Arkel Valhöll
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(Cela se passe 6 mois après ce topic et environ 3 mois avant l'event: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] )


Arkel abaissa la manette à sa droite et le vaisseau ralentit, jusqu'à quitter l'hyper-espace. Le transport stellaire Gladius apparu alors sur le fond noir de la galaxie. Mais de suite les secousses du vaisseau n'indiquaient rien de bon. Le jedi venait tout juste de brancher ses déflecteurs. Il sentait un danger sans trop deviner d'où il venait. Un rocher s'écrasa sur la vitre, un autre qui faisait dix fois la taille du premier s'approchait dangereusement. Le jedi reprit les commandes et évita de justesse la mort qui lui était promis.

« Mais merde, il m'a envoyé où là ? »

Le jedi avait une priorité, sortir vivant de ce champ d'astéroïdes. Il « tait un excellent pilote, la Force était avec lui. Il dansa donc au milieu de ces obstacles avec une agilité que le vaisseau avait du mal à suivre. Il n'était pas sorti indemne de son affrontement avec les chasseurs des mercenaires à la botte de Drevan. Il n'avait pas souhaité tuer des compatriotes et s'était donc contenté de poursuivre Arvas Drevan en évitant les tirs de canon de ses alliés. Dès qu'il avait intercepté les coordonnées de vol en hyper-espace du vaisseau du vil Sénateur, le jedi les avait enregistrées et avait attendu que son ennemi disparaisse avant de faire de même. Mais là, il venait de comprendre le piège qui se refermait à présent sur lui. Ces données étaient fausses, le Sénateur devait se douter qu'il tenterait cette manœuvre et avait falsifié ses calculs de données.
Le voilà donc au milieu de ces rochers volants, avec un appareil partiellement endommagé, aux boucliers proches de la surchauffe.


« Biiip biip biiip »


Le jedi, débrancha par obligation les déflecteurs qui menaçaient de court-circuiter toute la navette. Le moindre choc lui serait fatal. Une nouvelle vrille et il se sauva pour quelques secondes encore. Un choc, cette fois la coque était clairement en mauvais état. Il dut condamner cette partie du vaisseau puisque les fissures ne rendaient plus l'espace clos.
Il sortirait très vite, en allant droit devant lui, il voyait désormais les limites du champ. Il passa très près, sur la droite d'un nouveau rocher, puis à la gauche du suivant mais le troisième entra en collision avec son moteur gauche. Tout le tableau de bord se mit à hurler et à clignoter.
Il venait cependant de sortir du champ, mais en quel état.

Il regarda le plus vite possible dans quel système il avait atterri et quelle planète serait la plus proche. Il n'était pas sur de pouvoir voler longtemps dans cet état.
Nar Shadaa était donc sa nouvelle destination. Avec sa couverture de mercenaire Lorrdien il se fondrait parfaitement aux locaux. Après 6 mois d'infiltration au service de ce sénateur il avait hérité d'un blaster à la ceinture et son sabre restait sagement caché sous sa veste. Et sur cette lune il serait sur que personne ne lui poserait trop de questions.

Il arriva donc près de la Lune Huth tandis que le tableau de bord n'avait cessé son spectacle son et lumière. La radio était en parfait état de marche, comme l'hyperpropulsion. Une des stations de contrôle de la lune entra donc en communication.


« Ici contrôle Nar Shadaa 3. Veuillez identifier les codes d'admission de votre vaisseau.

-Transporter Gladius, je n'ai aucun code. Mon vaisseau a eu une erreur de calcul et est sorti de l'hyper-espace au milieu d'un champ d'astéroïdes. J'espérais trouver ici un assez bon mécanicien.

-Attendez... Voici votre code d'autorisation d'atterrissage hangar H-27. 78953. »


Le jedi coupa son intercom et chercha donc ce fameux hangar. Mais le moteur lâcha complètement à quelques centaines de mètres du sol. Avec un demi-moteur il se mit à piquer du nez et partir en vrille, non contrôlée cette fois. Il lui fallut toute sa dextérité de pilote pour redresser un temps sois-peu l'appareil, mais il avait prit trop de vitesse. Il emboutit le toit du hangar qui ne s'était pas encore totalement ouvert puis venait de s'écraser sur plusieurs dizaines de mètres dans les hangars voisins.

Les autorités locales ainsi que ce qui servait de pompiers et d'ambulances arrivèrent en trombe et essayèrent de sauver ce qu'il restait de l'appareil. Le Jedi venait de s'extraire du cockpit sans trop de soucis. Tout le monde se demandait comment il en était arrivé à piloter un appareil dans cet état.
Et voilà que des journalistes le filmèrent. C'est sur il serait la star du prochain journal.
Le vaisseau n'était plus qu'une épave bonne pour la casse et le jedi fut contraint de vendre ce qui marchait encore dans l'appareil pour rembourser les dégats. L'hyperpropulsion y passa. Enfin il oublia bien vite ce soucis, il était jedi et n'avait pas besoin d'argent. Sauf qu'il devait trouver un autre vaisseau pour continuer sa route.

Il profita des heures suivantes dans les bureaux des assurances locales pour réfléchir à la situation. Le Sénateur devait faire route pour Coruscant, le seul moyen de s'en sortir était de dénigrer le jedi qui l'accuserait certainement d'abus de pouvoir si il était sorti vivant des astéroïdes. Mais le jeune homme décida d'éloigner cet homme de son esprit et de trouver un moyen de quitter cette planète.
Il prit donc la direction d'une cantina où les pilotes et autres parieurs en tout genre se donnaient rendez-vous alors que la nuit venait de tomber.
Le jedi était assis à une table reculée, habillé d'un pantalon sombre tout comme la veste aux manches courtes. Il passait pratiquement inaperçu sauf quand les holonews parlèrent de son incident. Toutes les têtes se braquèrent vers lui. Le Barman expliqua à voix forte, à un ami qu'il servait.


« Et il cherche un nouveau vaisseau, ou un pilote prêt à l'emmener avec lui. Pas étonnant vu ce qu'il a fait de son ancien appareil. Mais crois moi, personne ne serait assez fou pour lui louer un appareil en connaissant son pédigrée. »


Le jedi leva les yeux au ciel. Il avait déjà vu quelques pilotes mais étudiait encore les prix qu'on lui proposerait.
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La nuit venait juste de commencer.

Lizi se tenait négligemment accoudée au comptoir d'un de ses bars préférés de Nar Shaddaa, joliment dénommé "le crash sanglant". Elle y venait fréquemment, à vrai dire. A chaque fois qu'elle avait une soirée de libre, elle venait ici. C'était un endroit assez populaire. Bien sûr, c'était un ce que l'on pouvait qualifier de bouiboui infâme. Relativement mal aéré, enfumé au possible à cause des nombreux fumeurs, il était un de ses nombreux bars qui se côtoyaient dans les rues mal famées de la lune des contrebandiers. Ceci dit, il avait une certaine réputation ! Il était relativement grand, on y trouvait de la bonne bière corellienne (ainsi que toute sorte d'autres alcools d'ailleurs !), des nombreuses tables de jeu où l'on trouvait des parties de sabacc, de dejariks, pour ne citer que les plus célèbres, ainsi que des paris sur des jeux dont elle ne pouvait même pas prononcer le nom.

