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Un message fut envoyé au Temple Jedi, du moins ce qu'il en restait mais les nouveaux travaux de rénovation avaient été performants et permettaient à nouveau une communication aisée. Un message anonyme s'adressant à Horus Vahalor fut envoyé à 5h du matin, le contenu fut confidentiel et seul Maitre Vahalor put le lire. Le message contenait en réalité rien d'extraordinaire que de simples coordonnées qui menaient dans la jungle d'Iziz et une heure précise.

Jena attendait patiemment que son interlocuteur arrive, nullement caché dans l'ombre à la vue de n'importe qui, la sith était assise sur un rocher et pianotait sur les touches d'un jeu vidéo. Ses cheveux étaient blonds, une brillance accrue par le soleil et volaient par la petite bise du vent. Ses yeux bleues semblaient concentrés sur son jeu vidéo, hâtifs de savoir si elle allait battre son record cette fois quand soudain, elle rangea sa console.

Le jedi se rapprochait, elle le connaissait bien, enfin pour elle, lui avoir coupé un bras supposait qu'elle le connaissait bien. Il se rapprochait dans son dos mais la sith ne bougea pas, de toute façon il n'était pas assez stupide pour l'attaquer de front. Elle avait quelque chose à lui dire et il était normal d'être assez curieux et donc de patienter.

-Horus Vahalor, vous êtes en retard de deux minutes, la ponctualité ne s'apprend plus chez les jedis ? Peu importe, comment va votre bras ?


Cruelle manière de rappeler qu'elle était l'auteur de cet acte abominable.
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C'est que je n'allait quand même pas interrompre votre captivante partie. Et mon bras va bien et vous en remercie. J'avoue que je ne m'attendait pas à vous voir déjà de retour ici, ces lieux vous manque t-ils tellement?

La voix s'élevant calmement dans le dos de la jeune femme, son porteur apparut ensuite distinctement à travers la végétation luxuriante de la jungle à quelques pas de la sith. La dépassant sans se presser, il la contourna infimement pour se tenir ensuite face à elle, restant simplement planté debout devant elle un fin sourire sur les lèvres. A le voir ainsi, on aurait pas dit que le maitre jedi se trouvait devant un de ses plus redoutable ennemi, tant il rayonnait de sérénité, sans la moindre once d'hostilité dans son regard ou dans son expression. On aurait dit qu'il se venait de rencontre une connaissance quelconque et l'accueillait amicalement comme tout un chacun. Sa tenue d'ailleurs n'avait en rien changée pour l'occasion, toujours les mêmes effets caractéristiques le recouvraient. La seule différence par rapport à sa dernière rencontre avec Layrä était que son coté droit n'avait plus de bras, seulement un moignon invisible sous les replis du large col de sa cape. Néanmoins, cette absence ne semblait déjà plus gêner Horus dans ses mouvements au vu de la démarche qu'il eut pour se placer devant la seigneur sith. D'ailleurs, faire référence à ce défunt membre ne semblait pas plus l'ennuyer que ça, comme s'il s'agissait déjà d'une chose futile et sans intérêt.

Si Horus ne montrait pas la moindre surprise devant identité de sa vis-à-vis, c'est qu'il avait pu s'en rendre compte avant de lui tomber dessus. En effet, connaissant déjà le lieu où elle devait se trouver, il avait évidement sondé l'endroit au fur et à mesure qu'il s'en approchait et donc détecté la présence de l'esprit obscur de la jeune femme. A partir de là, il ne restait plus trop de solutions quand à l'identité de sith qui le contacterait en personne, ainsi la vue de Layrä ne fut pas si surprenante que cela. Ce qui restait bien plus insondable se trouvait par contre être les objectifs de ce rendez-vous même, mais Horus ne doutait pas qu'ils allaient en arriver là bien assez tôt, aussi pouvait-il commencer tranquillement cette conversation. Ses sens restaient comme toujours en éveil, baisser sa garde face à une présence du coté obscur de la Force aurait été téméraire, mais nul signe extérieur ne montrait cela, bien au contraire, on aurait cru le jedi en pleine promenade d'agrément. Son esprit s'était lui débarrassé de toute pensée inutile qui n'aurait fait que le déconcentrer, oubliant pour le moment toute ses craintes et espérances pour se trouver prêt à mener cette rencontre au mieux.


