une malédiction, gémit-il comme si l'information pouvait le sauver d'une mort certaine. Ils ont parlé d'une malédiction autour de l'objet, et ce serait pour ça qu'ils ont tous fini par mourir, même ceux qui n'y sont pas restés sur le coup !

Ses yeux passaient de l'un à l'autre des Sith et il se rapprocha de Darth Corla comme s'il préférait ses supplices plutôt que les manières brutales de l'apprenti. Il s'agrippa à sa robe.

- Je vous en supplie, ne me tuez pas ! Ne me tuez pas, je n'y suis pour rien, et je ne dirais rien à personne ! Si vous voulez... Hoquetait-il, si vous voulez, je dirai même que c'est moi qui ait tué les Jawas, et comme ça personne ne vous recherchera, vous n'aurez pas d'ennuis on saura même pas que vous êtes passés ! Oh, s'il vous plait...

La suite se perdit dans ses sanglots, incompréhensible.
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Darth Corla regarda le Rodien se remuer et elle l’écouta la supplier en gémissant de douleur et de peur. Pour elle il ne s’agit que d’une pitoyable créature, tout comme les deux Jawas que l’apprenti sith a éliminé. Au départ elle ne voulait pas spécialement qu’ils meurent, mais à présent c’est fait et elle ne risquait pas d’en pleurer, tout comme des souffrances et de la mort prochaine de l’employé de la Czerka.

L’apprenti sith après avoir tué les deux Jawas s’était permis de donner des conseils, presque des ordres à la guerrière sith, le monde à l’envers. Surtout que ses conseils sont des plus mauvais. User d’un sabre laser ici, et tout le monde saura que des jedi, ou alors des sith sont venus. Se serait même plus problématique si des jedi venaient effectivement ici. Elle tourna la tête vers l’être en armure.


-Ferme la, crétin d’ignorant. Ici personne ne comprend le Jawas et tout le monde s’en fout, moi la première.

Sur ce elle détourna du regard du sith et ce concentra de nouveau sur le Rodien qui continuait toujours de sangloter. Il s’agrippa à sa bure, chose qu’Aleema n’appréciait que très peu. Elle le fixa d’un regard dénué de compassion puis elle le fit s’allonger de nouveau dans la poussière du bureau en plaquant sur le sol, la tête du non humain avec sa botte. Alors qu’il était à terre à gigoter de douleur et à essayer de s’éloigner, la sith maintenait son pied sur la tête du Rodien, pour qu’il arrête de bouger et se rende bien compte qu’il n’est rien pour elle et qu’il n’a pas à attendre quoi que se soit d’autre d’elle.

-Tu m’as beaucoup déçue Rodien dit elle d’une voix froide.

Elle relâcha la pression de son pied sur la tête du non humain et le reposa sur le sol puis elle l’enjamba délicatement pour se mettre devant le terminal de travail du Rodien. En pianotant un peu, elle pu constater que le garage de la Czerka disposait de speeders, et il y en avait assez pour elle et l’autre sith, Null Zale.

-Ah et comme l’a dit ce four ambulant, des speeders. Moi non plus je n’ai pas envie de marcher sous ces soleils dit elle avec un sourire et d’une voix aimable, dissimulant mal l’arrière pensée de ce qui arrivera si il refuse. Elle ajouta sur un ton autoritaire. Vas nous en préparer, au moins tu auras eu une quelconque utilité.

Alors qu’il s’éloignait tant bien que mal vers le garage, la sorcière sith fit signe à Null d’aller le surveiller au cas où. En attendant que les deux speeders soient près, elle chercha à télécharger sur son datapad, une carte de Tatooine de la Czerka avec une indication des différents points d’excavation et surtout la position de celui ou se trouvait le dit artefact sith.

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[HRP : En raison de l'absence prolongée de Null Zale, ce dernier est sorti de la mission. C'est pourquoi in RP, il sera soudain victime d'une défaillance de son corps mécanique et restera... Bloqué sur place. What a Face Je vous laisse le loisir de l'abandonner à son triste sort ! ]


- Bien sûr, bien sûr, tout le monde s'en fout, répéta le Rodien en s'aplatissant presque au sol pour s'excuser.