- Hé, barman, sers moi quelque chose ! fit-elle en haussant la voix pour couvrir le brouhaha ambiant de l'établissement.

- Aha, c'est la ptite Lizi, répondit l'homme, qui semblait la connaître. Alors, tu prends quoi ?

- Un truc de nouveau.

- Ca va être dur pour toi ! dit le barman dans un sourire.

Il lui servit du vin de gorymm, une boisson pas trop alcoolisée en provenance de Kashyyyk. Azlin aimait bien les nouveaux goûts...
C'était une jeune femme assez grande, finement musclée mais très svelte. Elle avait la taille fine, une poitrine des plus arrogantes, quoi qu'engoncée dans un haut dont le blanc avait connu des jours meilleurs. Des jambes longues et galbes, couvertes et moulées par un pantalon de cuir. Elle avait la peau bronzée, avec de discrètes taches dorée qu'elle tentait de cacher avec du maquillage. Son visage était loin d'être des plus harmonieux, avec des traits anguleux et une vilaine cicatrice verticale sous l'oeil droit, avec des cheveux mi-longs roux en bataille, qui lui tombait jusqu'au cou. Ses yeux verts et malicieux rattrapaient tout de même la dureté de son visage.

De grands écrans situés dans les coins de la pièce retranscrivaient les évènements de la journée, à savoir un grand malade qui s'était quasiment (voir totalement !) crashé dans les hangars des quartiers Est. Comme quoi, il n'y avait pas qu'elle qui avait de la malchance ! En parlant de malchance, un des trois pieds de son tabouret céda brusquement, comme pour lui rappeler que la poisse serait toujours avec elle, même si elle touchait un peu les autres. Ses reflexes lui permirent de s'agripper au comptoir, tandis que ses jambes cherchaient le sol. Elle finit debout, et heureusement personne n'avait vu la scène (ou le regard sombre de la jeune femme les dissuada de se manifester). Elle n'avait pas envie qu'on se moque d'elle ce soir...

Il s'avérait que le professionnel du crash, encore vivant, se trouvait dans la salle ce soir. Ooooh ! Une vedette de la télé ! Enfin une vedette d'une journée... Le barman avisa qu'il cherchait un pilote et un vaisseau, et Lizi releva brusquement la tête de son verre de vin. Un pilote ? Un vaisseau ? C'était un travail pour elle ! Elle devait transporter une cargaison de fourrures de bantha et de pièces électroniques détachées jusqu'à Coruscant... Elle comptait partir le lendemain, mais si elle pouvait prendre un passager, elle serait prête à partir le soir même. Ce serait tout bonus pour elle... Elle était prête à faire un petit détour si jamais il n'allait pas à la capitale galactique, car même si elle ne toucherait pas sa prime de vitesse, elle toucherait tous les bénéfices du transport de l'homme. Elle ne serait même pas obligée de partager avec le propriétaire du vaisseau qu'elle louait. Enfin, tant qu'il ne le savait pas...

Elle se dirigea donc vers l'homme en question, avec un déhanché provocateur qui faisait osciller le blaster accroché ostensiblement à sa cuisse. Elle s'assit sans même demander à sa table, dans un coin reculé de la salle, bien en face de lui, et lui fit un sourire tout commercial quoiqu'un peu forcé. Elle le détailla du regard. Même s'il était assis, il devait faire à peu près sa taille, ou bien peu être un peu plus grand. Fin mais musclé, un peu comme elle, il avait un étrange regard calme (pour quelqu'un qui s'était crashé en tout cas) de couleur ambre et des cheveux à la couleur fantaisiste. Il avait un visage plaisant, mais sa peau pâle lui donnait un petit air maladif. Drôle de bonhomme, pensa-t-elle. Il était assez séduisant, même si il n'était pas trop à son goût...

- On dirait que vous aimez les entrés remarquées, commenta-t-elle en désignant les images de son atterrissage un peu raide qui passait en boucle à l'holonet local.

Elle laissa planer un petit silence, puis posa ses pieds sur la table sans gêne aucun, révélant de grosse bottes brunes pas des plus élégantes, mais fonctionnelles.

- Alors comme ça vous cherchez un pilote ? Je fais un trajet jusqu'à Coruscant, mais vous savez, je veux bien faire un petit détour pour vous si vous voulez... fit-elle d'une voix mesurée. Nous disions donc transport de passager, avec détour d'un vaisseau marchand de sa trajectoire initiale... Nourriture... Prime de risque... Votre contribution au carburant...

Elle fit mine de réfléchir, mais avant même d'avoir accosté cet homme, elle savait quel prix elle proposerait.

- Disons, 5000 crédits républicains. A prendre ou à laisser...

C'était un prix proprement exorbitant pour ce simple service rendu, un aller simple sur Coruscant. Un billet dans un transport d'une ligne régulière lui aurait coûté dix fois moins chère... Toutefois, cela aurait été bien moins rapide, avec des escales sur de nombreuses planètes. En plus, pour la discrétion, cela laisserait grandement à désirer... De toutes façons, les autres pilotes indépendants avaient dû demander des prix similaires, sinon plus vu les exploits journaliers de cet homme étrange, tiré d'un crash sans une égratignure. Elle attendit donc la réponse de l'homme, un large sourire aux lèvres.
Arkel Valhöll
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La Force avait amené à lui déjà quatre pilotes expérimentés mais qui ne lui convenaient pas. C'était difficile à comprendre pour quelqu'un de non affilié à la Force, mais elle diffusait toujours une certaine sensation qui mettait mal à l'aise le Jedi. Leur tête ne lui revenait pas voilà tout. Et puis si ils s'attendaient marchander avec un bleu ils se trompaient. Oh bien sur il aurait très bien pu leur jouer un tour de passe passe avec sa main et ils l'auraient emmené où il souhaitait. Mais Arkel ne supportait pas obliger les personnes par ce pouvoir persuasif. Il l'utilisait très peu et en dernier recours. Cela lui rappelait trop l'esclavage sur Lorrd et il ne pouvait imposer sa volonté sur un autre être vivant.

Si il existait un homme sur Nar Shaddaa qui serait reconnu comme piètre pilote c'était bien lui. Le Conseil ne serait certainement pas des plus agréablement surpris si l'info traversait les nombreuses années lumières séparant les deux secteurs.
Et voilà qu'un autre pilote venait certainement tenter de l'escroquer. Enfin, une. Sa démarche lui apparu comme... spéciale et trop ostentatoire à son goût. L'habitude du Jedi Lorrdien était de profondément regarder les gens qui venaient à lui. Le langage cinétique qu'elle dégageait par son corps était criant de fausseté. Voilà une jeune femme qui ne faisait pas dans la simplicité. Limite agressé par cette vue il ne détourna cependant pas son regard. Généralement on se demandait qu'est ce qui pousser ce jeune homme à vous reluquer des pieds à la tête. Ainsi il avait un premier apriori sur les gens et il était rarement trompé. Même les compatriotes de sa planète natale n'avaient pas son talent pour tirer du moindre mouvement ou de chaque position un indice sur ce dont pensait cette personne. A n'en pas douter voilà une jeune femme au caractère trempé.
Elle venait de s'asseoir face à lui sans même lui demander l'autorisation. Arkel plongea son regard dans le sien comme pour l'inviter à expliquer la raison de sa présence. Il laissa paraître un sourire, car voilà un regard bien plus naturel que sa démarche.
Il répondit à poliment à son sourire, d'un signe de tête et attendit qu'elle trahisse le silence entre eux.