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Jena suivit du regard le jedi qui la contournait, elle descendit de son rocher pour simplement s'y appuyer les bras croisés. Elle jaugea du regard Horus,en fait elle était impressionnée de voir à quel point un jedi pouvait être instable. Se souvenant de sa dernière rencontre avec lui, elle revoyait à sa place un monstre en furie qui ne ressentait que l'appel du sang, dominé par le côté obscur mais sans aucune lucidité. Et maintenant elle le voyait de ses propres yeux, calme, lucide et serein. Même trop à son goût, trop de sérénité tuait la sérénité...
Même en étant son ennemi, il ne l'avait pas attaqué, Jena appréciait l'intelligence qui était rare chez les jedis. Elle avait quelque chose à lui proposer et il n'était pas en position de force en ce moment même.

-A vrai dire, ce n'est pas ce qui m'amène ici. Le Temple bien que grouillant de petits padawans aussi abrutis les uns que les autres ne m'attire pas.


Elle soupira un coup avant de continuer.

-J'ai quelque chose qui vous appartient. Je sais que suite à l'attaque, les pertes ont été nombreuses, mais vous êtes chanceux. Je suis disposée à vous rendre deux de vos jedis, vivant en plus. Un chevalier et sa padawan. Arkel Valhöll et Saphira.


La sith laissa le temps au jedi de digérer ces informations, effectivement elle était bien en position de force... Elle avait à sa main, deux jedis qui sous un simple ordre pouvaient être tué...

-Bien entendu toute chose a un prix. Le mien est très simple. Je veux Saï Don ou Ellana Caldin.

Un sourire apparut sur le visage de la sith, en réalité elle ignorait si Horus était prêt à faire ce sacrifice mais dans tous les cas, elle ne perdait pas grand chose. Demander Saï Don ou Ellana était un prix bien élevé mais elle tentait le tout pour le tout.

-Réfléchissez bien, vous ne voudriez pas avoir deux jedis morts sur la conscience, n'est-ce pas ? Je vous demande simplement un maitre jedi, même vivant.
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[Bon, finalement, j'ai changé d'idée, ça dégénéra peut être plutôt sur ton vaisseau Xd]


Cette fois, Horus laissa clairement sa surprise s'afficher sur son visage. Il y avait en effet de quoi, alors autant que la sith s'en rende vraiment compte maintenant. Annoncer qu'elle avait certains captifs jedis à sa botte n'avait rien eut d'étonnant, mais c'était la rançon qu'elle en demandait qui semblait aussi stupéfiante qu'irréalisable. Vouloir ainsi recevoir un des deux maîtres du Conseil Jedi, Layrä devait vraiment être enfoncé dans son propre égocentrisme pour croire qu'Horus accepterait une telle chose. Certes, venir en aide aux prisonniers était aussi vital pour lui, mais à quoi bon sauver la vie de jedis si c'était pour risquer celles d'autres? Qui plus est, lors des prochains moment qu'aurait à vivre l'ordre jedi, il aura bien besoin de toute la force de ses meneurs, les donner à l'ennemi n'était pas une chose qu'ils pouvaient se permettre, fut-ce pour sauver certains des leurs. Un jedi pouvait bien payer n'importe quel prix pour le bien des autres, mais certainement pas le bien d'un autre innocent. Si la seigneur sith comptait sur ça, elle risquait d'en avoir pour son compte.

Mais était-ce vraiment ce qu'elle désirait? Après tout, elle ne devait pas être assez bête pour croire que de telles revendications pourraient aboutir, non? Quoique avec des esprits immergés dans le coté obscur, on pouvait s'attendre à tout, il était bien placé pour le dire. Enfin, quels que soient les projets de la jeune femme, cela restait quelque part égal au maitre jedi, qui pour sa part ne voyait que la vie de confrères et condisciples à sauver. Et si il ne ne pouvait satisfaire la première demande de Layrä, les derniers mots de cette dernière avaient offert une autre possibilité dans la conscience d'Horus, qui lui convenait ma fois fort bien. Gardant ainsi toujours sa tranquille posture d'attente, il reprit la parole de sa douce voix compréhensive et amicale, avec cette fois une légère teinte professorale. Son fin sourie ne l'avait toujours pas quitté, comme si tout cela importait peu dans le fond.