La Sith l'aida, et il se retrouva face contre terre, gémissant de douleur. Il sanglotait parfois des mots, de douleur ou d'excuse, dans une langue qui n'était pas du basic. Le temps lui semblait affreusement long, mais la perspective d'apporter les speeders aux deux Sith lui laissa espérer qu'ils s'éloigneraient bientôt de lui.
Il se releva le plus rapidement possible, mais la douleur et la peur l'empêchait de se comporter efficacement. Il disparut derrière la porte du garage de la Czerka, renversant au passage un bidon d'huile de coude.

Le Rodien n'avait pas pris la peine, tandis qu'il était en conversation avec les Jawas, de se déconnecter de sa session. Les données étaient restées libre d'accès sous son code d'utilisateur, et il fallut peu de temps à Darth Corla pour repérer les points d'excavation de la Czerka, au nombre de deux uniquement. Des fichiers descriptifs lui permirent de déceler lequel était le bon, notamment grâce aux expressions « mise en quarantaine de la zone » et « artefact étrange dans une caverne »... Le lieu se situait à quelques kilomètres au nord-est d'Anachore. En quelques secondes, les coordonnées de l'excavation étaient enregistrées dans le datapad de Darth Corla.

Au-dehors, le Rodien sortit quelques minutes plus tard par la large porte du garage, faisant glisser à quelques centimètres du sol un speeder tout juste démarré. Il avait choisi le plus neuf du garage, de sorte qu'il y ait le moins de chances possibles qu'il tombe en panne et que les Sith reviennent se plaindre de son service. Il allait faire demi-tour pour en sortir un second lorsque dans le bureau d'accueil, des « bziip » inquiétants provenant du corps de Null Zale retentirent. La machine si étrange de son corps n'était apparemment pas tout à fait infaillible... Une surchauffe quelconque bloquait des circuits importants. Il était incapable de bouger...

Le Rodien tressaillit en passant devant lui, et interrogea Darth Corla du regard. Devait-il quand même sortir un deuxième speeder, même si son ami était hors d'état ?
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Darth Corla entendait les vérins de la l’armure complexe, issue de l’alchimie sith, faire des bruits étranges. Elle le regardait s’immobiliser peu à peu. Le Rodien était revenu à l’intérieur pour voir ce qui se passait, les crépitements de l’électronique de l’armure l’ayant averti. La guerrière sith avait, machinalement, porté son regard sur le non humain, pour le détourner et regarder les déboires de l’apprenti sith.

Une lueur amusée était un apparut sur son regard, puis quand l’armure cessa de grincer et que le sith était complètement immobilisé, coincé dans son armure, Aleema éclatait de rire. Elle tournait la tête à nouveau vers le non-humain et acquiesçait. Sans attendre de réponse, elle se dirigeait vers la sortie du garage et constatait le speeder qui l’attendait. Il avait fait vite et elle en était satisfaite. Au moins il a été utile. Elle s’y dirigeait et en fit le tour, il avait l’air neuf, en bon état et les sacoches l’arrière était pleine de vivres et d’eau, c’était parfait.

Darth Corla revint à l’intérieur du bureau ou l’apprenti sith était toujours planté la ou il était. Elle l’entendait souffler fortement à l’intérieur de sa boîte de conserve. Il avait dû essayer de se déplacer, mais rien à faire. Cela l’amusait et le Rodien qui était toujours à sa suite, semblant désireux de la satisfaire, attendait ses consignes à propos de son acolyte.

Aleema eut un sourire mauvais, elle ressentait la peur et la colère de l’apprenti sith. En même temps elle sentait aussi la détresse d’une autre personne. Comme l’armure est issue de l’alchimie sith, la guerrière pensait qu’il s’agissait de l’âme du créateur qui était enfermée dedans. Toute ces sensations de haine, de détresse qu’elle ressentait lui procurait du plaisir, mais pas assez, à peine plus que celle du Rodien tout à l’heure. Il lui en fallait plus, mais elle était pressée.

-Apportes le dehors.

Sur ces mots, Darth Corla sortait à l’extérieur et approchait du speeder. Elle s’asseyait sur la selle, sans l’enfourcher. Les soleils tapaient impitoyablement sur la planète. Le Rodien sortit du bureau quelques minutes plus tard avec un droïde de déchargement, portant l’apprenti sith en armure. Le non-humain s’approchait d’elle pour lui demander ce qu’il en faisait maintenant. Nonchalamment, elle fit un geste vers le milieu de la cour donnant sur l’extérieur.