-On dirait que vous aimez les entrés remarquées

C'était un fait, il n'avait pas fait dans la demi mesure. Il attendit avant de répondre, le temps qu'elle pose ses pieds bottés sur la table.

« Vous aussi, mais il faut croire que mon vaisseau a plus de style que... vos bottes. »

Il avait parlé d'un ton très calme et bien moins blessant que ses paroles auraient pu laissé croire. Et c'était plus une manière de lui faire remarquer qu'elle aussi savait se mettre en scène.
Le contact était établi, restait à savoir si la Force l'avait guidée vers lui ou non.

« Quoi qu'il en soit, vous connaitriez toute l'histoire de ce crash vous seriez assez surprise. »

Il l'écouta continuer son speach de commerciale sexy dont les atouts auraient servi pour n'importe quel autre homme qui n'était pas Jedi. N'allez cependant pas croire que les chevaliers sont fait dans un bois sans vie, mais ils ont apprit à penser différemment. Un corps ne peut attirer si facilement.
Voilà qu'elle lâcha que sa route la mènerait très vite à Coruscant. Il n'eut pas besoin d'en entendre plus. Voilà l'indice que la Force venait de distiller. Justement ce serait sa route, il n'avait donc aucun supplément à payer. Mais il attendit, par pure politesse qu'elle eût terminée.


-Alors comme ça vous cherchez un pilote ? Je fais un trajet jusqu'à Coruscant, mais vous savez, je veux bien faire un petit détour pour vous si vous voulez... Nous disions donc transport de passager, avec détour d'un vaisseau marchand de sa trajectoire initiale... Nourriture... Prime de risque... Votre contribution au carburant...
Disons, 5000 crédits républicains. A prendre ou à laisser...


Par contre son prix n'avait rien à envier aux autres. Le visage du jedi resta cependant impassible. Il se mit à réfléchir. Il avait tiré un joli pactole de l'hyperpropulsion miraculeusement intacte. Mais il ne lui restait plus grand chose. Il ne voulait pas dépenser plus de 2000 crédits, il lui en resterait seulement 2 autres pour la fin d'un voyage qui ne finirait peut être pas à la Capitale galactique. Il devait ruser.

« Ecoutez, j'aimerais vite m'en aller d'ici. J'ai un joli pactole qui m'attend sur Coruscant justement. Si vous m'y conduisez je vous promet un petit pourcentage. Disons, 2000 maintenant et 10 000 de mieux en arrivant. »

Il n'était pas du tout sur qu'elle marcherait dans ce deal. Parfois on préférait avoir 5000 que un hypothétique 12000. Il ne souhaitait pas en dire trop sur son but véritable, d'abord car aider un jedi était très rare dans le coin et s'en prendre à un sénateur était une autre paire de manches. Les contrebandiers avaient vite comprit que leur intérêt résidait dans le fait de ne pas déranger les autorités. Puis replongeant ses yeux en elle il lui demanda le plus naturellement du monde:

« Vous voyagez avec quel type de vaisseau ? »


Le jedi avait eu le temps d'apprendre que dans ce monde là, la discrétion n'est pas toujours le meilleur moyen d'être bien vu. Fanfaronner ne pouvait que la mettre en confiance, lui prouvant que ce jeune homme, vite sur de lui ne représenterait pas trop de danger. C'est bien connu, plus l'on aboie, moins on ne mord.
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Lizi ne releva pas les premières remarques pleines de répartie du jedi, mais manqua de s'étrangler lorsqu'il lui proposa son prix. 12000 ! 12000 crédits républicains. Soit cet homme était un véritable pigeon, soit il n'avait vraiment rien pigé au mot "négociation" ! Mais elle n'allait pas râler, elle aimait bien l'argent. Puis s'il n'avait que cela à faire, perdre bêtement son argent, il faisait ce qu'il voulait, c'était sa vie après tout... Bon, bien sûr, elle n'allait pas toucher son argent tout de suite, mais cela valait bien le coup d'attendre le temps du trajet pour récupérer plus de deux fois la somme qu'elle avait proposée... Elle se reprit bien vite de sa surprise, et fit de nouveau à sourire à cet étrange bonhomme. Douze milles crédits... Cela valait bien de se montrer un peu polie ! Ceci dit, il fallait se montrer méfiante... Soit cet homme était stupide, soit il avait une idée derrière la tête. Elle aurait préféré nettement la première solution...

L'homme lui demanda ensuite quel type de vaisseau elle pilotait. Elle lui répondit très vite, comme un automatisme :

- Un transporteur de chez Loronar Corporation, un classe B-7. Modifié par votre chère pilote, vous verrez pas vous même...

Elle laissa planer un petit silence, puis sourit de nouveau. Elle était jolie quand elle souriait, avec ses hautes fossettes qui s'étiraient pour rendre ses traits plus harmonieux. Dommage que cela ne durait qu'un vague instant...

- Et bien, je pense que nous avons un contrat !

Elle lui serra la main pour sceller leur accord, et le jedi découvrit que sa poigne n'avait rien à envier à celle d'un homme.

- Si vous voulez bien me suivre.

Elle se montrait bien plus polie et courtoise maintenant qu'il y avait de l'argent à la clé... Surtout qu'une bonne partie du pactole se ferait APRES l'arrivée...

Elle se leva avec une souplesse féline, puis se dirigea vers la sortie. En passant, elle lança un décicrédit sur le comptoir, et la pièce ne tarda pas à disparaitre dans la main experte et agile du patron. Elle entraina son nouveau client dans les rues sombres et parfois glauques de Nar Shaddaa. Elle avait l'être d'être une habituée de l'endroit, fendant la foule sans bousculer personne, s'assurant toujours de ne pas semer Arkel, saluant quelques connaissances au passage. Ils n'échangèrent pas vraiment de paroles durant ce moment, faute de pouvoir couvrir le brouhaha qui régnait dans les rues souvent animées de la lune des contrebandiers.

Elle emprunta une ruelle adjacente qui s'avérait plus calme, et les deux jeunes personnes purent marcher côte à côte de nouveau.

- J'ai oublié de me présenter... On m'appelle Lizi, j'suis pilote. Donnez moi n'importe quoi, je saurai le piloter, sûr de sûr !

Elle s'arrêta, puis reprit :

- J'aimerai bien savoir qui je vais transporter, avoua-telle.