Vous n'imaginiez quand même pas que nous puissions vous donner un des deux maîtres de notre conseil tout de même, quoi que vous possédiez en échange? Et puis vous pourriez même demander tout ce que vous vouliez, je peux difficilement vous livrer une personne contre son consentement, non?

Par contre, ce que je pourrais faire pour que l'on s'arrange est de vous livrer quelque qu'un d'autre. Vous avez bien demandé un maître jedi, n'est-ce pas? Dans ce cas, je serais la monnaie d'échange. Je vous accompagnerais ainsi jusqu'à l'endroit où vous détenez ces jedis et nous procéderont là bas à l'échange. Je serais des plus coopératifs si vous les laissez partir en bonne santé, ne vous en faites pas.

Horus ne savait pas vraiment ce que la sith voulait faire avec un maître jedi, mais en tout cas si lui seul pouvait suffire à la contenter, cela serait bien. Après tout, il n'était pas parti à ce rendez-vous inconnu sans précautions et le reste du Temple était déjà organisé en cas de problemes pour se suffire à lui seul en cas de disparition de sa part, jusqu'au retour des autres maîtres jedis tout du moins. Et pour sa part, se constituer prisonnier pour on ne sait quel projet dessein obscur ne lui faisait pas vraiment peur, que peut-on après tout craindre pour soi-même quand on a décidé à faire don de sa vie à autrui depuis son enfance? Sans compter qu'il avait déjà fait assez de mal à l'ordre lors de sa perte de contrôle interne récente, il ne savait donc même pas ce qui lui était réserve à terme, donc autant qu'il serve d'ici là au bien d'autres jedis plus compétents. Car rien que les tirer de là, Horus se doutait que cela ne serait pas forcement aussi simple qu'il l'escomptait....

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Le jedi n'accepta pas ses conditions, bien entendu elle s'y attendait mais elle avait encore le temps de négocier et de le faire réfléchir. La sith commença à tourner autour de lui tout en murmurant à nouveau des paroles.

-Allons Horus. D'un simple geste, vos deux jedis peuvent mourir. Pensez-vous réellement que votre esprit lumineux résistera à nouveau à la bête qui se cache en vous ? Finalement en regardant bien, c'est moi qui vous ai sauvé de cette bête, qui vous ai fais revenir. Je considère donc que vous me devez une petite faveur.

La sith finit par s'éloigner de lui pour lui tourner le dos, elle leva les bras pour s'étirer avant de tout relâcher d'un coup. Horus était loin d'être un maitre jedi bête mais en usant de tous ses recours, Jena était persuadée qu'elle finirait par en tirer quelque chose qui lui serait bénéfique. A prêt tout, elle ne faisait jamais rien au hasard.


-Je vais être franche avec vous, vous ne m'intéressez guère mais je sais que vous avez une grande influence en tant que maitre. Je ne vous ai jamais demandé de me livrer Saï Don ou Ellana Caldin contre leur volonté, je suis même persuadée qu'après une petite discussion, l'un d'entre eux sera volontaire, comme vous l'êtes. Votre conscience sera donc tranquille et cela, pour le bien de l'Ordre jedi. Car qu'y a t-il de pire qu'un jedi corrompu ?

Réfléchissez bien, soit vous êtes convainquant et vous me livrez Saï ou Ellana et vous n'aurez rien à vous reprocher, sois votre conscience vous tracassera à tel point que vous laisserez le monstre enfoui en vous ressortir et mettre en péril le Temple jedi. Combien de jedis qui se mettront sur votre passage êtes vous prêt à sacrifier ?