-Mets-le, ici, en plein soleil. Je viendrais peut être le récupérer quand j’en aurai terminé, peut être. S’il meurt tu peux garder son équipement.

Le droïde de déchargement le posait au centre de la cour, en plein soleil. D’ici, la sith l’entendait suffoquer, et sa colère, sa détresse et sa haine s’amplifiait. Aleema s’en délectait et des gloussements et des ricanements de plaisirs émanaient d’elle, se moquant complètement de ce que le Rodien pourrait penser d’elle.

-Oh j’allais oublier. N’aurais-je pas besoin d’une autorisation pour quitter la ville ?

Darth Corla regardait intensément le Rodien pendant quelques instants avant de reporter son regard sur l’infortuné acolyte sith qui souffrait de la chaleur impitoyable des soleils jumeaux de Tatooïne. Elle aussi commençait à avoir chaud et elle prit la gourde d’eau qu’elle disposait et en bu une gorgée ostensiblement devant le sith.

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[ HRP : Mes excuses pour le retard... ]


Sortir l'apprenti Sith ne fut pas une mince affaire. Le Rodien sua plusieurs longues minutes pour parvenir à le déplacer, d'abord parce que ses gestes étaient rendus maladroits par l'angoisse qui l'animait, ensuite parce que le poids du corps mécanique était beaucoup plus lourd que ce à quoi il s'attendait. Il dût s'y reprendre à plusieurs fois, poussant, tournant, faisant glisser par à-coup la machine étrange sur le sol mal nettoyé. De la colère de Null Zale, le Rodien ne percevait que la lueur terrifiante qui brûlait au fond des yeux du masque blanc, mais c'était bien suffisant pour savoir que dès que Darth Corla serait partie, il s'éloignerait le plus vite possible de cette mécanique de l'horreur. Il n'avait même pas encore songé ce qu'il ferait de l'équipement si l'apprenti venait à mourir. Il y penserait une fois en sécurité, mais il devait avouer que tant qu'il se sortait de cette situation en vie, il se considèrerait satisfait.

Sa tâche accomplie, le Rodien sentit son coeur se serrer quand il entendit la question de Darth Corla.

- Heu... Si, si,
balbutia-t-il, mais ce n'est pas moi qui...

Il se tut, terrifié, mais levant un doigt pour essayer de signifier qu'il ne fallait pas lui faire de mal, qu'il pouvait encore être un petit peu utile, qu'il avait de quoi pallier à ce problème.

… Mais vous n'avez qu'à prendre mon permis, bien sûr. Les gardes ne regardent pas le nom inscrit et il n'y a pas de photo sur le permis, expliqua-t-il en se tortillant machinalement les doigts.

Puis il fouilla nerveusement les poches de sa combinaison défraîchie, et en sortit un petit carton abîmé, tamponné en rouge par la Corporation Czerka, signifiant que le détenteur de cette carte pouvait quitter la ville.

- Voilà, déglutit le Rodien en tendant la carte. Si on vous pose des questions, vous avez qu'à dire que vous l'avez acheté à la cantina. Ca se fait beaucoup, et ça expliquera le fait que la carte est pas toute jeune...

Il secoua la tête pour paraître convaincant, tout en se demandant pourquoi la Sith avait besoin d'une autorisation pour sortir. Si elle voulait sortir, il lui suffisait de faire avec les gardes beaucoup moins que ce qu'elle n'avait fait avec lui...



[ Vous avez désormais accès au désert autour d'Anachore.]
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Aleema se saisit vivement de la carte du Rodien, ne prenant même pas la peine de le remercier, avant de l’enfouir dans l’une des poches de son pantalon. Elle regardait encore un peu l’acolyte sith, le plaignant presque, presque seulement. Ne s’en formalisant pas, elle enfourchait le speeder et le faisait démarrer. L’employé de la Czerka n’avait pas mentit, il lui avait bien fournit le meilleur modèle qu’il disposait dans son garage. Sans un mot ou un regard vers le Rodien ou l’apprenti sith, elle quittait la voie de garage de la Czerka, pour les rues d’Anachore.

Pour être sur de ne pas se perdre, la sith se déplçait le long de la rue principale, qui, au bout de quelques minutes, l’amenait à une grande place, avec des marchands en tout genre sur les côtés. Au fond de cette place se trouvait une grande et épaisse porte en duracier. Il y avait un garde auprès de l’entrée, c’est tout naturellement qu’elle s’y dirigeait s’arrêtant à sa hauteur.