Très méfiante de nature, elle tentait de percer à jour cet étrange jeune homme tout de noir vêtu, capable de claquer des milliers crédits pour un aller simple à la destination la plus fréquente de la galaxie... Un gosse de riche ? Un sénateur ? Elle devait rester sur ses gardes, malgré qu'elle soit bien payée...
Arkel Valhöll
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Il avait de la chance, cette pilote ne semblait pas si dérangée que cela de ne pas voir la couleur de son argent tout de suite. Le jedi n'avait jamais compris ce qui poussait ces êtres à la confiance fragile de suivre un inconnu qui leur promettait une somme énorme sans trop se poser de questions. Enfin, tant mieux pour lui, il devait donc profiter de l'occasion. Il savait que de toute manière, une fois à Coruscant il trouverait l'argent, il prévoyait de profiter de ce sénateur véreux histoire qu'il paie pour tout ce qu'il avait fait ces derniers mois, à lui, mais surtout à ses parents et indirectement à sa soeur.

La jeune femme lui indiqua qu'elle pilotait un appareil bien connu du jedi. Il y en avait un certain nombre sur Ondéron et ils étaient assez fiables sans être exceptionnels. Mais il fut curieux de voir en quoi consistaient les modifications qu'elle avait apporté. Il profita fugacement de son sourire qui illumina son visage avant de reprendre la parole. Autant se montrer plus agréable maintenant qu'il avait trouvé l'appareil. Et puis elle aussi semblait satisfaite de ce nouveau contrat.


« Oh, j'ai hâte de voir cela. »

Puis elle tendit la main comme pour sceller leur pacte. Si elle savait... Enfin, le jedi lui tendit la main et répondit à sa poigne de fer. Il serra normalement sans trop en faire tout en remarquant qu'elle avait plus de force qu'elle n'en laissait paraître, même si son corps indiquait qu'elle n'était pas à prendre trop à la légère.

« Voilà une bonne chose de faite. »


Puis il se leva à son invitation de la suivre. Il n'eut rien à payer car comme tout client inconnu, on lui avait fait payer la consommation dès qu'on lui servit. Et puis son arrivée remarquée l'était trop pour que la confiance règne en sa compagnie. De nombreuses têtes se tournèrent et un homme au teint tout sauf humain lança à la pilote:

« Il fallait que ce soit toi qui te coltine ce zigoto. Bon courage ! »

Le jedi ne fit aucune remarque, les laissant régler cela et la suivit dans les rues bondées. Vu le quartier, c'était sur qu'il prenait vie la nuit. Voilà un repère idéal pour n'importe quel contrebandier. Les ombres protégeaient quiconque avait quelque chose à cacher, la foule, quiconque cherchait à passer inaperçu et le bruit, quiconque voulait rester discret.
Le jedi se montra moins gauche que lors de son atterrissage. Il suivait la jeune femme sans trop de difficultés, évitant la foule avec une agilité presque surnaturelle comme si il devinait les déplacements d'autrui.
Puis ils tournèrent dans une rue où la lumière avait du mal à percer même si cette fois ils ne seraient pas dérangé par la foule. Elle sembla vouloir discuter, de bonne humeur, ce qui plu au jedi. Avec un peu de chance, le voyage serait moins long que prévu si il n'avait pas à patienter silencieusement pendant tout le trajet.
Donc elle se présenta, donna son nom et affirma être une pilote douée. Il verrait bien quand elle serait derrière le cockpit d'un vaisseau.


« Enchanté Lizi, vous pouvez m'appeler Arkel. »

Le ton était gai et il donnait son vrai prénom, qu'il avait gardé lors de sa couverture. Il n'était pas contre un brin de discussion et il s'attendait bien évidemment à la suite. Il ne voulait pas trop lui mentir car malgré ses activités, certainement douteuses, le jedi ne voulait pas trop mêler d'innocents à son histoire avec le Sénateur. Cette fille n'avait rien demandé, même si la Force et son instinct avaient décidé que ce serait elle son guide.
Ils marchaient côte à côte, si bien qu'il la vit s'arrêter et se tourna vers elle, faisant un signe de tête compréhensif et inspirant avant de répondre.


« Croyez-bien que je ne cherche pas d'histoire. Je suis en affaire avec un Sénateur, comme cela est plus courant qu'on ne le croit. Or je dois lui communiquer d'importantes informations, qui ne concernent en rien vos activités, soyez sans crainte. Avec ce que j'ai à lui dire, il devrait me rémunérer à ma juste valeur et donc une partie vous reviendra, les 10000 convenus. Quand à mon arrivée spectaculaire, et bien croyez que j'en suis le premier navré. D'abord car crasher un appareil quand on connait mon pilotage est plutôt dérangeant pour mon égo. Cependant j'aurais aimé voir tous les pilotes qui m'ont proposé leurs services ce soir là en tombant au milieu d'un champ d'astéroïde, aux commandes d' un appareil déjà pas mal abimé, il n'était pas à moi. J'en suis sortit avec un demi moteur, plus de déflecteurs et j'ai quand même réussi à atteindre cette lune. Je suis sur que cela vous aurait aussi beaucoup amusé... sauf le crash. »

Il s'était remit à marcher, suivant la jeune femme vers son vaisseau.

« Autant vous dire que plus vite j'arriverais à destination, plus ma prime sera importante. Nous sommes encore loin ? »


Le silence de la rue était presque étrange à côté de la grande avenue bondée qu'ils avaient laissé derrière eux. Pourtant ils n'étaient pas seuls, de nombreuses personnes les croisaient même si ils se désintéressaient complètement de leurs vis-à-vis.


« Vous pilotez depuis longtemps ? Peut être avez-vous déjà quelques exploits à votre palmarès. ? »


Les contrebandiers aimaient souvent raconter leurs faits d'armes. Cela lui permettrait de mieux la connaître et de lui offrir un peu plus de confiance. Oh bien sur il ne s'en méfiait pas vraiment. Elle avait un travail à faire, un contrat à honorer. Pour l'argent ces gens là devenaient très surs. Elle ne lui ferait pas faux bond, même si on était jamais à l'abri d'une mauvaise surprise ou d'un imprévu. Mais comme beaucoup de Jedi, il ne montrait aucune gêne ou aucune peur à fréquenter ce genre d'individus. En même temps dans son cas, cela faisait 6 mois qu'il était le compagnon d'une bande de mercenaires. Il les avaient trop côtoyé pour se montrer très méfiant.
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Ainsi, son passager se nommait Arkel. Ce serait toujours pratique à savoir lorsqu'elle devrait lui crier dessus, ce qui arriverait immanquablement ! Il faut le savoir, tout le monde finit toujours par énerver Lizi un jour ou l'autre, et ce n'est pas une personne extrêmement calme, ni patiente. De toutes façons, à bord de son vaisseau c'était elle le capitaine, elle pourrait crier autant qu'elle le voudrait ! Ah, les avantages du capitaine... Elle écouta d'une oreille distraite le petit discours d'Arkel. Tout ce qu'elle retint vraiment c'était qu'il était en affaire avec un sénateur, l'un de ses pourris corrompus qui dirigeaient la galaxie. Cela expliquait pourquoi il pouvait se permettre de claquer autant de fric pour un simple voyage...