Les mots étaient parfois plus efficaces que des coups de sabre, la sith tentait de mettre en doute l'esprit d'Horus. Elle l'embobinait comme elle l'avait fais avec tant d'autres personnes. Restait à savoir si cette technique serait efficace sur un maitre jedi aussi renommé que lui...
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Quelque part, plutôt que les mots, c'était avec son corps que la jeune sith avait le plus de chance de déstabiliser le maître jedi. Il avait toujours eut un rapport ambiguë avec les femmes après tout, conservant une sorte de galanterie tout en se trouvant tout gêné lorsqu'il tombait face à un peu trop de proximité ou de visuel. Mais d'un autre coté, il pouvait tout aussi bien ne pas voir la différence de performances entre un homme et une femme ainsi qu'une tendance à oublier les compliments. La faute à toute une enfance passée sur une planète sauvage peut être. Pour ce qui était des mots, par contre, après avoir été obligé de trainer au milieu des hommes et femmes politiques de tout genre, il avait appris, sinon à comprendre, au moins à ne plus se faire avoir par tout leurs beaux mots. Il ne cherchait ainsi pas à les battre sur le terrain mais se reposait juste uniquement sur ce qu'il savait être vrai sur lui, peut importe le reste qu'on lui dirait ensuite. Voila pourquoi convaincre Horus était une chose peu aisée pour un ennemi, habitué qu'il était à se retrancher dans cette forteresse de certitudes en cas de risque de doute. Quand on se sait inférieur dans un domaine, on évite d'y aller.

C'est du coup sans sembler décontenancé par les allusions de Layrä qu'Horus lui répondit tout aussi tranquillement avec détachement et neutralité. on aurait dit qu'il exposait simplement un fait.


J'ai déjà provoqué la mort de camarades, ce n'est plus cela qui me fera replonger dans mes erreurs passées, ne vous en faites pas. Et quelle que soit la décision que je prend, je la prend en toute âme et conscience avec les malheurs que cela peut engendrer. Mais entre deux maux, on choisit toujours le moindre, qu'importe la hauteur du prix à payer pour ce premier.

De plus, comme j'ai du cette régression à vous autres siths, je vois mal en quoi je vous devrais quelque chose. Et puis même si cela resurvenait, je sais à présent quoi faire pour m'empêcher de nuire.

Mais j'aurais sinon une autre proposition à vous soumettre...


En même temps qu'il prononçait ces mots, Horus libéra alors le pouvoir qu'il maintenait contenu en lui depuis son arrivée même sur les lieux. Pénétrant à pleine vitesse dans les courants de la Force, il en usa pour déclencher dans l'instant le pouvoir qu'il désirait et qui tomba droit sur la jeune femme. La sith fut alors brutalement coupée de la Force, comme si elle n'avait jamais put y accéder de sa vie, rendant tout ses pouvoirs et ses capacités exacerbées inutilisables pour le moment. Une première bonne chose de faite. Puis, dans le même instant qui suivit ce piège lancé sur Layrä, le double sabre laser du maître jedi, qui ne s'avéra pas être rangé comme à son habitude à sa ceinture, surgit des fourrés environnants derrière la jeune femme pour s'activer d'une impulsion, se placer contre son dos et ainsi la mettre en joue en même temps que la restreindre et la menacer. Pourtant, quelles que soient les réactions de la jeune femme contre cette menace, le véritable danger pour elle fut tout autre. Propulsé d'un bond par l'énergie conféré par son style habituel de combat de l'Ataru, Horus lança son unique bras en avant pour saisir de sa main gantée la gorge de son adversaire, en même temps qu'il faisait appel une dernière fois à la Force. Son gantelet se mit ainsi à luire d'une lumière inquiétante, comme bourdonnante, alors qu'il semblait soudainement aussi tranchant qu'un véritable sabre laser. Pourtant l'étrange aura s'arrêta à un cheveu des doigts qui tiendraient la gorge de la sith, comme si on la retenait. La voix d'Horus se fit ainsi à nouveau entendre, aussi calme qu'auparavant comme si la situation n'avait jamais changée.


A présent, je vous déconseillé la moindre action car à la moindre perte de contrôle, volontaire ou non, de mon pouvoir, mes doigts seront en une fraction de seconde aussi tranchants que du laser et règleront définitivement le destin de votre nuque. Pouvons-nous ainsi à présent voir vos exigences à la baisse?