Le garde avait une mine patibulaire et n’était pas très aimable au goût de la sith. Mais elle n’avait pas envie de lui faire apprendre la politesse, cela ne ferait que perdre son temps. Elle lui sortit sans un regard le bout de carton faisant office de carte. Le règlement était très clair, mais ici, sur Tatooïne, le règlement était plus que laxiste et le garde après une brève vérification le lui rendit, lui laissant le passage.

Darth Corla avait fait que quelques mètres dans le désert, que la porte en duracier se refermait immédiatement, la peur légendaire des colons envers les autochtones hommes des sables. Aleema espérait de ne pas à tomber sur eux. Elle jetait un bref coup d’œil à son datapad, les coordonnées du site d’excavation par rapport à elle. Il fallait se diriger vers l’Est. Elle s’y dirigeait le plus rapidement possible, s’enfonçant dans le désert écrasé sous les soleils jumeaux impitoyables. La chaleur se faisant fortement ressentir à présent.

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Dans la ville, personne ne semblait s'être occupée de la Sith. Il y était venu tellement de mercenaires qu'aucun étranger n'y paraissait vraiment passionnant... Sauf à la cantina, peut-être. Même le garde à la sortie s'était bien abstenu de poser ses questions. Il était d'ailleurs convaincu que si cette « bonne femme » quittait Anachore avec son speeder, seule, personne ne la reverrait jamais. Et il se trompait rarement.

Au-dehors d'Anachore, dès que l'on s'éloignait des murs de la ville, il fallait abandonner tout espoir d'ombre et d'humidité. La chaleur brûlait les nuques de ceux qui n'étaient pas assez couverts, et il n'y avait même pas un animal à l'horizon. Ni aucun homme des sables pour le moment... Une chance.

Le speeder de Darth Corla ne montra aucune faiblesse. Le vent et le sable lui cinglait le visage, mais cela avait l'avantage d'être légèrement rafraîchissant. Il ne fallut qu'une petite heure pour que bientôt, les dunes -toutes ennuyeusement identiques- s'écartent, laissant place à une vallée de pierres en contrebas.
A première vue, des ruines insignifiantes, constituées de blocs de pierre claire... En les observant un peu mieux, on pouvait les fondations de pièces, d'antiques salles... Des dalles colorées, ressemblant vaguement à du marbre, sont visibles ça et là, fendues et poussiéreuses. Le tout avait dû être dessablé par des archéologues soigneux, mais plus aucun être vivant n'était désormais en vue.
Pas si insignifiantes que ça en fait, ces ruines, au vu des quelques cadavres -comprenant deux hommes des sables- qui jonchaient le sable autour d'un monument vaguement moins amoché. Il s'agissait d'une espèce de porte de marbre, inclinée vers le sol, pourvue en son centre d'une « manette » ronde. L'ensemble laisse imaginer un passage vers le sous-sol, sous vos pieds...



[ Dans le cas où vous décideriez de tourner la manette de la porte, jetez un dé d'agilité. ]
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Darth Corla s’enfonçait dans le désert brûlant de Tatooïne, fonçant droit vers l’Est, suivant les balises posées par la Czerka aux abords de la ville. Elles étaient extrêmement bien placées aux alentours d’Anachore. Mais dès que l’ont s’enfonçait dans le désert, elles étaient de plus en plus éparses parfois même inexistantes. La sith devait s’en remettre à la carte prise au Rodien du bureau de la Czerka.

Aleema continuait son chemin avec le speeder, contournant énormément de dunes, augmentant ainsi le temps perdu à la recherche de la mine. Les employés de la Czerka devaient avoir un char minier pour pouvoir s’y rendre avec facilités. En plus ce genre de véhicule est blindé et pouvait dissuader les Hommes des Sables de l’attaquer s’ils ne sont pas trop stupides.

En passant auprès des dunes, la sith sentait la présence de certains Hommes des Sables, qui devaient sûrement l’observer. Aleema se plaisait à penser qu’ils devaient s demander qui, parmi eux aurait l’honneur d’aller la tuer, pour peu elle pourrait en rire.