Cependant, son cerveau tilta lorsque l'homme dit qu'il devrait être rémunéré à Coruscant. Comment ça il "devrait" ? Il n'en était pas sûr ?! Mais qu'est ce que c'était de cette arnaque ?! Il lui promettait de l'argent qu'il n'avait pas encore ? La jeune firrerreo était encore tombé sur un drôle d'oiseau ! Si jamais il ne lui donnait pas son fric à l'arrivée... Lizi se força au calme. Il n'y avait aucune raison que cela se passe mal après tout... Il allait récupérer son argent et donné sa part à la jeune femme. Sauf bien sûr si la malchance légendaire d'Azlin se déchainait une fois de plus. Ou si l'homme crashait son vaisseau en arrivant sur Coruscant (n'ayant pas vraiment écouté les explications d'Arkel concernant le crash, elle se promit de ne pas lui laisser toucher les commandes).

L'homme, un peu impatient, lui demanda s'ils étaient loin. Elle répondit non d'un hochement de tête, encore un peu troublée par l'idée de ne pas pouvoir touchée son argent. Enfin bon, elle toucherait 2000 crédits au moins. C'était mieux que rien... Si il y avait bien les 10.000 crédits républicains au bout du voyage, ce serait fabuleux. Pour détendre l'atmosphère, l'homme lui posa quelques questions sur son pilotage et ses exploits.

- Je pilote depuis quelques années déjà, répondit Lizi très évasivement.

Non mais c'était vrai, elle n'allait pas lui déballer sa vie privée non plus ! Surtout qu'il était presque un parfait inconnu, et qu'elle même était très méfiante.

- Quant à mes exploits, je pense que nous aurons tout le temps de parler de mes innombrables succès durant les quelques jours de voyage que nous auront en tête à tête ! fit-elle, clairement ironique.

Ses succès ? Oui, il y en avait bien quelques uns. Elle avait sa réputation après tout ! Mais ses exploits se résumaient au fait d'avoir crashé pas moins de quatorze vaisseaux au cours d'une carrière pourtant pas si longue que ça. Et oui, elle n'avait rien à envié à Arkel concernant les crashs !

Ils arrivèrent deux minutes après dans un quartier avec de grands hangars. Pas là où le jedi s'était écrasé, mais un peu plus au nord dans la ville. Il y avait de très nombreux quais et hangars à vaisseaux sur Nar Shaddaa, le trafic spatial y étant très dense... Ils s'arrêtèrent devant une grande bâtisse portant, peint sur les murs crasseux, le numéro 14. Elle utilisa sa carte d'accès qui pendait sur sa poitrine pour ouvrir la porte, qui coulissa dans un grincement qui indiquait qu'elle aurait bien besoin d'un bon graissage.

A l'intérieur d'un vaste cercle central se trouvait le vaisseau qui répondait au doux nom de "Transport Loronar XFP-9959", qui sonnait de manière très poétique. Ce matricule, faute de vrai nom, avait même été marqué à la peinture blanche sur le flanc fatigué du vaisseau, au grand malheur de Lizi, qui avait bien proposé de rebaptisé l'appareil, sans succès. C'était un vaisseau assez... euh... disons vétuste. La coque du spationef était abimée par endroit, parfois noircie par des tirs. Les patins d'atterrissage ne semblaient pas des plus solides. Sans être non plus une poubelle volante, on ne pouvait pas dire qu'il était de toute jeunesse ! Lizi referma la porte du hangar derrière elle, après qu'Arkel fut entré. Elle s'adressa à ce dernier d'une voix malicieuse :

- Je sais, il ne paye pas vraiment de mine comme ça, mais il a bien plus dans le ventre qu'il n'y parait ! Et puis, il vole encore, jusqu'à preuve du contraire. Bon, d'accord des fois, il nous fait comprendre qu'il n'est pas content... Une petite panne par ci, par là. Il a ses humeurs, comme tout le monde !

Elle parlait du vaisseau d'une voix presque amoureuse, envoûtée. On voyait bien qu'il s'agissait là de sa passion. Par contre, il était vrai que le vaisseau connaissait des pannes. De plus en plus fréquentes d'ailleurs... Faute de véritables réparateurs, il finirait un jour ou l'autre par rendre l'âme. Lizi aurait pu s'y mettre, mais le temps où elle ne pilotait pas, c'était de l'argent de perdu. Elle n'avait tout simplement pas les moyens de payer de vraies réparations, et les propriétaires du vaisseau qu'elle louait ne voulait rien savoir. Mais il volait toujours !

En se dirigeant vers l'entrée du vaisseau, elle trébucha sur le lourd conduit qui remplissait les réservoirs de la navette (et qu'elle n'avait vraisemblablement pas vu), et s'étala de tout son long, face contre terre, sur le bitume du hangar. Sa malchance était visiblement toujours avec elle... Elle se releva, indemne et s'épousseta. Elle ne paraissait nullement gênée par ce désagrément, comme si elle s'était habituée, résignée, à sa poisse.

- Faites gaffe au tuyau,
fit-elle, mine de rien, en continuant d'épousseter son petit blouson.

Elle ouvrit la lourde rampe d'embarquement, qui descendit dans un grincement sinistre. Elle commença à monter, puis se retourna pour se camper bien en face de son passager.

- Arkel, écoutez moi bien, je ne le dirais qu'une fois. Si vous me causez le moindre problème durant le voyage, je n'aurai aucun remords à vous balancez dans le vide. J'y perdrai probablement quelques crédits, mais ce n'est pas ça qui m'en empêchera...

Le pire était qu'elle paraissait sérieuse. Mortellement sérieuse...

- Et si jamais vous me payez pas à l'arrivée ce que vous me devez,
reprit-elle, je vous arrache les yeux et je vous les fait bouffer !

Elle marqua une petite pause, puis fit avec un sourire cette fois ci naturel, presque carnassier :

- Mais il n'y a aucune raison que quelque chose de malheureux arrive, n'est-ce pas Arkel ?

En même temps, elle tapota gentiment son blaster, attaché à sa cuisse droite, comme pour signifier qu'elle était armée, et que lui visiblement pas. Il n'y avait pas de problème pour Lizi, mais elle voulait juste que la situation soit clarifiée. Ses menaces avaient le mérite d'être limpides !
Arkel Valhöll
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La jeune femme ne sembla pas très décidée à bavarder plus que cela. Elle ne répondit pas aux attentes et aux questions du Jedi qui ne s'en formalisa pas, analysant toujours plus le comportement de sa nouvelle pilote. Le jeune homme avait toujours été d'un tempérament extrêmement curieux mais cette fois il devrait faire sans réponse. Si il savait peut être qu'il aurait donné le double de crédit prévu pour annuler le contrat et éviter de se retrouver dans l'espace avec une poissarde pareille.