Evidement, inutile de préciser que tout cet évènement avait considérablement puisé dans la force du maitre jedi pour qu'il réussisse à faire tant de choses si rapidement. Si un combat venait maintenant à s'engager, il serait perdant d'avance, ayant déjà trop dépensé en précision et en énergie pour tenir longtemps lors d'un vrai combat. Il pouvait sans trop se fatiguer maintenir la situation actuelle, mais pas grand chose de plus, aussi se devait-il de ne laisser pour rien au monde la jeune femme s'en tirer.

Tout cela ne lui plaisait vraiment pas, mais il n'avait plus eut le choix. Se rendre lui-même était la seule condition qu'il aurait accepté, provoquer sinon la fin d'un autre jedi, quel qu'il fut, ne lui était pas envisageable, il n'aurait donc pas pu répondre à la demande de Layrä. Seulement de son coté, elle avait deux de leurs jedis et lui n'avait rien d'autre auquel elle tenait. Voila pourquoi il avait du s'emparer d'une telle chose, la propre vie de la sith, pour pouvoir avoir une chance de sauver les leurs. Restait à présent à faire entendre tout cela à la jeune femme et à conserver cette situation, la vie de deux jedis était en jeu pour cela. Il devrait donc être ferme et fort jusqu'à leur libération, pas avant! Après, les détails du genre qu'est ce qu'il pourrait lui arriver à lui ensuite, ça....



[HRP] Désolé de te forcer ainsi la main, mais comme le pense mon perso, j'avais pas vraiment le choix! On va dire que c'est la contre-partie avec les intérêts pour avoir pu prendre mon bras!^^ [HRP]
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HJ: Désolé mais en relisant le post, j'ai trouvé ça assez abusé le coup de couper les pouvoirs de ma sith. Du coup, je les ai récupéré à la fin et je t'offre un joli cadeau en prime. ^^

L'attaque qu'elle venait de subir la déstabilisa durant quelques temps. Le maitre jedi venait d'utiliser toute sa puissance pour user de l'absorption de la Force (on va appeler ça comme ça ^^) et était parvenu à couper tout appel à la Force, la sith se voyait donc durant un court moment dans un total état de faiblesse, sans aucun recourt ni aucun moyen de se sortir de sa terrible situation. Elle se sentait totalement nue...
Privée de son pouvoir, privée de sa puissance, même temporairement la sith ne pouvait le supporter et l'action du jedi ne fit qu'augmenter sa colère qui finirait par augmenter son pouvoir. Une colère qui grandissait mais qu'elle contrôlait parfaitement, la sith eut un sourire. Par cette action, le jedi s'était épuisé et donc un combat lui serait fatale. Des erreurs comme celles ci ne se pardonnaient pas.Néanmoins, le jedi avait raison sur un point. Sa vie ne tenait à présent qu'à un fil, ou plutôt aux doigts du maitre jedi. Vociférant contre elle-même dans sa tête, Jena s'en voulait de ne pas avoir pu anticiper l'attaque d'Horus, une attaque assez importante qui plus est.Mais elle comptait bien se rattraper...


-Il me semble que vous ayez mal compris la situation.


La sith éclata de rire, enfin elle rigolait comme elle pouvait alors que sa gorge se trouvait à un cheveu de la rupture, se moquant ainsi ouvertement du jedi.

-Ma mort immédiate provoquera la mort de vos camarades. Et je ne suis pas assez stupide pour croire en votre bonne volonté de les sauver. Tuez moi de n'importe quelle manière, que ce soit moi qui me suicide ou vous qui me charcutez, vos jedis seront morts dans les quelques secondes qui suivent. Vous croyiez vraiment que je serais venue seule sans aucune précaution, en ce moment même mon équipage est au courant des moindres gestes que j'effectue. Tuez moi et vous les tuez.

Jena devait gagner du temps, plus les secondes passaient et plus elle sentait son pouvoir et sa puissance revenir. La Force allait lui obéir à nouveau.

-Je suis prête à prendre ce risque, je sais que vous ne me tuerez pas...