*L’honneur, je laisse ça aux morts*

Elle continuait son chemin, faisant comme si elle n’avait remarqué leur présence. Quelques instants plus tard elle arrivait devant la mine en question. Il y avait bon nombre de ruines antiques. Elle s’avançait avec le speeder, le faisant avancer juste devant les deux cadavres des Hommes des Sables. La jeune femme descendait de la motojet, jetant un regard tout autour d’elle, le lieu étant sinistre à souhait. Elle constatait qu’il y avait des traces de campement, complètement dévasté. Elle en vint à se demander s’il ne s’agissait pas des Hommes des Sables et non pas d’une chose inconnues.

*Encore une bonne excuse pour ne pas travailler, sûrement…*

La présence des deux cadavres l’intriguait, se demandant réellement si elle n’avait tort. Du bout de botte elle fit retourner le corps, raidit par le sable, de l’autochtone. Elle cherchait à savoir ce qu’il l’avait tué et elle ne trouvait aucune marque de blaster, ni même d’une blessure par une lame quelconque. La sith trouvait cela excitant et inquiétant. Elle enjambait délicatement le cadavre, s’approchant d’une sorte de porte immense en marbre, avec une poignée permettant de l’ouvrir. La jeune femme observait la porte, cherchant quelque chose, avant de se résoudre à l’ouvrir. Elle allait y porter sa main, se ravisant, préférant utiliser le baton Gaffi de l’Hommes des Sables pour ouvrir la porte.

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Jet d'agilité raté.
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Les Hommes des Sables qui se tapissaient dans les recoins sombres observaient la Sith avec un mélange d'appréhension et d'admiration. Elle n'avait bien sûr pas l'allure d'une simple mercenaire, mais ces derniers comptaient bien tirer de la mort de certains de leurs frères un petit butin : chaque fois qu'une personne s'aventurait par ici, il suffisait d'attendre... Et elle finissait par mourir. Les Hommes des Sables l'avaient compris, et ils ne s'approchaient plus de la mine, sauf pour fouiller un cadavre lorsqu'ils en trouvaient un nouveau.

La porte grinça sur ses vieux gonds avec un bruit de métal rouillé, et une vague de poussière écœurante déferla sur le visage de Darth Corla, sans que celle-ci puisse l'éviter. Mais la puanteur n'était pas ce qu'il y avait de pire : la poussière épaisse semblait s'être ruée dans la gorge de la jeune femme pour la démanger, et elle dût probablement se forcer à respirer calmement et à saliver pour calmer l'incendie au fond de sa gorge.

Les Hommes des Sables connaissaient bien ce phénomène, et déjà ils étaient moins discrets. Ils s'attendaient à voir tomber la nouvelle victime au sol d'ici quelques minutes, comme les leurs quand ils avaient eux-mêmes ouvert la porte. La poussière était selon eux une malédiction...


Au-delà du métal, la mine était tout à fait ordinaire. Des escaliers s'enfonçaient dans le sol, rappelant vaguement les escaliers sombres des tombeaux Sith, sur Korriban.

Plusieurs éboulements avaient fermé bien des chemins, mais les fouilles précédentes avaient ouvert la voie principale. Au fond du long couloir, une pièce sombre. Sous les semelles de la Sith, le sable est collant, et elle se rend bientôt compte que ce n'était pas dû à la saleté... Mais au sang. Du sang récent était répandu sur le sol, comme si un combat avait eu lieu. Pourtant, nul trace d'ennemi ici, puisque la pièce était vide, sans autre issue que celle par laquelle Darth Corla était entrée... Une seule chose était un peu particulière.
Au fond de la pièce, gravées sur le mur, des lettres étranges, que vous reconnaissez toutefois comment étant un lointain dérivé d'un des langages actuels...


RAKATA – 280858 – TRAK - ????


Ce sont les lettres et chiffres que vous croyez reconnaître.

Juste en-dessous, sur une proéminence de la roche, un petit clavier numérique était apposé, et la Sith put douter qu'il marchât encore. Etait-ce l'artefact dont parlaient les mercenaires ? Etait-ce simplement cela, un petit clavier de rien du tout, qui avait causé tout ce sang ?



[La poussière inhalée est un poison. Elle fera perdre à Darth Corla deux points de vie par tour, jusqu'à la fin de la mission, ou jusqu'à ce qu'elle tombe inconsciente, ou jusqu'à ce qu'elle trouve un antidote.
Darth Corla : -2 HP.


De plus, si vous décidez de toucher au clavier, merci de donner précisément ce que vous tapez et de ne pas jouer ce qui se passe juste ensuite...]
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