Ils arrivèrent enfin dans le hangar où devait être son vaisseau. Ce n'était clairement pas le quartier le plus riche de la lune. Les bâtiments étaient vétustes et la peinture de plus en plus terne. En même temps il y avait tellement de plateformes à vaisseau qu'il était impossible de les retaper et puis cela limiterait le trafic. On faisait donc avec.
Il découvrit enfin le transporter B-7 qui n'en était plus à sa première jeunesse, ni à sa première vie d'ailleurs. La peinture laissait à désirer, marquée par les nombreuses aventures qu'il avait du vivre. Son nom, qui arracha un sourire au jedi, désignait parfaitement ce qu'il voyait: un cargo mal entretenu et sans aucune poésie. Cependant il n'était pas là pour faire le difficile. Il regrettait juste sa navette qui était resté sur Lorrd. Lors de sa poursuite avec le Sénateur il avait prit le premier appareil disponible dans le hangar où il se trouvait.
La jeune femme sembla vouloir justifier l'état du vaisseau mais le Jedi fit signe qu'il s'en contenterait très bien. Il l'écouta parler avec attention car une certaine passion se laissait découvrir. En parlant de l'appareil il crut l'entendre décrire un vieil amant qui lui aurait laissé un souvenir nostalgique.
Cependant la Force l'avait mit sur la route d'un drôle de spécimen. Finalement il n'était pas si sur que ça de la bonne marche de l'appareil. Il avait intérêt à ne pas avoir ses humeurs aujourd'hui.


« Je m'en contenterais, n'ayez crainte. »


Il la suivit, le nez levé, regardant en détail l'appareil alors qu'ils s'en étaient approché. Mais une impression le fit tourner la tête vers la jeune femme. Il tendit la main mais trop tard, cette dernière s'était affalée sur le sol du hangar, l'embrassant avec trop d'impatience. Le jeune homme se retint de rire, soucieux de son état. Il ne manquait plus qu'elle finisse comme l'appareil. Mais elle se releva avec tant de style et de flegme qu'il n'osa pas lui demander si elle allait bien. Comble de l'ironie, alors qu'elle s'époussetait le blouson, elle demanda au jedi de faire attention à l'endroit où il mettait les pieds.

« Merci de me prévenir bien que la démonstration fut inutile. »


Dit-il en souriant.
Ils se dirigèrent en silence vers la rampe d'accès à l'appareil, où la jeune femme se retourna, stoppant leur marche. Elle le mit en garde avec un sérieux inquiétant. Tout indiquait qu'il ne s'agissait pas là d'un nouvel effet de manche, bien au contraire. Cela n'avait rien de très étonnant, dans ce métier être une femme était encore plus compliqué. Le machisme régnait dans ce milieu et pour être respectée, elle se devait de montrer qu'elle serait aussi dangereuse qu'un homme. En tout cas cela marchait à merveille, même si le Jedi ne souhaitait pas être son ennemi.
Et la menace continua. Elle cherchait à mettre les points sur les « i » d'entrée. A chaque fois il répondait d'un simple signe de tête exprimant sa compréhension. Apparemment elle n'avait pas remarqué son blaster à sa ceinture qu'il ne cachait pourtant pas, de plus c'était un blaster lourd, le genre de modèle qui ne passait normalement pas inaperçu. Ou alors montrait-elle son arme pour signifier qu'elle n'hésiterait pas à s'en servir.


« Je ne suis pas venu à votre rencontre pour chercher querelle Lizi. Donc tout se passera bien et vous aurez votre argent, voilà d'ailleurs la part que nous avons convenu. »

Il avait à la ceinture une sorte de bourse dans laquelle était rangée diverses affaires qui lui servait assez souvent. Il sortit alors les 2000 crédits qu'il lui donna de bon coeur. Puis il entra dans le vaisseau, mais avant qu'elle ne disparaisse au poste de pilotage il lui demanda d'une voix particulièrement sérieuse.


« Veuillez m'excuser mais une fois dans l'espace j'aimerais pouvoir utiliser votre radio, en privé. Je dois prévenir où je me trouve. »


C'est vrai qu'il n'avait plus donné de nouvelles au temple depuis près de quatre mois. Il voulait s'éloigner de la lune pour être sur que sa communication ne serait pas interceptée et ce malgré les codes que les jedi utilisaient entre eux. Mais avant même d'attendre une réponse de sa part il tourna la tête vers l'extérieur. Une présence l'interpellait. La porte du hangar explosa et un homme entra, armé d'une arme lourde. Il était plus âgé qu'eux deux, aux cheveux d'un noir de jais coiffés en catogan. Il était assez massif comme homme. Un pistolet à la ceinture semblait bien sage en comparaison de la carabine blaster 9118 qu'il tenait à deux mains.

« Merde, je l'avais complètement oublié lui ! »

Il se précipita hors de la navette et une discussion commença.


« Arkel, tu croyais pouvoir m'échapper ?


-Et bien à vrai dire j'espérais que tu te lasses en effet.


-Vu l'argent qu'il y a à la clé je ne peux laisser une proie telle que toi.


-Dommage pour toi, tu es talentueux, ce serait embêtant de mal finir non ?


-Arrête ton char, tu es à ma merci. J'ai déjà une arme en main... et toi ? »


Il marquait un point là. Mais loin de désarçonné le chevalier, ce dernier reprit
.

« Je doute néanmoins de tes chances de succès. Abandonne, tu as déjà perdu Mike.


-Sois sérieux un peu. Tu as de la chance que Drevan n'ai pas encore mit à prix ta tête publiquement. Je suis le seul sur l'affaire et je ne te lâcherai pas. Je te laisse une chance de survivre, rends toi ou bien meurs.


-Le sénateur est en train de perdre tout ce qu'il a eu tant de mal à construire, ce n'est qu'une question de temps. Soit lucide et abandonne le.

-Tant pis pour toi. »


Le mercenaire se mit en joug et s'apprêta à tirer.
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Elle laissa Arkel entrer dans l'appareil. Visiblement, l'homme avait compris, et ne chercherait pas la bagarre ! C'était une bonne chose, car abandonner un client dans le vide de l'espace laisserait un peu à désirer pour son image commerciale... Lorsqu'il lui demanda d'avoir la possibilité d'utiliser la radio sans qu'elle reste sur son dos, elle lui fit oui d'un geste de la main. Il payait bien assez cher pour bénéficier de petit avantage, tant qu'il n'exagérait pas. Elle savait que les clients qui évitaient les vols commerciaux avaient souvent des choses à cacher... Surtout qu'elle ne connaissait toujours pas le métier de cet être étrange. Tant qu'il restait à sa place, elle s'en fichait. Tout ce qui l'intéressait était de toucher son argent à la fin du voyage...

L'argent disparut prestement dans les poches de la jeune femme, comme si elle avait peur de les voir disparaitre. Elle passa rapidement dans la cabine de pilotage, et lança les phases de pré allumage pour chauffer les moteurs. Il faudrait quelques minutes au vaisseau pour que sa vieille carcasse quitte le sol sans trop de risque. En attendant, elle sortit au petit trot dans le hangar. Elle était toujours un peu excitée par un prochain décollage. L'odeur du carburant qui commençait à brûler, le bruit des moteurs qui chauffait... Elle adorait voler. C'était une vraie passion pour elle, aussi, chaque départ lui faisait son petit effet.

Elle sa hâta de placer les crédits sur son compte bancaire, via le poste informatique dans la petite salle de stockage adjacente au hangar. Il fallait mettre ses deux milles nouveaux bébés bien à l'abri... Elle possédait un compte sur Coruscant (pas sur Nar Shaddaa, bien trop dangereux) qu'elle utilisait pour économiser petit à petit, dans l'espoir de pouvoir s'acheter un jour un vrai vaisseau, un rien qu'à elle. Un rêve qui n'avait pas pu jusque là être réalisé, faute de gagner suffisamment. C'était peut être pour cela qu'elle avait accepté d'être payée plus tard si elle était payée plus, mais s'il y avait un risque.