La sith ressentait une telle jouissance dans cette phrase, se savoir invincible dans cette situation ravivait son pouvoir obscur qui commençait à revenir. Oui, elle se sentait à présent en vie, son pouvoir revenait et donc toute sa raison de vivre.Elle partit dans un rire de démence, à croire qu'elle ne pouvait plus s'arrêter et lorsqu'enfin le dernier son de sa voix se stoppa, elle créa une bulle de Force autour d'elle qui expulsa le jedi en arrière.

Tout son pouvoir lui permit une nouvelle fois de sauver son enveloppe corporelle, la manière de le faire fut délicate car les doigts du jedi se trouvait si près de sa gorge qu'elle aurait pu dire adieu à sa vie. Mais toute sa haine et sa colère accumulée se concentra dans cette bulle qui apparut si rapidement qu'elle expulsa tout objet à proximité d'elle.Le jedi se retrouvait à présent à terre et sans aucune force, aussi vulnérable qu'un petit insecte. La sith se dirigea vers lui et lui mit un coup de pieds dans le ventre avant d'en mettre un "presque accidentellement" entres les jambes ( fallait pas être un homme^^).


Toute trace de sourire avait disparu, à présent le visage de la sith était aussi sérieux qu'au début.


-Je vous ai sous-estimais Horus mais je vois que vous en avez fais de même. Mais aujourd'hui est votre jour de chance, enfin si on peut parler de chance. Je suis disposée à vous rendre vos padawans si vous venez avec moi. Finalement, vous ne vous serez pas épuisé pour rien.
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Se croire invincible, cela serait en définitive un problème constant chez les siths. Alors que les jedis se voyaient presque chaque jour confrontés à leurs faiblesses et leurs problemes, les pratiquants du coté obscur de la Force croyait que leur mode de vie ne pourrait jamais leur causer un quelconque problème. Mais si Horus avait bien compris une chose de tout ses malheureuses expériences avec les siths, c'était qu'il ne fallait jamais être trop sûr d'une chose, on ne chutait ensuite que plus lourdement lorsque l'on était confronté à ses faiblesses. Savoir les accepter et les circonvenir aidait à aller de l'avant au lieu de laisser son point faible devenir un gouffre sans fond avec le temps. Lui était tombé dans cette faiblesse mais avait réussi par miracle par en ressortir, il ne comptait donc plus se faire avoir par ses propres erreurs. Et il se disait que la seigneur sith en face de lui aurait du faire pareil. Elle n'aurait ainsi peut être pas commise les mêmes erreurs de jugement qu'en ce moment, mais quelque part, cela arrangeait en fait beaucoup le maître jedi.

Car Horus aurait en effet très bien pu la tuer et l'aurait même fait si il n'avait pas eut une autre idée en tête en venant ici. Car le postulat de la sith était que le maitre jedi n'aurait pas agit de peur ne perdre les prisonniers. Mais si il n'avait rien fait, et ne pouvant non plus accéder aux requêtes ennemis, il les aurait perdus de toute manière. Et puis que les jedis meurent ensuite ou pas, il savait bien que la sith voulait tout sauf mourir. Et ainsi que face au danger de mort, sa vie entre les mains du jedi vaudrait toujours plus pur ses yeux que celle de quantités de jedis entre les siennes. Prendre le risque de mourir, quelle belle ironie de la part d'une personne ne vivant que pour elle. Si il lui avait montré toute l'étendue de sa résolution, Horus n'était pas certain que son sourire serait resté longtemps.

Seulement Horus relâcha son pouvoir un peu plus tôt qu'il aurait pu durer et la jeune femme en profita pour faire exploser toute sa frustration en une déflagration de Force. Heureusement qu'Horus parvint à en absorber une partie grâce à l'usage de la Force avec ce qui lui restait d'énergie. Il tomba ainsi au sol mais n'eut en fin de compte pas si mal que cela et surtout il reprit une partie de son énergie en ayant ainsi puisée dans celle de cette attaque. Cela devrait ainsi lui permettre de tenir sans en avoir l'air pour le reste des évènements. Qu'il ait l'air complètement vulnérable lui allait très bien pour le moment, et il ne comptait pas faire d'efforts pour paraitre vaillant, bien au contraire. De toute façon, afin de se préserver un maximum et aussi retrouver un peu plus de ses forces, agir le plus faiblement possible irait le mieux.

Par contre, le coup de pied dans le ventre puis l'entrejambe, ça, ce n'était pas prévu. Et par conséquence, Horus se tordit naturellement de douleur sous l'effet sournois de la frappe vicieuse. Après tout, cela faisait mal à n'importe quel homme, fut-il un jedi. Après avoir ainsi souffert tout son content pour la sadique sith, il se releva comme il put, chancelant et hésitant, avant de tenir à nouveau à peu prés correctement, mais sans non plus afficher une grande forme. Néanmoins, il serra les dents et fit face dignement à la jeune femme qui l'attendait. Ses paroles se firent entendre sans même trembler, affichant un calme qu'il était loin d'avoir.


Hé bien dans ce cas là, je suis prêt à vous suivre, allons-y.

La seule chose qui comptait à présent était de retrouver à nouveau vivants les jedis capturés. Il n'avait donc plus qu'a espérer qu'elle le mènerait effectivement jusqu'à eux, on ne verrait qu'ensuite comment faire en sorte que tout le monde rentre ensuite sauf en son foyer.
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La sith ne put s'empêcher d'esquiver un petit sourire en voyant le jedi se tortiller sur place avant de se relever aussi péniblement, chacun avait son point faible et même si certains le cachaient très bien, on arrivait toujours à en trouver un. Le cas des hommes était encore plus simple puisqu'ils en avaient tous un en commun. Ah les hommes et leur faiblesse...

Néanmoins, celui-ci parvint à se tenir de façon à peu près correct mais la sith avait presque la tentation de le pousser du doigt pour voir s'il tomberait ou pas. Test qu'elle ne ferait puisqu'il lui ferait perdre son temps.Elle lui tournait le dos à présent et de sa tête légèrement tournée en direction du jedi, la voix de Jena se fit entendre tout doucement.


-Bien bien, je vois qu'on s'est enfin mis d'accord.

La sith sortit son comlink et donna quelques ordres au capitaine de son vaisseau, des ordres secs et tranchants qui lui assureraient d'être rapidement satisfaite. En effet, son vaisseau arriva dans les quelques minutes qui suivirent, il ne s'agissait nullement d'un énorme vaisseau de combat utilisé pour les grandes batailles spatiales par les siths, au contraire celui-ci se faisait plutôt discret, enfin dans le sens où il y avait des engins encore plus gros que celui-ci. Mais Jena en était satisfaite car il lui permettait d'aller où elle voulait savoir avoir à subir la curiosité des autres personnes.

-Comme on dit, les femmes d'abord alors je ne vais pas vous dérober l'occasion de démontrer votre galanterie.


Sur ces paroles, la sith se dirigea vers l'entrée de son vaisseau et y mit les pieds la première. Elle longea un long couloir avant de s'arrêter sur une pièce dont une partie était vitrée. A l'intérieur, on pouvait constater qu'il s'agissait de la salle médical et que deux personnes étaient actuellement allongées sur des lits. Si faibles et si vulnérables, leur état leur donnait encore plus la haine, la haine contre ces corps si fragiles et impuissants...
Voilà à quoi cela menait d'être un jedi, à se vautrer dans cet état là jusqu'à la fin de sa vie.

-Ils sont à vous.

Layrä n'ajouta rien d'autre dans les secondes qui suivirent, à ce qu'on pouvait comprendre la sith laissait partir Horus et les deux autres jedis en même temps. Pouvait-on croire à un acte de bonté de la part d'une sith? Impossible...
Invité
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Là, Horus devait bien avouer qu'il était assez stupéfié du culot de la sith. Non content de se rendre en personne sur un monde à peine attaqué par ses semblables et grouillant toujours de forces républicaines, elle y amenait aussi son vaisseau personnel où se trouvaient des captifs jedis. Décidément, cela commençait à s'accumuler et à faire beaucoup, tant d'arrogance. Mais quoi qu'il en soit, cela ne révélait rien de bon pour le maître jedi dans sa situation présente de devoir ainsi pénétrer en plein terrain ennemi sans préparation. Mais bon, au moins étaient-ils encore sur Ondéron, cela aurait pu être encore pire!