Une fois ses quelques transactions terminées, ce qui fut très rapide, elle alla près de la coque de son vaisseau, qu'elle caressa amoureusement. 6 mois de navigation commune, cela créait forcément des liens ! Elle l'aimait bien ce vaisseau. Il avait duré plus longtemps que de nombreuses autres de ses possessions ! Son record ? Quelques heures, à peine. Elle n'avait même pas posé le pied dans son hangar après la location qu'un dingue avait provoquer un attentat en détruisant plusieurs bâtiments. Evidement, avec la malchance de Lizi, son vaisseau avait été vaporisé...

Elle coupa l'arrivée de carburant, puis débrancha le tube qui reliait le vaisseau à la pompe. Dans quelques minutes, elle allait s'installer confortablement dans son siège de pilotage, laisser ses mains courir sur le cuir rugueux des manettes de pilotage dans un contact sensuel. Elle fut coupée dans ses pensées agréables par une explosion, lorsque la porte du hangar vola en éclats. Qu'est ce que c'était encore que ce bordel !? Un individu entra, de grande carrure, et lourdement armé. Il aurait pu avoir un écriteau sur le front avec marqué en rouge (et en gros) "assassin", ou "chasseur de prime", cela serait revenu au même. La firrerreo se cala dans un coin sombre, derrière un des patins du vaisseau.

Que faisait cet intrus ici ? Peut être un complice ? C'était peut être ça, cet enfoiré d'Arkel voulait la tuer puis lui voler son vaisseau... Et bien s'il comptait qu'elle se laisse faire, il se fourrait le doigt dans l'oeil (jusqu'au coude) ! Elle sortit son fidèle blaster de son holster à la cuisse. Il s'agissait d'un lance-fléchettes de conception bothan, une arme qu'elle avait récupéré sur un assassin qui avait tenté de la tuer, il y avait quelques années de cela. Malgré ce que son nom pouvait indiqué, il s'agissait bien d'un pistolet laser, assez compact mais puissant pour sa taille, avec un sélectionneur de tir pour tirer des laser paralysants ou à faible puissance, et un bonne précision, sauf au delà d'une vingtaine de mètres.

En suivant la discussion des deux hommes, elle comprit qu'ils étaient à priori ennemi. A moins qu'ils utilisaient un code très élaboré, ce dont elle doutait fortement. Elle pointa son arme vers le gros baraqué qui était entré. Celui-ci était armé d'un blaster lourd, peut être disposait-il même d'un gilet blindé. Ils n'avaient même pas décollé, et la poisse de Lizi éclatait plus que jamais. Elle aurait aimé avoir une journée normale, rien qu'une seule fois, ce serait agréable...

Arkel semblait très sûr de lui, même face à un homme lourdement armé. Décidemment, il était étrange... Mais lorsque l'intrus épaula pour tirer, Lizi ne mit pas longtemps à réagir. C'était son client, et il lui devait encore de l'argent ! Avant que l'homme n'ait pu appuyer sur la gâchette, elle tira à plusieurs reprises, cachée sous le ventre du vaisseau derrière l'abri précaire que lui offrait le patin d'atterrissage. Elle espérait au moins qu'Arkel aurait le temps de se mettre à l'abri... Le mieux aurait été de tuer la cible, mais l'homme était à plus d'une quinzaine de mètres. Lizi était une bonne tireuse heureusement...
Arkel Valhöll
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Arkel avait laissé la jeune femme préparer le décollage, s'occuper de ses économies, enlever l'alimentation en carburant, bref tout le nécessaire pour qu'une vieille casserole comme ce vaisseau puisse s'élever dans l'espace. En attendant le Jedi restait à l'entrée de l'appareil, faisant petit à petit le vide en lui, cherchant un conseil ou juste un indice. Faisait-il le bon choix ? N'aurait-il pas mieux fait de tout dire en se présentant à cette jeune femme ? Normalement les Jedi n'étaient pas des plus respectés sur cette lune, autant évité de se faire de nouveaux ennemis. Un mercenaire quelconque attirerait certainement moins l'attention. Quant au sénateur, et bien il n'était pas encore sur d'avoir à faire à un Jedi avant que le jeune chevalier ne sorte son sabre en lui courant après dans ce qui lui servait de quartier général sur Lorrd. Il pensait lui faire peur en révélant son identité mais cela avait trop bien fonctionné. Le sénateur chercherait à sauver sa peau par un dernier moyen et Arkel se demandait bien comment il se sortirait de cette histoire.

Après l'alerte de son sixième sens et l'explosion il était face à Mike, un homme de main engagé spécialement par Arvas Drevan pour éliminer les potentiels traitres de son réseau. Il avait fait un excellent travail puisque Arkel avait été démasqué. Mais il ne s'attendait vraiment pas à avoir été suivi à travers le champ d'astéroïdes. Non il pensait plutôt qu'une personne l'avait reconnu sur cette lune et que le chasseur de prime avait été prévenu. Pour le coup c'était pas de chance, combien de chances existait-il pour qu'un homme de Drevas soit dans le coin et sache qu'on le recherchait lui...

Ce Mike était assez lourdaud dans son style. Le jedi voyait parfaitement quand et où il allait tirer. Mais le coup de blaster vint de derrière lui et Mike fut touché au bras gauche, cependant il eut le réflexe de tirer à son tour, sur Arkel toujours, qui effectua un agile saut pour éviter le tir. Sa veste eut la malchance d'être trop lente et le laser y fit un joli trou. Pendant ce temps il venait de dégainer son blaster alors que le chasseur de prime gisait au sol à cause du rayon paralysant. D'ici peu de temps il reprendrait tout ses moyens. Le jedi se pencha vers lui et lui dit d'une voix trop douce pour un ennemi:


« Je t'ai dit d'abandonner. Ne m'oblige pas à te tuer, laisse tomber ce sénateur qui est déjà finit. »


Puis il s'éloigna silencieusement vers l'appareil, lançant un regard respectueux vers la jeune femme qui avait tenté de lui sauvé la vie.

« Merci beaucoup. J'espère qu'il aura compris la leçon. Mais je crois que nous ferions mieux de décoller avant qu'il ne reprenne ses esprits, qu'en pensez-vous ? »

Il prit la direction de la rampe d'entrée dans le vaisseau et fut suivi de près par Lizi.
Le jedi avait fait preuve de compassion alors qu'un mercenaire lambda aurait certainement profité de l'occasion pour achever son adversaire. Il se doutait aussi que cette intrusion ne faisant pas partit du contrat d'origine amènerait surement quelques questions gênantes.


« Ecoutez, je n'ai pas beaucoup d'ennemis même si la galaxie et les raisons de s'en faire peuvent être vastes. Je doute que nous ayons d'autres soucis du genre. Et si il s'accroche trop alors je n'aurais plus la même gentillesse. »


Il attendit les ordres de la pilote, l'endroit où elle souhaitait qu'il aille pour le décollage, puis que l'appareil quitte enfin cette maudite lune.
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Le combat fut vite terminé. Le chasseur de prime fut touché à l'épaule, puis par un tir paralysant. Heureusement, il n'y avait pas eu d'autres blessés que la cape d'Arkel, touchée mortellement dans le pan de son tissu. Encore une triste victime des combats... Lizi sortit de son couvert, tout en rangeant son arme dans le holster à sa cuisse. Pas de casse, pour une fois. Cela changeait de l'habitude malchance de la firrerreo ! Par contre, aussi étonnant que cela puisse être, son client laissa en vie l'homme qui avait tenté de le tuer. Lizi, elle, n'aurait pas hésité une seule seconde. Même si elle détestait tuer un homme de sang froid, elle savait que cela était nécessaire dans une galaxie des plus cruelles.

Mais Arkel faisait ce qu'il voulait. S'il voulait laisser un ennemi en vie, tant pis pour lui ! Cet homme continuerait sans doute à le poursuivre plus tard, toujours pour tenter de le tuer. De toutes façons, cela ne la concernait pas. Par contre, elle se demandait avec quel drôle d'oiseau elle allait s'embarquer. Il avait l'air d'avoir une vie palpitante, car il n'était pas choqué d'avoir été attaqué par un chasseur de primes... Elle fut presque tentée d'abandonner le contrat tout de suite. Mais non, elle avait trop besoin d'argent pour lâcher une affaire aussi facilement. Cela lui ferait des histoires intéressantes à raconter aux bars de Nar Shaddaa... Enfin, si elle survivait.

Le jedi lui conseilla de décoller au plus vite. La contrebandière haussa les sourcils, mais se retint de poser des questions. Elle avait appris à être discrète dans son métier. Mais elle n'en pensait pas moins. Elle espérait juste ne pas transporter un meurtrier ou quelque chose du genre. Cet homme était louche, elle en était sûre, même si elle ne connaissait pas toute l'histoire, et ces justifications ne la convainquait pas vraiment. Elle préférait rester méfiante, comme d'habitude d'ailleurs ! Elle se contenta d'hausser les épaules pour répondre à l'homme. Elle monta la rampe du vaisseau sans plus de commentaires...

Le vieux transporteur avait été réaménagé entièrement par Lizi. Après avoir obtenu l'accord et les financements de ses patrons, bien évidement... On rentrait par la rampe d'embarquement, juste sous le nez et le cockpit de l'appareil. Une fois en haut de la rampe, deux escaliers se présentaient à vous, un qui menait au pont supérieur, avec ses cabines et une petite soute destinée au matériel précieux et fragile. Le second menait à la grande soute ventrale du pont inférieur, capable à lui seule d'embarquer près de 10 tonnes métriques. Il n'y avait que deux ponts, ce qui était pas si mal pour un vaisseau de ce tonnage. A l'avant comme à l'arrière du vaisseau, les deux ponts se rejoignaient pour n'en former plus qu'un, avec le cockpit devant et la salle des machines derrière. Il y avait trois cabines plutôt spacieuses mais pas de salle commune (si l'on exceptait les soutes qui pouvaient éventuellement servir à ça). Un vaisseau très classique somme toute...

- Prenez une des cabines qui est ouverte, et installez-vous. Bouclez-vous sur le siège devant votre bureau pour le décollage, fit-elle sans vraiment y faire attention, par habitude.

Elle n'avait pas envie de l'avoir dans les pattes pendant le décollage, préférant la solitude dans son cockpit. Elle détestait qu'on l'observe. Les cabines, à par la sienne qui était verrouillée, étaient assez spartiates, bien que plutôt spatieux compte tenu de la taille du vaisseau. Un lit, une armoire incrusté dans le mur, un bureau avec un siège à harnais dans les cas de turbulences (ou de champs d'astéroïdes). Surtout, rien de pointu ni de trucs volants. Même si ce n'était pas très coquet, les règles de sécurité étaient strictement respectée.

Elle même s'installa dans la cabine. En face de l'imposant tableau de bord et de la grande verrière en ogive, il y avait le siège de pilote à gauche, et du copilote à droite, même si Lizi pilotait seule la plupart du temps. Elle laissa ses doigts parcourir le tableau de bord avec une agilité surnaturelle. L'habitude, avec une dextérité impressionnante qu'elle avait héritée de sa race. C'était bien pratique, surtout pour un pilote... Elle avertit les autorités portuaires, obtient les codes et le vecteur de décollage. Ses répulseurs se réveillèrent dans un mugissement peu encourageant, mais le vaisseau se souleva quand même, lentement, lourdement. Ses patins quittèrent le sol et se rétractèrent dans le ventre de l'appareil, qui quitta son hangar. Les répulseurs soulevèrent la B-7 grâce à leur bulle de contrepesanteur jusqu'aux limites des hautes couches de l'atmosphère.

D'une main experte, elle les éteignit, et bascula presque instantanément, sans aucune perte de vitesse ou vibration de coque, sur les propulseurs subluminiques. Les lourds moteur de la navette s'allumèrent dans un grondement rassurant et familier, pour pousser le vaisseau jusqu'à une orbite haute, à plusieurs centaines de kilomètres de kilomètres de la petite lune de Nar Shaddaa, et de sa grosse soeur aux couleurs brune qu'on appelait Nal Hutta. Elle mit plusieurs minutes à calculer son vecteur hyperspatial. Il s'agissait de ne pas passer dans le cœur d'une étoile ou d'une masse planétaire... Ce serait certes une fin rapide et sans douleur, mais Lizi tenait tout de même à la vie. Et a son vaisseau. Et aussi à son client (ou plutôt les 10.000 crédits qu'il lui devait !). Elle fit le calcul aussi bien de tête que grâce à l'ordinateur de bord vieillissant. Il faudrait qu'elle le change pour un plus récent tout de même !

Quelques minutes plus tard, la navette Loronar sauta dans l'hyperespace, et les étoiles se muèrent en longues lignes de lumières. La jeune femme soupira. Pour une fois, tout c'était bien passé... Une fois n'était pas coutume après tout. Au moins son client n'avait pas été secoué le moins du monde... Elle se rendit dans sa cabine, frappa, puis ouvrit sans vraiment attendre la réponse. Elle était sur son vaisseau après tout...

- On vient de passer en hyperespace. On sera en arrivé dans 9 ou 10 jours environ...

Ce n'était pas une durée abusive. Normalement, une trajet aussi long que le vide qui séparait l'espace Hutt de mondes du noyau mettait plus de temps, surtout avec le hyperdrive x3 un peu dépassé d'une Loronar B-7... Nul doute que le moteur aussi avait subit quelques modifications.

- Vous avez un unité vidéo dans l'armoire pour passer le temps. Doit y avoir aussi quelques bouquins si vous cherchez bien... Vous pouvez aller dans le cockpit utiliser l'unité radio si vous avez des messages à envoyer. Mais vous touchez à rien d'autre, sinon je vous arrache les bras, ça vous évitera de recommencer !

Elle détourna les talons, et partit pour la salle des moteurs. Il y avait toujours de la réparation à faire sur cette vieille guimbarde. Lizi, elle, ne s'ennuierait pas durant le voyage !



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