Attendant ainsi tranquillement derrière la jeune femme, il la suivit avec obéissance lorsqu'elle pénétra dans son vaisseau et le mena finalement jusqu'à ce qu'il avait tant espéré, les prisonniers jedis en la personne du chevalier Arkel et de sa padawan Saphira. Tout deux semblaient alors en bien piètre état alors qu'il les contemplait allongés sur leurs lits respectifs au bloc médical. Réussir à les tirer hors de ce vaisseau risquait donc de se révéler encore plus ardu si ils n'avaient pas l'entière possession de leurs moyens. Car Horus ne se faisait guère d'illusions, dans le meilleur des cas les deux captifs partiraient sans lui et au pire ils devraient lutter pour même réussir à seulement partir, un sith ne fait après tout jamais rien sans rien. Si ils pouvaient ainsi à l'avenir agir de façon plus ou moins probantes, cela permettrait de les tirer plus facilement d'affaire. Dans tout ce qu'il imagina alors comme moyens possibles pour s'extirper de cette nasse qui pouvait se refermer en piège autour d'eux en un tour de main, le maître jedi n'en vint pourtant jamais à songer à son propre sort. Pour lui, il était encore et toujours secondaire et si ils pouvaient s'en sortir juste en le laissant lui aux mains de cette seigneur sith, il n'y verrait aucuns problemes.

Mais d'abord, commencer par le commencement et s'assurer de l'état de ceux qu'il venait secourir du mieux qu'il pouvait. Et pour cela, Horus ne s'avança pourtant pas d'un pas vers eux, restant au contraire immobile auprès de Layrä en continuant à lui sourire gentiment. Son esprit s'engouffra alors dans la Force afin d'y faire passer un message simple et clair à la destination des esprits d'Arkel et Saphira, ampli de sa douceur habituelle.


*Ici Horus Vahalor, je suis là pour vous ramener à la maison. Dans quel état vous sentez vous actuellement? Prêts à vous levez et vous en aller?*


C'était après tout beaucoup plus pratique pour exprimer clairement ses pensées aux autres, surtout à des autres s'il faut dans des états plus ou moins profond de fatigue et d'incapacités partielles. De toute façon, aller les voir de prés ne changerait rien et il n'aimait pas l'idée de trop se regrouper à un endroit facilement encerclable dans l'antre d'une sith. Il ne pouvait de toute façon par les porter tout les deux sans user énormément de la Force et ne tenait pas à devoir autant entamer ses forces dés le départ, car la délivrance semblait encore longue. Haussant alors dans le même temps un sourcil en se retournant vers Layrä, qu'il n'avait jamais vraiment quitté du regard, il l'interpella à nouveau de sa voix douce et polie, semblant innocemment curieux.

Bien, merci alors à vous de les laisser retourner en sécurité au temple. Mais qu'attendrez vous de ma présence en échange au fait?
Invité
Anonymous
Saphira était plus éveillée qu'elle ne le laissait voir. Elle attendait juste son heure ou quand Arkel se réveillerait et qu'ils puissent ensemble mettre au point un plan pour s'enfuir. En attendant, elle avait lentement fait venir son sabrelaser vers elle. Elle fut donc un peu surprise quand la fofolle au fouet entra avec Horus Vahalor.

Elle écouta un peu leur conversation et reçu le message télépathique de maître Vahalor. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander ce qu'il faisait là. Elle répondit mentalement au maître Jedi.

-*Je vais bien. Enfin, si on oublie que j'ai mal partout. Pour le reste, ça va. Dites, vous pourriez récupérer mon sabre? Il est à l'extérieur, juste sur le bord de la porte dans un recoin. Ce serait sympa. Arkel est encore dans les vapes pour l'instant.*

Elle resta silencieuse par la suite. Mieux valait que les Siths présent pensent qu'elle était encore hors de combat. Elle pourrait mieux les surprendre par la suite.
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